Culture Générale

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WILLIAMM
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par WILLIAMM »

Bof.
Jiga
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par Jiga »

Cetait pas Miss Cakahuette pour la L21 ?
Sinon j'peux la faire.
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Chou2
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Culture générale

Message par Chou2 »

Bonsoir,

c'est encore moi!
Je voulais juste savoir, comment avez-vous travaillé la culture générale, avez-vous fait des fiches? Faut-il savoir les chiffres, les définitions...? Et quel note avez-vous eu avec votre méthode?
Merci de vos réponses.
cartman
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Re: Culture générale

Message par cartman »

la culture général , ca ne se travaille pas.. tu en as ou tu as pas ...c'est tout
Chou2
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Re: Culture générale

Message par Chou2 »

Si je comprend bien, tout ce que tu sais, c'est parce que ça t'es tombé du ciel, c'est ça?
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Lilimalou
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par Lilimalou »

Miss Cakahuette 26 a écrit :
Lilimalou a écrit :bonjour à tous!!

Je suis en train de faire des recherches sur internet pour élaborer une fiche sur les dépenses de santé en France....
Mais je patine un peu...
Je cherche les diverses dépenses par secteur,et aussi quelques explications sur le ticket modérateur....

Si vous avez des tuyaux ou un site surlequel je peux alleru fouiner
merci infiniement!! :)
je suis en st2s et on a fait plusieurs cours sur les systèmes de paiement à l'hôpital et on a aussi fait la T2a..
éventuellement je pourrai te les scanner et te les envoyer par mail mais ce serait pas avant ce week end ...
Coucou merci pour ta réponse mzis je voudrais pas abuser de ta gentillesse et surtout de ton temps!!! :oops:
il faut arrêter d'enfoncer le coton tige quand tu vois que ça coince ......
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sniper76800
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Re: Culture générale

Message par sniper76800 »

par forcement du ciel mais des articles que tu lis, des livres que tu lis des infos que tu regardes.

Après la culture générale dans quelles situations ? Si c'est pour le concours tu t'es trompé de forum. Ici c'est pour aider les ESi donc tu n'auras pas forcément les réponses adéquates.

Si c'est pour le concours, je t'invites à rejoindre le forum dédié qui va t'apprendre tout ce que tu désires savoir sur les méthodes :
http://www.infirmiers.com/forum/concour ... s-f10.html

Si c'est pour autre chose, précise-le
ESI 2012-2015
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S4 : Cardiologie
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lucie31
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Re: Culture générale

Message par lucie31 »

cartman a écrit :la culture général , ca ne se travaille pas.. tu en as ou tu as pas ...c'est tout
je rejoins cartman, ce n'est pas en 3 mois de préparation que tu acquiers une culture générale... c'est le travail de toute une vie je dirais puisqu'on ne cesse d'apprendre.
Tu peux regarder des emissions comme envoyé spécial, allo docteur, état de santé sur LCP (http://replay.fr/etat-de-sante.html), bref, il suffit de s'intéresser à ce qui se passe autour de toi.
39 ans, maman en reconversion ESI 2011/2014 CRF Toulouse
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S3 : EVC/UE S4 : medecine - 120 ects
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Doliprout
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Re: Culture générale

Message par Doliprout »

J'ai acheté un livre, que je n'ai finalement pas utilisé... Les sujets sont finalement assez réducteurs dans ce type d'ouvrage...
Je te conseille une bonne orthographe, une bonne syntaxe, du bon sens...
Si tu cherches à faire des fiches, tu vas te bourrer le crane d'infos que tu as peu de chance de pouvoir replacer sur ta copie...
Bon courage
Elyanna
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Re: Culture générale

Message par Elyanna »

Regarde les infos, histoire d'être au courant des nouveaux trucs.

Quand j'avais fait mon concours infirmier, truc con j'étais tombé sur la cigarette électronique. Je suis non fumeuse et perso j'en avais rien à faire (et c'était tout nouveau...) donc sans les infos j'aurai même pas su ce que c'était.

Sinon, j'avais lu le sujet de culture G du forum comme ça tu arrives à voir d'autres sujets +/- importants.

Après, le livre de culture G n'a pas beaucoup de rapport avec les sujets qui tombent en culture G.

Et ça ne sert à rien d'apprendre par coeur, ce qu'ils te demandent c'est de la réflexion donc si tu connais un peu le sujet ça suffit pour faire ton concours !
Infirmière depuis le 26/07/2012 !!!!
Promo 2009-2012 à Montpellier !
Jiga
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par Jiga »

RESUME L21 : SOUFFRANCES AU TRAVAIL


I. Définitions & Généralités :

Le monde du travail s'est modifié considérablement : mondialisation, introduction de nouvelles technologies, nouveaux modes d'organisation, restructuration, précarisation des emplois, flexibilité, concurrences. Ces changement nécessitent une autre approche des problématique de la santé au travail.

Le monde de la santé au travail en France est composé de multiples acteurs : l'Etat, les entreprises, l'assurance maladie, les professionnels de santé, les inspecteurs du travail, et les ergonomes.
Selon le Code international d'Ethique pour les Professionnels de la Santé au Travail, l'objectif de la santé au travail est :
« De protéger et promouvoir la santé des travailleurs, d'assurer le maintien à son meilleur niveau de leur capacité de travail et de leurs aptitudes, de contribuer à créer et à assurer son environnement de travail sain et sans danger pour tous afin de promouvoir l'adaptation du travail aux possibilités des travailleurs en tenant compte de leur état de santé ».

La Médecine du Travail a été instituée en 1946 et elle a posé les principes toujours en vigueur dans le Code du Travail (art. L.230-2).
L'équipe de santé au travail, composée de médecins et d'infirmiers, a une mission essentiellement préventive. Elle exerce, avec des partenaire de l'entreprise, afin de prévenir les accidents et les maladies professionnelles et d'améliorer les conditions de travail : ainsi le CHSCT (Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) assure un rôle d'information et de prévention au sein du milieu de travail.

