Le soin de "relation d'aide"
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Le soin de "relation d'aide"
Hi,
Question qui vient de me venir et d'inonder mon cerveau fécond.
Vous arrive t-il, au détour d'un passage chez un patient de rester plus longtemps que prévu ? Patient qui veut simplement causer, perte d'un proche, besoin de parler, mal-être etc... ?
Dans mon monde rural (très, rural), les mots psychologue, psychanalyste ou psychiatre sont des gros mots, bien pires que "ben couillon".
Et c'est souvent à l'IDEL qui fait son tour que ces gens se confient.
Est-ce que ceci se côte, et en a t-on le droit ?
Concrètement, est-ce qu'un IDE sans autre chose que son diplôme d'état peut s'arroger le droit de faire une "consultation de relation d'aide" et de la facturer ?
De mon point de vue c'est très intéressant, surtout dans une région où le premier psychologue est à 20 kilomètres, où les anciens ont pas forcément moyen de se déplacer si loin (ni l'envie... un cabinet, un professionnel pour causer c'est mal vu )...
Qu'en pensez vous? =)
Question qui vient de me venir et d'inonder mon cerveau fécond.
Vous arrive t-il, au détour d'un passage chez un patient de rester plus longtemps que prévu ? Patient qui veut simplement causer, perte d'un proche, besoin de parler, mal-être etc... ?
Dans mon monde rural (très, rural), les mots psychologue, psychanalyste ou psychiatre sont des gros mots, bien pires que "ben couillon".
Et c'est souvent à l'IDEL qui fait son tour que ces gens se confient.
Est-ce que ceci se côte, et en a t-on le droit ?
Concrètement, est-ce qu'un IDE sans autre chose que son diplôme d'état peut s'arroger le droit de faire une "consultation de relation d'aide" et de la facturer ?
De mon point de vue c'est très intéressant, surtout dans une région où le premier psychologue est à 20 kilomètres, où les anciens ont pas forcément moyen de se déplacer si loin (ni l'envie... un cabinet, un professionnel pour causer c'est mal vu )...
Qu'en pensez vous? =)
- caducee1717
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Re: Le soin de "relation d'aide"
voilà ce que j'ai trouvé dans un bouquin "la cotations des actes" dans le chapitre expliquant la DSI :
"nous vous proposons quelques exemples de domaines diagnostiques reliés à des prises en charge que l'on hésite souvent à intégrer dans une DSI :"
- suivent tout une liste de soins que nous connaissons tous (surv des constantes, pose et retrait des bas de contention , aspiration trachéobronchiques, distribution de médicaments, act d'éducation thérapeutique, pansements d'escarres....
ET
- relation d'aide : acte du rôle propre = aide et soutien psychologique"
mais cela sous-entend donc l'élaboration d'une DSI pour chacune des personnes qui te sollicitent.
En clair, avec une DSI tu peux, sans DSI tu ne peux pas...
je ne sais pas si ça t'aide mais pour le moment c'est tout ce que j'ai trouvé.

"nous vous proposons quelques exemples de domaines diagnostiques reliés à des prises en charge que l'on hésite souvent à intégrer dans une DSI :"
- suivent tout une liste de soins que nous connaissons tous (surv des constantes, pose et retrait des bas de contention , aspiration trachéobronchiques, distribution de médicaments, act d'éducation thérapeutique, pansements d'escarres....
ET
- relation d'aide : acte du rôle propre = aide et soutien psychologique"
mais cela sous-entend donc l'élaboration d'une DSI pour chacune des personnes qui te sollicitent.
En clair, avec une DSI tu peux, sans DSI tu ne peux pas...
je ne sais pas si ça t'aide mais pour le moment c'est tout ce que j'ai trouvé.

souriez...et vous recevrez autant en retour
Re: Le soin de "relation d'aide"
Merci, c'est d'jà pas mal =)
Concrètement ça se passe comment une "DSI à domicile" ?
En gros la tenue d'un "dossier patient un peu plus élaboré et tenant compte rendu des entretiens " ?
Concrètement ça se passe comment une "DSI à domicile" ?
En gros la tenue d'un "dossier patient un peu plus élaboré et tenant compte rendu des entretiens " ?
- caducee1717
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- Inscription : 19 janv. 2011 14:51
Re: Le soin de "relation d'aide"
ben en fait tu dois établir un recueil de données et identifier les besoins perturbés, d'où diagnostics IDE et déterminations des objectifs et des actions (ça tu sais).
Donc moi quand je suis dans ce type de situation je fais un vrai dossier (pas deux feuilles qui se battent en duel) et même si j'ai envoyé l'imprimé DSI à la caisse je la retranscrit dans le dossier patient. Ensuite en fonction des besoins tu rajoute des feuilles ou des diagrammes de surveillance, des fiches de transmission, tableau de traitement (ça je le met systématiquement), etc, etc.
Le dossier est une "obligation" lié à la la DSI, enfin plus exactement les fiches de surveillance, donc tu arranges ça comme tu le sens mais tu vois avoir une trace écrite chez le patient.
En gros reflechis à tout ce que tu fais chez ton patient et fais en sorte que ça apparaisse dans le dossier;
A ta dispo si besoin d'autres précisions
Donc moi quand je suis dans ce type de situation je fais un vrai dossier (pas deux feuilles qui se battent en duel) et même si j'ai envoyé l'imprimé DSI à la caisse je la retranscrit dans le dossier patient. Ensuite en fonction des besoins tu rajoute des feuilles ou des diagrammes de surveillance, des fiches de transmission, tableau de traitement (ça je le met systématiquement), etc, etc.
Le dossier est une "obligation" lié à la la DSI, enfin plus exactement les fiches de surveillance, donc tu arranges ça comme tu le sens mais tu vois avoir une trace écrite chez le patient.
En gros reflechis à tout ce que tu fais chez ton patient et fais en sorte que ça apparaisse dans le dossier;
A ta dispo si besoin d'autres précisions

souriez...et vous recevrez autant en retour
Re: Le soin de "relation d'aide"
Oh j'en aurai j'en aurai... 
Merci =)

