Culture Générale
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Re: Fiches Culture Générale 2013
Coucou tout le monde!!!
désolé de vous avoir laché comme ça mais comme beaucoup mal de soucis!!
Fin d'année pourrie!!! j'espere que ca ira mieux en 2013 ....
Bonne année a vous tous et toutes!!
Olala tout le retard que j'ai accumulé.. vous avez tenu bon!!!
faut que je rattrappe tous ca, j'ai mm pas eu le temps de lire tous les msg
enfin me revoila parmi vous, et je suis contente !!!
milles bisous chloé, louloute, william et tous les autres
désolé de vous avoir laché comme ça mais comme beaucoup mal de soucis!!
Fin d'année pourrie!!! j'espere que ca ira mieux en 2013 ....
Bonne année a vous tous et toutes!!
Olala tout le retard que j'ai accumulé.. vous avez tenu bon!!!
faut que je rattrappe tous ca, j'ai mm pas eu le temps de lire tous les msg

enfin me revoila parmi vous, et je suis contente !!!
milles bisous chloé, louloute, william et tous les autres

Re: Fiches Culture Générale 2013
Bon vais mettre à travailler et imprimer ce que j'ai manqué et ce soir je poste ma fiche sur je sais pas quoi d'ailleurs ,vais m'actualisé et prendre le train en route 
bibis!a ce soir vers 22h si y a du monde, go msn, g pas facebook!!

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Re: Les thèmes déjà tombés en CG
-L'allaitement (APHP printemps 2012)
-L'accueil des touristes en France (APHP automne 2012)
-L'accueil des touristes en France (APHP automne 2012)
AP-HP :Admise!!!
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Re: Fiches Culture Générale 2013
chany18 a écrit :Bon vais mettre à travailler et imprimer ce que j'ai manqué et ce soir je poste ma fiche sur je sais pas quoi d'ailleurs ,vais m'actualisé et prendre le train en route
bibis!a ce soir vers 22h si y a du monde, go msn, g pas facebook!!













































Re: Question culture G
Waaa l'intimité ...
Chaud comme sujet !
Chaud comme sujet !

Montpellier As : 18, 60 ème sur liste d'attente.
Aurillac : 6 en culture générale 10 en maths !
Nîmes via l'armée : Pas admis ! pas encore les notes !
Rodez : 18 en culture générale ! 7 en maths !
Aurillac : 6 en culture générale 10 en maths !
Nîmes via l'armée : Pas admis ! pas encore les notes !
Rodez : 18 en culture générale ! 7 en maths !
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Re: Question culture G
Oui c'est le genre de sujet où ils veulent nous amener à la réflexion et c'est vrai que c'est pas évident. Après ça dépend, y en a qui préféreront ce type de sujet, c'est pour ça que c'est bien d'en passer plusieurs 

Re: Question culture G
J'avais eu une question sur le développement durable, une autre sur l'engouement des français pour le foot, les autres je me souviens plus mais ces deux là j'ai eu du mal à répondre!
Mais bon, la culture générale ça porte bien son nom, c'est très général, il faut connaître les bases et après c'est de la rédaction et des idées personnelles, on nous demande pas de réciter des trucs appris!
A l'oral j'avais eu le SIDA et son traitement dans les pays d'Afrique par rapport aux pays "riches".

A l'oral j'avais eu le SIDA et son traitement dans les pays d'Afrique par rapport aux pays "riches".
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Fiches Culture Générale 2013
Bonsoir,
J'me présente Gwen 31 ans, j'habite en Vendée
.
Je suis également une future candidate au concours 2013
Je vous suis depuis quelques semaine " dans l'ombre", j'ai pris le temps de lire les 95 pages avant de me joindre à vous.
J'essaie de faire la fiche L16, si ça ne vous dérange pas que je me joigne à vous...., mais voila, je ne sais absolument pas comment procéder, je suis totalement perdue
.
Et j'avoue que du coup le stress monte......
J'me présente Gwen 31 ans, j'habite en Vendée

Je suis également une future candidate au concours 2013

Je vous suis depuis quelques semaine " dans l'ombre", j'ai pris le temps de lire les 95 pages avant de me joindre à vous.
J'essaie de faire la fiche L16, si ça ne vous dérange pas que je me joigne à vous...., mais voila, je ne sais absolument pas comment procéder, je suis totalement perdue

Et j'avoue que du coup le stress monte......
ESI 2013/2016 à la Roche sur Yon
Re: Fiches Culture Générale 2013
re tout le monde!!coucou gwen 
Je tenais à vous remercier chloé, william et louloute de vous étes inquieté pour moi, ca me touche en plein coeur(lool quelle déclaration hhihi)
Chui vraiment contente de me retrouver parmi vous
.
Au fait quelqu un va aller sur tours pour le concours.?
Bibi à tout a l heure

Je tenais à vous remercier chloé, william et louloute de vous étes inquieté pour moi, ca me touche en plein coeur(lool quelle déclaration hhihi)
Chui vraiment contente de me retrouver parmi vous

Au fait quelqu un va aller sur tours pour le concours.?
Bibi à tout a l heure

Re: Fiches Culture Générale 2013
Hey william
bibi 


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Re: Fiches Culture Générale 2013
Je t'ai envoyé un MP. Je vais te faire rattraper ton retard.chany18 a écrit :Hey williambibi

-
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Re: Fiches Culture Générale 2013
yes ma chany comment vas tu c'est cool que tu sois revenue parmi nous tu nous as manqué
oui comme tu dis fin d'année de merde
Mais on va dire que 2013 commence et va nous porter chance à Tous
L16 Immigration, intégration, communautarisme, racisme pour dimanche comme ça tu n'as pas à chercher
gros gros bisous à tous
célinette content d'avoir retrouvé chany







oui comme tu dis fin d'année de merde
Mais on va dire que 2013 commence et va nous porter chance à Tous
L16 Immigration, intégration, communautarisme, racisme pour dimanche comme ça tu n'as pas à chercher
gros gros bisous à tous
célinette content d'avoir retrouvé chany


