Culture Générale
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Re: Fiches Culture Générale 2013
coucou chloé
t'inquiète on se fait un copier coller et c'est bon pas de souci
L9 donc pour demain ou lundi gros bisous
louloute
t'inquiète on se fait un copier coller et c'est bon pas de souci
L9 donc pour demain ou lundi gros bisous
louloute
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Salut les filles j'espère que vous allez bien.
Chloé ça va mieux?
Chany aussi?
Louloute?
Sinon pour vos fiches c très bien.
Je sais pas si vous l'avez mis mais le terme parité désigne une égalité quantitative. J'avais lu ça quelque part.
Chloé ça va mieux?
Chany aussi?
Louloute?
Sinon pour vos fiches c très bien.
Je sais pas si vous l'avez mis mais le terme parité désigne une égalité quantitative. J'avais lu ça quelque part.
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Re: Fiches Culture Générale 2013
oui sa va mieux et toi?williamm20 a écrit :Salut les filles j'espère que vous allez bien.
Chloé ça va mieux?
Chany aussi?
Louloute?
Sinon pour vos fiches c très bien.
Je sais pas si vous l'avez mis mais le terme parité désigne une égalité quantitative. J'avais lu ça quelque part.
se prépare aux concours de printemps de 2013
terminale st2s
Objectifs:
* avoir le concours
* avoir le bac
terminale st2s
Objectifs:
* avoir le concours
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Ca va ça va.
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Re: Fiches Culture Générale 2013
oui ça va mieux malgré le froidwilliamm20 a écrit :Salut les filles j'espère que vous allez bien.
Chloé ça va mieux?
Chany aussi?
Louloute?
Sinon pour vos fiches c très bien.
Je sais pas si vous l'avez mis mais le terme parité désigne une égalité quantitative. J'avais lu ça quelque part.
je bosse dans un petit supermarché et à l'accueil on se caille !!
vais faire la L9
je vous embrasse
louloute
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Moi j'ai la totale: froid, neige, verglas, pluie et nuages gris. 

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Re: Fiches Culture Générale 2013
des bisous du dimanche à tous
pas de neige à Marseille et quand même un beau soleil mais ça caille!!
couvrez vous bien les amis
zoubi
louloute
vais continuer la L9
pas de neige à Marseille et quand même un beau soleil mais ça caille!!
couvrez vous bien les amis
zoubi
louloute
vais continuer la L9
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Re: Fiches Culture Générale 2013
pr demain ça crain, jsp que les bus vont passer :swilliamm20 a écrit :Moi j'ai la totale: froid, neige, verglas, pluie et nuages gris.
@ louloute, t as de la chance de pas avoir de neige et de verglas

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Re: Fiches Culture Générale 2013
c'est clair que sans neige ni verglas c'est mieuxMiss Cakahuette 26 a écrit :pr demain ça crain, jsp que les bus vont passer :swilliamm20 a écrit :Moi j'ai la totale: froid, neige, verglas, pluie et nuages gris.
@ louloute, t as de la chance de pas avoir de neige et de verglas
faites attention à vous
bisous fort à tous les 3
louloute
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Re: Fiches Culture Générale 2013
coucou à tous,
j'espère que vous allez bien
alors vous n'avez pas trop eu de problèmes avec la neige et le verglas
dans tous les cas j'espère que ça va
Voici ma L9
L9 : CONTRACEPTION ET IVG
I) DEFINITIONS
• La planification familiale : permet de rendre maîtres de leur fécondité les individus, les couples pour avoir au moment voulu le nombre d’enfants désirés
• Contraception : Ensemble des moyens permettant s’empêcher la conception, c’est à dire méthodes ou procédés qui évitent qu’un rapport sexuel soit suivi d ‘une fécondation
•Interruption de grossesse : Expulsion spontanée ou provoquée de l’embryon ou du fœtus avant sa date de viabilité, pratiqué légalement ou certaines conditions
L’avortement provoqué est effectué par aspiration (jusqu’à 10 semaines de grossesse ou par utilisation de la pilule abortive (grossesse de mois de 49 jours d’aménorrhée)
• Aménorrhée : absence de règles
II) LES CARACTÉRISTIQUES
1) La contraception :
==>La contraception hormonale :
- Les pilules contraceptives (à base d’hormones de synthèse œstrogène et progestérone) les + utilisés en France : car facilité d’emploi, efficacité, réversibilité et excellente tolérance
- La pilule du lendemain ou pilule pour la contraception d’urgence disponible depuis 2009, sans ordonnance et gratuite pout les mineurs. en cas de rapport non ou mal protégé : Efficacité de 99% si elle est prise dans les 24 premières heures. (max au cours des 3 jours suivants le rapport)
- Le patch contraceptif : délivre des hormones à travers la peau. Est appliqué chaque semaine 3 fois par mois, moins sujet à l’oubli que la pilule. Disponible de puis 2004.
- Implant contraceptif proposé depuis 1991, bâtonnet de 4 cm implanté sous anesthésie locale diffusant une hormone progestative efficace à 100% pour ne durée de 3 ans.
==>Le stérilet : Protection durant 3 à 5 ans. Méthode la moins contraignante, choisi par 24% des françaises surtout après 35 ans. Dispositif intra-utérin qui rend la muqueuse inapte à la nidation. Peu cher et remboursé à 65% par la sécurité sociale
==>Le préservatif masculin : empêche la rencontre de l’ovule et du spermatozoïde. Disponible facilement (pharmacies, distributeurs) efficace et protège contre les IST et le SIDA.
Autres méthodes moins utilisées :
==> Les méthodes naturelles : Abstinence périodique, température, retrait : contraignantes et peu efficaces
==> Le diaphragme : membrane de latex placée sur le col de l’utérus assez bonne efficacité mais utilisation difficile
==>Les spermicides (ovules ou gelées) placées dans le vagin et détruisant par effet chimique les spermatozoïdes
==>La stérilisation ne concerne que 2,6 % des femmes et 1% des hommes : par ligatures des trompes ou pose d’implants tubaires et chez l’hommes ligature des canaux référents
2) L’interruption de grossesse
→ Pratiquée dans un établissement public ou privé agrée. Un médecin peut refuser de la pratiquer, obligation d’orienter la patiente vers un confrère
→ On distingue :
• Interruption spontanée de grossesse (ou fausse couche) se produit d’elle même si le fœtus est anormal, si l’utérus ne permet pas son développement ou s’il y a insuffisance hormonale.
• Interruption volontaire de grossesse (IVG) : nom donné à l’avortement depuis sa légalisation en 1975 par la loi Veil. Peut être demandée par une femme en situation de détresse.
