Suppression de l'ONI
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - ONI
Re: Suppression de l'ONI
Voilà, avait l'air...execho a écrit :J.C.Cambadélis dans une question au ministère de la santé le 13 avril 2010,avait l'air de comprendre le rejet infirmier par rapport à l'ordre.Premier secrétaire du PS ,on attend avec impatience ses consignes vers les députés PS à ce sujet.N'étant pas au gouvernement c'est l'occasion de montrer son sens critique.
Donc on verra si l'air a changé depuis.
Mais c'est dommage que certaines légendes persistent et que ce soit le motif financier qui soit porté comme principal rejet du truc car pour beaucoup, même gratuit, c'est non !
M. Jean-Christophe Cambadélis interroge Mme la ministre de la santé et des sports sur la situation des professionnels infirmiers qui doivent obligatoirement adhérer et cotiser à l'ordre des infirmiers. Les professionnels infirmiers et infirmiers salariés remettent en cause la légitimité de cet ordre et rejettent massivement l'obligation d'inscription obligatoire au tableau de l'ordre des infirmiers. L'obligation d'inscription au tableau de l'ordre des infirmiers (article 1er, loi n° 2006-1668 du 21 décembre 2009) induit une obligation de cotisation. Or celle-ci est, d'une part, inégalitaire car soumise à déduction fiscale pour les infirmiers libéraux et non pour les infirmiers salariés et, d'autre part, confuse sur les critères d'inscription au tableau de l'ordre. Alors même que la profession souffre d'un manque de reconnaissance salariale, de moyens humains et matériels, elle se voit contrainte de payer pour exercer son travail. Aussi il lui demande si elle entend abroger cette clause relative à l'obligation d'inscription à l'ordre infirmier pour les infirmiers et infirmiers salariés.
Réponse émise le 5 octobre 2010
L'Ordre national des infirmiers a été créé par la loi n° 2006-1668 du 21 décembre 2006. Dès sa mise en place, le niveau de cotisation de 75 EUR annuel, défini par l'ordre lui-même, indépendant en la matière, a soulevé des difficultés et la protestation des syndicats de la fonction publique hospitalière. Une disposition introduite dans la loi n° 879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires permet à l'ordre national des infirmiers, comme c'est déjà le cas pour celui des masseurs-kinésithérapeutes et celui des pédicures podologues, de moduler le montant de la cotisation ordinale. Malgré cette disposition, le montant de la cotisation est resté, comme en 2009, fixé à 75 EUR ; seuls les jeunes diplômés et les infirmiers à titre bénévole bénéficient d'une cotisation réduite de moitié. Très attaché à un exercice serein de la profession d'infirmier, le ministère de la santé et des sports n'envisage pas que les infirmiers puissent être inquiétés dans leur exercice quotidien ni que les employeurs puissent être menacés de complicité d'exercice illégal de la profession. Elle n'envisage pas davantage que le système de santé s'interrompe au motif que les infirmiers et les infirmières n'ont pas tous réglé une cotisation, dont le montant n'est pas compréhensible par nombre d'entre eux. C'est la raison pour laquelle le ministère a récemment pris position en faveur d'une proposition de loi tendant à rendre l'inscription à l'ordre facultative pour les salariés. Il espère que l'ordre infirmier proposera très prochainement des avancées significatives sur ce dossier.
Re: Suppression de l'ONI
On a bien compris que l'ordre n'a d'infirmier que le nom et que seul son rétablissement au forceps compte aujourd'hui.
On a bien compris qu'il y a des enjeux financiers qui autorisent l'exécutif à critiquer publiquement une mesure législative au mépris le plus total de la majorité des infirmiers qui ne veulent pas de cet ordre.
On a bien compris que cet ordre ne rassemble plus qu'une minorité (qui se croit majoritaire) d'infirmiers libéraux regroupée autour de quelques opportunistes dirigés par un infirmier aujourd'hui retraité.
De qui se moque-t-on ?
Cette caste d'infirmiers prétentieux n'a t-elle pas l'impression d'avoir été complètement désavouée et que ce qui sortira du chapeau des sénateurs ressemblera à une copie informe.
Cette affaire ordinale est de plus en plus nauséabonde.
On a bien compris qu'il y a des enjeux financiers qui autorisent l'exécutif à critiquer publiquement une mesure législative au mépris le plus total de la majorité des infirmiers qui ne veulent pas de cet ordre.
