Culture Générale
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Salut les filles!
je vais essayer de faire la L5, mais je sais pas qd...
o pire je ferai le résumé pr samedi, c est sa?
et je rajouterai des détails si besoin est.
faut troop que je ratrappe mon retard si je vais être en galère pr le jour du concours...
bon, assez parlé, gros bisoux et a bientôt!!!
(entre les horaires de bus les devoirs type bac, le bac de sport et le retard que j'ai, sa va être dur mais je vous le promet, je l aurait ce concours!!!!!!!)
Et on aura fini ces fiches avant les premiers concours!!!!

bisoux à vous tous (Chany, Célinette et Williamm)
Chloé
je vais essayer de faire la L5, mais je sais pas qd...
o pire je ferai le résumé pr samedi, c est sa?
et je rajouterai des détails si besoin est.
faut troop que je ratrappe mon retard si je vais être en galère pr le jour du concours...
bon, assez parlé, gros bisoux et a bientôt!!!
(entre les horaires de bus les devoirs type bac, le bac de sport et le retard que j'ai, sa va être dur mais je vous le promet, je l aurait ce concours!!!!!!!)
Et on aura fini ces fiches avant les premiers concours!!!!

bisoux à vous tous (Chany, Célinette et Williamm)
Chloé

se prépare aux concours de printemps de 2013
terminale st2s
Objectifs:
* avoir le concours
* avoir le bac
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* avoir le concours
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Merci
Mais tu peux m'appeler que Willi ou William. Le M à la fin c la première lettre de mon nom de famille. 


Re: Fiches Culture Générale 2013
Coucou les filles et william 
Ok louloute, merci et encore dsl
.
Je viens de rentrer du boulot, j'ai encore le gamin à aller chercher
.
L5 pour quand tu veux.Sommes nous en retard?
Chloé,faut bosser, priorité a ton bac !! mais bon tu auras ton bac ET le concours
.
Bibis
.

Ok louloute, merci et encore dsl

Je viens de rentrer du boulot, j'ai encore le gamin à aller chercher

L5 pour quand tu veux.Sommes nous en retard?
Chloé,faut bosser, priorité a ton bac !! mais bon tu auras ton bac ET le concours

Bibis

Re: Fiches Culture Générale 2013
Pour l'enfance, voila ce que j'ai :
=>De la naissance à la petite enfance: les étapes dans le dvlpt
=>La grande enfance
=>la santé de l'enfant
=>le statut de l enfant
=>mode de garde
Ca fait 5 grandes parties.
encore des bibis
=>De la naissance à la petite enfance: les étapes dans le dvlpt
=>La grande enfance
=>la santé de l'enfant
=>le statut de l enfant
=>mode de garde
Ca fait 5 grandes parties.
encore des bibis

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- Forcené
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Re: Fiches Culture Générale 2013
yes pas de stress je mets le résumé de la L4 d'ici 2 heures c'est long et là vais profiter une heure de mon homme
chloé courage avec les cours c'est pas facile
chany toi aussi courage avec un enfant on a moins de temps je voulais te demander c'est une fille ou un garçon? son nom?
bisous à toutes et à Will!!!
La L5 je la mettrai demain car je bosse jeudi vendredi et samedi et faites comme vous pouvez on est solidaire c'est ça qui compte
bisous
louloute
chloé courage avec les cours c'est pas facile
chany toi aussi courage avec un enfant on a moins de temps je voulais te demander c'est une fille ou un garçon? son nom?
bisous à toutes et à Will!!!
La L5 je la mettrai demain car je bosse jeudi vendredi et samedi et faites comme vous pouvez on est solidaire c'est ça qui compte
bisous
louloute
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- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
Ouf voici le résumé de la L4 en 2 partie car c'est très long
d'abord la famille
puis l'adoption
L4 : LA FAMILLE (généralités, évolution, problèmes, politique familiale, et adoption)
En tant qu’agent essentiel de socialisation elle est la base de notre société et donc souvent un enjeu politique.
I) DEFINITIONS
==> La famille :
- groupe d’au moins 2 personnes unies par des liens de filiation (=lien de parenté), d’alliance (lien issu du mariage) ou d’adoption.
- principale structure d’organisation des êtres humains
- non seulement lieu de reproduction sociale basé sur des liens de parenté mais aussi le premier lieu de socialisation de l’individu.
==>La famille nucléaire ou le cercle familier: ménage regroupant deux parents mariés ou non ainsi que leurs enfants, un couple avec des enfants ou un adulte et son ou ses enfants,
==> la famille élargie peut compter plusieurs générations : les grands-parents, les oncles, les cousins, etc.
==>Dans ses définitions, l'INSEE considère que :
- l'enfant est un célibataire, sans limite d'âge, sans conjoint ni enfant,
- depuis 1982, la notion de "personne de référent" remplace celle de "chef de ménage"(l'homme dans le cas d'un couple et le parent seul dans une famille monoparentale).
==> Au sens du recensement, la famille est un groupe comprenant au moins 2 pers., et constitué d'un couple et le cas échéant de ses enfants, soit d'une pers. sans conjoint et ses enfants.
==>Pour certains la famille est bonne car elle assure la transmission des valeurs traditionnelles.
==>Pour d’autres elle est néfaste car elle perpétue la transmission des inégalités sociales.
==>Mariage : Acte solennel par lequel un homme et une femme établissent entre eux une union dont les conditions, les effets et la dissolution sont régis, en France, par le Code Civil.
II) DONNEES STATISTIQUES
En 2011 :
==>266 000 mariages et 130 000 divorces (305000 en 2000)
==>Env.130 000 divorces
==>Env. 170000 de PACS (-10% par rapport à 2010) (95% entre partenaires de sexe opposé)
==> Env. 3 Pacs pour 4 mariages
==> En 2012,1 mariage sur 3 se termine par un divorce
==> 827000 naissances
==> Il y a 52,7% de naissances hors mariage
==> 1 couple sur 3 ne compte pas d’enfants
==> Age moyen du mariage pour une femme : 28,8 ans, pour les hommes : 30,9 ans
==> Age moyen de la première maternité : 29,7 ans
==> + de 2 millions d’enfants vivent avec un parent seul dont 85% avec leur mère
==> 800 000 familles recomposées
==> 5 000000 couples vivent en union libre
III) DESCRIPTIF
a) Fonctions de la famille
==> Reproduction : avant toute la famille travaillait pour produire des biens pour survivre donc fonction mineure aujourd’hui car c’est plus le cas
==> Protection :
- Parents doivent subvenir aux besoins essentiels des enfants et à leur équilibre psychologique
- Entraide générationnelle des plus jeunes vers les plus âgés et inversement
==>Socialisation grâce à l’éducation: assurer à l’enfant sa bonne intégration dans la société par transmission :
- des normes de pensée et de comportement propres à notre culture
- de connaissances culturelles par discussion et activités communes
==>Fonction économique : Consomme de plus en plus et ne produit plus de biens donc transmission du patrimoine et des biens par donations et l’héritage est de – en – importante car espérance de vie
b) L’évolution de la famille
==> Introduction
En ce début de 21ème siècle, les représentations sociales et les valeurs morales rattachées à la notion de famille évoluent vers un souci de promotion de chacun des membres qui la composent.
L’intérêt individuel, moral et matériel l'emporte sur l’intérêt de la famille en tant que communauté.
Les tribunaux suivent l'évolution des mœurs et s'attache à faire respecter
- les notions de liberté (de se marier, de se pacser, de choisir son conjoint, rester célibataire...)
- l'égalité :
----->entre époux
----->entre les parents(partage de l'autorité parentale)
----->entre les enfants(suppression de la discrimination des enfants légitimes et naturels)
==>la dignité de la personne (protection contre la maltraitance...)
Evolution de la protection de l'institution familiale considérée comme sphère privée contre les intrusions de la collectivité et l'Etat.
==> Les changements :
Elle a beaucoup évolué, on a parlé de crise de la famille.
• De – en – de mariages depuis 1972 : le nombre de mariages qui était reparti à la hausse depuis 1996, réamorce une légère baisse au profit de l’union libre ou des Pacs.
• Mariage plus tardif : 32 ans env. pour les hommes et 30 ans env. pour les femmes
• Natalité importante mais 1ère enfant plus tard
• 52,7% naissances hors mariage la reconnaissance paternelle étant la règle.
• Moins de familles nombreuses (+ de 3 enfants) et nombre familles de – de 3 enfants .
• Relations familiales se modifient :
- Mère travaille, contribue aux finances, assume 80% tâches domestiques
- Hommes participent un peu + aux soins et éducation des enfants
- Education plus permissive, plus grande autonomie de chacun, famille plus ouverte aux autres
- Enfants restent plus longtemps dans le foyer familial car études longues et difficultés de l’emploi
• Union plus fragiles : divorce concerne 44% des mariages (12% en 1970) car divorcés moins stigmatisés, exigence plus grande à l’égard du couple, femmes émancipées. Divorces plus fréquents en milieu urbain.
==>Conséquences : plusieurs modèles familiaux
• Famille traditionnelle : reste majoritaire. Les 2 parents sont mariés et travaillent en général tous les 2, 1 ou 2 enfants faits tardivement.