Merci =)
Re: Le soin de "relation d'aide"
Je ne suis pas du tout d'accord avec vous.
Ca me parait bizarre (abérrant même) que ça puisse passer, je pense qu'il faut rester chacun dans son rôle : on est pas psy et on ne changera pas le monde
Même si tu fais une DSI, il te faudra bien une ordo pour le renouvellement, et je doute qu'un médecin te prescrive "une séance de confidence parce que Mme X n'a pas le moral et voudrait discuter avec son IDE préféré" .
Ensuite comment vas tu le compter sachant que ça n'apparait pas dans la nomenclature ?
Je pense que chaque IDE parle avec ses patients quand "ça ne va pas" ça fait parti de notre métier, qui ne parle pas à ses patients pendant la toilette ou les soins ?
On est dans le contact humain et c'est bien normal, mais de là à le compter je trouve que c'est un peu abusé (est ce que la coiffeuse vous compte une séance de soutien moral quand elle vous fait parler pendant qu'elle vous coupe les cheveux ??)
Je doute que la SS (déjà en déficit) rembourse ce type de prestations, et ça serait bien normal déjà que les soins sur prescription sont sous-évalués ...
Milieu rural ou pas, si vraiment le patient doit voir un psy, il aura bien un membre de sa famille ou un ami qui pourra l'accompagner s'il n'a pas de voiture, et si ce n'est pas le cas, le psy peut toujours lui faire un bon de transport pour un taxi !
S'ils n'a pas envie d'y aller alors c'est qu'ils n'en a pas réellement besoin, sinon il ferait l' effort de prendre un rdv chez une personne compétente. On ne va pas rembourser des soins aux gens qui ne sont pas malades alors que les vrais malades ont parfois du mal à se faire rembourser et doivent participer de leur poche (médicaments de moins en moins remboursés, forfait à 50 cts d'euros ...).
Si tes patients ont vraiment besoin de soutien moral et veulent absolument une consultation avec toi (et non un spécialiste), ils devraient te la régler de leur poche car les soins hors nomenclature ne sont pas remboursables.
Ca me parait bizarre (abérrant même) que ça puisse passer, je pense qu'il faut rester chacun dans son rôle : on est pas psy et on ne changera pas le monde

