j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
Modérateurs : Modérateurs, ESI
Re: Déçue, envie de tout arrêter
Avec grand plaisir. Si c'est ta manière à toi de dire "t'es pas encore IDE donc ton avis on s'en tape pour l'instant".Tout à fait. Et tu n'es absolument pas dans le jugement, dans le procès d'intention, l'injonction ... Yaka ?
On en reparle dès que tu es diplômé ?
Je fais un procès d'intention à certains soignants, qui sont volontairement malveillants avec leurs stagiaires, c'est un fait. Et les conditions de travail ont bon dos, c'est ce que je dis. Et quand on en est à ce degré de bassesse morale, y'a d'autres choses qui pêchent, dans le boulot et ailleurs. On a tous des raisons d'être désagréable et mesquin, cela n'en fait pas des bonnes raisons.
IDE en psychiatrie
- augusta
- Star VIP
- Messages : 10435
- Inscription : 23 mai 2008 19:29
- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: Déçue, envie de tout arrêter
Je ne suis pas sûre que tu ais reçu correctement ce que disait Loulic.Cadderly a écrit :Avec grand plaisir. Si c'est ta manière à toi de dire "t'es pas encore IDE donc ton avis on s'en tape pour l'instant".Tout à fait. Et tu n'es absolument pas dans le jugement, dans le procès d'intention, l'injonction ... Yaka ?
On en reparle dès que tu es diplômé ?
Sans être dans sa tête lol...............je pense que ce qu'il voulait dire c'est qu'en tant qu'ESI, tu n'as pas tous les paramètres pour comprendre pourquoi parfois l'encadrement n'est pas aussi top que tu aimerais.
Il y a réellement des choses que l'on comprend (parce qu'on les vit) une fois de l'autre côté (IDE)...et ce n'est en rien dévalorisant pour les ESI que de le dire.
C'est juste un état de fait....

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Déçue, envie de tout arrêter
Si c'était dans ce sens là, je n'ai rien à redire. Je me doute que c'est un poids d'avoir un stagiaire à encadrer et je ne le nie pas. C'est vrai aussi que c'est parfois toujours les mêmes qui se les "tapent". Je ne le nie pas non plus.
IDE en psychiatrie
Re: Déçue, envie de tout arrêter
Tu vas au devant de graves désillusions, camarade.Cadderly a écrit : Je fais un procès d'intention à certains soignants, qui sont volontairement malveillants avec leurs stagiaires, c'est un fait.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Déçue, envie de tout arrêter
on s'éloigne pas du sujet de départ? qui est "déçue envie de tout arrêter"