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Re: Fiches Culture Générale 2013
salut gwengwen85 a écrit :Bonsoir,
J'me présente Gwen 31 ans, j'habite en Vendée.
Je suis également une future candidate au concours 2013![]()
Je vous suis depuis quelques semaine " dans l'ombre", j'ai pris le temps de lire les 95 pages avant de me joindre à vous.
J'essaie de faire la fiche L16, si ça ne vous dérange pas que je me joigne à vous...., mais voila, je ne sais absolument pas comment procéder, je suis totalement perdue.
Et j'avoue que du coup le stress monte......
bienvenue parmi nous
no stress surtout ici personne ne se juge on fait comme on peut en gros moi j'ai des bouquins donc je pioche dedans et sur internet et vu qu'on fait tous les fiches on met tout en commun donc pas de souci
gros bisous
louloute
Re: Fiches Culture Générale 2013
Merci louloute:)
T'inquiète j 'ai check les pages
(j'ai mm commencé à la taper mais c'est long
)mais c'est super cool que tu es pensé à moi
trop contente lool 
T'inquiète j 'ai check les pages




Re: Fiches Culture Générale 2013
Voila, j'me lance.
L16 Racisme, Immigration, Intégration, Communautarisme
A) Racisme
Définition:
Le dictionnaire Larousse définit le 'racisme' comme une idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ;
comportement inspiré par cette idéologie.
ou encore: Attitude d'hostilité systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes : Racisme antijeunes.
L4adjectif « raciste » ainsi que le nom « racisme » sont entrés dans le vocabulaire français en 1930
Les croyances actuelles
• La plupart d'entre nous pensent qu'il existe 4 races, fonction de la couleur de la peau, et du continent duquel elles proviennent.
• Certains pensent également que les races ne sont pas égales entre elles
Ces croyances sont erronées
Le racisme trouve ses origines dans l'histoire du monde. Par ailleurs, il existe plusieurs couches de racisme dans l'histoire de l'hunanité.
I/ Des sources de nature économique remontant au XV ème siècle.
Au XV ème siècle : le portugais Henri le navigateur conçoit les caravelles grâce auxquelles les grands voyageurs comme Christophe Colomb, Vasco de Gama,
Francisco Cabral, Magellan effectuent leurs grandes découvertes.
Plusieurs traités successifs, arbitrés par le Vatican permettront aux deux puissances ibériques, le Portugal et l'Espagne de partager le monde – connu et
encore inconnu à l'époque. Ces découvertes donnent aux européens l'accès à de nouvelles routes commerciales et à des richesses à exploiter. Pour
exploiter, il faut de la main d'oeuvre, d'où la naissance d'un commerce triangulaire : les commerçants européens vont chercher des esclaves en Afrique qui
sont emmenés de force dans le nouveau monde. Cet événement économique majeur durera du XVI ème au XIX ème siècle, avec entre 25 et 30 millions de
personnes déportées. Les conséquences de ce commerce triangulaire se ressentent également au niveau des populations aux Etats-Unis, dans les caraïbes,
au Brésil et en Afrique. Cet impact économique se fera également ressentir dans les mémoires et les imaginaires des peuples.
II/ Puissance et domination
En plus de sa domination économique, institutionnelle, technique, militaire l'Europe se veut d'apporter une domination morale et religieuse qui, pour elle, apporte le progrès et la foi aux population d'Amérique, d'Asie, d'Océanie qui sont vues comme moins avancées.
Conférence de Berlin (1885) : partage du continent africain entre puissances européennes.
1914 : le continent africain est contrôlé par : la France, le Royaume-Uni, l'Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, l'Allemagne et l'Italie qui en captent les
ressources.
Au Japon, l'on retrouve aussi cette idée de supériorité et de mission impériale, avec la conquête de Formose, la Corée, le Mandchoukouo, la Chine, puis l'Asie du Sud-Est.
En Europe, entre 1939 et 1945: développement de l'idéologie nazie qui confirme qu'il y a des races supérieures (race arienne).
Elimination systématique des juifs, tziganes, noirs, métisses, homosexuels etc. La pensée, l'horreur soulevée par l'antisémitisme. ont sans doute créé un tournant: évolution sur la
supériorité raciale du blanc.
Procès de Nuremberg de 1945.
Aux Etats-Unis, la ségrégation entre blancs et noirs s'installe dans tous les états malgré l'abolition de l'esclavage. Ces lois sont applicables jusqu'à la mise en
place du Civil Rights Act en 1964.
En 2008, un président noir est élu, mais le racisme n'en est pas moins disparu des Etats-Unis.
En Afrique du Sud, le racisme institutionnalisé se poursuit, héritage direct des idées colonniales européennes. L'habitude est centrée sur la société
organisée en fonction de l'Apartheid, c'est-à-dire une séparation entre noirs et blancs, descendants des colombs néerlandais et britanniques.
En 1951, le
pays crée 10 bantoustans (états réservés aux noirs). Cette ségrégation en Afrique du Sud, dure de 1948 à 1991.
III/ Théories raciales basées sur les apports de la science aux XVIIIème et XIXème siècles
XVIIIème siècle
Travaux de Georges-Louis Leclerc de Buffon et Carl von Linné, naturalistes, consistant à définir et classer les races.
Pour von Linné, dans Systema Naturae (1758), il y a 4 variétés d'homo sapiens avec pour chacun, une couleur de peau qui lui est propre et des
caractéristiques précises :
