Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr(e)s
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Re: Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr
Si ça peut vous consoler, les EAS ont les mêmes problèmes
(je m'en vais, je ne faisais que passer)

http://www.aidersoigner.com/
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Re: Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr
Bah non reste, on rigole bien!
IDE.
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Re: Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr
Il faut prendre le problèmes sous deux approches.
Adéquation ESI/IDE
Adéquation Formation/Terrain.
L'adéquation Formation/terrain.
on fait une toilette comme ceci et pas autrement, le CClin dans son rapport daté de l'année N (N étant l'année de formaton en cours) a dit qu'il faut utilisé telle produit plutôt qu'un autre etc ...
Ensuite parce que ces certitudes sont favorisées par le personnel en place ( fais comme on t'a montré en cours, plante pas ta msp ....)
Enfin parce que la formation, encore une fois, favorise les nouvelles pratiques "réflexives" au profit des anciennes pratiques, qui par définition ne le sont pas (l'infirmière qui pense et l'autre qui panse ...)
En parallèle, les professionnels de terrain fonctionnent avec des services globalement protocoles ou à défaut (pour les lieux de vie) structuré répondant à une logique souvent aux antipodes de la formation.
D'abord pour des raisons économiques, par manque de personnel et par manque d'envi des IDE.
A aucun moment il n'est pris en compte que des IDE ne veulent pas encadrer. Pire on oblige l'IDE à s'entendre avec l'ESI ce qui dans un sens comme dans un autre n'est pas obligatoire et encore moins systématique.
Je lis souvent que dans d'autres formations, l'étudiant souffre aussi. Pour avoir un parcours assez riche et diversifié, je peux l'admettre. Mais il y a un point qui n'est que rarement énoncé. Le concept de volontariat.
Un coiffeur choisit d'avoir un apprenti, une IDE non
Il est rarement fait mention également qu'il y a une volonté manifeste de destruction de parcours. Si dans d'autres formations un stagiaire est mauvais, il le sera tout le long de sa formation Si il se fait saquer sans motifs valable, cela se verra assez vite, pas pour les études IDE.
Rarement un élève comptable aura 19 dans ses examens pour être un bille en stage. Un ESI peut être totalement brillant en cours et dangereux en stage.
Conclusion , la formation n'est pas adapté au métier.
Pour finir sur ce sujet, quand bien même une IDE souhaite transmettre son savoir, on reste bloqué sur le mimétisme. A savoir, je fais et tu reproduis. Certes entre ces deux étapes on réfléchit, mais globalement la transmission se passe ainsi. Or il est demandé en plus de transmettre un savoir faire, de transmettre un savoir, un savoir être sans formation préalable, sans reconnaissance ni même spécialité.
L'adéquation ESI/IDE.
Puisque rien n'est statique (un croissant, une baguette ne s'apprend que d'une seule façon, une toilette non) chaque IDE a un savoir, un savoir faire différent de sa collègue. elle transmet donc de façon différente.
Ce qui est logique pour elle ne le sera pas pour une autre et donc quand un ESI arrive avec un certain savoir faire il y a trois réactions :
- C'est un génie.
- Il sait bosser
-Il fait n'importe comment.
Et si il fait trop de choses "n'importe comment", il devient dangereux. Ce qui est peut être vrai. Mais dans très peu de cas.
Pour rester sur l'exemple de la toilette , je suis frappée de voire mes collègues IDE/AS détenteurs d'une vérité absolue (héritée de leur IFSI/IFSA) où chaque personne est persuadée d'avoir LA seule méthode en "technique". L'ESI étant obligé d'apprendre cette méthode cumule donc un nombre trop important de savoir, savoir faire et savoir être. A aucun moment une AS se dira qu'il n'y a rien d'anormale que l'ESI fasse une toilette avec deux gants au lieu de quatre.
De cet exemple qui se cumule avec les années et le nombre de soins réalisés nait une accumulation de technique favorisant plus le mimétisme que la réflexion (pourquoi 4 gants est mieux que 2 ?)
Il suffit que l'ESI ne suive pas pour que son stage soit pourri. D'où ce sentiment que l'ESI donne des leçons à l'IDE.
Au file des années, le "technique" a pris le pas sur la réflexion, on peut très bien faire un soin de 40 façons différentes, mais avec logique. Or maintenant bien plus qu'avant. Il faut savoir faire. Mais faire comme dans mon service, ou pire comme moi je fais. Sinon ...
Un ESI qui passe de débile profond (on se parle entre IDE) à véritable génie. Je n'ai jamais vu ça ailleurs.
Objectivement on est dans une relation à géométrie variable :
Ce que veut la formation,
Ce que le terrain permet,
Ce que l'IDE veut
Ce que l'ESI sait faire.
Souvent ca coince. Mais comme l'ESI fait souvent le dos rond, ça ne fait pas de vagues.
Adéquation ESI/IDE
Adéquation Formation/Terrain.
L'adéquation Formation/terrain.
L'esi vient avec des certitudes qui sont absolues. Tout d'abord parce que sa formation ne lui en laisse pas le choix:Uoggid a écrit :Un ESI qui explique à l'IDE comment elle devrait travailler!!

