j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE
Modérateurs : Modérateurs, ESI
Re: Remise en question
A un de mes stages on m'a fait encore plus vicieux... J'étais chargée de faire les lovenox du secteur, il y en avait 5 ou 6 (de dosages différents). Je devais les préparer sur le chariot puis les injecter. Je regarde sur l'ordinateur quel patient a quel dosage, je sors les dosages qu'il faut, je marque les numéros de chambre sur les emballages en revérifiant à chaque fois que je mets le bon dosage au bon patient. Pour faire plus pratique je range sur mon chariot les seringues dans l'ordre où je vais les injecter, suivant le numéro de chambre. J'injecte la 1ère, tout va bien (l'IDE est avec moi, elle me dit "très bien"), à la seconde elle me dit "c'est bon, vas-y seule", je vais injecter la suivante placée sur mon chariot. La 3ème pareil, j'entre dans la chambre, j'ouvre l'emballage, je prends ma seringue mais je vois que c'est du lovenox 6000 alors que je suis persuadée que ce patient a du 4000. Je récupère l'opercule de la seringue, je vérifie le numéro de chambre, ce n'est pas le bon
Je ressors, horrifiée. L'IDE me dit "qu'est-ce qu'il y a?", je lui dis "j'ai failli me tromper, j'ai pris un 6000 au lieu du 4000". Et là je vois que tous mes emballages que j'avais rangés dans l'ordre sont mélangés. J'ai pris le suivant sans faire attention. C'était un "test" de l'IDE pour voir si j'allais m'en apercevoir avant d'injecter pour me faire comprendre qu'on revérifie tout au lit du patient, même si on a nous-même organisé notre chariot. Le problème c'est qu'elle ne comptait pas m'arrêter et me laisser injecter un mauvais dosage pour que je fasse mon erreur jusqu'au bout
Bien sûr j'ai eu un sermon sur les anticoagulants, avec lequel je suis d'accord, j'ai fait l'erreur de ne pas revérifier et de faire trop confiance à mon rangement sur le chariot (et de faire confiance à mes collègues qui ne sont pas censées tout mélanger, ce qui n'arrivera plus jamais de la vie) MAIS je n'ai rien injecté, je me suis rendu compte de l'erreur avant. Donc c'est un procès d'intention avec dialogue de sourds "tu aurais pu injecter" "oui mais j'ai pas injecté parce que je m'en suis rendu compte" "oui mais tu aurais très bien pu et ça aurait été une erreur" "oui mais je ne l'ai pas fait" donc j'ai accepté la sentence: plus le droit de faire des injections de lovenox sans être surveillée de A à Z.
Au bout de 5 semaines de "tests" pour me pousser à la faute pour tout (fautes que je n'ai jamais faites parce que je m'en suis toujours rendu compte) franchement j'étais devenue parano et épuisée, est-ce que c'est très pédagogique, je sais pas....


Au bout de 5 semaines de "tests" pour me pousser à la faute pour tout (fautes que je n'ai jamais faites parce que je m'en suis toujours rendu compte) franchement j'étais devenue parano et épuisée, est-ce que c'est très pédagogique, je sais pas....
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Remise en question
[
très pédagogique
en effet, avec un peu de bol, tu aurais eu le droit d'assister à une hémorragie, cool, tu aurais appris la réa d'urgence et les transfusions!
[
il y a de quoi fini HS au bout du compte et de devenir parano
et que ce passera-t-il au prochain étudiant qui aura été moins vigilant?