• homo aiaticus : jaune pâle, mélancolique, rigide
• homo afer : noir, flegmatique, décontracté
• homo europeus : blanc, sanguin, musculaire
• homo americanus : rouge, colérique
L'illustration du genre humain par certains scientifiques montre également des différences notoires en termes de physionomie des différentes races
humaines : l'Histoire naturelle du genre humain (1801) par exemple, montre trois profils en partant de l'Apollon (statue grecque) à l'Orang outang, en
passant par le 'chaînon manquant' : le 'nègre'.
Vers le milieu du XIXème siècle :
apparition d'une nouvelle science basée sur l'anthropométrie et la crâniométrie, permettant de mesurer les différences
entre les hommes, permettant la catégorisation ainsi que la hiérarchisation des espèces. Le représentant français de cette science est Pierre-Paul Broca
(1824 – 1880).
La dénomination de 'variété caucasienne' (blanche) est attribuée à l'allemand Johann Friedrich Blumenbach (1752 – 1840) qui identifie 5 races.
IV/ Des traces émanant de l'éducation du début du XX ème siècle
Exemple d'atlas classique de 1907 de Vidal de Lablache (géographe français), montrant un lien entre les continents et les races. Cet atlas recense 9 races
principales (nègres et négroïdes ; mongoloïdes ; iraniens, hindoustaniens ; européens ; berbères et arabes ; pygmées d'Afrique ; Indiens d'Amérique ; Indiens
civilisés des plateaux ; races hyperboréennes).
Cette carte a été utilisée par des millions de jeunes élèves français du début du XXème siècle. Pour eux :
• il existe 9 races
• les races se distinguent par certains traits héréditaires (ex : couleur de la peau)
Dans 'Tour de France par deux enfants', livre de lecture scolaire d'Augustine Fouillée (1877), l'auteure montre quatre races (blanche, rouge, jaune, noire) et
annonce que la race blanche est la plus parfaite des races humaines. Ce livre fut vendu à 8.5 millions d'exemplaires de 1877 à 1977.
V/ Aujourd'hui...
Aujourd'hui, nous savons que:
• le génôme humain n'a pas de couleur
• L'espèce humaine est une
• Nous partageons tous une origine commune
• Les variations de couleur de peau sont le résultat de l'adaptation du corps humain à l'environnement et au climat qui l'entourent
• la couleur dépend de la concentration de la mélanine, pimgne produit par les cellules de la peau
Les avancées de la biologie, de la génétique de l'archéologie montrent qu'il n'y a pas de hiérarchie entre les peuples. Pourtant le racisme persiste. Lorsqu'il
n'est pas lié à la couleur de peau, il peut être relatif à d'autres éléments comme le nom, le type d'habitat, l'accès à l'emploi, la religion, la catégorie
d'immigration etc. Le racisme n'est donc pas un phénomène rationnel. Il reste donc un donc problème personnel.
VI/ Lois contre les discriminations et le racisme en France
Loi sur la liberté de la presse (19 juillet 1881) et code pénal, qui répriment les actes considérés comme 'racistes'
Loi Pléven de 1972 sur la lutte contre le racisme (introcuction d'autres notions comme l'incitation à la haine raciale par exemple)
Loi Gayssot de 1990, modifiant un certain nombre d'incriminations dans le code pénal ainsi que dans la loi du 19 juillet 1881.
Loi de 1992 sur la réforme du Code Pénal , en vigueur depuis 1994, modifiant certaines propositions et alourdissant certaines peines.
Loi du 29 janvier 2001: la France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1945.
Loi Toubira du 21 mai 2001 sur l'esclavage
La Loi du 3 février 2003 aggrave les peines punissant les infractions à caractère raciste, antisémite ou xénophobe, celle du 18 mars 2003 aggrave les peines pour les infractions commises à raison de l'orientation sexuelle de la victime.
Loi du 9 mars 2004 qui alourdit les peines en cas de délit de discrimination, en particulier lorsqu'il est commis par un agent public; instauration d'une nouvelle sanction pénale: le stage de citoyenneté
Loi pour l'égalité des chances du 31 mars 2006 et renforcement des capacités d'action de la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et
pour l'Egalité)
Effet du racisme sur les personnalités
Diverses recherches de santé publique sur ce thème montrent que le racisme crée des dommages psychologiques. Les troubles de la santé mentale (anxiété, dépression et autres…) sont plus fréquents chez les minorités ethniques d’un pays que chez l’ensemble de la population.
Des recherches de santé publique sur ce thème montrent aussi que ces minorités subissant le racisme présentent une moins bonne santé, de façon générale, que l’ensemble de la population.
Le racisme peut donner lieu à des actes de violence individuelle ou collective, allant jusqu’à la guerre (2ème Guerre mondiale, y compris entre le Japon et la Chine, massacres au Rwanda, coloration raciste des conflits en Serbie, Croatie…) au Kosovo, etc.
Cas de racisme dans les établissements de soin
Personnes qui refusent les soins parce que le soignant est d’une autre nationalité
Patients qui refusent de partager la chambre avec des personnes d’autre nationalité.
B) Immigration
Définitions:
L'immigration désigne aujourd'hui l'entrée, dans un pays, de personnes étrangères qui y viennent pour y séjourner ou s'y installer. Le mot immigration vient du latin migratio qui signifie « passage d'un lieu à l'autre ». Elle correspond, vue du côté du pays de départ, à l'émigration

