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Re: UE 2.10 : Infectiologie, hygiène
Merci beaucoupCey' a écrit :Il y a peut être d'autres choses. Tout dépend de comment c'est déroulé le soin et les consignes exactes que vous ont donné votre IFSI. Il faut mettre en lien tout ce que tu as vu lors de cette situation et tout ce que tu as vu pendant les cours (qui concerne l'hygiène, bien sûr)

Esi 2012-2015 poissy saint germain
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Re: UE 2.10 : Infectiologie, hygiène
coucou!
quels peuvent être les risques si mauvaise utilisation des gants et de l'hygiène des mains lors de toilette au lit?

quels peuvent être les risques si mauvaise utilisation des gants et de l'hygiène des mains lors de toilette au lit?
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Re: UE 2.10 : Infectiologie, hygiène
que vois-tu toi comme risque ?
présentes et on corrigeras, mais faut pas attendre du tout-cuit !
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Re: UE 2.10 : Infectiologie, hygiène
Bonjour,
alors moi aussi j'ai une analyse de pratique à faire pour la rentrée après le stage S1.
Je cois sur le forum, que le nom du service est mentionné dans certains exemples de situation.est ce qu'on peut réellement le mentionner ou juste dire qu'il s'agit d'un stage dans un service de courte durée dans un établissement hospitalier par ex pour préserver l'anonymat des lieux?
Et merci à ceux qui postent leurs sujets, celà aide pour avoir un plan.
alors moi aussi j'ai une analyse de pratique à faire pour la rentrée après le stage S1.
Je cois sur le forum, que le nom du service est mentionné dans certains exemples de situation.est ce qu'on peut réellement le mentionner ou juste dire qu'il s'agit d'un stage dans un service de courte durée dans un établissement hospitalier par ex pour préserver l'anonymat des lieux?
Et merci à ceux qui postent leurs sujets, celà aide pour avoir un plan.
Re: UE 2.10 : Infectiologie, hygiène
Dans le topic (qui aurait du être) unique sur les analyses professionnelles
:

erquy72 a écrit :Juste un rappel pour tous les 1ères années qui pataugent avec les APP :
- attention à la confidentialité = pas de nom de service, ni d'établissement => juste service de médecine, service de chirurgie digestive ...
- pas une simple description/observation mais une véritable analyse => proposer un questionnement (recherche de causes/effets) et des débuts de réponse
- pas de jugement => ne pas désigner un coupable mais s'interroger sur le pourquoi du comment (mauvaise habitude, absence de formation, pas de prise de conscience des risques encourus, manque de temps, manque d'effectif...) et sur les risques induits (pour le patient, pour le soignant et pour l'institution) par un non respect de protocole
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Re: UE 2.10 : Infectiologie, hygiène
Bonjour,
J'ai une question, pour un patient bmr, ça peut être bête les questions mais je me pose quelques questions :
- Quelles sont les précautions standards et complémentaires à respecter ?
- j'ai vu qu'on parlait plus d'isolement mais de quoi?
Où puis-je trouver les textes de lois concernant les précautions pour les BMR?
Merci !
J'ai une question, pour un patient bmr, ça peut être bête les questions mais je me pose quelques questions :
- Quelles sont les précautions standards et complémentaires à respecter ?
- j'ai vu qu'on parlait plus d'isolement mais de quoi?
Où puis-je trouver les textes de lois concernant les précautions pour les BMR?
Merci !

S1 : EHPAD
S2 : Long séjour
Re: UE 2.10 : Infectiologie, hygiène
Pour mon analyse l'IFSI nous a dit que l'on pouvait mettre le service mais pas la ville pour garder l'anonymat du lieusherlock974 a écrit :Bonjour,
alors moi aussi j'ai une analyse de pratique à faire pour la rentrée après le stage S1.
Je cois sur le forum, que le nom du service est mentionné dans certains exemples de situation.est ce qu'on peut réellement le mentionner ou juste dire qu'il s'agit d'un stage dans un service de courte durée dans un établissement hospitalier par ex pour préserver l'anonymat des lieux?
Et merci à ceux qui postent leurs sujets, celà aide pour avoir un plan.

Esi 2012-2015 poissy saint germain
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Re: UE 2.10 : Infectiologie, hygiène
Quel que soit le statut infectieux du patient, des précautions d'hygiène doivent être appliquées afin d'assurer une protection systématique des patients et des personnels vis-à-vis des risques infectieux.Jen18 a écrit :Bonjour,
J'ai une question, pour un patient bmr, ça peut être bête les questions mais je me pose quelques questions :
- Quelles sont les précautions standards et complémentaires à respecter ?