• Familles monoparentales : 1 famille avec enfants sur 5 est monoparentale,
• Familles recomposées plus rares mais se multiplient : 1,6 million d’enfants concernés
• Couples en union libre avec ou sans enfant de + en + nombreux
• Famille homoparentale : représenterait moins de 1% des couples, peut être composée de :
‐d'ex hétéros qui ont eu des enfants avant de vivre en couple homosexuel,
‐de couple de femmes ayant eu recours à une insémination artificielle avec donneur,
‐de coparentalités entre un couple lesbien et un couple gay,
‐de couple d'hommes ayant fait appel à une mère porteuse,
‐d'adoption par l'un des membres du couple.
300000 enfants seraient élevés dans une famille homoparentale.
IV) LES PROBLÈMES DE LA FAMILLE ET DE LA POLITIQUE FAMILIALE
==> Taux de pauvreté augmente avec le nombre d’enfants même après transferts(=prestations)
==> Conciliation vie de famille / vie professionnelle encore difficile.
==> Manque de place dans les structures d’accueils, pas toujours mode de garde souhaité.
==> Mise sous condition de ressources de certaines prestations sociales limite leur accès à certaines catégories de la population.
==> Montée de la solitude 8,4 millions de personnes vivent seules dont 5 millions de femmes. Marché grandissant des célibataires donc tentations, sites de rencontre explosent.
==> Progression du divorce : En 2012,1 mariage sur 3 se termine par un divorce : organisation de l’avenir des enfants pas toujours facile, prestations compensatoires pénalisantes, enfants souffrent car souvent garde confié à l’un des 2 parents (la mère le + souvent), troubles comme : angoisse, échec scolaire, repli sur soi…Mais souffrances s’estompent avec le temps et quand parents cessent les conflits
==> Familles monoparentales en difficulté car souvent précaires (taux de chômage élevé, un seul salaire peu élevé, isolement social...)
==> Démission des parents du rôle éducatif : délègue ce rôle à l’école ou à la crèche
Conséquences : enfants sans limite et n’ayant pas appris le respect de la loi pour la vie en société, souvent mal-être avec troubles psychiques, comportements déviant, échec scolaire…
Causes de cette démission: divorce, remariage, absence ou démission des pères, parents surchargés par le travail ou les difficultés financières, difficultés des familles étrangères de se situer entre leurs coutumes et celles de la France, surinvestissement dans l’enfant (enfant roi)
==> Famille homoparentales ne sont pas reconnues par la loi en France : un seul parent existe pour la loi, et l’AMP et l’adoption ne sont pas ouvertes aux homosexuels, comme la mariage.
Actualité 2012 : Un projet de loi sur le mariage et l’adoption ouverts aux homosexuels a été présenté au conseil des ministres début novembre 2012 et est en ce moment examiné par la commission des lois.
V) SOLUTIONS : LA POLITIQUE FAMILIALE
Elle s’est développée en France depuis 1945.
a) Ses acteurs
==> Le Secrétariat d’Etat à la famille mène la politique familiale en concertation avec les autres ministères, les associations familiales et les partenaires sociaux
==> Depuis juin 2009, le Haut conseil de la famille (HCF) (crée en oct 2008) définit les objectifs essentiels de la politique familiale.
b) Ses objectifs
==> Promotion de la famille (=base de l’éducation et de la cohésion sociale) en s’adaptant aux mœurs
==> Encouragement de la natalité : versements de prestations sociales aux familles ac enfants
==> Aide aux familles les plus modestes pour réduire les inégalités sociales
==> Soutien à la famille et à la parentalité : s’intéresse aux conditions de vie de enfants, facilite la conciliation vie familiale/ travail, réseau d’écoute et de conseil aux parents.
Définition parentalité : Qualité, ensemble des situations, droits et devoirs consacrant l’état de parents responsables de la protection et de l’éducation de l’enfant
c) solutions dans l’évolution du droit de la famille
==> Instauration du Pacte civil de solidarité (Pacs)
Loi du 15 novembre 1999, réformée en 2006, a donné un statut légal aux couples non mariés hétérosexuels ou homosexuels.
Création en réponse à l’évolution des mœurs (moins de mariages, + de concubinages, meilleure acceptation de l’homosexualité). Les règles sont :
• Les pacsées se doivent aide mutuelle et sont solidaires des dettes contractées pour vie courante
• Le régime de séparation de bien est la règle
• Les partenaires bénéficient des droits accordés aux couples mariés
• Mais pas droit à l’adoption ni à l’AMP.
==> Réforme du divorce
La loi de mai 2004 a simplifié le divorce et l’a pacifié
Il existe 4 formes de divorce :
• Par consentement mutuel (55% des cas)
• Sur demande conjointe ou demande acceptée (24,5% des cas)
• Pour faute (de – en – fréquent, 11,4% des cas)
• Pour « altération définitive du lien conjugal »
==> Mesures pour favoriser les liens de filiation et la coparentalité
Loi relative à la famille du mars 2002 a réaffirmé l’égale responsabilité entre père et mère. Ainsi :
• Les enfants peuvent porter soit le nom du père, soit de la mère soit des 2
• Les parents non mariés ont l’autorité parentale s’ils ont tous 2 reconnu l’enfant à sa naissance.
==> Droit de filiation réformé
- égalité des droits de successions entre enfants légitime, enfants naturels et adultérins
- suppression de la distinction juridique entre enfant légitime et enfant naturel
- une mère non mariée n’a plus l’obligation à reconnaitre l’enfant dont elle a accouché
==> Mesures pour favoriser les liens pères-enfants
- Congés de paternité depuis 2002
- Aide aux pères divorcés : accès au logement social facilité pour celui qui n’a pas la garde et l’enfant a la sécurité sociale des son père et de sa mère.
d) Les actions des Caisses d’allocations Familiales CAF
==> Versement des prestations familiales mises en place en 1946
Aides financières pour favoriser natalité et compenser les dépenses d’entretien et d’éducation des enfants, on peut les classer en 4 grandes catégories :
- aide au logement : Allocation de logement familiale (ALF)
- aide aux familles monoparentales : RAS parent isolé, aide à la garde d’enfants (AGEPI), allocation de soutien familial (ASF)
- aide à l’entretien de l’enfant : Allocations familiales (AF) à partir du 2ème enfants, complément familial (CF) quand ≥3 enfants, prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE depuis avril 2003), allocation de rentré scolaire pour les familles les plus modestes (ARS)
- aide en lien avec le travail des parents : allocation journalière de présence parentale (AJPP), complément du libre choix d’activité, complément du libre choix du mode de garde
La CAF subventionne des crèches et haltes garderies gèrent des centres de vacances.
e) Autres mesures
==>Le concubinage est reconnu par un certificat de concubinage
==> Allègements fiscaux en fonction du nombre d’enfant
==> Le congé parental d’éducation depuis juillet 1977: pour famille d’au moins 2 enfants, création de 200000 places supplémentaires d’ici à fin 2012
==>Des modes de garde pour les moins de 3 ans, prix en fonction des revenus,
==>Responsabilisation des parents : « points info familles », médiation familiale, lieux d’écoutes et d’échanges entre parents en difficulté avec conseils d’éducation.
==> Carte « enfant-famille » pour familles nombreuses permet réduction pour les transports par ex.
==> En faveur de l’homoparentalité, depuis 2002 : partage de l’exercice de l’autorité parentale peut être demandé prend fin au 18 ans de l’enfant.
Voilou j'espère que ça ira
d'abord la famille
puis l'adoption
L4 : LA FAMILLE (généralités, évolution, problèmes, politique familiale, et adoption)
En tant qu’agent essentiel de socialisation elle est la base de notre société et donc souvent un enjeu politique.
I) DEFINITIONS
==> La famille :
- groupe d’au moins 2 personnes unies par des liens de filiation (=lien de parenté), d’alliance (lien issu du mariage) ou d’adoption.
- principale structure d’organisation des êtres humains
- non seulement lieu de reproduction sociale basé sur des liens de parenté mais aussi le premier lieu de socialisation de l’individu.
==>La famille nucléaire ou le cercle familier: ménage regroupant deux parents mariés ou non ainsi que leurs enfants, un couple avec des enfants ou un adulte et son ou ses enfants,
==> la famille élargie peut compter plusieurs générations : les grands-parents, les oncles, les cousins, etc.
==>Dans ses définitions, l'INSEE considère que :
- l'enfant est un célibataire, sans limite d'âge, sans conjoint ni enfant,
- depuis 1982, la notion de "personne de référent" remplace celle de "chef de ménage"(l'homme dans le cas d'un couple et le parent seul dans une famille monoparentale).
==> Au sens du recensement, la famille est un groupe comprenant au moins 2 pers., et constitué d'un couple et le cas échéant de ses enfants, soit d'une pers. sans conjoint et ses enfants.
==>Pour certains la famille est bonne car elle assure la transmission des valeurs traditionnelles.
==>Pour d’autres elle est néfaste car elle perpétue la transmission des inégalités sociales.
==>Mariage : Acte solennel par lequel un homme et une femme établissent entre eux une union dont les conditions, les effets et la dissolution sont régis, en France, par le Code Civil.
