Chômage infirmier
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Re: Chômage infirmier
c'est sûr que cela va être dur et d'accord avec une mise au point des médias. tt mon entourage me dit : infirmière, tu vas trouver de suite ! facile !
et non, pas si simple d'aller contre les idées reçues
j'ai même entendu parler d'IDE en retraite qui continuent de travailler en interim pour améliorer les fins de mois et donc demandées car avec bcp d'expérience.
je ne juge pas, chacun veut améliorer sa qualité de vie, mais du coup, cela change la donne.
en IFSI, on ne nous en a pas parlé bcp, juste que certains de l'année d'avant avaient eu du mal. rien de plus.
appel hier d'un MAS; on va voir.
merci pour les réponses, peut-être cela fera parler du sujet par infirmiers.com
et non, pas si simple d'aller contre les idées reçues
j'ai même entendu parler d'IDE en retraite qui continuent de travailler en interim pour améliorer les fins de mois et donc demandées car avec bcp d'expérience.
je ne juge pas, chacun veut améliorer sa qualité de vie, mais du coup, cela change la donne.
en IFSI, on ne nous en a pas parlé bcp, juste que certains de l'année d'avant avaient eu du mal. rien de plus.
appel hier d'un MAS; on va voir.
merci pour les réponses, peut-être cela fera parler du sujet par infirmiers.com
42 ans - maman de 3 enfants de 14 ans 12 ans et 6 ans
IDE 2013
1er jour du reste de ma vie
IDE 2013
1er jour du reste de ma vie
Re: Chômage infirmier
Déjà si t'attends des média qu'ils arretent de raconter des conneries ...uij_54936 a écrit : Cela permettrait d'objectiver cette situation et que les médias ne racontent plus n'importe quoi en terme de débouchés nombreux chez les IDE.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Chômage infirmier
Bonjour , un IDE qui prend sa retraite à 62 ans (qui a passé son bac à l'âge normal : 17 ans) qui a fait des petits boulots pdt ses vacances en seconde , 1 ière et terminale , et qui a son DE 3 après , s'il travaille ds la foulée , sans interruption , il a non seulement ses trimestres mais surtout une "surcote" qui augmente le montant de la pension , grosso modo , on obtient les mêmes montants qu'on soit du public ou du privé , il suffit de se connecter sur l'écran de saisie de la CNRACL ou le simulateurMorel pour le constater ...
Re: Chômage infirmier
Bonjour Lili,
Essaye de te prendre une journée voire 2 pour te déplacer directement dans les organisations (clinique, hôpital, intérim) tu prépares des Cv et lettre de motivation, l'aspect physique compte beaucoup, soit avenante et souriante et tu réussiras. N'attend pas les RDV des intérims vas-y au culot!! tu te présentes etc...
deuxième cas de figure, si tu ne peux pas te déplacer . tu peux toujours préparer une liste d'organisations à appeler . tu demandes la cadre ou un responsable RH. et tu expliques que tu es a la recherche d'un poste. sourie au tel ca se sentiras et encore une fois tu feras bon effet à l'interlocuteur.
bon courage,
Samira
Essaye de te prendre une journée voire 2 pour te déplacer directement dans les organisations (clinique, hôpital, intérim) tu prépares des Cv et lettre de motivation, l'aspect physique compte beaucoup, soit avenante et souriante et tu réussiras. N'attend pas les RDV des intérims vas-y au culot!! tu te présentes etc...
deuxième cas de figure, si tu ne peux pas te déplacer . tu peux toujours préparer une liste d'organisations à appeler . tu demandes la cadre ou un responsable RH. et tu expliques que tu es a la recherche d'un poste. sourie au tel ca se sentiras et encore une fois tu feras bon effet à l'interlocuteur.
bon courage,
Samira
Re: Chômage infirmier
merci samira
oui l'aspect compte, c'est sûr, je vais m'accrocher et c'est sûr je vais trouver.
en attendant, je rencontre des gens et c'est intéressant.
oui l'aspect compte, c'est sûr, je vais m'accrocher et c'est sûr je vais trouver.
en attendant, je rencontre des gens et c'est intéressant.
