la FNESI post unique, violence formation

[Indis]

J'aime beaucoup le passage sur "l'honneur de la profession", faut pas trop chier la honte pour sortir ça.

Mais au-delà de ça il défend l’honneur et l’indépendance de la profession notamment quand il y a préjudice direct ou indirect à la profession.


Il veille aussi à développer la compétence des infirmières en valorisant la formation continue, en diffusant les règles de bonnes pratiques et en les évaluant.

L’Ordre National des Infirmiers représente et promeut la profession dans son ensemble (notamment sur les plans administratifs et juridiques), quel que soit son mode d’exercice (privé, public, libéral), son type d’exercice (scolaire, en entreprise, sapeur-pompier, puéricultrice, anesthésiste, bloc opératoire, etc.) et son lieu d’exercice.

Curieux de savoir si les gens qui ont cautionné cet écrit ont la moindre foutue idée de ce qu'est le métier d'IDE et font autre chose que de dire ce qu'on leur dire de dire comme des petits animaux savants.
Enfin, j'ai bien une vague idée....




La FNESI vient transmettre un courrier à l'ordre infirmier:

[Lilu]

Ohlala, j'ai envie de quote ma signature face à ca.


Enfin bon, faut se dire que y'a surement plein de jeunes étudiants sur qui ca va marcher. Ca fera plus de futurs IDE pour rejoidnre l'ordre...

[Nyco]

Hello,

Je ne maîtrise que trop peu le sujet de l'ONI. Je me limite aux quelques communications sur les difficultés qui accompagnent sa mise en place. Je me posais la question de l'obligation d'adhésion à l'issue du DE ?

Quand on lit la communication de la FNESI, on a nettement l'impression qu'elle est obligatoire. Mais dans les faits ?

Si de nombreux IDE en poste n'ont pas d'attache avec l'ONI, je suppose que cette cotisation obligatoire est relative. Qu'en est-il de la légitimité de l'instance dans ces conditions ?

Merci d'avance pour vos lumières

[Indis]

Il suffit de reprendre tout ce forum.

De nombreux topics existent, et la question que vous posez y est traitée environ ...50 fois.

La communication de la FNESI (qui sont des étudiants) montre bien à quel point l'ordre (qui concerne les professionnels ) souhaite prendre les devants et poursuivre sa politique de démarchage dans les IFSI pour attirer les étudiants et qu'ils n'oublient pas de verser leur petit chèque à la sortie de leurs études.

Je suis surtout curieux de voir ce qui a pu se tramer en coulisses pour qu'on ait droit à cette publicité seulement maintenant.
Peut-être un voyage sur yacht de Bo.........rniche pour les généraux de la FNESI ?

Quand on voit tout ce par quoi certains sont près à passer pour obtenir des choses, des faveurs, des postes à rien branler rue Ste Anne, on peut s'inquiéter de voir que des gens, même pas encore diplômés marchent déjà bien droit derrière une institution à laquelle ils n'ont pas à faire en étant étudiants.


Tout ça commence à faire une belle brochette de joyeux loufoques, si on peut dire, la classe en moins:

[Bip-bip]

Et la marmotte elle met le chocolat...

[librio62]

Punaise de punaise
Ça me fait mal de le dire mais pour une fois, je suis d'accord avec Indis.
L'ONI, j'ai pas tout suivi (car pas concerné en tant qu' Étudiant) mais honnêtement quand on fait un peu l'historique, y a eu trop de trucs bizarres, bref des choses pas très nettes.......

[Aurélie TRENTESSE]

Un nouvel article vient d'être publié sur le site Infirmiers.com :
La FNESI dénonce la violence de la formation

41 % des étudiants en soins infirmiers ont déjà songé à arrêter leur formation selon la dernière enquête de la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (FNESI) qui s'intéresse à la gouvernance des Instituts de formation paramédicaux, souhaitant qu'enfin "leurs voix comptent".

La FNESI dénonce, dans son enquête, la violence de la formation des étudiants en soins infirmiers.

La violence dans les Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) n'est pas un mythe. C'est ce qu'a voulu démonter la FNESI au travers de son enquête « Réformons la gouvernance des Instituts de formation paramédicaux » *. Les résultats révèlent en effet que 41 % des étudiants infirmiers ont déjà envisagé d'arrêter leur formation, 44,61 % estiment que «&nbs...

Lire la suite : http://www.infirmiers.com/etudiants-en- ... ation.html

Vous pouvez discuter de cet article sur ce topic !