II) DONNEES STATISTIQUES
En 2011 :
==>266 000 mariages et 130 000 divorces (305000 en 2000)
==>Env.130 000 divorces
==>Env. 170000 de PACS (-10% par rapport à 2010) (95% entre partenaires de sexe opposé)
==> Env. 3 Pacs pour 4 mariages
==> En 2012,1 mariage sur 3 se termine par un divorce
==> 827000 naissances
==> Il y a 52,7% de naissances hors mariage
==> 1 couple sur 3 ne compte pas d’enfants
==> Age moyen du mariage pour une femme : 28,8 ans, pour les hommes : 30,9 ans
==> Age moyen de la première maternité : 29,7 ans
==> + de 2 millions d’enfants vivent avec un parent seul dont 85% avec leur mère
==> 800 000 familles recomposées
==> 5 000000 couples vivent en union libre
III) DESCRIPTIF
a) Fonctions de la famille
==> Reproduction : avant toute la famille travaillait pour produire des biens pour survivre donc fonction mineure aujourd’hui car c’est plus le cas
==> Protection :
- Parents doivent subvenir aux besoins essentiels des enfants et à leur équilibre psychologique
- Entraide générationnelle des plus jeunes vers les plus âgés et inversement
==>Socialisation grâce à l’éducation: assurer à l’enfant sa bonne intégration dans la société par transmission :
- des normes de pensée et de comportement propres à notre culture
- de connaissances culturelles par discussion et activités communes
==>Fonction économique : Consomme de plus en plus et ne produit plus de biens donc transmission du patrimoine et des biens par donations et l’héritage est de – en – importante car espérance de vie
b) L’évolution de la famille
==> Introduction
En ce début de 21ème siècle, les représentations sociales et les valeurs morales rattachées à la notion de famille évoluent vers un souci de promotion de chacun des membres qui la composent.
L’intérêt individuel, moral et matériel l'emporte sur l’intérêt de la famille en tant que communauté.
Les tribunaux suivent l'évolution des mœurs et s'attache à faire respecter
- les notions de liberté (de se marier, de se pacser, de choisir son conjoint, rester célibataire...)
- l'égalité :
----->entre époux
----->entre les parents(partage de l'autorité parentale)
----->entre les enfants(suppression de la discrimination des enfants légitimes et naturels)
==>la dignité de la personne (protection contre la maltraitance...)
Evolution de la protection de l'institution familiale considérée comme sphère privée contre les intrusions de la collectivité et l'Etat.
==> Les changements :
Elle a beaucoup évolué, on a parlé de crise de la famille.
• De – en – de mariages depuis 1972 : le nombre de mariages qui était reparti à la hausse depuis 1996, réamorce une légère baisse au profit de l’union libre ou des Pacs.
• Mariage plus tardif : 32 ans env. pour les hommes et 30 ans env. pour les femmes
• Natalité importante mais 1ère enfant plus tard
• 52,7% naissances hors mariage la reconnaissance paternelle étant la règle.
• Moins de familles nombreuses (+ de 3 enfants) et nombre familles de – de 3 enfants .
• Relations familiales se modifient :
- Mère travaille, contribue aux finances, assume 80% tâches domestiques
- Hommes participent un peu + aux soins et éducation des enfants
- Education plus permissive, plus grande autonomie de chacun, famille plus ouverte aux autres
- Enfants restent plus longtemps dans le foyer familial car études longues et difficultés de l’emploi
• Union plus fragiles : divorce concerne 44% des mariages (12% en 1970) car divorcés moins stigmatisés, exigence plus grande à l’égard du couple, femmes émancipées. Divorces plus fréquents en milieu urbain.
==>Conséquences : plusieurs modèles familiaux
• Famille traditionnelle : reste majoritaire. Les 2 parents sont mariés et travaillent en général tous les 2, 1 ou 2 enfants faits tardivement.
• Familles monoparentales : 1 famille avec enfants sur 5 est monoparentale,
• Familles recomposées plus rares mais se multiplient : 1,6 million d’enfants concernés
• Couples en union libre avec ou sans enfant de + en + nombreux
• Famille homoparentale : représenterait moins de 1% des couples, peut être composée de :
‐d'ex hétéros qui ont eu des enfants avant de vivre en couple homosexuel,
‐de couple de femmes ayant eu recours à une insémination artificielle avec donneur,
‐de coparentalités entre un couple lesbien et un couple gay,
‐de couple d'hommes ayant fait appel à une mère porteuse,
‐d'adoption par l'un des membres du couple.
300000 enfants seraient élevés dans une famille homoparentale.
IV) LES PROBLÈMES DE LA FAMILLE ET DE LA POLITIQUE FAMILIALE
==> Taux de pauvreté augmente avec le nombre d’enfants même après transferts(=prestations)
==> Conciliation vie de famille / vie professionnelle encore difficile.
==> Manque de place dans les structures d’accueils, pas toujours mode de garde souhaité.
==> Mise sous condition de ressources de certaines prestations sociales limite leur accès à certaines catégories de la population.
==> Montée de la solitude 8,4 millions de personnes vivent seules dont 5 millions de femmes. Marché grandissant des célibataires donc tentations, sites de rencontre explosent.
==> Progression du divorce : En 2012,1 mariage sur 3 se termine par un divorce : organisation de l’avenir des enfants pas toujours facile, prestations compensatoires pénalisantes, enfants souffrent car souvent garde confié à l’un des 2 parents (la mère le + souvent), troubles comme : angoisse, échec scolaire, repli sur soi…Mais souffrances s’estompent avec le temps et quand parents cessent les conflits
==> Familles monoparentales en difficulté car souvent précaires (taux de chômage élevé, un seul salaire peu élevé, isolement social...)
==> Démission des parents du rôle éducatif : délègue ce rôle à l’école ou à la crèche
Conséquences : enfants sans limite et n’ayant pas appris le respect de la loi pour la vie en société, souvent mal-être avec troubles psychiques, comportements déviant, échec scolaire…
Causes de cette démission: divorce, remariage, absence ou démission des pères, parents surchargés par le travail ou les difficultés financières, difficultés des familles étrangères de se situer entre leurs coutumes et celles de la France, surinvestissement dans l’enfant (enfant roi)
==> Famille homoparentales ne sont pas reconnues par la loi en France : un seul parent existe pour la loi, et l’AMP et l’adoption ne sont pas ouvertes aux homosexuels, comme la mariage.
Actualité 2012 : Un projet de loi sur le mariage et l’adoption ouverts aux homosexuels a été présenté au conseil des ministres début novembre 2012 et est en ce moment examiné par la commission des lois.
V) SOLUTIONS : LA POLITIQUE FAMILIALE
Elle s’est développée en France depuis 1945.
a) Ses acteurs
==> Le Secrétariat d’Etat à la famille mène la politique familiale en concertation avec les autres ministères, les associations familiales et les partenaires sociaux
==> Depuis juin 2009, le Haut conseil de la famille (HCF) (crée en oct 2008) définit les objectifs essentiels de la politique familiale.
b) Ses objectifs
==> Promotion de la famille (=base de l’éducation et de la cohésion sociale) en s’adaptant aux mœurs
==> Encouragement de la natalité : versements de prestations sociales aux familles ac enfants
==> Aide aux familles les plus modestes pour réduire les inégalités sociales
==> Soutien à la famille et à la parentalité : s’intéresse aux conditions de vie de enfants, facilite la conciliation vie familiale/ travail, réseau d’écoute et de conseil aux parents.
Définition parentalité : Qualité, ensemble des situations, droits et devoirs consacrant l’état de parents responsables de la protection et de l’éducation de l’enfant
c) solutions dans l’évolution du droit de la famille
==> Instauration du Pacte civil de solidarité (Pacs)
Loi du 15 novembre 1999, réformée en 2006, a donné un statut légal aux couples non mariés hétérosexuels ou homosexuels.
Création en réponse à l’évolution des mœurs (moins de mariages, + de concubinages, meilleure acceptation de l’homosexualité). Les règles sont :
• Les pacsées se doivent aide mutuelle et sont solidaires des dettes contractées pour vie courante
• Le régime de séparation de bien est la règle
• Les partenaires bénéficient des droits accordés aux couples mariés
• Mais pas droit à l’adoption ni à l’AMP.
==> Réforme du divorce
La loi de mai 2004 a simplifié le divorce et l’a pacifié
Il existe 4 formes de divorce :
• Par consentement mutuel (55% des cas)
• Sur demande conjointe ou demande acceptée (24,5% des cas)
• Pour faute (de – en – fréquent, 11,4% des cas)
• Pour « altération définitive du lien conjugal »
==> Mesures pour favoriser les liens de filiation et la coparentalité
Loi relative à la famille du mars 2002 a réaffirmé l’égale responsabilité entre père et mère. Ainsi :
• Les enfants peuvent porter soit le nom du père, soit de la mère soit des 2
• Les parents non mariés ont l’autorité parentale s’ils ont tous 2 reconnu l’enfant à sa naissance.