- j'ai vu qu'on parlait plus d'isolement mais de quoi?
Où puis-je trouver les textes de lois concernant les précautions pour les BMR?
Merci !
Le lavage des mains hygiénique est indispensable avant et après tout contact avec le patient même en cas d'utilisation de gants.
L'utilisation de solutions hydroalcooliques est autorisée pour remplacer le lavage des mains.
L'isolement en chambre seule ou un isolement fonctionnel des malades de réanimation est à favoriser avec des soins et du matériel individualisés.
Le port de gants stériles ou non pour tous les soins en contact avec des liquides biologiques, muqueuses, linge souillé ou pour des gestes invasifs est nécessaire.
Le port du masque est préconisé pour tous les gestes nécessitant une asepsie chirurgicale, en veillant à respecter la durée d'efficacité.
Le port de surblouse ou de tablier est préconisé pour réaliser les soins exposant à des projections de liquides biologiques.
Toute tenue souillée doit être changée.
Un nettoyage et désinfection avec désinfectant approprié des surfaces et matériel est nécessaire.
Le respect de ces précautions standards est un élément fondamental.
(Issu de infirmiers.com alors je pense que c'est une réponse sûre)

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Re: UE 2.10 : Infectiologie, hygiène
Jen18 a écrit :Bonjour,
J'ai une question, pour un patient bmr, ça peut être bête les questions mais je me pose quelques questions :
- Quelles sont les précautions standards si tu pose la question c'est que tu ne maitrise pas les préc. standard !!et complémentaires pour les complémentaires cela dépend du site infectésà respecter ?
- j'ai vu qu'on parlait plus d'isolement mais de quoi? de quoi quoi ?
Où puis-je trouver les textes de lois concernant les précautions pour les BMR?ah, la loi. fichez lui la paix à la loi! penses-tu que le législateur n'a pas assez de taf pour devoir faire une LOI sur les précautions BMR ???
si tu veux des infos précises et fiables, contactes ton arlin de région
Merci !
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Re: UE 2.10 : Infectiologie, hygiène
jujustine a écrit :
Quel que soit le statut infectieux du patient, des précautions d'hygiène doivent être appliquées afin d'assurer une protection systématique des patients et des personnels vis-à-vis des risques infectieux.
Le lavage des mains hygiénique alors 1=c'est quoi lavagehygiénique ? y aurait-il des lavages de mains pas hygiénique ??? est indispensable avant et après tout contact avec le patient même en cas d'utilisation de gants.
L'utilisation de solutions hydroalcooliques est autorisée pour remplacer le lavage des mains.![]()
![]()
perdu donc mon 2 = maintenant c'est FHA, le lavage des mains c'est seulement si FHA pas possible !
L'isolement en chambre seule ou un isolement fonctionnel des malades de réanimation est à favoriser avec des soins et du matériel individualisés.![]()
![]()
Le port de gants stériles ou non pour tous les soins en contact avec des liquides biologiques, muqueuses, linge souillé ou pour des gestes invasifs est nécessaire.ou si tu es toi même lésé (genre tu ronges tes ongles , tu as une blessure aux mains)
Le port du masque est préconisé pour tous les gestes nécessitant une asepsie chirurgicale, en veillant à respecter la durée d'efficacité.et les séances de kiné, tu en fais quoi ?
Le port de surblouse ou de tablier est préconisé pour réaliser les soins exposant à des projections de liquides biologiques.
Toute tenue souillée doit être changée.
Un nettoyage et désinfection avec désinfectant approprié des surfaces et matériel est nécessaire.
Le respect de ces précautions standards est un élément fondamental.
(Issu de infirmiers.com alors je pense que c'est une réponse sûre)mais la retranscription l'est bcp moins !
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Re: UE 2.10 : Infectiologie, hygiène
Bonjour,
Je ne sais pas trop si je suis au point en ce qui concerne mon analyse de la situation d'hygiène. Je me demandais si quelqu'un aurait la sympathie de bien vouloir me lire et me donner son avis... J'ai, avant l'analyse, réalisé une description mais je ne l'ai pas retranscrite ici pour vous éviter trop de lecture! Merci d'avance!