Pour le migrant, l'immigration peut avoir une ou plusieurs raisons :
Professionnelle (mission de longue durée à l'étranger) et études ;
Politique (réfugié politique fuyant les persécutions) ;
Sécuritaire, notamment en cas de guerre dans le pays d'origine ;
Économique (habitant de pays pauvres cherchant un meilleur niveau de vie dans les pays riches, éventuellement temporairement) ;
Personnelle (volonté de s'installer dans un pays par goût, par exemple si l'on se reconnaît dans ses valeurs) ;
Familiale (rejoindre le conjoint, l'enfant déjà installé).
Fiscale (l'installation dans un pays offrant un niveau d'imposition moins élevé)
Pour les États, l'immigration peut permettre de faire face à un déficit des naissances ou encore assurer une quantité ou qualité de main-d'œuvre suffisante. Toutefois, l’immigration illégale va au-delà des souhaits des pays d’arrivée.
Aujourd'hui, les flux de migrations sont orientés aussi bien des pays en développement vers les pays développés que d'un pays développé vers un autre1 que d'un pays en développement vers un autre pays en développement (Sud-Sud). Les plus forts taux de travailleurs immigrés dans la population active se retrouvent dans les pays du Golfe Persique : 90 % aux Émirats arabes unis, 86 % au Qatar, 82 % au Koweït.
Un migrant peut ne pas être en règle au regard de la législation sur l'immigration en vigueur dans le pays de destination.
Des communes victime d'exode rural, comme Riace depuis 1998, en Italie ont une politique volontariste d'accueil de l'immigration visant à entretenir leur démographie et la vie économique locale. En 2011, L'Osservatore Romano (le quotidien du Vatican) a cité cette bourgade comme un exemple à suivre vis-à-vis des immigrés.
Données générales
D'après le rapport du Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Unies (O.N.U) sur les migrations internationales et le développement, remis en 2006, le monde compterait près de 200 millions de migrants. Un tiers environ se sont rendus d'un pays en développement vers un autre et un autre tiers d'un pays en développement vers un pays développé. Chaque pays adopte ses propres normes pour identifier les immigrés et les compter. Ceci affecte directement la quantité et la proportion d'immigrés. Ainsi en France, on réserve la dénomination d’immigré aux seules personnes « nées étrangères à l’étranger », en excluant les personnes nées françaises (cas des Harkis, rapatriés d'Algérie européens et juifs etc). Par contre, selon la définition des Nations unies, est immigrée toute « personne née dans un autre pays que celui où elle réside ». Elle peut avoir la nationalité de son pays de naissance ou avoir une autre nationalité, notamment celle du pays dans lequel elle réside. Dans le premier cas, elle est étrangère, et dans le dernier, elle ne l’est pas, ayant la nationalité du pays où elle habite.
En 2010, les Emirats arabes unis ont la plus grande proportion d’immigrés dans leur pays 70 % ( venant principalement de l’Inde), la France contabilise 11% ( venant principalement d’Algérie) et l’Italie affiche quand à elle la plus faible proportion d’immigrés 7% ( venant principalement de Roumanie).
L'expression étranger en situation irrégulière (parfois nommé « sans-papiers » ou « clandestin ») désigne un statut juridique, qualifiant la situation d'un étranger présent sur le territoire national d'un État, tout en étant dépourvu de titre de séjour en règle. Cette situation peut intervenir de multiples façons : soit après être entré de façon clandestine sur le territoire national, soit pour être demeuré sur le territoire après expiration de la durée de validité du titre de séjour, soit encore, dans le cas d'une personne née de parents immigrés sur le territoire national, parce que la demande de naturalisation n'a pas été effectuée à l'acquisition de la majorité légale (un autre cas, rare, peut se présenter dans le cas d'une dénationalisation).
Malgré le caractère illégal de leur séjour, les étrangers en situation irrégulière bénéficient de certains droits, comme par exemple en France, l’aide médicale d'État (AME) destinée à prendre en charge les dépenses médicales des étrangers en situation irrégulière et sans ressources résidant en France. En revanche, ils ne sont pas autorisés à travailler.
Aide médicale de l’État (AME)
L'aide médicale d'État ou plutôt, d'après les textes aide médicale de l’État (AME) est une prestation sociale principalement destinée à prendre en charge les dépenses médicales des étrangers en situation irrégulière et sans ressources résidant en France.
Cette aide médicale est une couverture maladie de base comme la couverture maladie universelle (CMU) pour les nationaux. En cas de perte de la CMU, l'AME peut même, dans certains cas, prendre le relais.
Ces bénéficiaires sont listés à l'article L251-1 du Code de l'action sociale et des familles.
Il s'agit :
des étrangers en situation irrégulière au regard de la réglementation relative au séjour en France (absence de titre de séjour ou de récépissé de demande) et les ressortissants communautaires ne disposant pas d'un droit au séjour au-delà de trois mois de résidence en France),
des ayants droit du bénéficiaire (enfant, personne à charge),
des étrangers placés en rétention administrative,
des personnes (françaises ou étrangères) gardées à vue.
Une modification introduite dans la loi de finance de 2011 introduit, pour les demandes déposées à compter du 1er mars 2011, un droit de timbre annuel de 30 € par bénéficiaire majeur. Cette modification met fin à la gratuité pour les demandeurs bénéficiant de ressources inférieures à un montant révisé annuellement. Mais la loi de finances rectificative pour 2012 abroge ce droit de timbre annuel.
.
Cependant, pour les enfants mineurs, les frais médicaux restent pris en charge à 100 % dans tous les cas.
Conditions d'application
Instaurée le 1er janvier 2000 par Bernard Kouchner et Martine Aubry, ministres du gouvernement Lionel Jospin, l'AME remplace l'aide médicale gratuite destinée aux étrangers en situation irrégulière, qui était gérée par les départements. L'AME est définie à l'article L. 251-1 du code de l'action sociale et des familles ainsi qu'au titre IV du décret du 2 septembre 1954 dans sa version modifiée par un décret du 28 juillet 20056.
L'AME donne droit :
à tous les soins médicaux conventionnés (soin d'urgence) et aux prescriptions médicales, aussi bien en hôpital qu'en médecine de ville, dans la limite des tarifs conventionnels ; elle englobe aussi l'automédication.
à l'exonération des diverses retenues applicables à la plupart des autres assurés : franchise, participation forfaitaire, forfait journalier en cas d'hospitalisation, ticket modérateur et forfait 18 €.
L'AME ne couvre pas les frais de cure thermale ou de procréation médicale assistée.