On a bien compris que cet ordre ne rassemble plus qu'une minorité (qui se croit majoritaire) d'infirmiers libéraux regroupée autour de quelques opportunistes dirigés par un infirmier aujourd'hui retraité.
De qui se moque-t-on ?
Cette caste d'infirmiers prétentieux n'a t-elle pas l'impression d'avoir été complètement désavouée et que ce qui sortira du chapeau des sénateurs ressemblera à une copie informe.
Cette affaire ordinale est de plus en plus nauséabonde.
Re: Suppression de l'ONI
Il est inadmissible que la presse infirmière ne souligne pas le fait que parmi ces 26 organisations, on retrouve toujours les mêmes dirigeants soit à l'Ordre infirmier, soit au sniil, soit au snpi, etc ...
Cette dizaine de personnes au maximum croit pouvoir faire la pluie et le beau temps, en ayant pour seul objectif de soutenir un Ordre infirmier voué à une disparition assurée.
Cette dizaine de personnes au maximum croit pouvoir faire la pluie et le beau temps, en ayant pour seul objectif de soutenir un Ordre infirmier voué à une disparition assurée.
Re: Suppression de l'ONI
exact:les journalistes sont paresseux sur ce coup là.Il est sans doute moins rigolo ou vendeur de demander l'avis de la majorité qui veut la "restauration du système à une date antérieure",2006 par exemple".Bien que,on sous estime le lecteur.
Re: Suppression de l'ONI
Pas sûre que ce ne soit qu'une question de paresse même si le journalisme avec un "J" = d'investigation a quasiment disparu...mais peut-être plus une question d'opportunisme. Que leur a t'on promis ?
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Re: Suppression de l'ONI
Monsieur Borniche, lors de sa prestation télévisée sur la chaîne LCI, après le vote de l'amendement supprimant l'organisation ordinale qu'il préside, a tenté de dénoncer la prétendue injustice en prétextant, entre autre, que son ordre serait en capacité d'évaluer la moralité des infirmiers.
Mais quels peuvent donc être les critères qui pourraient déterminer ce qu'est la moralité d'un infirmier à la sauce ordinale ? Je n'ose pas l'imaginer...
Mais quels peuvent donc être les critères qui pourraient déterminer ce qu'est la moralité d'un infirmier à la sauce ordinale ? Je n'ose pas l'imaginer...
Re: Suppression de l'ONI
et de toute façon qui ils sont pour évaluer ma morale? C'est fou!
Re: Suppression de l'ONI
Bonjour à toutes et à tous!
J'ai lu toutes vos réponses. J'ai toujours été émerveillé et effrayé par ce besoin grégaire de se regrouper. Pour ma part, je pense qu'il s'agit d'un manque de confiance en soi. Nous avons besoin de nous regrouper pour nous sentir plus fort.
Mais je suis désolé car le coté "perroquet " n'est pas ma tasse de thé! Me mettre comme les médecins, faire comme eux... Non je ne peux pas!
Un ordre? Pourquoi faire? Comme l'ont dit nombre d'entre vous, avant l'ordre, il y avait des infirmiers. Qu'ils ne sachent pas s'organiser, qu'ils soit passifs, corvéables à merci, capables de revenir sur leurs repos, stupides à faire des formations sur leurs vacances bref bon "avec un C comme crocodile"... Ok, ok on est tous comme ça!!! Mais ça ne veut pas dire qu'on doit se laisser faire et accepter passivement ce que nous dit l'administration, les médecins, les cadres...
Nous avons une valeur propre, un savoir faire ce que j'appelle "le pouvoir infirmier" (ce qui fait bien rigoler mon collègue ASH!) et ce pouvoir n'a pas besoin d'ordre... Un peu de courage, d'intelligence et de le faire en équipe!
Signé:Un jeune syndicaliste mais un vieil infirmier.
J'ai lu toutes vos réponses. J'ai toujours été émerveillé et effrayé par ce besoin grégaire de se regrouper. Pour ma part, je pense qu'il s'agit d'un manque de confiance en soi. Nous avons besoin de nous regrouper pour nous sentir plus fort.
Mais je suis désolé car le coté "perroquet " n'est pas ma tasse de thé! Me mettre comme les médecins, faire comme eux... Non je ne peux pas!
