Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
SPORT ET SANTÉ (suite)
le 13/11/2013
MALADIES RESPIRATOIRES:SOIGNER PAR LE MOUVEMENT
AVIS D'EXPERT - Les programmes de reconditionnement à l'effort des malades atteints de broncho-pneumopathie obstructive (BPCO) ont fait la preuve de leur efficacité, explique Constant Boyer, professeur de médecine physique et de réadaptation au CHU de Reim.
La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie pulmonaire chronique et progressive. Elle est liée à des obstructions, voire à la destruction, des petites bronches (emphysèmes pulmonaires). Il en résulte une gêne majeure pour le patient dans la pratique de ses activités quotidiennes, les poumons n'étant plus en capacité de jouer leur rôle physiologique. Un essoufflement apparaît initialement lors des efforts importants, puis progressivement lors des efforts plus légers, diminuant ainsi les possibilités de marcher et se déplacer, ou d'effectuer des actes simples de la vie quotidienne.
Cette maladie des petites bronches est liée aux toxiques de l'environnement (par exemple les pesticides auxquels sont exposés les agriculteurs), au tabac, voire à des anomalies génétiques (déficit en alpha1 antitrypsine). Cette pathologie sera la troisième cause de mortalité en 2020, après les cancers et les maladies cardiovasculaires. On estime actuellement que 3500.000 personnes en France sont atteintes de BPCO après 40 ans, 200.000 malades étant atteints de façon sévère et 93.000 traitées par oxygénothérapie au long cours. De 15 à 20 % des fumeurs sont frappés par cette maladie. Quant aux coûts directs de la BPCO en France, ils sont estimés à 3,5 milliards d'euros, dont 60 % pour des hospitalisations en urgence et 40 % pour le suivi au long cours.
Éducation thérapeutique
L'enjeu majeur est donc d'éviter la survenue de cette maladie du souffle. Pour cela, il faut prévenir l'intoxication des poumons en éliminant l'exposition aux toxiques (arrêt du tabac, prévention lors des métiers à risques, qualité de l'air). Lorsqu'un malade est atteint et dépisté d'une BPCO, le traitement comprend un programme de réadaptation personnalisé et individualisé. Hippocrate, il y a plusieurs siècles, recommandait la marche à ces patients, lesquels, sans activité physique, mouraient plus rapidement.
Ainsi, le programme de réadaptation en cas de BPCO comprend deux grands volets: une éducation thérapeutique (programme pédagogique pour apprendre au patient à s'autosoigner et éviter les complications prévisibles) et un programme de reconditionnement aux efforts, adapté à chaque malade. Ce programme médical moderne correspond aux nouveaux besoins des malades chroniques des pays développés. Le médecin spécialiste de médecine physique et de réadaptation (ou un médecin pneumologue), rompu à la conduite de ces programmes, s'appuie sur des moyens interdisciplinaires réunis autour des malades (unité de temps et de lieu): plateau technique de médecine physique et de réadaptation, kinésithérapeute, diététicien, infirmière, prestataire de ventilation, éducateur des activités physiques… Le mouvement et l'éducation sont capables de réduire considérablement l'essoufflement et les épisodes d'exacerbation, d'améliorer les capacités de déambulation et les perceptions de qualité de vie des malades. Il est maintenant démontré qu'un euro investi dans des programmes de réadaptation des personnes BPCO fait économiser cinq euros à la société. Le maintien de leur efficacité se fait conjointement par les réseaux sanitaires et un réseau sport santé.
Une médecine moderne et écologique
La réadaptation médicale spécialisée (MPR) est un processus de développement de l'individu dans son meilleur potentiel (physique, psychologique, social, éducationnel, professionnel), qui vise à supprimer ou compenser des problèmes physiopathologiques, biomécaniques, des déficiences anatomiques, des limitations d'activité ou d'obstacles environnementaux.
En contraste avec les techniques médicamenteuses classiques, qui s'acharnent à rechercher un diagnostic et se focalisent sur le traitement, la réadaptation médicale envisage des interventions multiples. Cela permet non seulement de traiter les causes, mais aussi les conséquences secondaires de la maladie ou du traumatisme (modèle biopsychosocial). La vraie nature de la réadaptation médicale inclut donc l'évaluation des capacités individuelles et personnelles, les performances et les aspirations de la vie.
Cinq composantes sont nécessaires pour construire un projet de réadaptation: un plan de soin centré sur l'individu établi par le patient et l'équipe interdisciplinaire ; des objectifs fixés et hiérarchisés par des procédures formalisées ; la participation du patient pour atteindre les objectifs fixés ; la recherche d'amélioration du potentiel personnel du patient et de son activité spontanée ; et, enfin, le résultat recherché est une amélioration des systèmes organiques, de l'activité et la participation des personnes malades.
Voici comment une maladie pulmonaire, dite BPCO, est soignée par le mouvement et l'éducation, une médecine simple prescrivant l'activité physique et éduquant ses malades. La réadaptation est la grande oubliée de la médecine moderne, une médecine spécialisée simple, écologique, interdisciplinaire, efficace et efficiente.
le 31/10/2013
L'EXERCICE PHYSIQUE EST BON POUR LES RÉSULTATS SCOLAIRES
Les enfant qui pratiquent une acitvité sportive régulière ont de meilleurs résultats scolaires
Un exercice physique régulier, modéré ou élevé, aide les collégiens à avoir de meilleurs résultats scolaires, particulièrement les filles.
Les chercheurs ont étudié les données recueillies sur un échantillon de 5 000 enfants, qui faisaient partie d'une étude de suivi à long terme de 14 000 enfants nés en 1991 et 1992 dans le sud-est de l'Angleterre. Leur niveau d'activité physique a été mesuré sur 3 à 7 jours lorsqu'ils ont atteint leurs 11 ans. Afin de mesurer précisément la durée et l'intensité de leur activité physique, ils ont été équipés d'un accéléromètre, porté à la ceinture.
Résultat, le temps moyen d'exercice physique modéré ou élevé s'est avéré être de 29 minutes par jour pour les garçons et de 18 minutes pour les filles. Loin des 60 minutes recommandées par les spécialistes.
Les résultats scolaires en anglais, mathématiques et sciences ont également été compilés aux âges de 11, 13 et 15-16 ans. Les chercheurs ont pondéré ces données avec des facteurs pouvant avoir une influence [/b]sur ces résultats comme le poids de naissance, l'âge de la mère au moment de l'accouchement, la consommation de poisson, le fait qu'elle fume ou non, le poids de l'élève au moment des tests, le fait qu'il ait atteint ou pas sa puberté et divers facteurs socio-économiques.
Première conclusion: à l'âge de 11 ans, bons résultats scolaires et activité physique sont bien corrélés. À plus d'activité physique, correspondent de meilleures notes dans les trois matières considérées. Avec un pic chez les filles pour les sciences. À 13 ans, même corrélation en fonction de l'activité physique. À 15-16 ans, même chose. Mais les chercheurs ont pu déterminer que l'accroissement des résultats scolaires était corrélé à ceux qui faisaient à 11 ans au moins 17 minutes de plus de sport que la moyenne chez les garçons, et 12 minutes chez les filles. Avec aussi un effet apparent chez ces dernières pour les sciences.
Un résultat qui, pour les auteurs, serait à prendre en compte dans les politiques européennes d'éducation, surtout si l'on veut que plus de filles se tournent vers les sciences. Quant à expliquer pourquoi il y a un lien entre activité physique et résultats scolaires, les chercheurs avouent ne pas le savoir. Mais ils se demandent malicieusement ce qu'il en serait si les collégiens atteignaient les 60 minutes recommandées…
ALLER ! TOUS AU SPORT
Voilà pour le sport et la santé.
Demain je vous poste les actu " LES ACCIDENTS "
1) LES ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE
2) LES ACCIDENTS DE TRAVAIL
3) LES ACCIDENTS DE LA CIRCULATION
à demain
le 13/11/2013
MALADIES RESPIRATOIRES:SOIGNER PAR LE MOUVEMENT
AVIS D'EXPERT - Les programmes de reconditionnement à l'effort des malades atteints de broncho-pneumopathie obstructive (BPCO) ont fait la preuve de leur efficacité, explique Constant Boyer, professeur de médecine physique et de réadaptation au CHU de Reim.
La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie pulmonaire chronique et progressive. Elle est liée à des obstructions, voire à la destruction, des petites bronches (emphysèmes pulmonaires). Il en résulte une gêne majeure pour le patient dans la pratique de ses activités quotidiennes, les poumons n'étant plus en capacité de jouer leur rôle physiologique. Un essoufflement apparaît initialement lors des efforts importants, puis progressivement lors des efforts plus légers, diminuant ainsi les possibilités de marcher et se déplacer, ou d'effectuer des actes simples de la vie quotidienne.
Cette maladie des petites bronches est liée aux toxiques de l'environnement (par exemple les pesticides auxquels sont exposés les agriculteurs), au tabac, voire à des anomalies génétiques (déficit en alpha1 antitrypsine). Cette pathologie sera la troisième cause de mortalité en 2020, après les cancers et les maladies cardiovasculaires. On estime actuellement que 3500.000 personnes en France sont atteintes de BPCO après 40 ans, 200.000 malades étant atteints de façon sévère et 93.000 traitées par oxygénothérapie au long cours. De 15 à 20 % des fumeurs sont frappés par cette maladie. Quant aux coûts directs de la BPCO en France, ils sont estimés à 3,5 milliards d'euros, dont 60 % pour des hospitalisations en urgence et 40 % pour le suivi au long cours.
Éducation thérapeutique
L'enjeu majeur est donc d'éviter la survenue de cette maladie du souffle. Pour cela, il faut prévenir l'intoxication des poumons en éliminant l'exposition aux toxiques (arrêt du tabac, prévention lors des métiers à risques, qualité de l'air). Lorsqu'un malade est atteint et dépisté d'une BPCO, le traitement comprend un programme de réadaptation personnalisé et individualisé. Hippocrate, il y a plusieurs siècles, recommandait la marche à ces patients, lesquels, sans activité physique, mouraient plus rapidement.
Ainsi, le programme de réadaptation en cas de BPCO comprend deux grands volets: une éducation thérapeutique (programme pédagogique pour apprendre au patient à s'autosoigner et éviter les complications prévisibles) et un programme de reconditionnement aux efforts, adapté à chaque malade. Ce programme médical moderne correspond aux nouveaux besoins des malades chroniques des pays développés. Le médecin spécialiste de médecine physique et de réadaptation (ou un médecin pneumologue), rompu à la conduite de ces programmes, s'appuie sur des moyens interdisciplinaires réunis autour des malades (unité de temps et de lieu): plateau technique de médecine physique et de réadaptation, kinésithérapeute, diététicien, infirmière, prestataire de ventilation, éducateur des activités physiques… Le mouvement et l'éducation sont capables de réduire considérablement l'essoufflement et les épisodes d'exacerbation, d'améliorer les capacités de déambulation et les perceptions de qualité de vie des malades. Il est maintenant démontré qu'un euro investi dans des programmes de réadaptation des personnes BPCO fait économiser cinq euros à la société. Le maintien de leur efficacité se fait conjointement par les réseaux sanitaires et un réseau sport santé.
Une médecine moderne et écologique
La réadaptation médicale spécialisée (MPR) est un processus de développement de l'individu dans son meilleur potentiel (physique, psychologique, social, éducationnel, professionnel), qui vise à supprimer ou compenser des problèmes physiopathologiques, biomécaniques, des déficiences anatomiques, des limitations d'activité ou d'obstacles environnementaux.
En contraste avec les techniques médicamenteuses classiques, qui s'acharnent à rechercher un diagnostic et se focalisent sur le traitement, la réadaptation médicale envisage des interventions multiples. Cela permet non seulement de traiter les causes, mais aussi les conséquences secondaires de la maladie ou du traumatisme (modèle biopsychosocial). La vraie nature de la réadaptation médicale inclut donc l'évaluation des capacités individuelles et personnelles, les performances et les aspirations de la vie.
Cinq composantes sont nécessaires pour construire un projet de réadaptation: un plan de soin centré sur l'individu établi par le patient et l'équipe interdisciplinaire ; des objectifs fixés et hiérarchisés par des procédures formalisées ; la participation du patient pour atteindre les objectifs fixés ; la recherche d'amélioration du potentiel personnel du patient et de son activité spontanée ; et, enfin, le résultat recherché est une amélioration des systèmes organiques, de l'activité et la participation des personnes malades.
Voici comment une maladie pulmonaire, dite BPCO, est soignée par le mouvement et l'éducation, une médecine simple prescrivant l'activité physique et éduquant ses malades. La réadaptation est la grande oubliée de la médecine moderne, une médecine spécialisée simple, écologique, interdisciplinaire, efficace et efficiente.
le 31/10/2013
L'EXERCICE PHYSIQUE EST BON POUR LES RÉSULTATS SCOLAIRES
Les enfant qui pratiquent une acitvité sportive régulière ont de meilleurs résultats scolaires
Un exercice physique régulier, modéré ou élevé, aide les collégiens à avoir de meilleurs résultats scolaires, particulièrement les filles.
Les chercheurs ont étudié les données recueillies sur un échantillon de 5 000 enfants, qui faisaient partie d'une étude de suivi à long terme de 14 000 enfants nés en 1991 et 1992 dans le sud-est de l'Angleterre. Leur niveau d'activité physique a été mesuré sur 3 à 7 jours lorsqu'ils ont atteint leurs 11 ans. Afin de mesurer précisément la durée et l'intensité de leur activité physique, ils ont été équipés d'un accéléromètre, porté à la ceinture.
Résultat, le temps moyen d'exercice physique modéré ou élevé s'est avéré être de 29 minutes par jour pour les garçons et de 18 minutes pour les filles. Loin des 60 minutes recommandées par les spécialistes.
Les résultats scolaires en anglais, mathématiques et sciences ont également été compilés aux âges de 11, 13 et 15-16 ans. Les chercheurs ont pondéré ces données avec des facteurs pouvant avoir une influence [/b]sur ces résultats comme le poids de naissance, l'âge de la mère au moment de l'accouchement, la consommation de poisson, le fait qu'elle fume ou non, le poids de l'élève au moment des tests, le fait qu'il ait atteint ou pas sa puberté et divers facteurs socio-économiques.
Première conclusion: à l'âge de 11 ans, bons résultats scolaires et activité physique sont bien corrélés. À plus d'activité physique, correspondent de meilleures notes dans les trois matières considérées. Avec un pic chez les filles pour les sciences. À 13 ans, même corrélation en fonction de l'activité physique. À 15-16 ans, même chose. Mais les chercheurs ont pu déterminer que l'accroissement des résultats scolaires était corrélé à ceux qui faisaient à 11 ans au moins 17 minutes de plus de sport que la moyenne chez les garçons, et 12 minutes chez les filles. Avec aussi un effet apparent chez ces dernières pour les sciences.
Un résultat qui, pour les auteurs, serait à prendre en compte dans les politiques européennes d'éducation, surtout si l'on veut que plus de filles se tournent vers les sciences. Quant à expliquer pourquoi il y a un lien entre activité physique et résultats scolaires, les chercheurs avouent ne pas le savoir. Mais ils se demandent malicieusement ce qu'il en serait si les collégiens atteignaient les 60 minutes recommandées…
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à demain

Présélection (jva) pour 2015.
Concours 2015 en Rhône-Alpes
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
Voici les titres du journal de la santé (première rubrique du magazine de la santé). C'est sous forme de note donc il se peut qu'il y ait des infos manquantes, hésitez pas à les compléter ou à approfondir le sujet !
le 20/01 :
→ Selon le réseat Sentinelle, le nombre de cas de diarhée aigue est en forte augmentation. Le seuil épidémique devrait être dépasser dans les jours qui viennent. Les régions Bretagne, Alsace et Limousin font parties des plus touchées.
→Les députés examinent un changement de définition de l'IVG. Actuellement, L'IVG est possible lorsque "l'état de la femme la place en situation de détresse". La nouvelle définition rendrait l'IVG possible si "la femme ne souhaite plus poursuivre la grossesse". Des manifestations contre ce changement de définition on eu lieu le 19/01/14.
→Jerome Cahuzac, ministre des finances, a été interdit d'exercie de la médecine pendans 6 mois (il est chirurgien) dont 3 avec sursis, pour avoir menti devant l'Assemblée Nationale.
→L'intérim à l'hôpital coûte 500 millions d'euros par an. Les pacticiens hospitaliers intérimaires gagnent 650€/jours contre 260€/jours pour les titulaires. Pour les gardes la différence est plus nette : 600€ pour les titulaires et 1300€ pour les intérimaires. La pénurie de médecin est en partie responsable de cette situation.
→Google est en train de développer une lentille pouvant controler la glycémie.
le 21/01 :
→L'accadémie de médecine a lancé un appel aux dons de cerveaux (post-mortem)
→3250 personnes sont décédés sur le routes en 2013 (-400 par rapport à 2012)
→Selon la haute autorité de la santé, l'utilisation de la e-cigarette ne doit pas être recommendée en l'absence de données scientifiques. La HAS rappelle cependant que la e-digarette ne doit pas être déconseillée pour les personnes "ne pouvant pas faire autrement".
→Aujourd'hui, près de 4 interventions chirurgicales sur 10 sont pratiquées en ambulatoires, en France. Cette proportion reste néanmoins loin derrière la moyenne européenne.
le 22/01 :
→Certains syndicats de médecins hospitaliers s'opposent à la prise d'autonomie réclamée par les sages femmes depuis 3 mois. Le syndicat des gynécologues et obstétriciens de France en fait partie.
→Un fabriquant français de verres correcteurs a développé des lunettes permettant aux mal-voyants de décrypter des écris non-visible habituellement. 4 personnes testent les prototypes.
→Selon une étude américaine, on a plus de chance de mourir d'un infarctus si l'on se présente dans un hôpital en dehors des heures ouvrables (+5% de chances)
→Pierre-Mickael Micoletti s'est lancé le défi de parcourir l'équivalent du tour de France en 6 jours (virtuellement). Cette expérience pourrait permettre de mieux comprendre ce qu'il se passe dans la tête d'un sportiflors de l'effort.
le 23/01 :
→Les député examinent un texte concernant les ondes électromagnétiques. L'OMS considère ces ondes comme "potentiellement cancérigènes". L'ANSES elle, estime qu'il n'y a pas de preuve suffisante des effets de ces ondes sur la santé. Ce texte prévoit notamment d'interdire le wi-fi dans les crèches. Depuis le 1er janvier, nous avons la possibilité de demander une mesure des ondes chez nous, sur notre lieu de travail et à l'école de nos enfant en passant par l'ARS, la mairie ou une association agréée.
→L'association 60 millions de consommateurs a examiné 33 médicament en vente libre contre le rhume et la plupart d'entre eux n'auraient pas d'efficacité et seraient potentiellement dangereux.
→3 millions d'actifs français seraient menacés par le burn-out. (source cabinet technologia). Les agriculteurs, chefs d'entreprises, commerçants, cadres et artisants seraient les principales professions concernées.
→Les victimes du médiator jugées mal indemnisées par Servier selon un rapport basé sur les chiffres de l'ONIAM.
→Des chercheurs américains ont mis au point un pacemaker pouvant être rechargeable grace aux battements de coeur.
le 20/01 :
→ Selon le réseat Sentinelle, le nombre de cas de diarhée aigue est en forte augmentation. Le seuil épidémique devrait être dépasser dans les jours qui viennent. Les régions Bretagne, Alsace et Limousin font parties des plus touchées.
→Les députés examinent un changement de définition de l'IVG. Actuellement, L'IVG est possible lorsque "l'état de la femme la place en situation de détresse". La nouvelle définition rendrait l'IVG possible si "la femme ne souhaite plus poursuivre la grossesse". Des manifestations contre ce changement de définition on eu lieu le 19/01/14.
→Jerome Cahuzac, ministre des finances, a été interdit d'exercie de la médecine pendans 6 mois (il est chirurgien) dont 3 avec sursis, pour avoir menti devant l'Assemblée Nationale.
→L'intérim à l'hôpital coûte 500 millions d'euros par an. Les pacticiens hospitaliers intérimaires gagnent 650€/jours contre 260€/jours pour les titulaires. Pour les gardes la différence est plus nette : 600€ pour les titulaires et 1300€ pour les intérimaires. La pénurie de médecin est en partie responsable de cette situation.
→Google est en train de développer une lentille pouvant controler la glycémie.
le 21/01 :
→L'accadémie de médecine a lancé un appel aux dons de cerveaux (post-mortem)
→3250 personnes sont décédés sur le routes en 2013 (-400 par rapport à 2012)
→Selon la haute autorité de la santé, l'utilisation de la e-cigarette ne doit pas être recommendée en l'absence de données scientifiques. La HAS rappelle cependant que la e-digarette ne doit pas être déconseillée pour les personnes "ne pouvant pas faire autrement".
→Aujourd'hui, près de 4 interventions chirurgicales sur 10 sont pratiquées en ambulatoires, en France. Cette proportion reste néanmoins loin derrière la moyenne européenne.
le 22/01 :
→Certains syndicats de médecins hospitaliers s'opposent à la prise d'autonomie réclamée par les sages femmes depuis 3 mois. Le syndicat des gynécologues et obstétriciens de France en fait partie.
→Un fabriquant français de verres correcteurs a développé des lunettes permettant aux mal-voyants de décrypter des écris non-visible habituellement. 4 personnes testent les prototypes.
→Selon une étude américaine, on a plus de chance de mourir d'un infarctus si l'on se présente dans un hôpital en dehors des heures ouvrables (+5% de chances)
→Pierre-Mickael Micoletti s'est lancé le défi de parcourir l'équivalent du tour de France en 6 jours (virtuellement). Cette expérience pourrait permettre de mieux comprendre ce qu'il se passe dans la tête d'un sportiflors de l'effort.
le 23/01 :
→Les député examinent un texte concernant les ondes électromagnétiques. L'OMS considère ces ondes comme "potentiellement cancérigènes". L'ANSES elle, estime qu'il n'y a pas de preuve suffisante des effets de ces ondes sur la santé. Ce texte prévoit notamment d'interdire le wi-fi dans les crèches. Depuis le 1er janvier, nous avons la possibilité de demander une mesure des ondes chez nous, sur notre lieu de travail et à l'école de nos enfant en passant par l'ARS, la mairie ou une association agréée.
→L'association 60 millions de consommateurs a examiné 33 médicament en vente libre contre le rhume et la plupart d'entre eux n'auraient pas d'efficacité et seraient potentiellement dangereux.
→3 millions d'actifs français seraient menacés par le burn-out. (source cabinet technologia). Les agriculteurs, chefs d'entreprises, commerçants, cadres et artisants seraient les principales professions concernées.
→Les victimes du médiator jugées mal indemnisées par Servier selon un rapport basé sur les chiffres de l'ONIAM.
→Des chercheurs américains ont mis au point un pacemaker pouvant être rechargeable grace aux battements de coeur.
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
Merci dou 