42 ans - maman de 3 enfants de 14 ans 12 ans et 6 ans
IDE 2013
1er jour du reste de ma vie
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Re: Chômage infirmier
Je comprends ton inquiétude, perso ça me met hors de moi d'entendre parler de chômage infirmier à l'heure actuelle. Effectivement il y a encore peu, on maquait d'infirmiers. Je pense que qualitativement on en manque toujours mais financièrement les hôpitaux ne peuvent plus embaucher.
Je viens d'un service où tout a été restructuré, passage aux 12h, 4 infirmiers en trop, mais des aide soignants embauchés.
Parallèlement, des locaux tout neufs ont été construits dans ce même hôpital pour y installer des anciens services et en parallèle fermeture d'une vingtaine de lits, donc des infirmiers en trop!
La priorité de la santé semble avoir changé, la qualité des soins ne semble plus primordiale au profit des économies.
Il appartient pourtant à tout le monde ce système de santé public, il serait important que les médias racontent la réalité: l'hôpital est géré comme une entreprise.
Désolée d'être si négative, tu sors du diplôme et tu dois être pleine d'espoir car c'est un métier qu'on exerce par passion. Tout au long de ta carrière, garde en tête tes valeurs professionnelles, n'oublie pas qu'on s'occupe d'êtres humains et que la maltraitance peut vite arriver et qu'on peut en être un acteur sans réellement le vouloir.
Bon courage pour tes recherches. Petite idée, tu peux aussi contacter directement des infirmières libérales qui ont parfois besoin de remplaçants.
Je viens d'un service où tout a été restructuré, passage aux 12h, 4 infirmiers en trop, mais des aide soignants embauchés.
Parallèlement, des locaux tout neufs ont été construits dans ce même hôpital pour y installer des anciens services et en parallèle fermeture d'une vingtaine de lits, donc des infirmiers en trop!
La priorité de la santé semble avoir changé, la qualité des soins ne semble plus primordiale au profit des économies.
Il appartient pourtant à tout le monde ce système de santé public, il serait important que les médias racontent la réalité: l'hôpital est géré comme une entreprise.
Désolée d'être si négative, tu sors du diplôme et tu dois être pleine d'espoir car c'est un métier qu'on exerce par passion. Tout au long de ta carrière, garde en tête tes valeurs professionnelles, n'oublie pas qu'on s'occupe d'êtres humains et que la maltraitance peut vite arriver et qu'on peut en être un acteur sans réellement le vouloir.
Bon courage pour tes recherches. Petite idée, tu peux aussi contacter directement des infirmières libérales qui ont parfois besoin de remplaçants.
Re: Chômage infirmier
En fait non, tu ne dois même pas pouvoir faire du libéral, il faut u minimum d'expérience.
Re: Chômage infirmier
Bonjour!
Je suis également une "jeune" diplômée (37 ans) de cette année, édition 2013 donc.
Nos formateurs nous avaient dit à la rentrée de septembre 2012 que le vent avait tourné, les hôpitaux et cliniques embaucheraient très peu, et que par conséquent nous aurions intérêt à accepter ce qui se présenterait et ne pas hésiter à se proposer aux ehpad etc.
Et je confirme!!!
J'ai été diplômée le 19 juillet, le 23 juillet je commençais un poste dans une clinique (je suis dans le lot-et-garonne, à Agen). J'ai passé les 2 mois suivant à attendre de connaitre mon planning pour la semaine suivante. J'étais remplaçante suite à un arrêt maladie, on m'a fait 3 petits cdds, sans véritable proposition claire, la personne de la drh me laissant entendre qu'ils me rappelleraient, qu'ils auraient besoin de moi, c'était sûr. Et qu'il y aurait des postes qui allaient se libérer.
Au final, ni remerciement ni explication, j'ai signé le 3ème cdd et sachant qu'ils n'ont droit qu'à 3 cdds consécutifs sinon ils doivent embaucher en cdi...je savais que ce serait à priori le dernier.
Sur notre département en l'espace d'un mois, il y a 5 offres d'emploi à peu près, dont 3 en cdd courts (qq jours ou semaines).