==> Droit de filiation réformé
- égalité des droits de successions entre enfants légitime, enfants naturels et adultérins
- suppression de la distinction juridique entre enfant légitime et enfant naturel
- une mère non mariée n’a plus l’obligation à reconnaitre l’enfant dont elle a accouché
==> Mesures pour favoriser les liens pères-enfants
- Congés de paternité depuis 2002
- Aide aux pères divorcés : accès au logement social facilité pour celui qui n’a pas la garde et l’enfant a la sécurité sociale des son père et de sa mère.
d) Les actions des Caisses d’allocations Familiales CAF
==> Versement des prestations familiales mises en place en 1946
Aides financières pour favoriser natalité et compenser les dépenses d’entretien et d’éducation des enfants, on peut les classer en 4 grandes catégories :
- aide au logement : Allocation de logement familiale (ALF)
- aide aux familles monoparentales : RAS parent isolé, aide à la garde d’enfants (AGEPI), allocation de soutien familial (ASF)
- aide à l’entretien de l’enfant : Allocations familiales (AF) à partir du 2ème enfants, complément familial (CF) quand ≥3 enfants, prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE depuis avril 2003), allocation de rentré scolaire pour les familles les plus modestes (ARS)
- aide en lien avec le travail des parents : allocation journalière de présence parentale (AJPP), complément du libre choix d’activité, complément du libre choix du mode de garde
La CAF subventionne des crèches et haltes garderies gèrent des centres de vacances.
e) Autres mesures
==>Le concubinage est reconnu par un certificat de concubinage
==> Allègements fiscaux en fonction du nombre d’enfant
==> Le congé parental d’éducation depuis juillet 1977: pour famille d’au moins 2 enfants, création de 200000 places supplémentaires d’ici à fin 2012
==>Des modes de garde pour les moins de 3 ans, prix en fonction des revenus,
==>Responsabilisation des parents : « points info familles », médiation familiale, lieux d’écoutes et d’échanges entre parents en difficulté avec conseils d’éducation.
==> Carte « enfant-famille » pour familles nombreuses permet réduction pour les transports par ex.
==> En faveur de l’homoparentalité, depuis 2002 : partage de l’exercice de l’autorité parentale peut être demandé prend fin au 18 ans de l’enfant.
Voilou j'espère que ça ira
Re: Préparation concours IFSI 2013
yes le journal de la santé ça peut être pas mal !
sinon sur le web les podcast santé par exemple ?
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- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
suite résumé de la L4
VI) L’ADOPTION
A) Définition :
==> Adoption : Etablissement d’une filiation juridique là où il n’y a aucune filiation biologique. Permet avant tout de donner des parents à un enfant. Adoption prononcée par jugement du tribunal de grande instance.
==>Pupille de l’état : En France, un pupille de l'État est enfant trouvé, abandonné ou orphelin ou dont les parents ont été déchus de l’autorité parentale mineur. Ces enfants sont confiés, notamment par décision de justice, au service de l'Aide Sociale à l’Enfance (ASE) et sont placés sous tutelle administrative.
Les pupilles de l'État sont les seuls mineurs de l'aide sociale à l'enfance qui soient adoptables, soit que leurs parents aient consenti à l'adoption soit que ce consentement ait été donné par les autorités de tutelle.
==> Filiation : Ligne directe des aïeuls aux enfants ou des enfants aux aïeuls,
Il y en a plusieurs types :
• Filiation légitime : s’applique aux enfant conçus on nés pendant le mariage
• Filiation naturelle : s’applique aux enfant nés d’un couple non marié.
• Filiation adoptive s’applique aux enfants adoptés
B) Données statistiques
• adoption d'enfants nés en France a diminué de moitié en vingt ans 800 par an en
• 5000 enfants adoptés chaque année en France dont 4000 par adoption internationale.
•10000 demandes d’agréments déposées en France, 8000 agréments accordés : ce qui fait 29000 familles qui disposent d’un agrément.
• 90% des demandes d’agréments sont faites par des couples et 90% ont entre 30 et 49 ans.
• 23000 enfants placés en famille d’accueil ou en foyer et 2300 enfants pupilles de l’état, dont seulement 36% placés en vue d’adoption
• 600 accouchements sous X
• Les adoptions internationales représentent 80% des adoptions.
• Globalement dans le monde, un enfant adoptable pour une dizaine de demandes
C) Législation
==> Sur l’adoption :
• Loi du 11 juillet 1966 pose les bases juridiques en distinguant adoption plénière et adoption simple.
Puis évolutions de la juridiction dont :
• Simplification des procédures en 1996
• Ratification par la France en 1998 de la Convention de La Haye sur l’adoption internationale, garantit le respect des droits de l’enfant et tend à éviter les enlèvements, la vente ou la traite des enfants par responsabilisation des pays d’accueil et d’origine des enfants.
• Réforme de l’adoption de 2005 : harmonisation des procédures entre départements et création de l’Agence Française de l’adoption (AFA)= intermédiaire pour adoption des mineurs étrangers.
==> Sur l’accouchement sous X et l’accès aux origines:
• Loi du 8 janvier 1993 : donne possibilité à une mère d’accoucher secrètement et de remettre son enfant à l’ASE, secret de son admission et de son identité préservé. Accompagnement psychologique et social par L’Ase.
• Depuis 1996 : ces mères accouchant sous X peuvent choisir le prénom de leur enfant et laisser des infos non identifiantes (comme lettre, objet, infos sur le physique des parents biologiques..) que l’enfant pourra consulter.
• Loi du 22 janvier 2002 création du Conseil national pour l ‘accès aux origines personnelles :CNAOP, incite les mères accouchant sous X à laisser leur nom sous pli fermé et peuvent donc à tout moment dévoiler son identité si elle veut.
D) Descriptif
==> Les formes d’adoption
• L’adoption plénière :
- la + fréquente, possible que pour enfants de moins de 15 ans, rompt tout lien avec la famille d’origine.
- donne à l’adopté une situation identique à l’enfant légitime, il cesse d’appartenir à sa famille d’origine. Il prend le nom de l’adoptant
• L’adoption simple
- quelque soit l’âge de l’enfant
- laisse des liens avec familles d‘origine (hérédité, obligation alimentaire)
- crée lien avec l’adoptant (autorité parentale, droits de successions)
==>Qui peut adopter un enfant ?
• En France l’adoptant doit obtenir un agrément du Conseil général du département de résidence validant ses capacités éducatives
•Toute personne âgée de plus de 28 ans et 15 ans de + que l’adopté
• Célibataire ou Couple marié depuis + de 2 ans, ne pas être séparés de corps, un couple pacsé ou concubin ne peut pas adopté conjointement
• Pour adoption internationale : famille adoptante doit passer par un OAA (organisme autorisé pour l’adoption), il vérifie que l’enfant aura le droit de résider en France, que les adoptants ont toutes les garanties éducatives et accompagne ces derniers lors du séjour dans le pays d’adoption.
A noter : agrément indispensable pour adopter un pupille de l'état ou un enfant étranger, mais pas nécessaire lorsque des liens affectifs se sont établis entre un enfant placé par le service de l’ASE et la personne qui l'a accueilli.
==>Quel enfant peut-on adopter ?
Origine
Les enfants français adoptables sont très peu nombreux. En effet, ne sont adoptables que :
• Un enfant pupille de l'État placé sous tutelle du préfet dont garde assurée par l’Ase :
- le + souvent c’est un enfant né sous X ou déclaré judiciairement abandonné
- ou plus rarement un enfant dont parent ont consenti à l’adoption, ou de filiation inconnue ou encore orphelin ou dont les parents ont été déchus de l’autorité parentale
La plupart des enfants adoptables sont des enfants étrangers se trouvant encore dans leur pays d'origine.
• L’enfant du conjoint : conditions ont été assouplies pour l'adoption plénière donc elle est possible ac enfant du conjoint
Age
• Pour un enfant français : au moins 3 mois, au plus 15 ans. (Les enfants âgés d'au moins 13 ans doivent consentir personnellement à leur adoption).
• Pour un enfant étranger : dès les premiers jours de la naissance.
• Si on désire un enfant relativement âgé, on aura plus de chances de voir sa candidature retenue (ces enfants sont – demandés) mais il ne faut pas sous-estimer les problèmes d'adaptation.
Cas particuliers
Frères et sœurs : on peut aussi envisager d'adopter +sieurs enfants, ce qui évite la séparation.
Enfant handicapé : il peut être envisagé dans certains cas et à condition d'être très motivé.
==>Où s’adresser pour pouvoir adopter un enfant ?
• À la Direction de l'action sociale de l'enfance et de la santé (DASES) :
• À un organisme d'adoption privé français ou étranger.
E) Les problèmes
==>Une adoption difficile :
•constats
- Nombre de demandes d’adoption a presque doublé en 15 ans
- Il faut environ 9 mois pour obtenir un agrément
- seulement 2 tiers des détenteurs d’agrément réussissent à adopter un enfant
- moins de 4000 adoptions ont été réalisées par le France par an et ce depuis quelques années
- le nombre d’adoption internationale stagne, et certaines ont lieu sans l’aide d’un OAA ac risques que cela engendre : enfants non adoptables, enlèvement vente d’enfant…
•causes :
- diminution du nombre de pupille de l’état
- pour le mineurs placés : rares sont ceux dont les parents ont déclaré l’abandon ce qui les rendraient adoptables
- demandes des adoptants concernent souvent des nourrissons « blanc en bonne santé et sans handicap » et peu d’enfants adoptables avec ces critères en France
- adoption internationale de + en + difficile car les pays ratifient la convention de La Haye, qui incite à faire adopter les enfants dans leur pays d’origine, et moralisation des procédures et manque de professionnalisme de l’AFA.