- Entretien préalable dans un centre de planification et d’éducation familiale pour information sur les aides et la possibilité d’accoucher sous X.
- Confirmation de la demande après 1 semaine de réflexion
- Se fait par aspiration ou pilule abortive (par ex à base de RU486)
• Interruption médicale de grossesse (IMG) peut être autorisé à tout moment si :
- santé de la mère mise en péril grave
- fœtus atteint d’une maladie ou d’une malformation grave reconnue comme incurable
- L’IMG fait suite à l’avis favorable d’une équipe pluridisciplinaire (2 médecins, assistante sociale et un psychologue) et est prise en charge par la sécurité sociale.
III) LES INDICATEURS CHIFFRÉS
1) Contraception
→ Près des 2/3 des Françaises entre 20 et 49 ans utilisent une méthode contraceptive
- Pilule : 57,2%
- Stérilet 21,9%
- Préservatif 20,9%
→ 36% des français sexuellement actifs choisissent le préservatif choisi, le plus souvent, en plus d’une autre méthode pour se protéger des IST et du Sida.
→ La contraception est utilisée par 95% des femmes en âge de procréer : la pilule contraceptive est la méthode la plus répandue en France
→ 85,1% des 15-24 ans utilisent un contraceptif ce sont ceux qui en utilisent le +
→ 21% des grossesses non désirées sont le fait de femmes prenant la pilule
2) IVG
→ Situation de paradoxe contraceptif en France: la diffusion massive de la contraception n’a pas fait diminuer le nombre d’IVG :
- Un avortement pour 3 naissances en 2012 = 227 000 avortements chaque année (14000 concernent de mineurs)
- nombre stable d’IMG: environ 6000 par an
- 1 grossesse sur 3 n’est donc pas désirée
- Augmentation des IVG chez les jeunes (18-25 ans) : 22% d’augmentation entre 2002 et 2011
- La tranche des 18-24 ans utilise peu la contraception d’urgence ; Seuls 12,5 % des femmes sexuellement actives de 18-24 ans/vs 25,6 % des 15-17 ans y ont recours
IV) Evolution de la législation et mesures : Les solutions apportées
1) Sur La contraception :
→ Loi dite « Neuwirth » de 1967 (elle abrogera la loi du 31 juillet 1920 qui interdisait toute forme de contraception en France)
- Autorise la fabrication et la vente des contraceptifs
- Crée des centres de planification et d’éducation familiale pour conseils sur la maîtrise de la fécondité et assurer la délivrance gratuite de contraceptifs même aux mineurs sans autorisation parentale
→Une loi de 1974 rembourse la pilule
→En 1975 la loi relative à l’IVG dite « Veil » est promulguée pour 5 ans :
- Permet le remboursement des moyens contraception par la sécurité sociale
→ Depuis 1999 : La 1ère pilule du lendemain est disponible librement en pharmacie sans ordonnance et pour les mineures elle est gratuite
→ Loi du 13 décembre 2000 relative à la contraception d’urgence et la réforme de la loi sur l’IVG de 2001 ont modifié la loi de 1967 : Ainsi, depuis 2001, les infirmières scolaires peuvent délivrer, en cas d’urgence ou de détresse, un contraceptif d’urgence (le Norlevo) sans ordonnance et gratuitement aux mineurs et ce sans l’accord parental
→Depuis 2004 : Le patch contraceptif est disponible dans toutes les pharmacies de France
→Un « pass contraception » est proposé aux jeunes filles mineures dans certaines régions : dispositif anonyme et gratuit qui comporte : un coupon de visite médicale, un pour une prise de sang, un pour des analyses médicales, 2 pour se voir délivrer des contraceptifs et un pour remise de préservatifs.
→ Depuis 2009 « pilule du surlendemain » commercialisée et remboursée utilisable jusqu’à 5 jours après le rapport non ou mal protégé
→ Grâce à la loi du 21 juillet 2009 (HPST : Hôpital, Patients, Santé, Territoires) : Depuis Juin 2010 les infirmières scolaires peuvent renouveler une ordonnance de contraceptif oral datant de moins de 1 an pour une durée max de 6 mois et les pharmaciens peuvent délivrer la contraception pour une durée supplémentaire de 6 mois maximum
2) Sur L’interruption de grossesse
La législation de l ‘avortement s’est mise en place progressivement :
→En 1975 la loi relative à l’IVG dite « Veil » est promulguée pour 5 ans :
- Autorise temporairement l’IVG dans un délai de 10 semaines de grossesse, effectuée dans un milieu hospitalier et non remboursée.
→En 1980, l’autorisation de l’IVG devient définitive
→En 1982 remboursement à 80% de l’IVG par la sécurité sociale
→En 1989 la pilule abortive (par ex RU 486) peut être autorisée en milieu hospitalier et sous certaines conditions, malgré les fortes pressions des groupes anti-avortement
→ En 1993, création du délit d’entrave à l’IVG (loi « Neiertz »)
→ Le 4 juillet 2001, la loi Veil est réformée sur plusieurs points:
- Le délai d’IVG passe à 12 semaines de grossesse (contre 10) l’entretien préalable n’est plus obligatoire pour les majeures en cas de risque du dépassement
- Le médecin peut pratiquer une IVG chez une mineure sans autorisation parentale avec accompagnement obligatoire du mineur par une personne majeure : l’IVG est pris en charge à 100% par l’état
- L’IVG médicamenteuse peut être pratiquée sans hospitalisation jusqu’à 7 semaines d’aménorrhée
- Tous les services de gynécologie-obstétrique doivent pratiquer l’IVG et l’accueil des patientes doit être amélioré : information sur les différentes méthodes, réponse meilleure aux demandes de pilules abortives
- La publicité en faveur de l’IVG n’est plus interdite
→ Un arrêté de juillet 2004 autorise les médecins de ville à prescrire des IVG par voie médicamenteuse, hors hôpital ou clinique, jusqu’à la fin de la 5ème semaine de grossesse
Les autres mesures :
• Des structures accueillent les femmes enceintes en difficulté (cf fiche L5 sur l’enfant)
• La loi du 9 août 2004, relative à la santé publique, a inscrit la contraception et l’IVG parmi les domaines de santé publique (sont fixés des objectifs quantifiés tous les 5ans) :
- pour l’accès à une contraception adaptée, à la contraception d’urgence et à l’IVG, dans de bonnes conditions à toutes les femmes qui décident d’y avoir recours
- Les sages femmes sont désormais habilités à délivrer une prescription de contraception dans le cadre de suite de couche ou d’IVG
• En 2008, l’IVG médicamenteuse est autorisé dans les PMI et dans les centres de santé
• Campagne de sensibilisation avec spot télé en Octobre 2011 s’adressant aux femmes entre 20 et 35 ans qui utilisent un contraceptif oral. Pour rappeler notamment qu'il existe d'autres méthodes contraceptives que la pilule, que l'on risque souvent d'oublier.