à la limite, ok qu'elle ait changé le lovenox, mais qu'elle t'ait suivie SANS te laisser aller au bout
cela s'appelle mise en danger d'autrui par l'infirmière car elle a laissé faire
je crois que maintenant on ne le te fera plus
hallucinant!! l'infirmière a fait "joujou" avec tes lovenox et t'aurait laissé injecter le lovenox en te faisant faire un surdosage!!quote]Lenalan a écrit :A un de mes stages on m'a fait encore plus vicieux... J'étais chargée de faire les lovenox du secteur, il y en avait 5 ou 6 (de dosages différents). Je devais les préparer sur le chariot puis les injecter. Je regarde sur l'ordinateur quel patient a quel dosage, je sors les dosages qu'il faut, je marque les numéros de chambre sur les emballages en revérifiant à chaque fois que je mets le bon dosage au bon patient. Pour faire plus pratique je range sur mon chariot les seringues dans l'ordre où je vais les injecter, suivant le numéro de chambre. J'injecte la 1ère, tout va bien (l'IDE est avec moi, elle me dit "très bien"), à la seconde elle me dit "c'est bon, vas-y seule", je vais injecter la suivante placée sur mon chariot. La 3ème pareil, j'entre dans la chambre, j'ouvre l'emballage, je prends ma seringue mais je vois que c'est du lovenox 6000 alors que je suis persuadée que ce patient a du 4000. Je récupère l'opercule de la seringue, je vérifie le numéro de chambre, ce n'est pas le bonJe ressors, horrifiée. L'IDE me dit "qu'est-ce qu'il y a?", je lui dis "j'ai failli me tromper, j'ai pris un 6000 au lieu du 4000". Et là je vois que tous mes emballages que j'avais rangés dans l'ordre sont mélangés. J'ai pris le suivant sans faire attention. C'était un "test" de l'IDE pour voir si j'allais m'en apercevoir avant d'injecter pour me faire comprendre qu'on revérifie tout au lit du patient, même si on a nous-même organisé notre chariot. Le problème c'est qu'elle ne comptait pas m'arrêter et me laisser injecter un mauvais dosage pour que je fasse mon erreur jusqu'au bout
Bien sûr j'ai eu un sermon sur les anticoagulants, avec lequel je suis d'accord, j'ai fait l'erreur de ne pas revérifier et de faire trop confiance à mon rangement sur le chariot (et de faire confiance à mes collègues qui ne sont pas censées tout mélanger, ce qui n'arrivera plus jamais de la vie) MAIS je n'ai rien injecté, je me suis rendu compte de l'erreur avant. Donc c'est un procès d'intention avec dialogue de sourds "tu aurais pu injecter" "oui mais j'ai pas injecté parce que je m'en suis rendu compte" "oui mais tu aurais très bien pu et ça aurait été une erreur" "oui mais je ne l'ai pas fait" donc j'ai accepté la sentence: plus le droit de faire des injections de lovenox sans être surveillée de A à Z.
très pédagogique

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elle devait trouver que ce n'était pas suffisant sans doutequote]Au bout de 5 semaines de "tests" pour me pousser à la faute pour tout (fautes que je n'ai jamais faites parce que je m'en suis toujours rendu compte) franchement j'étais devenue parano et épuisée, est-ce que c'est très pédagogique, je sais pas....[/

il y a de quoi fini HS au bout du compte et de devenir parano
et que ce passera-t-il au prochain étudiant qui aura été moins vigilant?
à la limite, ok qu'elle ait changé le lovenox, mais qu'elle t'ait suivie SANS te laisser aller au bout
cela s'appelle mise en danger d'autrui par l'infirmière car elle a laissé faire
je crois que maintenant on ne le te fera plus

Re: Remise en question
J'ai jamais pu savoir si j'avais eu un traitement de faveur avec ses "tests" ou si tout le monde y a droit (j'étais seule ESI sur ce stage), mais je trouve ça un peu dangereux, là franchement si j'injectais le mauvais dosage elle n'était pas à côté de moi pour m'arrêter alors qu'elle avait vu que j'avais pris la mauvaise seringue et que c'était volontaire de sa part (elle aurait fait pareil avec une insuline? Une préparation de perf où j'aurais mis 10 fois la dose de potassium?). Vu le relationnel qu'elle avait avec moi (que j'ai jamais compris), je pense que plus que pédagogique son but était de m'envoyer dans le bureau de la cadre, voire de prendre la porte (c'est arrivé l'année d'avant dans ce lieu de stage avec une ESI d'une autre année mais je ne connais pas les circonstances, elle a fait une erreur qui lui a valu l'arrêt du stage et le passage en conseil pédagogique pour discuter d'un arrêt de formation, qui ne s'est pas fait, au grand désespoir de cette IDE qui 1 an après disait encore "c'est inadmissible").
Il y a des côtés formateurs: je vérifie tout, au cas où on me "teste", je cherche les doubles sens quand on me dit quelque chose (ça peut être chiant, une autre IDE s'en est rendu compte et m'a dit "une chose est sûre avec moi: je ne cherche pas à te piéger donc ne stresse pas comme ça, je te pose une simple question sans arrière pensée"). cette parano m'est restée au stage suivant, j'ai toujours peur qu'on me piège, je traque des erreurs partout et je me méfie de tout le monde
C'est pas super sain....
Il y a des côtés formateurs: je vérifie tout, au cas où on me "teste", je cherche les doubles sens quand on me dit quelque chose (ça peut être chiant, une autre IDE s'en est rendu compte et m'a dit "une chose est sûre avec moi: je ne cherche pas à te piéger donc ne stresse pas comme ça, je te pose une simple question sans arrière pensée"). cette parano m'est restée au stage suivant, j'ai toujours peur qu'on me piège, je traque des erreurs partout et je me méfie de tout le monde

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
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Re: Remise en question
C est le pompom.!Ca fait peur.