Re: Déçue, envie de tout arrêter
Ce que je veux te dire, c'est qu'entre le statut d'ESI et celui d'IDE il y a un monde que tu découvriras lors de ta première prise de poste.
Non pas que les ESI se la coule douce dans un univers bienveillant, bien au contraire. Mais les responsabilités, la charge de travail administratif, l'innomable bordel qui regne dans la majorité des structures, ce putain de telephone qui sonne tout le temps pour tout et n'importe quoi, ... Tu verras que "le temps" est une donnée très relative quand tu as un service à gérer (d'autant que ceux qui sont normalement là pour t'aider t'enfoncent plus qu'autre chose).
D'autre part il est complètement illusoire de croire que les soignants maltraitants (avec les ESI ou les patients) le font de manière consciente. Chacun d'entre eux est persuadé de faire au mieux et d'avoir la méthode la plus adaptée à la circonstance.
Croire que ces soignants sont volontairement maltraitants, c'est déjà baisser la garde et faire sauter une première sécurité.
Non pas que les ESI se la coule douce dans un univers bienveillant, bien au contraire. Mais les responsabilités, la charge de travail administratif, l'innomable bordel qui regne dans la majorité des structures, ce putain de telephone qui sonne tout le temps pour tout et n'importe quoi, ... Tu verras que "le temps" est une donnée très relative quand tu as un service à gérer (d'autant que ceux qui sont normalement là pour t'aider t'enfoncent plus qu'autre chose).
D'autre part il est complètement illusoire de croire que les soignants maltraitants (avec les ESI ou les patients) le font de manière consciente. Chacun d'entre eux est persuadé de faire au mieux et d'avoir la méthode la plus adaptée à la circonstance.
Croire que ces soignants sont volontairement maltraitants, c'est déjà baisser la garde et faire sauter une première sécurité.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Déçue, envie de tout arrêter
je suis tout à fait d'accord ! A niveau surcharge de travail ESI et surcharge de travail IDE , ce n'est pas la même chose. et on se l'aperçoit que une fois diplômé car quand on diplômé, on à tous les boulot à faire , le boulot de secrétariat ( avec prise de téléphone, prendre des rendez vous), répondre au besoins familiale répondre au besoin des médecins, alors quand on est ESI on a pas tout ça on a que le 1/3 du travail d'une infirmière( et je suis gentille sure les 1/3) de plus, en tant que ESI, on s'occupe rarement niveau paperasse.loulic a écrit :Ce que je veux te dire, c'est qu'entre le statut d'ESI et celui d'IDE il y a un monde que tu découvriras lors de ta première prise de poste.
Non pas que les ESI se la coule douce dans un univers bienveillant, bien au contraire. Mais les responsabilités, la charge de travail administratif, l'innomable bordel qui regne dans la majorité des structures, ce putain de telephone qui sonne tout le temps pour tout et n'importe quoi, ... Tu verras que "le temps" est une donnée très relative quand tu as un service à gérer (d'autant que ceux qui sont normalement là pour t'aider t'enfoncent plus qu'autre chose).
D'autre part il est complètement illusoire de croire que les soignants maltraitants (avec les ESI ou les patients) le font de manière consciente. Chacun d'entre eux est persuadé de faire au mieux et d'avoir la méthode la plus adaptée à la circonstance.
Croire que ces soignants sont volontairement maltraitants, c'est déjà baisser la garde et faire sauter une première sécurité.
moi, j'ai des collègues de promotion, une fois diplômé , elle m'appelait tous les soirs en pleure, car elle en avait marre de la surcharge de travail, elle pensait pété un câblé alors qu'avant elle ne voyait pas la surcharge de travail et au final ce qui se plaignait d’être ESI s'en plaignent plus et veulent même retourner ESi mdr .
au final, beaucoup de personnes dont moi ce sont remise en question si c'est réellement ça qu'on voulait faire tellement que le travail est intense et dur. mas après on relativise et on s'y fait car on l'aime bien ce métier ^^
Sheepy- Infirmière.=> 
"Comme un oiseau qu'on aurait privé de ses ailes et qui ne pourrait plus voler retrouver mes ailes est devenu mon idée fixe …"

"Comme un oiseau qu'on aurait privé de ses ailes et qui ne pourrait plus voler retrouver mes ailes est devenu mon idée fixe …"
Re: Déçue, envie de tout arrêter
augusta a écrit :+ 1000!!!!drag59 a écrit :Ta crainte est tout à fait légitime à la lecture des postes de certains mais il ne faut pas prendre les exemples des autres comme argent comptant. Attends déjà de débuter ta formation et tu te forgeras ta propre opinion.
D'autant que pour la majorité, la formation se déroule plutôt bien avec un DE à la fin des 3 ans.
Ces études sont difficiles et exigeantes, des terreurs il y en a (IFSI et terrain de stage), mais en travaillant, en sachant se remettre en question, en partageant ses difficultés et en s'adaptant....on arrive au bout non?
Merci pour vos réponses

Diplômée en juillet 2016, travaillée en Psychiatrie adultes et enfants, Urgences, Neurologie, Pédiatrie, EHPAD, Oncologie, Médecine, Laboratoire d'analyse

- Creol
- VIP
- Messages : 2110
- Inscription : 07 janv. 2008 16:51
- Localisation : vit dans un camping car au pays des cigognes
Re: Déçue, envie de tout arrêter
Par définition l'herbe est toujours plus verte chez le voisinloulic a écrit :...
C'est possible, et je pense aussi que je me serais épanoui dans pas mal de job qui n'ont rien à voir avec la santé.
...
Y a pas de honte à renoncer à ses études d'IDE, mais finir son cursus ouvre quand même certaines portes et l'exercice IDE est quand même nettement plus varié que beaucoup d'autres.

