arrêt des études pour X raisons

[Lenalan]

Selon les textes officiels, il n'y a pas obligation d'avoir validé la compétence 3 pour avoir l'équivalence AS...

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTex ... 0000449527

Article 25

Après savoir "quand arrêter" je dirais qu'il faut t'écouter: te vois-tu faire ce métier plus tard (visiblement ça va être compliqué), idéalement as-tu envie de faire ce métier ou pas plus que ça? Tu dois forcément le sentir, quand quelque chose ne nous plait pas du tout généralement on le sait....
Si tu es perdue et que tu ne sais plus un break s'impose, pour faire AS ou autre chose, peu importe.

une chose est sûre, ce que tu décideras c'est pour toi que tu dois le faire. Tu n pourras pas continuer dans quelque chose qui te fait souffrir pour ne pas décevoir ton entourage..

Quand j'ai arrêté ma formation il y a 10 ans c'était pour ne pas y revenir, c'était exclu et puis tu vois en vieillissant.... Il m'a fallu 10 ans et tout est différent maintenant, donc j'ai bien fait de faire ce long break.

Sortir de l'IFSI avec le diplôme d'AS en poche n'est pas un échec, peut-être tu reviendras, peut-être pas, mais tu ne peux pas continuer dans la souffrance et en pleurant devant la porte de l'hôpital, ça c'est certain, tu ne vas pas tenir longtemps à ce rythme.

[wyllette]

Choix définitif ? Tu ne parles pas de suspension ? Pour une démission à tout moment modèle comme les lettres de demission sur le Web pour les salariés mais pas besoin de préavis.... Ce n est pas un contrat

[futurinfi]

Oui c définitif...j'ai plus de motivation pour continuer...je rencontre bcp de problème pour aller en stage,vaccins pas à jour, stages à rattraper l'été...je souhaite arrêter et faire autre chose.

[wyllette]

Une idée d un métier d écoute
http://www.metiers.justice.gouv.fr/surv ... ire-12629/

Et tout ce qui est métier du droit.....

[tilily81]

Bonjour Augusta

Pour être aide soignante il faut avoir valider la compétence 3 en pratique et en théorie, ainsi que la première année.
Il me manque la pratique de la C3.
Quant au spécialiste, je crains de ne pouvoir faire sans, bien que j'ai été déçue par le passé.

Coucou !

J'espère que tu pourras avoir ton diplome AS ce serait déjà un plus et te permettrais peut être de te "refaire" au moins financièrement pour ne pas être au chômage
pour le specialiste tu peux en changer autant que tu veux tat que tu n'a spas trouver LE TIEN qui TE plait !
mais comme d'autres te l'ont conseillé, fait peut être un report, avec le temps tu verras peut être autrement et tu pourras reprendre là où tu t'es arrêté et si ce n'est pas le cas ça ne changera rien pour toi
bon courage pour la suite en tout cas

[Lysambre]

Bonsoir Lenalan

Ah oui tiens, ils n'en parlent pas dans l'article, j'étais pourtant sure d'avoir entendu ça à l'école.

A l'heure actuelle je vois plus la formation en stage comme une obligation pour obtenir le diplôme, je sais que le statut étudiant est différent de celui de professionnel.
Un infirmier m'a dit un jour : tu t'en fout, quand tu seras IDE tu feras comme tu veux, mais toujours dans les règles de bonnes pratique, sans avoir quelqu'un sur le dos.

Après si ma tolérance au stress est trop faible, que j'ai des soucis relationnels, ça va être compliqué de faire autre chose que des boulots dans la santé publique...C'est bête de faire une formation aussi enrichissante pour se réduire à un seul domaine. Cela dit, ça me fait une énorme marge de progression, je peux aussi travailler sur moi. Est-ce que j'ai envie de cela? oui. Dans le but de finir ma formation ça ne n'arrive pas encore à le savoir.

Pour AS j'ai peur d'être tout aussi empotée dans cette fonction : être en emploi et pas en apprentissage, avoir a gérer mes patients seule, aïe aïe aïe! Ma belle soeur a arrêté en 3ème année il y a 10 ans pour faire AS, tout le monde trouve ça dommage, moi la première.
J'ai aussi l'expérience d'une collègue de classe qui a été virée de l'IFSI après un report d'année qu'elle a effectué, elle était très émotive et tout ses stages se passaient mal. Même si son cas est extrême je n'ai pas envie de connaître le même sort. Je voudrais m'en rendre compte par moi même avant.