Même si tu fais une DSI, il te faudra bien une ordo pour le renouvellement, et je doute qu'un médecin te prescrive "une séance de confidence parce que Mme X n'a pas le moral et voudrait discuter avec son IDE préféré" .
Ensuite comment vas tu le compter sachant que ça n'apparait pas dans la nomenclature ?
Je pense que chaque IDE parle avec ses patients quand "ça ne va pas" ça fait parti de notre métier, qui ne parle pas à ses patients pendant la toilette ou les soins ?
On est dans le contact humain et c'est bien normal, mais de là à le compter je trouve que c'est un peu abusé (est ce que la coiffeuse vous compte une séance de soutien moral quand elle vous fait parler pendant qu'elle vous coupe les cheveux ??)
Je doute que la SS (déjà en déficit) rembourse ce type de prestations, et ça serait bien normal déjà que les soins sur prescription sont sous-évalués ...
Milieu rural ou pas, si vraiment le patient doit voir un psy, il aura bien un membre de sa famille ou un ami qui pourra l'accompagner s'il n'a pas de voiture, et si ce n'est pas le cas, le psy peut toujours lui faire un bon de transport pour un taxi !
S'ils n'a pas envie d'y aller alors c'est qu'ils n'en a pas réellement besoin, sinon il ferait l' effort de prendre un rdv chez une personne compétente. On ne va pas rembourser des soins aux gens qui ne sont pas malades alors que les vrais malades ont parfois du mal à se faire rembourser et doivent participer de leur poche (médicaments de moins en moins remboursés, forfait à 50 cts d'euros ...).
Si tes patients ont vraiment besoin de soutien moral et veulent absolument une consultation avec toi (et non un spécialiste), ils devraient te la régler de leur poche car les soins hors nomenclature ne sont pas remboursables.
Re: Le soin de "relation d'aide"
voir infirmier psy libéral.com et leurs soucis de remboursement.A l'occasion d'une scéance de soins infirmiers le temps de relation d'aide nécessaire si on n'est pas trop plouc(pressé) ou pas bon samaritain(je vous écoute gratuitement) est compté et cité en tant que tel dans la demande d'entente préalable et justifie un ais6 au lieu d'ais3.Pour le reste y aller pour cela n'est pas prévu par les caisses mais bien prévu par la convention,reste à trouver un médecin prescripteur.C'est là que l'on voit que les syndicats infirmières devraient parler plus souvent aux syndicats de médecins.
- caducee1717
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- Inscription : 19 janv. 2011 14:51
Re: Le soin de "relation d'aide"
en ce qui me concerne je ne parlais pas de séance de "psychothérapie" mais bien d'une relation d'aide qui serait possiblement incluse dans une DSI, ce qui n'est évidemment pas la même chose.
Il n'est pas question de s'improviser psy, mais juste de soutenir et encourager une personne qui aurait quelques difficultés à un moment donné. Je me suis peut-être mal expliqué dans mon argumentation mais dans mon idée c'était au cours d'une autre intervention, en parallèle en quelques sorte...
évidemment que ça n'est pas envisageable d'établir des DSI pour tout ceux qui se confie à nous ou qui ont à un certain moment besoin de "vider un peu leur sac"...
En revanche si on suit un patient par exemple pour une prise en charge "transitoire" mais qui occasionne chez lui ou elle un bouleversement plus important que "prévu" il peut être envisageable de proposer une démarche d'aide .
exemple : Mr X m'appelle toutes les 4 semaines pour son injection de firmigon, prescrite dans le cadre d'un diagnostic de néo prostatique. Lors du 1er soin je fais sa connaissance et je m'aperçois qu'il est complètement terrifié par ce diagnostic, découragé, et qu'il commence à se négliger car il considère que la cause est perdue d'avance. Il oublie certains autres médicaments ou s'alimente peu parce qu'il déprime.Je juge donc nécessaire d'alerter le médecin traitant qui le connais mieux et de lui relater mes observations.
Le mois suivant je vois que ça ne s'arrange pas, pire, qu'il est en train de tout laisser tomber et de s'isoler, ne sachant pas trouver les ressources nécessaires pour gérer cette passe délicat; A ce moment là je recontacte le médecin et lui propose de mettre en place une DSI pour l'aider, lui apporter un peu de réconfort, l'aider dans son traitement par exemple, et rompre l'isolement qu'il est train de mettre en place autour de lui...
Je ne me pose pas en psy, mais j'assure une présence "empathique" et bienveillante et je l'aide à s'organiser ou se réorganiser plus efficacement...
ça n'est qu'un exemple bien sûr mais ça ne me parait pas abusif, et même si une DSI a une validité de 3 mois le patient peut très bien se sentir mieux au bout de 2 mois et retrouver son autonomie...
si en revanche les "confidences" reçues ou les observations effectuées par l'IDE laisse présager d'un mécanisme plus complexe il me parait évident qu'il ne faut pas s'improviser en dr Freud, faire du n'importe quoi n'importe comment en le baptisant "relation d'aide" car ce serait une hérésie totale, et un risque pour le patient. Là il est nécessaire de l'orienter vers des professionnels formés et compétents.
En clair je ne vois pas cela comme un moyen détourné de "faire de fric", ça n'est absolument pas ma vision des choses, mais comme un outil qui peut parfois être utilisé pour compléter une action....
je préferais le préciser avant de lire des réactions excessives ou abusives...
peut être y at'il des IDE qui ont déjà tenté ce genre de prise en charge et qui pourraient nous parler de leur difficulté, des limites, ou au contraire nous faire partager leur expérience ?
Il n'est pas question de s'improviser psy, mais juste de soutenir et encourager une personne qui aurait quelques difficultés à un moment donné. Je me suis peut-être mal expliqué dans mon argumentation mais dans mon idée c'était au cours d'une autre intervention, en parallèle en quelques sorte...
évidemment que ça n'est pas envisageable d'établir des DSI pour tout ceux qui se confie à nous ou qui ont à un certain moment besoin de "vider un peu leur sac"...
En revanche si on suit un patient par exemple pour une prise en charge "transitoire" mais qui occasionne chez lui ou elle un bouleversement plus important que "prévu" il peut être envisageable de proposer une démarche d'aide .
exemple : Mr X m'appelle toutes les 4 semaines pour son injection de firmigon, prescrite dans le cadre d'un diagnostic de néo prostatique. Lors du 1er soin je fais sa connaissance et je m'aperçois qu'il est complètement terrifié par ce diagnostic, découragé, et qu'il commence à se négliger car il considère que la cause est perdue d'avance. Il oublie certains autres médicaments ou s'alimente peu parce qu'il déprime.Je juge donc nécessaire d'alerter le médecin traitant qui le connais mieux et de lui relater mes observations.
Le mois suivant je vois que ça ne s'arrange pas, pire, qu'il est en train de tout laisser tomber et de s'isoler, ne sachant pas trouver les ressources nécessaires pour gérer cette passe délicat; A ce moment là je recontacte le médecin et lui propose de mettre en place une DSI pour l'aider, lui apporter un peu de réconfort, l'aider dans son traitement par exemple, et rompre l'isolement qu'il est train de mettre en place autour de lui...
Je ne me pose pas en psy, mais j'assure une présence "empathique" et bienveillante et je l'aide à s'organiser ou se réorganiser plus efficacement...
ça n'est qu'un exemple bien sûr mais ça ne me parait pas abusif, et même si une DSI a une validité de 3 mois le patient peut très bien se sentir mieux au bout de 2 mois et retrouver son autonomie...
si en revanche les "confidences" reçues ou les observations effectuées par l'IDE laisse présager d'un mécanisme plus complexe il me parait évident qu'il ne faut pas s'improviser en dr Freud, faire du n'importe quoi n'importe comment en le baptisant "relation d'aide" car ce serait une hérésie totale, et un risque pour le patient. Là il est nécessaire de l'orienter vers des professionnels formés et compétents.
En clair je ne vois pas cela comme un moyen détourné de "faire de fric", ça n'est absolument pas ma vision des choses, mais comme un outil qui peut parfois être utilisé pour compléter une action....
je préferais le préciser avant de lire des réactions excessives ou abusives...
peut être y at'il des IDE qui ont déjà tenté ce genre de prise en charge et qui pourraient nous parler de leur difficulté, des limites, ou au contraire nous faire partager leur expérience ?
souriez...et vous recevrez autant en retour
Re: Le soin de "relation d'aide"
Qui a parlé de changer le monde ? Qui a parlé de prendre la place du psy ?pamela06 a écrit :Je ne suis pas du tout d'accord avec vous.
Ca me parait bizarre (abérrant même) que ça puisse passer, je pense qu'il faut rester chacun dans son rôle : on est pas psy et on ne changera pas le monde![]()
Je n'ai pas besoin d'une ordo pour ça. De même que je n'ai pas besoin d'ordo pour beaucoup de trucs.Même si tu fais une DSI, il te faudra bien une ordo pour le renouvellement, et je doute qu'un médecin te prescrive "une séance de confidence parce que Mme X n'a pas le moral et voudrait discuter avec son IDE préféré" .
Donc si ça n'apparaît pas dans la nomenclature, faut pas le faire ? Ça me semble bien "carré" comme raisonnement, j'espère qu'on a le droit de pas l'appliquer en situation d'urgence ?Ensuite comment vas tu le compter sachant que ça n'apparait pas dans la nomenclature ?