Ce sont les enfants qui s amusent avec les seringues sauf qu ici il y a la vie du patient qui est en jeu.
Heureusement que tu t en aies aperçue.C est vraiment un comportement malsain.
Effectivement mieux vaut se méfier de tous le monde et revérifier à chaque fois les prescriptions.
Comme tu le dis si bien c est de la bêtise humaine.
Ce sont les enfants qui s amusent avec les seringues sauf qu ici il y a la vie du patient qui est en jeu.
Heureusement que tu t en aies aperçue.C est vraiment un comportement malsain.
Effectivement mieux vaut se méfier de tous le monde et revérifier à chaque fois les prescriptions.
Comme tu le dis si bien c est de la bêtise humaine.
41 ans
ESI 2014/2017
S1: rééducation respiratoire
S2: EPHAD
S3:chirurgie adulte (soins continus)
ESI 2014/2017
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- Messages : 209
- Inscription : 15 avr. 2014 15:39
Re: Remise en question
Ta remise en question ne prendra fin que quand tu iras dans un autre stage et que ça se passera mieux.
Tu peux être la personne avec le plus de recul du monde, quand on te sermonne à longueur de journée et que tu te sens fliqué, c'est impossible de donner le maximum. Il y a des gens qui ne comprendront jamais ça et qui s'en tapent comme de leur première panade, parce qu'ils ne veulent pas former les étudiants, simplement assouvir un désir personnel de vengeance ou de sadisme gratuit.
Mais tu tomberas forcément sur un stage ou on te mettra un peu en valeur, en t'encadrant correctement pour relever d'une part tes erreurs/approximations mais aussi tes points positifs.
Le bon côté de ce genre de stage kafkaien comme celui que tu as vécu, c'est que tu t'endurcis même si tu ne t'en rends pas vraiment compte. Les critiques te font de moins en moins mal. Se remettre en question c'est bien, mais l'auto-flagellation préconisée par les référents pédagogiques (qui rejetteront toujours la faute sur toi)., ça te mènera au burn-out avant même le diplôme.
Tous les ESI font des erreurs et ils ont le droit d'en faire, parce qu'ils sont en stage pour apprendre. Attend le prochain stage et en attendant, retiens le positif, ne laisse pas le négatif t'atteindre.
Tu peux être la personne avec le plus de recul du monde, quand on te sermonne à longueur de journée et que tu te sens fliqué, c'est impossible de donner le maximum. Il y a des gens qui ne comprendront jamais ça et qui s'en tapent comme de leur première panade, parce qu'ils ne veulent pas former les étudiants, simplement assouvir un désir personnel de vengeance ou de sadisme gratuit.
Mais tu tomberas forcément sur un stage ou on te mettra un peu en valeur, en t'encadrant correctement pour relever d'une part tes erreurs/approximations mais aussi tes points positifs.
Le bon côté de ce genre de stage kafkaien comme celui que tu as vécu, c'est que tu t'endurcis même si tu ne t'en rends pas vraiment compte. Les critiques te font de moins en moins mal. Se remettre en question c'est bien, mais l'auto-flagellation préconisée par les référents pédagogiques (qui rejetteront toujours la faute sur toi)., ça te mènera au burn-out avant même le diplôme.
Tous les ESI font des erreurs et ils ont le droit d'en faire, parce qu'ils sont en stage pour apprendre. Attend le prochain stage et en attendant, retiens le positif, ne laisse pas le négatif t'atteindre.
IDE.
https://veliten.wordpress.com
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Re: Remise en question
heureusement que toutes les infirmières ne sont pas sadiques en cherchant à pousser à la faute
enas-tu parlé à l'IFSI?
visiblement, cela a causé des ennuis à une étudiante, certes, tu n'as pas toutes les données, mais ..cela alerterait les formateurs sur cette "pratique pédagogique"
oui, il nous faut être vigilant, oui nous devons vérifier avant d'administrer une prescription
mais nous n avons pas le droit de laisser sciemment un étudiant commettre une faute!
enas-tu parlé à l'IFSI?
visiblement, cela a causé des ennuis à une étudiante, certes, tu n'as pas toutes les données, mais ..cela alerterait les formateurs sur cette "pratique pédagogique"
oui, il nous faut être vigilant, oui nous devons vérifier avant d'administrer une prescription
mais nous n avons pas le droit de laisser sciemment un étudiant commettre une faute!