- délai d’attente de 1 à 5 ans pour une adoption
- cout élevé de l’adoption à l’international, rarement inférieur à des milliers d'euros, peut dépasser les 30 000 € (coût varie suivant le pays d'origine de l'enfant)
•conséquences:
- 35% des enfants pupilles de l’état ne sont pas adoptés car ont des particularités : svt ont + de 8 ou 10 ans, maladie ou handicap, fratrie. De plus ces enfants ne sont pas toujours présentés aux familles adoptantes par l’ASE.
- Découragement des familles car complexité, longueur et coût des procédures
- Tensions avec pays d’origine engendrées par trafic d’enfants
==>Accompagnement insuffisant des familles:
- La filiation adoptive ne va pas de soi donc construction du lien parental difficile : projet risqué
- Si deuil de l’enfant biologique mal fait, incapacité de recueillir l’enfant adopté tel qu’il est (différences avec un enfant rêvé)
- Désir de l’adopté de s’imaginer ou de rechercher ses parents biologiques déstabilisant pour les adoptants
- Adoptions internationales risquées : enfant avec culture et habitudes différentes, difficulté d’adaptation, souffrance de troubles de l’attachement liés à son histoire, problèmes de santé…
==>Une douloureuse quête des origines
- Depuis 2002, plus de 4000 personnes ont demandé au CNAOP de connaître leur filiation biologique : 52% des mères ont été identifiées, la moitié a accepté un échange une rencontre ou la levée de l’anonymat, car :
- si enfant né sous X, majeur ou mineur, il peut accéder à ses origines en cas de demande de son ou de ses parents biologiques, ou après décès de sa mère si celle-ci n’y était pas opposée.
- si enfant né par don de gamète : le loi de bioéthique du 7 juillet 2011 interdit la levée de l’anonymat mm après décès du donneur.
==>Adoption interdite aux couples homosexuels
Mais en France, projet de loi sur le mariage et l’adoption ouverts aux homosexuels a été présenté au conseil des ministres en novembre 2012, en ce moment examiné par la commission des lois.
F) Les remèdes
==>Une réforme de l’adoption internationale en 2008 opérationnelle mars 2009
- Création d’une autorité de l’adoption internationale, pour relancer l’adoption en partenariat avec les OAA, l’AFA, les associations de parents adoptifs, et plusieurs ambassades.
- Stratégie soutenue par des crédits accordés (3 millions d’euros pour 2009) à des pays comme le Vietnam, le Cambodge, le Guatemala, le Népal, le Burkina Faso, le Mali, le Madagascar, le Kenya pour engager un partenariat plus solide en matière d’aide à la protection de l’enfance
- Création en 2009 d’un portail internet adoption.gouv.fr : pour amélioration de l’information du public sur l’adoption en général et l’adoption internationale.
- formation des agents des ambassades aux spécificités de l’adoption internationale
==>Toujours pas de réforme de l’adoption nationale, projet de loi attend depuis 2009
En février 2011 :
L’académie de médecine a lancé un appel pour réformer l'adoption nationale en France, qui concerne aujourd'hui 800 enfants par an.
"Même lorsque le délaissement parental est avéré ou que des maltraitances sont constatées, les enfants ne sont pas pour autant adoptables. Un grand nombre d'entre eux passe donc de famille d'accueil en famille d'accueil sans pouvoir établir un lien affectif stable et construire leur avenir",
Elle recommande :
- rendre le signalement de maltraitance obligatoire par le médecin, souvent tenu par le secret médical.
- création d'une filière de familles d'accueil bénévoles, et de simplifier les processus administratifs et judiciaires de prise en charge des tout-petits. Enfin,
- que le « désintérêt parental » soit accéléré et soit évalué en six mois au lieu d'un an, comme le prévoit le code civil actuellement.
NB : 20.000 enfants maltraités sont signalés chaque année, 132 d'entre eux ont été adoptés en 2008.
==>Améliorer l’accompagnement des parents:
Il leur est conseillé de révéler très tôt à l’enfant son adoption.
NB : Classement des pays qui adoptent le plus et des pays d’origine:
Ceux qui adoptent le plus :
1‐ USA (20 000 enfants par an)
2‐ Italie
3 ‐ Espagne (ex aequo avec Italie)
4 ‐ France
Classements pays d'origine :
1 ‐ Haïti ; 2 ‐ Ethiopie ; 3 ‐ Russie ; 4– Colombie ; 5 – Vietnam
En 2008 les enfants adoptés étaient originaires de 67 pays différents.
Voilou vais faire un peu de tests avant de faire la L5!!!!
bisous et courage à ceux qui bosse aujourd'hui
louloute
VI) L’ADOPTION
A) Définition :
==> Adoption : Etablissement d’une filiation juridique là où il n’y a aucune filiation biologique. Permet avant tout de donner des parents à un enfant. Adoption prononcée par jugement du tribunal de grande instance.
==>Pupille de l’état : En France, un pupille de l'État est enfant trouvé, abandonné ou orphelin ou dont les parents ont été déchus de l’autorité parentale mineur. Ces enfants sont confiés, notamment par décision de justice, au service de l'Aide Sociale à l’Enfance (ASE) et sont placés sous tutelle administrative.
Les pupilles de l'État sont les seuls mineurs de l'aide sociale à l'enfance qui soient adoptables, soit que leurs parents aient consenti à l'adoption soit que ce consentement ait été donné par les autorités de tutelle.
==> Filiation : Ligne directe des aïeuls aux enfants ou des enfants aux aïeuls,
Il y en a plusieurs types :
• Filiation légitime : s’applique aux enfant conçus on nés pendant le mariage
• Filiation naturelle : s’applique aux enfant nés d’un couple non marié.
• Filiation adoptive s’applique aux enfants adoptés
B) Données statistiques
• adoption d'enfants nés en France a diminué de moitié en vingt ans 800 par an en
• 5000 enfants adoptés chaque année en France dont 4000 par adoption internationale.
•10000 demandes d’agréments déposées en France, 8000 agréments accordés : ce qui fait 29000 familles qui disposent d’un agrément.
• 90% des demandes d’agréments sont faites par des couples et 90% ont entre 30 et 49 ans.
• 23000 enfants placés en famille d’accueil ou en foyer et 2300 enfants pupilles de l’état, dont seulement 36% placés en vue d’adoption
• 600 accouchements sous X
• Les adoptions internationales représentent 80% des adoptions.
• Globalement dans le monde, un enfant adoptable pour une dizaine de demandes
C) Législation
==> Sur l’adoption :
• Loi du 11 juillet 1966 pose les bases juridiques en distinguant adoption plénière et adoption simple.
Puis évolutions de la juridiction dont :
• Simplification des procédures en 1996
• Ratification par la France en 1998 de la Convention de La Haye sur l’adoption internationale, garantit le respect des droits de l’enfant et tend à éviter les enlèvements, la vente ou la traite des enfants par responsabilisation des pays d’accueil et d’origine des enfants.
• Réforme de l’adoption de 2005 : harmonisation des procédures entre départements et création de l’Agence Française de l’adoption (AFA)= intermédiaire pour adoption des mineurs étrangers.
==> Sur l’accouchement sous X et l’accès aux origines:
• Loi du 8 janvier 1993 : donne possibilité à une mère d’accoucher secrètement et de remettre son enfant à l’ASE, secret de son admission et de son identité préservé. Accompagnement psychologique et social par L’Ase.
• Depuis 1996 : ces mères accouchant sous X peuvent choisir le prénom de leur enfant et laisser des infos non identifiantes (comme lettre, objet, infos sur le physique des parents biologiques..) que l’enfant pourra consulter.
• Loi du 22 janvier 2002 création du Conseil national pour l ‘accès aux origines personnelles :CNAOP, incite les mères accouchant sous X à laisser leur nom sous pli fermé et peuvent donc à tout moment dévoiler son identité si elle veut.
D) Descriptif
==> Les formes d’adoption
• L’adoption plénière :
- la + fréquente, possible que pour enfants de moins de 15 ans, rompt tout lien avec la famille d’origine.
- donne à l’adopté une situation identique à l’enfant légitime, il cesse d’appartenir à sa famille d’origine. Il prend le nom de l’adoptant
• L’adoption simple
- quelque soit l’âge de l’enfant
- laisse des liens avec familles d‘origine (hérédité, obligation alimentaire)
- crée lien avec l’adoptant (autorité parentale, droits de successions)
==>Qui peut adopter un enfant ?
• En France l’adoptant doit obtenir un agrément du Conseil général du département de résidence validant ses capacités éducatives
•Toute personne âgée de plus de 28 ans et 15 ans de + que l’adopté
• Célibataire ou Couple marié depuis + de 2 ans, ne pas être séparés de corps, un couple pacsé ou concubin ne peut pas adopté conjointement
• Pour adoption internationale : famille adoptante doit passer par un OAA (organisme autorisé pour l’adoption), il vérifie que l’enfant aura le droit de résider en France, que les adoptants ont toutes les garanties éducatives et accompagne ces derniers lors du séjour dans le pays d’adoption.