En intérim , je suis aussi inscrite mais comme çà a été dit les établissements préfèrent utiliser des vacataires comme je l'ai été cet été, c'est moins cher. Du coup, les agences d'intérim disent que c'est le calme plat, çà devrait bouger aux vacances scolaires et durant l'hiver, comme déjà dit aussi.
Sur notre promotion (+ ou - 70 personnes diplômées), 25-30 ont réussi à trouver un emploi pérenne mais en acceptant ce qui venait ou bien en s'éloignant, ou les "contrats" d'étude.
Le reste fait des remplacements à droite à gauche, ou est au chômage.
Je viens d'accepter un poste en psychiatrie, ayant une autre possibilité en ehpad dans des conditions hardos.
Pour le mois de septembre j'ai travaillé en tout 5 jours, et je gagne moins qu'avant pendant ma formation où j'étais rénumérée par le pole-emploi.
J'ai des enfants aussi (4), un conjoint.
Nous avons réfléchi à partir pour aller sur des régions où il y a plus de postes, mais çà serait dur pour les enfants, d'autant qu'on a déjà déménagé il y a 2 ans pour le travail de mon conjoint, et lui risque de ne pas trouver facilement ailleurs.
Pour commencer à bosser, il faut avouer que c'est assez déprimant.
On sort un peu "naïfs", remplis de tous nos idéaux de formation, et le choc est bien violent.
Pour ceux qui arrivent à trouver des places, il faut sacrément faire preuve d'adaptabilité, pas le droit à l'imprécision, à l'erreur, ni à une doublure digne de ce nom d'ailleurs.
On tient le coup tant mieux, sinon tant pis, ils trouveront quelqu'un d'autre très vite!
Personnellement être infirmière en psychiatrie n'était pas du tout dans mes projets. Je me sentais prête s'il le fallait à partir en ehpad, à défaut de services de soins généraux pour me faire de l'expérience en début de carrière.
Au final je choisis un peu la psychiatrie par défaut pour être honnête, et çà me chagrine. Pas tant pour moi, mais plus que je m'inquiète de la qualité de soignante que je vais être. J'espère aussi ne pas aller travailler la boule au ventre! J'ai à cœur d'être efficace et de bien faire mon métier, d'être utile aux patients. Je sais que je vais trouver certainement davantage la relation à laquelle je tiens tant depuis que j'ai envisagé ce métier, mais j'avais envie de croire que je pourrais trouver un compromis entre la technicité et la relation, donner une écoute là où je serais, un service de soins quel qu'il soit. Au final de ma petite expérience de cet été et de mes stages, je sais que je courrais davantage pour être dans les timings des soins, et que prendre le temps pour parler avec les patients me faisait passer pour un ovni.
Alors bon qui sait, c'est peut-être une très bonne chose ce revirement que je n'avais pas imaginé...il me reste à relire mes cours, me plonger dans ce domaine de la souffrance psychiatrique le plus parée que je puisse. Je commence le 14 octobre.
L'un des points qui m'a fait accepter ce poste, c'est que cet hôpital prévoit un accompagnement des nouveaux diplômés sur plusieurs mois, des tuteurs qui peuvent épauler, mettre du sens sur des situations, et aussi aider à se recadrer si on se sent perdu.
Et puis c'est le seul qui soit un cdd long (7 mois) et qui peut se transformer en stagiairisation.
Le soir où j'ai accepté ce poste, j'ai eu un appel d'une cadre sup d'un hopital du coin, qui avait qq semaines plus tôt des postes qui m'avaient intéressé et où j'avais répondu (en cdd of course). Elle me rappelait pour me dire qu'elle me proposait des remplacements après m'avoir dit non qq semaines avant. Je lui ai expliqué ma nouvelle situation, on a discuté ouvertement et elle m'a dit que j'avais eu raison d'accepter, qu'elle n'aurait pas eu mieux que des vacations de qq jours ou semaines sur les mois à venir (au moins jusqu'à février-mars mini)...J'ai apprécié son honnêteté, c'est si rare!