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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
Bonjour à tous, voici l'actu "LES ACCIDENTS"
1) LES ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE
le 22/10/2012
LES CHUTES DES PERSONNES ÂGÉES MIEUX COMPRISES
Les chutes sont responsables de 90% des fractures de hanche et de poignet et de 60% des blessures à la tête.
La vidéosurveillance en maison médicalisée a permis d'affiner la connaissance des circonstances de ces chutes, à l'origine de nombreuses fractures.
Chaque année, sur 75.000 décès provoqués par des chutes, les trois quarts surviennent chez les plus de 75 ans. Pour la première fois, une équipe canadienne a analysé les causes les plus fréquentes de chutes dans des établissements de soins de longue durée grâce à la vidéosurveillance, et en a tiré des recommandations affinées pour éviter ces accidents.
Selon les scientifiques, le plus souvent (41% des cas) les chutes ont lieu lorsque la personne âgée entreprend un mouvement qui va décaler son centre de gravité, sans qu'elle parvienne à le rééquilibrer. Dans un cas sur cinq, la personne tombe après avoir trébuché sur un obstacle. Viennent ensuite les bousculades ou la perte d'un soutien (comme une canne), selon les observations publiées en ligne sur le site du Lancet.
Équilibre déclinant
Les médecins canadiens rappellent que ces accidents de la vie courante sont la cause la plus fréquente des blessures non intentionnelles chez les personnes âgées, ce qui représente 90% des fractures de la hanche et du poignet et 60% des blessures à la tête. Environ 30% des personnes âgées qui vivent de façon indépendante et 50% de celles qui vivent dans les soins de longue durée tombent au moins une fois par an. «Les adultes jeunes trébuchent également souvent ou déportent leur centre de gravité mais ils vont éviter la chute. La personne âgée va tomber car en vieillissant elle perd à la fois des capacités musculaires et son équilibre», explique le professeur Bruno Vellas, coordonnateur du gérontopole à Toulouse.
Cette perte d'équilibre est facile à évaluer grâce à un test simple: il suffit de tenir 5 secondes en équilibre sur une jambe «Les personnes qui n'y parviennent pas multiplient par trois le risque de chute», explique Bruno Vellas.
Se préparer à la chute
Mais cette perte de stabilité n'est pas irrémédiable, il est possible d'améliorer son équilibre en réalisant régulièrement cet exercice mais aussi en maintenant sa force musculaire. Pour cela, il est conseillé de marcher 30 minutes par jour et d'opter pour une alimentation riche en protéines.
D'autres conseils très pratiques permettent également de limiter le risque de chutes. «Nous encourageons les personnes âgées à allumer la lumière lorsqu'elles se lèvent la nuit, voire même à installer des lampes avec des détecteurs de mouvement», détaille Charles Abraham , ergothérapeute. Autres recommandations, enlever les tapis de sol, remplacer la baignoire par une douche ou encore ranger les ustensiles de cuisine les plus utilisés ni trop haut ni trop bas.
Et lorsque la chute survient, mieux vaut y être préparé. Car si ses conséquences physiques sont extrêmement variables, l'impact psychologique se traduit souvent par une perte de confiance en soi. Ce syndrome post-chute est lié à l'événement lui-même mais aussi parce que, une fois à terre après un certain âge, il est bien souvent impossible de se relever seul. «C'est pourquoi nous devons apprendre aux personnes de plus de 70 ans à se relever, avant même qu'elles ne soient tombées une première fois», insiste le professeur Claude Jeandel, gériatre et chef de service au CHU de Montpellier.
ACCIDENTS DOMESTIQUES : LE CRI D'ALERTE DES PÉDIATRES
La cuisine est l'une des pièces les plus dangereuses de la maison. Il est recommandé d'en interdire l'accès aux enfants de moins de 6 ans.
Les parents méconnaissent les règles de sécurité qui permettraient d'éviter 30.000 hospitalisations et 260 décès par an.
C'est l'histoire récente d'une mère qui part acheter du pain pendant que le père s'est absenté. Laissée seule, leur petite fille de 4 ans se faufile à travers la porte-fenêtre laissée entrouverte. En bas de l'immeuble, la mère qui entend du bruit se retourne et aperçoit sa fille, miraculeusement indemne après avoir chuté du deuxième étage. Ce cas est loin d'être unique: la France est le mauvais élève de l'Europe en matière d'accidents domestiques pour les enfants.
Il faut dire qu'avec 260 morts par an (essentiellement les 3-4 ans), cette cause de décès talonne de près les accidents de voiture (320 enfants chaque année). Les pays scandinaves (surtout la Suède et le Danemark) suivis par l'Angleterre, l'Allemagne, la Finlande, l'Islande, les Pays-Bas, la Suisse, la Belgique font mieux. La France se place au même rang que l'Italie et l'Espagne.
C'est pour sensibiliser les esprits, qu'il s'agisse de ceux des parents mais également des médecins, que la Société française de pédiatrie organise à partir d'aujourd'hui son congrès annuel autour de cette thématique de santé publique. «Depuis vingt-cinq ans que je travaille sur cette question, les choses ne progressent pas ou très peu, déplore le Pr Bertrand Chevallier, chef du service de pédiatrie à l'hôpital Ambroise-Paré de Boulogne. La solution passe par une meilleure information aux familles, une éducation à la santé et, plus globalement, par la promotion d'un environnement sûr pour l'enfant.» Les zones les plus dangereuses pour les petits restent le lieu d'habitation et la ville.
Les pays qui ont réussi ont concentré leurs efforts sur la sécurisation de la maison, en adaptant notamment l'habitat à la taille des enfants. Les Scandinaves ont ainsi été les premiers à mettre en place des cache-prise ainsi que des garde-fous sur les balcons… dix-sept ans avant la France. Les Suédois ont également dix fois plus de détecteurs de fumée par habitant que les Français. Par ailleurs, ils ont mis en place des systèmes de santé communautaires qui regroupent enseignants, policiers et, plus généralement, tous ceux qui s'intéressent la santé publique.
Curieux par nature
L'objectif est de repérer dans la ville tout ce qui peut être dangereux pour les enfants et d'y remédier. «De 1997 à 2002, nous avons mis en place un système de ce type à Boulogne-Billancourt, raconte le Pr Chevallier. Résultat: on a obtenu une baisse significative de 29% d'accidents domestiques.» Des conseils de bon sens sont faciles à mettre en place. «Il faut interdire l'accès de la cuisine à tout enfant de moins de 6 ans», préconise ainsi Daniel Arguedas, de l'Institut de prévention des accidents domestiques.
Les dommages les plus fréquents (82% des cas) sont également les plus bénins. Il s'agit d'un enfant qui se cogne la tête contre une table basse, qui se tord le pied, qui fait une chute de vélo.
Les accidents plus sérieux mais n'entraînant pas la mort (10% des cas) sont les intoxications médicamenteuses, les brûlures et les ingestions de corps étrangers.
Les plus graves (8%) provoquent le décès de l'enfant ou entraînent des séquelles graves. Il s'agit des noyades (70 morts par an), des défenestrations (20 morts), des incendies (20) et des morsures d'animaux (5 à 10).
«Il ne faut pas oublier les jeux dangereux des cours d'école, estime le Pr Chevallier. Le jeu du foulard est responsable de la mort de 15 à 20 enfants par an dont la moyenne d'âge est de 11 ans. C'est d'autant plus dramatique que l'on peut faire de la prévention.»
Bien sûr, des progrès ont été faits. Il y a vingt-cinq ans, les accidents domestiques tuaient 400 enfants chaque année en France. «Mais pour descendre au même chiffre que les Suédois, à savoir 40 décès par an, il faut réussir à faire passer le message de l'environnement sûr. Sinon on restera autour de 200 morts par an»
, estime le Pr Chevallier. Pour les spécialistes, il semble clair qu'il est inutile de vouloir changer le comportement des enfants, par nature curieux et en même temps immatures. Par contre, il faut faire comprendre aux parents qu'entre 2 et 4 ans on doit les surveiller sans cesse. Le cas des noyades est un bon exemple: dans les trois quarts des cas, les parents sont à moins de 20 mètres de la piscine. Mais ils font autre chose.
le 22/05/2013
ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE : UN RISQUE MÉCONNU
Les noyades sont la première cause de décès chez les moins de 25 ans.
Une enquête réalisée par Gema Prévention révèle que les Français méconnaissent les dangers liés aux accidents de la vie courante. Pourtant l'enjeu est de taille. Ces chutes, incendies, noyades ou encore ces intoxications représentent la troisième cause de mortalité en France et tuent chaque année plus de 20.000 personnes.
«Chutes, incendies, noyades, intoxications… les accidents de la vie courante pourraient, dans la plupart des cas, être évités», indique-t-on chez Gema Prévention dont l'enquête réalisée auprès des Français et rendue publique ce mercredi révèle que ces derniers en méconnaissent les dangers.
Pourtant l'enjeu est de taille: ces accidents qui frappent essentiellement les enfants et les personnes âgées représentent la troisième cause de mortalité en France. Ils tuent chaque année plus de 20.000 personnes, en blessent 4,5 millions et représentent la première cause de décès chez les petits de 1 à 4 ans. Chiffre terrifiant: un accident domestique grave se produit toutes les trois minutes en France.
Ainsi, Gema Prévention, qui s'est associé à l'institut de sondage OpinionWay pour mener l'étude, signale que, parmi les menaces sur le foyer, les accidents de la vie courante sont minimisés. Par ailleurs, il apparaît que les mères de famille confondent accidents de la vie courante et accidents de la route. «Elles citent même en premier, parmi les accidents de la vie courante les plus dangereux, ces derniers», indique-t-on chez Gema Prévention. Or, si l'insécurité routière a tué 3645 personnes en 2012, on est loin des 20.000 morts à cause d'un accident domestique.
Par ailleurs, quand les mères de famille sont interrogées sur le classement des accidents les plus fréquents, elles sont encore dans l'erreur! Par ordre d'importance, elles citent les chutes, les brûlures, les intoxications (qui ont tué pas moins de 1376 personnes en 2008) et les noyades en dernier lieu, alors même qu'il s'agit de la première cause de décès chez les moins de 25 ans!
Autre enseignement de l'étude: l'identification des lieux dangereux est également éloignée de la réalité. Alors que le logement concentre la majorité des risques, 22 % pensent qu'aucune des pièces de la maison ne représente potentiellement un danger. Un bon point tout de même: les Français identifient bien la cuisine comme le lieu de la maison le moins sûr. Mais ils sous-estiment les risques dans certaines autres pièces. Ils citent ainsi comme zones de danger la salle de bains (39%), puis le garage (27 %), le jardin (16 %) et enfin le salon (7 %) alors que ce dernier est justement à haut risque. 21% des accidents s'y produisent!
Enfin, les réponses des Français révèlent qu'ils méconnaissent le profil des victimes. Les enfants en bas âge (de 0 à 4 ans) sont identifiés comme les personnes les plus vulnérables face aux dangers d'une habitation. Or les seniors sont les premières victimes. «À titre d'exemple, les chutes causent près de 9400 décès par an, dont 88 % des victimes sont des personnes âgées de plus de 65 ans. Et parmi les 3000 personnes qui décèdent par an à la suite de suffocation et étouffement, deux tiers surviennent chez les personnes âgées de plus de 75 ans», rappelle-t-on chez Gema Prévention qui, en vue de réduire la sinistralité à la maison et mieux informer, a créé une page Facebook contenant foule de conseils utiles. Un complément à la brochure d'informations qu'il est possible de télécharger sur son site.
Enfin, l'étude souligne que près d'un Français sur cinq ne connaît pas le numéro d'appel des pompiers et un sur quatre ignore comment contacter la police ou le Samu. De quoi être parfaitement inefficace alors que, dans ces situations d'urgence, chaque seconde compte pour sauver une vie.
FIN
1) LES ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE
le 22/10/2012
LES CHUTES DES PERSONNES ÂGÉES MIEUX COMPRISES
Les chutes sont responsables de 90% des fractures de hanche et de poignet et de 60% des blessures à la tête.
La vidéosurveillance en maison médicalisée a permis d'affiner la connaissance des circonstances de ces chutes, à l'origine de nombreuses fractures.
Chaque année, sur 75.000 décès provoqués par des chutes, les trois quarts surviennent chez les plus de 75 ans. Pour la première fois, une équipe canadienne a analysé les causes les plus fréquentes de chutes dans des établissements de soins de longue durée grâce à la vidéosurveillance, et en a tiré des recommandations affinées pour éviter ces accidents.
Selon les scientifiques, le plus souvent (41% des cas) les chutes ont lieu lorsque la personne âgée entreprend un mouvement qui va décaler son centre de gravité, sans qu'elle parvienne à le rééquilibrer. Dans un cas sur cinq, la personne tombe après avoir trébuché sur un obstacle. Viennent ensuite les bousculades ou la perte d'un soutien (comme une canne), selon les observations publiées en ligne sur le site du Lancet.
Équilibre déclinant
Les médecins canadiens rappellent que ces accidents de la vie courante sont la cause la plus fréquente des blessures non intentionnelles chez les personnes âgées, ce qui représente 90% des fractures de la hanche et du poignet et 60% des blessures à la tête. Environ 30% des personnes âgées qui vivent de façon indépendante et 50% de celles qui vivent dans les soins de longue durée tombent au moins une fois par an. «Les adultes jeunes trébuchent également souvent ou déportent leur centre de gravité mais ils vont éviter la chute. La personne âgée va tomber car en vieillissant elle perd à la fois des capacités musculaires et son équilibre», explique le professeur Bruno Vellas, coordonnateur du gérontopole à Toulouse.
Cette perte d'équilibre est facile à évaluer grâce à un test simple: il suffit de tenir 5 secondes en équilibre sur une jambe «Les personnes qui n'y parviennent pas multiplient par trois le risque de chute», explique Bruno Vellas.
Se préparer à la chute
Mais cette perte de stabilité n'est pas irrémédiable, il est possible d'améliorer son équilibre en réalisant régulièrement cet exercice mais aussi en maintenant sa force musculaire. Pour cela, il est conseillé de marcher 30 minutes par jour et d'opter pour une alimentation riche en protéines.
D'autres conseils très pratiques permettent également de limiter le risque de chutes. «Nous encourageons les personnes âgées à allumer la lumière lorsqu'elles se lèvent la nuit, voire même à installer des lampes avec des détecteurs de mouvement», détaille Charles Abraham , ergothérapeute. Autres recommandations, enlever les tapis de sol, remplacer la baignoire par une douche ou encore ranger les ustensiles de cuisine les plus utilisés ni trop haut ni trop bas.
Et lorsque la chute survient, mieux vaut y être préparé. Car si ses conséquences physiques sont extrêmement variables, l'impact psychologique se traduit souvent par une perte de confiance en soi. Ce syndrome post-chute est lié à l'événement lui-même mais aussi parce que, une fois à terre après un certain âge, il est bien souvent impossible de se relever seul. «C'est pourquoi nous devons apprendre aux personnes de plus de 70 ans à se relever, avant même qu'elles ne soient tombées une première fois», insiste le professeur Claude Jeandel, gériatre et chef de service au CHU de Montpellier.
ACCIDENTS DOMESTIQUES : LE CRI D'ALERTE DES PÉDIATRES
La cuisine est l'une des pièces les plus dangereuses de la maison. Il est recommandé d'en interdire l'accès aux enfants de moins de 6 ans.
Les parents méconnaissent les règles de sécurité qui permettraient d'éviter 30.000 hospitalisations et 260 décès par an.
C'est l'histoire récente d'une mère qui part acheter du pain pendant que le père s'est absenté. Laissée seule, leur petite fille de 4 ans se faufile à travers la porte-fenêtre laissée entrouverte. En bas de l'immeuble, la mère qui entend du bruit se retourne et aperçoit sa fille, miraculeusement indemne après avoir chuté du deuxième étage. Ce cas est loin d'être unique: la France est le mauvais élève de l'Europe en matière d'accidents domestiques pour les enfants.
Il faut dire qu'avec 260 morts par an (essentiellement les 3-4 ans), cette cause de décès talonne de près les accidents de voiture (320 enfants chaque année). Les pays scandinaves (surtout la Suède et le Danemark) suivis par l'Angleterre, l'Allemagne, la Finlande, l'Islande, les Pays-Bas, la Suisse, la Belgique font mieux. La France se place au même rang que l'Italie et l'Espagne.
C'est pour sensibiliser les esprits, qu'il s'agisse de ceux des parents mais également des médecins, que la Société française de pédiatrie organise à partir d'aujourd'hui son congrès annuel autour de cette thématique de santé publique. «Depuis vingt-cinq ans que je travaille sur cette question, les choses ne progressent pas ou très peu, déplore le Pr Bertrand Chevallier, chef du service de pédiatrie à l'hôpital Ambroise-Paré de Boulogne. La solution passe par une meilleure information aux familles, une éducation à la santé et, plus globalement, par la promotion d'un environnement sûr pour l'enfant.» Les zones les plus dangereuses pour les petits restent le lieu d'habitation et la ville.
Les pays qui ont réussi ont concentré leurs efforts sur la sécurisation de la maison, en adaptant notamment l'habitat à la taille des enfants. Les Scandinaves ont ainsi été les premiers à mettre en place des cache-prise ainsi que des garde-fous sur les balcons… dix-sept ans avant la France. Les Suédois ont également dix fois plus de détecteurs de fumée par habitant que les Français. Par ailleurs, ils ont mis en place des systèmes de santé communautaires qui regroupent enseignants, policiers et, plus généralement, tous ceux qui s'intéressent la santé publique.
Curieux par nature
L'objectif est de repérer dans la ville tout ce qui peut être dangereux pour les enfants et d'y remédier. «De 1997 à 2002, nous avons mis en place un système de ce type à Boulogne-Billancourt, raconte le Pr Chevallier. Résultat: on a obtenu une baisse significative de 29% d'accidents domestiques.» Des conseils de bon sens sont faciles à mettre en place. «Il faut interdire l'accès de la cuisine à tout enfant de moins de 6 ans», préconise ainsi Daniel Arguedas, de l'Institut de prévention des accidents domestiques.
Les dommages les plus fréquents (82% des cas) sont également les plus bénins. Il s'agit d'un enfant qui se cogne la tête contre une table basse, qui se tord le pied, qui fait une chute de vélo.
Les accidents plus sérieux mais n'entraînant pas la mort (10% des cas) sont les intoxications médicamenteuses, les brûlures et les ingestions de corps étrangers.
Les plus graves (8%) provoquent le décès de l'enfant ou entraînent des séquelles graves. Il s'agit des noyades (70 morts par an), des défenestrations (20 morts), des incendies (20) et des morsures d'animaux (5 à 10).
«Il ne faut pas oublier les jeux dangereux des cours d'école, estime le Pr Chevallier. Le jeu du foulard est responsable de la mort de 15 à 20 enfants par an dont la moyenne d'âge est de 11 ans. C'est d'autant plus dramatique que l'on peut faire de la prévention.»
Bien sûr, des progrès ont été faits. Il y a vingt-cinq ans, les accidents domestiques tuaient 400 enfants chaque année en France. «Mais pour descendre au même chiffre que les Suédois, à savoir 40 décès par an, il faut réussir à faire passer le message de l'environnement sûr. Sinon on restera autour de 200 morts par an»