L'État, de son coté, définit le cadrage juridique et les dispositifs de prévention et de réparations des risques professionnels :
- l'Anact (Agence Nationale pour l'Amélioration des Conditions de Travail)
- l'INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité).
- Les Services d'Inspection du Travail relevant du ministère en charge du Travail.
- la CNAMTS (Caisse Nationale d'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés).
- La Loi de Santé Publique de 2004 qui affirme la responsabilité de l'Etat en matière de Santé Publique.
- Le département santé et travail de l'InVS (Institut de Veille Sanitaire.
- l'Afsset (Agence Française de Sécurité Sanitaire et de l'Environnement du Travail).

A la suite de l'explosion de l'usine de nitrate d'ammonium AZF à Toulouse, qui fit 30 morts et 2200 blessés, une loi a été votée le 30 juillet 2003 en prévention des risques technologiques et naturels et pour réparation des dommages.
Elle prévoit notamment : une meilleure information des riverains, une plus grande sécurité du personnel des établissements industriels, et l'indemnisation des victimes d'accidents technologiques.

• Plans Santé au Travail :
La France est mal placée en Europe en termes de mortalité masculine prématurée, ce qui peut en partie s'expliquer par le peu de considération portée dans la santé des travailleurs.
Depuis 2005, des Plans de santé au travail (PST) ont été mis en place pour remédier à cette situation :
Premier PST (2005-2009) avait pour objectif affiché de réformer le dispositif national de prévention des risques professionnels, et a constitué une première avancée pour le développement de la politique de santé au travail.
Deuxième PST (2010-2014) a été présenté par le Ministre du Travail en janvier 2010. Ce nouveau plan a pour ambition de diminuer de 25% le nombre des accidents de travail (700 000 par an, dont plus de 44 000 accidents graves) et de stabiliser le nombres des maladies professionnelles (plus de 45 000 en 2008 pour le seul régime général).

Les principaux axes de ce plan :
Améliorer la connaissance en santé du travail.
Poursuivre une politique active de prévention des risques professionnels.
Encourager les démarches de prévention des risques dans l'entreprise, notamment les PME (Petites et Moyennes Entreprises) et les TPE (Très Petites Entreprises).
Pilotage du plan, communication, développement et diversification des outils pour une effectivité du droit.

L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail (ANSES) a été créée le 1er juillet 2010.
Elle assure des missions de veille, d'expertise, de recherche et de référence sur un large champ, couvrant la santé humaine, la santé & le bien-être animal, et la santé végétale. Elle offre une lecture transversale des questions sanitaires et appréhende, ainsi, de manière globale, les expositions auxquelles l'Homme peut être soumis à travers ses modes de vie et de consommation ou les caractéristiques de son environnement, y compris professionnel.
En santé humaine, l'Agence évalue les propriétés nutritionnelles et fonctionnelles des aliments, ainsi que l'ensemble des risques auquel l'Homme peut être exposé au travers du travail, de l'environnement et de l'alimentation.


II. Les Accidents du Travail :

Ils touchent les personnes exerçant une activité professionnelle, que ce soit lors de l'exercice ou pendant le trajet domicile-travail.
Au cours des 50 dernières années, la fréquences des accidents du travail à diminuer d'environ un tiers :le nombre d'accident est passé approximativement de 1 million à 700 000. Sur la même période, le nombre de décès à été divisé environ par 4, alors que le nombre de salariés a doublé.

• Indemnisation
Une personne victime d'un accident du travail (ou d'une maladie professionnelle) bénéficie de la gratuité des soins que ce soit au niveau du médecin, de hôpital, de la radiologie, des médicaments (tiers payant), ainsi que du versement d'indemnités journalières (dès le lendemain du jour de l'accident) supérieures à celles versées en cas d’arrêt pour maladie. Il en est de même en cas de rechute ou d'aggravation de l'état de santé du salarié.
Les indemnités journalières sont versées pendant toute la période d'incapacité de travail jusqu’à la guérison complète ou la consolidation de la blessure ou le décès.

Si l'accident du travail laisse des séquelles, une rente d'incapacité peut être attribuée à l'assuré social après justification de son état par un contrôle médical, même s'il est en mesure de reprendre son ancienne activité professionnelle.

Depuis 2010 ces indemnités, jusque-là non imposables, sont fiscalisées.
Depuis janvier 2011, les indemnités journalières perçues en 2010 à l'occasion d'un accident de travail sont à déclarer sur la feuille d’impôt.

• Protection de l'emploi
La Loi du 7 janvier 1981 prévoit notamment la suspension du contrat du salarié accidenté du travail ou victime d'une maladie professionnelle pendant l’arrêt du travail, avec interdiction de licenciement (sauf cas exceptionnels), le reclassement de la personne dès son retour et le droit au même emploi ou à un emploi approprié dans le cas d'une diminution de capacité. L'ancienneté du salarié continue à courir pendant la durée de la suspension.


• Chiffres
Le nombre d'accident du travail a diminué d'environ 2,5% par an au cours des six dernières années, et de 7% en 2009 (soit 1 120 000 en 2008 accidents et 645 500 en 2009).

Le nombre de décès se situe aux alentours de 500 chaque année.
Les accidents de la route sont la première cause des accidents du travail mortels.

Cette baisse importante n'est due que partiellement à l'amélioration de la prévention, elle révèle surtout la baisse de l'activité économique en raison de la crise, notamment dans les secteurs qui cumulent habituellement de nombreux accidents du travail, comme le bâtiment et les travaux publiques.


III. Les Maladies Professionnelles :

• Définition
Les maladies professionnelles sont prise en charge au même titre que les accidents de travail.
Est présumée d'origine professionnelle toute maladie désignée dans un tableau de maladies professionnelles et contractée dans les conditions mentionnées à ce tableau ;
Si une ou plusieurs conditions tenant au délai de prise en charge, à la durée d'exposition ou à la liste limitative des travaux ne sont pas remplies, la maladie telle qu'elle est désignée dans un tableau de maladies professionnelles peut être reconnue d'origine professionnelle lorsqu'il est établi qu'elle est directement causée par le travail habituel de la victime.
Peut être également reconnue d'origine professionnelle une maladie caractérisée non désignée dans un tableau de maladies professionnelles lorsqu'il est établi qu'elle est essentiellement et directement causée par le travail habituel de la victime et qu'elle entraîne le décès de celle-ci ou une incapacité permanente.