Le bénéficiaire de l'AME doit résider en France depuis plus de trois mois, ce qu'il doit prouver en fournissant un justificatif de présence de plus de 3 mois et moins de 12 mois(visa expiré, facture d'hôtel, inscription scolaire…). Ses ressources doivent être inférieures au plafond fixé pour la CMU complémentaire, soit 587,16 € par mois au 1er juillet 2005. L'AME doit être redemandée chaque année.
L'AME peut aussi être attribuée, sur décision du ministre chargé de l'action sociale, à certaines personnes qui sont de passage en France. D'autre part, les personnes en situation irrégulière et présentes depuis moins de trois mois bénéficient d'une prise en charge limitée aux soins les plus urgents, dont l'absence mettrait en jeu le pronostic vital ou pourrait conduire à une altération de l'état de santé de la personne ou d'un enfant à naître.
C) Intégration
S’intégrer en France
Le Contrat d’accueil d’intégration, un pacte républicain
L’OFII ( Office Français de l’Intégration et de l’Immigration) a pour mission d’accueillir le primo-arrivant et d’organiser son Parcours d’intégration. Celui-ci débute dès le pays d’origine et se prolonge sur le territoire national avec la signature du contrat d’accueil et d’intégration (CAI).
A l’étranger, dans les pays qui à cet effet ont signé une convention avec l’OFII, préalablement à la délivrance du visa par le Consulat, l’OFII soumet le bénéficiaire du regroupement familial ou le conjoint de français à un test d’évaluation de ses connaissances du français et des valeurs de la République.
Si son niveau est jugé insuffisant, l’OFII lui propose une formation dans les deux mois qui suivent cette évaluation.
Si la personne ne respecte pas les obligations de formations qui lui sont prescrites, elle peut se voir refuser par le Préfet le renouvellement de son titre de séjour ou la délivrance de sa carte de résident (10 ans).
D) Communautarisme
Définitions
Etymologie : du latin "communis", communauté, lui-même issu de "cum", avec, ensemble et de "munus", charge, dette : charges partagées, obligations mutuelles.
Le communautarisme est un terme créé aux États-Unis dans les années 1980 pour désigner une philosophie dite "communautarienne" qui affirme que « l'individu n'existe pas indépendamment de ses appartenances, soient-elles culturelles, ethniques, religieuses ou sociales.
Employé dans un sens plutôt péjoratif, le terme communautarisme désigne une forme d'ethnocentrisme ou de sociocentrisme qui donne à la communauté (ethnique, religieuse, culturelle, sociale, politique, mystique, sportive...) une valeur plus importante qu'à l'individu, avec une tendance au repli sur soi. Ce repli "identitaire", "culturel" ou "communautaire" s'accompagne d'une prétention à contrôler les opinions et les comportements des membres de la communauté contraints à une obligation d'appartenance.
Souvent par réaction de défense, le communautarisme s'oppose au libéralisme, à l'individualisme, au rationalisme, au cosmopolitisme et à l'universalisme. Dans les formes les plus exacerbées du communautarisme, le monde est manichéen, il y a les bons (ceux qui font partie de la communauté) et les mauvais (les autres). Il s'apparente alors à une forme de racisme.
Pour ses défenseurs, aucune perspective n'existe en dehors de la communauté et il est impossible de se détacher de son histoire et de sa culture. La communauté précède alors l'individu et rend la recherche de l'idéal partagé plus importante que la défense de la liberté individuelle. Pour eux, l'Etat - ou l'autorité, pour les communautés plus petites -, ne peut être neutre ou laïc en matière de choix culturels, religieux ou de morale. Les valeurs servant de référence sont essentiellement traditionnelles, construites sur un passé mythique ou idéalisé.
Les "communautariens" considèrent que l'identité de l'individu ne peut se construire qu'au sein d'une communauté dans laquelle il peut trouver les ressources et l'estime de soi nécessaires. Pour cela la communauté doit se libérer du moule de la "culture dominante" et faire respecter ses particularités, notamment au sein des écoles. Certains mettent en avant la nécessité de protéger des cultures menacées de disparition.
Les "libéraux" estiment, quant à eux, que pour se développer l'individu n'a nul besoin de s'appuyer sur des cultures ethniques ou raciales sources d'enfermement ou de sclérose.
L16 Racisme, Immigration, Intégration, Communautarisme
A) Racisme
Définition:
Le dictionnaire Larousse définit le 'racisme' comme une idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ;
comportement inspiré par cette idéologie.
ou encore: Attitude d'hostilité systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes : Racisme antijeunes.
L4adjectif « raciste » ainsi que le nom « racisme » sont entrés dans le vocabulaire français en 1930
Les croyances actuelles
• La plupart d'entre nous pensent qu'il existe 4 races, fonction de la couleur de la peau, et du continent duquel elles proviennent.
• Certains pensent également que les races ne sont pas égales entre elles
Ces croyances sont erronées
Le racisme trouve ses origines dans l'histoire du monde. Par ailleurs, il existe plusieurs couches de racisme dans l'histoire de l'hunanité.
I/ Des sources de nature économique remontant au XV ème siècle.
Au XV ème siècle : le portugais Henri le navigateur conçoit les caravelles grâce auxquelles les grands voyageurs comme Christophe Colomb, Vasco de Gama,
Francisco Cabral, Magellan effectuent leurs grandes découvertes.
Plusieurs traités successifs, arbitrés par le Vatican permettront aux deux puissances ibériques, le Portugal et l'Espagne de partager le monde – connu et
encore inconnu à l'époque. Ces découvertes donnent aux européens l'accès à de nouvelles routes commerciales et à des richesses à exploiter. Pour
exploiter, il faut de la main d'oeuvre, d'où la naissance d'un commerce triangulaire : les commerçants européens vont chercher des esclaves en Afrique qui
sont emmenés de force dans le nouveau monde. Cet événement économique majeur durera du XVI ème au XIX ème siècle, avec entre 25 et 30 millions de
personnes déportées. Les conséquences de ce commerce triangulaire se ressentent également au niveau des populations aux Etats-Unis, dans les caraïbes,
au Brésil et en Afrique. Cet impact économique se fera également ressentir dans les mémoires et les imaginaires des peuples.
II/ Puissance et domination
En plus de sa domination économique, institutionnelle, technique, militaire l'Europe se veut d'apporter une domination morale et religieuse qui, pour elle, apporte le progrès et la foi aux population d'Amérique, d'Asie, d'Océanie qui sont vues comme moins avancées.
Conférence de Berlin (1885) : partage du continent africain entre puissances européennes.
1914 : le continent africain est contrôlé par : la France, le Royaume-Uni, l'Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, l'Allemagne et l'Italie qui en captent les
ressources.