[vaness desiles]

C'est vrai qu'elle n'est pas facile et c'est un peu normal car avoir la vie des gens entre ses mains est une grande responsabilité. De plus l'exigence est à tous les niveaux: patients, encadrements, entre collègues, etc. Cependant beaucoup la réussisse et j'espère faire partie de ceux-là;
Je souhaite donc du courage à tous les ESI et une bonne réussite

[binoute1]

mais c'est plus qu'avant ? c'est moins ?

[Lenalan]

Pour moi ça ne change pas (j'ai connu des moments vraiment difficiles il y a quelques années, qui m'ont amenée à arrêter ma formation en 2ème année, et certains de mes collègues aussi). Mais j'ai l'impression que maintenant les étudiants parlent plus facilement. Je sais pas si c'est lié au fait que j'ai changé d'IFSI, mais se faire maltraiter en stage ou à l'IFSI par les formateurs n'est plus une fatalité (avant, on avait juste à la fermer sinon on nous poussait vers la porte). Maintenant on parle, on se plaint, et ça ne reste pas lettre morte (certains étudiants sont retirés des lieux de stage, et certains lieux de stages sont fermés par l'IFSI). Et ce n'est plus tabou: autrefois on nous disait que si ça se passait mal en stage c'est que c'était de notre faute parce qu'on était médiocre (il y a vraiment eu des cas de harcèlement allant très loin sur certains lieux de stage), maintenant avant de partir en stage on nous dit ce qui est normal (être exigent sur notre travail) et ce qui ne l'est pas (la liste est longue: jugements de valeur, sur le physique, interdiction de s'asseoir, empêchement de prendre ses repas, humiliations publiques et devant les patients....la liste est longue) et nous encouragent vivement à venir en parler.

Mais j'imagine que c'est pas comme ça partout.....

[Elisa56]

Bonjour,
Dans mon IFSI, on nous a également dit de ne pas hésiter à les alerter si un stage se passe mal.
Et actuellement, le stage où je suis, l'ide référente a tenu les mêmes propos.

[binoute1]

Pour moi ça ne change pas (j'ai connu des moments vraiment difficiles il y a quelques années, qui m'ont amenée à arrêter ma formation en 2ème année, et certains de mes collègues aussi). Mais j'ai l'impression que maintenant les étudiants parlent plus facilement. Je sais pas si c'est lié au fait que j'ai changé d'IFSI, mais se faire maltraiter en stage ou à l'IFSI par les formateurs n'est plus une fatalité (avant, on avait juste à la fermer sinon on nous poussait vers la porte). Maintenant on parle, on se plaint, et ça ne reste pas lettre morte (certains étudiants sont retirés des lieux de stage, et certains lieux de stages sont fermés par l'IFSI). Et ce n'est plus tabou: autrefois on nous disait que si ça se passait mal en stage c'est que c'était de notre faute parce qu'on était médiocre (il y a vraiment eu des cas de harcèlement allant très loin sur certains lieux de stage), maintenant avant de partir en stage on nous dit ce qui est normal (être exigent sur notre travail) et ce qui ne l'est pas (la liste est longue: jugements de valeur, sur le physique, interdiction de s'asseoir, empêchement de prendre ses repas, humiliations publiques et devant les patients....la liste est longue) et nous encouragent vivement à venir en parler.

Mais j'imagine que c'est pas comme ça partout.....

On est d'accord.
Ce n'est pas normal, et ça ne l'était déjà pas avant.

Mais....juste ce n'est pas un phénomène nouveau

et ces personnes, qui sont surement déjà diplômées pour certaines, protestent-elles autant quand on rappelle sur repos ? quand le CdT n'est pas respecter ?
enfin bref....

[Lenalan]

Elles DOIVENT protester!

Non, tout ça n'a rien de nouveau, et les étudiants ne sont pas les seuls à souffrir.....

[andessy]

C'est vrai que l'IFSI parfois.... A chaque fois que l'on me demandait si c'était dur, je répondais "oui quand même! Pas en terme de niveau. Mais moralement oui. Le sang, la mort etc bien sûr mais on le savait. Ce qu'on ignorait, c'était les abus de pouvoir de certaines formatrices, leur partialité parfois. Et ce sentiment quasi permanent d'être sur la sellette en stage.."
Personnellement, je n'ai pas été martyrisée et je garde un magnifique souvenir de la plupart des professionnels qui ont bien voulu me transmettre leur savoir.
Mais j'ai vu des collègues subir....

[binoute1]

Itou.

je ne recommencerai pour rien au monde l'ifsi, l’hôpital, certains stages...mais pourtant je recommencerais à être ide en gériatrie ou mon secteur actuel (prévention) , mais pour avoir l'un faut forcément passer par l'autre....