"Bougez pas Mme Martin, je regarde si je peux faire un massage cardiaque à votre marie dans ma nomenclature"

Ça ne me semble pas incompatible avec le fait de parler au patient pendant les soins ou une toilette. Mais je ne parle pas de parler de la guerre, du temps qu'il fait ou du temps que les jeunes aujourd'hui hein, c'est pas comme dans l'temps.Je pense que chaque IDE parle avec ses patients quand "ça ne va pas" ça fait parti de notre métier, qui ne parle pas à ses patients pendant la toilette ou les soins ?
On est dans le contact humain et c'est bien normal, mais de là à le compter je trouve que c'est un peu abusé (est ce que la coiffeuse vous compte une séance de soutien moral quand elle vous fait parler pendant qu'elle vous coupe les cheveux ??)
Et la coiffeuse n'exerce pas de profession paramédicale.
Vous en doutez? Moi aussi. Si je devais m'empêcher de me poser des questions sur des choses dont je ne suis pas sûr, ma foi je ferai plus grand chose, d'autant plus qu'il y en a un paquet de choses sur lesquelles je suis pas sûrJe doute que la SS (déjà en déficit) rembourse ce type de prestations, et ça serait bien normal déjà que les soins sur prescription sont sous-évalués ...

Ça ne m'empêche en aucun cas de m'interroger là dessus à mon sens...
Vous ne voyez visiblement pas de quoi je parle. Vraiment pas. Je ne rentrerais ni dans les détails, ni dans les explications.Milieu rural ou pas, si vraiment le patient doit voir un psy, il aura bien un membre de sa famille ou un ami qui pourra l'accompagner s'il n'a pas de voiture, et si ce n'est pas le cas, le psy peut toujours lui faire un bon de transport pour un taxi !
Mais oui, il existe des gens solitaires qui ont pour toute visite de la journée celles des auxiliaires/ aides -ménagères etc et qui n'ont rien ni personne, qui ne savent même pas que les psy ça existe...
Désolé mais. tu en as d'autres en stock des comme ça ?S'ils n'a pas envie d'y aller alors c'est qu'ils n'en a pas réellement besoin, sinon il ferait l' effort de prendre un rdv chez une personne compétente.
On ne va pas rembourser des soins aux gens qui ne sont pas malades alors que les vrais malades ont parfois du mal à se faire rembourser et doivent participer de leur poche (médicaments de moins en moins remboursés, forfait à 50 cts d'euros ...).
Pardon mais, c'est nul ...
Les pauvres mangent pas parce qu'ils en ont pas vraiment besoin (ou qu'ils sont feignants).
Les SdF dorment dehors parce qu'ils font pas d'efforts.
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Mieux vaut en rire que de s'en foutre comme le dit le titre du CD.
Caducée, tu voulais savoir ce que c'est, c'est ça un troll

Cela dit c'est probablement de ma faute, j'essayais sans doute vainement de croire que tout n'était pas perdu... quand j'entends ça, ma foi ça éclaire certaines ampoules

Possible. D'ailleurs je leur ferai régler très cherSi tes patients ont vraiment besoin de soutien moral et veulent absolument une consultation avec toi (et non un spécialiste), ils devraient te la régler de leur poche car les soins hors nomenclature ne sont pas remboursables.

Je ne parle pas de facturer des gens en jouant aux apprenti sorcier sans diplôme de psychologie.
A aucun mot je ne prétend détenir la science infuse (d'autant plus sur un sujet qui m'est pour le moins étranger), et à aucun moment je ne parle de prendre la place d'un collègue (psychologue ou autre) mais par contre, je prétend parler d'un "secteur", que je connais.
Et contrairement à ce que tu penses, oui il y a encore des gens qui pensent qu'on ne va voir un psy que parce qu'on est fou ou parce que son gamin pisse au lit à 7 ans... et il y a beaucoup de monde parmi ces gens qui ne sont pas au mieux de leur forme psychologique... et parmi ceux là, certains savent même pas que ça existe.