A noter : agrément indispensable pour adopter un pupille de l'état ou un enfant étranger, mais pas nécessaire lorsque des liens affectifs se sont établis entre un enfant placé par le service de l’ASE et la personne qui l'a accueilli.
==>Quel enfant peut-on adopter ?
Origine
Les enfants français adoptables sont très peu nombreux. En effet, ne sont adoptables que :
• Un enfant pupille de l'État placé sous tutelle du préfet dont garde assurée par l’Ase :
- le + souvent c’est un enfant né sous X ou déclaré judiciairement abandonné
- ou plus rarement un enfant dont parent ont consenti à l’adoption, ou de filiation inconnue ou encore orphelin ou dont les parents ont été déchus de l’autorité parentale
La plupart des enfants adoptables sont des enfants étrangers se trouvant encore dans leur pays d'origine.
• L’enfant du conjoint : conditions ont été assouplies pour l'adoption plénière donc elle est possible ac enfant du conjoint
Age
• Pour un enfant français : au moins 3 mois, au plus 15 ans. (Les enfants âgés d'au moins 13 ans doivent consentir personnellement à leur adoption).
• Pour un enfant étranger : dès les premiers jours de la naissance.
• Si on désire un enfant relativement âgé, on aura plus de chances de voir sa candidature retenue (ces enfants sont – demandés) mais il ne faut pas sous-estimer les problèmes d'adaptation.
Cas particuliers
Frères et sœurs : on peut aussi envisager d'adopter +sieurs enfants, ce qui évite la séparation.
Enfant handicapé : il peut être envisagé dans certains cas et à condition d'être très motivé.
==>Où s’adresser pour pouvoir adopter un enfant ?
• À la Direction de l'action sociale de l'enfance et de la santé (DASES) :
• À un organisme d'adoption privé français ou étranger.
E) Les problèmes
==>Une adoption difficile :
•constats
- Nombre de demandes d’adoption a presque doublé en 15 ans
- Il faut environ 9 mois pour obtenir un agrément
- seulement 2 tiers des détenteurs d’agrément réussissent à adopter un enfant
- moins de 4000 adoptions ont été réalisées par le France par an et ce depuis quelques années
- le nombre d’adoption internationale stagne, et certaines ont lieu sans l’aide d’un OAA ac risques que cela engendre : enfants non adoptables, enlèvement vente d’enfant…
•causes :
- diminution du nombre de pupille de l’état
- pour le mineurs placés : rares sont ceux dont les parents ont déclaré l’abandon ce qui les rendraient adoptables
- demandes des adoptants concernent souvent des nourrissons « blanc en bonne santé et sans handicap » et peu d’enfants adoptables avec ces critères en France
- adoption internationale de + en + difficile car les pays ratifient la convention de La Haye, qui incite à faire adopter les enfants dans leur pays d’origine, et moralisation des procédures et manque de professionnalisme de l’AFA.
- délai d’attente de 1 à 5 ans pour une adoption
- cout élevé de l’adoption à l’international, rarement inférieur à des milliers d'euros, peut dépasser les 30 000 € (coût varie suivant le pays d'origine de l'enfant)
•conséquences:
- 35% des enfants pupilles de l’état ne sont pas adoptés car ont des particularités : svt ont + de 8 ou 10 ans, maladie ou handicap, fratrie. De plus ces enfants ne sont pas toujours présentés aux familles adoptantes par l’ASE.
- Découragement des familles car complexité, longueur et coût des procédures
- Tensions avec pays d’origine engendrées par trafic d’enfants
==>Accompagnement insuffisant des familles:
- La filiation adoptive ne va pas de soi donc construction du lien parental difficile : projet risqué
- Si deuil de l’enfant biologique mal fait, incapacité de recueillir l’enfant adopté tel qu’il est (différences avec un enfant rêvé)
- Désir de l’adopté de s’imaginer ou de rechercher ses parents biologiques déstabilisant pour les adoptants
- Adoptions internationales risquées : enfant avec culture et habitudes différentes, difficulté d’adaptation, souffrance de troubles de l’attachement liés à son histoire, problèmes de santé…
==>Une douloureuse quête des origines
- Depuis 2002, plus de 4000 personnes ont demandé au CNAOP de connaître leur filiation biologique : 52% des mères ont été identifiées, la moitié a accepté un échange une rencontre ou la levée de l’anonymat, car :
- si enfant né sous X, majeur ou mineur, il peut accéder à ses origines en cas de demande de son ou de ses parents biologiques, ou après décès de sa mère si celle-ci n’y était pas opposée.
- si enfant né par don de gamète : le loi de bioéthique du 7 juillet 2011 interdit la levée de l’anonymat mm après décès du donneur.
==>Adoption interdite aux couples homosexuels
Mais en France, projet de loi sur le mariage et l’adoption ouverts aux homosexuels a été présenté au conseil des ministres en novembre 2012, en ce moment examiné par la commission des lois.
F) Les remèdes
==>Une réforme de l’adoption internationale en 2008 opérationnelle mars 2009
- Création d’une autorité de l’adoption internationale, pour relancer l’adoption en partenariat avec les OAA, l’AFA, les associations de parents adoptifs, et plusieurs ambassades.
- Stratégie soutenue par des crédits accordés (3 millions d’euros pour 2009) à des pays comme le Vietnam, le Cambodge, le Guatemala, le Népal, le Burkina Faso, le Mali, le Madagascar, le Kenya pour engager un partenariat plus solide en matière d’aide à la protection de l’enfance
- Création en 2009 d’un portail internet adoption.gouv.fr : pour amélioration de l’information du public sur l’adoption en général et l’adoption internationale.
- formation des agents des ambassades aux spécificités de l’adoption internationale
==>Toujours pas de réforme de l’adoption nationale, projet de loi attend depuis 2009
En février 2011 :
L’académie de médecine a lancé un appel pour réformer l'adoption nationale en France, qui concerne aujourd'hui 800 enfants par an.
"Même lorsque le délaissement parental est avéré ou que des maltraitances sont constatées, les enfants ne sont pas pour autant adoptables. Un grand nombre d'entre eux passe donc de famille d'accueil en famille d'accueil sans pouvoir établir un lien affectif stable et construire leur avenir",
Elle recommande :
- rendre le signalement de maltraitance obligatoire par le médecin, souvent tenu par le secret médical.
- création d'une filière de familles d'accueil bénévoles, et de simplifier les processus administratifs et judiciaires de prise en charge des tout-petits. Enfin,
- que le « désintérêt parental » soit accéléré et soit évalué en six mois au lieu d'un an, comme le prévoit le code civil actuellement.
NB : 20.000 enfants maltraités sont signalés chaque année, 132 d'entre eux ont été adoptés en 2008.
==>Améliorer l’accompagnement des parents:
Il leur est conseillé de révéler très tôt à l’enfant son adoption.
NB : Classement des pays qui adoptent le plus et des pays d’origine:
Ceux qui adoptent le plus :
1‐ USA (20 000 enfants par an)
2‐ Italie
3 ‐ Espagne (ex aequo avec Italie)
4 ‐ France
Classements pays d'origine :
1 ‐ Haïti ; 2 ‐ Ethiopie ; 3 ‐ Russie ; 4– Colombie ; 5 – Vietnam
En 2008 les enfants adoptés étaient originaires de 67 pays différents.
Voilou vais faire un peu de tests avant de faire la L5!!!!
bisous et courage à ceux qui bosse aujourd'hui
louloute
Re: Fiches Culture Générale 2013
Coucou tout le monde 
Olala louloute quel boulot
trop bien merci:)
Bibis à plus tard
.

Olala louloute quel boulot

Bibis à plus tard

Re: fiche et revision culture génerale
je souhaiterai acheter des fiches de cultures ge d'une personnes ayant ait une prepa galien ou sup sante et ayant reussi le concours.merci
Re: fiche culture générale pour oral et écrit
je souhaiterai acheter les fiches de cuulture gé d'une personne ayant fait une prepa galien ou sup sante et reussi au concours. merci
-
- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
re coucou pour la L5 on peut se laisser jusqu'à demain ou vendredi car c'est une très grosse fiche qu'en pensez vous?
d'ailleurs pour la L5 on ne traite pas la violence à l'école car on le fera dans la L19: délinquances violences.? êtes vous d'accord
bises
céline
d'ailleurs pour la L5 on ne traite pas la violence à l'école car on le fera dans la L19: délinquances violences.? êtes vous d'accord
bises
céline
-
- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
c'est remoi coucou
d'ailleurs dans la L5 on ne traite pas non plus les maltraitances sur les enfants que l'on traitera dans la L7
oki?
je résume dans la L5 on ne met ni les maltraitances faites aux enfants ni les violences à l'école car ce sera traité dans d'autres fiches vous êtes ok?
bises
célinette
d'ailleurs dans la L5 on ne traite pas non plus les maltraitances sur les enfants que l'on traitera dans la L7
oki?
je résume dans la L5 on ne met ni les maltraitances faites aux enfants ni les violences à l'école car ce sera traité dans d'autres fiches vous êtes ok?
bises
célinette
Re: Fiches Culture Générale 2013
Bonjour à tous !!
Je vous donne ma L5 sur l'enfance !