Re: Remise en question
J'ai signalé ce lieu de stage à l'IFSI (parce que cette histoire de "test" est un détail parmi d'autres). 4 de mes collègues ont eu des soucis similaires (pas de tests mais de soucis divers) dans le même établissement mais dans des services différents. On l'a signalé aux cadres (qui étaient totalement différents de leurs équipes et tombaient des nues d'apprendre ces pratiques, ou alors ont fait mine de tomber des nues, je ne sais pas) et on l'a signalé à notre IFSI, qui devait faire remonter à qui de droit... Je n'ai pas su la suite!myloma a écrit :heureusement que toutes les infirmières ne sont pas sadiques en cherchant à pousser à la faute
enas-tu parlé à l'IFSI?
visiblement, cela a causé des ennuis à une étudiante, certes, tu n'as pas toutes les données, mais ..cela alerterait les formateurs sur cette "pratique pédagogique"
oui, il nous faut être vigilant, oui nous devons vérifier avant d'administrer une prescription
mais nous n avons pas le droit de laisser sciemment un étudiant commettre une faute!
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
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- Localisation : Amiens 80
Re: Remise en question
Bonjour,
J'ai lu ton texte en entier, et je me revois il y a 7 ans, un stage qui se passe mal, je prend rendez-vous avec la directrice de l'ifsi et lui explique que je veux arrêter là! Elle essai de m'en dissuader regardant mes bonnes notes tout au long de l'année mais rien y fait!
Depuis, je suis aide-soignante mais je souhaite aujourd'hui retenter l'aventure, forte de mon expérience! Je sais aujourd'hui que je voudrais devenir infirmière, j'aime le contact avec les patients mais j'ai besoin d'évoluer d'apprendre des gestes techniques! 7 ans après je me rappelle encore de ma première prise de sang, de ma première pose de perfusion...
Poses toi les bonnes questions... N’arrêtes pas sur un coup de tête comme je l'ai fais! Tu auras toujours des stages où les infirmières te feront subir ce qu'elles ont subit en tant qu'étudiante!
Accroches toi, si c'est vraiment ce que tu veux faire, tu y arriveras!
J'ai lu ton texte en entier, et je me revois il y a 7 ans, un stage qui se passe mal, je prend rendez-vous avec la directrice de l'ifsi et lui explique que je veux arrêter là! Elle essai de m'en dissuader regardant mes bonnes notes tout au long de l'année mais rien y fait!
Depuis, je suis aide-soignante mais je souhaite aujourd'hui retenter l'aventure, forte de mon expérience! Je sais aujourd'hui que je voudrais devenir infirmière, j'aime le contact avec les patients mais j'ai besoin d'évoluer d'apprendre des gestes techniques! 7 ans après je me rappelle encore de ma première prise de sang, de ma première pose de perfusion...
Poses toi les bonnes questions... N’arrêtes pas sur un coup de tête comme je l'ai fais! Tu auras toujours des stages où les infirmières te feront subir ce qu'elles ont subit en tant qu'étudiante!
Accroches toi, si c'est vraiment ce que tu veux faire, tu y arriveras!
L'espoir fait vivre alors rêvons...
Doute sur le métier d'infirmière
Bonjour à tous , j'ai besoin d'aide je suis perdue dans ma voie professionnel , je viens d'entamer ma deuxième année d'ifsi après une première année réussie. Mais voilà je ne sens plus la motivation , aller en stage est un vrai calvaire pourtant je suis aux urgences , un lieu riche en apprentissage, j'y vais au ralentis , sans vraiment d'envie , j'ai un énorme manque de confiance en moi qui ma déjà été reproché lors de mes précédents stages et bizarrement il ne ressort que pendant les stages. Je me sens inutile. Je ne sais plus si le métier d'infirmière me plait vraiment , j'en arrive même à être en pleur avant chaque journée de stage . Mes proches me poussent à continuer mais je ne le sens pas. J'ai envie de tout arrêter pour changer de voie mais avec un bac st2s j'ai l'impression d'être bloquée.
dois je m accrocher ou renoncer ... Les choses que l'on nous demande en stage me paraissent insurmontable ,
Je suis vraiment perdue ..
dois je m accrocher ou renoncer ... Les choses que l'on nous demande en stage me paraissent insurmontable ,
Je suis vraiment perdue ..