Les maladies professionnelles sont strictement répertoriées, notamment dans le Code de la Sécurité sociale, comme par exemple :
- Les affections cancéreuses (amiante…)
- Les affections dues au bruit
- Les mycoses cutanées
- Les lésions sues aux conditions de travail (froid, chaleur, pression atmosphérique…)
- Les hépatites virales professionnelles
- Les affections respiratoires dues au bacille tuberculeux
- Le tétanos professionnel
- Les troubles musculo-squelettiques peuvent être de différents ordres : mal de dos, douleurs au poignet en relation avec la tenue de la souris de l’ordinateur par exemple.
- Les risques psychosociaux connaissent, eux aussi, un développement sans précédent. Ces risques sont intimement liés à l’individu dans son milieu de travail, à la précarité de l’emploi, aux exigences de rendement, aux cadences de production, et aux rythmes de travail.
Les risques psychosociaux sont le stress, le harcèlement, la violence et le suicide.

• L’Evolution des Maladies Professionnelles
Elles sont en constante augmentation depuis une vingtaine d'années.
Entre 2007 et 2009, le nombre de maladies professionnelles entraînant un arrêt de travail ou à une incapacité permanente a été multiplié par 10.
En 2008, le nombre de maladies reconnues a atteint le chiffre de 45411, en augmentation de 3,6% par rapport à 2007.
L'exposition des salariés aux risques et à la pénibilité du travail a eu tendance à s'accroitre.

Si les contraintes liées à la durée du travail et à la pénibilité physique diminuent, les contraintes psychologiques liées à l'organisation du travail (rythmes,rendement,délai) se sont accrus ainsi que l'exposition à des substances toxiques (chimiques) particulièrement dans le secteur du bâtiment et de l'agriculture.

La violence psychologique au travail est au centre des préoccupations de nombreux acteurs de la santé : du harcèlement au burn-out (épuisement professionnel), elle se manifeste aussi par des troubles allant des lombalgies aux troubles mentaux (dépression, anxiété, suicide).

Des inégalités face aux risques professionnels ont été observées selon la population, le type d’entreprise ou le secteur d’activité :
Les travailleurs saisonniers, les jeunes, les migrants, les femmes enceintes sont des populations plus vulnérables.
Les plus petites entreprises ont des difficultés dans la mise en place d’une prévention efficace des risques professionnels.
Le bâtiment, le transport, l’agroalimentaire ou encore la santé sont des secteurs d’activités plus « fragiles » et les accidents, l’exposition au bruit, les cancers y sont plus fréquents que dans d’autres milieux de travail.

• Les Risques Prioritaires
Les risques prioritaires de maladies reconnus par l'Assurance maladies sont :
Les troubles musculo-squelettiques (TMS), qui représentent 75% des maladies déclarées à l'Assurance maladie. Leur nombre augmente environ 18% chaque année, depuis 10 ans.
Les cancers professionnels, notamment ceux dus à une exposition aux poussières d'amiante mais aussi, à de multiples substances ou poussières cancérogènes (benzène, formaldéhyde, poussières de bois, …) Environ 2 400 000 salariés seraient exposés, principalement des ouvriers.
Les risques psychosociaux (RPS) : symptômes liés au stress, au harcèlement et/ou aux violences au travail, qui affectent de plus en plus de salariés depuis 15 ans.

• La Prévention
A partir de 50 salariés, les entreprises doivent avoir un CHSCT. Ce comité, composé de salariés, représente le personnel. Il a aussi un rôle de conseil auprès de la direction, notamment sur les salariés en situation de handicap ou victimes d’accidents du travail.
Ce rôle de conseil est complété par un rôle de surveillance par le signalement de situations dangereuses. Il est un interlocuteur auprès de la médecine du travail.

La culture de la prévention en entreprise est un objectif politique traduit par un ensemble d’acteurs sur le terrain, que ce soit au sein de l’entreprise ou à l’extérieur, que ce soit pour des études statistiques et des recommandations ou du conseil voire des sanctions (voir schéma).
Le décret du 28 juillet 2004 réforme la médecine du travail.

L'indice de bien-être :
L’organisation de coopération et de développement économique propose, depuis le 24 mai 2011, le BIB : un indice du Bonheur intérieur brut.
Onze critères le composent : revenus, logement, emploi, santé, sécurité, vie en communauté, gouvernance, éducation, environnement, sentiment de satisfaction personnelle, équilibre entre la vie professionnelle et la vie de famille.
En référence au PIB (produit intérieur brut) qui représente la richesse des pays, le BIB apporterait une nuance aux chiffres statistiques strictement économiques.


IV. La Violence :

Quand on parle de violence sur le lieu de travail, il faut distinguer deux types de violences :
La violence externe à l'entreprise : violences ou même agressions exercées par des clients ou des usagers.
Cette forme de violence se retrouve principalement dans deux types d’activités professionnelles :
Activités de service (transports en commun, hôtellerie, travail au guichet, ...) où les contacts sont fréquents et qui peuvent générer des tensions ou dégénérer en conflits.
Activités impliquant la manipulation d’objets de valeur (activités bancaires, bijouterie, commerces, convoyages de fonds...).

La violence interne à l’entreprise :
Harcèlement moral : défini comme un ensemble d’agissements répétés « qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte aux droits du salarié et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel ». Mais n’oublions pas que tous les comportements agressifs, tous les conflits, toutes les pressions ne relèvent pas du harcèlement. (INRS, 2003)
Harcèlement sexuel.