Ensuite parce que ces certitudes sont favorisées par le personnel en place ( fais comme on t'a montré en cours, plante pas ta msp ....)
Enfin parce que la formation, encore une fois, favorise les nouvelles pratiques "réflexives" au profit des anciennes pratiques, qui par définition ne le sont pas (l'infirmière qui pense et l'autre qui panse ...)
En parallèle, les professionnels de terrain fonctionnent avec des services globalement protocoles ou à défaut (pour les lieux de vie) structuré répondant à une logique souvent aux antipodes de la formation.
D'abord pour des raisons économiques, par manque de personnel et par manque d'envi des IDE.
A aucun moment il n'est pris en compte que des IDE ne veulent pas encadrer. Pire on oblige l'IDE à s'entendre avec l'ESI ce qui dans un sens comme dans un autre n'est pas obligatoire et encore moins systématique.
Je lis souvent que dans d'autres formations, l'étudiant souffre aussi. Pour avoir un parcours assez riche et diversifié, je peux l'admettre. Mais il y a un point qui n'est que rarement énoncé. Le concept de volontariat.
Un coiffeur choisit d'avoir un apprenti, une IDE non
Il est rarement fait mention également qu'il y a une volonté manifeste de destruction de parcours. Si dans d'autres formations un stagiaire est mauvais, il le sera tout le long de sa formation Si il se fait saquer sans motifs valable, cela se verra assez vite, pas pour les études IDE.
Rarement un élève comptable aura 19 dans ses examens pour être un bille en stage. Un ESI peut être totalement brillant en cours et dangereux en stage.
Conclusion , la formation n'est pas adapté au métier.
Pour finir sur ce sujet, quand bien même une IDE souhaite transmettre son savoir, on reste bloqué sur le mimétisme. A savoir, je fais et tu reproduis. Certes entre ces deux étapes on réfléchit, mais globalement la transmission se passe ainsi. Or il est demandé en plus de transmettre un savoir faire, de transmettre un savoir, un savoir être sans formation préalable, sans reconnaissance ni même spécialité.
L'adéquation ESI/IDE.
L'ESI "tombe" donc dans un service, avec obligation pour celui çi, d'apprendre et obligation pour l'IDE de transmettre. L'abandon en cours de promo est un tabou. Après un concours, autant d'abondon aurait du alerté les autorités.atellys a écrit :Non il n'est pas normal que les ESI souffrent de maltraitance, discrimination ( aussi cela existe) et face l'objet de harcèlement.
Puisque rien n'est statique (un croissant, une baguette ne s'apprend que d'une seule façon, une toilette non) chaque IDE a un savoir, un savoir faire différent de sa collègue. elle transmet donc de façon différente.
Ce qui est logique pour elle ne le sera pas pour une autre et donc quand un ESI arrive avec un certain savoir faire il y a trois réactions :
- C'est un génie.
- Il sait bosser
-Il fait n'importe comment.
Et si il fait trop de choses "n'importe comment", il devient dangereux. Ce qui est peut être vrai. Mais dans très peu de cas.
Pour rester sur l'exemple de la toilette , je suis frappée de voire mes collègues IDE/AS détenteurs d'une vérité absolue (héritée de leur IFSI/IFSA) où chaque personne est persuadée d'avoir LA seule méthode en "technique". L'ESI étant obligé d'apprendre cette méthode cumule donc un nombre trop important de savoir, savoir faire et savoir être. A aucun moment une AS se dira qu'il n'y a rien d'anormale que l'ESI fasse une toilette avec deux gants au lieu de quatre.
De cet exemple qui se cumule avec les années et le nombre de soins réalisés nait une accumulation de technique favorisant plus le mimétisme que la réflexion (pourquoi 4 gants est mieux que 2 ?)
Il suffit que l'ESI ne suive pas pour que son stage soit pourri. D'où ce sentiment que l'ESI donne des leçons à l'IDE.
Au file des années, le "technique" a pris le pas sur la réflexion, on peut très bien faire un soin de 40 façons différentes, mais avec logique. Or maintenant bien plus qu'avant. Il faut savoir faire. Mais faire comme dans mon service, ou pire comme moi je fais. Sinon ...
Un ESI qui passe de débile profond (on se parle entre IDE) à véritable génie. Je n'ai jamais vu ça ailleurs.
Objectivement on est dans une relation à géométrie variable :
Ce que veut la formation,
Ce que le terrain permet,
Ce que l'IDE veut
Ce que l'ESI sait faire.
Souvent ca coince. Mais comme l'ESI fait souvent le dos rond, ça ne fait pas de vagues.
infirmier dans une vie antérieure.