Re: Doute sur le métier d'infirmière
bonjour sarah
tu vis qq chose de difficile, d'autant que tu as la pression de tes proches.
depuis quand ressens-tu ce décalage? au retour des congés, ou avant?
est-ce la peur de l'après DE? ou tu n'as plus l'impression de faire qq chose qui te correspond?
mis "à part" ta démotivation, ton lieu de stage se passe bien? je veux dire, accueil, entente avec l'équipe, confiance ou pas qu'ils t'accordent,
est-ce l'élément déclencheur?
tes proches veulent t'encourager, mais ils ne vivent pas ce que tu vis, pas facile pour les parents de décider pour toi, tu le sais de toutes façons,
tu peux, si tu as validé les UE pour cela, demander un report de scolarité d'un an, et demander le diplôme d'aide-soignant (LE diplôme, pas une attestation)
je t'invite à lire ceci dans le forum aide-soignant pour plus de clarté
http://www.infirmiers.com/forum/attesta ... l#p2843990
ensuite, au bout d'un an, tu aurais un peu plus de recul pour savoir si tu reprends ou pas la formation
cependant, je te conseille vivement de demander ce diplôme, vu le contexte actuel
de plus, aujourd'hui tu es dans cette disposition d'esprit, pour un moment, ou toujours, mais sache que certains forumeurs témoignent, comme toi, avoir arrêté leur cursus et ont bossé en tant qu'aide-soignant
certains sont très contents d'en être restés là, et s’épanouissent,
d'autres ont eu envie de reprendre leur cursus et ont bénéficié du concours spécifiques aux AS
tu as le bac ST2S, saches que maintenant hormis médecine ou vétérinaire, tu peux presque tout faire
je connais des gens avec des bac STG qui sont éduc, d'autres avec des bacs l qui sont en IFSI
si tu ne parviens pas à trouver ta voie, tu peux , en passant par la mission locale (moins de 26 ans) demander à faire une EMT (évaluation en milieu de travail) cela t'aidera à savoir vers quelle voie tu veux aller
ce long post pour te dire OUI tu as un avenir, et même plusieurs possibilités

tu vis qq chose de difficile, d'autant que tu as la pression de tes proches.
depuis quand ressens-tu ce décalage? au retour des congés, ou avant?
est-ce la peur de l'après DE? ou tu n'as plus l'impression de faire qq chose qui te correspond?
mis "à part" ta démotivation, ton lieu de stage se passe bien? je veux dire, accueil, entente avec l'équipe, confiance ou pas qu'ils t'accordent,
est-ce l'élément déclencheur?
tes proches veulent t'encourager, mais ils ne vivent pas ce que tu vis, pas facile pour les parents de décider pour toi, tu le sais de toutes façons,
tu peux, si tu as validé les UE pour cela, demander un report de scolarité d'un an, et demander le diplôme d'aide-soignant (LE diplôme, pas une attestation)
je t'invite à lire ceci dans le forum aide-soignant pour plus de clarté
http://www.infirmiers.com/forum/attesta ... l#p2843990
ensuite, au bout d'un an, tu aurais un peu plus de recul pour savoir si tu reprends ou pas la formation
cependant, je te conseille vivement de demander ce diplôme, vu le contexte actuel
de plus, aujourd'hui tu es dans cette disposition d'esprit, pour un moment, ou toujours, mais sache que certains forumeurs témoignent, comme toi, avoir arrêté leur cursus et ont bossé en tant qu'aide-soignant
certains sont très contents d'en être restés là, et s’épanouissent,
d'autres ont eu envie de reprendre leur cursus et ont bénéficié du concours spécifiques aux AS
tu as le bac ST2S, saches que maintenant hormis médecine ou vétérinaire, tu peux presque tout faire
je connais des gens avec des bac STG qui sont éduc, d'autres avec des bacs l qui sont en IFSI
si tu ne parviens pas à trouver ta voie, tu peux , en passant par la mission locale (moins de 26 ans) demander à faire une EMT (évaluation en milieu de travail) cela t'aidera à savoir vers quelle voie tu veux aller
ce long post pour te dire OUI tu as un avenir, et même plusieurs possibilités

Re: Doute sur le métier d'infirmière
Bonjour
Comme je te comprends ! ! J'aurai pu écrire ces mots il y a quelques temps. Je t'envoie un MP. J'espère qu'il t'aidera.
Bon courage ! Et c'est TON choix, quel qu'il soit !
Comme je te comprends ! ! J'aurai pu écrire ces mots il y a quelques temps. Je t'envoie un MP. J'espère qu'il t'aidera.
Bon courage ! Et c'est TON choix, quel qu'il soit !
Re: Doute sur le métier d'infirmière
Merci pour votre soutien.