• Harcèlement Moral au Travail :
Le harcèlement moral est une forme de violence insidieuse au sein du travail. La loi organise la protection des salariés, des agents publics et des stagiaires contre lui ; ces agissements sont interdits, même en l'absence de lien hiérarchique entre celui ou celle qui commet et celui ou celle qui subit.

Prévention du harcèlement moral
L'employeur doit prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de prévenir les agissements constitutifs de harcèlement moral. Il collabore à cet effet avec les représentants du personnel et le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), s'il existe.
Le texte du code pénal réprimant le harcèlement moral doit être affiché sur les lieux de travail.
Les personnes dénonçant un harcèlement moral ou luttant contre ne peuvent pas être sanctionnées.

Sanctions encourues par les auteurs :
Sanction disciplinaire : tout salarié du secteur privé ayant commis des agissements de harcèlement moral est passible de sanctions disciplinaires. Il en est de même pour un agent public responsable de mêmes agissements, selon les procédures de sanction applicables au secteur public.
Sanction civile : l'auteur de harcèlement moral peut devoir verser à sa victime des dommages-intérêts.
Sanction pénale : le harcèlement moral est un délit puni de 2 ans d'emprisonnement et de 30.000 € d'amende.

Recours des victimes
Procédure de médiation : la victime ou la personne accusée de harcèlement moral peuvent engager une procédure de médiation. Le choix du médiateur fait l'objet d'un accord entre les parties.
Le médiateur tente de les concilier et leur soumet des propositions écrites en vue de mettre fin au harcèlement. En cas d'échec de la conciliation, il informe les parties des sanctions encourues et des garanties procédurales prévues en faveur de la victime.

Recours devant le juge civil ou administratif :
Si la victime relève du secteur privé, le conseil de prud'hommes peut être saisi pour faire cesser les agissements et obtenir réparation du préjudice subi. Si la victime est agent public, elle peut poursuivre les mêmes objectifs en saisissant le tribunal administratif.
La victime doit présenter des faits permettant de présumer l'existence d'un harcèlement moral. Il appartient ensuite à la personne accusée de démontrer que ces faits ne sont pas constitutifs d'un harcèlement moral.

À noter : dans une entreprise, toute organisation syndicale représentative peut, avec l'accord écrit de la personne harcelée, engager à sa place l'action en justice.

Engagement d'un procès pénal :
La victime peut porter plainte,dans un délai de 3 ans à compter des faits, puis se constituer partie civile.
Si la plainte est classée sans suite, la victime peut déposer une plainte avec constitution de partie civile.

• Harcèlement sexuel au travail :
Le harcèlement sexuel au travail est un délit depuis le 8 août 2012.
La loi protège les salariés, les agents publics et les stagiaires contre lui.

Éléments constitutifs de l'infraction
« Le harcèlement sexuel se caractérise par le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, ou créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.Est assimilé au harcèlement sexuel le fait d'user (même de façon non répétée) de toute forme de pression grave dans le but réel ou apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de l'auteur des faits ou au profit d'un autre. »
Dans les deux cas, il n'est pas nécessaire qu'il y ait une relation hiérarchique entre l'auteur des faits et la victime pour que les actes soient constitutifs de l'infraction.
Devant des comportements susceptibles d'être qualifiés de harcèlement sexuel, il importe de vérifier s'ils ne sont pas constitutifs d'une pure agression sexuelle .

Prévention du harcèlement sexuel
L'employeur doit prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de prévenir les agissements constitutifs de harcèlement sexuel.
Le texte du code pénal réprimant le harcèlement sexuel doit être affiché sur les lieux de travail.
Les personnes dénonçant un harcèlement sexuel ou luttant contre ne peuvent pas être sanctionnées.

Sanctions encourues par les auteurs
Sanction disciplinaire : tout salarié du secteur privé ayant commis des agissements de harcèlement sexuel est passible de sanctions disciplinaires. Il en va de même pour tout agent public responsable de mêmes agissements, selon les procédures de sanction applicables au secteur public.
Sanction civile : l'auteur de harcèlement sexuel peut devoir verser à sa victime des dommages-intérêts.
Sanction pénale : le harcèlement sexuel est un délit pouvant être puni de 2 ans d'emprisonnement et de 30.000 € d'amende. En cas de circonstances aggravantes (notamment en cas d'abus d'autorité ou de faiblesse), les peines peuvent être portées à 3 ans d'emprisonnement et 45.000 € d'amende.

Recours des victimes
Engagement d'un procès devant le juge civil ou administratif :
Si la victime relève du secteur privé, elle peut saisir le conseil des prud'hommes afin de faire cesser les agissements et obtenir réparation du préjudice subi.
Si la victime est un agent public, elle peut poursuivre les mêmes objectifs en saisissant le tribunal administratif.
La victime doit présenter des faits permettant de présumer l'existence d'un harcèlement sexuel. Il appartient ensuite à la personne accusée de démontrer que ces faits ne sont pas constitutifs d'un harcèlement sexuel.

À noter : dans une entreprise, toute organisation syndicale représentative peut, avec l'accord écrit de la personne harcelée, engager à sa place l'action en justice.

Engagement d'un procès devant le juge pénal
La victime peut porter plainte, dans un délai de 3 ans, puis se constituer partie civile. Si la plainte est classée sans suite, la victime peut déposer une plainte avec constitution de partie civile.

Attention : quel que soit le recours, en cas d'imbrication du harcèlement sexuel avec une discrimination ou un harcèlement moral, il faut le mentionner explicitement.


V. La Souffrance :

Chiffres :
En France, la souffrance ou le stress au travail touchent plus de 60% des actifs. Avec pour 18% d’entre eux, des répercussions graves sur leur santé physiologique ou mentale.
8 millions de personnes seraient concernées par le harcèlement moral, dans le secteur privé comme dans le secteur public.
Toutes les catégorie socio-professionnelles sont concernées, avec un taux spécialement élevé chez les cadres, Les salariés du privé, les professeurs et le personnel de santé. Depuis 2007, les annonces de suicides de plusieurs salariés chez Renault, EDF, La poste et France Télécom ne doivent pas laisser croire que le mal être au travail est un problème récent.