Re: Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr
merci tout d'abord pour certains postes (oui j'ai pas tout lu, battez moi)
donc pour ma part, je suis ASD, je suis aussi en deuxième année (enfin en fin de 2e année), je suis aussi une jeune vieille car j'ai bientôt trente ans et je suis maman de deux petiots.
j'ai fini ma 1er année sur les rotules psychologiquement, j'ai eu un stage de mai 2013 génial mais j'etais trop épuisé moralement pour profiter, j'y arrivais pas, une sorte de mélange entre relachement et perte de moral (pas que je voulais plus, non mais j'étais je pense trop sur les nerfs ). j'ai passé deux mois de vacances en stress, envie de prendre de l'avance sur ma 2eme année en lisant, et pas de baisse de pression.
la rentrée deux jours de cours et ensuite stage. je sais qu'on peut m'attendre au tournant. et puis j'ai cette pression qui reste, surtout je suis toujours tétanisé à l'idée de faire des gestes infirmiers, peur de faire une erreur, peur peur peur...
au finalement je tombe sur une équipe non souriante, avec une ambiance malsaine (car quoi qu'elles en disent, ce service avait un atmosphère négatif). et j'ai fini par encore l'éponge, et c'est tombé sur les nerfs, et j'ai pleuré 3 semaines jours pour jours mais en stage. car plus je garde mes émotions plus je finis pas exploser interieurement (j'ai du caractère mais j'ai aussi beaucoup de retenue, même trop).
ERREUR, je suis tombé sur celle qui voulait me le faire payer. je me suis pris des reflexions d'une jeunette de 25 ans (ok c'est pas non plus un grand écart d'age, mais on a pas le même parcours de vie professionno-famillial oui j'invente aussi des mots.. elle m'a diminué comme on parle à une enfant de l'age de ma fille (5 ans), elle m'a fait recommencé des perfs 5-6 fois dans un couloir et sans me dire, "attend on va se voir en aparté pour s'entrainer". par contre elle avait toujours une jolie sourire ridicule sur ses lèvres. au finale je sais plus rien faire, pas même une toilette (qu'on m'a fait faire en MSP comme si je pouvais le faire avec le moral que j'avais, en étant prévenu 1h avant). je me sentais comme autiste, j'étais dans une bulle mais une bulle émotionnelle, tout me touchait mais je pouvais pu le verbalisé. mon cerveau était une éponge, et un état depressif commença.
j'ai fini bien sur avec des non acquis sur tout mon rapport de stage (sauf en tri des déchets) et des appréciations qui énoncaient pas des fautes.
je sais que j'ai de gros tords, oui je suis allé avec mes bagages trop chargé en négatif. mais j'ai fini par vouloir tout foutre en l'air, épuisé, plus envie de même faire ASD car je me voyais comme un danger public. j'ai été sous AD, et psy. et puis les AD c'est pas génial pour la concentration, donc j'ai arrêter tout ca.
je dois rattraper ce stage, et tant que j'aurais pas fini ce stage, la page ne sera pas tourné complètement. après en février et mai j'ai fait 10semaines dans un stages où on a été jusqu'a dire de moi "on est contente d'elle" woua comment cela fait du bien, j'ai un rapport de stage opposé à celui de debut d'année.
par contre je remercie ce service, car j'ai du passer outre mes peurs, car je me suis pris de coup de pied au derrière et sur la tête, se qui ne nous détruit pas nous rend plus fort. et maintenant oui je fais attention à mes gestes, mais j'affronte mes réticences, et j'ai de la culture en 2 ans de formations, ce qui me manquait en septembre et ce qui à fait que je me sentais, aussi, très mal.
en plus j'ai eu tout mes partiels avec des bonnes notes .
comme quoi on m'a dit "j'ai peur pour tes patients plus tard, car la je suis avec toi, mais après" (
) mais oui je suis pas du tout à l'abri de faire une grosse erreur, et j'ai toujours peur de la faire. mais bon je lâcherais pas, même si souvent je me dis "qu'est que tout fou la" .

donc pour ma part, je suis ASD, je suis aussi en deuxième année (enfin en fin de 2e année), je suis aussi une jeune vieille car j'ai bientôt trente ans et je suis maman de deux petiots.
j'ai fini ma 1er année sur les rotules psychologiquement, j'ai eu un stage de mai 2013 génial mais j'etais trop épuisé moralement pour profiter, j'y arrivais pas, une sorte de mélange entre relachement et perte de moral (pas que je voulais plus, non mais j'étais je pense trop sur les nerfs ). j'ai passé deux mois de vacances en stress, envie de prendre de l'avance sur ma 2eme année en lisant, et pas de baisse de pression.
la rentrée deux jours de cours et ensuite stage. je sais qu'on peut m'attendre au tournant. et puis j'ai cette pression qui reste, surtout je suis toujours tétanisé à l'idée de faire des gestes infirmiers, peur de faire une erreur, peur peur peur...
au finalement je tombe sur une équipe non souriante, avec une ambiance malsaine (car quoi qu'elles en disent, ce service avait un atmosphère négatif). et j'ai fini par encore l'éponge, et c'est tombé sur les nerfs, et j'ai pleuré 3 semaines jours pour jours mais en stage. car plus je garde mes émotions plus je finis pas exploser interieurement (j'ai du caractère mais j'ai aussi beaucoup de retenue, même trop).