le 22/05/2013
ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE : UN RISQUE MÉCONNU
Les noyades sont la première cause de décès chez les moins de 25 ans.
Une enquête réalisée par Gema Prévention révèle que les Français méconnaissent les dangers liés aux accidents de la vie courante. Pourtant l'enjeu est de taille. Ces chutes, incendies, noyades ou encore ces intoxications représentent la troisième cause de mortalité en France et tuent chaque année plus de 20.000 personnes.
«Chutes, incendies, noyades, intoxications… les accidents de la vie courante pourraient, dans la plupart des cas, être évités», indique-t-on chez Gema Prévention dont l'enquête réalisée auprès des Français et rendue publique ce mercredi révèle que ces derniers en méconnaissent les dangers.
Pourtant l'enjeu est de taille: ces accidents qui frappent essentiellement les enfants et les personnes âgées représentent la troisième cause de mortalité en France. Ils tuent chaque année plus de 20.000 personnes, en blessent 4,5 millions et représentent la première cause de décès chez les petits de 1 à 4 ans. Chiffre terrifiant: un accident domestique grave se produit toutes les trois minutes en France.
Ainsi, Gema Prévention, qui s'est associé à l'institut de sondage OpinionWay pour mener l'étude, signale que, parmi les menaces sur le foyer, les accidents de la vie courante sont minimisés. Par ailleurs, il apparaît que les mères de famille confondent accidents de la vie courante et accidents de la route. «Elles citent même en premier, parmi les accidents de la vie courante les plus dangereux, ces derniers», indique-t-on chez Gema Prévention. Or, si l'insécurité routière a tué 3645 personnes en 2012, on est loin des 20.000 morts à cause d'un accident domestique.
Par ailleurs, quand les mères de famille sont interrogées sur le classement des accidents les plus fréquents, elles sont encore dans l'erreur! Par ordre d'importance, elles citent les chutes, les brûlures, les intoxications (qui ont tué pas moins de 1376 personnes en 2008) et les noyades en dernier lieu, alors même qu'il s'agit de la première cause de décès chez les moins de 25 ans!
Autre enseignement de l'étude: l'identification des lieux dangereux est également éloignée de la réalité. Alors que le logement concentre la majorité des risques, 22 % pensent qu'aucune des pièces de la maison ne représente potentiellement un danger. Un bon point tout de même: les Français identifient bien la cuisine comme le lieu de la maison le moins sûr. Mais ils sous-estiment les risques dans certaines autres pièces. Ils citent ainsi comme zones de danger la salle de bains (39%), puis le garage (27 %), le jardin (16 %) et enfin le salon (7 %) alors que ce dernier est justement à haut risque. 21% des accidents s'y produisent!
Enfin, les réponses des Français révèlent qu'ils méconnaissent le profil des victimes. Les enfants en bas âge (de 0 à 4 ans) sont identifiés comme les personnes les plus vulnérables face aux dangers d'une habitation. Or les seniors sont les premières victimes. «À titre d'exemple, les chutes causent près de 9400 décès par an, dont 88 % des victimes sont des personnes âgées de plus de 65 ans. Et parmi les 3000 personnes qui décèdent par an à la suite de suffocation et étouffement, deux tiers surviennent chez les personnes âgées de plus de 75 ans», rappelle-t-on chez Gema Prévention qui, en vue de réduire la sinistralité à la maison et mieux informer, a créé une page Facebook contenant foule de conseils utiles. Un complément à la brochure d'informations qu'il est possible de télécharger sur son site.
Enfin, l'étude souligne que près d'un Français sur cinq ne connaît pas le numéro d'appel des pompiers et un sur quatre ignore comment contacter la police ou le Samu. De quoi être parfaitement inefficace alors que, dans ces situations d'urgence, chaque seconde compte pour sauver une vie.
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
2) LES ACCIDENTS AU TRAVAIL
Dans l'actu, je n'ai rien trouvé, donc je vous ai posté "comment éviter les accidents sur le lieu de travail" bonne lecture
Prévention des accidents
Les accidents peuvent tuer et mutiler. Ils touchent tous les secteurs de l'économie, mais le problème est particulièrement aigu dans les petites et moyennes entreprises (PME)
Outre les coûts en termes de vies perdues et de souffrance pour les travailleurs et leurs familles, les accidents affectent l'ensemble des activités et de la société. Moins d'accidents signifie moins d'absentéisme pour cause de maladie et, partant, une diminution des coûts et des interruptions du processus de production. La diminution du nombre d'accidents évite en outre aux employeurs de devoir recruter et former de nouveaux travailleurs, avec tout ce que cela entraîne comme coûts, en plus de réduire les frais de retraite anticipée et d'assurance.
Les glissades, les faux-pas et les chutes constituent la première cause d'accidents dans tous les secteurs, depuis l'industrie lourde au travail de bureau. Il existe toutefois de nombreux autres risques, tels que la chute d'objets, les brûlures thermiques et chimiques, les incendies et les explosions, les substances dangereuses et le stress. Pour éviter la survenue d'accidents sur le lieu de travail, les employeurs se doivent de mettre en place un système de gestion de la sécurité intégrant des procédures d'évaluation et de contrôle des risques.
Réduire les accidents sur le lieu de travail: conseils aux employeurs
Réduire les accidents sur le lieu de travail: conseils aux employeurs
6. Consultation, information et formation
Les employeurs doivent consulter leurs travailleurs concernant les mesures de santé et de sécurité, notamment avant l'introduction de nouveaux produits ou technologies. L'expérience des travailleurs peut contribuer à garantir l'identification correcte des dangers et à mettre en œuvre des solutions réalisables. La consultation des travailleurs favorise leur participation à la définition et à l'amélioration des procédures de santé et de sécurité.
Les travailleurs ont le droit d'être informés des risques de santé et de sécurité, des mesures préventives, des premiers soins et des procédures d'urgence. Tous les travailleurs doivent comprendre comment travailler en sécurité.
La formation doit être pertinente et compréhensible, y compris pour les travailleurs qui parlent une autre langue. Elle doit être proposée aux nouveaux travailleurs, mais aussi à tous les travailleurs lors de tout changement des pratiques de travail, de l'équipement ou du poste occupé, ou de l'introduction d'une nouvelle technologie.
La formation doit se concentrer sur les points suivants:
les principes de système de gestion de la sécurité et les responsabilités des employés;
les dangers et les risques spécifiques au travail;
les compétences requises pour réaliser les tâches;
les procédures à suivre pour éviter tout risque;
les mesures préventives à prendre avant, pendant et après la tâche;
les instructions de sécurité et de santé spécifiques au travail avec des équipements techniques et des produits dangereux;
les informations relatives à la protection collective et individuelle;
les sources d'information à la disposition des employés concernant les questions de sécurité et de santé;
les personnes à contacter en cas de risque émergent ou d'urgence.
fin
Dans l'actu, je n'ai rien trouvé, donc je vous ai posté "comment éviter les accidents sur le lieu de travail" bonne lecture

Prévention des accidents
Les accidents peuvent tuer et mutiler. Ils touchent tous les secteurs de l'économie, mais le problème est particulièrement aigu dans les petites et moyennes entreprises (PME)
Outre les coûts en termes de vies perdues et de souffrance pour les travailleurs et leurs familles, les accidents affectent l'ensemble des activités et de la société. Moins d'accidents signifie moins d'absentéisme pour cause de maladie et, partant, une diminution des coûts et des interruptions du processus de production. La diminution du nombre d'accidents évite en outre aux employeurs de devoir recruter et former de nouveaux travailleurs, avec tout ce que cela entraîne comme coûts, en plus de réduire les frais de retraite anticipée et d'assurance.
Les glissades, les faux-pas et les chutes constituent la première cause d'accidents dans tous les secteurs, depuis l'industrie lourde au travail de bureau. Il existe toutefois de nombreux autres risques, tels que la chute d'objets, les brûlures thermiques et chimiques, les incendies et les explosions, les substances dangereuses et le stress. Pour éviter la survenue d'accidents sur le lieu de travail, les employeurs se doivent de mettre en place un système de gestion de la sécurité intégrant des procédures d'évaluation et de contrôle des risques.
Réduire les accidents sur le lieu de travail: conseils aux employeurs
Réduire les accidents sur le lieu de travail: conseils aux employeurs
6. Consultation, information et formation
Les employeurs doivent consulter leurs travailleurs concernant les mesures de santé et de sécurité, notamment avant l'introduction de nouveaux produits ou technologies. L'expérience des travailleurs peut contribuer à garantir l'identification correcte des dangers et à mettre en œuvre des solutions réalisables. La consultation des travailleurs favorise leur participation à la définition et à l'amélioration des procédures de santé et de sécurité.
Les travailleurs ont le droit d'être informés des risques de santé et de sécurité, des mesures préventives, des premiers soins et des procédures d'urgence. Tous les travailleurs doivent comprendre comment travailler en sécurité.
La formation doit être pertinente et compréhensible, y compris pour les travailleurs qui parlent une autre langue. Elle doit être proposée aux nouveaux travailleurs, mais aussi à tous les travailleurs lors de tout changement des pratiques de travail, de l'équipement ou du poste occupé, ou de l'introduction d'une nouvelle technologie.
La formation doit se concentrer sur les points suivants:









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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
3) LES ACCIDENTS DE LA CIRCULATION
Je n'ai rien trouvé non plus aux actu, donc je vous mets le lien suivant : le bilan annuel 2013 de la sécurité routière française.
http://www.securite-routiere.gouv.fr/la ... -en-france
Si quelqu'un peut nous faire un petit résumé , ce serait franchement bien !
merci
Demain je posterai l'actu " LES AVANCÉES SCIENTIFIQUES ET LEURS PROBLÈMES "
1) le génome humain
2) la thérapie génétique
3) DPI ( diagnostic pré-implantoire)
4)AMP ( Assistance médicale à la Procréation)
5) Greffes et dons d'organes.
6) Clonage
7) Recherche embryon et cellules embryonnaires.
les lois bioéthiques
voilà
à demain
cristal
Je n'ai rien trouvé non plus aux actu, donc je vous mets le lien suivant : le bilan annuel 2013 de la sécurité routière française.
http://www.securite-routiere.gouv.fr/la ... -en-france
Si quelqu'un peut nous faire un petit résumé , ce serait franchement bien !

Demain je posterai l'actu " LES AVANCÉES SCIENTIFIQUES ET LEURS PROBLÈMES "
1) le génome humain
2) la thérapie génétique
3) DPI ( diagnostic pré-implantoire)
4)AMP ( Assistance médicale à la Procréation)
5) Greffes et dons d'organes.
6) Clonage
7) Recherche embryon et cellules embryonnaires.