Et non, tout n'est pas rangé dans des cases: IDE, psychologue, médecin etc...

J'ai une collègue IDE qui, ayant démissionné de son boulot, s'est installé en cabinet et une bonne partie de son activité est de la relation d'aide(avec en plus, réflexo plantaire, et sophro). C'est un truc à part et ça n'est pas du libéral, néanmoins ça existe.
Et d'un mi temps elle est passé à plus qu'un temps
Re: Le soin de "relation d'aide"
Indis, si tu es si sûr de toi, pourquoi demandes-tu l'avis des autres ? Pourquoi tu ne te lançes pas ? Au moins tu seras fixé pour voir si ton centre de SS te suit ou pas.
Je t'ai donné le mien, visiblement il ne te convient pas ... tant mieux, on est tous différents et on a chacun une vision différente de notre travail.
Ca ne me gêne pas que ta collègue fasse de la sophro, de la refléxologie plantaire ni même que tu fasses des séances d'écoute pour tes patients, ce qui me gêne le plus c'est que tu les facture, je pense que notre formation d'infirmier à ses limites et qu'on est pas assez formé pour intervenir dans ce sens.
Concrètement, tu vas l'écouter, le conseiller plus ou moins ... et ensuite ? Tu ne feras rien de plus que la coiffeuse qui écoute la personne pendant qu'elle lui coupe les cheveux. Pendant un soin tu peux parler aussi et l'aider (pas parler de la pluie et du beau temps évidemment).
Même dans l'exemple de Caducée, je pense que ce n'est pas à l'infirmier(e) d'agir et d'intervenir à la place d'une personne qualifiée (psy, assistantes sociales, travailleuses familiales ...).
C'est comme si l'on demandait aux aides ménagères de faire la toilette des personnes dépendantes chez qui elles vont : elles n'ont pas le diplôme mais se sentent capables de le faire, c'est du glissement de tâche pour moi.
Et je maintiens pour la nomenclature, la relation d'aide n'apparait pas. Il est seulement précisé :
"Mise en oeuvre d'un programme d'aide personnalisée en vue d'insérer ou de maintenir le patient dans son cadre de vie, pendant lequel l'infirmier l'aide à accomplir les actes quotidiens de la vie, éduque son entourage ou organise le relais avec les travailleurs sociaux, par séance d'une demi-heure, à raison de quatre au maximum par 24heures : AIS 3,1 (et non pas AIS 6)
La cotation des séances d'aide dans le cadre de la mise en oeuvre d'un programme d'aide personnalisée est subordonnée à l'élaboration préalable d'une démarche de soins infirmiers. Ces séances ne peuvent être prescrites pour une durée supérieure à trois mois la première année de mise en oeuvre de l'arrêté, à deux mois la deuxième année de sa mise en oeuvre, et à quinze jours, renouvelable une fois, à partir de la troisième année de sa mise en oeuvre "
Rien à voir avec de l'écoute lors d'une relation d'aide ...
Quand à ton exemple de massage cardiaque, la pratique des gestes d'urgences est une obligation civile pour tous (non assistance à personnes en danger), ça n'a rien à voir avec Mme Michu qui a un coup de blues et qui a besoin de vider son sac.
Moi je persiste, je trouve abusé de côter les actes d'écoute ...
Je t'ai donné le mien, visiblement il ne te convient pas ... tant mieux, on est tous différents et on a chacun une vision différente de notre travail.
Ca ne me gêne pas que ta collègue fasse de la sophro, de la refléxologie plantaire ni même que tu fasses des séances d'écoute pour tes patients, ce qui me gêne le plus c'est que tu les facture, je pense que notre formation d'infirmier à ses limites et qu'on est pas assez formé pour intervenir dans ce sens.
Concrètement, tu vas l'écouter, le conseiller plus ou moins ... et ensuite ? Tu ne feras rien de plus que la coiffeuse qui écoute la personne pendant qu'elle lui coupe les cheveux. Pendant un soin tu peux parler aussi et l'aider (pas parler de la pluie et du beau temps évidemment).
Même dans l'exemple de Caducée, je pense que ce n'est pas à l'infirmier(e) d'agir et d'intervenir à la place d'une personne qualifiée (psy, assistantes sociales, travailleuses familiales ...).
C'est comme si l'on demandait aux aides ménagères de faire la toilette des personnes dépendantes chez qui elles vont : elles n'ont pas le diplôme mais se sentent capables de le faire, c'est du glissement de tâche pour moi.
Et je maintiens pour la nomenclature, la relation d'aide n'apparait pas. Il est seulement précisé :
"Mise en oeuvre d'un programme d'aide personnalisée en vue d'insérer ou de maintenir le patient dans son cadre de vie, pendant lequel l'infirmier l'aide à accomplir les actes quotidiens de la vie, éduque son entourage ou organise le relais avec les travailleurs sociaux, par séance d'une demi-heure, à raison de quatre au maximum par 24heures : AIS 3,1 (et non pas AIS 6)