Définition : dépression réactionnelle professionnelle en lien avec les contraintes organisationnelles et sociales de l’entreprise, souvent déclenchée en réaction à des comportements identifiables de collègues ou de supérieurs hiérarchiques. La conviction que le niveau atteint de dégradation ne peut plus évoluer positivement marque l’entrée dans la souffrance. (ANACT, Décembre 2005)

Les conséquences pour l’entreprise :
Un salarié harcelé, stressé, ayant perdu toute confiance en lui, aura des difficultés à prendre des initiatives ou des décisions. La qualité de son travail s’en ressentira. Même s’il met toute son énergie à résister à la pression, à "tenir", un jour ou l’autre, il devra s’arrêter de travailler pour se soigner. Et l’absentéisme et la détérioration du climat de travail ont des conséquences négatives pour l’entreprise.
Les coûts directs et indirects d’un mauvais climat de travail peuvent être énormes, non seulement pour l’entreprise, mais également pour toute la société. Il faut, en effet, tenir compte de la prise en charge des victimes de harcèlement par les organismes de Sécurité sociale.

« La souffrance au travail », est aujourd’hui un thème au cœur de l’actualité mis en avant par les médias. En effet un bon nombre de reportages sont consacrés à ses salariés à bout, à ses entreprises dont le nombre de suicide des salariés ne cesse d’augmenter mais dont les responsabilités ne sont point acceptées.

Dans le monde du travail, on distingue quatre situations à l’origine du trouble des salariés :
- Le harcèlement (moral et sexuel)
- La violence
- Les addictions (aux drogues, au tabac…)
- Le stress.
C’est sur ce dernier point que nous allons nous concentré pour cette étude. Le stress étant la cause principale de souffrance en entreprise diagnostiqué par les psychologues, il nous semble primordial d’identifier les facteurs de stress ayant des conséquences sur la santé mentale des employés, pour enfin analyser les moyens de régulations et de préventions du mal être des salariés.
Cette analyse aura donc pour objectif de comprendre comment la reconnaissance, du mal-être au travail, pourra améliorer la situation de la France, face à la croissance des dépressions des salariés ? En effet, selon l’OMS, la France est le 3ème pays mondial « où les dépressions au travail sont les plus nombreuses » .

Site internet très complet : http://www.souffrance-et-travail.com/ pour ne pas rester seul face à cette souffrance.


VI. Le Stress, Source de Souffrance au Travail :

Ce phénomène s’est amplifié depuis une trentaine d’années.
En effet « les profondes mutations » du marché « marquées par des logiques financières à court terme » ont contribuées à l’intensification des efforts à fournir (objectifs plus importants) et à réduire les relations entre les employés.
La précarité de l’emploi, les exigences de rendement, les cadences de production, et les rythmes de travail jouent sur la santé de l’individu.

Le travail rend de plus en plus malade en France.
Les maladies psychosociales liées au travail (harcèlement moral, anxiété, dépression, suicide) sont désormais passées au premier rang des maladies professionnelles pour lesquelles des personnes ont consulté en 2007.
Selon des sondages récents ;
→ Un actif sur cinq (20%) juge son activité professionnelle « très stressante », notant entre 8 et 10 son niveau de stress (sur une échelle de 10).
→ 24% estiment pour leur part que leur travail leur procure un stress important qu'ils notent de 6 à 7.

Le stress au travail est un sujet brûlant après la série de suicides chez France Télécom, 24 en 18 mois qui a entraîné le limogeage (licenciement immédiat) du numéro deux du groupe.
Mais France Télécom n’est pas un cas isolé : Peugeot (PSA), EDF, Areva, IBM, La Poste ou encore les banques HSBC ou BNP Paribas.
De nombreuses entreprises françaises ont été confrontées ces dernières années au suicide d’un ou plusieurs salariés sur leur lieu de travail.

Des responsables de RH de proximité :
A plusieurs reprises, le Technocentre du constructeur automobile Renault à Guyancourt, dans les Yvelines, a été évoqué suite à des suicides d'employés. Trois salariés ont mis fin à leurs jours entre 2006 et 2007. Un nouveau cas vient d'être signalé. Un ingénieur de 51 ans, cadre chez le constructeur automobile depuis vingt ans et qui travaillait depuis six ans au Technocentre s’est suicidé à son domicile.
Ce nouveau drame a suscité une certaine incompréhension au sein du groupe automobile. D’autant que la direction de Renault a mis en place, depuis 2007, un plan d’amélioration des conditions de travail avec la création de responsables de ressources humaines de proximité et de cellules d’écoute psychologique.
Ce plan de Renault devait servir de modèle à France Télécom qui a entamé des négociations sur le stress.

• Définition du Stress :
Le stress, est définit selon Hans Selye (1936) comme « la réponse non-spécifique de l’organisme à toute demande qui lui est faite » ; ce dernier se décompose en 3 étapes :
Réaction d'alarme : temps de préparation, mobilisation des ressources pour faire face au stress (phase en dessous du niveau de résistance normal, puis passage au-dessus)
Phase de résistance : utilisation des ressources (phase au-dessus du niveau de résistance normal)
Phase d'épuisement : apparition de différents troubles somatiques (phase de déclin du niveau de résistance de la phase précédente au niveau normal

Définition du stress au travail :
On parle de stress au travail quand une personne ressent un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre.
Les situations stressantes qui s’installent dans la durée ont toujours un coût pour la santé des individus qui les subissent. Elles ont également des répercussions négatives sur le fonctionnement des entreprises (turn-over, journées de travail perdues, perte de qualité de la production, démotivation parmi les équipes…).

Note : La rotation de l'emploi (= turn-over) ou renouvellement du personnel est un indicateur décrivant le rythme de renouvellement des effectifs dans une organisation.

