arrêt des études pour X raisons

[myloma]

bonjour mimi

je te rassure, rater une prise de sang arrive à tout le monde

Sida ou pas, moi perso à la ma 3ème prise de sang je tremblais. Et j'en ai loupé beaucoup plus que ça

moi pareil, heu, nous pareil devrais-je dire

à moins d'être insultante et irrespectueuse, je ne vois pas en quoi rater une prise de sang et faire mal "serait une preuve que tu n es pas faite pour ce métier"
à part si "faire mal "était volontaire, ce dont je doute bien entendu

trouve moi l'oiseau rare qui n'a jamais fait mal à un patient
photographie le et met le sur les réseaux sociaux
cela n'existe pas

[andessy]

Le mot qui me vient: disproportionné.
T'es certaine que c'est cette histoire le souci?
On dirait que c'est plutôt la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Imagine que c'est une collègue de promo qui te raconte cette histoire si ça t'aide à prendre du recul. Tu es plus que loin d'avoir commis une erreur. Relativise et cherche à comprendre ce qui te fait parler d'arrêt de formation. Ca va sinon ce stage?
Tu peux pas arriver à l'IFSI et avoir d'emblée un postitionnement de professionnel. Tu vas merder certains trucs et te décevoir aussi. Faire une montagne d'oublier de noter une température etc Mais ce sont des choses NORMALES. Tu es en formation. Pourquoi es-tu si dure avec toi?

[Anonyme222222]

Moi je n'ai pas compris blesser au sens physique mais du fait de son statut VIH suspecté ?
.

[Lenalan]

Voilà, je sais pas s'il s'agit de blesser physiquement en loupant la prise de sang (ce qui semble énorme comme motif d'arrêt de formation) ou alors blesser en paroles, en faisant référence au VIH devant la patiente du style "non je peux pas piquer, j'ai trop peur d'attraper le sida" ....

[myloma]

ou alors elle a ressenti la crainte de mimi par rapport à sa maladie?
ou
un peu de tout cela à la fois

que penses-tu de ce que nous disons mimi?

[Patt]

Ca arrive les erreurs dans la t(techniques et les erreurs dans la façon d'être. On ne te demande pas d'être parfaite, de savoir tout gérer. Analyse ce qui s'est passé entre toi et cette patiente, et comment la prochaine fois tu pourras faire.

J'ai rencontré une situation difficile il y a une semaine, je n'ai pas su y faire face et elle me touche encore profondément. Ce jour là j'ai "lâché", je suis sortie de la chambre et j'ai laissé les autres faire. A quoi bon rester quand on ne peut pas parce que c'est trop dur où que l'on est pas prêt ? Je n'ai pas pu être là a ce moment là mais j'ai fait tout ce que j'ai pu pour avancer les IDE et AS dans leur travail pendant qu'elles, elles géraient cette situation. Est ce que la prochaine fois je saurais faire face ? Pas sur, j'y réfléchis, j'essaie de voir ce que je peux faire, mais parfois on ne peut pas. Hier une infirmière a demandé à ses collègues de poser une sonde nasogastrique car c'est pour elle un geste difficile, elle n'a pas pu regarder pendant que l'on posait la sonde. Est ce une mauvaise infirmière pour autant ? Non, elle pouvait passer le relai et elle la fait, si ça avait été impossible elle aurait prit sur elle.

Tu es en début de formation. La prise de sang en soi c'est déjà tout un monde. On a peur de faire mal, de se piquer, on tremble,... En plus l'infirmière nous observer et puis elle prévient le patient qu'on début ce qui nous met encore plus mal à l'aise. De base ce n'est pas simple. A ça c'est ajouté le VIH. Tu as pu avoir peur de te piquer, d'attraper cette maladie. C'est acceptable. Tu as pu changer ton regard envers cette personne, tu as pu lui faire ressentir une peur/distance/gêne ou que sais je. Ca c'est moins adapté comme comportement. Mais tu es là pour apprendre. Cette situation, elle peut être bénéfique. Elle peut t'aider à avancer. Laisse toi le temps de murir. Que tu te poses des questions sur tout ça est déjà une bonne chose, tu as une éthique professionnelle qui se met déjà en place. Pour autan il faut que tu apprennes à accepter ce que tu fais de moins bien, il faut que tu apprennes aussi a dire "non". Parfois on m'a proposé de faire des gestes, j'ai dit "non" c'était trop dur pour moi à ce moment là de ma formation, les infirmières l'on comprit et plus tard j'ai pu faire les choses moi même.