En tous cas je te félicite pour ton diplôme surtout avec des enfants, comment expliques tu avoir eu besoin de 10 ans? était-ce un soucis de maturité?

[Lenalan]

Bonsoir Lenalan

Ah oui tiens, ils n'en parlent pas dans l'article, j'étais pourtant sure d'avoir entendu ça à l'école.

A l'heure actuelle je vois plus la formation en stage comme une obligation pour obtenir le diplôme, je sais que le statut étudiant est différent de celui de professionnel.
Un infirmier m'a dit un jour : tu t'en fout, quand tu seras IDE tu feras comme tu veux, mais toujours dans les règles de bonnes pratique, sans avoir quelqu'un sur le dos.

Après si ma tolérance au stress est trop faible, que j'ai des soucis relationnels, ça va être compliqué de faire autre chose que des boulots dans la santé publique...C'est bête de faire une formation aussi enrichissante pour se réduire à un seul domaine. Cela dit, ça me fait une énorme marge de progression, je peux aussi travailler sur moi. Est-ce que j'ai envie de cela? oui. Dans le but de finir ma formation ça ne n'arrive pas encore à le savoir.

Pour AS j'ai peur d'être tout aussi empotée dans cette fonction : être en emploi et pas en apprentissage, avoir a gérer mes patients seule, aïe aïe aïe! Ma belle soeur a arrêté en 3ème année il y a 10 ans pour faire AS, tout le monde trouve ça dommage, moi la première.
J'ai aussi l'expérience d'une collègue de classe qui a été virée de l'IFSI après un report d'année qu'elle a effectué, elle était très émotive et tout ses stages se passaient mal. Même si son cas est extrême je n'ai pas envie de connaître le même sort. Je voudrais m'en rendre compte par moi même avant.

En tous cas je te félicite pour ton diplôme surtout avec des enfants, comment expliques tu avoir eu besoin de 10 ans? était-ce un soucis de maturité?

Maturité personnelle non (j'étais déjà vieille la 1ère fois: la trentaine ) professionnelle sans doute, manque de confiance en moi, problèmes personnels qui faisaient que je ne pouvais pas tout assumer (divorce difficile en cours de formation).... C'était une accumulation de beaucoup de choses. Et une fois AS ça a pris 10 ans parce que c'était confortable et douillet d'être dans son poste, en CDI, de ne pas avoir trop de responsabilités (problème? Je signale à l'IDE), de maîtriser le travail qu'on fait... Ça m'a convenu très longtemps, d'autant qu'AS est très différent d'IDE et que je ne trouve pas du tout que ce soit "dommage" d'être AS même après quelques temps de formation IDE. c'est un très beau métier qui n'a rien à envier à celui d'IDE, ce n'est pas un métier inférieur, c'est une prise en charge différente. C'est quand j'ai fait le tour de ce métier et que j'ai eu envie de faire "plus", que j'ai senti que j'étais capable d'aller beaucoup plus loin dans la prise en charge du patient, que je n'avais plus peur des responsabilités que j'ai sauté le pas

[Lysambre]

La formation est déjà prenante quand on a pas encore de vie de famille, moi j'admire celles et ceux qui arrivent à tout gérer à la fois (une pensées aux papas-mamans de ma promo), je me dis qu'ils doivent avoir un super pouvoir ^^
C'est vrai que la maîtrise et le contrôle de ce qu'on fait au travail ça me paraît important. C'est difficile d'avoir confiance et soi et ce qu'on fait seule quand on est encore étudiante par exemple.

On doit jongler avec des brides de notions, des morceaux de savoirs faire, des tentatives de savoir être (pour ma part). Je n'arrive pas à avoir d'attitude soignante parce que je sais que je ne sais pas. J'ai plus l'impression d'être une apprentie sorcière et ça me dérange.

"Vous permettez que je me fasse la main sur vous? je me suis renseignée mais j'ai pas tout compris, ça vous dérange pas? au pire il y a une vraie infirmière à côté, elle me grondera et fera comme il faut après moi, ça vous va? sinon je suis en train de faire une démarche de soin, vous pensez quoi de votre besoin fondamental de vous recréer?"

ou alors "Pas de bol, c'est moi qui gère votre entrée, je fais encore plein d'erreurs, je tremble, je sais pas trop quoi vous dire. Vous auriez pu mieux tomber, désolée."