voilà
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
1) LE GÉNOME HUMAIN
le 29/07/2013
LE POUVOIR DES BACTERIES SUR LES MEDICAMENTS
Des chercheurs américains démontrent comment une bactérie intestinale peut inactiver la digoxine, un célèbre cardiotonique.
D'ici quelques années, une analyse fine de notre flore intestinale pourrait être le préalable aux prescriptions médicales. Car parmi les dizaines de milliards de bactéries hébergées dans notre tube digestif, certaines seraient capables de modifier la structure, et donc l'efficacité, des substances médicamenteuses. Selon une étude américaine publiée récemment dans la revue Science, la bactérie Eggerthella lenta serait ainsi responsable de l'inactivation de la digoxine, une molécule largement prescrite pour traiter certains types d'arythmies cardiaques.
Si nous ne sommes pas égaux face aux maladies, nous ne le sommes pas non plus en ce qui concerne les traitements médicamenteux. Certains s'avèrent ainsi inefficaces chez des patients sans que l'on sache exactement pourquoi. Depuis le séquençage du génome humain, il a pu être montré que des variations génétiques modulent la réponse aux médicaments. Mais ce déterminisme génétique n'explique pas entièrement la variabilité d'efficacité thérapeutique qui existe entre individus.
«Des traitements anticancéreux sont connus pour ne produire aucun effet chez certains patients, explique Joël Doré, chercheur spécialiste du microbiote (ensemble des micro-organismes) intestinal à l'Institut national de recherche agronomique (Inra). Or l'analyse de leur microbiote a révélé des similitudes importantes chez ces patients, dits “non-répondeurs”.» S'il n'est pas encore possible d'identifier toutes les souches bactériennes présentes dans le tube digestif humain, les travaux publiés jusqu'à présent montrent que le microbiote intestinal comprend une large composante commune entre individus et une part plus spécifique. C'est dans cette spécificité que la variabilité de réponses aux traitements trouverait sa source.
L'étude publiée dans Science montre pour la première fois qu'une seule souche bactérienne peut moduler l'efficacité d'un médicament. «La digoxine est utilisée comme cardiotonique depuis longtemps, souligne le Pr Peter Turnbaugh, microbiologiste à l'université de Harvard et auteur de l'étude. Or les médecins observent depuis toujours qu'une partie des patients semblent «imperméables» au traitement.»
Pour élucider ce mystère, les chercheurs américains ont étudié les interactions entre microbiote intestinal et digoxine chez des souris. Leurs travaux ont non seulement permis d'identifier la souche bactérienne responsable de l'inactivation de la digoxine - Eggerthella lenta -, mais décrivent également le mécanisme biochimique en cause. «Cette publication va marquer un tournant dans l'étude du microbiote, relève Joël Doré. Cela montre l'importance de mieux comprendre les bactéries pour améliorer la prise en charge thérapeutique des patients.»
Les bactéries ne se contentent pas d'inactiver des molécules médicamenteuses. Certaines sont aussi capables de les transformer en dérivés parfois toxiques pour notre organisme. A contrario, elles sont parfois nécessaires pour activer certains traitements. Mieux comprendre le fonctionnement de ces micro-organismes permettrait donc à moyen terme de proposer aux patients des thérapies compatibles avec leur «profil bactérien». «Nous ne rêvons pas de médecine individualisée, relève Joël Doré, mais nous espérons voir se développer une médecine adaptée à des patients qui partageraient certaines caractéristiques bactériennes.»
Un espoir qui pourrait se concrétiser à moyen terme si les recherches sur le microbiote continuent d'être si productives. En quelques années, 80 % du génome des bactéries intestinales ont été séquencés, soit 3,3 millions de gènes. «C'est 100 fois plus que notre propre génome! Il va maintenant falloir tenir compte de ce que nous pouvons appeler “notre second génome”», conclut Joël Doré.
le 03/01/2014
TUBERCULOSE : UNE PRISE EN CHARGE EFFICACE
Bien qu'en net recul en France, cette maladie continue de frapper et la vigilance doit rester de mise.
Le destin du bacille responsable de la tuberculose, Mycobacterium tuberculosis, suit celui de l'homme depuis 70.000 ans, date à laquelle il est apparu pour la première fois, selon une étude publiée récemment dans la revue Nature Genetics. L'analyse du génome de nombreuses souches a permis de reconstituer leur évolution depuis leur apparition en Afrique avec un développement qui suit les migrations humaines jusqu'en Europe, où le plus vieux cas de tuberculose, plus de 7000 ans, vient également d'être identifié par une équipe hongroise.
Ce compagnon de longue date est en recul constant en France, où les patients bénéficient aujourd'hui d'un réseau de surveillance et de prise en charge particulièrement efficace et réactif dès qu'un cas de tuberculose est soupçonné.
Le bacille de la tuberculose se transmet par voie aérienne, transporté d'un humain à l'autre par des gouttelettes issues des bronches lorsque le malade tousse ou crache. C'est la raison pour laquelle seules les formes touchant l'appareil respiratoire, qui représentent plus de 70 % des cas, sont contagieuses. L'infection par le bacille ne provoque pas systématiquement une maladie tuberculeuse: l'organisme peut maintenir la bactérie en dormance sans autre conséquence pendant de nombreuses années. On parle alors de tuberculose latente et, dans 90 % des cas d'infection, la maladie ne se développe jamais.
Isolement respiratoire
Lorsque l'organisme ne peut pas ou plus maintenir le bacille de Koch sous contrôle, notamment chez les jeunes enfants et les personnes âgées, ou plus largement en cas d'immunodépression ou de dégradation des conditions de vie, le germe s'installe et se multiplie dans les poumons et/ou dans d'autres organes. Une inflammation se développe alors localement et conduit à une nécrose des tissus qui, dans le poumon, se traduit à terme par un creusement en «caverne» visible par radiographie.
Les symptômes liés à la maladie tuberculeuse sont peu spécifiques: une toux persistante pour les formes pulmonaires et des signes de dégradation de l'état général comme un amaigrissement inexpliqué, une grande fatigue, des sueurs nocturnes. «Toute toux qui dure plusieurs semaines, associée à des signes comme l'amaigrissement doit conduire chez le médecin», souligne le Pr Christian Perronne, responsable du service des maladies infectieuses de l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches. «De son côté, face à ce type de signes, le médecin doit évoquer une tuberculose, même s'il n'en rencontre que très rarement».
L'hémoptysie, le fait de cracher du sang, est désormais très rare car les tuberculoses sont dépistées de plus en plus tôt. Dès qu'il soupçonne un cas de tuberculose, le médecin effectue des prélèvements pour rechercher le bacille de Koch et confirmer son diagnostic. L'imagerie médicale est également utile et en particulier la radiographie des poumons pour les formes respiratoires. Il doit immédiatement isoler le patient pour éviter toute contagion et déclarer ce cas pour déclencher le processus de surveillance et de prise en charge par le centre de lutte antituberculeux (Clat) dont il dépend. Celui-ci sera notamment responsable de l'enquête initiale autour du patient atteint afin d'identifier toutes les personnes, parmi celles qui ont été en contact avec le patient, qui devront également bénéficier d'un traitement, en particulier les jeunes enfants et les personnes immunodéprimées. Plus les patients sont identifiés et traités rapidement et moins ils risquent de contaminer leur entourage, à la fois parce qu'ils sont moins contagieux au début de leur maladie mais également parce qu'ils auront eu moins d'occasions de propager le bacille.
Des centres spécialisés
Le traitement est engagé immédiatement si les signes indicateurs de tuberculose semblent très clairs ou dès que le diagnostic est confirmé. Le patient devra rester en isolement respiratoire au moins pendant les premières semaines du traitement, jusqu'à ce que les prélèvements confirment qu'il n'est plus contagieux. Le traitement des formes respiratoires dure en général 6 mois, atteint 1 an pour les autres formes et peut se prolonger jusqu'à 18 mois ou plus lorsque le bacille est résistant à un ou plusieurs antibiotiques. La bonne application du traitement, parfois difficile à suivre par les patients durant ces longs mois, est le principal facteur de guérison.
«Des centres spécialisés, trop peu nombreux, peuvent accueillir ces patients dans les meilleures conditions pour éviter les échecs de traitement et la contagion», rappelle le Pr Philippe Brouqui, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital hospitalo-universitaire Méditerranée Infection, à Marseille. La bonne observance jusqu'à la fin du traitement protège également contre le développement de résistances qui représentent aujourd'hui, avec les formes infantiles graves, le principal point d'inquiétude face à la tuberculose.
2) LA THÉRAPIE GÉNIQUE
L'actu ici est de 2011, je l'ai trouvé intéressante !
le 01/12/2011
TELETHON :"L'AFM PASSE DU LABORATOIRE à L'USINE"
INTERVIEW - L'association française contre les myopathies ouvre le plus grand laboratoire de production de médicaments de thérapie génique au monde.
Comme chaque année, l'AFM va, au travers du Téléthon, récolter des fonds sur deux jours (2 et 3 décembre) pour financer la recherche sur les maladies génétiques rares. Ces dons ont notamment permis de financer une partie du laboratoire Généthon-BioProd, qui vient compléter l'arsenal de recherche et développement de l'association. Son directeur général Frédéric Revah explique ce que l'installation va changer.
LE FIGARO. A quoi servira le laboratoire Généthon-BioProd ?
Frédéric REVAH. - Avec ses 5000 m², il s'agit du plus grand laboratoire de production de médicaments de thérapie génique du monde. L'AFM, grâce aux dons, va assumer les 8 à 10 millions d'euros de coûts de fonctionnement annuels. Elle a aussi contribué à hauteur de 5 millions d'euros aux 28 millions qu'a coûté la construction, le reste étant assuré par les collectivités locales. Ce laboratoire, basé à Evry (Essonne) va nous permettre de produire en grande quantité les médicaments développés dans nos autres structures de recherche, afin de mener des essais cliniques sur l'homme. Et si ces essais confirment l'intérêt de ces traitements, cette installation sera aussi en mesure de les produire industriellement pour les mettre à disposition des malades. Nous procédons actuellement aux dernières vérifications techniques et espérons ensuite recevoir les autorisations de fonctionnement mi-2012.
Pourquoi fallait-il un laboratoire spécifique pour la production de ces médicaments ?
Le principe de la thérapie génique consiste à remplacer, chez le patient, le gène défaillant responsable de la maladie. Mais on ne peut administrer ce gène comme une molécule d'aspirine, en sachet. C'est bien plus complexe. Il faut le coupler à un transporteur, que l'on appelle un vecteur, et qui est constitué en général par l'enveloppe d'un virus. Or l'élaboration de ce produit, de ce couple enveloppe-gène, est délicate et fait appel aux techniques de la biotechnologie. Elle ne peut se faire, comme d'ordinaire en pharmaceutique, par une suite de réactions chimiques. Depuis la création du laboratoire Généthon en 1990, nous avons acquis une expérience inégalée dans ce domaine, qui nous permet de répondre au nouveau défi de la production à grande échelle.
Sur quelles maladies vont porter les premiers essais cliniques ?
C
Certains essais cliniques sur un syndrome immunitaire rare, le syndrome de Wiskott-Aldrich, sont déjà lancés avec des médicaments produits dans des antennes de production plus petites au sein d'autres laboratoires. Plusieurs patients, en France, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, ont déjà été traités. Nous espèrons terminer les essais en 2014, et donc être en mesure de dire si ce médicament fonctionne. Si c'est le cas, nous aurons, avec Généthon-BioProd, la possibilité de fabriquer ce produit pour tous les malades. Nous allons également démarrer l'an prochain un autre essai sur la granulomatose de Wegener, une autre maladie auto-immune qui concerne quelques milliers de patients en Europe, et nous espérons démarrer un essai pour la myopathie de Duchenne en 2013.
Avec Généthon bioprod, l'AFM devrait devenir la première association à but non lucratif à avoir le label établissement pharmaceutique. Qu'est-ce que ça représente pour vous ?
Nous sommes déjà une référence mondiale dans le domaine de la thérapie génique pour les maladies rares. Avec Généthon-BioProd, nous changeons d'échelle : nous passons du laboratoire à l'usine. C'est une étape indispensable pour que le patient puisse espérer avoir un médicament un jour. Les industries pharmaceutiques ne s'intéressent malheureusement pas aux maladies rares, qui représentent pour elles un trop petit marché. C'est pourtant 3 millions de personnes en France, et 25 millions en Europe. Sans oublier que notre travail sur les maladies rares peut également déboucher sur une innovation thérapeutique pour des maladies plus fréquentes. Nous développons ainsi un médicament pour la neuropathie de Leber, qui ne concerne que quelques centaines de malades en France, mais qui pourrait ensuite être développé pour soigner une maladie beaucoup plus fréquente, la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), qui touche plus d'un million de Français.
le 10/01/2014
PARKISON : RESULTAT PROMETTEURS PUR LA THÉRAPIE GÉNIQUE
Des essais conduits sur une quinzaine de patients en France et en Grande-Bretagne ont permis d'améliorer leur motricité.
Une voie d'espoir se confirme pour les Parkinsoniens. Une thérapie génique visant à réduire les symptômes de cette maladie a donné des résultats prometteurs sur l'homme, expliquent vendredi des chercheurs français et britanniques dans la revue The Lancet. Ces essais cliniques ont notamment montré que la méthode, inédite, était sans risque pour les patients. D'autres tests devront confirmer l'ampleur de son efficacité.
La maladie de Parkinson, qui touche plus de 150.000 Français, est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après Alzheimer. Elle se manifeste principalement par des troubles moteurs très gênants: rigidité des membres, tremblements et ralentissement des mouvements. Cette dégradation résulte de la baisse de production d'un neurostransmetteur, la dopamine, à destination d'une région du cerveau, le striatum. Le traitement de référence utilisé depuis 50 ans, la L-Dopa, permet certes d'atténuer efficacement les symptômes, mais cette «lune de miel», comme la surnomment les spécialistes, ne dure qu'un temps, entre 3 et 5 ans. Au-delà, le patient voit apparaître des mouvements involontaires brusques, tout aussi gênants que la maladie.
Reprogrammer les neurones
Supposant que la baisse d'efficacité progressive de la L-Dopa est liée à son administration orale ponctuelle, qui crée des «pics» de dopamine dans le cerveau, l'équipe du Pr Stéphane Palfi, chef du service de neurochirurgie à l'hôpital Henri-Mondor (Val-de-Marne), cherche depuis une dizaine d'années à mettre au point une thérapie génique pour modifier des cellules de façon à rétablir une production continue de ce neurostransmetteur.
Les chercheurs français de l'Inserm et du CEA ont travaillé pour cela avec la société britannique Oxford Biomedica, qui a fabriqué le vecteur ProSavin, un lentivirus inoffensif auquel ont été adjoints trois gènes spécifiques. Injectés dans le cerveau au niveau du striatum, les vecteurs libèrent les gènes dans le noyau des neurones, qui sont reprogrammés pour sécréter de la dopamine.
Au total, quinze patients ont été opérés (douze à l'hôpital Henri-Mondor et trois dans un hôpital britannique à Cambridge) depuis 2008. Quatre ans plus tard, «aucun effet indésirable grave ou complication post-opératoire n'a été constaté, et les patients ont pu quitter l'hôpital en moyenne 9 jours après l'opération», s'est félicité le Pr Palfi lors d'une conférence de presse jeudi à Créteil. C'est la première fois qu'un vecteur antiviral est injecté dans le cerveau humain.
Au fil des essais, les chercheurs ont augmenté les doses administrées et ont observé une amélioration «significative» de la motricité des malades un an après l'intervention, pouvant aller jusqu'à quatre ans pour les premiers testés. Et bien que les auteurs se montrent très prudents, admettant que «l'ampleur des effets demeure de l'ordre de ceux constatés avec un placebo dans d'autres essais cliniques faisant appel à des techniques chirurgicales pour le Parkinson», jeudi, le Pr Palfi se disait confiant.
Des traitements toujours nécessaires
Reste que la thérapie génique ne «guérit» pas le patient. La maladie, qui continue d'évoluer, devrait avec le temps rattraper les bénéfices acquis. Le Pr Palfi, qui travaille sur une version améliorée du vecteur, espère néanmoins prolonger la lune de miel à une dizaine d'années. Des observateurs experts sont moins optimistes au vu de ces premiers résultats. Par ailleurs, la thérapie génique n'évacue pas la nécessité de poursuivre les autres traitements, même si les doses de L-Dopa ont souvent été diminuées chez les volontaires. Deux d'entre eux ont en outre subi de la neurostimulation électrique, une technique chirurgicale désormais courante qui permet de réduire les troubles moteurs après la «lune de miel».
Pour Marie Vidailhet, professeur de neurologie à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière (Paris), cette étude est «intéressante, mais elle ne permet pas encore de démontrer que la thérapie génique puisse avoir un intérêt pour les malades». Elle estime notamment que le suivi des volontaires opérés doit être poursuivi pour voir «comment évolue la production de dopamine induite par l'opération, et à quelle vitesse la maladie reprend le dessus».
Même prudence chez le Pr Marc Vérin, chef du service de neurologie au CHU de Rennes. «Ces travaux sont intéressants et très innovants, mais il faudrait une nouvelle étude pour écarter l'éventualité d'un effet placebo», prévient-il. Il rappelle par ailleurs que l'on dispose désormais de moyens efficaces pour réduire durablement les troubles moteurs, avec la stimulation cérébrale profonde et les pompes à apomorphine, une molécule proche de la dopamine. «Ce qui pose de plus en plus problème en revanche, ce sont d'autres symptômes de la maladie (déclin cognitif, démence, hallucinations), liés à la dégradation de différents types de neurones. Or, pour ceux-là, nous n'avons pas de traitement».
La thérapie génique ProSavin devrait faire l'objet de nouveaux essais cliniques à partir de la fin de l'année, d'abord avec la version améliorée du vecteur, puis face à un placebo.
HÉMOPHILIE ET THÉRAPIE GÉNIQUE
Le traitement de l'hémophilie B par thérapie génique a permis pour la première fois, à des patients atteints d'hémophilie B sévère de se passer de leurs doses préventives pluri-hebdomadaires de facteurs de coagulation.
Les chercheurs expliquent avoir remplacé le gène endommagé par un gène qui fonctionne normalement en utilisant un virus pour délivrer le gène manquant au foie. Le gène permet de fabriquer le facteur IX qui est le facteur de coagulation manquant dans l'hémophilie B (dans l'hémophilie A, il s'agit du facteur VIII).
La gravité de cette maladie est conditionnée par l'intensité du déficit en facteur de coagulation. Dans la vie quotidienne, les risques les plus grands surviennent lorsque l'activité du facteur de coagulation est inférieure à 1% ; on parle alors d'hémophilie sévère.
Les six patients traités ont vu l'activité de leur facteur de coagulation franchir la barre des 1%. Deux patients ont même atteint une activité similaire aux hémophiles atteints d'une forme mineure de la maladie (activité supérieure à 5 %) ; pour les autres, elle s'est située entre 2 et 5 %, «transformant» leur hémophilie sévère en hémophilie modérée. Surtout, les injections plurihebdomadaires de facteur de coagulation n'ont plus été nécessaires. Un point important dans l'hémophilie, est qu'il n'est pas besoin de récupérer 100% de l'activité normale du facteur de coagulation manquant, le simple fait de passer au-dessus de 5 % suffit à améliorer significativement la vie des patients
3)DPI et AMP
le 29/03/2013
LE DESIR D'ENFANT REND-IL TOUT PERMIS ?
Dans son dernier livre, le professeur François Olivennes nous livre, avec simplicité et clarté, son expérience du «terrain», dans l'aide médicale à la procréation.
AMP, DPI, FIV, GPA, ICSI… Autant d'acronymes et de sigles qui ont envahi une discipline de la médecine, celle de la reproduction. Et par la même occasion, vu les enjeux et débats sociétaux qu'elle suscite, ils investissent aussi les médias et les discussions «au coin du feu». Pour s'y retrouver, une solution: lire le dernier livre du professeur François Olivennes, Faire un enfant au XXIe siècle.
Aujourd'hui, une naissance sur vingt est le fruit d'un traitement d'aide médicale à la procréation (AMP) alors que le premier bébé-éprouvette, Louise Brown, est né le 25 juillet 1978.
Aujourd'hui, nombre de couples classiques (homme-femme) ont recours à l'AMP en cas d'infertilité. Mais aussi les célibataires, les couples homosexuels, les couples âgés, les femmes ménopausées…
De par son expérience quotidienne, le Pr Olivennes reconnaît que nombre de demandes de recours aux AMP sont légitimes. Mais il y en a d'autres qui sont très ambiguës ou même délirantes. Ainsi de ces femmes homosexuelles de 54 et 48 ans venues avec le donneur potentiel de sperme, un homme homosexuel de 65 ans. Ou de ce père venu avec son fils aîné stérile qui voulait faire féconder sa femme avec le sperme de son frère, sans que ni l'une ni l'autre ne le sache.
Une aventure humaine
Les médecins de la reproduction disposent aujourd'hui d'un arsenal étendu de techniques éprouvées pour l'AMP, fécondation in vitro (FIV), injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI), congélation des ovocytes, don de sperme… Sans pourtant une garantie de réussite à 100 %. Et le protocole à suivre reste lourd. Mais, tempère le Pr Olivennes, si «certains ont parlé du traitement comme d'un parcours du combattant, ce n'est plus vraiment le cas». Pourtant, prévient-il, «c'est un ticket pour les montagnes russes émotionnelles (…). Elles ont beau être prévenues, une fois embarquées, les patientes sont secouées et alternent entre espoir, attente, déception, espoir à nouveau, renoncements, etc.».
Car pour le Pr Olivennes, il y a bien sûr les techniques médicales, mais chaque AMP est aussi et surtout une aventure humaine, avec ses joies et ses peines, ses doutes, ses espoirs, que le médecin doit aussi savoir prendre en charge. Sans grands discours, l'auteur nous livre, avec simplicité et clarté, son expérience du «terrain», acquise en vingt-cinq ans de pratique, explique les procédures, prodigue des conseils… Sans oublier de souligner, sans langue de bois, les défauts du système (par exemple les chiffres non publics de réussite ou d'échec des centres d'AMP). Car, dit-il, il y a de bons centres et de mauvais centres.
À l'horizon, toujours plus de débats. «Cette année, le 1er janvier 2013 à zéro heure et quelques secondes, le premier bébé né en France est le fils d'un couple d'homosexuelles. Conçu par insémination avec donneur en Belgique, il est né à Moulins, dans l'Allier. N'est-ce pas un signe des temps?» Certains parleront de dérive, d'autres de reconnaissance de droits. Concernés directement ou pas, un livre à savourer.
le 18/09/2012
DEUX FOIS PLUS DE MALADIES GENETIQUES DIAGNOSTIQUÉES
Les coûts et les délais des examens ont beaucoup diminué, permettant d'identifier près de la moitié des affections génétiques.
Pour beaucoup de familles, les maladies génétiques sont encore synonymes de double peine. D'abord, car il n'existe le plus souvent pas de traitement curatif. Ensuite, parce que notre société a de gros efforts à faire en matière d'intégration des enfants et des adultes atteints d'une maladie génétique (et d'un handicap en général). Or il est important d'aider les familles à identifier le problème. Cela évite certaines interprétations hasardeuses, encore trop fréquentes, en cas de troubles comportementaux, en particulier.
Ces couples qui consultent en postnatal avec leur enfant, représentent environ 35 % des consultations du Dr Géraldine Viot (Hôpitaux universitaires de Paris Centre). Les motifs de consultations sont alors variés: difficultés d'apprentissage, troubles du comportement, signes faciaux, malformations, retard de croissance, etc. «Les progrès technologiques phénoménaux réalisés ces trente dernières années dans ce domaine ont bouleversé la pratique de la génétique. L'analyse de nombreux gènes en une seule technique est maintenant possible, réduisant considérablement les coûts des examens et le délai pour le rendu de résultat. Résultat, 40 à 50 % des affections génétiques sont aujourd'hui identifiées», indique le Dr Viot.
Situations anxiogènes
Et cette identification est très utile, puisqu'elle permet de porter un diagnostic, d'adapter la prise en charge et d'anticiper d'éventuelles complications. Il est aussi important que les frères et sœurs des enfants atteints sachent s'il existe un risque pour leur descendance ou s'il s'agit d'une mutation sporadique n'ayant pas de risque de se reproduire.
«Étant rattachée à une maternité, je reçois par ailleurs 60 % de couples ayant le désir de concevoir un enfant ou dont les femmes sont déjà enceintes. Les motifs de consultation sont alors doubles: le couple se sait à risque de concevoir un enfant atteint de maladie génétique et un diagnostic anténatal est discuté si le couple le souhaite. Selon les risques et la maladie en cause, certaines familles peuvent demander à recourir à un diagnostic préimplantatoire (DPI) visant à sélectionner les embryons obtenus après fécondation in vitro et à ne réimplanter que les embryons sains dans la cavité utérine maternelle. C'est possible uniquement dans quatre centres spécialisés en France, sur Paris, Strasbourg, Montpellier et prochainement Nantes.»
L'autre situation est la découverte échographique d'une ou plusieurs caractéristiques pouvant être d'origine génétique: une malformation cérébrale, des anomalies osseuses, une nuque trop épaisse ou un retard de croissance. Ces situations sont très anxiogènes. «Il faut alors bien expliquer quels sont les risques pour l'enfant à naître et proposer, si le couple le désire, des analyses pour asseoir les hypothèses diagnostiques. La décision finale de poursuivre ou non la grossesse en cas de pathologie d'une particulière gravité (incurable au moment du diagnostic), appartient au couple et à lui seul.
Et lorsqu'une interruption médicale de grossesse a été décidée, une nouvelle consultation est prévue pour faire avec les parents la synthèse des examens effectués (autopsie, analyses génétiques). La conduite à tenir lors d'une prochaine grossesse est alors abordée avec le couple. La présence désormais systématique d'un psychologue ou d'un psychiatre au cours de ces consultations humainement difficiles est d'une aide précieuse, à la fois pour les couples, mais aussi pour le médecin consultant», conclut-il.
Je vous mettrai la suite demain
bonne lecture
cristal
le 29/07/2013
LE POUVOIR DES BACTERIES SUR LES MEDICAMENTS
Des chercheurs américains démontrent comment une bactérie intestinale peut inactiver la digoxine, un célèbre cardiotonique.
D'ici quelques années, une analyse fine de notre flore intestinale pourrait être le préalable aux prescriptions médicales. Car parmi les dizaines de milliards de bactéries hébergées dans notre tube digestif, certaines seraient capables de modifier la structure, et donc l'efficacité, des substances médicamenteuses. Selon une étude américaine publiée récemment dans la revue Science, la bactérie Eggerthella lenta serait ainsi responsable de l'inactivation de la digoxine, une molécule largement prescrite pour traiter certains types d'arythmies cardiaques.
Si nous ne sommes pas égaux face aux maladies, nous ne le sommes pas non plus en ce qui concerne les traitements médicamenteux. Certains s'avèrent ainsi inefficaces chez des patients sans que l'on sache exactement pourquoi. Depuis le séquençage du génome humain, il a pu être montré que des variations génétiques modulent la réponse aux médicaments. Mais ce déterminisme génétique n'explique pas entièrement la variabilité d'efficacité thérapeutique qui existe entre individus.
«Des traitements anticancéreux sont connus pour ne produire aucun effet chez certains patients, explique Joël Doré, chercheur spécialiste du microbiote (ensemble des micro-organismes) intestinal à l'Institut national de recherche agronomique (Inra). Or l'analyse de leur microbiote a révélé des similitudes importantes chez ces patients, dits “non-répondeurs”.» S'il n'est pas encore possible d'identifier toutes les souches bactériennes présentes dans le tube digestif humain, les travaux publiés jusqu'à présent montrent que le microbiote intestinal comprend une large composante commune entre individus et une part plus spécifique. C'est dans cette spécificité que la variabilité de réponses aux traitements trouverait sa source.
L'étude publiée dans Science montre pour la première fois qu'une seule souche bactérienne peut moduler l'efficacité d'un médicament. «La digoxine est utilisée comme cardiotonique depuis longtemps, souligne le Pr Peter Turnbaugh, microbiologiste à l'université de Harvard et auteur de l'étude. Or les médecins observent depuis toujours qu'une partie des patients semblent «imperméables» au traitement.»
Pour élucider ce mystère, les chercheurs américains ont étudié les interactions entre microbiote intestinal et digoxine chez des souris. Leurs travaux ont non seulement permis d'identifier la souche bactérienne responsable de l'inactivation de la digoxine - Eggerthella lenta -, mais décrivent également le mécanisme biochimique en cause. «Cette publication va marquer un tournant dans l'étude du microbiote, relève Joël Doré. Cela montre l'importance de mieux comprendre les bactéries pour améliorer la prise en charge thérapeutique des patients.»
Les bactéries ne se contentent pas d'inactiver des molécules médicamenteuses. Certaines sont aussi capables de les transformer en dérivés parfois toxiques pour notre organisme. A contrario, elles sont parfois nécessaires pour activer certains traitements. Mieux comprendre le fonctionnement de ces micro-organismes permettrait donc à moyen terme de proposer aux patients des thérapies compatibles avec leur «profil bactérien». «Nous ne rêvons pas de médecine individualisée, relève Joël Doré, mais nous espérons voir se développer une médecine adaptée à des patients qui partageraient certaines caractéristiques bactériennes.»
Un espoir qui pourrait se concrétiser à moyen terme si les recherches sur le microbiote continuent d'être si productives. En quelques années, 80 % du génome des bactéries intestinales ont été séquencés, soit 3,3 millions de gènes. «C'est 100 fois plus que notre propre génome! Il va maintenant falloir tenir compte de ce que nous pouvons appeler “notre second génome”», conclut Joël Doré.
le 03/01/2014
TUBERCULOSE : UNE PRISE EN CHARGE EFFICACE
Bien qu'en net recul en France, cette maladie continue de frapper et la vigilance doit rester de mise.
Le destin du bacille responsable de la tuberculose, Mycobacterium tuberculosis, suit celui de l'homme depuis 70.000 ans, date à laquelle il est apparu pour la première fois, selon une étude publiée récemment dans la revue Nature Genetics. L'analyse du génome de nombreuses souches a permis de reconstituer leur évolution depuis leur apparition en Afrique avec un développement qui suit les migrations humaines jusqu'en Europe, où le plus vieux cas de tuberculose, plus de 7000 ans, vient également d'être identifié par une équipe hongroise.
Ce compagnon de longue date est en recul constant en France, où les patients bénéficient aujourd'hui d'un réseau de surveillance et de prise en charge particulièrement efficace et réactif dès qu'un cas de tuberculose est soupçonné.
Le bacille de la tuberculose se transmet par voie aérienne, transporté d'un humain à l'autre par des gouttelettes issues des bronches lorsque le malade tousse ou crache. C'est la raison pour laquelle seules les formes touchant l'appareil respiratoire, qui représentent plus de 70 % des cas, sont contagieuses. L'infection par le bacille ne provoque pas systématiquement une maladie tuberculeuse: l'organisme peut maintenir la bactérie en dormance sans autre conséquence pendant de nombreuses années. On parle alors de tuberculose latente et, dans 90 % des cas d'infection, la maladie ne se développe jamais.
Isolement respiratoire
Lorsque l'organisme ne peut pas ou plus maintenir le bacille de Koch sous contrôle, notamment chez les jeunes enfants et les personnes âgées, ou plus largement en cas d'immunodépression ou de dégradation des conditions de vie, le germe s'installe et se multiplie dans les poumons et/ou dans d'autres organes. Une inflammation se développe alors localement et conduit à une nécrose des tissus qui, dans le poumon, se traduit à terme par un creusement en «caverne» visible par radiographie.
Les symptômes liés à la maladie tuberculeuse sont peu spécifiques: une toux persistante pour les formes pulmonaires et des signes de dégradation de l'état général comme un amaigrissement inexpliqué, une grande fatigue, des sueurs nocturnes. «Toute toux qui dure plusieurs semaines, associée à des signes comme l'amaigrissement doit conduire chez le médecin», souligne le Pr Christian Perronne, responsable du service des maladies infectieuses de l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches. «De son côté, face à ce type de signes, le médecin doit évoquer une tuberculose, même s'il n'en rencontre que très rarement».
L'hémoptysie, le fait de cracher du sang, est désormais très rare car les tuberculoses sont dépistées de plus en plus tôt. Dès qu'il soupçonne un cas de tuberculose, le médecin effectue des prélèvements pour rechercher le bacille de Koch et confirmer son diagnostic. L'imagerie médicale est également utile et en particulier la radiographie des poumons pour les formes respiratoires. Il doit immédiatement isoler le patient pour éviter toute contagion et déclarer ce cas pour déclencher le processus de surveillance et de prise en charge par le centre de lutte antituberculeux (Clat) dont il dépend. Celui-ci sera notamment responsable de l'enquête initiale autour du patient atteint afin d'identifier toutes les personnes, parmi celles qui ont été en contact avec le patient, qui devront également bénéficier d'un traitement, en particulier les jeunes enfants et les personnes immunodéprimées. Plus les patients sont identifiés et traités rapidement et moins ils risquent de contaminer leur entourage, à la fois parce qu'ils sont moins contagieux au début de leur maladie mais également parce qu'ils auront eu moins d'occasions de propager le bacille.
Des centres spécialisés
Le traitement est engagé immédiatement si les signes indicateurs de tuberculose semblent très clairs ou dès que le diagnostic est confirmé. Le patient devra rester en isolement respiratoire au moins pendant les premières semaines du traitement, jusqu'à ce que les prélèvements confirment qu'il n'est plus contagieux. Le traitement des formes respiratoires dure en général 6 mois, atteint 1 an pour les autres formes et peut se prolonger jusqu'à 18 mois ou plus lorsque le bacille est résistant à un ou plusieurs antibiotiques. La bonne application du traitement, parfois difficile à suivre par les patients durant ces longs mois, est le principal facteur de guérison.
«Des centres spécialisés, trop peu nombreux, peuvent accueillir ces patients dans les meilleures conditions pour éviter les échecs de traitement et la contagion», rappelle le Pr Philippe Brouqui, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital hospitalo-universitaire Méditerranée Infection, à Marseille. La bonne observance jusqu'à la fin du traitement protège également contre le développement de résistances qui représentent aujourd'hui, avec les formes infantiles graves, le principal point d'inquiétude face à la tuberculose.
2) LA THÉRAPIE GÉNIQUE
L'actu ici est de 2011, je l'ai trouvé intéressante !
le 01/12/2011
TELETHON :"L'AFM PASSE DU LABORATOIRE à L'USINE"
INTERVIEW - L'association française contre les myopathies ouvre le plus grand laboratoire de production de médicaments de thérapie génique au monde.
Comme chaque année, l'AFM va, au travers du Téléthon, récolter des fonds sur deux jours (2 et 3 décembre) pour financer la recherche sur les maladies génétiques rares. Ces dons ont notamment permis de financer une partie du laboratoire Généthon-BioProd, qui vient compléter l'arsenal de recherche et développement de l'association. Son directeur général Frédéric Revah explique ce que l'installation va changer.
LE FIGARO. A quoi servira le laboratoire Généthon-BioProd ?
Frédéric REVAH. - Avec ses 5000 m², il s'agit du plus grand laboratoire de production de médicaments de thérapie génique du monde. L'AFM, grâce aux dons, va assumer les 8 à 10 millions d'euros de coûts de fonctionnement annuels. Elle a aussi contribué à hauteur de 5 millions d'euros aux 28 millions qu'a coûté la construction, le reste étant assuré par les collectivités locales. Ce laboratoire, basé à Evry (Essonne) va nous permettre de produire en grande quantité les médicaments développés dans nos autres structures de recherche, afin de mener des essais cliniques sur l'homme. Et si ces essais confirment l'intérêt de ces traitements, cette installation sera aussi en mesure de les produire industriellement pour les mettre à disposition des malades. Nous procédons actuellement aux dernières vérifications techniques et espérons ensuite recevoir les autorisations de fonctionnement mi-2012.
Pourquoi fallait-il un laboratoire spécifique pour la production de ces médicaments ?
Le principe de la thérapie génique consiste à remplacer, chez le patient, le gène défaillant responsable de la maladie. Mais on ne peut administrer ce gène comme une molécule d'aspirine, en sachet. C'est bien plus complexe. Il faut le coupler à un transporteur, que l'on appelle un vecteur, et qui est constitué en général par l'enveloppe d'un virus. Or l'élaboration de ce produit, de ce couple enveloppe-gène, est délicate et fait appel aux techniques de la biotechnologie. Elle ne peut se faire, comme d'ordinaire en pharmaceutique, par une suite de réactions chimiques. Depuis la création du laboratoire Généthon en 1990, nous avons acquis une expérience inégalée dans ce domaine, qui nous permet de répondre au nouveau défi de la production à grande échelle.
Sur quelles maladies vont porter les premiers essais cliniques ?
C
Certains essais cliniques sur un syndrome immunitaire rare, le syndrome de Wiskott-Aldrich, sont déjà lancés avec des médicaments produits dans des antennes de production plus petites au sein d'autres laboratoires. Plusieurs patients, en France, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, ont déjà été traités. Nous espèrons terminer les essais en 2014, et donc être en mesure de dire si ce médicament fonctionne. Si c'est le cas, nous aurons, avec Généthon-BioProd, la possibilité de fabriquer ce produit pour tous les malades. Nous allons également démarrer l'an prochain un autre essai sur la granulomatose de Wegener, une autre maladie auto-immune qui concerne quelques milliers de patients en Europe, et nous espérons démarrer un essai pour la myopathie de Duchenne en 2013.
Avec Généthon bioprod, l'AFM devrait devenir la première association à but non lucratif à avoir le label établissement pharmaceutique. Qu'est-ce que ça représente pour vous ?
Nous sommes déjà une référence mondiale dans le domaine de la thérapie génique pour les maladies rares. Avec Généthon-BioProd, nous changeons d'échelle : nous passons du laboratoire à l'usine. C'est une étape indispensable pour que le patient puisse espérer avoir un médicament un jour. Les industries pharmaceutiques ne s'intéressent malheureusement pas aux maladies rares, qui représentent pour elles un trop petit marché. C'est pourtant 3 millions de personnes en France, et 25 millions en Europe. Sans oublier que notre travail sur les maladies rares peut également déboucher sur une innovation thérapeutique pour des maladies plus fréquentes. Nous développons ainsi un médicament pour la neuropathie de Leber, qui ne concerne que quelques centaines de malades en France, mais qui pourrait ensuite être développé pour soigner une maladie beaucoup plus fréquente, la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), qui touche plus d'un million de Français.
le 10/01/2014
PARKISON : RESULTAT PROMETTEURS PUR LA THÉRAPIE GÉNIQUE
Des essais conduits sur une quinzaine de patients en France et en Grande-Bretagne ont permis d'améliorer leur motricité.
Une voie d'espoir se confirme pour les Parkinsoniens. Une thérapie génique visant à réduire les symptômes de cette maladie a donné des résultats prometteurs sur l'homme, expliquent vendredi des chercheurs français et britanniques dans la revue The Lancet. Ces essais cliniques ont notamment montré que la méthode, inédite, était sans risque pour les patients. D'autres tests devront confirmer l'ampleur de son efficacité.
La maladie de Parkinson, qui touche plus de 150.000 Français, est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après Alzheimer. Elle se manifeste principalement par des troubles moteurs très gênants: rigidité des membres, tremblements et ralentissement des mouvements. Cette dégradation résulte de la baisse de production d'un neurostransmetteur, la dopamine, à destination d'une région du cerveau, le striatum. Le traitement de référence utilisé depuis 50 ans, la L-Dopa, permet certes d'atténuer efficacement les symptômes, mais cette «lune de miel», comme la surnomment les spécialistes, ne dure qu'un temps, entre 3 et 5 ans. Au-delà, le patient voit apparaître des mouvements involontaires brusques, tout aussi gênants que la maladie.
Reprogrammer les neurones
Supposant que la baisse d'efficacité progressive de la L-Dopa est liée à son administration orale ponctuelle, qui crée des «pics» de dopamine dans le cerveau, l'équipe du Pr Stéphane Palfi, chef du service de neurochirurgie à l'hôpital Henri-Mondor (Val-de-Marne), cherche depuis une dizaine d'années à mettre au point une thérapie génique pour modifier des cellules de façon à rétablir une production continue de ce neurostransmetteur.
Les chercheurs français de l'Inserm et du CEA ont travaillé pour cela avec la société britannique Oxford Biomedica, qui a fabriqué le vecteur ProSavin, un lentivirus inoffensif auquel ont été adjoints trois gènes spécifiques. Injectés dans le cerveau au niveau du striatum, les vecteurs libèrent les gènes dans le noyau des neurones, qui sont reprogrammés pour sécréter de la dopamine.
Au total, quinze patients ont été opérés (douze à l'hôpital Henri-Mondor et trois dans un hôpital britannique à Cambridge) depuis 2008. Quatre ans plus tard, «aucun effet indésirable grave ou complication post-opératoire n'a été constaté, et les patients ont pu quitter l'hôpital en moyenne 9 jours après l'opération», s'est félicité le Pr Palfi lors d'une conférence de presse jeudi à Créteil. C'est la première fois qu'un vecteur antiviral est injecté dans le cerveau humain.
Au fil des essais, les chercheurs ont augmenté les doses administrées et ont observé une amélioration «significative» de la motricité des malades un an après l'intervention, pouvant aller jusqu'à quatre ans pour les premiers testés. Et bien que les auteurs se montrent très prudents, admettant que «l'ampleur des effets demeure de l'ordre de ceux constatés avec un placebo dans d'autres essais cliniques faisant appel à des techniques chirurgicales pour le Parkinson», jeudi, le Pr Palfi se disait confiant.
Des traitements toujours nécessaires
Reste que la thérapie génique ne «guérit» pas le patient. La maladie, qui continue d'évoluer, devrait avec le temps rattraper les bénéfices acquis. Le Pr Palfi, qui travaille sur une version améliorée du vecteur, espère néanmoins prolonger la lune de miel à une dizaine d'années. Des observateurs experts sont moins optimistes au vu de ces premiers résultats. Par ailleurs, la thérapie génique n'évacue pas la nécessité de poursuivre les autres traitements, même si les doses de L-Dopa ont souvent été diminuées chez les volontaires. Deux d'entre eux ont en outre subi de la neurostimulation électrique, une technique chirurgicale désormais courante qui permet de réduire les troubles moteurs après la «lune de miel».
Pour Marie Vidailhet, professeur de neurologie à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière (Paris), cette étude est «intéressante, mais elle ne permet pas encore de démontrer que la thérapie génique puisse avoir un intérêt pour les malades». Elle estime notamment que le suivi des volontaires opérés doit être poursuivi pour voir «comment évolue la production de dopamine induite par l'opération, et à quelle vitesse la maladie reprend le dessus».
Même prudence chez le Pr Marc Vérin, chef du service de neurologie au CHU de Rennes. «Ces travaux sont intéressants et très innovants, mais il faudrait une nouvelle étude pour écarter l'éventualité d'un effet placebo», prévient-il. Il rappelle par ailleurs que l'on dispose désormais de moyens efficaces pour réduire durablement les troubles moteurs, avec la stimulation cérébrale profonde et les pompes à apomorphine, une molécule proche de la dopamine. «Ce qui pose de plus en plus problème en revanche, ce sont d'autres symptômes de la maladie (déclin cognitif, démence, hallucinations), liés à la dégradation de différents types de neurones. Or, pour ceux-là, nous n'avons pas de traitement».
La thérapie génique ProSavin devrait faire l'objet de nouveaux essais cliniques à partir de la fin de l'année, d'abord avec la version améliorée du vecteur, puis face à un placebo.
HÉMOPHILIE ET THÉRAPIE GÉNIQUE
Le traitement de l'hémophilie B par thérapie génique a permis pour la première fois, à des patients atteints d'hémophilie B sévère de se passer de leurs doses préventives pluri-hebdomadaires de facteurs de coagulation.
Les chercheurs expliquent avoir remplacé le gène endommagé par un gène qui fonctionne normalement en utilisant un virus pour délivrer le gène manquant au foie. Le gène permet de fabriquer le facteur IX qui est le facteur de coagulation manquant dans l'hémophilie B (dans l'hémophilie A, il s'agit du facteur VIII).
La gravité de cette maladie est conditionnée par l'intensité du déficit en facteur de coagulation. Dans la vie quotidienne, les risques les plus grands surviennent lorsque l'activité du facteur de coagulation est inférieure à 1% ; on parle alors d'hémophilie sévère.
Les six patients traités ont vu l'activité de leur facteur de coagulation franchir la barre des 1%. Deux patients ont même atteint une activité similaire aux hémophiles atteints d'une forme mineure de la maladie (activité supérieure à 5 %) ; pour les autres, elle s'est située entre 2 et 5 %, «transformant» leur hémophilie sévère en hémophilie modérée. Surtout, les injections plurihebdomadaires de facteur de coagulation n'ont plus été nécessaires. Un point important dans l'hémophilie, est qu'il n'est pas besoin de récupérer 100% de l'activité normale du facteur de coagulation manquant, le simple fait de passer au-dessus de 5 % suffit à améliorer significativement la vie des patients
3)DPI et AMP
le 29/03/2013
LE DESIR D'ENFANT REND-IL TOUT PERMIS ?
Dans son dernier livre, le professeur François Olivennes nous livre, avec simplicité et clarté, son expérience du «terrain», dans l'aide médicale à la procréation.
AMP, DPI, FIV, GPA, ICSI… Autant d'acronymes et de sigles qui ont envahi une discipline de la médecine, celle de la reproduction. Et par la même occasion, vu les enjeux et débats sociétaux qu'elle suscite, ils investissent aussi les médias et les discussions «au coin du feu». Pour s'y retrouver, une solution: lire le dernier livre du professeur François Olivennes, Faire un enfant au XXIe siècle.
Aujourd'hui, une naissance sur vingt est le fruit d'un traitement d'aide médicale à la procréation (AMP) alors que le premier bébé-éprouvette, Louise Brown, est né le 25 juillet 1978.
Aujourd'hui, nombre de couples classiques (homme-femme) ont recours à l'AMP en cas d'infertilité. Mais aussi les célibataires, les couples homosexuels, les couples âgés, les femmes ménopausées…
De par son expérience quotidienne, le Pr Olivennes reconnaît que nombre de demandes de recours aux AMP sont légitimes. Mais il y en a d'autres qui sont très ambiguës ou même délirantes. Ainsi de ces femmes homosexuelles de 54 et 48 ans venues avec le donneur potentiel de sperme, un homme homosexuel de 65 ans. Ou de ce père venu avec son fils aîné stérile qui voulait faire féconder sa femme avec le sperme de son frère, sans que ni l'une ni l'autre ne le sache.
Une aventure humaine
Les médecins de la reproduction disposent aujourd'hui d'un arsenal étendu de techniques éprouvées pour l'AMP, fécondation in vitro (FIV), injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI), congélation des ovocytes, don de sperme… Sans pourtant une garantie de réussite à 100 %. Et le protocole à suivre reste lourd. Mais, tempère le Pr Olivennes, si «certains ont parlé du traitement comme d'un parcours du combattant, ce n'est plus vraiment le cas». Pourtant, prévient-il, «c'est un ticket pour les montagnes russes émotionnelles (…). Elles ont beau être prévenues, une fois embarquées, les patientes sont secouées et alternent entre espoir, attente, déception, espoir à nouveau, renoncements, etc.».
Car pour le Pr Olivennes, il y a bien sûr les techniques médicales, mais chaque AMP est aussi et surtout une aventure humaine, avec ses joies et ses peines, ses doutes, ses espoirs, que le médecin doit aussi savoir prendre en charge. Sans grands discours, l'auteur nous livre, avec simplicité et clarté, son expérience du «terrain», acquise en vingt-cinq ans de pratique, explique les procédures, prodigue des conseils… Sans oublier de souligner, sans langue de bois, les défauts du système (par exemple les chiffres non publics de réussite ou d'échec des centres d'AMP). Car, dit-il, il y a de bons centres et de mauvais centres.
À l'horizon, toujours plus de débats. «Cette année, le 1er janvier 2013 à zéro heure et quelques secondes, le premier bébé né en France est le fils d'un couple d'homosexuelles. Conçu par insémination avec donneur en Belgique, il est né à Moulins, dans l'Allier. N'est-ce pas un signe des temps?» Certains parleront de dérive, d'autres de reconnaissance de droits. Concernés directement ou pas, un livre à savourer.
le 18/09/2012
DEUX FOIS PLUS DE MALADIES GENETIQUES DIAGNOSTIQUÉES
Les coûts et les délais des examens ont beaucoup diminué, permettant d'identifier près de la moitié des affections génétiques.
Pour beaucoup de familles, les maladies génétiques sont encore synonymes de double peine. D'abord, car il n'existe le plus souvent pas de traitement curatif. Ensuite, parce que notre société a de gros efforts à faire en matière d'intégration des enfants et des adultes atteints d'une maladie génétique (et d'un handicap en général). Or il est important d'aider les familles à identifier le problème. Cela évite certaines interprétations hasardeuses, encore trop fréquentes, en cas de troubles comportementaux, en particulier.
Ces couples qui consultent en postnatal avec leur enfant, représentent environ 35 % des consultations du Dr Géraldine Viot (Hôpitaux universitaires de Paris Centre). Les motifs de consultations sont alors variés: difficultés d'apprentissage, troubles du comportement, signes faciaux, malformations, retard de croissance, etc. «Les progrès technologiques phénoménaux réalisés ces trente dernières années dans ce domaine ont bouleversé la pratique de la génétique. L'analyse de nombreux gènes en une seule technique est maintenant possible, réduisant considérablement les coûts des examens et le délai pour le rendu de résultat. Résultat, 40 à 50 % des affections génétiques sont aujourd'hui identifiées», indique le Dr Viot.
Situations anxiogènes
Et cette identification est très utile, puisqu'elle permet de porter un diagnostic, d'adapter la prise en charge et d'anticiper d'éventuelles complications. Il est aussi important que les frères et sœurs des enfants atteints sachent s'il existe un risque pour leur descendance ou s'il s'agit d'une mutation sporadique n'ayant pas de risque de se reproduire.
«Étant rattachée à une maternité, je reçois par ailleurs 60 % de couples ayant le désir de concevoir un enfant ou dont les femmes sont déjà enceintes. Les motifs de consultation sont alors doubles: le couple se sait à risque de concevoir un enfant atteint de maladie génétique et un diagnostic anténatal est discuté si le couple le souhaite. Selon les risques et la maladie en cause, certaines familles peuvent demander à recourir à un diagnostic préimplantatoire (DPI) visant à sélectionner les embryons obtenus après fécondation in vitro et à ne réimplanter que les embryons sains dans la cavité utérine maternelle. C'est possible uniquement dans quatre centres spécialisés en France, sur Paris, Strasbourg, Montpellier et prochainement Nantes.»
L'autre situation est la découverte échographique d'une ou plusieurs caractéristiques pouvant être d'origine génétique: une malformation cérébrale, des anomalies osseuses, une nuque trop épaisse ou un retard de croissance. Ces situations sont très anxiogènes. «Il faut alors bien expliquer quels sont les risques pour l'enfant à naître et proposer, si le couple le désire, des analyses pour asseoir les hypothèses diagnostiques. La décision finale de poursuivre ou non la grossesse en cas de pathologie d'une particulière gravité (incurable au moment du diagnostic), appartient au couple et à lui seul.
Et lorsqu'une interruption médicale de grossesse a été décidée, une nouvelle consultation est prévue pour faire avec les parents la synthèse des examens effectués (autopsie, analyses génétiques). La conduite à tenir lors d'une prochaine grossesse est alors abordée avec le couple. La présence désormais systématique d'un psychologue ou d'un psychiatre au cours de ces consultations humainement difficiles est d'une aide précieuse, à la fois pour les couples, mais aussi pour le médecin consultant», conclut-il.
Je vous mettrai la suite demain
bonne lecture
cristal