La cotation des séances d'aide dans le cadre de la mise en oeuvre d'un programme d'aide personnalisée est subordonnée à l'élaboration préalable d'une démarche de soins infirmiers. Ces séances ne peuvent être prescrites pour une durée supérieure à trois mois la première année de mise en oeuvre de l'arrêté, à deux mois la deuxième année de sa mise en oeuvre, et à quinze jours, renouvelable une fois, à partir de la troisième année de sa mise en oeuvre "
Rien à voir avec de l'écoute lors d'une relation d'aide ...
Quand à ton exemple de massage cardiaque, la pratique des gestes d'urgences est une obligation civile pour tous (non assistance à personnes en danger), ça n'a rien à voir avec Mme Michu qui a un coup de blues et qui a besoin de vider son sac.
Moi je persiste, je trouve abusé de côter les actes d'écoute ...
C'est exactement que que m'évoque tes propos justement ... tu le dis toi même, tu n'est pas infirmier psy, ni psy, ce n'est pas ton domaine de compétence.Je ne parle pas de facturer des gens en jouant aux apprenti sorcier sans diplôme de psychologie.
Re: Le soin de "relation d'aide"
Personne n'est infirmier psy, il n'y a que des Infirmiers diplômés d'état, quitte à jouer sur les mots.
Je ne dis pas " je vais faire ceci, ceci ou cela", je ne dis pas "c'est comme ça qu'il faut faire", je pose une question et tu me réponds un truc péremptoire, qui commence par "de toute façon les gens qui se font pas suivre, c'est parce qu'ils le veulent bien"...
Note également que:
- je n'ai dis nulle part que je facturais ce genre de choses
- je n'ai dis nulle part que je suis infirmier libéral
C'est toi qui tire des conclusions hâtives (aussi hâtive, désolé de me répéter, que: " une personne qui voit pas de psy c'est qu'il en a pas besoin") et qui me colle dans des cases.
Non j'ai pas mon idée sur la possibilité ou non de côter ce genre d'acte:
- je ne savais pas si oui ou non ça se côtais
- je ne savais même pas si c'était pratiqué
Je posais simplement la question à des gens ayant de l'expérience dans ce domaine si ça leur semble possible. Et malgré ta première réponse ("Nous sommes IDE c'pas notre rôle"), je n'ose pas un seul instant croire que les IDEL restent pile poil dans les clous de leur nomenclature et n'en sortent jamais.
Reste que le lien d'Execho fait quand même écho à ma demande et montre qu'il n'y a pas que moi qui m'interroge (car je ne fais que ça, à la base) du reste, loin s'en faut.
Effectivement on est pas "psy " et on changera pas le monde mais... euh, qui a parlé ici de révolutionner la prise en charge à domicile avec des séances d'écoute que l'on côterai le prix fort (et que même c'est abusé)... pas moi. Désolé.
Je posais une question, tu me fais un procès d'intention, c'est tout
PS: Quant à comparer le rôle d'un IDE à domicile, lors d'une éventuelle séance de relation d'aide à celui d'une coiffeuse, c'est vraiment accorder peu de crédit à notre métier.
Mais quand on suit un peu les actualités et certains topic de ce forum un parmi tant d'autres ) je ne m'étonne pas qu'il y en ait de plus en plus qui fleurissent...
Je ne dis pas " je vais faire ceci, ceci ou cela", je ne dis pas "c'est comme ça qu'il faut faire", je pose une question et tu me réponds un truc péremptoire, qui commence par "de toute façon les gens qui se font pas suivre, c'est parce qu'ils le veulent bien"...
Note également que:
- je n'ai dis nulle part que je facturais ce genre de choses
- je n'ai dis nulle part que je suis infirmier libéral
C'est toi qui tire des conclusions hâtives (aussi hâtive, désolé de me répéter, que: " une personne qui voit pas de psy c'est qu'il en a pas besoin") et qui me colle dans des cases.
Non j'ai pas mon idée sur la possibilité ou non de côter ce genre d'acte:
- je ne savais pas si oui ou non ça se côtais
- je ne savais même pas si c'était pratiqué
Je posais simplement la question à des gens ayant de l'expérience dans ce domaine si ça leur semble possible. Et malgré ta première réponse ("Nous sommes IDE c'pas notre rôle"), je n'ose pas un seul instant croire que les IDEL restent pile poil dans les clous de leur nomenclature et n'en sortent jamais.
Reste que le lien d'Execho fait quand même écho à ma demande et montre qu'il n'y a pas que moi qui m'interroge (car je ne fais que ça, à la base) du reste, loin s'en faut.
Effectivement on est pas "psy " et on changera pas le monde mais... euh, qui a parlé ici de révolutionner la prise en charge à domicile avec des séances d'écoute que l'on côterai le prix fort (et que même c'est abusé)... pas moi. Désolé.
Je posais une question, tu me fais un procès d'intention, c'est tout