• Lien entre Stress et Travail
Les cas de Stress dans une entreprise sont parfois niés ou attribués uniquement à la fragilité ou à l’inadaptation au poste de certains salariés.
Face à des symptômes de stress, il est pourtant primordial de rechercher les liens possibles avec le contexte professionnel ; la surcharge de travail, des objectifs insuffisamment définis, des relations difficiles avec la hiérarchie, un manque d’autonomie peuvent être en cause.
Si des facteurs de stress liés au travail sont mis en évidence, des mesures de prévention adaptées permettront en priorité de les supprimer ou, au moins, de les réduire.


• Symptômes (hypertension, nervosité, fatigue, dépression…)
L’état de stress aigu correspond à une réaction de notre organisme face à une situation stressante ponctuelle (prise de parole en public, situation inattendue, changement de poste…). Quand cette situation prend fin, les symptômes cessent généralement peu de temps après.
L’état de stress chronique est, lui, une réponse de notre corps à une situation stressante qui dure. Il peut avoir des effets néfastes pour la santé.

Symptômes dus à un état de stress chronique :
Symptômes physiques : douleurs (coliques, maux de tête, douleurs musculaires, articulaires, etc.), troubles du sommeil, de l'appétit et de la digestion, sueurs inhabituelles…
Symptômes émotionnels : sensibilité et nervosité accrues, crises de larmes ou de nerfs, angoisse, excitation, tristesse, sensation de mal-être…
Symptômes intellectuels : perturbations de la concentration (erreurs, oublis) difficultés à prendre des initiatives…

Ces symptômes ont des répercussions sur les comportements :
Consommation de produits calmants ou excitants (café, tabac, alcool, somnifères, anxiolytiques…)
Modification des conduites alimentaires
Comportements violents et agressifs
Repli sur soi
Difficultés à coopérer

Burn-out
= ou Syndrome d’Epuisement lié au Travail (stress chronique)
Faire un burn-out, c’est « brûler de l’intérieur, se consumer ».
C’est une usure à petit feu qui trouve sa source dans le cadre professionnel.

En cause ?
Le stress chronique que nous sommes nombreux à subir au travail. Contrairement à ce que l’on pense souvent, la première cause d’un burn-out n’est pas psychologique, mais physiologique. Il est dû à un stress important et répété. Le stress est une réaction du corps, qui lui permet de se mettre en alerte le temps d’un danger. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, l’urgence est devenu un mode de vie. Les gens sont sur le qui-vive 24 heures sur 24. Résultat : leur corps est épuisé. Et cette fatigue de fond va avoir un impact sur leur moral ; doutes sur ses compétences, ses qualités, dépréciation de soi-même, irritabilité… Très vite, l’épuisement émotionnel vient s’ajouter à l’épuisement physique.
Le burn-out « est un processus, et non un état »,

Face au burn-out, nous avons donc les moyens de réagir. A condition de savoir en reconnaître les symptômes. Parmi eux : grande fatigue, troubles du sommeil, irritabilité, agressivité, ruminations, perte de concentration… Mais aussi des problèmes physiques comme pression respiratoire, maux de tête et d’estomac…
Le signe qui ne trompe pas parmi tous ces symptômes ? Lorsque cette fatigue de fond ne passe pas avec les vacances et que l’accumulation de tensions et de stress reprend sitôt le retour au travail. Il est alors temps de consulter son généraliste pour un bilan de santé. A lui d’identifier les causes de vos symptômes. Et de vous arrêter, ou non.
« Ce n’est pas obligatoire. Mais quand on n’a plus d’énergie et un fort risque d’accident, c’est indispensable ».

Pathologies associées au stress
Si la situation stressante se prolonge, les symptômes s’installent ou s’aggravent, entraînant des altérations de la santé qui peuvent, dans certains cas, devenir irréversibles.
Le syndrome métabolique associe obésité abdominale, résistance à l'insuline (qui peut évoluer vers un diabète), hypertension artérielle et perturbations du métabolisme des lipides (cholestérol, triglycérides…). C’est un important facteur de risque de maladies cardiovasculaires.
Les salariés exerçant une activité professionnelle avec peu de marge de manœuvre y sont plus fréquemment exposés.
Il en va de même pour ceux qui ont un travail avec de fortes exigences et ces faibles marges de manœuvre (le questionnaire de Robert Karasek permet l'évaluation collective du bien-être au travail afin d’évaluer globalement la santé mentale au sein d’une entreprise).
Les troubles musculo-squelettiques du membre supérieur et de la partie supérieure du dos sont fréquemment associés à une combinaison de facteurs : sollicitations biomécaniques dues à des mouvements répétitifs, mais aussi manque de soutien social ou insatisfaction dans le travail.
La dépression est plus fréquente quand la situation de travail cumule forte exigence de productivité, faible marge de manœuvre et manque de soutien social (absence d’aide de la part des collègues ou de l’encadrement). Les troubles anxieux sont également plus fréquents en cas de situations stressantes prolongées. Il arrive parfois que des dépressions sévères évoluent vers des tendances suicidaires.

Les états de stress de longue durée peuvent induire d’autres problèmes de santé comme la diminution de la résistance aux infections, des maladies immuno-allergiques, des ulcères gastroduodénaux, des désordres hormonaux ou certaines pathologies de la grossesse (prématurité), problèmes de fertilité…

• Traitement du Stress
Astuces pour réduire et contrôler son anxieté au quotidien :
Faire de l'exercice régulièrement ; le sport est un traitement efficace pour lutter contre l'anxieté. Le Yoga et l'aérobic sont des méthodes particulièrement apaisantes.
Faire attention à son temps de sommeil ; le manque de sommeil peut exacerber l'anxiété.
Mangez sainement ; Bien manger aide à lutter contre l'anxiété et le stress.
Faire de la méditation ; de nombreux types de méditations ont montrés leur efficacité pour réduire le stress. Cela permet d'acquérir le contrôle de son esprit et de percevoir les choses comme elles sont réellement.
La relaxation : les techniques de relaxation basées sur les projections et le contrôle de la respiration permettent de soulager l'anxiété.
Eviter l'alcool et la drogue, ne prendre aucune substance pour soulager votre anxiété. Elles ne feraient qu'empirer la situation et créeraient d'autres problèmes.
Eviter la caféine, ainsi que toutes les boissons basées sur la caféine à savoir le café, les sodas et le thé. La caféine peut augmenter le stress, provoquer des insomnies et même engendrer des crises de panique.
Passer autant de temps que possible avec les gens avec qui vous vous sentez bien et qui vous apportent un soutien émotionnel. Plus il y a de soutien de la part de votre famille ou vos amis, moins on sera vulnérable au stress et à l'anxiété.