• Nouvelle campagne de communication sur la contraception d’urgence comportant trois spots radio diffusés à partir du 22 juin 2012 et des actions sur Internet. Objectif : informer les femmes -en particulier les 18-24 ans- sur la pilule du surlendemain.
• Actualité 2012 : L'Assemblée nationale a adopté 2 mesures le 26 octobre 2012, dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale, qui entrera en vigueur en 2013 :
1) remboursement à 100 % de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) pour toutes les femmes
2) la gratuité et l’anonymat de la contraception pour les mineures de 15 à 18 ans. Cela s’applique à tous les modes de contraception pris en charge et remboursables par la Sécurité sociale.
• Ces mesures ne prendront tout leur sens que si elles s'accompagnent d'un meilleur accès aux centres IVG et d'une réelle politique d'éducation à la sexualité et de prévention auprès des jeunes.
•NB Avant, Il y avait un paradoxe, de voir l'IVG et la pilule du lendemain anonymes et gratuites pour les mineures, mais pas l'accès aux contraceptifs. Cette incohérence est en partie levée.
V) Facteurs explicatifs, problèmes, débats, enjeux actuels
→Les lobbies religieux : l’église catholique a toujours condamné l’avortement
→ la contraception d’urgence ou pilule du lendemain est ignorée par trop d’adolescentes et de femmes
→ Oublis de pilule fréquents
→ Cout élevé de la contraception : entre 200 et 450 euros(selon lieu et la méthode)
→ Avant le 26/10/12, les mineurs étaient dans une situation délicate pour se faire rembourser leur moyen de contraception car elles devaient faire intervenir la protection sociale de leur parent.
→ Grossesses tardives donc à risque de + en + fréquentes
→ Grossesses précoces encore nombreuses (enfant souvent porteur de réparation quand les adolescentes ont souffert de carences affectives)
→ Délai d’attente pour un IVG sont encore importants
→ Accompagnement psychologique insuffisant , entretien préalable pas obligatoire pour les femmes majeures : or le recours à l’IVG est toujours un traumatisme.
Polémique, souvent vive, oppose les partisans d’une fécondité maitrisée et ceux hostiles à la contraception et à l’IVG. Ces 2 notions continuent d’interroger les consciences.
- La pilule inciterait les jeunes à avoir des relations sexuelles précoces pour certains
- D’autres craignent que l’IVG soit banalisé et considéré comme un moyen contraceptif
- 40 ans après sa légalisation, les femmes peinent encore à faire valoir leur droit à l’IVG pendant le délai légal
- De moins en moins de médecins pratiquent l’IVG soit parce que cet acte n’est pas rentable ni valorisant soit pour raisons religieuses ou moral
Problèmes récurrents de l’accès des jeunes à la contraception et à l’IVG :
- L’éducation nationale ne joue pas assez son rôle en matière d’éducation à la sexualité- Fatalité pourrait être évitée si la loi du 4 juillet 2001 sur l’éducation et l’information sur la contraception à l’école était appliquée.
- La contraception encore taboue chez les jeunes filles et les mineurs manquent d’informations, l’accès à la contraception est difficile pour les jeunes et la prévention fait souvent défaut.
- Le recours à l’IVG sans l’autorisation parentale peine à s’appliquer (les médecins craignent quant à leur responsabilité, obligation des proviseurs d’avertir les parents en cas d‘absence...)
Voilou
je ferai le résumé avec vos fiches demain fin de journée
bibis à tous
louloute
j'espère que vous allez bien
alors vous n'avez pas trop eu de problèmes avec la neige et le verglas
dans tous les cas j'espère que ça va
Voici ma L9
L9 : CONTRACEPTION ET IVG
I) DEFINITIONS
• La planification familiale : permet de rendre maîtres de leur fécondité les individus, les couples pour avoir au moment voulu le nombre d’enfants désirés
• Contraception : Ensemble des moyens permettant s’empêcher la conception, c’est à dire méthodes ou procédés qui évitent qu’un rapport sexuel soit suivi d ‘une fécondation
•Interruption de grossesse : Expulsion spontanée ou provoquée de l’embryon ou du fœtus avant sa date de viabilité, pratiqué légalement ou certaines conditions
L’avortement provoqué est effectué par aspiration (jusqu’à 10 semaines de grossesse ou par utilisation de la pilule abortive (grossesse de mois de 49 jours d’aménorrhée)
• Aménorrhée : absence de règles
II) LES CARACTÉRISTIQUES
1) La contraception :
==>La contraception hormonale :
- Les pilules contraceptives (à base d’hormones de synthèse œstrogène et progestérone) les + utilisés en France : car facilité d’emploi, efficacité, réversibilité et excellente tolérance
- La pilule du lendemain ou pilule pour la contraception d’urgence disponible depuis 2009, sans ordonnance et gratuite pout les mineurs. en cas de rapport non ou mal protégé : Efficacité de 99% si elle est prise dans les 24 premières heures. (max au cours des 3 jours suivants le rapport)
- Le patch contraceptif : délivre des hormones à travers la peau. Est appliqué chaque semaine 3 fois par mois, moins sujet à l’oubli que la pilule. Disponible de puis 2004.
- Implant contraceptif proposé depuis 1991, bâtonnet de 4 cm implanté sous anesthésie locale diffusant une hormone progestative efficace à 100% pour ne durée de 3 ans.
==>Le stérilet : Protection durant 3 à 5 ans. Méthode la moins contraignante, choisi par 24% des françaises surtout après 35 ans. Dispositif intra-utérin qui rend la muqueuse inapte à la nidation. Peu cher et remboursé à 65% par la sécurité sociale
==>Le préservatif masculin : empêche la rencontre de l’ovule et du spermatozoïde. Disponible facilement (pharmacies, distributeurs) efficace et protège contre les IST et le SIDA.