Mes conseils: être très réactif sur l'apparition des offres d'emploi, pour les deux où j'ai eu des rdvs, les 2 j'ai répondu directement après leur édition, et ils m'ont contacté dans les heures qui ont suivi.
Les 1ers qui se présentent sont rencontrés, selon les profils évidemment, mais il y a tellement de candidats et en général ils ont des besoins immédiats.
Et puis ne pas hésiter à relancer, appeler, et élargir ses recherches à des domaines qu'on n'aurait pas choisi dans l'idéal...Mais l'idéal...
J'ai été très longue, désolée...çà fait quelques semaines que je réfléchis à cette situation qui me rend si mal...En avoir autant bavé pendant 3 ans pour au final être chômage et faire un trait sur ses aspirations, çà fait très mal!
Je suis également une "jeune" diplômée (37 ans) de cette année, édition 2013 donc.
Nos formateurs nous avaient dit à la rentrée de septembre 2012 que le vent avait tourné, les hôpitaux et cliniques embaucheraient très peu, et que par conséquent nous aurions intérêt à accepter ce qui se présenterait et ne pas hésiter à se proposer aux ehpad etc.
Et je confirme!!!
J'ai été diplômée le 19 juillet, le 23 juillet je commençais un poste dans une clinique (je suis dans le lot-et-garonne, à Agen). J'ai passé les 2 mois suivant à attendre de connaitre mon planning pour la semaine suivante. J'étais remplaçante suite à un arrêt maladie, on m'a fait 3 petits cdds, sans véritable proposition claire, la personne de la drh me laissant entendre qu'ils me rappelleraient, qu'ils auraient besoin de moi, c'était sûr. Et qu'il y aurait des postes qui allaient se libérer.
Au final, ni remerciement ni explication, j'ai signé le 3ème cdd et sachant qu'ils n'ont droit qu'à 3 cdds consécutifs sinon ils doivent embaucher en cdi...je savais que ce serait à priori le dernier.
Sur notre département en l'espace d'un mois, il y a 5 offres d'emploi à peu près, dont 3 en cdd courts (qq jours ou semaines).
En intérim , je suis aussi inscrite mais comme çà a été dit les établissements préfèrent utiliser des vacataires comme je l'ai été cet été, c'est moins cher. Du coup, les agences d'intérim disent que c'est le calme plat, çà devrait bouger aux vacances scolaires et durant l'hiver, comme déjà dit aussi.
Sur notre promotion (+ ou - 70 personnes diplômées), 25-30 ont réussi à trouver un emploi pérenne mais en acceptant ce qui venait ou bien en s'éloignant, ou les "contrats" d'étude.
Le reste fait des remplacements à droite à gauche, ou est au chômage.
Je viens d'accepter un poste en psychiatrie, ayant une autre possibilité en ehpad dans des conditions hardos.
Pour le mois de septembre j'ai travaillé en tout 5 jours, et je gagne moins qu'avant pendant ma formation où j'étais rénumérée par le pole-emploi.
J'ai des enfants aussi (4), un conjoint.
Nous avons réfléchi à partir pour aller sur des régions où il y a plus de postes, mais çà serait dur pour les enfants, d'autant qu'on a déjà déménagé il y a 2 ans pour le travail de mon conjoint, et lui risque de ne pas trouver facilement ailleurs.
Pour commencer à bosser, il faut avouer que c'est assez déprimant.
On sort un peu "naïfs", remplis de tous nos idéaux de formation, et le choc est bien violent.
Pour ceux qui arrivent à trouver des places, il faut sacrément faire preuve d'adaptabilité, pas le droit à l'imprécision, à l'erreur, ni à une doublure digne de ce nom d'ailleurs.
On tient le coup tant mieux, sinon tant pis, ils trouveront quelqu'un d'autre très vite!
Personnellement être infirmière en psychiatrie n'était pas du tout dans mes projets. Je me sentais prête s'il le fallait à partir en ehpad, à défaut de services de soins généraux pour me faire de l'expérience en début de carrière.