Bon courage pour tes choix, ne les fait pas de façon impulsive, laisse toi le temps de réfléchir à tout ça

[wyllette]

Une goutte oui qui fait débordé le vase car déjà un autre message anterieur
Il y a 6mois de.... Mimi 92100

http://www.infirmiers.com/forum/soucis- ... 53-45.html

[estebanos]

Salut,

Les doutes et les erreurs font partie intégrante de la formation pour bon nombre.
Ton choix doit rester le tient. Arrêter ou continuer, je ne peux répondre pour toi m'étant moi même posé la question sans avoir la certitude d'avoir fait le bon choix. Je ne le saurai qu'une fois diplômé.
Mais si tu as besoin de faire un break ou de prendre du recul, n'interromps pas la formation mais demande une suspension de formation pour x temps, ça te laissera la possibilité de reprendre où tu en étais.

Pour faire le bon choix, va chercher au fond de toi tes réelles motivations sans te mentir à toi même, la réponse est là.

[Lysambre]

Bonjour,

Je reviens vers vous suite à de nouvelles interrogations. Je remercie grandement les personnes qui avaient suivi et répondu sur mon sujet, cela m'a beaucoup aidé à avancer.

L'an passé, mon stage de S2 a été catastrophique en psychiatrie, j'en ai conclu que ce secteur n'est pas pour moi.

Stage de S3 rebelotte, rien ne va : de la posture étudiante, à la prise en charge des patients, les connaissances, les soins techniques, la curiosité, c'est ce qui m'est reproché. J'en suis à 6 semaines sur les 10.

De mon côté je n'arrive pas à gérer les émotions, je me sens mal à l'aise avec l'équipe, avec les patients, les soins. Je doute de moi à chaque instant, ma tutrice m'impressionne et je me paralyse encore plus quand elle est là. Je ne prend jamais de plaisir dans les soins que je fais, je suis monstrueusement angoissée et déçue de moi.

Je m'étais beaucoup remise en question lors de mon stage psy. Je m'étais demandé si j'étais vraiment à ma place dans cette formation, si j'allais arriver à tenir le coup, si je me voyais exercer plus tard. J'avais fini par me dire que je verrai avec le prochain stage, parce que la psy c'est particulier.
Cette fois j'y suis et je perds pieds complètement. Mes doutes se confirment, j'ai perdu ma motivation, je pleure souvent, je suis épuisée moralement (physiquement aussi un peu, mais qui ne l'est pas?)

J'ai rencontré 2 fois ma référente sur ce stage qui est très à l'écoute, un vrai soutien. Pour des raisons de déménagement de l'hôpital (ouais, un sacré bazar pendant plusieurs semaines) elle n'a pas pu trouver de créneau pour se rendre sur le lieu de stage et n'a que mon retour, pas celui de l'équipe même si je lui en fait part.

On a discuté de comment limiter les dégâts sur la fin de stage, mais je n'ai même plus envie de le terminer. J'ai laissé beaucoup de plumes sur le précédant, je ne me sens pas capable d'inverser la tendance et de continuer à prendre sur moi. Continuer pour quoi d'ailleurs? Pour avoir un diplôme de justesse, exercer 3 semaines puis craquer?

Un problème de relationnel a été pointé par les soignants lors de mon stage en psy. Je m'y retrouve à nouveau confronté, j'éprouve toujours de la gêne seule avec un patient, j'en suis même arrivé à me faire une liste mentale de sujets de conversation....je n'ai aucun naturel.