Autres méthodes moins utilisées :
==> Les méthodes naturelles : Abstinence périodique, température, retrait : contraignantes et peu efficaces
==> Le diaphragme : membrane de latex placée sur le col de l’utérus assez bonne efficacité mais utilisation difficile
==>Les spermicides (ovules ou gelées) placées dans le vagin et détruisant par effet chimique les spermatozoïdes
==>La stérilisation ne concerne que 2,6 % des femmes et 1% des hommes : par ligatures des trompes ou pose d’implants tubaires et chez l’hommes ligature des canaux référents
2) L’interruption de grossesse
→ Pratiquée dans un établissement public ou privé agrée. Un médecin peut refuser de la pratiquer, obligation d’orienter la patiente vers un confrère
→ On distingue :
• Interruption spontanée de grossesse (ou fausse couche) se produit d’elle même si le fœtus est anormal, si l’utérus ne permet pas son développement ou s’il y a insuffisance hormonale.
• Interruption volontaire de grossesse (IVG) : nom donné à l’avortement depuis sa légalisation en 1975 par la loi Veil. Peut être demandée par une femme en situation de détresse.
- Entretien préalable dans un centre de planification et d’éducation familiale pour information sur les aides et la possibilité d’accoucher sous X.
- Confirmation de la demande après 1 semaine de réflexion
- Se fait par aspiration ou pilule abortive (par ex à base de RU486)
• Interruption médicale de grossesse (IMG) peut être autorisé à tout moment si :
- santé de la mère mise en péril grave
- fœtus atteint d’une maladie ou d’une malformation grave reconnue comme incurable
- L’IMG fait suite à l’avis favorable d’une équipe pluridisciplinaire (2 médecins, assistante sociale et un psychologue) et est prise en charge par la sécurité sociale.
III) LES INDICATEURS CHIFFRÉS
1) Contraception
→ Près des 2/3 des Françaises entre 20 et 49 ans utilisent une méthode contraceptive
- Pilule : 57,2%
- Stérilet 21,9%
- Préservatif 20,9%
→ 36% des français sexuellement actifs choisissent le préservatif choisi, le plus souvent, en plus d’une autre méthode pour se protéger des IST et du Sida.
→ La contraception est utilisée par 95% des femmes en âge de procréer : la pilule contraceptive est la méthode la plus répandue en France
→ 85,1% des 15-24 ans utilisent un contraceptif ce sont ceux qui en utilisent le +
→ 21% des grossesses non désirées sont le fait de femmes prenant la pilule
2) IVG
→ Situation de paradoxe contraceptif en France: la diffusion massive de la contraception n’a pas fait diminuer le nombre d’IVG :
- Un avortement pour 3 naissances en 2012 = 227 000 avortements chaque année (14000 concernent de mineurs)
- nombre stable d’IMG: environ 6000 par an
- 1 grossesse sur 3 n’est donc pas désirée
- Augmentation des IVG chez les jeunes (18-25 ans) : 22% d’augmentation entre 2002 et 2011
- La tranche des 18-24 ans utilise peu la contraception d’urgence ; Seuls 12,5 % des femmes sexuellement actives de 18-24 ans/vs 25,6 % des 15-17 ans y ont recours
IV) Evolution de la législation et mesures : Les solutions apportées
1) Sur La contraception :
→ Loi dite « Neuwirth » de 1967 (elle abrogera la loi du 31 juillet 1920 qui interdisait toute forme de contraception en France)
- Autorise la fabrication et la vente des contraceptifs
- Crée des centres de planification et d’éducation familiale pour conseils sur la maîtrise de la fécondité et assurer la délivrance gratuite de contraceptifs même aux mineurs sans autorisation parentale
→Une loi de 1974 rembourse la pilule
→En 1975 la loi relative à l’IVG dite « Veil » est promulguée pour 5 ans :
- Permet le remboursement des moyens contraception par la sécurité sociale
→ Depuis 1999 : La 1ère pilule du lendemain est disponible librement en pharmacie sans ordonnance et pour les mineures elle est gratuite
→ Loi du 13 décembre 2000 relative à la contraception d’urgence et la réforme de la loi sur l’IVG de 2001 ont modifié la loi de 1967 : Ainsi, depuis 2001, les infirmières scolaires peuvent délivrer, en cas d’urgence ou de détresse, un contraceptif d’urgence (le Norlevo) sans ordonnance et gratuitement aux mineurs et ce sans l’accord parental
→Depuis 2004 : Le patch contraceptif est disponible dans toutes les pharmacies de France
→Un « pass contraception » est proposé aux jeunes filles mineures dans certaines régions : dispositif anonyme et gratuit qui comporte : un coupon de visite médicale, un pour une prise de sang, un pour des analyses médicales, 2 pour se voir délivrer des contraceptifs et un pour remise de préservatifs.
→ Depuis 2009 « pilule du surlendemain » commercialisée et remboursée utilisable jusqu’à 5 jours après le rapport non ou mal protégé
→ Grâce à la loi du 21 juillet 2009 (HPST : Hôpital, Patients, Santé, Territoires) : Depuis Juin 2010 les infirmières scolaires peuvent renouveler une ordonnance de contraceptif oral datant de moins de 1 an pour une durée max de 6 mois et les pharmaciens peuvent délivrer la contraception pour une durée supplémentaire de 6 mois maximum
2) Sur L’interruption de grossesse
La législation de l ‘avortement s’est mise en place progressivement :
→En 1975 la loi relative à l’IVG dite « Veil » est promulguée pour 5 ans :
- Autorise temporairement l’IVG dans un délai de 10 semaines de grossesse, effectuée dans un milieu hospitalier et non remboursée.
→En 1980, l’autorisation de l’IVG devient définitive
→En 1982 remboursement à 80% de l’IVG par la sécurité sociale
→En 1989 la pilule abortive (par ex RU 486) peut être autorisée en milieu hospitalier et sous certaines conditions, malgré les fortes pressions des groupes anti-avortement
→ En 1993, création du délit d’entrave à l’IVG (loi « Neiertz »)
→ Le 4 juillet 2001, la loi Veil est réformée sur plusieurs points:
- Le délai d’IVG passe à 12 semaines de grossesse (contre 10) l’entretien préalable n’est plus obligatoire pour les majeures en cas de risque du dépassement
- Le médecin peut pratiquer une IVG chez une mineure sans autorisation parentale avec accompagnement obligatoire du mineur par une personne majeure : l’IVG est pris en charge à 100% par l’état
- L’IVG médicamenteuse peut être pratiquée sans hospitalisation jusqu’à 7 semaines d’aménorrhée
- Tous les services de gynécologie-obstétrique doivent pratiquer l’IVG et l’accueil des patientes doit être amélioré : information sur les différentes méthodes, réponse meilleure aux demandes de pilules abortives
- La publicité en faveur de l’IVG n’est plus interdite
→ Un arrêté de juillet 2004 autorise les médecins de ville à prescrire des IVG par voie médicamenteuse, hors hôpital ou clinique, jusqu’à la fin de la 5ème semaine de grossesse
Les autres mesures :
• Des structures accueillent les femmes enceintes en difficulté (cf fiche L5 sur l’enfant)
• La loi du 9 août 2004, relative à la santé publique, a inscrit la contraception et l’IVG parmi les domaines de santé publique (sont fixés des objectifs quantifiés tous les 5ans) :
- pour l’accès à une contraception adaptée, à la contraception d’urgence et à l’IVG, dans de bonnes conditions à toutes les femmes qui décident d’y avoir recours
- Les sages femmes sont désormais habilités à délivrer une prescription de contraception dans le cadre de suite de couche ou d’IVG
• En 2008, l’IVG médicamenteuse est autorisé dans les PMI et dans les centres de santé
• Campagne de sensibilisation avec spot télé en Octobre 2011 s’adressant aux femmes entre 20 et 35 ans qui utilisent un contraceptif oral. Pour rappeler notamment qu'il existe d'autres méthodes contraceptives que la pilule, que l'on risque souvent d'oublier.