• Prévenir efficacement le stress

Le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT)
Le chef d’entreprise doit veiller à protéger la santé et la sécurité physique et mentale de ses salariés au travail. Pour remplir cette obligation, il doit privilégier les actions de prévention collective. Celles-ci permettent en effet d’agir sur les causes du stress plutôt que sur ses symptômes.
L’INRS propose de mettre en œuvre une démarche de prévention collective en cinq étapes :
- Pré-diagnostic.
- Constitution d’un groupe projet.
- Diagnostic approfondi.
- Restitution des résultats.
- Élaboration et mise en œuvre d'un plan d'action.
Pour être complète, la démarche doit inclure l'évaluation du plan d'action (notamment par le suivi des indicateurs sélectionnés au moment du pré-diagnostic). Cette évaluation permet de réajuster la démarche si besoin.

Exemples de mesures de prévention du stress au travail :
Former l’encadrement aux méthodes de management participatif permettant d’associer les salariés aux décisions les concernant.
Améliorer la communication concernant les objectifs de l’entreprise.
Donner la possibilité aux salariés de s’exprimer sur les dysfonctionnements qu’ils repèrent.
Adapter la charge de travail en fonction des éléments à la disposition des salariés pour effectuer leur tâche.
Donner la possibilité aux salariés d’utiliser leurs compétences.
Former le personnel aux nouveaux outils de communication.
D’autres types d’actions visant à renforcer la résistance individuelle des salariés : gestion individuelle du stress, formation à la gestion des conflits, thérapies cognitives…
Leurs effets bénéfiques ne sont cependant que de courte durée si des mesures ne sont pas prises pour limiter les causes de stress.

• Coût pour l’Entreprise :
Le stress au travail désorganise les entreprises et les collectifs de travail. Dans les entreprises où le stress est élevé, on peut ainsi noter :
- Une augmentation de l’absentéisme et du turn-over.
- Des difficultés pour remplacer le personnel ou recruter de nouveaux employés.
- Des accidents du travail.
- Une démotivation, une baisse de créativité.
- Une dégradation de la productivité.
- Une augmentation des rebuts ou des malfaçons.
- Une dégradation du climat social, une mauvaise ambiance de travail.
- Des atteintes à l’image de l’entreprise…
- En raison de ces conséquences sur le fonctionnement, le stress coûte cher à l’entreprise.
- Plusieurs études montrent qu’il est « rentable » pour les entreprises d’investir dans la prévention du stress au travail : les coûts des mesures de prévention collective sont amortis assez rapidement (de l’ordre d’une année).
À noter que certaines de ces conséquences peuvent constituer des indicateurs de stress au travail.

• Coût pour la Société :
Au niveau européen, le coût du stress d’origine professionnelle était estimé, en 2002, à environ 20 milliards d’euros par an. Le stress serait également à l’origine de 50 à 60 % de l’ensemble des journées de travail perdues (Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail, 1999).
En France, le coût social du stress (dépenses de soins, dépenses liées à l’absentéisme, aux cessations d’activité et aux décès prématurés) a été estimé en 2007 entre 2 et 3 milliards d’euros (étude INRS et Arts et Métiers ParisTech).
Il s’agit d’une évaluation à minima. En effet, cette étude prend essentiellement en compte le « job strain » ou « situation de travail tendue » (combinaison d’une forte pression et d’une absence d’autonomie dans la réalisation du travail), qui représente moins d’un tiers des situations de travail fortement stressantes. D’autre part, les pathologies retenues sont celles qui ont fait l’objet de nombreuses études : maladies cardiovasculaires (infarctus, maladies cérébrovasculaires, hypertension…), dépressions et certains troubles musculosquelettiques.

Enfin, cette dernière estimation ne prend pas en compte toute la dimension du coût pour l’individu, en particulier la souffrance et la perte de bien-être que le stress occasionne. Or il a été montré que ce dernier pouvait représenter jusqu’à deux fois les coûts des soins et des pertes de richesse.


DERNIERES ACTUS :
• Vendredi 9 octobre 2009, un plan de lutte contre le stress au travail, présenté par Le ministre français du Travail Xavier Darcos
Le ministre du Travail, Xavier Darcos, impose aux 2 500 entreprises de plus de 1 000 salariés de lancer des négociations sur la prévention du stress au travail d’ici le 1er février 2010. Dans les petites et moyennes entreprises (PME) et les très petites entreprises (TPE), le ministre demande la mise en place d’actions concrètes de prévention, comme par exemple des formations pour les cadres dirigeants. Les directions départementales du Travail devront également surveiller de très près les entreprises qui licencient ou restructurent.
Un premier bilan de toutes ces actions sera établi lors de la prochaine réunion du Conseil d’orientation des conditions du travail (COCT) où siègent les partenaires sociaux. Plusieurs syndicats demeurent sceptiques. C’est le cas notamment du médecin du travail Bernard Salengro, spécialiste du stress à la CFE-CGC, le syndicat des cadres, pour qui ce plan n’est pas à la hauteur du problème : « Tout existe déjà dans l’accord national signé en octobre 2008 par les partenaires sociaux. Xavier Darcos aurait dû donner plus de moyens aux inspecteurs et médecins du travail pour faire appliquer la loi. Il a ainsi renoncé à brandir la menace des procès verbaux et des sanctions financières pour les employeurs ne jouant pas le jeu. Selon moi, il n’y aura donc pas de changements ».