Je n'ai pas traité de la maltraitance des enfants ni de la lutte, mais j'ai parlé de l'exploitation sexuelle...
Voilà, bonne fin de journée à vous tous et encore un IMMENSE MERCI à vous tous et votre travail acharné !!
L5. L'enfant.
La place de l'enfant dans la famille et la société a beaucoup évoluée. Aujourd'hui, la volonté de ne plus agir comme autrefois (silence, fessées, autorité...) ait que les parents allègent leur autorité en faisant pour beaucoup des « enfants-rois ».
I. Les besoins de l'enfant :
• Besoins physiologiques : alimentation équilibrée, sommeil important, jeux et apprentissages (très liés).
• Besoins de socialisation : la famille en 1er lieu, car elle permet à l'enfant de découvrir le monde, le langage, les règles de vie en société. C'est là où la place du jeu est primordiale.
• Besoins affectifs et éducatifs : l'affection de sa famille, autant que les limites qu'elle pose, sont primordiales pour la construction de la confiance en soi et permetten à l'enfant de se sentir en sécurité par la suite. Les structurent scolaires secondent la famille dans l'instruction de l'enfant qui est obligatoire.
II. La convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) :
Ensemble d'articles décrivant les droits des enfants : droit à être éduqué, à jouer, à être protégé par son entourage, à être entouré de sa famille, à avoir un nom de famille, à s'exprimer librement, à avoir leur opinion, à avoir un niveau de vie suffisant...
→ 192 pays ont, par vote, proclamé leur adhésion et leur volonté d'appliquer le texte de la CIDE. (Les USA n'en font pas partie...)
III. Quelques chiffres :
• 1989 : signature de l'ONU de la Charte des Droits de l'Enfant
• 15 millions de – 15 ans en France.
• 20 novembre : journée internationale des droits de l'enfant.
• + d'1 million de soins médicaux par an en France concernent les accidents domestiques touchant les enfants.
• ~ 100 millions d'enfants dans le monde ne vont jamais à l'école.
• 1 enfant /4 ne part pas en vacances en France.
• ~ 80 mille enfants sont maltraités en France.
• ~ 2 millions d'enfants dans le monde sont victimes de tourisme sexuel.
• 22 mars 1841 : 1ère loi réduisant l'âge légal du travail pour les enfants en France.
IV. Protection Maternelle Infantile :
Système de protection de la mère et de l'enfant.
Elle est aujourd'hui gérée par le Conseil Général et se situe souvent dans les centres sociaux.
• Historique :
Novembre 1945 : création de la protection maternelle et infantile.
Les objectifs à sa création :
- Baisser le taux de mortalité maternelle.
- Baisser le taux de mortalité infantile.
- Baisser le taux de morbidité.
- Favoriser un développement harmonieux de l’enfant.
► Cadre législatif :
- 1945 : Ordonnance du 2 novembre sur la protection médico-sociale pour les femmes enceintes et les enfants de 0 à 6 ans.
- 1989 : Loi du 18 décembre relative à la protection et la promotion de la santé de la famille et de l’ enfance.
- 1992 : Décret du 6 août relatif à la protection maternelle et infantile.
• Organisation :
Depuis 1984 la loi de décentralisation a placé le service de PMI sous l'autorité à l'échelon départemental du Conseil Général, alors que la sous-direction de l'enfance et de la maternité et des actions spécifiques de santé définit au niveau ministériel la politique nationale.
Le service de PMI est sous la responsabilité d'un médecin inspecteur départemental et comprend des médecins, sages-femmes, puéricultrices et infirmières. Il collabore avec le service social polyvalent, le service de l'aide sociale à l'enfance, le service d'hygiène mentale, les services de santé scolaire départementaux et communaux, les hôpitaux et la médecine sociale.
• Mesures :
- Des mesures de prévention médicales, psychologiques, sociales et d'éducation pour la santé en faveur des futurs parents et des enfants ;
- Des actions de prévention et de dépistage des handicaps des enfants de moins de 6 ans ainsi que de conseil aux familles pour la prise en charge de ces handicaps ;
- La surveillance et le contrôle des établissement et services d'accueil des enfants de moins de 6 ans ainsi que des assistantes maternelles ;
- Des actions d'aide aux familles.
D'une façon générale elles ont été prioritairement tournées vers l'enfance, mais la protection maternelle est de plus en plus prise en compte.
► Dans le domaine de la maternité.
• Planification et éducation familiale :
Dans les centres de planification agréés, les activités sont centrées sur :
- l'éducation sanitaire familiale (problèmes de rapports conjugaux, stérilité involontaire, maternité, accouchement...)
- l'information sur les méthodes de régulation des naissances
- les consultations en vue de faciliter ou régulariser les naissances (gratuité pour mineurs et non assurés sociaux).
• Surveillance médico-sociale de la femme enceinte :
Elle s'exerce dans les centres médico-sociaux et aussi de planification
- les consultations prénatales pour l'examen prénuptial et les examens prénataux obligatoires
- les consultations post-natales dans les 8 semaines après l'accouchement
- l'action médico-sociale à domicile pour les femmes enceintes par l'intermédiaire des sages-femmes
les liaisons avec maternités et médecins traitants.
► Dans le domaine de la petite enfance :
• Une surveillance médico-sociale se réalise par :
- Des actions médico-sociales auprès des enfants de moins de 6 ans et leur famille dans leur cadre de vie à domicile par puéricultrices, médecins ; la priorité est donnée aux familles "vulnérables" sur les plans médical et médico-social, en particulier précocement au retour à la maison après l'accouchement ou une hospitalisation.
- Les consultations de nourrissons dans les centres sociaux, gratuites, en vue de la surveillance régulière de l'état sanitaire, la prévention collective (vaccinations, rachitisme, nutrition...) et le dépistage précoce des handicaps.
- La gestion des carnets de santé et l'exploitation des certificats de santé obligatoires, en vue de recherches épidémiologiques et évaluation des besoins en périnatologie, prévention vaccinale, prise en charge des handicaps.
- La réalisation des bilans de santé de 4 ans dans les écoles maternelles en collaboration avec les services de santé scolaires communaux.
Les liaisons avec les services hospitaliers de néo-natologie et pédiatrie, la médecine libérale.
• Actions dans les modes de gardes des enfants :
Le service de PMI assure le contrôle médical, technique administratif et financier des établissements et personnels accueillants des enfants et prend en charge la formation des personnels. Tout mode de garde innovant, les centres de loisirs et de vacances sont sous le contrôle et l'agrément de PMI. Le développement du travail féminin impose l'accroissement des capacités d'accueil et la diversification des solutions pour répondre aux besoins des enfants et aux conditions de travail des parents.
• Actions spécifiques :
Enfin, selon les priorités départementales et les moyens budgétaires mis à disposition par le Conseil Général des actions spécifiques envers certaines catégories d'enfants et de familles peuvent être menées.
► Spécificités dans l'éducation nationale :
Des bilans de santé sont particulièrement orientés, outre l’examen général complet, sur la biométrie, les dépistages visuels, le contrôle tuberculinique, la recherche de protéinurie.
En fonction des tranches d’âges, il visent en outre particulièrement aux actions suivantes :
- 2-4 ans: arrivée en maternelle (en lien avec la PMI)
- déficits sensoriels
- troubles du langage
- adaptation à la vie collective
- 6 ans : grande section de maternelle (obligatoire)
- capacités motrices, sensorielles, psychologiques
- 10 ans : fin de l’école primaire
- classe de 3ème : aide à l’orientation scolaire
V. Combattre l'exploitation sexuelle des enfants :
Cette lutte est une démarche prioritaire à l'échelon internationale. Environ 2 millions d'enfants sont concernés.
• La répression :
Rétablir la responsabilité pénale des prestataires de services, des clients et des intermédiaires impliqués dans la prostitution d'enfants :
→ criminaliser l'exploitation sexuelle des enfants ;
→ sanctionner tous ceux qui y prennent part dans le pays ou à l'étranger ;
→ loi du 17 juin 1998 : volonté de poursuivre des français pour agressions sexuelles commises à l'étranger ;
→ depuis 4 ans, l'UE subventionne les associations luttant contre la prostitution des enfants ;
• La prévention :
Certains tour-opérateurs et compagnies aériennes ont adoptés une charte qui lutte contre le tourisme sexuel. De plus, le travail essentiel porte sur les modalités de réinsertion des enfants en créant des refuges, aides sociales, médicales, psychologiques.
• Déontologie et droits des enfants :
Convention des Nations Unies relate sur les droits des enfants :
→ Art. 3 : l'intérêt supérieur de l'enfant doit être considérablement primordiale et les états signataires s'engagent à assurer à l'enfant la protection et les soins nécessaires ;
→ Art. 9 : ne pas séparer l'enfant de ses parents contre son gré ;
→ Art. 24 : droit de l'enfant de jouir du meilleur état de santé possible ;
→ Art. 28 : droit de l'enfant à l'éducation.
Je vous donne ma L5 sur l'enfance !
Je n'ai pas traité de la maltraitance des enfants ni de la lutte, mais j'ai parlé de l'exploitation sexuelle...
Voilà, bonne fin de journée à vous tous et encore un IMMENSE MERCI à vous tous et votre travail acharné !!