Présélection (jva) pour 2015.
Concours 2015 en Rhône-Alpes
Concours 2015 en Rhône-Alpes
Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
Salut à tous, comme la semaine dernière, je viens poster les titres du journal de la santé (première partie du magazine de la santé) de la semaine dernière, c'est sous forme de note donc il se peut que certains détails m'aient échapés, auquel cas, je vous invite à completer/vous renseigner
le 27/01 :
→Un vaste plan contre la drogue comprenant 130 mesures, visant principalement les jeunes, a été présenté au gouvernement.
→Un homme séropositif de 51 ans est jugé pour avoir contaminer sa compagne. Le fait est qu'il avait caché sa séroposivité à sa partenaire et l'aurait donc sciemment contaminé.
→La jeune texanne enceinte maintenue en vie artificiellement contre le gré de sa famille a été débranché. Des malformations avait été détectées chez le phoetus et cela a probablement influencer la décision.
→Pierre Dukan officiellement radier de l'ordre des médecins.
→Une étude de la fédération des établissements hospitalier et d'aide à la personne pointe de fortes disparités selon les régions en France concernant l'aide à domicile. Ces aides permettent aux personnes âgées, notamment, de pouvoir vieillir chez elles.
Il y a aussi eu ce jour là une chronique très interessate sur la sexualité des personnes handicapées ; voilà le lien du replay pour ceux que ça intéresse : http://pluzz.francetv.fr/videos/le_maga ... 69542.html
le 28/01 :
→Les proches de Vincent Lambert lancent un appel demandant aux pouvoirs publics de prendre position sur la fin de vie.
→Une étude américaine confirme l'existance de facteurs environnementaux dans le développement d'Alzheimer : l'insecticide DDT (interdit en Europe) est clairement visé.
→Le nouveau test de dépistage du cancer colorectal réclamer par les spécialistes devrait être disponible d'ici la fin de l'année.
→Un médecin obstétricien est condamné à verser 2 millions d'euros pour faute professionnelle. Cette somme est certainement provisoire puisque les parents de l'enfants handicapée (victime directe de la faute du médecin) réclament 12 millions d'euros.
→Reportage sur l'eu (robinet/bouteille) à revoir en replay : http://pluzz.francetv.fr/videos/enquete ... 69652.html
→Une chanteuse d'opéra du Tennesse porte plainte contre son état car suite à une opération, elle flatule de manière intempestive.
le 29/01 :
→Un rapport remis à la ministre de la santé recommande certaines mesures pour lutter contre la malbouffe (coupons pour des fruits et légumes gratuits ; un loge pour indiquer la qualité nutrionnelle des aliments ; des aides financières pour inscrire les enfants dans les clubs sportifs).
→L'épouse de Vincent Lambert a annoncé son intention de faire appel de la décision du tribunal (empêchant l'euthanasie passive) en saisissant ainsi le conseil d'état.
→L'homme jugé pour avoir volontairement volontairement transmis le SIDA à sa femme a été condamné à 5 ans de prison dont 2ans ferme.
→Une loi promulguée prévoit de développer les réseaux de soins (partenaires de santé recommandés par les mutuelles) des mutuelles. Cela devrait permettre de mieux rembourser les personnes ayant recours à ces réseaux.
→La stratégie nationale de santé a pour objectif de refonder entièrement le système de soin français. Depuis plusieurs mois, Marisol Touraine consulte les français via des débats/tables rondes afin d'établir un projet de loi.
le 30/01 :
→Schumacher entre dans un processus de réveil qui durera un certain temps.
→Une équipe de chercheur japonais a reussi à mettre au point des cellules souches possédant les mêmes qualités que les cellules souches ambryonnaires sans avoir eu recours à des embryons. Cela permet d'éviter les questions d'étique et d'envisager encore plus sérieuse la possibilité d'un jour pouvoir regénérer des organes malades.
→Le CHU de Reims a lui aussi saisit le conseil d'état concernant Vincent Lambert.
→Des soignants manifestent pour dénoncer la dégradations des PMI.
→La tour Montparnasse a été évacuée car les travaux de désamiantage dispersaient trop de cette fibre cancérigène.
→Selon une étude (je n'ai pas noté de référence la concernant
), il pourrait y avoir d'avantage de cancer de la peau liés aux cabines UV que de cancer du poumon lié au tabac.

le 27/01 :
→Un vaste plan contre la drogue comprenant 130 mesures, visant principalement les jeunes, a été présenté au gouvernement.
→Un homme séropositif de 51 ans est jugé pour avoir contaminer sa compagne. Le fait est qu'il avait caché sa séroposivité à sa partenaire et l'aurait donc sciemment contaminé.
→La jeune texanne enceinte maintenue en vie artificiellement contre le gré de sa famille a été débranché. Des malformations avait été détectées chez le phoetus et cela a probablement influencer la décision.
→Pierre Dukan officiellement radier de l'ordre des médecins.
→Une étude de la fédération des établissements hospitalier et d'aide à la personne pointe de fortes disparités selon les régions en France concernant l'aide à domicile. Ces aides permettent aux personnes âgées, notamment, de pouvoir vieillir chez elles.
Il y a aussi eu ce jour là une chronique très interessate sur la sexualité des personnes handicapées ; voilà le lien du replay pour ceux que ça intéresse : http://pluzz.francetv.fr/videos/le_maga ... 69542.html
le 28/01 :
→Les proches de Vincent Lambert lancent un appel demandant aux pouvoirs publics de prendre position sur la fin de vie.
→Une étude américaine confirme l'existance de facteurs environnementaux dans le développement d'Alzheimer : l'insecticide DDT (interdit en Europe) est clairement visé.
→Le nouveau test de dépistage du cancer colorectal réclamer par les spécialistes devrait être disponible d'ici la fin de l'année.
→Un médecin obstétricien est condamné à verser 2 millions d'euros pour faute professionnelle. Cette somme est certainement provisoire puisque les parents de l'enfants handicapée (victime directe de la faute du médecin) réclament 12 millions d'euros.
→Reportage sur l'eu (robinet/bouteille) à revoir en replay : http://pluzz.francetv.fr/videos/enquete ... 69652.html
→Une chanteuse d'opéra du Tennesse porte plainte contre son état car suite à une opération, elle flatule de manière intempestive.
le 29/01 :
→Un rapport remis à la ministre de la santé recommande certaines mesures pour lutter contre la malbouffe (coupons pour des fruits et légumes gratuits ; un loge pour indiquer la qualité nutrionnelle des aliments ; des aides financières pour inscrire les enfants dans les clubs sportifs).
→L'épouse de Vincent Lambert a annoncé son intention de faire appel de la décision du tribunal (empêchant l'euthanasie passive) en saisissant ainsi le conseil d'état.
→L'homme jugé pour avoir volontairement volontairement transmis le SIDA à sa femme a été condamné à 5 ans de prison dont 2ans ferme.
→Une loi promulguée prévoit de développer les réseaux de soins (partenaires de santé recommandés par les mutuelles) des mutuelles. Cela devrait permettre de mieux rembourser les personnes ayant recours à ces réseaux.
→La stratégie nationale de santé a pour objectif de refonder entièrement le système de soin français. Depuis plusieurs mois, Marisol Touraine consulte les français via des débats/tables rondes afin d'établir un projet de loi.
le 30/01 :
→Schumacher entre dans un processus de réveil qui durera un certain temps.
→Une équipe de chercheur japonais a reussi à mettre au point des cellules souches possédant les mêmes qualités que les cellules souches ambryonnaires sans avoir eu recours à des embryons. Cela permet d'éviter les questions d'étique et d'envisager encore plus sérieuse la possibilité d'un jour pouvoir regénérer des organes malades.
→Le CHU de Reims a lui aussi saisit le conseil d'état concernant Vincent Lambert.
→Des soignants manifestent pour dénoncer la dégradations des PMI.
→La tour Montparnasse a été évacuée car les travaux de désamiantage dispersaient trop de cette fibre cancérigène.
→Selon une étude (je n'ai pas noté de référence la concernant

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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
dite moi vous ne trouvez pas tout ça que dans le magazine de santé ? Je regarde souvent enfin j'essaye car je me suis acheter les livre de chez masson !! et j essaye en complément d'utiliser les reportage sur chaque thèmes et sous thèmes !!
Là j'avoue que niveau fiche vous y mettez les paquet
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
Hello, désolé pour cette coupure, c'est indépendant de ma volonté !
Pour répondre à ta question MIMISUITOU, Dou met les notes du mag de la santé et moi les actu du figaro, voilà pourquoi tu en vois autant, mais l'actu c'est pour pouvoir argumenter lors de l'épreuve de culture générale et l'oral, à toi d'en prendre ou en laisser, prends ce qui te semble important.
Bon courage
Donc je continue l'actu "les avancées scientifiques" sur les "greffes et dons d'organes"
Je rappelle que les actu que je poste commence en page 60. bonne lecture
4) LES GREFFES ET LES DONS D'ORGANES
le 24/06/2013
UN FILM POUR PARLER DES DONS D'ORGANES
VIDÉO - Le spot des réalisateurs d' Intouchables aborde avec humour la question du prélèvement en cas de mort brutale. Il marque un changement de stratégie dans la sensibilisation des Français.
Le film n'a été diffusé qu'une fois, mais à une heure de grande écoute sur les grandes chaînes de télévision. «Vous avez fait votre choix. Dites-le simplement à vos proches. Maintenant», conclut le message de deux minutes sur le don d'organes, réalisé par Olivier Nakache et Éric Toledano, auteurs du film Intouchables.
Sobre et assez drôle, le film met en scène Nathalie Baye, Isabelle Carré, Marina Foïs, Gilles Lelouche et Frédéric Testot, qui tentent de convaincre les Français de dire à leur famille s'ils souhaitent, ou non, donner leurs organes après leur mort. Pour que l'audience soit la plus large possible, la diffusion du spot a été préalablement annoncée («dimanche à 19h45, vous allez en apprendre un peu plus sur vos proches») par des messages télévisés, dans les gares et la presse.
Pour l'Agence de la biomédecine, qui en est à l'origine, la forme donnée à cette campagne de sensibilisation est une première. «Notre idée était de marquer plus fortement les esprits, pour que les Français se saisissent d'un sujet difficile - que le film aborde d'ailleurs avec justesse et une certaine légèreté», souligne sa directrice de la communication, Bénédicte Vincent.
Bien que 81 % des Français se disent favorables au don d'organes, moins de la moitié ont transmis cette position à leur entourage. Or c'est la famille qui doit informer les équipes médicales, en cas de mort brutale, de la décision du donneur décédé. Malgré la pédagogie déployée ces dernières années, l'opposition au don reste élevée: environ 30 % des familles refusent le prélèvement d'organes.
Voici si ça vous intéresse le lien pour voir la vidéo : http://www.ozap.com/actu/nathalie-baye- ... nes/447780
Pour répondre à ta question MIMISUITOU, Dou met les notes du mag de la santé et moi les actu du figaro, voilà pourquoi tu en vois autant, mais l'actu c'est pour pouvoir argumenter lors de l'épreuve de culture générale et l'oral, à toi d'en prendre ou en laisser, prends ce qui te semble important.