ERREUR, je suis tombé sur celle qui voulait me le faire payer. je me suis pris des reflexions d'une jeunette de 25 ans (ok c'est pas non plus un grand écart d'age, mais on a pas le même parcours de vie professionno-famillial oui j'invente aussi des mots.. elle m'a diminué comme on parle à une enfant de l'age de ma fille (5 ans), elle m'a fait recommencé des perfs 5-6 fois dans un couloir et sans me dire, "attend on va se voir en aparté pour s'entrainer". par contre elle avait toujours une jolie sourire ridicule sur ses lèvres. au finale je sais plus rien faire, pas même une toilette (qu'on m'a fait faire en MSP comme si je pouvais le faire avec le moral que j'avais, en étant prévenu 1h avant). je me sentais comme autiste, j'étais dans une bulle mais une bulle émotionnelle, tout me touchait mais je pouvais pu le verbalisé. mon cerveau était une éponge, et un état depressif commença.
j'ai fini bien sur avec des non acquis sur tout mon rapport de stage (sauf en tri des déchets) et des appréciations qui énoncaient pas des fautes.
je sais que j'ai de gros tords, oui je suis allé avec mes bagages trop chargé en négatif. mais j'ai fini par vouloir tout foutre en l'air, épuisé, plus envie de même faire ASD car je me voyais comme un danger public. j'ai été sous AD, et psy. et puis les AD c'est pas génial pour la concentration, donc j'ai arrêter tout ca.
je dois rattraper ce stage, et tant que j'aurais pas fini ce stage, la page ne sera pas tourné complètement. après en février et mai j'ai fait 10semaines dans un stages où on a été jusqu'a dire de moi "on est contente d'elle" woua comment cela fait du bien, j'ai un rapport de stage opposé à celui de debut d'année.
par contre je remercie ce service, car j'ai du passer outre mes peurs, car je me suis pris de coup de pied au derrière et sur la tête, se qui ne nous détruit pas nous rend plus fort. et maintenant oui je fais attention à mes gestes, mais j'affronte mes réticences, et j'ai de la culture en 2 ans de formations, ce qui me manquait en septembre et ce qui à fait que je me sentais, aussi, très mal.
en plus j'ai eu tout mes partiels avec des bonnes notes .
comme quoi on m'a dit "j'ai peur pour tes patients plus tard, car la je suis avec toi, mais après" (

ESI 2012/2015
En route pour la grande section => 3ème année plus qu'un an hihi
Maman de 2 amours
En route pour la grande section => 3ème année plus qu'un an hihi
Maman de 2 amours
Re: Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr
Je suis pas trop d'accord sur ce point car (à moins que l'étudiant change sans demander) je vois pas pourquoi l'étudiant ne peut pas changer ses horaires quand ça l'arrange. Tout d'abord, l'étudiant a aussi une vie privée, des rendez vous chez le médecin, des enfants ..... Ensuite, dans la pluspart des services c'est la foire au changement. Selon leur impérative les IDE changent leur horaire (ou au moins essaye) avec leur collègue. Pourquoi l'étudiant ne pourrait pas faire pareil. S'il y a plusieurs étudiants dans le service et si un autre étudiant est d'accord, pourquoi ne pas faire le changement? Et si l'étudiant est seule et vu qu'il n'est pas là pour remplacer un membre du personnel, pourquoi ne pourra t'il pas changer un horaire?Uoggid a écrit : - un ESI qui change ses horaires parce que ça m'arrange...
.
Parfois il vaut mieux ne rien dire et passer pour un crétin, plutôt que de l'ouvrir et ne plus laisser aucun doute à ce sujet.
Re: Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr
J'ai été incomplet. Je parlais bien sûr d'un etudiant qui changeait sans rien demander à personne!
IDE
Re: Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr
hello,
le mot "toilette technique" me fait plus que marrer....comment parler de "toilette technique" en sachant que Mme Dupont est différent de Mr Durand et que pour le même patient la toilette est différente d'un jour à l'autre;
aujourd'hui on rentre dans sa chambre, il est tout souriant et nous attend avec plaisir et le lendemain on arrive et ce même patient n'est pas au top de sa forme, qu'est ce qu'on fait? une "toilette technique"?
bref..... vous m'aurez compris, afin j’espère
du coup je ne sais même pas si je suis dans le thème

le mot "toilette technique" me fait plus que marrer....comment parler de "toilette technique" en sachant que Mme Dupont est différent de Mr Durand et que pour le même patient la toilette est différente d'un jour à l'autre;
aujourd'hui on rentre dans sa chambre, il est tout souriant et nous attend avec plaisir et le lendemain on arrive et ce même patient n'est pas au top de sa forme, qu'est ce qu'on fait? une "toilette technique"?
bref..... vous m'aurez compris, afin j’espère




du coup je ne sais même pas si je suis dans le thème



IDE juillet 2016

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Re: Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr
C'est clair qu'il faut arrêter avec ça. "Toilette technique".
La toilette se fait en fonction des habitudes, des capacités et du désir des personnes, et pour 100 patients différents, y'aura 100 toilettes différentes, c'est clairement pas le meilleur exemple de soin technique pour lequel il y aurait une seule méthode.
Creol -> Tu soulèves 2 points importants.