Mes doutes ont commencé sur un stage qui a mal commencé mais que j'ai réussie à valider malgré tout en fin de première année
Mon stage actuel se passe bien , je fais beaucoup et j'apprends beaucoup. Peut être que ce n'est qu'un passage , en même temps ma vie privée est difficile ( parents qui se séparent ) même si je vis avec mon copain qui n'est pa souvent la car il est militaire peut être que cet ensemble d événements mon fragilisés car je trouve sa difficile de ne pas pouvoir discuter avec quelqu'un quand on rentre de stage pour rien que prendre le recul nécessaire. En tout cas en stage je m'épanoui lorsqu'on me laisse prouver mes capacités
Je pense que tout les étudiants en ifsi on eu un moment des doutes. J'aime le relationnel avec les patients et j'aime effectuer les soins techniques , je pense pouvoir remonter la pente et si ce n'est pas le cas je demanderais un rapport d'année comme vous me l avez conseillé.
Merci à vous
Mes doutes ont commencé sur un stage qui a mal commencé mais que j'ai réussie à valider malgré tout en fin de première année
Mon stage actuel se passe bien , je fais beaucoup et j'apprends beaucoup. Peut être que ce n'est qu'un passage , en même temps ma vie privée est difficile ( parents qui se séparent ) même si je vis avec mon copain qui n'est pa souvent la car il est militaire peut être que cet ensemble d événements mon fragilisés car je trouve sa difficile de ne pas pouvoir discuter avec quelqu'un quand on rentre de stage pour rien que prendre le recul nécessaire. En tout cas en stage je m'épanoui lorsqu'on me laisse prouver mes capacités
Je pense que tout les étudiants en ifsi on eu un moment des doutes. J'aime le relationnel avec les patients et j'aime effectuer les soins techniques , je pense pouvoir remonter la pente et si ce n'est pas le cas je demanderais un rapport d'année comme vous me l avez conseillé.
Merci à vous

Re: Doute sur le métier d'infirmière
effectivement, cela bcp à gérer
les stages ne se déroulent pas toujours facilement, mais tu as réussi à le valider, déjà un souci de moins
on nous dit de laisser nos soucis aux vestiaires, mais pas si simple
ton post me parait malgré tout plus optimiste que l'autre jour
oh oui, bcp de nous ont eu envie de raccrocher la blouse et de tout arrêter, c'est normal de se questionner, cela prouve qu'on réfléchit
parfois il faut "user" de stratagèmes pour évoluer dans une équipe pas toujours aidante
en essayant de garder le sourire (sans niaiserie bien sûr), en demandant à voir les soins que tu ne connais pas, en ne restant pas les bras croisés à attendre, proposer de l'aide aux AS si tu as fini ton boulot, regarder les dossiers, questionner..bref, montrer de l'intérêt et rester active
bon courage en tous cas

les stages ne se déroulent pas toujours facilement, mais tu as réussi à le valider, déjà un souci de moins
on nous dit de laisser nos soucis aux vestiaires, mais pas si simple
ton post me parait malgré tout plus optimiste que l'autre jour
oh oui, bcp de nous ont eu envie de raccrocher la blouse et de tout arrêter, c'est normal de se questionner, cela prouve qu'on réfléchit
parfois il faut "user" de stratagèmes pour évoluer dans une équipe pas toujours aidante
en essayant de garder le sourire (sans niaiserie bien sûr), en demandant à voir les soins que tu ne connais pas, en ne restant pas les bras croisés à attendre, proposer de l'aide aux AS si tu as fini ton boulot, regarder les dossiers, questionner..bref, montrer de l'intérêt et rester active
bon courage en tous cas

Je ne suis plus sûr de mon choix..
Bonjour,
Alors voila j'écris ce message ici car il plus simple pour moi de parler de mes doutes de cette façon...
J'ai passé mon bac, le concours dans la foulé, je l'ai réussi alors hop école d'infirmière. Je n'ai jamais vraiment eu cette "vocation" mais j'ai toujours trouvé le milieu médical/paramédical intéressant, je ne savais pas vraiment vers quoi me diriger alors je me suis dit allez hop c'est partie..
La première année niveau cours, très bien passé, de bons résultats. Mon premier stage en psychiatrie s'est moyennement passé, j'étais pas très à l'aise, et je suis de nature timide... certains matins, très difficile de se lever pour s'y rendre... mais bon. Fin du stage j'ai continué, deuxième stage en unité Alzheimer très peu de soins techniques, beaucoup de relationnels, de "jeux" avec les patients. Mon stage s'est bien passé, bonne appréciation, mais peut être un peu ennuyant parfois... mais aucune pression les matins.