Au final je choisis un peu la psychiatrie par défaut pour être honnête, et çà me chagrine. Pas tant pour moi, mais plus que je m'inquiète de la qualité de soignante que je vais être. J'espère aussi ne pas aller travailler la boule au ventre! J'ai à cœur d'être efficace et de bien faire mon métier, d'être utile aux patients. Je sais que je vais trouver certainement davantage la relation à laquelle je tiens tant depuis que j'ai envisagé ce métier, mais j'avais envie de croire que je pourrais trouver un compromis entre la technicité et la relation, donner une écoute là où je serais, un service de soins quel qu'il soit. Au final de ma petite expérience de cet été et de mes stages, je sais que je courrais davantage pour être dans les timings des soins, et que prendre le temps pour parler avec les patients me faisait passer pour un ovni.
Alors bon qui sait, c'est peut-être une très bonne chose ce revirement que je n'avais pas imaginé...il me reste à relire mes cours, me plonger dans ce domaine de la souffrance psychiatrique le plus parée que je puisse. Je commence le 14 octobre.
L'un des points qui m'a fait accepter ce poste, c'est que cet hôpital prévoit un accompagnement des nouveaux diplômés sur plusieurs mois, des tuteurs qui peuvent épauler, mettre du sens sur des situations, et aussi aider à se recadrer si on se sent perdu.
Et puis c'est le seul qui soit un cdd long (7 mois) et qui peut se transformer en stagiairisation.
Le soir où j'ai accepté ce poste, j'ai eu un appel d'une cadre sup d'un hopital du coin, qui avait qq semaines plus tôt des postes qui m'avaient intéressé et où j'avais répondu (en cdd of course). Elle me rappelait pour me dire qu'elle me proposait des remplacements après m'avoir dit non qq semaines avant. Je lui ai expliqué ma nouvelle situation, on a discuté ouvertement et elle m'a dit que j'avais eu raison d'accepter, qu'elle n'aurait pas eu mieux que des vacations de qq jours ou semaines sur les mois à venir (au moins jusqu'à février-mars mini)...J'ai apprécié son honnêteté, c'est si rare!
Mes conseils: être très réactif sur l'apparition des offres d'emploi, pour les deux où j'ai eu des rdvs, les 2 j'ai répondu directement après leur édition, et ils m'ont contacté dans les heures qui ont suivi.
Les 1ers qui se présentent sont rencontrés, selon les profils évidemment, mais il y a tellement de candidats et en général ils ont des besoins immédiats.
Et puis ne pas hésiter à relancer, appeler, et élargir ses recherches à des domaines qu'on n'aurait pas choisi dans l'idéal...Mais l'idéal...
J'ai été très longue, désolée...çà fait quelques semaines que je réfléchis à cette situation qui me rend si mal...En avoir autant bavé pendant 3 ans pour au final être chômage et faire un trait sur ses aspirations, çà fait très mal!
Infirmière, promo 2010-2013...
Re: Chômage infirmier
Ca dépend de la situation géographique. Dans une grande agglomération tu auras toujours plus de demande et plus de débouchées. Mais si tu souhaites être prise en CDI en réa ou soins intensifs alors que tu ne l'as jamais fait en stage et que tu n'y as aucune expérience professionnelle cela va être difficile. Pour mon cas, j'ai eu des offres d'emploi dans toutes les structures dans lesquelles j'ai travaillé. Mais je fais de l'intérim par choix. Il est vrai que les missions ne sont pas toujours le top du top mais ça apporte de l'expérience à la nouvelle diplômée que je suis. Après il faut y aller crescendo. Tu vas pas faire des services super pointus ou très ciblés si tu n'as aucune expérience. Très souvent c'est à la fin d'un stage pré pro que l'on te propose un poste ou au détour d'une vac. Souvent le/la cadre est satisfait/e de ton travail et te propose un poste.uij_54936 a écrit :En tout cas, il serait judicieux que Pôle-emploi ou un organisme officiel fasse un état des lieux clair, précis sur le
marché de l'emploi IDE avec des statistiques à l'appui.
Cela permettrait d'objectiver cette situation et que les médias ne racontent plus n'importe quoi en terme de débouchés nombreux chez les IDE.