Sur le non-volontariat, j'en ai parlé aussi, c'est contreproductif d'imposer l'encadrement aux IDE. Ça devrait faire l'objet d'une valorisation salariale, parce que ça se justifie en terme de travail supplémentaire pour les professionnels, et parce qu'en terme de résultats, ça serait plus efficace.
Concernant la fixité des savoirs transmis, l'école nous donne des principes directeurs mais ne nous apprend pas "une manière de faire", elle nous dit plutôt de voir sur le terrain comment font les IDE (enfin c'est la mienne qui fait comme ça). Je pense que c'est tout ce que l'école devrait faire: Enseigner aux ESI qu'il n'y a pas "une manière de faire" et qu'une méthode apprise dans un service est valable dans ce service et pas ailleurs.
Enfin, je te rejoins complètement sur le fait que la formation n'est pas du tout adaptée au métier. A voir le nombre de nouveaux diplômés qui galèrent à leur premier poste...
La toilette se fait en fonction des habitudes, des capacités et du désir des personnes, et pour 100 patients différents, y'aura 100 toilettes différentes, c'est clairement pas le meilleur exemple de soin technique pour lequel il y aurait une seule méthode.
Creol -> Tu soulèves 2 points importants.
Sur le non-volontariat, j'en ai parlé aussi, c'est contreproductif d'imposer l'encadrement aux IDE. Ça devrait faire l'objet d'une valorisation salariale, parce que ça se justifie en terme de travail supplémentaire pour les professionnels, et parce qu'en terme de résultats, ça serait plus efficace.
Concernant la fixité des savoirs transmis, l'école nous donne des principes directeurs mais ne nous apprend pas "une manière de faire", elle nous dit plutôt de voir sur le terrain comment font les IDE (enfin c'est la mienne qui fait comme ça). Je pense que c'est tout ce que l'école devrait faire: Enseigner aux ESI qu'il n'y a pas "une manière de faire" et qu'une méthode apprise dans un service est valable dans ce service et pas ailleurs.
Enfin, je te rejoins complètement sur le fait que la formation n'est pas du tout adaptée au métier. A voir le nombre de nouveaux diplômés qui galèrent à leur premier poste...
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Re: Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr
A mon stage de S1 on a voulu me faire passer une épreuve pour me valider (ou pas) ma compétence 3, vu qu'au bout de 5 semaines elles n'avaient jamais jugé bon de venir me voir faire une toilette ou aider quelqu'un à manger ou aller aux toilettes ("on te fait confiance, tu es AS, on sait que tu sais faire" donc je faisais les choses seule). Petit complotage dans le couloir le 5ème et dernier lundi de mon stage entre ma référente IDE et sa binôme AS pendant que je fais une toilette à un monsieur.... En sortant (le monsieur propre, content du soin, en un temps correct) elles me disent "bon on sait pas ce que tu vaux, on va te valider ta compétence 3 sur une toilette, tu as une chance, une seule, tu vas faire ta toilette en technique, on ne te fera aucun cadeau puisque tu es AS". Euhhhhhhhhhhhhhh oui, je leur dis que je ne fais plus de toilette en technique depuis 10 ans et que je n'en ai fait aucune sur ce stage (pour le reste de l'équipe ça n'a pas de sens non plus), je fais des toilettes adaptées à la situation et à la personne... elles me disent "ok bah on va voir". Je commence une toilette au lit par le visage puis je commence le torse, là l'AS hurle et m'arrête "mais tu fais quoi là!" je lui dis "bah je fais le torse!", elle me dit "mais tu fais tout le torse là, non, en technique on doit faire la moitié du corps opposée à toi, tu couvres puis tu fais l'autre moitié, je te demande une toilette en hémicorps comme en technique!". Hein???? La toilette en hémicorps comme en 1930? Je lui dis "non je fais jamais comme ça et j'ai jamais appris comme ça, ça ne se faisait déjà plus il y a 10 ans quand j'ai eu mon diplôme", elle me dit "c'est pourtant comme ça qu'on doit faire". J'ai terminé ma toilette comme j'ai pu avec sans cesse "en technique normalement c'est pas comme ça" (même si je l'ai déjà vue faire des toilettes et qu'elle-même ne fait pas comme elle demande). Verdict: ma toilette en technique n'est vraiment pas bonne, elles ne peuvent en aucun cas me valider ma compétence 3 (et le reste de l'équipe ne veut pas intervenir, c'est la référente qui décide de la validation des actes et compétences).
Voilà comment, après 10 ans d'éxercice AS j'ai terminé mon stage de S1 avec une compétence 3 non validée (mais quand même avec coché "acquis" pour les soins d'hygiène et de confort
).
Voilà, j'essaie d'apprendre de ce que j'observe, déjà je ne dis plus que je suis AS (j'ai validé ma compétence 3 sans problème au stage suivant, on ne m'a pas demandé une seule fois de faire une toilette en technique), ensuite je me dis que ces personnes m'apprennent beaucoup sur le comportement que je ne veux pas avoir quand je serai diplômée et que j'aurai des ESI à encadrer et évaluer......