J'ai toujours eu du mal avec cette idée de profil d'étudiant par IFSI, d'autant plus que la population qui se présente au concours est assez diversifié et qu'avec un million de soignant (infirmier et aide soignant confondus) on a quand même un bon pourcentage de la population.
Chaque formation change, mais l'IFSI formate, transforme, et modélise un type d'infirmier aussi idéaliste que les soins qui y sont enseigné.
Les profils introverti et surtout extraverti sont souvent les premières cibles. Car un collègue "chiant" n'est pas le bienvenue.
Demain il faudra répondre au médecin (grand enemi devant l'éternel pour certaines formatrices) ou supporter les cris du chir hystérique et la petite timide de la promo devra faire autre chose qu'aller pleurer. Il en sera de même pour celle qui bossera en gériatrie et qui devra faire face aux foudres des familles qui vont hurler parce que la fenêtre est trop bas d'un millimètre .
Demain il faudra bosser avec des collègues, et donc l'extraverti qui passera son temps à dire "moi je " et couper tout le monde pendant les transmissions aura aussi du mal à bosser. Même si cette personne est persuadée que sans elle le service ne peut pas fonctionner "normalement"
J'ai même vu une ESI qui se tapait des 18 en éval qui a fini à peine sa troisième année avec un 10 juste parce que les formateurs voulaient apprendre "l'humilité" à cette nana (faut pas déconner c'est pas médecine mais les études à l'ifsi sont dures aussi, non mais)
Je veux bien entendre certains arguments, mais il n'est aucunement fait mention dans le référentiel de formation IDE d'une nécessité absolu de ne pas être introverti ou extraverti.
Au niveau du travail en équipe et du positionnement qui en découle, ce sont les collègues et le bon sens qui s'en chargent ...
(et si on est en maternelle, la/le cadre)
infirmier dans une vie antérieure.
-
- Messages : 12
- Inscription : 08 mai 2013 09:53
Etudiante à la dérive...
Bonsoir,
Je ne pense pas être un cas isolé mais j'ai envie d'en parler et d'avoir quelques avis...
Je suis étudiante infirmière en 2ème année depuis septembre.
En 1ère année, mon dernier stage en EHPAD ne s'est pas très bien passé et j'ai perdu toute confiance en moi (déjà que j'en avais pas beaucoup)
Je viens de commencer mon 1er stage de 2ème année et je me rend compte que je ne vais pas bien...
Je dors très mal, je mange très peu, dès que je suis seule je fais que pleurer pendant des heures, nerveusement je suis fatiguée....
Et pour la 1ère fois je pense même au report...
Etudiante à la dérive qui a besoin d'aide...
Je ne pense pas être un cas isolé mais j'ai envie d'en parler et d'avoir quelques avis...
Je suis étudiante infirmière en 2ème année depuis septembre.
En 1ère année, mon dernier stage en EHPAD ne s'est pas très bien passé et j'ai perdu toute confiance en moi (déjà que j'en avais pas beaucoup)
Je viens de commencer mon 1er stage de 2ème année et je me rend compte que je ne vais pas bien...
Je dors très mal, je mange très peu, dès que je suis seule je fais que pleurer pendant des heures, nerveusement je suis fatiguée....
Et pour la 1ère fois je pense même au report...
Etudiante à la dérive qui a besoin d'aide...
Re: Etudiante à la dérive...