QUESTIONNEMENT DE LA SITUATION D’HYGIENE, ANALYSE ET ARGUMENTATION : INJECTION D’INSULINE APRES CONTROLE GLYCEMIQUE
- Avant toutes autres choses, j’effectue un lavage simple des mains (sans bijoux pour être le plus efficace possible), conformément à la bonne pratique hospitalière, avant de revêtir ma tenue professionnelle. Le lavage simple des mains consiste à éliminer les salissures et à réduire la flore transitoire par une action mécanique de frottement et se fait avec de l’eau et un savon doux. Il comprend sept étapes (annexe 1) et doit durer au minimum 30 secondes. La flore transitoire est ainsi éliminée et permet d’éviter une infection manuportée. Ensuite, j’enfile ma tenue professionnelle afin de ne pas transporter avec mes vêtements personnels de possibles germes qui pourraient infecter les patients.
- Avant de préparer mon chariot, je réalise une antisepsie de mes mains avec une solution hydro-alcoolique (SHA) afin d’éliminer les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus présents sur mes mains. Les possibles bactéries, champignons et virus sont maintenant éliminés de mes mains et je peux manipuler le matériel sans risquer de le contaminer. J’évite ainsi une possible infection par contact indirect pour le patient. Je désinfecte mon chariot/plateau avant d’y disposer mon matériel.
- En arrivant dans le logement de Madame J., je me frictionne les mains avec une SHA avant de toucher quoi que ce soit dans son espace. Je m’assure d’avoir mon matériel à porter de mains pour la réalisation de mon acte afin de ne pas avoir à marcher dans le logement avec une seringue à la main. Ceci m’évite un éventuel accident d’exposition au sang (AES). En effet, je pourrais directement après mon prélèvement et mon injection jeter ma lancette, ma bandelette et ma seringue dans la boîte DASRI prévue spécifiquement pour les déchets à risques infectieux. Je ne risque ainsi pas de me piquer et d’être contaminée par un pathogène.
- Pour la réalisation du prélèvement capillaire, la lancette est à usage unique afin d’éviter toutes infections. Je me frictionne à nouveau les mains avec une SHA comme prévu par les précautions standards visant à limiter les infections associées aux soins (IAS), puis j’enfile mes gants à usage unique. Je m’assure de la propreté de la main de ma patiente sans toutefois la laver car cela pourrait fausser le futur résultat de mon prélèvement. Je ne désinfecte pas non plus la zone à piquer dans ce cas précis : l’alcool contenant des sucres, mon résultat serait faux. Je ne retire mes gants qu’après avoir jeté le matériel souillé et désinfecté celui que je dois ranger afin de ne pas entrer en contact avec le sang de ma patiente et d’éviter un AES. Je me frictionne à nouveau les mains avec une SHA.
- Pour la réalisation de l’injection d’insuline, je procède sensiblement de la même façon que pour le prélèvement capillaire. Je ne désinfecte pas non plus la zone à piquer, ceci pouvant perturber l’action de l’insuline. Je jette mes déchets à risques infectieux dans une boîte DASRI limitant ainsi tout risque d’AES.
- Après avoir terminé mon acte auprès de Madame J., je me lave à nouveau les mains avec une SHA, me retire et vais ensuite ranger mon chariot que je désinfecte. Je finis toujours par un lavage des mains simple.
Je ne sais pas trop si je suis au point en ce qui concerne mon analyse de la situation d'hygiène. Je me demandais si quelqu'un aurait la sympathie de bien vouloir me lire et me donner son avis... J'ai, avant l'analyse, réalisé une description mais je ne l'ai pas retranscrite ici pour vous éviter trop de lecture! Merci d'avance!
QUESTIONNEMENT DE LA SITUATION D’HYGIENE, ANALYSE ET ARGUMENTATION : INJECTION D’INSULINE APRES CONTROLE GLYCEMIQUE
- Avant toutes autres choses, j’effectue un lavage simple des mains (sans bijoux pour être le plus efficace possible), conformément à la bonne pratique hospitalière, avant de revêtir ma tenue professionnelle. Le lavage simple des mains consiste à éliminer les salissures et à réduire la flore transitoire par une action mécanique de frottement et se fait avec de l’eau et un savon doux. Il comprend sept étapes (annexe 1) et doit durer au minimum 30 secondes. La flore transitoire est ainsi éliminée et permet d’éviter une infection manuportée. Ensuite, j’enfile ma tenue professionnelle afin de ne pas transporter avec mes vêtements personnels de possibles germes qui pourraient infecter les patients.