PS: Quant à comparer le rôle d'un IDE à domicile, lors d'une éventuelle séance de relation d'aide à celui d'une coiffeuse, c'est vraiment accorder peu de crédit à notre métier.
Mais quand on suit un peu les actualités et certains topic de ce forum un parmi tant d'autres ) je ne m'étonne pas qu'il y en ait de plus en plus qui fleurissent...

Re: Le soin de "relation d'aide"
VSEt c'est souvent à l'IDEL qui fait son tour que ces gens se confient.
Est-ce que ceci se côte, et en a t-on le droit ?
C'est pas un peu contradictoire ??Note également que:
- je n'ai dis nulle part que je facturais ce genre de choses
- je n'ai dis nulle part que je suis infirmier libéral
- caducee1717
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Re: Le soin de "relation d'aide"
Je pense que certains d'entre nous ne connaissent pas vraiment la définition d'une "relation d'aide" et l'assimile trop à une aide psychothérapeutique pointue et nécessitant des compétences certaines en psychiatrie.
J'ai trouvé plusieurs définition de la dite relation. Je vous en propose une qui me parait assez correspondre à ce que moi j'entend par relation d'aide.
Ce soin n'apparait nullement comme tel dans notre NGAP. En revanche il apparait clairement dans les DSI qui elles, font partie de notre NGAP.
Bien évidemment il ne s'agit nullement de mettre en oeuvre des DSI relation d'aide à tout bout de champ, dès qu'un patient ou un de ses proches est un peu vulnérable, mais peut être de l'utiliser lorsque l'on constate une souffrance plus marquée.
Personnellement je fais comme la plupart d'entre nous, j'accompagne, je soutiens, j'encourage, j'écoute, sans même penser un seul instant à mettre en oeuvre une DSI "ciblée". Mais je ne dis pas que peut être, un jour, si je trouve qu'une personne est particulièrement "fragile" et a besoin d'une aide plus soutenue je ne le ferais pas...
tout est une question de mesure, de tact, de bon sens, de limites... Le savoir-être est tout aussi important que le savoir faire donc ça n'est pas une procédure à "galvauder" bêtement...
Définition
La relation d'aide est la capacité que peut avoir un soignant à amener toutes personnes en difficultés à mobiliser ses ressources pour mieux vivre une situation, c'est un soin relationnel.
Pourquoi la relation d'aide est-elle un soin ?
La relation d'aide est un soin puisqu'elle permet de rassurer le patient, de diminuer sa peur et son anxiété face à la maladie et au traitement.
Elle aide le patient à accepter une situation difficile (maladie grave, modification du schéma corporel, perte, deuil).
Elle va aider le patient à être clairvoyant donc dans sa situation et l'aide à prendre des décisions.
La relation d'aide repose sur un ensemble de principe et d'attitude avec lesquelles le soignant doit se familiariser. Il y a certaines valeurs à ne pas écarter : le respect, le non-jugement et la mise ne confiance.
Comment établir une relation d'aide ?
Techniques non-verbales
Le toucher.
Un signe de tête.
Sourire de complicité.
Attitude : éviter la dominante perpendiculaire, ne pas tourner le dos, privilégier le face à face.
L'écoute : écoute active, attentionnée, concentrée, savoir se taire.
Techniques verbales
Les techniques verbales sont les différentes techniques d'entretien :
Le reflet simple : relevé un élément important ou reproduire les dernières paroles.
La reformulation : utiliser lorsqu'il est important que l'interlocuteur se rend compte qu'il a été bien compris ou pour savoir si l'information a été bien comprise ou lorsque l'interlocuteur est en difficulté pour trouver une solution ou pour dégager un terrain d'entente dans une négociation. Elle permet au patient de prendre du recul ; d'aller plus loin dans la conversation car il se sent compris et écoutés ; de mettre des mots sur sa souffrance ; de baisser sa défense ; d'établir une relation de confiance.
L'élucidation : elle vise à relever des sentiments et des attitudes qui ne déroulent pas des paroles du sujet, mais qui peuvent raisonnablement être déduites de la communication ou de son contexte.
Les éléments à prendre en compte dans la relation d'aide
L'attitude empathique : c'est ressentir l'univers particulier du patient comme si c'était le sine. C'est être au plus proche de la compréhension du patient et de lui faire savoir.
La notion de distance.
Les émotions : c'est un phénomène psychologique naturel que l'on ne choisi pas de vivre ou de ne pas vivre. Elles arrivent spontanément et sont involontaires dans notre relation avec l'entourage. Elles sont des réactions complexes qui engagent à la fois le corps et l'esprit.
L'émotion est une action alors qu'un sentiment est subjectif, c'est un ressenti. Le sentiment est la conséquence de l'émotion.
Elles se traduisent par des expressions faciales, une modification vocale, une modification comportementale et de posture, une tachycardie ou bradycardie (en cas de peur).
Il y a 6 grandes familles d'émotions :
La peur.
La joie.
La colère.
La surprise.
La tristesse.
Le dégout.
Le mécanisme de défense : il intervient inconsciemment pour protéger l'individu contre des émotions insupportable à vivre, c'est donc afin de maintenir un équilibre émotionnel supportable :
Le refoulement : rejet dans l'inconscient d'idées insupportables.
L'évitement.
MAJ:30/08/2008
J'ai trouvé plusieurs définition de la dite relation. Je vous en propose une qui me parait assez correspondre à ce que moi j'entend par relation d'aide.
Ce soin n'apparait nullement comme tel dans notre NGAP. En revanche il apparait clairement dans les DSI qui elles, font partie de notre NGAP.
Bien évidemment il ne s'agit nullement de mettre en oeuvre des DSI relation d'aide à tout bout de champ, dès qu'un patient ou un de ses proches est un peu vulnérable, mais peut être de l'utiliser lorsque l'on constate une souffrance plus marquée.
Personnellement je fais comme la plupart d'entre nous, j'accompagne, je soutiens, j'encourage, j'écoute, sans même penser un seul instant à mettre en oeuvre une DSI "ciblée". Mais je ne dis pas que peut être, un jour, si je trouve qu'une personne est particulièrement "fragile" et a besoin d'une aide plus soutenue je ne le ferais pas...
tout est une question de mesure, de tact, de bon sens, de limites... Le savoir-être est tout aussi important que le savoir faire donc ça n'est pas une procédure à "galvauder" bêtement...
Définition
La relation d'aide est la capacité que peut avoir un soignant à amener toutes personnes en difficultés à mobiliser ses ressources pour mieux vivre une situation, c'est un soin relationnel.
Pourquoi la relation d'aide est-elle un soin ?
La relation d'aide est un soin puisqu'elle permet de rassurer le patient, de diminuer sa peur et son anxiété face à la maladie et au traitement.
Elle aide le patient à accepter une situation difficile (maladie grave, modification du schéma corporel, perte, deuil).
Elle va aider le patient à être clairvoyant donc dans sa situation et l'aide à prendre des décisions.
La relation d'aide repose sur un ensemble de principe et d'attitude avec lesquelles le soignant doit se familiariser. Il y a certaines valeurs à ne pas écarter : le respect, le non-jugement et la mise ne confiance.
Comment établir une relation d'aide ?
Techniques non-verbales
Le toucher.
Un signe de tête.
Sourire de complicité.
Attitude : éviter la dominante perpendiculaire, ne pas tourner le dos, privilégier le face à face.
L'écoute : écoute active, attentionnée, concentrée, savoir se taire.
Techniques verbales
Les techniques verbales sont les différentes techniques d'entretien :
Le reflet simple : relevé un élément important ou reproduire les dernières paroles.
La reformulation : utiliser lorsqu'il est important que l'interlocuteur se rend compte qu'il a été bien compris ou pour savoir si l'information a été bien comprise ou lorsque l'interlocuteur est en difficulté pour trouver une solution ou pour dégager un terrain d'entente dans une négociation. Elle permet au patient de prendre du recul ; d'aller plus loin dans la conversation car il se sent compris et écoutés ; de mettre des mots sur sa souffrance ; de baisser sa défense ; d'établir une relation de confiance.
L'élucidation : elle vise à relever des sentiments et des attitudes qui ne déroulent pas des paroles du sujet, mais qui peuvent raisonnablement être déduites de la communication ou de son contexte.
Les éléments à prendre en compte dans la relation d'aide
L'attitude empathique : c'est ressentir l'univers particulier du patient comme si c'était le sine. C'est être au plus proche de la compréhension du patient et de lui faire savoir.
La notion de distance.
Les émotions : c'est un phénomène psychologique naturel que l'on ne choisi pas de vivre ou de ne pas vivre. Elles arrivent spontanément et sont involontaires dans notre relation avec l'entourage. Elles sont des réactions complexes qui engagent à la fois le corps et l'esprit.
L'émotion est une action alors qu'un sentiment est subjectif, c'est un ressenti. Le sentiment est la conséquence de l'émotion.
Elles se traduisent par des expressions faciales, une modification vocale, une modification comportementale et de posture, une tachycardie ou bradycardie (en cas de peur).
Il y a 6 grandes familles d'émotions :
La peur.
La joie.
La colère.
La surprise.
La tristesse.
Le dégout.
Le mécanisme de défense : il intervient inconsciemment pour protéger l'individu contre des émotions insupportable à vivre, c'est donc afin de maintenir un équilibre émotionnel supportable :
Le refoulement : rejet dans l'inconscient d'idées insupportables.
L'évitement.
MAJ:30/08/2008
souriez...et vous recevrez autant en retour
Re: Le soin de "relation d'aide"
Pas à mon sens, non.pamela06 a écrit : C'est pas un peu contradictoire ??