Voilà comment, après 10 ans d'éxercice AS j'ai terminé mon stage de S1 avec une compétence 3 non validée (mais quand même avec coché "acquis" pour les soins d'hygiène et de confort

Voilà, j'essaie d'apprendre de ce que j'observe, déjà je ne dis plus que je suis AS (j'ai validé ma compétence 3 sans problème au stage suivant, on ne m'a pas demandé une seule fois de faire une toilette en technique), ensuite je me dis que ces personnes m'apprennent beaucoup sur le comportement que je ne veux pas avoir quand je serai diplômée et que j'aurai des ESI à encadrer et évaluer......
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
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Re: Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr
Je comprends vraiment pas le terme " toilette en technique", il faudra m'expliquer ce que cela veut dire
Parce qu'une toilette se fait pour chaque patient du mieux qu'on peux en respectant les règles d'hygiène, d'ergonomie et de confort. On respecte aussi l'autonomie et la pudeur du patient.
C'est clair que faire par hémiecorps, ça fait longtemps que c'est plus d'actualité. On est des êtres entiers, pas en 2 parties. Quand on se lave, personne ne fait que la moitié et après l'autre moitié, alors pourquoi le patient devrait être lavé comme ça.
Façon quand on veut pas valider quelque chose à quelqu'un, on a tous les arguments du monde
Parce qu'une toilette se fait pour chaque patient du mieux qu'on peux en respectant les règles d'hygiène, d'ergonomie et de confort. On respecte aussi l'autonomie et la pudeur du patient.
C'est clair que faire par hémiecorps, ça fait longtemps que c'est plus d'actualité. On est des êtres entiers, pas en 2 parties. Quand on se lave, personne ne fait que la moitié et après l'autre moitié, alors pourquoi le patient devrait être lavé comme ça.
Façon quand on veut pas valider quelque chose à quelqu'un, on a tous les arguments du monde
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Re: Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr
Jessie, ce genre de réflexion ne va pas arranger l'image des ESI exigeants ...jessie68 a écrit :Je suis pas trop d'accord sur ce point car (à moins que l'étudiant change sans demander) je vois pas pourquoi l'étudiant ne peut pas changer ses horaires quand ça l'arrange. Tout d'abord, l'étudiant a aussi une vie privée, des rendez vous chez le médecin, des enfants ..... Ensuite, dans la pluspart des services c'est la foire au changement. Selon leur impérative les IDE changent leur horaire (ou au moins essaye) avec leur collègue. Pourquoi l'étudiant ne pourrait pas faire pareil. S'il y a plusieurs étudiants dans le service et si un autre étudiant est d'accord, pourquoi ne pas faire le changement? Et si l'étudiant est seule et vu qu'il n'est pas là pour remplacer un membre du personnel, pourquoi ne pourra t'il pas changer un horaire?Uoggid a écrit : - un ESI qui change ses horaires parce que ça m'arrange...
.
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
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Re: Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr
Que ce terme est symptomatique de notre formation ainsi que de notre façon de transmettre.jessie68 a écrit :Je comprends vraiment pas le terme " toilette en technique", il faudra m'expliquer ce que cela veut dire
Comment se passent les évaluations ?
Un apprenant exécute des gestes, un observateur évalue l'exécution.
Basiquement c'est ce qui se passe.
Comme on veut codifier le geste, il en découle un enchainement de gestes. C'est à dire juger de la technicité (étape 1, étape 2 ...) Pour pouvoir noter on se base donc sur cet enchainement et sur divers éléments comme l'hygiène et l'asepsie ainsi que la sécurité.
Comme 95% des soins sont prescrits, l'évaluateur ne peut intervenir dessus, donc il pose des questions qui souvent sortent de son cadre de compétence (pourquoi le docteur a prescrit du bipronfénid à la place de la colchicine pour une crise de goutte )
Ils sont également protocolisés. Ce qui veut dire que là encore l'évaluateur ne pourra pas donné son avis, même si il peut vouloir remettre en cause ce protocole.
Reste donc l'hygiène, le respect de la technique et de l'hygiène (et bien sur de la sécurité du patient)
Et de ce qui "reste" s'est développé une véritable psychorigidité avec des jugements de valeur extrêmement violent pour qui ne suit pas la ligne de conduite.
Qu'est ce qu'on demande à un ESI lors de ces évaluations ? d'être ou de mimer ?
Voilà ce qui n'est pas clair et signe de tension.
Personne ne prend le soin dans sa globalité. Sa vrai globalité.
Je réalise un ensemble d'actes sur une personne.
Ce qui veut dire :
- Je lui parle donc je réalise une bride de soin relationnel
- Je lui explique ce que je vais faire, donc je réalise une bride de soins éducatif (Je vais faire une prise de sang pour le suivi de votre opération, avez vous compris ce que je vais faire? L'explication que je vous ai donné était elle suffisante ?) en connaissant où est ma limite de PARAmédical et où le médecin doit intervenir.
- Je vérifie la prescription avant, je note mon soin après, je réalise donc de l'administratif de traçabilité
- Le fait d'avoir réalisé tous ces actes font que je m'inscrit dans une chaine d'acteurs qui agissent également pour ce patient.