Alors, est-ce que je suis bien dans la bonne formation? je savais que l'apprentissage serai douloureux, je pensais m'appuyer sur certaines qualités, travailler le reste et que ça irai. Mais non, 2 mauvais stages, et une grosse déprime à l'idée de passer les 40 prochaines années à faire un métier pour lequel je n'ai pas encore trouvé de plaisir.
A l'école, on parle de passage à vide, on motive comme on peut ceux qui ont le cafard, certains arrêtent, très peu. Généralement ils éliminent ceux dont les résultats aux partiels sont justes...Moi j'ai la chance de plutôt bien m'en sortir de ce côté. Je suis une bûcheuse, une littéraire, une fille sensible et rêveuse. J'ai peut être un peu trop rêvé à me voir infirmière...

Ce matin je n'ai pas réussi à aller en stage. Enfin si, je suis arrivée jusque devant la porte de l'hôpital et puis j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps en voyant que j'avais oublié mes affaires. J'ai fait demi-tour, incapable d'affronter la mâtinée qui m'attendait. Je suis pleine de remords, de culpabilité, je suis perdue, j'ai envie de tout arrêter mais il y a aussi la peur d'arrêter.

Parce que je ne peux pas tout dire à l'école, ni à ma famille et encore moins aux soignants, c'est vers vous que je me tourne pour essayer d'y voir plus clair.
Merci d'avoir lu tout ça

[myloma]

bonjour lysambre

j aurais préféré lire de meilleurs nouvelles
je sais que tu as bcp donné cf ton post précédent

effectivement, tu es épuisée
la question que je me pose -sans te demander une réponse-
tu dis

j'éprouve toujours de la gêne seule avec un patient, j'en suis même arrivé à me faire une liste mentale de sujets de conversation....je n'ai aucun naturel.

est-ce UN patient en particulier ou tous?
si c'est une personne précise, te revoit-elle à autre chose?

personnellement, il m est arrivée de parler de chasse alors que je déteste, avec un patient dont le livre sur sa table de chevet était visible
alors, pendant un temps, cela lui a permit de "s'échapper" de sa maladie en parlant de ce qu'il aime

on n'est pas tenu de "faire la conversation", le non verbal occupe une grande place dans le relationnel

tu as validé les 48 ects et "modules" requis pour obtenir l'équivalence AS?
au lieu de tout arrêter, demande un report de formation avec la possiblilité de revenir ou non, ultérieurement
tu demandes l'attestation d'aide soignante si ce n'est pas déjà donné par ton IFSI

en bossant comme AS, tu auras un autre relationnel et feras moins de soins "techniques", tu vas travailler autrement
certains comme lenalan ont mis des années avant de reprendre, et d'autres ont choisi de ne pas le faire.

tu parles de ta famille et tes amis
peut être seront-ils déçus? je suppose que c'est ta crainte
mais, pour qui fais tu cette formation, pour toi, pour eux?

Ce matin je n'ai pas réussi à aller en stage. Enfin si, je suis arrivée jusque devant la porte de l'hôpital et puis j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps en voyant que j'avais oublié mes affaires. J'ai fait demi-tour, incapable d'affronter la mâtinée qui m'attendait. Je suis pleine de remords, de culpabilité, je suis perdue, j'ai envie de tout arrêter mais il y a aussi la peur d'arrêter.

cela montre que tu n'en peux plus au point d"oublier" tes affaires

as-tu pensé à appeler le stage , l'IFSI, et à prendre un RDV médical pour demander un arrêt de travail?
je te conseille de le faire rapidement pour ne pas te retrouver en difficulté face à tes formateurs

tu as le droit de ne pas te sentir bien
ce non-dit t'étouffe également, car tu portes cette souffrance toute seule

j ai des enfants , 2 d'entre elles ont arrêté leurs études car elles ne correspondaient pas à ce qu'elle en attendaient
je préfère que les choses se soient déroulées ainsi, car maintenant, elles ont trouvé la voie qui leur correspond réellement et repris tardivement des études

le cursus n'est jamais linéaire ou très rarement

tu sais moi aussi je suis rêveuse sensible et littéraire , c'est nullement incompatible avec le soin
mais peut être est-ce trop tôt pour toi pour le moment?

alors, je te propose d'en parler vite à ta famille, fais le et ne garde pas ça pour toi, il est temps que tu leur parles, appelle les, écris une lettre mais ne reste pas comme cela

[Patt]

Bonjour Lysambre.

C'est difficile de te répondre car on ne peux pas choisir pour toi ni savoir tout ce qui se passe pour toi.