Arrive l'entrée en deuxième année et là boum première semaine très difficile de se remmettre dedans, démoralisée, je n'étais plus sûr de vouloir faire ça, marre des cours... je suis allée en cardiologie et ce stage a été très difficile... Je crois que c'est ici que je me suis vraiment rendu compte des responsabilité du métier, la charge de travail... je ne m'entendais pas avec une de mes infirmière référente... la boule au ventre le matin... j'ai pleuré à plusieurs reprises chez moi... Première fois ou je veux vraiment arrêter... mais je me force, je termine le stage avec des appréciations pas trop mal mais encore cette timidé reprocher... Je suis ensuite aller en crèche, bien passé et en chirurgie gynécologie, là aussi bien passé. L'équipe était sympa, me donner des responsabilités et pourtant certains matins dure de se lever et de se rendre au boulot...Tout au long de la deuxième année je n'ai pas arrêter de me demander si j'étais vraiment à ma place... quand j'entends des amis en parler, je vois qu'ils ont cette "passion", c'est ça qu'ils veulent faire... hors moi je ne suis pas sûr... je ne supportais plus les formateurs, les cours, marre marre... pourtant j'ai quasi tout validé, un ratrappage en juillet que j'ai validé. Je ne raffole pas du tout des soins techniques... même si je suis contente quand j'en réussi un mes premières prises de sang, premier cathé... par exemple...je me demande si je me vois faire ça toute ma vie et la plupart du temps je me dis que non... le milieu féminin, à tout le tps se critiquait me fatigue également... Là rentré en troisième année et toujours les mêmes doutes... en plus rajouté à cela le mémoire... manque d'envie de bosser... Je vais faire mon premier stage de dix semaines sans coupe et cela me fait peur... car à chaque fin de stage, j'étais plutôt contente, là j'ai peur que se soit trèèèèèèès long... Du coup beaucoup de doutes dans ma tête, est ce que c'est juste la peur d'être diplômé ou est ce que c'est plus que cela ? je n'ose pas trop en parler à mes amies de l'ifsi, peur qu'elle ne comprenne pas, et ma mère est infirmière, alors peur de la décevoir.... Je pense parfois à recommencer quelque chose, je n'ai que 20 ans alors je finirais d'autre étude en étant pas trop âgé, mais même là je ne sais pas trop ce qui pourrait m'interresser.... enfin voila si certains veulent me donner leurs avis... dsl pour le pavé... mais je suis fatigué d'avoir toujours ces pensées et de me dire, "c'est vraiment ça que tu veux faire ?"
Alors voila j'écris ce message ici car il plus simple pour moi de parler de mes doutes de cette façon...
J'ai passé mon bac, le concours dans la foulé, je l'ai réussi alors hop école d'infirmière. Je n'ai jamais vraiment eu cette "vocation" mais j'ai toujours trouvé le milieu médical/paramédical intéressant, je ne savais pas vraiment vers quoi me diriger alors je me suis dit allez hop c'est partie..
La première année niveau cours, très bien passé, de bons résultats. Mon premier stage en psychiatrie s'est moyennement passé, j'étais pas très à l'aise, et je suis de nature timide... certains matins, très difficile de se lever pour s'y rendre... mais bon. Fin du stage j'ai continué, deuxième stage en unité Alzheimer très peu de soins techniques, beaucoup de relationnels, de "jeux" avec les patients. Mon stage s'est bien passé, bonne appréciation, mais peut être un peu ennuyant parfois... mais aucune pression les matins.
Arrive l'entrée en deuxième année et là boum première semaine très difficile de se remmettre dedans, démoralisée, je n'étais plus sûr de vouloir faire ça, marre des cours... je suis allée en cardiologie et ce stage a été très difficile... Je crois que c'est ici que je me suis vraiment rendu compte des responsabilité du métier, la charge de travail... je ne m'entendais pas avec une de mes infirmière référente... la boule au ventre le matin... j'ai pleuré à plusieurs reprises chez moi... Première fois ou je veux vraiment arrêter... mais je me force, je termine le stage avec des appréciations pas trop mal mais encore cette timidé reprocher... Je suis ensuite aller en crèche, bien passé et en chirurgie gynécologie, là aussi bien passé. L'équipe était sympa, me donner des responsabilités et pourtant certains matins dure de se lever et de se rendre au boulot...Tout au long de la deuxième année je n'ai pas arrêter de me demander si j'étais vraiment à ma place... quand j'entends des amis en parler, je vois qu'ils ont cette "passion", c'est ça qu'ils veulent faire... hors moi je ne suis pas sûr... je ne supportais plus les formateurs, les cours, marre marre... pourtant j'ai quasi tout validé, un ratrappage en juillet que j'ai validé. Je ne raffole pas du tout des soins techniques... même si je suis contente quand j'en réussi un mes premières prises de sang, premier cathé... par exemple...je me demande si je me vois faire ça toute ma vie et la plupart du temps je me dis que non... le milieu féminin, à tout le tps se critiquait me fatigue également... Là rentré en troisième année et toujours les mêmes doutes... en plus rajouté à cela le mémoire... manque d'envie de bosser... Je vais faire mon premier stage de dix semaines sans coupe et cela me fait peur... car à chaque fin de stage, j'étais plutôt contente, là j'ai peur que se soit trèèèèèèès long... Du coup beaucoup de doutes dans ma tête, est ce que c'est juste la peur d'être diplômé ou est ce que c'est plus que cela ? je n'ose pas trop en parler à mes amies de l'ifsi, peur qu'elle ne comprenne pas, et ma mère est infirmière, alors peur de la décevoir.... Je pense parfois à recommencer quelque chose, je n'ai que 20 ans alors je finirais d'autre étude en étant pas trop âgé, mais même là je ne sais pas trop ce qui pourrait m'interresser.... enfin voila si certains veulent me donner leurs avis... dsl pour le pavé... mais je suis fatigué d'avoir toujours ces pensées et de me dire, "c'est vraiment ça que tu veux faire ?"