- Enfin Je m'inscris dans une organisation de service puisqu'au moment ou j'agis, je réponds à une problématique temporelle (prise de sang après la toilette, après le ménage/le kiné, la diet ....) afin que la journée de soins pour l'ensemble des intervenants se passent bien.
L'ESI est il jugé sur cet ensemble ? Le plus souvent non. On s'acharne à lui dire qu'il faut passé la compresse bétadiné du haut vers le bas, du bas vers le haut, en huit, en escargot ...
C'est l'exemple le plus symptomatique de la non compréhension de la formation permanente.Lenalan a écrit :A mon stage de S1 on a voulu me faire passer une épreuve pour me valider (ou pas) ma compétence 3, vu qu'au bout de 5 semaines elles n'avaient jamais jugé bon de venir me voir faire une toilette ou aider quelqu'un à manger ou aller aux toilettes ("on te fait confiance, tu es AS, on sait que tu sais faire" donc je faisais les choses seule).
Personne n'a jugé bon de vous encadrer, ni même de vérifier vos savoirs. Peut être ont'ils attendu que Vous veniez les voir pour mendier un encadrement (vous êtes acteur de votre formation blablabla) et pire que tout, vous avez répondu à une problèmatique de service. A savoir qu'on vous a refilé des patients (les plus longs, chiants de préférence) pour décharger un personnel surchargé de travail, sans aucune savoir si ces patients sont en adéquation avec vos objectifs de stage et avec obligation de faire.
Il est impossible dans ces conditions d'apprendre un métier.
Dans le bâtiment on ne lâche pas un apprenti en se disant, c'est bon. On le suit à la trace du début jusqu'à la fin et une fois que son maitre d'apprentissage est sûr de lui il le laisse bosser à côté de lui. On surveille sa progression et on n'attend pas la fin du stage pour savoir si il sait faire.
D'un point de vue pédagogique c'est le minimum.
Je dis souvent aux ESI que j'encadre, n'en veuillez pas à vos référents, ils sont souvent plein de bonne volonté, mais ne savent pas toujours comment faire.
Comme je dis aux IDE, n'en veuillez pas aux ESI, ils sont plein de bonne volonté, mais ne savent pas non plus comment faire, ni comment se positionner.
infirmier dans une vie antérieure.
Re: Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr
Tu peux être plus explicite, j'ai pas compris ou tu voulais en venirbinoute1 a écrit :Jessie, ce genre de réflexion ne va pas arranger l'image des ESI exigeants ...jessie68 a écrit :Je suis pas trop d'accord sur ce point car (à moins que l'étudiant change sans demander) je vois pas pourquoi l'étudiant ne peut pas changer ses horaires quand ça l'arrange. Tout d'abord, l'étudiant a aussi une vie privée, des rendez vous chez le médecin, des enfants ..... Ensuite, dans la pluspart des services c'est la foire au changement. Selon leur impérative les IDE changent leur horaire (ou au moins essaye) avec leur collègue. Pourquoi l'étudiant ne pourrait pas faire pareil. S'il y a plusieurs étudiants dans le service et si un autre étudiant est d'accord, pourquoi ne pas faire le changement? Et si l'étudiant est seule et vu qu'il n'est pas là pour remplacer un membre du personnel, pourquoi ne pourra t'il pas changer un horaire?Uoggid a écrit : - un ESI qui change ses horaires parce que ça m'arrange...
.
Parfois il vaut mieux ne rien dire et passer pour un crétin, plutôt que de l'ouvrir et ne plus laisser aucun doute à ce sujet.
Re: Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr
La formation est structurée sur des brides d'obligation et de dévotion religieuse. On y apprend dans la douleur.
La formation est également dépendante de son histoire et de son impossibilité à se positionner sur le plan médical et paramédical. Sans prescription pas d'action.
Le métier d-infirmier est mal défini. Son apprentissage l'est également.
D'ailleurs l'ESI n'est ni apprenti, ni stagiaire, ni étudiants, mais apprenant
Comment apprendre un métier sans heurt ?
Il faut tout revoir. Tout reprendre depuis le début. Clarifier le métier et sa transmission.
La formation est également dépendante de son histoire et de son impossibilité à se positionner sur le plan médical et paramédical. Sans prescription pas d'action.
Le métier d-infirmier est mal défini. Son apprentissage l'est également.
D'ailleurs l'ESI n'est ni apprenti, ni stagiaire, ni étudiants, mais apprenant
Comment apprendre un métier sans heurt ?
Il faut tout revoir. Tout reprendre depuis le début. Clarifier le métier et sa transmission.
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Re: Vos avis de stagiaires sur le comportement des infirmièr
Je m'étais justement posé la question lorsque j'étais moi même ESI de mon statut.
Pas de bourse nationale mais régionale, pas vraiment de carte d'étudiant (on me l'avait refusé au mac do
) pas étudiant car pas dépendant de l'éducation nationale, pas apprenti ... j'avais fais un poste dessus il me semble.