Au Japon, l'on retrouve aussi cette idée de supériorité et de mission impériale, avec la conquête de Formose, la Corée, le Mandchoukouo, la Chine, puis l'Asie du Sud-Est.
En Europe, entre 1939 et 1945: développement de l'idéologie nazie qui confirme qu'il y a des races supérieures (race arienne).
Elimination systématique des juifs, tziganes, noirs, métisses, homosexuels etc. La pensée, l'horreur soulevée par l'antisémitisme. ont sans doute créé un tournant: évolution sur la
supériorité raciale du blanc.
Procès de Nuremberg de 1945.
Aux Etats-Unis, la ségrégation entre blancs et noirs s'installe dans tous les états malgré l'abolition de l'esclavage. Ces lois sont applicables jusqu'à la mise en
place du Civil Rights Act en 1964.
En 2008, un président noir est élu, mais le racisme n'en est pas moins disparu des Etats-Unis.
En Afrique du Sud, le racisme institutionnalisé se poursuit, héritage direct des idées colonniales européennes. L'habitude est centrée sur la société
organisée en fonction de l'Apartheid, c'est-à-dire une séparation entre noirs et blancs, descendants des colombs néerlandais et britanniques.
En 1951, le
pays crée 10 bantoustans (états réservés aux noirs). Cette ségrégation en Afrique du Sud, dure de 1948 à 1991.
III/ Théories raciales basées sur les apports de la science aux XVIIIème et XIXème siècles
XVIIIème siècle
Travaux de Georges-Louis Leclerc de Buffon et Carl von Linné, naturalistes, consistant à définir et classer les races.
Pour von Linné, dans Systema Naturae (1758), il y a 4 variétés d'homo sapiens avec pour chacun, une couleur de peau qui lui est propre et des
caractéristiques précises :
• homo aiaticus : jaune pâle, mélancolique, rigide
• homo afer : noir, flegmatique, décontracté
• homo europeus : blanc, sanguin, musculaire
• homo americanus : rouge, colérique
L'illustration du genre humain par certains scientifiques montre également des différences notoires en termes de physionomie des différentes races
humaines : l'Histoire naturelle du genre humain (1801) par exemple, montre trois profils en partant de l'Apollon (statue grecque) à l'Orang outang, en
passant par le 'chaînon manquant' : le 'nègre'.
Vers le milieu du XIXème siècle :
apparition d'une nouvelle science basée sur l'anthropométrie et la crâniométrie, permettant de mesurer les différences
entre les hommes, permettant la catégorisation ainsi que la hiérarchisation des espèces. Le représentant français de cette science est Pierre-Paul Broca
(1824 – 1880).
La dénomination de 'variété caucasienne' (blanche) est attribuée à l'allemand Johann Friedrich Blumenbach (1752 – 1840) qui identifie 5 races.
IV/ Des traces émanant de l'éducation du début du XX ème siècle
Exemple d'atlas classique de 1907 de Vidal de Lablache (géographe français), montrant un lien entre les continents et les races. Cet atlas recense 9 races
principales (nègres et négroïdes ; mongoloïdes ; iraniens, hindoustaniens ; européens ; berbères et arabes ; pygmées d'Afrique ; Indiens d'Amérique ; Indiens
civilisés des plateaux ; races hyperboréennes).
Cette carte a été utilisée par des millions de jeunes élèves français du début du XXème siècle. Pour eux :
• il existe 9 races
• les races se distinguent par certains traits héréditaires (ex : couleur de la peau)
Dans 'Tour de France par deux enfants', livre de lecture scolaire d'Augustine Fouillée (1877), l'auteure montre quatre races (blanche, rouge, jaune, noire) et
annonce que la race blanche est la plus parfaite des races humaines. Ce livre fut vendu à 8.5 millions d'exemplaires de 1877 à 1977.
V/ Aujourd'hui...
Aujourd'hui, nous savons que:
• le génôme humain n'a pas de couleur
• L'espèce humaine est une
• Nous partageons tous une origine commune
• Les variations de couleur de peau sont le résultat de l'adaptation du corps humain à l'environnement et au climat qui l'entourent
• la couleur dépend de la concentration de la mélanine, pimgne produit par les cellules de la peau
Les avancées de la biologie, de la génétique de l'archéologie montrent qu'il n'y a pas de hiérarchie entre les peuples. Pourtant le racisme persiste. Lorsqu'il
n'est pas lié à la couleur de peau, il peut être relatif à d'autres éléments comme le nom, le type d'habitat, l'accès à l'emploi, la religion, la catégorie
d'immigration etc. Le racisme n'est donc pas un phénomène rationnel. Il reste donc un donc problème personnel.
VI/ Lois contre les discriminations et le racisme en France
Loi sur la liberté de la presse (19 juillet 1881) et code pénal, qui répriment les actes considérés comme 'racistes'
Loi Pléven de 1972 sur la lutte contre le racisme (introcuction d'autres notions comme l'incitation à la haine raciale par exemple)
Loi Gayssot de 1990, modifiant un certain nombre d'incriminations dans le code pénal ainsi que dans la loi du 19 juillet 1881.
Loi de 1992 sur la réforme du Code Pénal , en vigueur depuis 1994, modifiant certaines propositions et alourdissant certaines peines.
Loi du 29 janvier 2001: la France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1945.
Loi Toubira du 21 mai 2001 sur l'esclavage
La Loi du 3 février 2003 aggrave les peines punissant les infractions à caractère raciste, antisémite ou xénophobe, celle du 18 mars 2003 aggrave les peines pour les infractions commises à raison de l'orientation sexuelle de la victime.
Loi du 9 mars 2004 qui alourdit les peines en cas de délit de discrimination, en particulier lorsqu'il est commis par un agent public; instauration d'une nouvelle sanction pénale: le stage de citoyenneté
Loi pour l'égalité des chances du 31 mars 2006 et renforcement des capacités d'action de la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et
pour l'Egalité)
Effet du racisme sur les personnalités
Diverses recherches de santé publique sur ce thème montrent que le racisme crée des dommages psychologiques. Les troubles de la santé mentale (anxiété, dépression et autres…) sont plus fréquents chez les minorités ethniques d’un pays que chez l’ensemble de la population.
Des recherches de santé publique sur ce thème montrent aussi que ces minorités subissant le racisme présentent une moins bonne santé, de façon générale, que l’ensemble de la population.
Le racisme peut donner lieu à des actes de violence individuelle ou collective, allant jusqu’à la guerre (2ème Guerre mondiale, y compris entre le Japon et la Chine, massacres au Rwanda, coloration raciste des conflits en Serbie, Croatie…) au Kosovo, etc.
Cas de racisme dans les établissements de soin
Personnes qui refusent les soins parce que le soignant est d’une autre nationalité
Patients qui refusent de partager la chambre avec des personnes d’autre nationalité.
B) Immigration
Définitions:
L'immigration désigne aujourd'hui l'entrée, dans un pays, de personnes étrangères qui y viennent pour y séjourner ou s'y installer. Le mot immigration vient du latin migratio qui signifie « passage d'un lieu à l'autre ». Elle correspond, vue du côté du pays de départ, à l'émigration