- Avant de préparer mon chariot, je réalise une antisepsie de mes mains avec une solution hydro-alcoolique (SHA) afin d’éliminer les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus présents sur mes mains. Les possibles bactéries, champignons et virus sont maintenant éliminés de mes mains et je peux manipuler le matériel sans risquer de le contaminer. J’évite ainsi une possible infection par contact indirect pour le patient. Je désinfecte mon chariot/plateau avant d’y disposer mon matériel.
- En arrivant dans le logement de Madame J., je me frictionne les mains avec une SHA avant de toucher quoi que ce soit dans son espace. Je m’assure d’avoir mon matériel à porter de mains pour la réalisation de mon acte afin de ne pas avoir à marcher dans le logement avec une seringue à la main. Ceci m’évite un éventuel accident d’exposition au sang (AES). En effet, je pourrais directement après mon prélèvement et mon injection jeter ma lancette, ma bandelette et ma seringue dans la boîte DASRI prévue spécifiquement pour les déchets à risques infectieux. Je ne risque ainsi pas de me piquer et d’être contaminée par un pathogène.
- Pour la réalisation du prélèvement capillaire, la lancette est à usage unique afin d’éviter toutes infections. Je me frictionne à nouveau les mains avec une SHA comme prévu par les précautions standards visant à limiter les infections associées aux soins (IAS), puis j’enfile mes gants à usage unique. Je m’assure de la propreté de la main de ma patiente sans toutefois la laver car cela pourrait fausser le futur résultat de mon prélèvement. Je ne désinfecte pas non plus la zone à piquer dans ce cas précis : l’alcool contenant des sucres, mon résultat serait faux. Je ne retire mes gants qu’après avoir jeté le matériel souillé et désinfecté celui que je dois ranger afin de ne pas entrer en contact avec le sang de ma patiente et d’éviter un AES. Je me frictionne à nouveau les mains avec une SHA.
- Pour la réalisation de l’injection d’insuline, je procède sensiblement de la même façon que pour le prélèvement capillaire. Je ne désinfecte pas non plus la zone à piquer, ceci pouvant perturber l’action de l’insuline. Je jette mes déchets à risques infectieux dans une boîte DASRI limitant ainsi tout risque d’AES.
- Après avoir terminé mon acte auprès de Madame J., je me lave à nouveau les mains avec une SHA, me retire et vais ensuite ranger mon chariot que je désinfecte. Je finis toujours par un lavage des mains simple.
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Re: UE 2.10 : Infectiologie, hygiène
choupinou44 a écrit :Bonjour,
Je ne sais pas trop si je suis au point en ce qui concerne mon analyse de la situation d'hygiène. Je me demandais si quelqu'un aurait la sympathie de bien vouloir me lire et me donner son avis... J'ai, avant l'analyse, réalisé une description mais je ne l'ai pas retranscrite ici pour vous éviter trop de lecture! Merci d'avance!
QUESTIONNEMENT DE LA SITUATION D’HYGIENE, ANALYSE ET ARGUMENTATION : INJECTION D’INSULINE APRES CONTROLE GLYCEMIQUE
- Avant toutes autres choses, j’effectue un lavage simple des mains (sans bijoux pour être le plus efficace possible)déjà non ! une FHA, conformément à la bonne pratique hospitalière, avant de revêtir ma tenue professionnelle tu es arrivé en service tout nu ? . Le lavage simple des mains consiste à éliminer les salissures et à réduire la flore transitoire par une action mécanique de frottement et se fait avec de l’eau et un savon doux. Il comprend sept étapes (annexe 1) et doit durer au minimum 30 secondes. La flore transitoire est ainsi éliminée et permet d’éviter une infection manuportée. Ensuite, j’enfile ma tenue professionnelle afin de ne pas transporter avec mes vêtements personnels de possibles germes qui pourraient infecter les patients.
- Avant de préparer mon chariot, je réalise une antisepsie de mes mains avec une solution hydro-alcoolique (SHA) afin d’éliminer les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus présents sur mes mains. Les possibles bactéries, champignons des champ. sur les mains ? tu es passé par où pour venir bosseret virus sont maintenant éliminés de mes mains et je peux manipuler le matériel sans risquer de le contaminer. J’évite ainsi une possible infection par contact indirect pour le patient. Je désinfecte mon chariot/plateau avant d’y disposer mon matériel.