Et donc j'étais dans un statut pas clairement défini avec en stage ce sentiment d'obligation de réussite car j'allais pratiquer un métier qui ne permet l'erreur :
En observant un peu les autres corps de métiers de la santé, il y a un abandon massif de ce système d'évaluation. Chez les dentaires par exemple ils sont passés à une forme d'évaluation continue avec une approche de prise en charge globale (tiens donc il n'y a pas que nous ?)
Pareil pour d'autres formations comme des licences ou le contrôle continue à supplanter l'examen de fin d'année.
Nous sommes rarement d'accord mais je suis persuadé qu'il y a du vrai.
Nos évaluations sont un mélanges d'éducation à l'ancienne et de grande messe. La fameuse MSP en étant le parfais exemple.
Comment peut on laisser un ESI prendre ne charge des patients pour au bout de 5 semaines dire qu'il/elle est nul(le) ??????
C'est un non sens.
La MSP donc, est cette forme de rituelle de passage du statut d'esi à celui d'infirmier. Il existe pourtant d'autres alternatives plus intéressante. La nouvelle formation devait permettre l'émergence de l'évaluation de la progression d'un ESI. Au final c'est une formation doté d'anciens outils totalement inadapté.
Comme il lui est demandé de transmettre, il va à l'essentiel.
En chir dernièrement j'ai encadré un ESI qui au bout de 5 semaines ne connaissant ni l'organisation du service, ne savait faire ni entrée ni sortie et ne savait pas quand l'ash faisait le ménage. Par contre il savait admirablement bien faire les soins post op.
Pourquoi ?
Par ce qu'il doit savoir faire à tout prix puisqu'il sera évalué sur ce point.
Demain si il se retrouve dans ce service il ne sera pas travailler. Car tous les autres points ne sont que partiellement abordés.
Enfin je reste persuadé qu'il ne faudrait envoyer les ESI en stage qu'à partir de la troisième année après deux années de formation théorique et d'ateliers pédagogiques et pratique.
Retourner à l'ancienne formule (cours le matin et stage l'après midi ) pendant 3 ans est une solution qui a fait ses preuves également, les ISP sont à ce jour toujours un exemple de réussite grâce à cette formule.
Pas de bourse nationale mais régionale, pas vraiment de carte d'étudiant (on me l'avait refusé au mac do

Et donc j'étais dans un statut pas clairement défini avec en stage ce sentiment d'obligation de réussite car j'allais pratiquer un métier qui ne permet l'erreur :
Si je devais résumer ma formation je prendrai cet excellent passage.Lenalan a écrit :tu as une chance, une seule, tu vas faire ta toilette en technique, on ne te fera aucun cadeau puisque tu es AS
En observant un peu les autres corps de métiers de la santé, il y a un abandon massif de ce système d'évaluation. Chez les dentaires par exemple ils sont passés à une forme d'évaluation continue avec une approche de prise en charge globale (tiens donc il n'y a pas que nous ?)
Pareil pour d'autres formations comme des licences ou le contrôle continue à supplanter l'examen de fin d'année.
Corwin a écrit :La formation est structurée sur des brides d'obligation et de dévotion religieuse. On y apprend dans la douleur.
Nous sommes rarement d'accord mais je suis persuadé qu'il y a du vrai.
Nos évaluations sont un mélanges d'éducation à l'ancienne et de grande messe. La fameuse MSP en étant le parfais exemple.
Comment peut on laisser un ESI prendre ne charge des patients pour au bout de 5 semaines dire qu'il/elle est nul(le) ??????
C'est un non sens.
La MSP donc, est cette forme de rituelle de passage du statut d'esi à celui d'infirmier. Il existe pourtant d'autres alternatives plus intéressante. La nouvelle formation devait permettre l'émergence de l'évaluation de la progression d'un ESI. Au final c'est une formation doté d'anciens outils totalement inadapté.
C'est un sujet que j'ai développé également dans d'autres sujets. L'infirmier vit une tension permanente entre son obligation de tenir compte des réalités économiques, de ses aspirations de soignants et du temps chaque jour phagocyté par du travail supplémentaire.Corwin a écrit :Le métier d-infirmier est mal défini. Son apprentissage l'est également.
Comme il lui est demandé de transmettre, il va à l'essentiel.
En chir dernièrement j'ai encadré un ESI qui au bout de 5 semaines ne connaissant ni l'organisation du service, ne savait faire ni entrée ni sortie et ne savait pas quand l'ash faisait le ménage. Par contre il savait admirablement bien faire les soins post op.
Pourquoi ?
Par ce qu'il doit savoir faire à tout prix puisqu'il sera évalué sur ce point.
Demain si il se retrouve dans ce service il ne sera pas travailler. Car tous les autres points ne sont que partiellement abordés.
Enfin je reste persuadé qu'il ne faudrait envoyer les ESI en stage qu'à partir de la troisième année après deux années de formation théorique et d'ateliers pédagogiques et pratique.
Retourner à l'ancienne formule (cours le matin et stage l'après midi ) pendant 3 ans est une solution qui a fait ses preuves également, les ISP sont à ce jour toujours un exemple de réussite grâce à cette formule.
infirmier dans une vie antérieure.