Bon courage

Donc je continue l'actu "les avancées scientifiques" sur les "greffes et dons d'organes"
Je rappelle que les actu que je poste commence en page 60. bonne lecture
4) LES GREFFES ET LES DONS D'ORGANES
le 24/06/2013
UN FILM POUR PARLER DES DONS D'ORGANES
VIDÉO - Le spot des réalisateurs d' Intouchables aborde avec humour la question du prélèvement en cas de mort brutale. Il marque un changement de stratégie dans la sensibilisation des Français.
Le film n'a été diffusé qu'une fois, mais à une heure de grande écoute sur les grandes chaînes de télévision. «Vous avez fait votre choix. Dites-le simplement à vos proches. Maintenant», conclut le message de deux minutes sur le don d'organes, réalisé par Olivier Nakache et Éric Toledano, auteurs du film Intouchables.
Sobre et assez drôle, le film met en scène Nathalie Baye, Isabelle Carré, Marina Foïs, Gilles Lelouche et Frédéric Testot, qui tentent de convaincre les Français de dire à leur famille s'ils souhaitent, ou non, donner leurs organes après leur mort. Pour que l'audience soit la plus large possible, la diffusion du spot a été préalablement annoncée («dimanche à 19h45, vous allez en apprendre un peu plus sur vos proches») par des messages télévisés, dans les gares et la presse.
Pour l'Agence de la biomédecine, qui en est à l'origine, la forme donnée à cette campagne de sensibilisation est une première. «Notre idée était de marquer plus fortement les esprits, pour que les Français se saisissent d'un sujet difficile - que le film aborde d'ailleurs avec justesse et une certaine légèreté», souligne sa directrice de la communication, Bénédicte Vincent.
Bien que 81 % des Français se disent favorables au don d'organes, moins de la moitié ont transmis cette position à leur entourage. Or c'est la famille qui doit informer les équipes médicales, en cas de mort brutale, de la décision du donneur décédé. Malgré la pédagogie déployée ces dernières années, l'opposition au don reste élevée: environ 30 % des familles refusent le prélèvement d'organes.
Voici si ça vous intéresse le lien pour voir la vidéo : http://www.ozap.com/actu/nathalie-baye- ... nes/447780
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
le 15/11/2013
PREMIÈRE GREFFE DE REIN RÉALISÉE PAR UN ROBOT EN FRANCE
Da Vinci, un robot assistant de chirurgie, a réalisé avec succès sa première greffe rénale en France fin octobre, annonce le CHU de Tours. Son intervention permet de limiter les risques liés à l'opération.
Plus de 8000 personnes en France attendent un rein sain. Si la transplantation peut leur permettre de vivre plus longtemps et mieux, elle n'est pas sans risques.
Toutefois, opérer à l'aide d'un robot chirurgical permet de limiter les suites opératoires. Le Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Tours a ouvert la voie en France en réalisant le 24 octobre la première greffe française robot-assistée. L'opération a été réalisée par le Pr Franck Bruyère, et, au vu du succès de l'opération, l'établissement prévoit de continuer à exploiter cet assistant high-tech.
Une opération moins lourde
Habituellement, les greffes rénales «requièrent une incision d'une quinzaine de centimètres en bas du ventre, ce qui peut occasionner plusieurs complications, comme les sténoses de l'artère ou de l'urètre», note le Pr Bruyère. La greffe du 24 octobre a été réalisée par cœlioscopie, une technique qui consiste à ne pratiquer que de petites incisions au niveau de l'abdomen, par lesquelles sont introduits une caméra et les outils nécessaires pour pratiquer l'intervention. Avec l'aide du robot Da Vinci, contrôlé par le chirurgien depuis une console, des incisions de quatre centimètres seulement ont suffi, et le rein sain a été introduit via une petite incision pratiquée sur le côté du bassin. «Grâce à sa visualisation en trois dimensions et à ses outils minuscules, manipulables en sept axes, le robot permet d'agir plus précisément», explique le Pr Bruyère.
Souffrant d'insuffisance rénale, la première patiente française, une femme de 49 ans, opérée avec l'aide du robot Da Vinci était dialysée trois fois par semaine. Dès le lendemain de l'opération, elle était debout. Aujourd'hui, elle n'a plus besoin de dialyses et se porte bien. Mais elle devra toutefois, comme après toute greffe, s'astreindre à la prise de médicaments contre le rejet de l'organe, a précisé le Pr Matthias Büchler, chef du service de transplantation rénale du CHRU de Tours.
Le champ d'exploitation de Da Vinci s'élargit
Le robot Da Vinci, conçu par Intuitive Surgical, aux États-Unis, est un équipement d'une valeur d'environ 1,8 million d'euros, et présent dans une soixantaine d'établissements français.
Mais, jusqu'à maintenant, il n'était principalement utilisé qu'en chirurgie ORL, pédiatrique, viscérale et en gynécologie. Le CHRU de Tours possède un de ces appareils depuis 2007 et pratiquait déjà avec son aide des prélèvements de rein, des ablations de la prostate et de tumeurs. Dans l'établissement, qui pratique par ailleurs quelque 120 greffes par an, le robot restera «réservé aux cas les plus compliqués, soit une vingtaine par an, dans un premier temps», indique le Pr Bruyère.
le 16/01/2014
LA GREFFE, ESPOIR DES FEMMES NÉES SANS UTÉRUS
En Suède, neuf femmes ont reçu une greffe d'utérus et s'apprêtent à recevoir des embryons avec l'espoir de pouvoir porter un enfant.
L'absence d'utérus est un handicap discret mais qui peut peser lourd dans la vie d'une femme. Elles seraient des milliers en France, certaines nées sans utérus (syndrome MRKH) ou avec un utérus dysfonctionnel, d'autres ayant subi une hystérectomie lors d'un cancer. Mais les greffes expérimentales conduites ces deux dernières années en Suède ou en Turquie rendent vraisemblable la possibilité pour ces femme de porter un jour un enfant.
Le Dr Mats Brannstrom de Göteborg en Suède, l'un des pionniers en la matière, a ainsi fait savoir lundi que son équipe avait transplanté neuf jeunes femmes depuis septembre 2012. Selon le Dr Brannstrom, les patientes, âgées d'une trentaine d'années, se portent bien et certaines ont déjà eu leurs règles dans les six semaines suivant l'opération, un premier signe de bon fonctionnement de l'utérus. Elles devraient bientôt se voir implanter un ou plusieurs embryons issus d'une fécondation in vitro réalisée à partir de leurs propres ovules, l'absence ou le dysfonctionnement de l'utérus n'empêchant pas ces femmes d'avoir des ovaires fonctionnels. Les greffons ont été prélevés sur des donneuses vivantes, souvent les mères des receveuses, parfois leur tante ou leur belle-mère. La greffe reste temporaire et l'utérus est voué à être retiré du corps des jeunes femmes une fois leur projet familial réalisé.
Avec une première transplantation réalisée en Arabie saoudite en 2000, la greffe d'utérus accuse un certain retard au regard d'autres organes. «Le monde médical réfléchit sur le sujet depuis une quinzaine d'années, mais pour passer à l'acte, il fallait approfondir les connaissances sur la façon dont les femmes enceintes supportent les traitements immunosuppresseurs», explique au Figaro le Dr Pascal Piver, responsable du centre clinique d'assistance médicale à la procréation au CHU de Limoges. Pour l'instant, une seule grossesse a été constatée dans un utérus greffé, chez une femme turque opérée à Antalya l'an dernier. La jeune femme a néanmoins dû subir une interruption thérapeutique de grossesse au deuxième mois, l'embryon ne présentant pas de rythme cardiaque. «Cela reste une avancée considérable, et il est probable que cela se reproduise chez les patientes suédoises», prédit le Dr Tristan Gauthier, chirurgien au CHU de Limoges, qui, avec le Dr Piver, mène les premières recherches françaises sur le sujet.
Donneuse vivante ou décédée?
L'approche des deux médecins français se distingue toutefois de celle des Suédois en ce qu'ils ont choisi, à l'instar de l'expérience turque, d'utiliser des greffons provenant de personnes décédées. «Le prélèvement du greffon sur une personne vivante, qui est le choix du Dr Brannstrom, soulève davantage de problèmes éthiques. C'est une opération lourde qui peut durer jusqu'à 10 heures, et les risques pour la donneuse ne sont pas nuls», explique le Dr Gauthier. Un facteur à mettre en balance des bénéfices pour la receveuse. Car même si cette greffe est très importante à leurs yeux, l'enjeu n'est pas vital. Autre inconvénient du don vivant: «il faut être sûr que la donneuse n'ait plus de projet d'enfant. Cela implique qu'elle ait au moins la quarantaine. A ce stade, les greffons ne sont plus de «jeunes» utérus, donc cela peut réduire les chances de réussite», explique le Dr Piver. En revanche, «avec un don vivant, le transfert entre donneuse et receveuse est plus rapide, c'est un atout».
On peut également s'interroger sur ce que représente, pour la receveuse, le fait de porter son enfant dans l'utérus de sa propre mère, soit celui où elle-même a été conçue. «Le poids symbolique de l'utérus, qui n'est après tout qu'un ‘récipient', est moins important que celui des gamètes qui transmettent les chromosomes des parents», relativise le Dr Piver. Pour son confrère Tristan Gauthier en revanche, «il peut y avoir un risque de voir la mère donneuse culpabiliser si l'opération échoue. Et ce, d'autant plus qu'elle se reproche déjà souvent inconsciemment d'être responsable du handicap de sa fille».
Les recherches des deux médecins français, et qui devraient être publiées prochainement, ont permis de montrer qu'il était possible de prélever un utérus sur une donneuse en état de mort cérébral sans mettre en danger les organes vitaux du corps (cœur, rein, foie…). Après des essais de greffes sur des brebis, ils préparent un dossier pour passer à l'échelle humaine dans les 2 ou 3 ans à venir.
Voilà ! à bientôt avec " 5) le clonage"
cristal
PREMIÈRE GREFFE DE REIN RÉALISÉE PAR UN ROBOT EN FRANCE
Da Vinci, un robot assistant de chirurgie, a réalisé avec succès sa première greffe rénale en France fin octobre, annonce le CHU de Tours. Son intervention permet de limiter les risques liés à l'opération.
Plus de 8000 personnes en France attendent un rein sain. Si la transplantation peut leur permettre de vivre plus longtemps et mieux, elle n'est pas sans risques.
Toutefois, opérer à l'aide d'un robot chirurgical permet de limiter les suites opératoires. Le Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Tours a ouvert la voie en France en réalisant le 24 octobre la première greffe française robot-assistée. L'opération a été réalisée par le Pr Franck Bruyère, et, au vu du succès de l'opération, l'établissement prévoit de continuer à exploiter cet assistant high-tech.
Une opération moins lourde
Habituellement, les greffes rénales «requièrent une incision d'une quinzaine de centimètres en bas du ventre, ce qui peut occasionner plusieurs complications, comme les sténoses de l'artère ou de l'urètre», note le Pr Bruyère. La greffe du 24 octobre a été réalisée par cœlioscopie, une technique qui consiste à ne pratiquer que de petites incisions au niveau de l'abdomen, par lesquelles sont introduits une caméra et les outils nécessaires pour pratiquer l'intervention. Avec l'aide du robot Da Vinci, contrôlé par le chirurgien depuis une console, des incisions de quatre centimètres seulement ont suffi, et le rein sain a été introduit via une petite incision pratiquée sur le côté du bassin. «Grâce à sa visualisation en trois dimensions et à ses outils minuscules, manipulables en sept axes, le robot permet d'agir plus précisément», explique le Pr Bruyère.
Souffrant d'insuffisance rénale, la première patiente française, une femme de 49 ans, opérée avec l'aide du robot Da Vinci était dialysée trois fois par semaine. Dès le lendemain de l'opération, elle était debout. Aujourd'hui, elle n'a plus besoin de dialyses et se porte bien. Mais elle devra toutefois, comme après toute greffe, s'astreindre à la prise de médicaments contre le rejet de l'organe, a précisé le Pr Matthias Büchler, chef du service de transplantation rénale du CHRU de Tours.
Le champ d'exploitation de Da Vinci s'élargit
Le robot Da Vinci, conçu par Intuitive Surgical, aux États-Unis, est un équipement d'une valeur d'environ 1,8 million d'euros, et présent dans une soixantaine d'établissements français.
Mais, jusqu'à maintenant, il n'était principalement utilisé qu'en chirurgie ORL, pédiatrique, viscérale et en gynécologie. Le CHRU de Tours possède un de ces appareils depuis 2007 et pratiquait déjà avec son aide des prélèvements de rein, des ablations de la prostate et de tumeurs. Dans l'établissement, qui pratique par ailleurs quelque 120 greffes par an, le robot restera «réservé aux cas les plus compliqués, soit une vingtaine par an, dans un premier temps», indique le Pr Bruyère.
le 16/01/2014
LA GREFFE, ESPOIR DES FEMMES NÉES SANS UTÉRUS
En Suède, neuf femmes ont reçu une greffe d'utérus et s'apprêtent à recevoir des embryons avec l'espoir de pouvoir porter un enfant.
L'absence d'utérus est un handicap discret mais qui peut peser lourd dans la vie d'une femme. Elles seraient des milliers en France, certaines nées sans utérus (syndrome MRKH) ou avec un utérus dysfonctionnel, d'autres ayant subi une hystérectomie lors d'un cancer. Mais les greffes expérimentales conduites ces deux dernières années en Suède ou en Turquie rendent vraisemblable la possibilité pour ces femme de porter un jour un enfant.
Le Dr Mats Brannstrom de Göteborg en Suède, l'un des pionniers en la matière, a ainsi fait savoir lundi que son équipe avait transplanté neuf jeunes femmes depuis septembre 2012. Selon le Dr Brannstrom, les patientes, âgées d'une trentaine d'années, se portent bien et certaines ont déjà eu leurs règles dans les six semaines suivant l'opération, un premier signe de bon fonctionnement de l'utérus. Elles devraient bientôt se voir implanter un ou plusieurs embryons issus d'une fécondation in vitro réalisée à partir de leurs propres ovules, l'absence ou le dysfonctionnement de l'utérus n'empêchant pas ces femmes d'avoir des ovaires fonctionnels. Les greffons ont été prélevés sur des donneuses vivantes, souvent les mères des receveuses, parfois leur tante ou leur belle-mère. La greffe reste temporaire et l'utérus est voué à être retiré du corps des jeunes femmes une fois leur projet familial réalisé.
Avec une première transplantation réalisée en Arabie saoudite en 2000, la greffe d'utérus accuse un certain retard au regard d'autres organes. «Le monde médical réfléchit sur le sujet depuis une quinzaine d'années, mais pour passer à l'acte, il fallait approfondir les connaissances sur la façon dont les femmes enceintes supportent les traitements immunosuppresseurs», explique au Figaro le Dr Pascal Piver, responsable du centre clinique d'assistance médicale à la procréation au CHU de Limoges. Pour l'instant, une seule grossesse a été constatée dans un utérus greffé, chez une femme turque opérée à Antalya l'an dernier. La jeune femme a néanmoins dû subir une interruption thérapeutique de grossesse au deuxième mois, l'embryon ne présentant pas de rythme cardiaque. «Cela reste une avancée considérable, et il est probable que cela se reproduise chez les patientes suédoises», prédit le Dr Tristan Gauthier, chirurgien au CHU de Limoges, qui, avec le Dr Piver, mène les premières recherches françaises sur le sujet.
Donneuse vivante ou décédée?
L'approche des deux médecins français se distingue toutefois de celle des Suédois en ce qu'ils ont choisi, à l'instar de l'expérience turque, d'utiliser des greffons provenant de personnes décédées. «Le prélèvement du greffon sur une personne vivante, qui est le choix du Dr Brannstrom, soulève davantage de problèmes éthiques. C'est une opération lourde qui peut durer jusqu'à 10 heures, et les risques pour la donneuse ne sont pas nuls», explique le Dr Gauthier. Un facteur à mettre en balance des bénéfices pour la receveuse. Car même si cette greffe est très importante à leurs yeux, l'enjeu n'est pas vital. Autre inconvénient du don vivant: «il faut être sûr que la donneuse n'ait plus de projet d'enfant. Cela implique qu'elle ait au moins la quarantaine. A ce stade, les greffons ne sont plus de «jeunes» utérus, donc cela peut réduire les chances de réussite», explique le Dr Piver. En revanche, «avec un don vivant, le transfert entre donneuse et receveuse est plus rapide, c'est un atout».
On peut également s'interroger sur ce que représente, pour la receveuse, le fait de porter son enfant dans l'utérus de sa propre mère, soit celui où elle-même a été conçue. «Le poids symbolique de l'utérus, qui n'est après tout qu'un ‘récipient', est moins important que celui des gamètes qui transmettent les chromosomes des parents», relativise le Dr Piver. Pour son confrère Tristan Gauthier en revanche, «il peut y avoir un risque de voir la mère donneuse culpabiliser si l'opération échoue. Et ce, d'autant plus qu'elle se reproche déjà souvent inconsciemment d'être responsable du handicap de sa fille».
Les recherches des deux médecins français, et qui devraient être publiées prochainement, ont permis de montrer qu'il était possible de prélever un utérus sur une donneuse en état de mort cérébral sans mettre en danger les organes vitaux du corps (cœur, rein, foie…). Après des essais de greffes sur des brebis, ils préparent un dossier pour passer à l'échelle humaine dans les 2 ou 3 ans à venir.
Voilà ! à bientôt avec " 5) le clonage"
cristal

Présélection (jva) pour 2015.
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
oula ca donne de la lecture je voulais juste réagir en donnant un autre article intérressent
http://www.fidusuisse-offshore.com/actualites/
vous comprendrez le rapport
http://www.fidusuisse-offshore.com/actualites/
vous comprendrez le rapport
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
ClaudeLemoine a écrit :oula ca donne de la lecture je voulais juste réagir en donnant un autre article intérressent
http://www.fidusuisse-offshore.com/actualites/
vous comprendrez le rapport
Bonjour Claude,

C'est bon de lire, non ?