Que pensais tu trouver dans cette formation et ce métier ? Qu'est ce qui es fait que tu t'es engagée dans tout ça ? Est ce qu'il existe des choses que tu aimes dans ce que tu fais ou tout est souffrance ?

Comment s'était passé ton premier stage ?

Qu'est ce qui fait que ça se passe mal, que tu bloques, que tu ne prend pas plaisir à ce que tu fais ? Est ce que c'est ton précédent stage qui est toujours vif dans ta mémoire et qui te bloque ? Est ce que c'est ta déprime ? Ou est ce simplement que tu te trouves confronté a quelque chose qui s'éloigne trop de ce que tu t'étais imaginée ? Est ce que tu sais pourquoi tu n'arrives pas à communiquer ? ... ?

Si tu as passé plus de temps à souffrir dans cette formation qu'à t'épanouir, alors oui, je pense qu'il faut envisager de faire ne serait-ce qu'une pause. Une pause pour travailler en tant qu'aide soignante peut être, ou alors une pause pour totalement t'éloigner de la formation, prendre du recul et comprendre ce qui se passe pour toi et ce qui te convient.

Tu as le droit de trouver ça dur, de ne pas te sentir bien ou à ta place. Ce n'est pas une honte, ce n'est pas un échec. On ne trouve pas forcément sa voie du premier coup ou alors on est pas de suite prêt pour tout. Parfois ce qui nous fait souffrir aujourd'hui sera ce qui nous conviendra dans 10 ans. N'oublies pas ta famille, tes amis, c'est peut être dur de leur parler mais ils ont surement envie de t'accompagner dans ce moment difficile de ta vie.

[Lysambre]

Bonjour Myloma, je suis contente de te lire à nouveau

J'éprouve de la gêne avec la plupart des patients, j'en ai vu de tout âge, des 2 sexes (voir 3?...). Je me sens à l'aise que avec certains patients qui sont particulièrement de bonne humeur et enclin à papoter.
Une petite dame qui me fait des clins d'oeil quand le médecin explique un truc dont je lui parlait juste avant, un monsieur qui raconte une blague, un autre qui me dit "bah oui, faut bien apprendre" en me tapotant le bras gentiment.
La plupart du temps je rentre avec mon chariot/PC/tensiomètre/ECG/plateau toute gênée dans la chambre, je dis bonjour, je me présente, je dis ce que je vais faire et puis je ne parle plus. On m'a souvent dit : on soigne avec ce qu'on est. Je ne comprends toujours pas ce que ça veut dire...

J'ai tout validé sauf...la C3 : soins de confort et de bien être. Dans mes représentation à l'AS est la personne la plus au contact, peut être la moins médicale mais la plus chaleureuse et facile d'accès pour le patient. Je me sens difficilement dans ce rôle. Le nursing n'a justement jamais été mon fort, alors que je pose des cathéters....(pas toujours très bien toute seule, m'enfin c'est ma mini-victoire pour ce stage)

J'ai 25 ans, je suis en reconversion, j'ai l'impression d'aller nulle part. Quand j'ai annoncé à mes proches que j'allais entrer à l'IFSI tout le monde a sauté de joie, j'avais enfin la solution à toutes les inquiétudes,un bel avenir bien tracé. Arrêter ce serait régresser à leurs yeux (et aux miens, il faut bien l'avouer), ce serait à nouveau les ennuis financiers, le chômage, l'inactivité, la déprime. Je ne peux pas me permettre de tester tous les métiers du monde...

Merci de me rappeler le côté pratique : oui, j'ai pris RDV chez le médecin pour ce soir, en sortant j'appelle pour dire combien de temps je suis arrêtée. Le soucis c'est que j'ai déjà été arrêter pour un gros rhume avec quintes de toux il y a 10 jours...et c'est à mon retour que les ennuis ont sérieusement commencé, en même temps que le déménagement et mon changement de service (côté hospitalisation traditionnelle puis programmée suivant le parcours de stage).

Bonjour Patt,

Je n'attends pas une réponse toute prête mais juste un des avis extérieurs et aussi de pouvoir dire ce qui ne se raconte pas à l'école ou en stage.