Re: Etudiante à la dérive...
Demande à rencontrer ta formatrice référente, aborde tes problèmes avec elle en y réfléchissant auparavant sur les causes de ce manque de confiance 

Infirmier Diplômé d'Etat, Formateur de professionnels de santé
"On ne répond pas à une demande, on la traite"
"On ne répond pas à une demande, on la traite"
Re: Etudiante à la dérive...
En effet, demande à parler à ton référent pédago, il est là pour ça et il t'aidera à y voir plus clair, à trouver des solutions.
On a tous eu un passage à vide durant la formation, c'est vrai que les stages sont très durs (pas à cause tu travail en lui-même mais bien souvent par les conditions d'encadrement) et on a vite fait de perdre confiance en soi.
Tu n'es pas seule, loin de là
On a tous eu un passage à vide durant la formation, c'est vrai que les stages sont très durs (pas à cause tu travail en lui-même mais bien souvent par les conditions d'encadrement) et on a vite fait de perdre confiance en soi.
Tu n'es pas seule, loin de là

ESI 2011-2014
S1 EHPAD, S2 Lib. et Neuro
S3 SAU, S4 Diab. et EHPAD
S5 Psy adulte/ado, S6 Chir
Pré-pro Court séjour gériat
>> IDE en chirurgie vasculaire et viscérale au 15/07 !!!
S1 EHPAD, S2 Lib. et Neuro
S3 SAU, S4 Diab. et EHPAD
S5 Psy adulte/ado, S6 Chir
Pré-pro Court séjour gériat
>> IDE en chirurgie vasculaire et viscérale au 15/07 !!!
Re: Etudiante à la dérive...
je me reconnais. je suis ancienne AS, j'ai travaillé à l'hopital principalement, mais je suis pas sur de moi de nature. j'ai toujours appréhendé mes stages, ca toujours été entouré de pleure car je me met bcp de pression, peur de faire une bêtise, de tombé sur une "peau de vache". et puis la premier stage S3 j'ai eu la confiance du cadre, mais il fallait qu'on me secoue les puces (et moi aussi) j'ai passé quelque jours dur au point de pensée vraiment à tout laisser tombé. j'en ai bavé psychologiquement, j'ai pas toujours aimé la facon employé mais j'ai pris le positif de la démarche, même si j'ai dit faire l'autruche sur toute les choses qui m'aurait fait sombré dans les pleures quelque jours avant. j'ai été très touché par les remarques mais j'ai pris ca autrement. il a fallu de la remise en question, que revise encore et encore.
finalement j'ai trouvé de la confiance en moi (mais il me reste encore bcp à trouver). je traine ses vieux démons depuis bien 16 ans donc je dois faire un bon travail. la je vais voir mon médecin pour trouvé un truc qui me décontracte.
ne te laisse pas bouffer par tes peurs, tu es en 2eme année c'est pas rien, tu as surmonté bcp de chose déjà et tu as besoin d'être plus fort pour ta formation et ta vie en général. moi ce qui m'aide c'est qu'on veut et peut avoir confiance en moi, que certaine coup de bourre font que je refléchie bcp moins à la peur de faire l'erreur, même si j'appréhende toujours ce geste de preparé une injection ou autre. tu es encore secondé par l'équipe (enfin tu en as besoin) fais toi confiance. moi ce qui me manque et qui fait que j'ai peur c'est d'être encore dans l'inconnu de certain des liens entre prise en charge et pathologie. mais j'ai encore de long cours devant moi et j'essaie de lire des bouquins.
finalement j'ai trouvé de la confiance en moi (mais il me reste encore bcp à trouver). je traine ses vieux démons depuis bien 16 ans donc je dois faire un bon travail. la je vais voir mon médecin pour trouvé un truc qui me décontracte.
ne te laisse pas bouffer par tes peurs, tu es en 2eme année c'est pas rien, tu as surmonté bcp de chose déjà et tu as besoin d'être plus fort pour ta formation et ta vie en général. moi ce qui m'aide c'est qu'on veut et peut avoir confiance en moi, que certaine coup de bourre font que je refléchie bcp moins à la peur de faire l'erreur, même si j'appréhende toujours ce geste de preparé une injection ou autre. tu es encore secondé par l'équipe (enfin tu en as besoin) fais toi confiance. moi ce qui me manque et qui fait que j'ai peur c'est d'être encore dans l'inconnu de certain des liens entre prise en charge et pathologie. mais j'ai encore de long cours devant moi et j'essaie de lire des bouquins.
ESI 2012/2015
En route pour la grande section => 3ème année plus qu'un an hihi
Maman de 2 amours
En route pour la grande section => 3ème année plus qu'un an hihi
Maman de 2 amours