Merci pour votre lien
Cristal

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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
5) LE CLONAGE ( j'ai pas trouvé grand chose) bonne lecture
le 24/04/2013
PEUT-ON FAIRE RENAÎTRE DES ESPÈCES ÉTEINTES ?
La grenouille vivipare Rheobatrachus silus a disparu au milieu des années 1980.
Mammouth, tigre de Tasmanie : les essais de clonage menés par plusieurs laboratoires laissent perplexes.
L'homme aura-t-il bientôt le pouvoir de ramener à la vie des espèces éteintes comme le mammouth, le tigre de Tasmanie ou le pigeon migrateur américain? Soixante ans jour pour jour après le décryptage de la structure en double hélice de l'ADN (acide désoxyribonucléique) par Francis Crick et James Watson, le 25 avril 1953, ce vieux rêve - ou ce fantasme - refait surface.
Les progrès réalisés ces vingt dernières années dans le domaine de la génétique et de la connaissance de cette molécule support de l'hérédité laissent penser que cet exploit est à la portée des scientifiques qui tentent de relever le défi. Mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
La plus récente tentative de «dé-extinction» a été révélée en janvier par les chercheurs australiens du projet Lazare, en référence à ce personnage des Évangiles que le Christ ressuscite. Elle porte sur deux étonnantes petites grenouilles vivipares (Rheobatrachus villenus et R. silus) disparues peu de temps après leur découverte, au milieu des années 1980. Les femelles de ces drôles de batraciens incubaient littéralement leurs œufs dans leur estomac grâce à une hormone qui suspendait la sécrétion d'acide gastrique pendant les quelques semaines nécessaires à la «gestation».
Après avoir introduit des noyaux de ces grenouilles éteintes, congelés depuis quarante ans, dans des ovules énucléés d'espèces voisines, l'équipe de Michael Archer, paléontologue à l'université de Galles du Sud, a réussi à obtenir des embryons. Mais ces derniers sont morts au bout de quelques jours. Malgré ce semi-échec - ou ce demi-succès -, les membres du projet Lazare ont bon espoir de parvenir à leurs fins, pour peu qu'ils disposent de suffisamment d'ovules «receveurs».
La même technique de clonage, qui avait donné naissance à la célèbre brebis Dolly en 1996, fut utilisée il y a dix ans par des biologistes espagnols pour tenter de ressusciter Celia, la dernière représentante du bouquetin des Pyrénées, morte en 2000. Las: le petit chevreau cloné, porté par une chèvre domestique, mourut quelques minutes après sa naissance en raison d'une grave malformation pulmonaire.
La vérité est que la technique du clonage a un très faible taux de succès. Dans le cas de Celia, sur 57 implantations d'œufs clonés, une seule gestation est arrivée à terme. Soit un rendement de moins de 2 %. En outre, comme le fait remarquer Hervé Le Guyader (1), professeur de biologie évolutive à l'université Paris-VI, «il est impossible de disposer du génome complet d'une espèce disparue: une part importante de l'ADN est détruite au moment de la mort de l'individu et la conservation au cours du temps est ensuite très aléatoire». Seules les espèces éteintes depuis moins de 100.000 ans peuvent prétendre à la dé-extinction. Les dinosaures que le romancier Michael Crichton ressuscite dans «Jurassic Park» n'ont aucune chance - et c'est sans doute mieux ainsi - de renaître des éprouvettes.
Certains généticiens proposent de ne cloner que les gènes importants de l'espèce candidate pour les inclure dans le génome d'une espèce voisine. C'est ce que le biologiste George Church, de l'université d'Harvard, projette de faire sur le pigeon migrateur américain, disparu à la fin du XIXe siècle. «Encore faut-il être capable d'identifier ces gènes et s'assurer qu'ils s'allument et s'éteignent au bon moment de la phase embryonnaire, poursuit le Pr Le Guyader. Autre difficulté, compte tenu de ce que l'on sait de l'épigénétique, le cytoplasme et les mitochondries de l'ovule receveur ne seront pas les mêmes. Du coup, il n'est pas sûr que l'oiseau qui en ressortira sera vraiment un pigeon migrateur.»
La même remarque vaut pour le mammouth, que des biologistes russes rêvent de voir de nouveau arpenter les steppes de Sibérie. Avec la difficulté supplémentaire que personne n'est parvenu à ce jour à prélever des ovules d'éléphante, l'espèce la plus voisine. La résurrection du tigre de Tasmanie, disparu en 1931, dont rêvent les Australiens, paraît encore plus aléatoire car il n'existe aucune espèce proche de ce carnivore marsupial.
le 06/08/2013
REPRODUCTION : CERTAINES FEMELLES SE DÉBROUILLENT SEULES
Les lézards «fouette-queue» sont parmi les rares espèces qui ont abandonné la reproduction sexuée. Les individus, tous femelles se reproduisent par parthénogénèse.
Une équipe scientifique française apporte de nouveaux éléments de réponse sur la question de la reproduction sexuée. La sexualité pour se reproduire s'est maintenue au cours de l'évolution mais certaines femelles se débrouillent seules.
La question peut paraître triviale et pourtant elle agite la communauté scientifique depuis plus de quarante ans: pourquoi la reproduction sexuée s'est-elle maintenue au cours de l'évolution? Un nouveau modèle informatique, fondé sur les travaux originels de Charles Darwin, et publié dans la revue PLOS One par une équipe française, apporte de nouveaux éléments de réponse.
La reproduction sexuée suppose qu'un mâle et une femelle de la même espèce mettent en commun une partie de leur patrimoine génétique pour créer un nouvel individu. La majorité des espèces animales et végétales ayant recours au sexe, il a longtemps été considéré comme le meilleur modèle. La reproduction sexuée paraît pourtant bien peu rentable à court et moyen terme. «Le sexe c'est finalement se mettre à deux - un mâle et une femelle - pour faire ce que la femelle pourrait très bien faire toute seule», sourit Pierre-Henri Gouyon, chercheur au Muséum national d'histoire naturelle et auteur de l'étude.
Le clonage
Se débrouiller toutes seules, les femelles de quelques rares espèces, adeptes de la reproduction asexuée, le font effectivement. Ces femelles utilisent leur propre matériel génétique, dupliqué à l'identique, pour donner naissance à une descendance. «Le clonage est un mode de reproduction d'une efficacité redoutable, explique Pierre-Henri Gouyon. Il permet de faire croître le nombre d'individus très rapidement, la femelle ne perd pas d'énergie dans la recherche d'un partenaire et elle ne produit que des femelles, qui vont à leur tour se cloner.» Des avantages qui permettraient à une femelle asexuée d'envahir les espèces sexuées en seulement quelques dizaines de générations. Or les espèces asexuées ne représentent que 5% des espèces connues, un «paradoxe du sexe» formalisé en 1971 par un évolutionniste anglais et toujours inexpliqué. «Si 95% des espèces pratiquent le sexe, il faut qu'il y ait un sacré avantage», relève Pierre-Henri Gouyon.
L'atout principal de la reproduction sexuée, c'est bien entendu le brassage génétique qui se produit à chaque cycle reproductif. C'est cette diversité génétique qui aurait permis aux espèces sexuées de perdurer à travers les âges. Disposant d'un catalogue de combinaisons de gènes suffisamment fourni, elles auraient pu s'adapter aux changements environnementaux. «On constate effectivement que les espèces asexuées sont plus jeunes que les sexuées, confirme Pierre-Henri Gouyon. Ce qui laisse penser qu'elles seraient moins aptes que les espèces sexuées à durer.»
«Les espèces asexuées ne représentent que 5% des espèces connues.»
«Mais se contenter de dire que le sexe apporte de la diversité, que c'est bien et donc que c'est pour cela que ça existe, n'est pas une réponse scientifique», modère immédiatement le chercheur. Et c'est dans les travaux originaux de Charles Darwin qu'il est allé puiser un commencement d'explication.
Les chercheurs du Muséum national d'histoire naturelle et du CNRS ont utilisé la seule illustration présente dans L'Origine des espèces, publiée en 1859. À partir de ce diagramme qui schématise l'évolution des lignées, comment elles émergent et disparaissent, les scientifiques ont créé un modèle informatique. «Cette modélisation nous a permis de simuler le devenir de lignées évolutives, sexuées et asexuées, en faisant varier plusieurs conditions, et ainsi de tester différentes hypothèses», détaille Pierre-Henri Gouyon.
La reproduction sexuée plus avantageuse à long terme à l'échelle de l'espèce
Les scientifiques ont ainsi pu montrer que le sexe s'est largement imposé car la sélection naturelle a favorisé les lignées avec le moins de capacités à pratiquer le clonage. Les raisons de cette sélection restent à découvrir mais les résultats confirment bien que si la reproduction sexuée est moins rentable à court terme et à l'échelle d'un individu, ses avantages à long terme la rendent la plus compétitive à l'échelle de l'espèce.
Mais tout n'est pas encore résolu. Une lignée d'irréductibles petits invertébrés soulève encore bien des questions. Les rotifères bdelloïdes, dont les ancêtres pratiquaient le sexe, se reproduisent uniquement de manière asexuée, et ce depuis des dizaines millions d'années! «Les rotifères bdelloïdes sont bel et bien la preuve que la reproduction asexuée n'est pas systématiquement un cul-de-sac évolutif», relève Pierre-Henri Gouyon. Les chercheurs du Muséum national d'histoire naturelle espèrent que leur modèle informatique permettra de mieux comprendre comment ces invertébrés ont réussi à perdurer malgré cette si longue abstinence.
le 08/07/2013
LA GPA (Gestation Pour Autrui) DISCUTEE AU PARLEMENT EUROPEEN
Une technicienne du service de biologie de la reproduction de l'Hôpital de la Conception à Marseille observe au microscope la division cellulaire d'un embryon au cours d'un programme de procréation médicale assistée.
Le rapport sur la gestation pour autrui est présenté lundi. Certains s'inquiètent que les députés légifèrent pour protéger les droits des enfants issus de GPA. Et demandent son interdiction.
Quelles suites l'étude commandée par le Parlement européen sur la gestation pour autrui (GPA) va-t-elle avoir? Sollicités par la commission des Affaires juridiques, une quinzaine d'experts français et étrangers ont dressé un état des lieux, dans les différents pays européens, de cette pratique «en plein essor». Leur travail sera présenté lundi après-midi aux députés européens.
Huit pays sur les 28 que compte l'Union européenne autorisent ou tolèrent le recours à des mères porteuses. En France, la GPA demeure interdite. Même chez les Verts, parti où l'on trouve le plus de parlementaires favorables, «nous sommes très divisés sur cette question», indique l'eurodéputée EELV Michèle Rivasi. «Pourquoi le droit à l'enfant serait-il obligatoire?, s'interroge-t-elle. C'est très dur pour l'enfant ; il va chercher toute sa vie quel est le ventre qui lui a donné naissance…»
Pour les couples d'hommes, la priorité immédiate n'est pas la légalisation de la GPA, mais la reconnaissance des situations familiales parfois «ubuesques», selon l'Association des familles homoparentales (ADFH), créées par cette pratique. «Ce rapport indique qu'un large consensus des pays européens a pointé la nécessité d'accorder aux enfants nés par GPA une filiation reconnue dans le pays de résidence de la famille d'intention, ainsi qu'un statut civil, relève Alexandre Urwicz, président de l'ADFH. Nous réclamons le respect des traités européens, de la Convention internationale des droits de l'enfant pour que ces enfants puissent obtenir la transcription en droit français de leur acte de naissance étranger.»
Application aléatoire
Depuis janvier dernier, une circulaire initiée par la ministre de la Justice, Christiane Taubira, invite les tribunaux à ne plus refuser la délivrance de certificats de nationalité française aux enfants nés de mères porteuses à l'étranger. «Sur le terrain, son application reste toutefois aléatoire», constate l'ADFH. Cette circulaire fait d'ailleurs l'objet de recours, devant le Conseil d'État, par l'Association des juristes pour l'enfance. «Il s'agit d'un ordre aux officiers d'état civil de violer la loi!, s'offusque l'association. Alors que des individus violent délibérément l'ordre public français, il est à craindre que des régularisations massives soient une forme d'encouragement à une possible législation. Les décisions à venir auront donc toute leur importance.»
Au Parlement européen, personne ne s'avance encore. «Nous ne savons pas quelle est l'intention des députés européens, explique Laurence Brunet, chercheuse à l'université de Paris-I, qui a coordonné le travail. On nous a demandé de ratisser toutes les décisions judiciaires connues dans les différents pays et tout ce qui pouvait exister en matière de normes. Nous devions également faire des propositions sur les possibilités de légiférer au niveau européen.»
Pour l'avocat Geoffroy de Vries, qui a conseillé les parlementaires UMP durant le débat sur le mariage homosexuel, «s'il faut relativiser la portée juridique de cette étude qui n'est qu'informative, il faut s'inquiéter de son effet politique».«La GPA ne fait pas partie du cœur de compétence du Parlement européen, poursuit-il. Cependant, il pourrait à terme se saisir de la question, parce qu'est concerné le principe communautaire de la libre circulation des personnes (à savoir les enfants issus de GPA): il pourrait alors tenter de légiférer pour protéger l'intérêt supérieur de l'enfant, notamment en cas de déplacement de ces familles. Si la France est opposée à la GPA, comme l'a signifié François Hollande, il faut aller au bout de la logique. Et prévoir une convention internationale interdisant la GPA, à l'instar de la Convention d'Oviedo du 4 avril 1997, qui a interdit le clonage humain.»
6) EMBRYON ET CELLULES EMBRYONNAIRES
le 17/07/2013
RECHERCHES SUR L'EMBRYON : L’ÉGLISE CATHOLIQUE NE DÉSARME PAS
Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques, déplore l'absence d'états généraux préalables au vote de la loi.
Au lendemain du vote de la loi autorisant la recherche «encadrée» sur l'embryon humain, Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France, a regretté, mercredi, que ce thème n'ait «pas fait l'objet d'états généraux, comme cela avait été prévu il y a deux ans».
«L'embryon humain duquel nous procédons tous ne méritait-il pas des états généraux? s'est-il interrogé, dans un commentaire transmis à l'AFP. C'est pourtant ce qui avait été prévu à l'issue du dialogue bioéthique, d'une très grande qualité, qui s'était déroulé de 2007 à 2010.»
Et de rappeler qu'«il avait été convenu, lors de la loi bioéthique votée en 2011, que les communautés scientifique et politique ne prendraient pas de décisions fondamentales sans états généraux». Un engagement que la majorité actuelle et le gouvernement n'ont manifestement pas tenu.
«Notre réaction à l'adoption du texte par le Parlement qui fait passer la recherche sur l'embryon de l'“interdiction avec dérogations” à l'“autorisation encadrée” n'est surtout pas une opposition obscurantiste», tient à préciser Mgr Podvin.
Le prélat souligne en effet que d'autres pistes médicales, faisant appel à des cellules souches adultes ou aux cellules souches pluripotentes induites (iPS) ont «des vertus thérapeutiques très prometteuses». Les iPS ont même valu au chercheur japonais Shinya Yamanaka, de recevoir le prix Nobel de médecine en 2012.
Cette position est également partagée par bon nombre de médecins et scientifiques. C'est le cas, en particulier, du Pr Emmanuel Sapin, qui déclarait récemment au Figaro (nos éditions du 10 juillet 2013) qu'«une loi autorisant les recherches sur l'embryon humain, et qui conduit à sa destruction, apparaît scientifiquement injustifiée et éthiquement inacceptable».
Il y a trois mois, déjà, le cardinal archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, avait déclaré que la proposition de loi levant l'interdiction de la recherche sur l'embryon humain était «une grave erreur: cela veut dire que l'on considère que l'embryon n'est rien, que c'est un matériau de laboratoire».
Enfin, dans un message diffusé hier, le pape François a appelé les catholiques à défendre «l'inestimable valeur de la vie humaine», notamment chez «les plus faibles et les plus vulnérables», dont ceux «qui ne sont pas encore nés». Le Souverain Pontife s'adressait aux fidèles d'Irlande, du pays de Galles, d'Écosse et d'Angleterre, qui s'apprêtent à célébrer la Journée pour la vie en les invitant à «prier pour que la vie humaine reçoive la protection qui lui est due». Même si elles n'y font pas directement référence, ces déclarations prennent un écho tout particulier au lendemain du vote de la loi française.
le 01/08/2013
La loi sur les embryons validée par le Conseil constitutionnel
Le Conseil constitutionnel a validé aujourd'hui la loi qui autorise sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires en France, un texte adopté malgré la vive opposition de la droite.
Le Conseil constitutionnel, précise un communiqué, "a relevé que les conditions fixées par la loi à la recherche sur l'embryon, qui ne sont ni imprécises ni équivoques, ne sont pas contraires à l'objectif de valeur constitutionnelle d'accessibilité et d'intelligibilité de la loi".
Le Parlement a adopté définitivement le 16 juillet une proposition de loi du groupe radical de gauche qui modifie la loi de 2011 sur la bioéthique, qui prévoyait une interdiction de la recherche sur les embryons assortie de dérogations accordées par l'Agence de biomédecine.
Le nouveau texte voté par le Parlement majorité contre opposition prévoit de passer d'un régime "d'interdiction assortie de dérogations" à un régime "d'autorisation encadrée" de la recherche sur l'embryon.
Soixante députés UMP avaient saisi le 18 juillet le Conseil constitutionnel. Ils estimaient que ce nouveau régime "portait atteinte au principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine" et dénonçaient "l'imprécision et l'inintelligibilité des dispositions contestées".
le 17/07/2013
TRISOMIE 21 : AVANCEE SCIENTIFIQUE MAJEURE
Des chercheurs ont réussi à neutraliser le chromosome en excès responsable de la trisomie 21 dans des cellules mises en culture, une percée qui devrait, selon eux, contribuer à mieux comprendre cette pathologie, voire à ouvrir, peut-être un jour, la voie à des traitements.
Cause de déficiences mentales, la trisomie 21 comporte un risque accru de malformations cardiaques, de dysfonctionnements du système immunitaire et de survenue d'une démence d'Alzheimer précoce.
Les être humains ont normalement 23 paires de chromosomes, inclus les deux chromosomes sexuels, soit au total 46 chromosomes, porteurs des gènes indispensables à la vie.
Les individus atteints de syndrome de Down sont nés avec trois, au lieu de deux, copies du chromosome 21. Jusque là la correction d'un chromosome entier était restée hors de portée, y compris in vitro, selon Jeanne Lawrence, auteur principal de l'article des chercheurs de l'école de médecine de l'Université du Massachusetts publié mercredi par la revue scientifique Nature. Les chercheurs ont inséré un gène dans le chromosome excédentaire et l'ont utilisé comme interrupteur pour l'éteindre en quelque sorte.
Pour aboutir à ce résultat, ils se sont servis d'un gène appelé "XIST", qui intervient au cours du développement embryonnaire, pour inactiver l'un des deux chromosomes X des femelles chez les mammifères. L'expérience a été conduite à partir de cellules provenant de trisomiques et reprogrammées pour retourner à un état quasi embryonnaire, de cellules souches pluripotentes induites (iPS), afin d'obtenir différentes sortes de tissus de l'organisme.
Je vous mettrais la suite sur les embryons et cellules embryonnaires, lundi matin , bon week end à tous
Je rappelle que les actu que je poste commence en page 60
cristal