Avec cette formation, je pensais devenir super calée en anatomie, maladies. Je me voyais intégrée dans une équipe. J'ai fait 2 stages d'observation, suivi les AS et les IDE, j'étais emballée bien sûr. Ce que je n'avais pas aujourd'hui comme qualité, je l'apprendrai sur les 3 ans comme les connaissances.

Je suis très dépendante du regard d'autrui (à mon grand damne), j'ai besoin de reconnaissance pour être contente de moi et apprécier ce que je fais. N'a ton pas plaisir à cuisiner quand on sait faire d'excellents gâteaux? Après en soi, percer une veine n'est pas un acte forcément plaisant, je parle plutôt de réussir sa prise en charge. Mais je patauge tellement...En plus, le métier manque de reconnaissance, je me souviens d'une IDE qui disais tous les jours :"ah on a bien travaillé, on est supers, on est beaux à toute l'équipe." ou de ce patient en salle de réveil qui aimait tout le monde, et trouvais tout l monde formidable. Je me souviens d'une patiente qui a tenté de prendre ma défense alors que je me faisais engueuler avant même d'avoir commencé un soin.
J'ai donc de bons souvenirs, mais ils ne sont pas suffisants...

On m'a souvent parlé de soigner pour se réparer. Là je crois que je suis en plein dedans, j'ai ce qu'on peut appeler une "enfance difficile" où le médical joue un rôle important. Je n'en parle pas, je ne le cache pas. Je réponds si on me questionne directement sur le sujet, mais c'est très rare. J'ai du en parler en début de stage psy, ça semblait important pour l'équipe. Je pense que ça a conditionné une bonne partie de mon rapport avec eux. J'ai fait des cauchemars très significatifs à cette période. La formation me secoue sur des cicatrices encore fragiles.

J'aimerais bien y arriver, la cadre du service m'a fait comprendre que ce qu'on attendait de moi n'était pas sorcier "bougez-vous, prenez vos patients en charge, le cœur c'est juste des tuyaux, il n'y a pas d'urgence vitale dans ce service ni de patient dément"
Bha oui, bien sûr, elle a raison mais ça ne marche pas avec moi. Je n'ai jamais trouvé la raison de mes soucis de communication. J'ai déjà plein de raisons dans l'enfance d'avoir des soucis aujourd'hui, je pense qu'un psychiatre y trouverait son bonheur, il pourrait faire plein de liens.

Comme je le disais plus haut, mon père s'inquiète beaucoup pour mon avenir, je le protège de mon mieux et lui essaie de me booster pour ma formation. Mes parents ne sont pas du genre à comprendre les soucis de l'esprit, ça les rend dubitatifs et désappointés. Ça rassurerait tout le monde de me savoir IDE, ça me donnerait enfin un statut, une place dans la société, une vie "d'adulte". On m'a déjà reproché mon immaturité affective.

Ma formatrice m'a demandé où est-ce que je me voyais travailler plus tard en tant qu'infirmière. Pas de bol pour moi j'étais super motivée par la psy, mais c'est niet vu mon stage. L'hôpital me fout le cafard, et le libéral demande assez d'aplomb et d'expérience...

Arrêter pour revenir, ou non. C'est possible bien sûr. Mais quelque chose me dit que je ne reviendrai pas si je m'en vais mais que je le regretterai.

[augusta]

Il faut s'arrêter quand on n'en peut plus au point que la formation devienne un calvaire!

Un report serait sans doute une bonne idée.
Travaillez comme AS, retrouvez-vous puis si cela vous manque, revenez dans la formation.
Un travail sur soi (auprès d'un spécialiste) me semblerait également nécessaire au vu de ce que vous écrivez.

Bon courage pour la suite.

[Lysambre]

Bonjour Augusta

Pour être aide soignante il faut avoir valider la compétence 3 en pratique et en théorie, ainsi que la première année.
Il me manque la pratique de la C3.
Quant au spécialiste, je crains de ne pouvoir faire sans, bien que j'ai été déçue par le passé.

[futurinfi]

Salut. A quel moment peut on démissionner de lifsi??? Ya t'il une démarche à faire?? Auriez vous un model de lettre de démission??