Pour le migrant, l'immigration peut avoir une ou plusieurs raisons :
Professionnelle (mission de longue durée à l'étranger) et études ;
Politique (réfugié politique fuyant les persécutions) ;
Sécuritaire, notamment en cas de guerre dans le pays d'origine ;
Économique (habitant de pays pauvres cherchant un meilleur niveau de vie dans les pays riches, éventuellement temporairement) ;
Personnelle (volonté de s'installer dans un pays par goût, par exemple si l'on se reconnaît dans ses valeurs) ;
Familiale (rejoindre le conjoint, l'enfant déjà installé).
Fiscale (l'installation dans un pays offrant un niveau d'imposition moins élevé)
Pour les États, l'immigration peut permettre de faire face à un déficit des naissances ou encore assurer une quantité ou qualité de main-d'œuvre suffisante. Toutefois, l’immigration illégale va au-delà des souhaits des pays d’arrivée.
Aujourd'hui, les flux de migrations sont orientés aussi bien des pays en développement vers les pays développés que d'un pays développé vers un autre1 que d'un pays en développement vers un autre pays en développement (Sud-Sud). Les plus forts taux de travailleurs immigrés dans la population active se retrouvent dans les pays du Golfe Persique : 90 % aux Émirats arabes unis, 86 % au Qatar, 82 % au Koweït.
Un migrant peut ne pas être en règle au regard de la législation sur l'immigration en vigueur dans le pays de destination.
Des communes victime d'exode rural, comme Riace depuis 1998, en Italie ont une politique volontariste d'accueil de l'immigration visant à entretenir leur démographie et la vie économique locale. En 2011, L'Osservatore Romano (le quotidien du Vatican) a cité cette bourgade comme un exemple à suivre vis-à-vis des immigrés.
Données générales
D'après le rapport du Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Unies (O.N.U) sur les migrations internationales et le développement, remis en 2006, le monde compterait près de 200 millions de migrants. Un tiers environ se sont rendus d'un pays en développement vers un autre et un autre tiers d'un pays en développement vers un pays développé. Chaque pays adopte ses propres normes pour identifier les immigrés et les compter. Ceci affecte directement la quantité et la proportion d'immigrés. Ainsi en France, on réserve la dénomination d’immigré aux seules personnes « nées étrangères à l’étranger », en excluant les personnes nées françaises (cas des Harkis, rapatriés d'Algérie européens et juifs etc). Par contre, selon la définition des Nations unies, est immigrée toute « personne née dans un autre pays que celui où elle réside ». Elle peut avoir la nationalité de son pays de naissance ou avoir une autre nationalité, notamment celle du pays dans lequel elle réside. Dans le premier cas, elle est étrangère, et dans le dernier, elle ne l’est pas, ayant la nationalité du pays où elle habite.
En 2010, les Emirats arabes unis ont la plus grande proportion d’immigrés dans leur pays 70 % ( venant principalement de l’Inde), la France contabilise 11% ( venant principalement d’Algérie) et l’Italie affiche quand à elle la plus faible proportion d’immigrés 7% ( venant principalement de Roumanie).
L'expression étranger en situation irrégulière (parfois nommé « sans-papiers » ou « clandestin ») désigne un statut juridique, qualifiant la situation d'un étranger présent sur le territoire national d'un État, tout en étant dépourvu de titre de séjour en règle. Cette situation peut intervenir de multiples façons : soit après être entré de façon clandestine sur le territoire national, soit pour être demeuré sur le territoire après expiration de la durée de validité du titre de séjour, soit encore, dans le cas d'une personne née de parents immigrés sur le territoire national, parce que la demande de naturalisation n'a pas été effectuée à l'acquisition de la majorité légale (un autre cas, rare, peut se présenter dans le cas d'une dénationalisation).
Malgré le caractère illégal de leur séjour, les étrangers en situation irrégulière bénéficient de certains droits, comme par exemple en France, l’aide médicale d'État (AME) destinée à prendre en charge les dépenses médicales des étrangers en situation irrégulière et sans ressources résidant en France. En revanche, ils ne sont pas autorisés à travailler.
Aide médicale de l’État (AME)
L'aide médicale d'État ou plutôt, d'après les textes aide médicale de l’État (AME) est une prestation sociale principalement destinée à prendre en charge les dépenses médicales des étrangers en situation irrégulière et sans ressources résidant en France.
Cette aide médicale est une couverture maladie de base comme la couverture maladie universelle (CMU) pour les nationaux. En cas de perte de la CMU, l'AME peut même, dans certains cas, prendre le relais.
Ces bénéficiaires sont listés à l'article L251-1 du Code de l'action sociale et des familles.
Il s'agit :
des étrangers en situation irrégulière au regard de la réglementation relative au séjour en France (absence de titre de séjour ou de récépissé de demande) et les ressortissants communautaires ne disposant pas d'un droit au séjour au-delà de trois mois de résidence en France),
des ayants droit du bénéficiaire (enfant, personne à charge),
des étrangers placés en rétention administrative,
des personnes (françaises ou étrangères) gardées à vue.
Une modification introduite dans la loi de finance de 2011 introduit, pour les demandes déposées à compter du 1er mars 2011, un droit de timbre annuel de 30 € par bénéficiaire majeur. Cette modification met fin à la gratuité pour les demandeurs bénéficiant de ressources inférieures à un montant révisé annuellement. Mais la loi de finances rectificative pour 2012 abroge ce droit de timbre annuel.