Re: Je ne suis plus sûr de mon choix..
bonjour lily
tout d'abord, sache que tu n es pas la seule à douter, surtout à ce stade d'étude
tu commences à mesurer ce qui t'attend avec le mémoire en plus,
tu ne sais plus si c'est ce que tu souhaites, surtout après le stage difficile que tu as vécu
rassures toi, bcp ont connu des stages où on se remet sérieusement en question
tu sais, être infirmière ce n'est pas que la technique avec des services pointus, tu as des possibilités d'exercer en milieu scolaire, psychiatrie, médecine préventive...
tu as plusieurs solutions
*tu prends une année de réflexion et bosse comme aide-soignante (si tu as validé les UE requises) et fais un report de scolarité pour
**reprendre tes cours en 3ème année
**rester aide-soignante en ayant eu le temps de peser le pour et le contre
j 'avais un peu plus de 20 ans lorsque j'étais diplômée, c'est très jeune, mais pas insurmontable, tu auras des collègues plus âgées et on grandit vite en situation
parle à tes amis, (ce n'est pas que pour partager des choses agréables et festives, c'est aussi pour être là quand il le faut)
parle aussi à ta mère (ma fille est en IFSI et si elle m'annonce qu'elle arrête, et bien, je lui donnerais les mêmes conseils qu'à toi
je serai un peu déçue , mais je comprendrai si cela était et l'encouragerai à aller de l'avant)
ta mère connait les contraintes liées aux études et métiers, je pense qu'elle peut comprendre; c'est pour toi et toi seule que tu étudies pas pour ta mère ni le reste du monde, ton choix et celui de personne d'autre
quoiqu'il en soit, tu as déjà eu le courage de nous faire part de tes doutes
tu sais," ce qui ne tue pas rend plus fort", et pour moi, ce ne sont pas que des mots
allez, on se remotive, il faut beau (chez moi) et profite de ce bel été indien

tout d'abord, sache que tu n es pas la seule à douter, surtout à ce stade d'étude
tu commences à mesurer ce qui t'attend avec le mémoire en plus,
tu ne sais plus si c'est ce que tu souhaites, surtout après le stage difficile que tu as vécu
rassures toi, bcp ont connu des stages où on se remet sérieusement en question
tu sais, être infirmière ce n'est pas que la technique avec des services pointus, tu as des possibilités d'exercer en milieu scolaire, psychiatrie, médecine préventive...
tu as plusieurs solutions
*tu prends une année de réflexion et bosse comme aide-soignante (si tu as validé les UE requises) et fais un report de scolarité pour
**reprendre tes cours en 3ème année
**rester aide-soignante en ayant eu le temps de peser le pour et le contre
j 'avais un peu plus de 20 ans lorsque j'étais diplômée, c'est très jeune, mais pas insurmontable, tu auras des collègues plus âgées et on grandit vite en situation

parle à tes amis, (ce n'est pas que pour partager des choses agréables et festives, c'est aussi pour être là quand il le faut)
parle aussi à ta mère (ma fille est en IFSI et si elle m'annonce qu'elle arrête, et bien, je lui donnerais les mêmes conseils qu'à toi
je serai un peu déçue , mais je comprendrai si cela était et l'encouragerai à aller de l'avant)
ta mère connait les contraintes liées aux études et métiers, je pense qu'elle peut comprendre; c'est pour toi et toi seule que tu étudies pas pour ta mère ni le reste du monde, ton choix et celui de personne d'autre
quoiqu'il en soit, tu as déjà eu le courage de nous faire part de tes doutes
tu sais," ce qui ne tue pas rend plus fort", et pour moi, ce ne sont pas que des mots
allez, on se remotive, il faut beau (chez moi) et profite de ce bel été indien