Un ordre? Pourquoi faire? Comme l'ont dit nombre d'entre vous, avant l'ordre, il y avait des infirmiers. Qu'ils ne sachent pas s'organiser, qu'ils soit passifs, corvéables à merci, capables de revenir sur leurs repos, stupides à faire des formations sur leurs vacances bref bon "avec un C comme crocodile"... Ok, ok on est tous comme ça!!! Mais ça ne veut pas dire qu'on doit se laisser faire et accepter passivement ce que nous dit l'administration, les médecins, les cadres...
Nous avons une valeur propre, un savoir faire ce que j'appelle "le pouvoir infirmier" (ce qui fait bien rigoler mon collègue ASH!) et ce pouvoir n'a pas besoin d'ordre... Un peu de courage, d'intelligence et de le faire en équipe!
Signé:Un jeune syndicaliste mais un vieil infirmier.
"je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre!" N°6.
Re: Suppression de l'ONI
Avec ou sans ONI (mais de préférence sans) on se bouge quand ? :
Apparition d’un ordre infirmier, devenu un gouffre financier ayant livré – clefs en mains – la profession infirmière aux banquiers et aux assureurs, ordre bientôt présidé par un retraité !
Enterrement de la profession infirmière libérale au profit des structures de soins dirigées par des médecins don la prime annuelle 2014 a été de 6200 euros : rien pour les IDEL !
Perte de la pénibilité, depuis décembre 2010, pour les infirmières classées désormais en catégorie A, catégorie sédentaire !
Age de la retraite passé de 57 à 62 ans pour ces mêmes infirmières, en échange d’une pseudo « licence infirmière » dont les intéressées n’ont toujours pas vu la couleur !
Salaires bloqués depuis 2010 et jusqu’en 2017, les cotisations salariales, elles, ne connaissant pas de répit, une perte de pouvoir d’achat est donc constatée tous les ans !
Baisse du nombre de RTT qui sont désormais passés de 26 à 19 puis à 15 par an dans presque tous les hôpitaux !
Dé classification et suppression de postes infirmiers partout en France au profit de la seule rentabilité financière et au mépris de la sécurité des soins, des patients et des personnels !
Noyade de la formation initiale infirmière dans une nébuleuse universitaire ayant pour effet de produire toujours plus de jeunes diplômés, manque de temps et de moyens pour les professionnelles – dans les services – pour encadrer et former les étudiants en soins infirmiers, futurs chômeurs !
Disparition progressive de la formation permanente au profit du DPC non financé !
Nivellement par le bas de la chaîne des soins en imposant aux infirmières des actes médicaux non rentables et en déléguant des actes infirmiers à d’autres professionnelles non formées !
Apparition d’un ordre infirmier, devenu un gouffre financier ayant livré – clefs en mains – la profession infirmière aux banquiers et aux assureurs, ordre bientôt présidé par un retraité !
Enterrement de la profession infirmière libérale au profit des structures de soins dirigées par des médecins don la prime annuelle 2014 a été de 6200 euros : rien pour les IDEL !
Perte de la pénibilité, depuis décembre 2010, pour les infirmières classées désormais en catégorie A, catégorie sédentaire !
Age de la retraite passé de 57 à 62 ans pour ces mêmes infirmières, en échange d’une pseudo « licence infirmière » dont les intéressées n’ont toujours pas vu la couleur !
Salaires bloqués depuis 2010 et jusqu’en 2017, les cotisations salariales, elles, ne connaissant pas de répit, une perte de pouvoir d’achat est donc constatée tous les ans !
Baisse du nombre de RTT qui sont désormais passés de 26 à 19 puis à 15 par an dans presque tous les hôpitaux !
Dé classification et suppression de postes infirmiers partout en France au profit de la seule rentabilité financière et au mépris de la sécurité des soins, des patients et des personnels !
Noyade de la formation initiale infirmière dans une nébuleuse universitaire ayant pour effet de produire toujours plus de jeunes diplômés, manque de temps et de moyens pour les professionnelles – dans les services – pour encadrer et former les étudiants en soins infirmiers, futurs chômeurs !
Disparition progressive de la formation permanente au profit du DPC non financé !
Nivellement par le bas de la chaîne des soins en imposant aux infirmières des actes médicaux non rentables et en déléguant des actes infirmiers à d’autres professionnelles non formées !