Effet boule de neige sur la société dont le discours ambiant est: mais y'a pas de pb de chômage chez les IDE.
Et bien, si, surement moins de chomage que dans d'autres domaines ; mais un chômage tout de meme!!
Re: Chômage infirmier
kitty93 a écrit :Pour ma part, je n'ai pas eu de difficulté à trouver du travail, j'habite en région parisienne, c'est peut-être pour ça aussi. Après c'est vrai que j'ai des amis de ma promotion qui galèrent pour trouver du travail...
Justement je trouve même qu'il y a pénurie... certains services de l'APHP tournent pratiquement qu'avec des IDE vacataires ou intérimaires. J'e n'étais pas sûre d'être diplômée que j'avais 4 offres d'emploi. Et depuis que je suis diplômée l'on m'appelle pratiquement tt les jours pour des missions. Et si je me sentais ok pour aller en réa je crois que ce serait tt les jours. Après je comprends qu'avec la sectorisation des hôpitaux il soit de plus en plus difficile de trouver un emplois. surtout dans les zones moins denses que les grandes villes. Mais il manque toujours un grand nombre d'IDE et la formation attire de moins en moins d'étudiants.
Re: Chômage infirmier
La plupart des personnes parlant de chômage infirmier ne sont pas en région parisienne.. on sait qu'en région parisienne le travail ne manque pas; mais en province, et je parle pour ma part de Bordeaux qui n'est pas une petite ville et son agglomération, il n 'y a pratiquement aucun postes, c'est vraiment catastrophique, que ce soit en ehpad, autre secteur médico-social ou CHU, et c'est pas une question de vouloir un service pointu, même les ehpad n'embauchent passookyie a écrit :kitty93 a écrit :Pour ma part, je n'ai pas eu de difficulté à trouver du travail, j'habite en région parisienne, c'est peut-être pour ça aussi. Après c'est vrai que j'ai des amis de ma promotion qui galèrent pour trouver du travail...
Justement je trouve même qu'il y a pénurie... certains services de l'APHP tournent pratiquement qu'avec des IDE vacataires ou intérimaires. J'e n'étais pas sûre d'être diplômée que j'avais 4 offres d'emploi. Et depuis que je suis diplômée l'on m'appelle pratiquement tt les jours pour des missions. Et si je me sentais ok pour aller en réa je crois que ce serait tt les jours. Après je comprends qu'avec la sectorisation des hôpitaux il soit de plus en plus difficile de trouver un emplois. surtout dans les zones moins denses que les grandes villes. Mais il manque toujours un grand nombre d'IDE et la formation attire de moins en moins d'étudiants.
Infirmière depuis juillet 2013
Directrice adjointe en crèche
Directrice adjointe en crèche
Re: Chômage infirmier
comme je l'ai déjà dit et répété.. Il faut absolument que les gens qui vont en IFSI uniquement pour "trouver un boulot" oublient ca et cherchent autre chose ! LORRAINE = méga bouchée. Moi je m'en sors tout doucement mais c'est chaud...
IFSI 2008-2011
Education Nationale Contractuelle 2013-2014 et titulaire du concours en juin 2014
Education Nationale Contractuelle 2013-2014 et titulaire du concours en juin 2014
Re: Chômage infirmier
Bonjour !!
Bon ça rassure un peu de voir que je ne suis pas la seule à galérer pour trouver du boulot ! je vois que c'est une situation assez générale, même si la région parisienne semble épargnée...moi je suis à grenoble, où je pensais pouvoir trouver facilement, malheureusement ce n'est pas le cas. Après mon diplome en juillet, j'ai travaillé tout de suite en EHPAD, et je n'ai pas tenu longtemps ! des conditions de travail déplorables !! heureusement j'ai été appelé par une clinique pour des remplacements en chir, mais ça n'a pas duré longtemps...quelques jours tout au plus, avec également des conditions de travail catastrophiques, des inf en arrêt de travail, j'ai débarqué dans certains services en étant complètement larguée, avec une inf intérimaire complètement larguée aussi qui est partie en pleurant...actuellement je fais "quelques" remplacements, entre 2 cliniques (genre cette semaine je travaille 1 jour), je suis inscrite dans les boites intérims qui n'ont rien à proposer....pole emploi me conseille de postuler en tant qu'AS (après 3 ans d'études grrrr), et l'hopital ne recrute plus.....bref je ne m'attendais pas à une telle situation, alors que les inf en place galère sur leur poste, y aurait vraiment besoin d'infirmière. Mais comme le disait Millote, je crois, c'est effectivement les raisons comptables qui priment sur l'humain, et ça c'est difficilement supportable....il m'est arrivé de pleurer comme une madeleine en sortant d'une mission en pensant à la façon dont on soigne les patients !!!!