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Cependant, pour les enfants mineurs, les frais médicaux restent pris en charge à 100 % dans tous les cas.
Conditions d'application
Instaurée le 1er janvier 2000 par Bernard Kouchner et Martine Aubry, ministres du gouvernement Lionel Jospin, l'AME remplace l'aide médicale gratuite destinée aux étrangers en situation irrégulière, qui était gérée par les départements. L'AME est définie à l'article L. 251-1 du code de l'action sociale et des familles ainsi qu'au titre IV du décret du 2 septembre 1954 dans sa version modifiée par un décret du 28 juillet 20056.
L'AME donne droit :
à tous les soins médicaux conventionnés (soin d'urgence) et aux prescriptions médicales, aussi bien en hôpital qu'en médecine de ville, dans la limite des tarifs conventionnels ; elle englobe aussi l'automédication.
à l'exonération des diverses retenues applicables à la plupart des autres assurés : franchise, participation forfaitaire, forfait journalier en cas d'hospitalisation, ticket modérateur et forfait 18 €.
L'AME ne couvre pas les frais de cure thermale ou de procréation médicale assistée.
Le bénéficiaire de l'AME doit résider en France depuis plus de trois mois, ce qu'il doit prouver en fournissant un justificatif de présence de plus de 3 mois et moins de 12 mois(visa expiré, facture d'hôtel, inscription scolaire…). Ses ressources doivent être inférieures au plafond fixé pour la CMU complémentaire, soit 587,16 € par mois au 1er juillet 2005. L'AME doit être redemandée chaque année.
L'AME peut aussi être attribuée, sur décision du ministre chargé de l'action sociale, à certaines personnes qui sont de passage en France. D'autre part, les personnes en situation irrégulière et présentes depuis moins de trois mois bénéficient d'une prise en charge limitée aux soins les plus urgents, dont l'absence mettrait en jeu le pronostic vital ou pourrait conduire à une altération de l'état de santé de la personne ou d'un enfant à naître.
C) Intégration
S’intégrer en France
Le Contrat d’accueil d’intégration, un pacte républicain
L’OFII ( Office Français de l’Intégration et de l’Immigration) a pour mission d’accueillir le primo-arrivant et d’organiser son Parcours d’intégration. Celui-ci débute dès le pays d’origine et se prolonge sur le territoire national avec la signature du contrat d’accueil et d’intégration (CAI).
A l’étranger, dans les pays qui à cet effet ont signé une convention avec l’OFII, préalablement à la délivrance du visa par le Consulat, l’OFII soumet le bénéficiaire du regroupement familial ou le conjoint de français à un test d’évaluation de ses connaissances du français et des valeurs de la République.
Si son niveau est jugé insuffisant, l’OFII lui propose une formation dans les deux mois qui suivent cette évaluation.
Si la personne ne respecte pas les obligations de formations qui lui sont prescrites, elle peut se voir refuser par le Préfet le renouvellement de son titre de séjour ou la délivrance de sa carte de résident (10 ans).
D) Communautarisme
Définitions
Etymologie : du latin "communis", communauté, lui-même issu de "cum", avec, ensemble et de "munus", charge, dette : charges partagées, obligations mutuelles.
Le communautarisme est un terme créé aux États-Unis dans les années 1980 pour désigner une philosophie dite "communautarienne" qui affirme que « l'individu n'existe pas indépendamment de ses appartenances, soient-elles culturelles, ethniques, religieuses ou sociales.
Employé dans un sens plutôt péjoratif, le terme communautarisme désigne une forme d'ethnocentrisme ou de sociocentrisme qui donne à la communauté (ethnique, religieuse, culturelle, sociale, politique, mystique, sportive...) une valeur plus importante qu'à l'individu, avec une tendance au repli sur soi. Ce repli "identitaire", "culturel" ou "communautaire" s'accompagne d'une prétention à contrôler les opinions et les comportements des membres de la communauté contraints à une obligation d'appartenance.
Souvent par réaction de défense, le communautarisme s'oppose au libéralisme, à l'individualisme, au rationalisme, au cosmopolitisme et à l'universalisme. Dans les formes les plus exacerbées du communautarisme, le monde est manichéen, il y a les bons (ceux qui font partie de la communauté) et les mauvais (les autres). Il s'apparente alors à une forme de racisme.
Pour ses défenseurs, aucune perspective n'existe en dehors de la communauté et il est impossible de se détacher de son histoire et de sa culture. La communauté précède alors l'individu et rend la recherche de l'idéal partagé plus importante que la défense de la liberté individuelle. Pour eux, l'Etat - ou l'autorité, pour les communautés plus petites -, ne peut être neutre ou laïc en matière de choix culturels, religieux ou de morale. Les valeurs servant de référence sont essentiellement traditionnelles, construites sur un passé mythique ou idéalisé.
Les "communautariens" considèrent que l'identité de l'individu ne peut se construire qu'au sein d'une communauté dans laquelle il peut trouver les ressources et l'estime de soi nécessaires. Pour cela la communauté doit se libérer du moule de la "culture dominante" et faire respecter ses particularités, notamment au sein des écoles. Certains mettent en avant la nécessité de protéger des cultures menacées de disparition.
Les "libéraux" estiment, quant à eux, que pour se développer l'individu n'a nul besoin de s'appuyer sur des cultures ethniques ou raciales sources d'enfermement ou de sclérose.
ESI 2013/2016 à la Roche sur Yon