• Nouvelle campagne de communication sur la contraception d’urgence comportant trois spots radio diffusés à partir du 22 juin 2012 et des actions sur Internet. Objectif : informer les femmes -en particulier les 18-24 ans- sur la pilule du surlendemain.
• Actualité 2012 : L'Assemblée nationale a adopté 2 mesures le 26 octobre 2012, dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale, qui entrera en vigueur en 2013 :
1) remboursement à 100 % de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) pour toutes les femmes
2) la gratuité et l’anonymat de la contraception pour les mineures de 15 à 18 ans. Cela s’applique à tous les modes de contraception pris en charge et remboursables par la Sécurité sociale.
• Ces mesures ne prendront tout leur sens que si elles s'accompagnent d'un meilleur accès aux centres IVG et d'une réelle politique d'éducation à la sexualité et de prévention auprès des jeunes.
•NB Avant, Il y avait un paradoxe, de voir l'IVG et la pilule du lendemain anonymes et gratuites pour les mineures, mais pas l'accès aux contraceptifs. Cette incohérence est en partie levée.
V) Facteurs explicatifs, problèmes, débats, enjeux actuels
→Les lobbies religieux : l’église catholique a toujours condamné l’avortement
→ la contraception d’urgence ou pilule du lendemain est ignorée par trop d’adolescentes et de femmes
→ Oublis de pilule fréquents
→ Cout élevé de la contraception : entre 200 et 450 euros(selon lieu et la méthode)
→ Avant le 26/10/12, les mineurs étaient dans une situation délicate pour se faire rembourser leur moyen de contraception car elles devaient faire intervenir la protection sociale de leur parent.
→ Grossesses tardives donc à risque de + en + fréquentes
→ Grossesses précoces encore nombreuses (enfant souvent porteur de réparation quand les adolescentes ont souffert de carences affectives)
→ Délai d’attente pour un IVG sont encore importants
→ Accompagnement psychologique insuffisant , entretien préalable pas obligatoire pour les femmes majeures : or le recours à l’IVG est toujours un traumatisme.
Polémique, souvent vive, oppose les partisans d’une fécondité maitrisée et ceux hostiles à la contraception et à l’IVG. Ces 2 notions continuent d’interroger les consciences.
- La pilule inciterait les jeunes à avoir des relations sexuelles précoces pour certains
- D’autres craignent que l’IVG soit banalisé et considéré comme un moyen contraceptif
- 40 ans après sa légalisation, les femmes peinent encore à faire valoir leur droit à l’IVG pendant le délai légal
- De moins en moins de médecins pratiquent l’IVG soit parce que cet acte n’est pas rentable ni valorisant soit pour raisons religieuses ou moral
Problèmes récurrents de l’accès des jeunes à la contraception et à l’IVG :
- L’éducation nationale ne joue pas assez son rôle en matière d’éducation à la sexualité- Fatalité pourrait être évitée si la loi du 4 juillet 2001 sur l’éducation et l’information sur la contraception à l’école était appliquée.
- La contraception encore taboue chez les jeunes filles et les mineurs manquent d’informations, l’accès à la contraception est difficile pour les jeunes et la prévention fait souvent défaut.
- Le recours à l’IVG sans l’autorisation parentale peine à s’appliquer (les médecins craignent quant à leur responsabilité, obligation des proviseurs d’avertir les parents en cas d‘absence...)
Voilou
je ferai le résumé avec vos fiches demain fin de journée
bibis à tous
louloute
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- Fidèle
- Messages : 227
- Inscription : 13 nov. 2012 14:28
Re: Fiches Culture Générale 2013
voici ma fiche 
j ai pas eu le temps de la mettre en forme :s
c est pr mercredi la prochaine, c est ça?
Le statut des femmes a particulièrement changé au milieu du XXème siècle avec l'arrivé de la
contraception.
Définition : ensemble de méthodes utilisées pour éviter de façon réversible et temporaire la
fécondation, donc la grossesse.
Différentes méthodes de contraception :
‐méthodes naturelles : abstinence, la méthode Ogino (courbe des températures)
‐les pilules contraceptives
‐pilule du lendemain
‐le stérilet (pour les femmes ayant déjà eu un enfant)
‐les spermicides
‐les préservatifs (masculin ou féminin), pour le féminin il est disponible depuis 2000.
Difficultés :
Malgré toutes ces méthodes, il y a encore trop de grossesse non désirées (sur 1 million par an, 30%
ne sont pas attendues) et par conséquent, trop d'avortements, notamment sur les adolescentes.
Beaucoup de femmes sont mal informées et utilisent mal leur contraception.
Solutions:
‐campagnes d'informations
‐contraception ne doit plus être un tabou
‐les hommes sont concernés aussi
‐pilule d'urgence gratuite pour les mineures et délivrée dans les pharmacies et les écoles.
CHRONOLOGIE :
1975 : loi Veil autorise l'IVG
1982 : loi Roudy permet le remboursement à 80% de l'IVG par la sécurité sociale
1993 : loi Neiertz crée le délit d'entrave à l'IVG et établit des sanctions contre les commandos anti‐
IVG
2001 : loi Veil modifié, le délai légal passe de 10 à 12 semaines de grossesse (14 semaines
d'aménorrhée), une mineures doit être au moins accompagné par un adulte, entretien social et
psychologique pour les mineures, la loi ne punit plus la publicité et l'information sur l'IVG, l'IVG
médicamenteuse peut être faite sans hospitalisation jusqu'à 5 semaines d'aménorrhée.
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
Expulsion provoquée du foetus avant qu'il ne soit viable.