Oui je confirme, les gens se confient aux IDE libéraux, pas besoin de 10 ans d'expérience pour s'en rendre compte à mon sens.
On a probablement pas le même "paysage géographique" mais, je confirme, ici certaines personnes n'ont que le socio/Paramédical pour toute visite.
Consultations chez un psychologue: " foutez moi la paix bon d'là"
Aller voir le médecin pour cette toux qui ressemble à une bronchite: " foutez moi la paix bon d'là" (un coup d'gnaule à jeun le matin, le v'la le traitement).
Le "on" ça veut pas dire nous ou moi, ça veut dire: " un IDEL peut-il côter ... etc etc", c'est tout =)
Du coup je tombe d'accord avec Caducee. Nulle raison de quoter à tord et à travers, inutile et impensable de ne faire que ça =)
Re: Le soin de "relation d'aide"
Bonjour,
Je suis infirmier en pedopsychiatrie avec une experience auparavant en psy adulte.
Je me suis moi aussi interrogé sur la faisabilité d'un travail en liberal sur la relation d aide , pas parler de la pluie et du beau temps mais bel et bien de relation d aide.
J'ai été formé à la psychopathologie, à l'entretien de relation d aide, à la systemie...
Suis je credible?
Rappelons nous que l entretien de relation d aide fait parti de notre role propre si precieux alors pourquoi ne pourrions nous pas coter ces soins?
D ailleurs , je ne suis pas liberal et n'y connait rien, ou puis je m adresser pour faire cette requete svp?
Merci et à bientot
Je suis infirmier en pedopsychiatrie avec une experience auparavant en psy adulte.
Je me suis moi aussi interrogé sur la faisabilité d'un travail en liberal sur la relation d aide , pas parler de la pluie et du beau temps mais bel et bien de relation d aide.
J'ai été formé à la psychopathologie, à l'entretien de relation d aide, à la systemie...
Suis je credible?
Rappelons nous que l entretien de relation d aide fait parti de notre role propre si precieux alors pourquoi ne pourrions nous pas coter ces soins?
D ailleurs , je ne suis pas liberal et n'y connait rien, ou puis je m adresser pour faire cette requete svp?
Merci et à bientot