- En arrivant dans le logement de Madame J., je me frictionne les mains avec une SHA avant de toucher quoi que ce soit dans son espace. Je m’assure d’avoir mon matériel à porter de mains pour la réalisation de mon acte afin de ne pas avoir à marcher dans le logement avec une seringue à la main. Ceci m’évite un éventuel accident d’exposition au sang (AES). En effet, je pourrais directement après mon prélèvement et mon injection jeter ma lancette, ma bandelette et ma seringue dans la boîte DASRI prévue spécifiquement pour les déchets à risques infectieux. Je ne risque ainsi pas de me piquer et d’être contaminée par un pathogène.
- Pour la réalisation du prélèvement capillaire, la lancette est à usage unique afin d’éviter toutes infections. Je me frictionne à nouveau les mains avec une SHA comme prévu par les précautions standards visant à limiter les infections associées aux soins (IAS), puis j’enfile mes gants à usage unique. Je m’assure de la propreté de la main de ma patiente sans toutefois la laver car cela pourrait fausser le futur résultat de mon prélèvement. Je ne désinfecte pas non plus la zone à piquer dans ce cas précis : l’alcool contenant des sucres, mon résultat serait faux. Je ne retire mes gants qu’après avoir jeté le matériel souillé et désinfecté ? revoir l'ordrecelui que je dois ranger afin de ne pas entrer en contact avec le sang de ma patiente et d’éviter un AES. Je me frictionne à nouveau les mains avec une SHA.
- Pour la réalisation de l’injection d’insuline, je procède sensiblement de la même façon que pour le prélèvement capillaire. Je ne désinfecte pas non plus la zone à piquer, ceci pouvant perturber l’action de l’insuline. Je jette mes déchets à risques infectieux dans une boîte DASRI limitant ainsi tout risque d’AES.
- Après avoir terminé mon acte auprès de Madame J., je me lave à nouveau les mains avec une SHAune SHA ne lave pas les mains, me retire et vais ensuite ranger mon chariot que je désinfecte. Je finis toujours par un lavage des mains simple.ou une sha
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Re: UE 2.10 : Infectiologie, hygiène
Merci Binoute1! Bon je vais reprendre quelques éléments alors...
En espérant que cela corresponde au résultat attendu par les formateurs!

Re: UE 2.10 : Infectiologie, hygiène
Attention, ds notre IFSI, il ne faut faire aucun jugements de valeur. Je ne sais pas si vs avez la meme consignes0phiie57 a écrit :Bonjour, j'ai également une situation d'hygiène à analyser pour mon partiel et j'aimerai bien l'avis de quelqu'un. La situation est à peu près semblable à celle citée plus haut.
Dans la description de la situation, je pense ne pas trop avoir de problèmes cependant un point demandé dans l'analyse me tourmente et je ne comprend pas tellement ce qui m'est demandé là :
Justifier de façon pertinente en vous référant à vos connaissances théoriques ainsi qu'aux protocoles institutionnels
Je vous laisse ma situation pour en juger et me dire ce que vous en pensez :
Dans le cadre de ma première année d’étude dans un centre de formation en soins infirmiers, j’ai effectué mon premier stage de 5 semaines dans une EHPAD de 50 lits.
Pendant de la situation d’hygiène observée, j’étais du service du matin (6h45/14h45) c’est donc naturellement que j’ai pris part à la réalisation des toilettes de différents résidents.
L’aide-soignante intérimaire en poste au même étage que moi me propose d’aller effectuer ensemble la toilette et le lever de Madame M. qu’elle ne pouvait pas faire toute seule afin d’assurer les règles de sécurité en vigueur. Madame M., résidente de 89 ans souffre d’une infection contractée à l’hôpital, dite nosocomiale par une bactérie nommée Pyocyanique, cette infection touche ses selles et ses urines, il y a donc une procédure spéciale d’isolement mise en place dans sa chambre. En effet, tout objet, linge ou autre contaminé par l’urine ou les selles de Madame M. doivent impérativement être jetés dans le DASRI (Déchets d’Activités de Soins à Risque Infectieux) entreposé dans sa salle de bain, et ne doivent pas en sortir, cela concerne également le tablier jetable et les gants utilisés lors de sa petite toilette. Madame M. peut cependant sortir de sa chambre pour manger ou rester avec les autres résidents. Le niveau de risque de ce secteur est donc élevé lors de la toilette.