Législation
Loi Veil du 17 janvier 1975 :
* elle autorise toute femme désireuse d'une IVG de la pratiquer avant la fin de la 10e semaine de
grossesse.
Loi du 4juillet 2001 :
* IVG praticable jusqu'à 12 semaines de grossesse
* Consultation sociale facultative pour les majeures
* IVG autorisée sur un mineur sans autorisation parentale
* IVG médicamenteuse peut être pratiqué sans hospitalisation jusqu'à 7 semaines d'aménorrhée
Pratiques différentes
Chirurgicale
* Pour toute grossesse dépassant 7 semaines d'aménorrhée
* Par aspiration et curetage
* Anesthésie locale ou générale
Médicamenteuse
* Si l'âge de grossesse ne dépasse pas les 7 semaines d'aménorrhée
* 1) prise médicamenteuse de la RU486
* 2) 36 à 48h plus tard > prise médicamenteuse d'un prostaglandine. Patiente est plusieurs heures
sous surveillance, expulsion possible.
* 3) 10 jours plus tard le médecin confirme l'expulsion ou non. Echec dans 5% des cas.
Données statistiques
* 210 000 actes par an
* Augmentation du nombre d'IVG chez les mineures
* 15230 filles de 15‐17 ans ont vécu une IVG en 2006, 11500 deux ans avant
* 848 filles de 15 ans ont vécu une IVG en 2006
* Les 3/4 des IVG font partis de la tranche d'âge 18‐35 ans.
Les causes
* Pas de contraception
* Jeunes filles ayant des rapports très tôt et étant très mal renseignées
‐ mauvaise prise de la pilule contraceptive (oublie, retard...),
‐ mauvaise utilisation du préservatif (se craque, retrait trop tard du partenaire = préservatif reste à
l'entrée du vagin quand il se retire d'elle ...)
‐ Pilule du lendemain n'ayant pas agi.
209
Il n ' y'a pas que l'absence de contraception qui peut provoquer une grossesse !!!
De plus une faible part tombe enceinte étant protégée correctement, ben oui les moyens de
contraception sont pas efficaces à 100% hélas.
Les risques
Il existe des risques physiologiques et psychologiques
10% des femmes qui ont fait une IVG souffriront de complications physiques immédiates diverses
* Risques physiologiques :
Complications : perforation du col de l'utérus, implantation anormale du placenta, autres
complications mineures
Risques sanitaires : Inflammation pelvienne, cancer du col de l'utérus des ovaires du foie,
endométrite post‐abortum, cancer du sein.
* Risques psychologiques :
Traumatisme post abortif
Les problèmes
* Persistance d'un nombre élevé d'IVG
* Accès à l'IVG difficile dans les hôpitaux (structures insuffisantes, certains médecins refusent l'IVG
tardif)
* L'IVG chez les mineurs (IVG sans autorisation parentale peine à s'appliquer)
‐médecins refusant la loi Aubry 2001 et ne veulent pas au‐delà de 10 semaines
‐femmes qui partent à l'étranger, augmentation des risques, du coût, de l'angoisse
‐problèmes d'éthiques, séquelles
‐abus (par exemple quand on détecte un bec de lièvre lors de l'échographie)
Solutions:
‐poursuivre l'information
‐toujours appliquer la loi 2001 et former les médecins aux avortements tardifs
‐être vigilant à la loi (pour qu'elle dure)
Gestation pour autrui dite mère porteuse.......p43
Qui? Les couples confrontés à l’infertilité, souvent partiel car seul un partenaire est concerné, ont
souvent recours aux mères porteuses.
Comment? Implantation d’un ovule fécondé dans l’utérus d’une femme consentante. Cette dernière
s’engage alors à porter l’enfant jusqu’à terme et de le donner après la naissance.
Loi de Bioéthique de 1994: En France la gestation par autrui est illégale. Et puni par la loi (prison +
amende)
210
La Loi dans l’Hexagone considère que la personne qui donne vie à un enfant est et reste la mère. De
plus, il y a le risque qu’un trafic d’enfants s’installe, ce qui veut être évité.
Pourquoi?
Cette décision serait motivée par l’envie d’avoir un enfant issu du couple, en cas d’infertilité d’un
partenaire, ou est la dernière alternative dans un cas où les autres méthodes de fécondation
essayées n’ont rien donné. Le coût encouru pour avoir recours aux mères porteuses est plus élevé
qu’une adoption. Mais beaucoup de couples trouvent cette méthode plus rapide et moins
contraignante que les démarches administratives en vue d’adopter.
Le Monde: Dans les autres pays tel que les Etats‐Unis G‐B Belgique; Canada... c'est légalisé, il existe
des agents de liaisons, ils mettent en relations les personnes désirants avoir recours à une mère
porteuse.
Toutes les charges financières sont pour la famille faisant appel à ce service.
Ce sont donc vers ces pays que 200 à 400 couples se tournent chaque année pour avoir un enfant en
toute clandestinité.
Les mères porteuses s'y louent entre 15 000 et 30 000 euros en Ukraine, contre 50 000$ aux USA
avec un bon encadrement.
En bref: Plusieurs association milite pour que les couples trouvant de l’aide auprès des mères
porteuses ne soient plus dans l’illégalité. (Exemple association. Maia)
Mais les choses ne semblent pas bouger en leur faveur encore.
Alors que d'autres pensent qu'il y a atteinte à la personne et que cela peut provoquer un trafic de
marchandise (vend son utérus.).
En attendant la révision des lois de bioéthique en 2009, les 2 parties défendent leurs points de vue.
Définition: Une mère de substitution / mère gestationnelle, = une "mère porteuse" dans langage
courant.
C'est une femme qui accepte de porter un enfant pour aider un couple stérile, lorsque la femme ne
peut porter elle‐même l'enfant.
Pour quelles femmes ?
* ne possédant pas d'utérus (par suite d'opération chirurgicale ou parce que leur mère ont été
traitées au distilbène pendant leur grossesse, par exemple)
* qui ont subi des avortements spontanés fréquents
* qui ont subi des échecs répétés d'implantation d'embryon après Fécondation in Vitro (FIV)
* dont l'état de santé est incompatible avec une grossesse (greffe...)
on distingue souvent :
211
‐la mère de substitution gestationnelle : porte l'enfant issu des gamètes (ovocyte et
spermatozoïdes) du couple demandeur.
=> Elle n'assure que la gestation.
‐ la mère de substitution naturelle porte l'enfant issu de son propre ovocyte et du sperme du père
demandeur.
=>Elle est aussi la mère biologique de l'enfant.
L'IVG:
C'est l'expulsion avant terme provoquée de l'embryon ou du foetus lors d'une grossesse non désirée.