L5. L'enfant.
La place de l'enfant dans la famille et la société a beaucoup évoluée. Aujourd'hui, la volonté de ne plus agir comme autrefois (silence, fessées, autorité...) ait que les parents allègent leur autorité en faisant pour beaucoup des « enfants-rois ».
I. Les besoins de l'enfant :
• Besoins physiologiques : alimentation équilibrée, sommeil important, jeux et apprentissages (très liés).
• Besoins de socialisation : la famille en 1er lieu, car elle permet à l'enfant de découvrir le monde, le langage, les règles de vie en société. C'est là où la place du jeu est primordiale.
• Besoins affectifs et éducatifs : l'affection de sa famille, autant que les limites qu'elle pose, sont primordiales pour la construction de la confiance en soi et permetten à l'enfant de se sentir en sécurité par la suite. Les structurent scolaires secondent la famille dans l'instruction de l'enfant qui est obligatoire.
II. La convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) :
Ensemble d'articles décrivant les droits des enfants : droit à être éduqué, à jouer, à être protégé par son entourage, à être entouré de sa famille, à avoir un nom de famille, à s'exprimer librement, à avoir leur opinion, à avoir un niveau de vie suffisant...
→ 192 pays ont, par vote, proclamé leur adhésion et leur volonté d'appliquer le texte de la CIDE. (Les USA n'en font pas partie...)
III. Quelques chiffres :
• 1989 : signature de l'ONU de la Charte des Droits de l'Enfant
• 15 millions de – 15 ans en France.
• 20 novembre : journée internationale des droits de l'enfant.
• + d'1 million de soins médicaux par an en France concernent les accidents domestiques touchant les enfants.
• ~ 100 millions d'enfants dans le monde ne vont jamais à l'école.
• 1 enfant /4 ne part pas en vacances en France.
• ~ 80 mille enfants sont maltraités en France.
• ~ 2 millions d'enfants dans le monde sont victimes de tourisme sexuel.
• 22 mars 1841 : 1ère loi réduisant l'âge légal du travail pour les enfants en France.
IV. Protection Maternelle Infantile :
Système de protection de la mère et de l'enfant.
Elle est aujourd'hui gérée par le Conseil Général et se situe souvent dans les centres sociaux.
• Historique :
Novembre 1945 : création de la protection maternelle et infantile.
Les objectifs à sa création :
- Baisser le taux de mortalité maternelle.
- Baisser le taux de mortalité infantile.
- Baisser le taux de morbidité.
- Favoriser un développement harmonieux de l’enfant.
► Cadre législatif :
- 1945 : Ordonnance du 2 novembre sur la protection médico-sociale pour les femmes enceintes et les enfants de 0 à 6 ans.
- 1989 : Loi du 18 décembre relative à la protection et la promotion de la santé de la famille et de l’ enfance.
- 1992 : Décret du 6 août relatif à la protection maternelle et infantile.
• Organisation :
Depuis 1984 la loi de décentralisation a placé le service de PMI sous l'autorité à l'échelon départemental du Conseil Général, alors que la sous-direction de l'enfance et de la maternité et des actions spécifiques de santé définit au niveau ministériel la politique nationale.
Le service de PMI est sous la responsabilité d'un médecin inspecteur départemental et comprend des médecins, sages-femmes, puéricultrices et infirmières. Il collabore avec le service social polyvalent, le service de l'aide sociale à l'enfance, le service d'hygiène mentale, les services de santé scolaire départementaux et communaux, les hôpitaux et la médecine sociale.
• Mesures :
- Des mesures de prévention médicales, psychologiques, sociales et d'éducation pour la santé en faveur des futurs parents et des enfants ;
- Des actions de prévention et de dépistage des handicaps des enfants de moins de 6 ans ainsi que de conseil aux familles pour la prise en charge de ces handicaps ;
- La surveillance et le contrôle des établissement et services d'accueil des enfants de moins de 6 ans ainsi que des assistantes maternelles ;
- Des actions d'aide aux familles.
D'une façon générale elles ont été prioritairement tournées vers l'enfance, mais la protection maternelle est de plus en plus prise en compte.
► Dans le domaine de la maternité.
• Planification et éducation familiale :
Dans les centres de planification agréés, les activités sont centrées sur :
- l'éducation sanitaire familiale (problèmes de rapports conjugaux, stérilité involontaire, maternité, accouchement...)
- l'information sur les méthodes de régulation des naissances
- les consultations en vue de faciliter ou régulariser les naissances (gratuité pour mineurs et non assurés sociaux).
• Surveillance médico-sociale de la femme enceinte :
Elle s'exerce dans les centres médico-sociaux et aussi de planification
- les consultations prénatales pour l'examen prénuptial et les examens prénataux obligatoires
- les consultations post-natales dans les 8 semaines après l'accouchement
- l'action médico-sociale à domicile pour les femmes enceintes par l'intermédiaire des sages-femmes
les liaisons avec maternités et médecins traitants.
► Dans le domaine de la petite enfance :
• Une surveillance médico-sociale se réalise par :
- Des actions médico-sociales auprès des enfants de moins de 6 ans et leur famille dans leur cadre de vie à domicile par puéricultrices, médecins ; la priorité est donnée aux familles "vulnérables" sur les plans médical et médico-social, en particulier précocement au retour à la maison après l'accouchement ou une hospitalisation.
- Les consultations de nourrissons dans les centres sociaux, gratuites, en vue de la surveillance régulière de l'état sanitaire, la prévention collective (vaccinations, rachitisme, nutrition...) et le dépistage précoce des handicaps.
- La gestion des carnets de santé et l'exploitation des certificats de santé obligatoires, en vue de recherches épidémiologiques et évaluation des besoins en périnatologie, prévention vaccinale, prise en charge des handicaps.
- La réalisation des bilans de santé de 4 ans dans les écoles maternelles en collaboration avec les services de santé scolaires communaux.
Les liaisons avec les services hospitaliers de néo-natologie et pédiatrie, la médecine libérale.
• Actions dans les modes de gardes des enfants :
Le service de PMI assure le contrôle médical, technique administratif et financier des établissements et personnels accueillants des enfants et prend en charge la formation des personnels. Tout mode de garde innovant, les centres de loisirs et de vacances sont sous le contrôle et l'agrément de PMI. Le développement du travail féminin impose l'accroissement des capacités d'accueil et la diversification des solutions pour répondre aux besoins des enfants et aux conditions de travail des parents.
• Actions spécifiques :
Enfin, selon les priorités départementales et les moyens budgétaires mis à disposition par le Conseil Général des actions spécifiques envers certaines catégories d'enfants et de familles peuvent être menées.
► Spécificités dans l'éducation nationale :
Des bilans de santé sont particulièrement orientés, outre l’examen général complet, sur la biométrie, les dépistages visuels, le contrôle tuberculinique, la recherche de protéinurie.
En fonction des tranches d’âges, il visent en outre particulièrement aux actions suivantes :
- 2-4 ans: arrivée en maternelle (en lien avec la PMI)
- déficits sensoriels
- troubles du langage
- adaptation à la vie collective
- 6 ans : grande section de maternelle (obligatoire)
- capacités motrices, sensorielles, psychologiques
- 10 ans : fin de l’école primaire
- classe de 3ème : aide à l’orientation scolaire
V. Combattre l'exploitation sexuelle des enfants :
Cette lutte est une démarche prioritaire à l'échelon internationale. Environ 2 millions d'enfants sont concernés.
• La répression :
Rétablir la responsabilité pénale des prestataires de services, des clients et des intermédiaires impliqués dans la prostitution d'enfants :
→ criminaliser l'exploitation sexuelle des enfants ;
→ sanctionner tous ceux qui y prennent part dans le pays ou à l'étranger ;
→ loi du 17 juin 1998 : volonté de poursuivre des français pour agressions sexuelles commises à l'étranger ;
→ depuis 4 ans, l'UE subventionne les associations luttant contre la prostitution des enfants ;
• La prévention :
Certains tour-opérateurs et compagnies aériennes ont adoptés une charte qui lutte contre le tourisme sexuel. De plus, le travail essentiel porte sur les modalités de réinsertion des enfants en créant des refuges, aides sociales, médicales, psychologiques.
• Déontologie et droits des enfants :
Convention des Nations Unies relate sur les droits des enfants :
→ Art. 3 : l'intérêt supérieur de l'enfant doit être considérablement primordiale et les états signataires s'engagent à assurer à l'enfant la protection et les soins nécessaires ;
→ Art. 9 : ne pas séparer l'enfant de ses parents contre son gré ;
→ Art. 24 : droit de l'enfant de jouir du meilleur état de santé possible ;
→ Art. 28 : droit de l'enfant à l'éducation.
ESI 2013-2016
1 : EHPAD / Consult cardio / Psychiatrie
2 : Post-urgence pédiatrique / SSIAD / Chirurgie Orthopédique
3 : Hépato - Gastroentérologie / Plaie et cicat / Néonatalogie
IDE 2016 !
1 : EHPAD / Consult cardio / Psychiatrie
2 : Post-urgence pédiatrique / SSIAD / Chirurgie Orthopédique
3 : Hépato - Gastroentérologie / Plaie et cicat / Néonatalogie
IDE 2016 !