Tout d’abord, l’aide-soignante ainsi que moi-même nous sommes lavées les mains au savon doux dans la salle de soin puis j’ai préalablement préparé tout le matériel nécessaire à la toilette de la patiente sur un chariot à deux étages : gants à usage unique, tablier à usage unique, gants de toilettes jetables, protections de jour et de nuit à la bonne taille, linge servant à la réfection du lit, le reste du matériel se trouvant déjà dans la chambre. Elle s’est ensuite frictionnée les mains avec une solution hydro-alcoolique mise à disposition devant presque chaque porte des résidents puis a enfilé ses gants avant de rentrer dans la chambre.
Dans un premier temps nous avons préparé l’adapte-table avec tout le matériel nécessaire à la réalisation de la toilette complète au lit de la patiente, puis nous avons commencé la toilette en respectant les règles de pudeur et de sécurité. Une fois la toilette terminée et la patiente mise au fauteuil, nous avons jeté la protection usagée et les gants de toilettes jetables dans le DASRI, puis trié et entreposé le linge souillé dans un sac hydrosoluble mis à disposition dans la chambre. Ensuite, j’ai effectué avec l’aide de l’aide-soignante la réfection du lit de Madame M. suite à quoi nous avons enlevé nos gants et nos tabliers et les avons jetés dans le DASRI. Il est à savoir que dès lors de l’entrée dans la chambre jusqu’à ce moment nous avons portés continuellement les mêmes gants. Nous sommes par la suite sorties de la chambre en compagnie de Madame M. et ce n’est qu’au moment d’arriver au niveau du plan de travail afin de préparer son petit déjeuner que ma collègue s’est de nouveau frictionnée les mains avec la solution hydro-alcoolique.
Lors de l’analyse de pratique observée, mon avis est que toutes les précautions contre les infections liées à l’hygiène des mains n’ont pas été respectées. Je me suis dans un premier temps posé la question du port des gants obligatoires lors de toute la toilette, ne trouvant pas nécessaire leur usage lors du lavage du visage, du torse, des jambes, la résidente n’ayant pas de lésions cutanées, ni l’aide-soignante. Ayant consulté le protocole en vigueur dans le service, aucun texte ne stipulant le port obligatoire des gants durant l’intégralité de la toilette même lors d’un cas d’isolement tel que celui de Madame M., cependant ce genre de techniques de travail peuvent varier d’un soignant à l’autre, et après avoir questionné la personne en question j’ai compris qu’elle avait appris de prendre pour habitude d’effectuer la toilette complète en portant des gants. Cependant, deux choses plus graves m’ont interpellée comme le fait d’enfiler les gants avant de rentrer dans la chambre. Car s’il est vrai que le port de gant protège le soignant d’une éventuelle contamination, il doit être également sécurisant envers le patient et en ayant mis les gants en contact avec des surfaces probablement infectées telles que la poignée de porte, l’adapte-table, la bassine d’eau, les barrières de lits etc…l’aide-soignante a supprimé alors leur fonction première car cela revient à ne pas se laver les mains.
Secondement, le fait de ne se frictionner les mains qu’en dehors de la chambre en sortant met en danger le soignant mais également les autres résidents qui ont pu être, même dans un cours lapse de temps en contact direct ou indirect avec les germes que l’aide-soignante est susceptible d’avoir contracté dans la chambre entre le moment où elle a retiré ses gants et celui où elle est sortie de la chambre, en poussant le fauteuil de Madame M. par exemple.
Lors d’une prochaine situation similaire, les modifications que j’effectuerais seraient les suivantes : j’effectuerai un lavage simple des mains avant de rentrer dans la chambre puis une FHA après avoir préparé tout le matériel à côté de moi et avant de commencer la toilette normale, sans port de gants. Ensuite, j’effectuerai une deuxième FHA avant d’enfiler des gants lors de la réalisation de la petite toilette. Après les déchets jetés, le linge souillé trié et la réfection de lit faîte, je retirerai mes gants et me frictionnerai les mains avec une SHA juste avant de quitter la chambre de la résidente.
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Re: UE 2.10 : Infectiologie, hygiène
Coucou tout le monde !!
J'ai une petite question. Pour le dossier d'hygiène on doit mettre les protocoles utilisés dans la bibliographie mais on les mets comment ?
Je met juste protocole ... du centre hospitalier ? Ou autre chose ?
Merci d'avance
J'ai une petite question. Pour le dossier d'hygiène on doit mettre les protocoles utilisés dans la bibliographie mais on les mets comment ?
Je met juste protocole ... du centre hospitalier ? Ou autre chose ?
Merci d'avance

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