L'IMG (interruption médicale de grossesse) est pratiquée pour motif médical (malformation grave
par exemple)
Problèmes:
‐manque de structure, dans le privé on pratique 50% des IVG
‐beaucoup des médecins refusent la loi Aubry 2001 et veut pas pratiquer d'IVG après 10 semaines.
‐les femmes partent à l'étranger, ce qui augmente les couts et les risques.
‐hésitation des médecins fassent aux mineures
‐problèmes éthiques, séquelles
‐il pourrait y avoir des abus, comme pratiquée une Ivg pour un bec de lièvre.
Solutions :
‐poursuivre les campagnes d'information
‐la bonne application de la loi de 2001
‐former les médecins sur les avortements tardif
Après la contraception, le travail des femmes
Les femmes participent à la vie économique, leur arrivée est en rapport avec la contraception, une
meilleure scolarité, la croissance du secteur tertiaire, la volonté autonomie.
Problèmes:
‐discrimination (salaires plus faibles, moins de responsabilités, augmentation du chômage et de la
précarité)
‐elles sont peu à être cadres
‐salaires inférieurs de 25% et de 13% par rapport aux hommes pour des compétences et
qualifications identiques.
‐elles représentent 85% des temps partiels
‐carrières discontinues avec les naissances, la mobilité professionnelle de leur mari..
Solutions :
‐imposer le respect de la législation
‐développement des systèmes de garde d'enfants
‐lutter contre le harcèlement moral et sexuel au travail
‐continuer à pousser les femmes dans les filières "d'homme".
bsx, j espère que vous allez tous bien !!
et que ça ira pr ma fiche
salut les loulous

j ai pas eu le temps de la mettre en forme :s
c est pr mercredi la prochaine, c est ça?
Le statut des femmes a particulièrement changé au milieu du XXème siècle avec l'arrivé de la
contraception.
Définition : ensemble de méthodes utilisées pour éviter de façon réversible et temporaire la
fécondation, donc la grossesse.
Différentes méthodes de contraception :
‐méthodes naturelles : abstinence, la méthode Ogino (courbe des températures)
‐les pilules contraceptives
‐pilule du lendemain
‐le stérilet (pour les femmes ayant déjà eu un enfant)
‐les spermicides
‐les préservatifs (masculin ou féminin), pour le féminin il est disponible depuis 2000.
Difficultés :
Malgré toutes ces méthodes, il y a encore trop de grossesse non désirées (sur 1 million par an, 30%
ne sont pas attendues) et par conséquent, trop d'avortements, notamment sur les adolescentes.
Beaucoup de femmes sont mal informées et utilisent mal leur contraception.
Solutions:
‐campagnes d'informations
‐contraception ne doit plus être un tabou
‐les hommes sont concernés aussi
‐pilule d'urgence gratuite pour les mineures et délivrée dans les pharmacies et les écoles.
CHRONOLOGIE :
1975 : loi Veil autorise l'IVG
1982 : loi Roudy permet le remboursement à 80% de l'IVG par la sécurité sociale
1993 : loi Neiertz crée le délit d'entrave à l'IVG et établit des sanctions contre les commandos anti‐
IVG
2001 : loi Veil modifié, le délai légal passe de 10 à 12 semaines de grossesse (14 semaines
d'aménorrhée), une mineures doit être au moins accompagné par un adulte, entretien social et
psychologique pour les mineures, la loi ne punit plus la publicité et l'information sur l'IVG, l'IVG
médicamenteuse peut être faite sans hospitalisation jusqu'à 5 semaines d'aménorrhée.
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
Expulsion provoquée du foetus avant qu'il ne soit viable.
Législation
Loi Veil du 17 janvier 1975 :
* elle autorise toute femme désireuse d'une IVG de la pratiquer avant la fin de la 10e semaine de
grossesse.
Loi du 4juillet 2001 :
* IVG praticable jusqu'à 12 semaines de grossesse
* Consultation sociale facultative pour les majeures
* IVG autorisée sur un mineur sans autorisation parentale
* IVG médicamenteuse peut être pratiqué sans hospitalisation jusqu'à 7 semaines d'aménorrhée
Pratiques différentes
Chirurgicale
* Pour toute grossesse dépassant 7 semaines d'aménorrhée
* Par aspiration et curetage
* Anesthésie locale ou générale
Médicamenteuse
* Si l'âge de grossesse ne dépasse pas les 7 semaines d'aménorrhée
* 1) prise médicamenteuse de la RU486
* 2) 36 à 48h plus tard > prise médicamenteuse d'un prostaglandine. Patiente est plusieurs heures
sous surveillance, expulsion possible.
* 3) 10 jours plus tard le médecin confirme l'expulsion ou non. Echec dans 5% des cas.
Données statistiques
* 210 000 actes par an
* Augmentation du nombre d'IVG chez les mineures
* 15230 filles de 15‐17 ans ont vécu une IVG en 2006, 11500 deux ans avant
* 848 filles de 15 ans ont vécu une IVG en 2006
* Les 3/4 des IVG font partis de la tranche d'âge 18‐35 ans.
Les causes
* Pas de contraception
* Jeunes filles ayant des rapports très tôt et étant très mal renseignées
‐ mauvaise prise de la pilule contraceptive (oublie, retard...),
‐ mauvaise utilisation du préservatif (se craque, retrait trop tard du partenaire = préservatif reste à
l'entrée du vagin quand il se retire d'elle ...)
‐ Pilule du lendemain n'ayant pas agi.
209
Il n ' y'a pas que l'absence de contraception qui peut provoquer une grossesse !!!
De plus une faible part tombe enceinte étant protégée correctement, ben oui les moyens de
contraception sont pas efficaces à 100% hélas.
Les risques
Il existe des risques physiologiques et psychologiques
10% des femmes qui ont fait une IVG souffriront de complications physiques immédiates diverses
* Risques physiologiques :
Complications : perforation du col de l'utérus, implantation anormale du placenta, autres
complications mineures
Risques sanitaires : Inflammation pelvienne, cancer du col de l'utérus des ovaires du foie,
endométrite post‐abortum, cancer du sein.