voilà pour mon temoignage...est ce qu'il y a d'autres personnes de grenoble ??
Bon ça rassure un peu de voir que je ne suis pas la seule à galérer pour trouver du boulot ! je vois que c'est une situation assez générale, même si la région parisienne semble épargnée...moi je suis à grenoble, où je pensais pouvoir trouver facilement, malheureusement ce n'est pas le cas. Après mon diplome en juillet, j'ai travaillé tout de suite en EHPAD, et je n'ai pas tenu longtemps ! des conditions de travail déplorables !! heureusement j'ai été appelé par une clinique pour des remplacements en chir, mais ça n'a pas duré longtemps...quelques jours tout au plus, avec également des conditions de travail catastrophiques, des inf en arrêt de travail, j'ai débarqué dans certains services en étant complètement larguée, avec une inf intérimaire complètement larguée aussi qui est partie en pleurant...actuellement je fais "quelques" remplacements, entre 2 cliniques (genre cette semaine je travaille 1 jour), je suis inscrite dans les boites intérims qui n'ont rien à proposer....pole emploi me conseille de postuler en tant qu'AS (après 3 ans d'études grrrr), et l'hopital ne recrute plus.....bref je ne m'attendais pas à une telle situation, alors que les inf en place galère sur leur poste, y aurait vraiment besoin d'infirmière. Mais comme le disait Millote, je crois, c'est effectivement les raisons comptables qui priment sur l'humain, et ça c'est difficilement supportable....il m'est arrivé de pleurer comme une madeleine en sortant d'une mission en pensant à la façon dont on soigne les patients !!!!
voilà pour mon temoignage...est ce qu'il y a d'autres personnes de grenoble ??
ESI 2010 2013
Re: Chômage infirmier
Salut bonnie38,
Moi aussi j'ai fait l'IFSI à Grenoble, diplomée là en juillet 2013...
Mes potes de promo ont pas eus l'air d'avoir de mal à se faire recruter sur le CHU...Il n'y a plus de postes...?!
Perso moi j'ai bougé, je suis plus ds le coin, c'est dingue, pour moi Gre était une ville qui recrutait...
Bon courage à toi en tout cas, je suis sur que tu trouveras, c'est encore plutot ouvert sur Grenoble, malgrés tout...
(Je peux te dire que j'ai expérimenté un coin de France cet été ou se fut la VRAI galère...)
bsx a toi
Moi aussi j'ai fait l'IFSI à Grenoble, diplomée là en juillet 2013...
Mes potes de promo ont pas eus l'air d'avoir de mal à se faire recruter sur le CHU...Il n'y a plus de postes...?!
Perso moi j'ai bougé, je suis plus ds le coin, c'est dingue, pour moi Gre était une ville qui recrutait...
Bon courage à toi en tout cas, je suis sur que tu trouveras, c'est encore plutot ouvert sur Grenoble, malgrés tout...
(Je peux te dire que j'ai expérimenté un coin de France cet été ou se fut la VRAI galère...)
bsx a toi
Dans un coin perdu de montagne...
Re: Chômage infirmier
Espérons qu'il y'ait un accroissement des offres début 2014.
Là, nous arrivons à la fin de l'année donc les budgets doivent être bouffés...donc pour embaucher , c'est la
cata.
Là, nous arrivons à la fin de l'année donc les budgets doivent être bouffés...donc pour embaucher , c'est la
cata.
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