le 24/04/2013
PEUT-ON FAIRE RENAÎTRE DES ESPÈCES ÉTEINTES ?
La grenouille vivipare Rheobatrachus silus a disparu au milieu des années 1980.
Mammouth, tigre de Tasmanie : les essais de clonage menés par plusieurs laboratoires laissent perplexes.
L'homme aura-t-il bientôt le pouvoir de ramener à la vie des espèces éteintes comme le mammouth, le tigre de Tasmanie ou le pigeon migrateur américain? Soixante ans jour pour jour après le décryptage de la structure en double hélice de l'ADN (acide désoxyribonucléique) par Francis Crick et James Watson, le 25 avril 1953, ce vieux rêve - ou ce fantasme - refait surface.
Les progrès réalisés ces vingt dernières années dans le domaine de la génétique et de la connaissance de cette molécule support de l'hérédité laissent penser que cet exploit est à la portée des scientifiques qui tentent de relever le défi. Mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
La plus récente tentative de «dé-extinction» a été révélée en janvier par les chercheurs australiens du projet Lazare, en référence à ce personnage des Évangiles que le Christ ressuscite. Elle porte sur deux étonnantes petites grenouilles vivipares (Rheobatrachus villenus et R. silus) disparues peu de temps après leur découverte, au milieu des années 1980. Les femelles de ces drôles de batraciens incubaient littéralement leurs œufs dans leur estomac grâce à une hormone qui suspendait la sécrétion d'acide gastrique pendant les quelques semaines nécessaires à la «gestation».
Après avoir introduit des noyaux de ces grenouilles éteintes, congelés depuis quarante ans, dans des ovules énucléés d'espèces voisines, l'équipe de Michael Archer, paléontologue à l'université de Galles du Sud, a réussi à obtenir des embryons. Mais ces derniers sont morts au bout de quelques jours. Malgré ce semi-échec - ou ce demi-succès -, les membres du projet Lazare ont bon espoir de parvenir à leurs fins, pour peu qu'ils disposent de suffisamment d'ovules «receveurs».
La même technique de clonage, qui avait donné naissance à la célèbre brebis Dolly en 1996, fut utilisée il y a dix ans par des biologistes espagnols pour tenter de ressusciter Celia, la dernière représentante du bouquetin des Pyrénées, morte en 2000. Las: le petit chevreau cloné, porté par une chèvre domestique, mourut quelques minutes après sa naissance en raison d'une grave malformation pulmonaire.
La vérité est que la technique du clonage a un très faible taux de succès. Dans le cas de Celia, sur 57 implantations d'œufs clonés, une seule gestation est arrivée à terme. Soit un rendement de moins de 2 %. En outre, comme le fait remarquer Hervé Le Guyader (1), professeur de biologie évolutive à l'université Paris-VI, «il est impossible de disposer du génome complet d'une espèce disparue: une part importante de l'ADN est détruite au moment de la mort de l'individu et la conservation au cours du temps est ensuite très aléatoire». Seules les espèces éteintes depuis moins de 100.000 ans peuvent prétendre à la dé-extinction. Les dinosaures que le romancier Michael Crichton ressuscite dans «Jurassic Park» n'ont aucune chance - et c'est sans doute mieux ainsi - de renaître des éprouvettes.
Certains généticiens proposent de ne cloner que les gènes importants de l'espèce candidate pour les inclure dans le génome d'une espèce voisine. C'est ce que le biologiste George Church, de l'université d'Harvard, projette de faire sur le pigeon migrateur américain, disparu à la fin du XIXe siècle. «Encore faut-il être capable d'identifier ces gènes et s'assurer qu'ils s'allument et s'éteignent au bon moment de la phase embryonnaire, poursuit le Pr Le Guyader. Autre difficulté, compte tenu de ce que l'on sait de l'épigénétique, le cytoplasme et les mitochondries de l'ovule receveur ne seront pas les mêmes. Du coup, il n'est pas sûr que l'oiseau qui en ressortira sera vraiment un pigeon migrateur.»
La même remarque vaut pour le mammouth, que des biologistes russes rêvent de voir de nouveau arpenter les steppes de Sibérie. Avec la difficulté supplémentaire que personne n'est parvenu à ce jour à prélever des ovules d'éléphante, l'espèce la plus voisine. La résurrection du tigre de Tasmanie, disparu en 1931, dont rêvent les Australiens, paraît encore plus aléatoire car il n'existe aucune espèce proche de ce carnivore marsupial.
le 06/08/2013
REPRODUCTION : CERTAINES FEMELLES SE DÉBROUILLENT SEULES
Les lézards «fouette-queue» sont parmi les rares espèces qui ont abandonné la reproduction sexuée. Les individus, tous femelles se reproduisent par parthénogénèse.
Une équipe scientifique française apporte de nouveaux éléments de réponse sur la question de la reproduction sexuée. La sexualité pour se reproduire s'est maintenue au cours de l'évolution mais certaines femelles se débrouillent seules.
La question peut paraître triviale et pourtant elle agite la communauté scientifique depuis plus de quarante ans: pourquoi la reproduction sexuée s'est-elle maintenue au cours de l'évolution? Un nouveau modèle informatique, fondé sur les travaux originels de Charles Darwin, et publié dans la revue PLOS One par une équipe française, apporte de nouveaux éléments de réponse.
La reproduction sexuée suppose qu'un mâle et une femelle de la même espèce mettent en commun une partie de leur patrimoine génétique pour créer un nouvel individu. La majorité des espèces animales et végétales ayant recours au sexe, il a longtemps été considéré comme le meilleur modèle. La reproduction sexuée paraît pourtant bien peu rentable à court et moyen terme. «Le sexe c'est finalement se mettre à deux - un mâle et une femelle - pour faire ce que la femelle pourrait très bien faire toute seule», sourit Pierre-Henri Gouyon, chercheur au Muséum national d'histoire naturelle et auteur de l'étude.
Le clonage
Se débrouiller toutes seules, les femelles de quelques rares espèces, adeptes de la reproduction asexuée, le font effectivement. Ces femelles utilisent leur propre matériel génétique, dupliqué à l'identique, pour donner naissance à une descendance. «Le clonage est un mode de reproduction d'une efficacité redoutable, explique Pierre-Henri Gouyon. Il permet de faire croître le nombre d'individus très rapidement, la femelle ne perd pas d'énergie dans la recherche d'un partenaire et elle ne produit que des femelles, qui vont à leur tour se cloner.» Des avantages qui permettraient à une femelle asexuée d'envahir les espèces sexuées en seulement quelques dizaines de générations. Or les espèces asexuées ne représentent que 5% des espèces connues, un «paradoxe du sexe» formalisé en 1971 par un évolutionniste anglais et toujours inexpliqué. «Si 95% des espèces pratiquent le sexe, il faut qu'il y ait un sacré avantage», relève Pierre-Henri Gouyon.
L'atout principal de la reproduction sexuée, c'est bien entendu le brassage génétique qui se produit à chaque cycle reproductif. C'est cette diversité génétique qui aurait permis aux espèces sexuées de perdurer à travers les âges. Disposant d'un catalogue de combinaisons de gènes suffisamment fourni, elles auraient pu s'adapter aux changements environnementaux. «On constate effectivement que les espèces asexuées sont plus jeunes que les sexuées, confirme Pierre-Henri Gouyon. Ce qui laisse penser qu'elles seraient moins aptes que les espèces sexuées à durer.»
«Les espèces asexuées ne représentent que 5% des espèces connues.»
«Mais se contenter de dire que le sexe apporte de la diversité, que c'est bien et donc que c'est pour cela que ça existe, n'est pas une réponse scientifique», modère immédiatement le chercheur. Et c'est dans les travaux originaux de Charles Darwin qu'il est allé puiser un commencement d'explication.
Les chercheurs du Muséum national d'histoire naturelle et du CNRS ont utilisé la seule illustration présente dans L'Origine des espèces, publiée en 1859. À partir de ce diagramme qui schématise l'évolution des lignées, comment elles émergent et disparaissent, les scientifiques ont créé un modèle informatique. «Cette modélisation nous a permis de simuler le devenir de lignées évolutives, sexuées et asexuées, en faisant varier plusieurs conditions, et ainsi de tester différentes hypothèses», détaille Pierre-Henri Gouyon.
La reproduction sexuée plus avantageuse à long terme à l'échelle de l'espèce
Les scientifiques ont ainsi pu montrer que le sexe s'est largement imposé car la sélection naturelle a favorisé les lignées avec le moins de capacités à pratiquer le clonage. Les raisons de cette sélection restent à découvrir mais les résultats confirment bien que si la reproduction sexuée est moins rentable à court terme et à l'échelle d'un individu, ses avantages à long terme la rendent la plus compétitive à l'échelle de l'espèce.
Mais tout n'est pas encore résolu. Une lignée d'irréductibles petits invertébrés soulève encore bien des questions. Les rotifères bdelloïdes, dont les ancêtres pratiquaient le sexe, se reproduisent uniquement de manière asexuée, et ce depuis des dizaines millions d'années! «Les rotifères bdelloïdes sont bel et bien la preuve que la reproduction asexuée n'est pas systématiquement un cul-de-sac évolutif», relève Pierre-Henri Gouyon. Les chercheurs du Muséum national d'histoire naturelle espèrent que leur modèle informatique permettra de mieux comprendre comment ces invertébrés ont réussi à perdurer malgré cette si longue abstinence.
le 08/07/2013
LA GPA (Gestation Pour Autrui) DISCUTEE AU PARLEMENT EUROPEEN
Une technicienne du service de biologie de la reproduction de l'Hôpital de la Conception à Marseille observe au microscope la division cellulaire d'un embryon au cours d'un programme de procréation médicale assistée.
Le rapport sur la gestation pour autrui est présenté lundi. Certains s'inquiètent que les députés légifèrent pour protéger les droits des enfants issus de GPA. Et demandent son interdiction.
Quelles suites l'étude commandée par le Parlement européen sur la gestation pour autrui (GPA) va-t-elle avoir? Sollicités par la commission des Affaires juridiques, une quinzaine d'experts français et étrangers ont dressé un état des lieux, dans les différents pays européens, de cette pratique «en plein essor». Leur travail sera présenté lundi après-midi aux députés européens.
Huit pays sur les 28 que compte l'Union européenne autorisent ou tolèrent le recours à des mères porteuses. En France, la GPA demeure interdite. Même chez les Verts, parti où l'on trouve le plus de parlementaires favorables, «nous sommes très divisés sur cette question», indique l'eurodéputée EELV Michèle Rivasi. «Pourquoi le droit à l'enfant serait-il obligatoire?, s'interroge-t-elle. C'est très dur pour l'enfant ; il va chercher toute sa vie quel est le ventre qui lui a donné naissance…»
Pour les couples d'hommes, la priorité immédiate n'est pas la légalisation de la GPA, mais la reconnaissance des situations familiales parfois «ubuesques», selon l'Association des familles homoparentales (ADFH), créées par cette pratique. «Ce rapport indique qu'un large consensus des pays européens a pointé la nécessité d'accorder aux enfants nés par GPA une filiation reconnue dans le pays de résidence de la famille d'intention, ainsi qu'un statut civil, relève Alexandre Urwicz, président de l'ADFH. Nous réclamons le respect des traités européens, de la Convention internationale des droits de l'enfant pour que ces enfants puissent obtenir la transcription en droit français de leur acte de naissance étranger.»
Application aléatoire
Depuis janvier dernier, une circulaire initiée par la ministre de la Justice, Christiane Taubira, invite les tribunaux à ne plus refuser la délivrance de certificats de nationalité française aux enfants nés de mères porteuses à l'étranger. «Sur le terrain, son application reste toutefois aléatoire», constate l'ADFH. Cette circulaire fait d'ailleurs l'objet de recours, devant le Conseil d'État, par l'Association des juristes pour l'enfance. «Il s'agit d'un ordre aux officiers d'état civil de violer la loi!, s'offusque l'association. Alors que des individus violent délibérément l'ordre public français, il est à craindre que des régularisations massives soient une forme d'encouragement à une possible législation. Les décisions à venir auront donc toute leur importance.»
Au Parlement européen, personne ne s'avance encore. «Nous ne savons pas quelle est l'intention des députés européens, explique Laurence Brunet, chercheuse à l'université de Paris-I, qui a coordonné le travail. On nous a demandé de ratisser toutes les décisions judiciaires connues dans les différents pays et tout ce qui pouvait exister en matière de normes. Nous devions également faire des propositions sur les possibilités de légiférer au niveau européen.»
Pour l'avocat Geoffroy de Vries, qui a conseillé les parlementaires UMP durant le débat sur le mariage homosexuel, «s'il faut relativiser la portée juridique de cette étude qui n'est qu'informative, il faut s'inquiéter de son effet politique».«La GPA ne fait pas partie du cœur de compétence du Parlement européen, poursuit-il. Cependant, il pourrait à terme se saisir de la question, parce qu'est concerné le principe communautaire de la libre circulation des personnes (à savoir les enfants issus de GPA): il pourrait alors tenter de légiférer pour protéger l'intérêt supérieur de l'enfant, notamment en cas de déplacement de ces familles. Si la France est opposée à la GPA, comme l'a signifié François Hollande, il faut aller au bout de la logique. Et prévoir une convention internationale interdisant la GPA, à l'instar de la Convention d'Oviedo du 4 avril 1997, qui a interdit le clonage humain.»
6) EMBRYON ET CELLULES EMBRYONNAIRES
le 17/07/2013
RECHERCHES SUR L'EMBRYON : L’ÉGLISE CATHOLIQUE NE DÉSARME PAS
Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques, déplore l'absence d'états généraux préalables au vote de la loi.
Au lendemain du vote de la loi autorisant la recherche «encadrée» sur l'embryon humain, Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France, a regretté, mercredi, que ce thème n'ait «pas fait l'objet d'états généraux, comme cela avait été prévu il y a deux ans».
«L'embryon humain duquel nous procédons tous ne méritait-il pas des états généraux? s'est-il interrogé, dans un commentaire transmis à l'AFP. C'est pourtant ce qui avait été prévu à l'issue du dialogue bioéthique, d'une très grande qualité, qui s'était déroulé de 2007 à 2010.»
Et de rappeler qu'«il avait été convenu, lors de la loi bioéthique votée en 2011, que les communautés scientifique et politique ne prendraient pas de décisions fondamentales sans états généraux». Un engagement que la majorité actuelle et le gouvernement n'ont manifestement pas tenu.
«Notre réaction à l'adoption du texte par le Parlement qui fait passer la recherche sur l'embryon de l'“interdiction avec dérogations” à l'“autorisation encadrée” n'est surtout pas une opposition obscurantiste», tient à préciser Mgr Podvin.
Le prélat souligne en effet que d'autres pistes médicales, faisant appel à des cellules souches adultes ou aux cellules souches pluripotentes induites (iPS) ont «des vertus thérapeutiques très prometteuses». Les iPS ont même valu au chercheur japonais Shinya Yamanaka, de recevoir le prix Nobel de médecine en 2012.
Cette position est également partagée par bon nombre de médecins et scientifiques. C'est le cas, en particulier, du Pr Emmanuel Sapin, qui déclarait récemment au Figaro (nos éditions du 10 juillet 2013) qu'«une loi autorisant les recherches sur l'embryon humain, et qui conduit à sa destruction, apparaît scientifiquement injustifiée et éthiquement inacceptable».
Il y a trois mois, déjà, le cardinal archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, avait déclaré que la proposition de loi levant l'interdiction de la recherche sur l'embryon humain était «une grave erreur: cela veut dire que l'on considère que l'embryon n'est rien, que c'est un matériau de laboratoire».
Enfin, dans un message diffusé hier, le pape François a appelé les catholiques à défendre «l'inestimable valeur de la vie humaine», notamment chez «les plus faibles et les plus vulnérables», dont ceux «qui ne sont pas encore nés». Le Souverain Pontife s'adressait aux fidèles d'Irlande, du pays de Galles, d'Écosse et d'Angleterre, qui s'apprêtent à célébrer la Journée pour la vie en les invitant à «prier pour que la vie humaine reçoive la protection qui lui est due». Même si elles n'y font pas directement référence, ces déclarations prennent un écho tout particulier au lendemain du vote de la loi française.
le 01/08/2013
La loi sur les embryons validée par le Conseil constitutionnel
Le Conseil constitutionnel a validé aujourd'hui la loi qui autorise sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires en France, un texte adopté malgré la vive opposition de la droite.
Le Conseil constitutionnel, précise un communiqué, "a relevé que les conditions fixées par la loi à la recherche sur l'embryon, qui ne sont ni imprécises ni équivoques, ne sont pas contraires à l'objectif de valeur constitutionnelle d'accessibilité et d'intelligibilité de la loi".
Le Parlement a adopté définitivement le 16 juillet une proposition de loi du groupe radical de gauche qui modifie la loi de 2011 sur la bioéthique, qui prévoyait une interdiction de la recherche sur les embryons assortie de dérogations accordées par l'Agence de biomédecine.
Le nouveau texte voté par le Parlement majorité contre opposition prévoit de passer d'un régime "d'interdiction assortie de dérogations" à un régime "d'autorisation encadrée" de la recherche sur l'embryon.
Soixante députés UMP avaient saisi le 18 juillet le Conseil constitutionnel. Ils estimaient que ce nouveau régime "portait atteinte au principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine" et dénonçaient "l'imprécision et l'inintelligibilité des dispositions contestées".
le 17/07/2013
TRISOMIE 21 : AVANCEE SCIENTIFIQUE MAJEURE
Des chercheurs ont réussi à neutraliser le chromosome en excès responsable de la trisomie 21 dans des cellules mises en culture, une percée qui devrait, selon eux, contribuer à mieux comprendre cette pathologie, voire à ouvrir, peut-être un jour, la voie à des traitements.
Cause de déficiences mentales, la trisomie 21 comporte un risque accru de malformations cardiaques, de dysfonctionnements du système immunitaire et de survenue d'une démence d'Alzheimer précoce.
Les être humains ont normalement 23 paires de chromosomes, inclus les deux chromosomes sexuels, soit au total 46 chromosomes, porteurs des gènes indispensables à la vie.
Les individus atteints de syndrome de Down sont nés avec trois, au lieu de deux, copies du chromosome 21. Jusque là la correction d'un chromosome entier était restée hors de portée, y compris in vitro, selon Jeanne Lawrence, auteur principal de l'article des chercheurs de l'école de médecine de l'Université du Massachusetts publié mercredi par la revue scientifique Nature. Les chercheurs ont inséré un gène dans le chromosome excédentaire et l'ont utilisé comme interrupteur pour l'éteindre en quelque sorte.
Pour aboutir à ce résultat, ils se sont servis d'un gène appelé "XIST", qui intervient au cours du développement embryonnaire, pour inactiver l'un des deux chromosomes X des femelles chez les mammifères. L'expérience a été conduite à partir de cellules provenant de trisomiques et reprogrammées pour retourner à un état quasi embryonnaire, de cellules souches pluripotentes induites (iPS), afin d'obtenir différentes sortes de tissus de l'organisme.
Je vous mettrais la suite sur les embryons et cellules embryonnaires, lundi matin , bon week end à tous
Je rappelle que les actu que je poste commence en page 60
cristal

Présélection (jva) pour 2015.
Concours 2015 en Rhône-Alpes
Concours 2015 en Rhône-Alpes
Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
Bonsoir, je viens poster les titres du journal de la santé (première partie du magazine de la santé) de la semaine dernière, c'est sous forme de note donc il se peut que certains détails m'aient échapés, auquel cas, je vous invite à completer/vous renseigner
le 3/02 :
→Les dentistes sont en grève. Ils réclament une revalorisation des salaires et de meilleures remboursements. Cependant, 30% des français renoncent aux soins dentaires pour raison financières.
→Au CHU de Strasbourg, des patients ont fini lourdement handicapé suite à un AVC, faute d'avoir pu faire l'IRM à temps. Pour rappel, suite à un AVC, la prise en charge doit impérativement être faite avant 4h30, sous peine de séquelles irréversibles.
→L'assurance maladie prolonge d'un mois la campagne de vaccination contre la grippe.
→Un opération pour empêcher la rupture de l'anévrisme de l'aorte abdominale a eu lieu en France (AP-HP). L'usage d'une prothèse toute particulière est mis en avant dans le sujet.
le 4/02 :
→Le plan cancer 3 a été dévoilé le 4/02. Les principaux objectifs sont :
renforcer le dépistage sur tout le territoire / renforcer la recherche (doubler le nombre d'essais en 5ans) / améliorer la vie des malades pendant et après la maladie / prévention et lutte contre le tabac.
Le budget sera d'1,5 milliards d'euros.
→Une pétition circule sur internet pour l'accès aux soins funéraires des personnes séropositives et atteintes d'hépatites virales.
→Un gynécologue de renomée internationale est accusé de viol sur 6 de ses patients. Il comparait devant la court d'assise de Paris. Certaines plaintes sont touchées par la prescription, en effet les premiers faits dateraient des années 80. L'ordre des médecin est lui aussi mis en cause pour avoir fermer les yeux sur les actes de ce practicien. Le gynécologue incriminé est d'ores et déjà radié de l'ordre des médecins.
→Le chirurgien ayant réalisé la première greffe du visage est visé pas une enquête. Il a tout d'abord refuser de payer les redevances d'usage suite à une activité dans le privé en complement de celle du publique. Après cette première incartade, il a été interdit d'exercice par l'ARS. Malgré ça il a continuer à opérer.
le 5/02 :
→Retour sur le plan cancer 3, qui agira de 2014 à 2019 (je vous coneil de lire cet article il résume bien la chose) ]http://www.e-cancer.fr/toutes-les-actu ... -2014-2019
→Un médicament contre la DMLA fait polémique : celui-ci serait 30 fois plus cher qu'un autre médicament (toujours conte la DMLA) à efficacité comparable. Le problème est que le médicament qui permettrait de faire des économies est à l'origine est anti cancéreux et n'a donc pas d'autorisation de mie sur le marché pour traiter la DMLA. Il ne peut donc pas être prescrit pour traiter cette pathologie.
→Une étude britannique de l'université de Cardiff a analysé les données de 8 services hospitaliers au Royaume-Uni et sur les 1215 enfant brûlés, 72% avaient moins de 5 ans. Les causes de ces brulures sont principalement domestiques.
→Le test pour dépister le cannabis via l'urine est désormais en vente dans 3000 bureaux de tabac.
→Le numéro d'urgence américain (911) peut désormais recevoir les SOS par SMS. Cela permet aux sourds et malentendants d'avoir accès à ce "service". En France c'est le 114.
→5 février : journée nationale de prévention du suicide.
le 6/02 :
→Le juge du conseil d'état a décidé de renvoyer le sort de Vincent Lambert devant une formation collégiale. Le sort de Vincent Lambert sera débattu le 13 février à 9h.
→Une enquête menée par l'INSERM a conclu qu'en 2011, un tiers des jeunes de 17 ans fument quotidiennement du tabac et 42% ont déjà goutté au cannabis. En 2010, 7% des élèves de 3eme déclaraient avoir déjà bu de l'alcool. A 17 ans, ils sont 59% à avoir connu l'ivresse.
→Le conseil d'Europe a accusé la France en septembre 2013 de ne pas respecter le droit de scolarisation des autistes dans les classes traditionnelles. Il a également accusé la France d'avoir bafouer le droità la formation prefessionnelle des autistes.
→Les agriculteurs bénéficient désormais d'indémnité en cas d'arrêt maladie sans conditions particulières.
→Une équipe de chercheurs européen a mis au point une main bionique qui est capable de retransmettre la sansation du toucher.

le 3/02 :
→Les dentistes sont en grève. Ils réclament une revalorisation des salaires et de meilleures remboursements. Cependant, 30% des français renoncent aux soins dentaires pour raison financières.
→Au CHU de Strasbourg, des patients ont fini lourdement handicapé suite à un AVC, faute d'avoir pu faire l'IRM à temps. Pour rappel, suite à un AVC, la prise en charge doit impérativement être faite avant 4h30, sous peine de séquelles irréversibles.
→L'assurance maladie prolonge d'un mois la campagne de vaccination contre la grippe.
→Un opération pour empêcher la rupture de l'anévrisme de l'aorte abdominale a eu lieu en France (AP-HP). L'usage d'une prothèse toute particulière est mis en avant dans le sujet.
le 4/02 :
→Le plan cancer 3 a été dévoilé le 4/02. Les principaux objectifs sont :
renforcer le dépistage sur tout le territoire / renforcer la recherche (doubler le nombre d'essais en 5ans) / améliorer la vie des malades pendant et après la maladie / prévention et lutte contre le tabac.
Le budget sera d'1,5 milliards d'euros.
→Une pétition circule sur internet pour l'accès aux soins funéraires des personnes séropositives et atteintes d'hépatites virales.
→Un gynécologue de renomée internationale est accusé de viol sur 6 de ses patients. Il comparait devant la court d'assise de Paris. Certaines plaintes sont touchées par la prescription, en effet les premiers faits dateraient des années 80. L'ordre des médecin est lui aussi mis en cause pour avoir fermer les yeux sur les actes de ce practicien. Le gynécologue incriminé est d'ores et déjà radié de l'ordre des médecins.
→Le chirurgien ayant réalisé la première greffe du visage est visé pas une enquête. Il a tout d'abord refuser de payer les redevances d'usage suite à une activité dans le privé en complement de celle du publique. Après cette première incartade, il a été interdit d'exercice par l'ARS. Malgré ça il a continuer à opérer.
le 5/02 :
→Retour sur le plan cancer 3, qui agira de 2014 à 2019 (je vous coneil de lire cet article il résume bien la chose) ]http://www.e-cancer.fr/toutes-les-actu ... -2014-2019
→Un médicament contre la DMLA fait polémique : celui-ci serait 30 fois plus cher qu'un autre médicament (toujours conte la DMLA) à efficacité comparable. Le problème est que le médicament qui permettrait de faire des économies est à l'origine est anti cancéreux et n'a donc pas d'autorisation de mie sur le marché pour traiter la DMLA. Il ne peut donc pas être prescrit pour traiter cette pathologie.
→Une étude britannique de l'université de Cardiff a analysé les données de 8 services hospitaliers au Royaume-Uni et sur les 1215 enfant brûlés, 72% avaient moins de 5 ans. Les causes de ces brulures sont principalement domestiques.
→Le test pour dépister le cannabis via l'urine est désormais en vente dans 3000 bureaux de tabac.
→Le numéro d'urgence américain (911) peut désormais recevoir les SOS par SMS. Cela permet aux sourds et malentendants d'avoir accès à ce "service". En France c'est le 114.
→5 février : journée nationale de prévention du suicide.
le 6/02 :
→Le juge du conseil d'état a décidé de renvoyer le sort de Vincent Lambert devant une formation collégiale. Le sort de Vincent Lambert sera débattu le 13 février à 9h.
→Une enquête menée par l'INSERM a conclu qu'en 2011, un tiers des jeunes de 17 ans fument quotidiennement du tabac et 42% ont déjà goutté au cannabis. En 2010, 7% des élèves de 3eme déclaraient avoir déjà bu de l'alcool. A 17 ans, ils sont 59% à avoir connu l'ivresse.
→Le conseil d'Europe a accusé la France en septembre 2013 de ne pas respecter le droit de scolarisation des autistes dans les classes traditionnelles. Il a également accusé la France d'avoir bafouer le droità la formation prefessionnelle des autistes.
→Les agriculteurs bénéficient désormais d'indémnité en cas d'arrêt maladie sans conditions particulières.
→Une équipe de chercheurs européen a mis au point une main bionique qui est capable de retransmettre la sansation du toucher.
ESI 2014 - 2017