* Risques psychologiques :
Traumatisme post abortif
Les problèmes
* Persistance d'un nombre élevé d'IVG
* Accès à l'IVG difficile dans les hôpitaux (structures insuffisantes, certains médecins refusent l'IVG
tardif)
* L'IVG chez les mineurs (IVG sans autorisation parentale peine à s'appliquer)
‐médecins refusant la loi Aubry 2001 et ne veulent pas au‐delà de 10 semaines
‐femmes qui partent à l'étranger, augmentation des risques, du coût, de l'angoisse
‐problèmes d'éthiques, séquelles
‐abus (par exemple quand on détecte un bec de lièvre lors de l'échographie)
Solutions:
‐poursuivre l'information
‐toujours appliquer la loi 2001 et former les médecins aux avortements tardifs
‐être vigilant à la loi (pour qu'elle dure)
Gestation pour autrui dite mère porteuse.......p43
Qui? Les couples confrontés à l’infertilité, souvent partiel car seul un partenaire est concerné, ont
souvent recours aux mères porteuses.
Comment? Implantation d’un ovule fécondé dans l’utérus d’une femme consentante. Cette dernière
s’engage alors à porter l’enfant jusqu’à terme et de le donner après la naissance.
Loi de Bioéthique de 1994: En France la gestation par autrui est illégale. Et puni par la loi (prison +
amende)
210
La Loi dans l’Hexagone considère que la personne qui donne vie à un enfant est et reste la mère. De
plus, il y a le risque qu’un trafic d’enfants s’installe, ce qui veut être évité.
Pourquoi?
Cette décision serait motivée par l’envie d’avoir un enfant issu du couple, en cas d’infertilité d’un
partenaire, ou est la dernière alternative dans un cas où les autres méthodes de fécondation
essayées n’ont rien donné. Le coût encouru pour avoir recours aux mères porteuses est plus élevé
qu’une adoption. Mais beaucoup de couples trouvent cette méthode plus rapide et moins
contraignante que les démarches administratives en vue d’adopter.
Le Monde: Dans les autres pays tel que les Etats‐Unis G‐B Belgique; Canada... c'est légalisé, il existe
des agents de liaisons, ils mettent en relations les personnes désirants avoir recours à une mère
porteuse.
Toutes les charges financières sont pour la famille faisant appel à ce service.
Ce sont donc vers ces pays que 200 à 400 couples se tournent chaque année pour avoir un enfant en
toute clandestinité.
Les mères porteuses s'y louent entre 15 000 et 30 000 euros en Ukraine, contre 50 000$ aux USA
avec un bon encadrement.
En bref: Plusieurs association milite pour que les couples trouvant de l’aide auprès des mères
porteuses ne soient plus dans l’illégalité. (Exemple association. Maia)
Mais les choses ne semblent pas bouger en leur faveur encore.
Alors que d'autres pensent qu'il y a atteinte à la personne et que cela peut provoquer un trafic de
marchandise (vend son utérus.).
En attendant la révision des lois de bioéthique en 2009, les 2 parties défendent leurs points de vue.
Définition: Une mère de substitution / mère gestationnelle, = une "mère porteuse" dans langage
courant.
C'est une femme qui accepte de porter un enfant pour aider un couple stérile, lorsque la femme ne
peut porter elle‐même l'enfant.
Pour quelles femmes ?
* ne possédant pas d'utérus (par suite d'opération chirurgicale ou parce que leur mère ont été
traitées au distilbène pendant leur grossesse, par exemple)
* qui ont subi des avortements spontanés fréquents
* qui ont subi des échecs répétés d'implantation d'embryon après Fécondation in Vitro (FIV)
* dont l'état de santé est incompatible avec une grossesse (greffe...)
on distingue souvent :
211
‐la mère de substitution gestationnelle : porte l'enfant issu des gamètes (ovocyte et
spermatozoïdes) du couple demandeur.
=> Elle n'assure que la gestation.
‐ la mère de substitution naturelle porte l'enfant issu de son propre ovocyte et du sperme du père
demandeur.
=>Elle est aussi la mère biologique de l'enfant.
L'IVG:
C'est l'expulsion avant terme provoquée de l'embryon ou du foetus lors d'une grossesse non désirée.
L'IMG (interruption médicale de grossesse) est pratiquée pour motif médical (malformation grave
par exemple)
Problèmes:
‐manque de structure, dans le privé on pratique 50% des IVG
‐beaucoup des médecins refusent la loi Aubry 2001 et veut pas pratiquer d'IVG après 10 semaines.
‐les femmes partent à l'étranger, ce qui augmente les couts et les risques.
‐hésitation des médecins fassent aux mineures
‐problèmes éthiques, séquelles
‐il pourrait y avoir des abus, comme pratiquée une Ivg pour un bec de lièvre.
Solutions :
‐poursuivre les campagnes d'information
‐la bonne application de la loi de 2001
‐former les médecins sur les avortements tardif
Après la contraception, le travail des femmes
Les femmes participent à la vie économique, leur arrivée est en rapport avec la contraception, une
meilleure scolarité, la croissance du secteur tertiaire, la volonté autonomie.
Problèmes:
‐discrimination (salaires plus faibles, moins de responsabilités, augmentation du chômage et de la
précarité)
‐elles sont peu à être cadres
‐salaires inférieurs de 25% et de 13% par rapport aux hommes pour des compétences et
qualifications identiques.
‐elles représentent 85% des temps partiels
‐carrières discontinues avec les naissances, la mobilité professionnelle de leur mari..
Solutions :
‐imposer le respect de la législation
‐développement des systèmes de garde d'enfants
‐lutter contre le harcèlement moral et sexuel au travail
‐continuer à pousser les femmes dans les filières "d'homme".
bsx, j espère que vous allez tous bien !!
et que ça ira pr ma fiche

salut les loulous
se prépare aux concours de printemps de 2013
terminale st2s
Objectifs:
* avoir le concours
* avoir le bac
terminale st2s
Objectifs:
* avoir le concours
* avoir le bac
-
- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
recoucou
je ferai le résumé demain soir de la L9 comme ça chany ça te laisse le temps si tu as des trucs à poster sur la l9
courage à tous avec ce froid
dur de se motiver
je vous fais des bibis
je ferai le résumé demain soir de la L9 comme ça chany ça te laisse le temps si tu as des trucs à poster sur la l9
courage à tous avec ce froid
dur de se motiver
je vous fais des bibis
-
- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
coucou je vous met le résumé de la L9 tout à l'heure sinon on prend trop de retard
j'espère que vous allez bien
@ tous je vous fait des bisous
j'espère que vous allez bien
@ tous je vous fait des bisous
Re: Fiches Culture Générale 2013
coucou les filles
j'espere que tout le monde va bien!!
dsl je vous mets ma fiche(je la tape)
bibis!!!!pleins de bisous
j'espere que tout le monde va bien!!
dsl je vous mets ma fiche(je la tape)
bibis!!!!pleins de bisous
-
- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
oki chany j'attends ta fiche je finirai le résumé demain
bisous
bisous