• Le Magazine de la Santé
La sécurité des médecins : un bip pour alerter ; les professionnels de santé sont aussi touchés par la violence.
En 2011, l’Observatoire de la Sécurité des Médecins a relevé 822 agressions verbales ou physiques contre ces professionnels de santé.
Face à ce phénomène, une expérimentation vient d’être mise en place dans le val de Marne : depuis début 2013, les médecins possèdent un BIP de sécurité pour donner l’alerte en cas de menace ou de tentative d’agression.

Reportage : un médecin (Dr CHARBONNIER) intervient à domicile depuis maintenant 10 ans, il va chez des patients qu’il ne connaît pas toujours, il intervient en journée ou la nuit, et lui se souvient d’un jour où il est passé pas loin d’une agression , il cite : « Je suis allé voir une jeune dame pour un malaise et son compagnon qui était là et qui apparemment avait des problèmes psychiatriques a sorti un couteau car pour lui j’examinais sa compagne pas assez rapidement ou je ne faisais pas ce qu’il attendait de moi, et donc je me suis retrouvé dans cette situation où il a fallu faire baisser la pression pour arriver à lui faire comprendre que sa façon d’agir n’était pas la solution que ce n’était pas comme ça que j’arriverai à prendre en charge sa compagne. »
Patients violents, alcooliques ou drogués et des quartiers difficiles, parfois la consultation peut mal tourner : Alors depuis quelques jours, le Dr CHARBONNIER est équipé d’un BIP de sécurité censé améliorer sa sécurité. Il cite de nouveau : « Ça tient dans la main, il n’est pas trop compliqué, on peut le garder dans sa poche et le déclencher directement en cas de problème. On sait qu’on a ce filet de sécurité qui est là, et du coup on va peut être moins paniquer , moins rentré dans un cercle vicieux d’agressivité liée à la peur qui pourrait envenimer la situation au lieu de la calmer. »

C’est un bip pour appeler à l’aide en cas de menace, il suffit d’appuyer sur le bouton SOS et l’alerte est déclenchée et arrive dans la salle de régulation du SAMU (Service d’Aide Médicale d’Urgence), un gyrophare s’allume, une sirène retentit, le médecin est alors géolocalisé, les régulateurs peuvent l’écouter. Ça fonctionne comme un téléphone sauf que le médecin parle sur place et le SAMU écoute ce qu’il dit, il ne peut pas lui répondre. Selon la gravité de la situation, le SAMU enverra le moyen de secours le plus adapté (police, renfort médical…).

D’après l’Observatoire de Sécurité des Médecins, 822 praticiens ont été agressés en 2011 et donc leur syndicat approuve donc le bip de sécurité, mais regrette la complexité du processus de décision, il trouve que le processus est trop long alors que le médecin peut être entrain de se faire agresser. Il trouve que ce n’est pas praticable et faisable pour la protection des professionnels de santé.
L’expérimentation de ce bip durera 2 ans dans le Val de Marne, l’idée étant de généraliser le dispositif si il recueille l’adhésion des professionnels de santé.


Voila voila :)
Je n'ai par contre pas reussi a mettre le schéma :/
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SS3 : EHPAD
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SS4b : Urgences neuro-vasculaires
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par Miss Cakahuette 26 »

WILLIAMM a écrit :
Miss Cakahuette 26 a écrit :euhhh , je sais pas si je dois prendre sa comme une chance :/

faire descendre ma moyenne , c est pas trop le bon plan :(
Oh la moyenne sert pas à grand chose en term. :clin: :D

mouais mais pour moi c est plus une satisfaction personnelle :D
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par Miss Cakahuette 26 »

Prescilia54 a écrit :Ah tant mieux merci Miss Cakahuette 26 , et tu sais le bac blanc je l'avais eu, à 11.5 et au bac j'ai eu 12.8 alors tu sais rien n'est comparable, le bac est beaucoup moins difficile que le bac blanc et en plus si tu révise correctement tout a long de l'année le bac c'est "in the nose" :D Bon courage
c est ce qu on m a dit aussi :)
je ne m en fait pas trop :)
j attends les notes maintenant :D
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par Miss Cakahuette 26 »

Jiga a écrit :
Miss Cakahuette 26 a écrit :euhhh , je sais pas si je dois prendre sa comme une chance :/

faire descendre ma moyenne , c est pas trop le bon plan :(

J'imagine que tu es en S vu tes bac blanc maths & physique. Quand j'te dis que le niveau du bac est vraiment en dessous de ce qu'on te demande en cours, c'est vraiment vrai! J'aimais pas qu'on me le dise quand j'ai passé mon bac, je stressais énormement et tout et tout.
M'enfin, notamment en physique, qu'est ma bête noire, j'ai eu 6 de moyenne toute l'année : au bac 11 :D

J'suis sure que tu réussira toi aussi !

Non, je ne suis pas en S :p
(tu peux voir ça en dessous de tt mes messages : "ST2S")
j adoore la physique chimie ^^

ben écoute, je verrai bien au bac :D
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par Miss Cakahuette 26 »

Arrel a écrit :Je me permets d'émettre une objection dans ce que tu as dit Jiga, le bac est certes relativement aisé à avoir mais pour autant, de là à dire qu'il est facile...

Personnellement, alors que j'avais une moyenne un peu au dessus de 10 toute l'année en maths (la matière où j'avais les pires notes), je me suis chopé 6 au bac ~
Pour autant je l'ai décroché avec la mention assez bien vu que j'ai eu des notes plutôt bonnes dans les autres matières mais il n'y avait pas de secret, c'est parce que j'ai bossé !

Moi ce que je conseillerais c'est de ne pas écouter tous les conseils qu'on peut voir à droite à gauche et de bosser régulièrement. Y'a pas de recette miracle, si tu bosses tu l'auras sans souci majeur, mais il ne faut pas y aller en se disant "easy, j'vais l'avoir tranquille cet exam !" ;)

Tkt pas, je bosse pas mal chez moi ^^
Peut importe ce qu on me dit, j'écoute tout mais je fais quand même à ma manière (Je bosse et j'attend les notes avec angoisse) et voilà :D
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