Les patients sont plutôt conciliants dans l'ensemble, mais ce sentiment de toujours mal faire risque de me suivre longtemps. Même en tant que AS je ne suis pas sure de pouvoir passer au-dessus. Il y a des fois où je me demande qui je suis pour prendre en charge ce qui est si précieux pour les gens : leur santé. Je n'arrive déjà pas à remplir correctement la mission d'être une élève de 2ème année avec ses objectifs, ses patients et son évolution...

Quand je dis "dommage" pour le fait que ma belle soeur soit aide soignante, c'est surtout face à son regret personnel que je ressens depuis que je lui parle de ma formation. Moi qui ne comprenais pas comment une personne qui avait la chance d'être entré dans une formation aussi riche pouvait la quitter, aussi difficile soit-elle...bha là je comprends mieux.

[tilily81]

La formation est déjà prenante quand on a pas encore de vie de famille, moi j'admire celles et ceux qui arrivent à tout gérer à la fois (une pensées aux papas-mamans de ma promo), je me dis qu'ils doivent avoir un super pouvoir ^^
C'est vrai que la maîtrise et le contrôle de ce qu'on fait au travail ça me paraît important. C'est difficile d'avoir confiance et soi et ce qu'on fait seule quand on est encore étudiante par exemple.

On doit jongler avec des brides de notions, des morceaux de savoirs faire, des tentatives de savoir être (pour ma part). Je n'arrive pas à avoir d'attitude soignante parce que je sais que je ne sais pas. J'ai plus l'impression d'être une apprentie sorcière et ça me dérange.

"Vous permettez que je me fasse la main sur vous? je me suis renseignée mais j'ai pas tout compris, ça vous dérange pas? au pire il y a une vraie infirmière à côté, elle me grondera et fera comme il faut après moi, ça vous va? sinon je suis en train de faire une démarche de soin, vous pensez quoi de votre besoin fondamental de vous recréer?"

ou alors "Pas de bol, c'est moi qui gère votre entrée, je fais encore plein d'erreurs, je tremble, je sais pas trop quoi vous dire. Vous auriez pu mieux tomber, désolée."

Les patients sont plutôt conciliants dans l'ensemble, mais ce sentiment de toujours mal faire risque de me suivre longtemps. Même en tant que AS je ne suis pas sure de pouvoir passer au-dessus. Il y a des fois où je me demande qui je suis pour prendre en charge ce qui est si précieux pour les gens : leur santé. Je n'arrive déjà pas à remplir correctement la mission d'être une élève de 2ème année avec ses objectifs, ses patients et son évolution...

Quand je dis "dommage" pour le fait que ma belle soeur soit aide soignante, c'est surtout face à son regret personnel que je ressens depuis que je lui parle de ma formation. Moi qui ne comprenais pas comment une personne qui avait la chance d'être entré dans une formation aussi riche pouvait la quitter, aussi difficile soit-elle...bha là je comprends mieux.

Je trouve que tu te rabaisse vachement aux yeux des patients, que les patients soient conciliants ok mais tu n'es pas obligé d'en dire autant même si tu le penses mais tu pars défaitiste avant même de commencer c'est dommage quand même

[Lysambre]

Je précise que je ne dis surtout pas ça au patient, c'est ce que j'ai dans ma tête.
En général le pauvre patient je ne lui raconte pas grand chose...

Je suis assez défaitiste en général, je le sais, j'essaie d'apprendre à positiver. Je me laisse pas trop le droit à l'erreur, je place la barre haut, c'est normal personne n'aime mal faire les choses. Je préfère ne rien faire que mal faire quand ça touche à l'humain. C'est pour ça que l'équipe à l'impression que je ne fais rien aussi, et c'est une erreur de ma part.

Parfois ça m'évite de faux espoirs (je savais bien que je me planterai), d'autres fois ça me procure de jolies surprises (incroyable, j'ai réussi, j'étais pourtant sure d'avoir raté!) C'est pas un trop mauvais système de défense en général.
Mais les enchaînements d'échecs et de mécontentement de soi et du personnel soignant n'aident pas.

Demain je rencontre ma référente pédagogique, on pourra faire le point et je verrai ce qui en ressortira. En retour de stage on aura une semaine de cours basée sur les entretiens thérapeutique, sous forme de jeu de rôle. Je ne tiens pas à manquer ça.

[myloma]

"V

ous permettez que je me fasse la main sur vous? je me suis renseignée mais j'ai pas tout compris, ça vous dérange pas? au pire il y a une vraie infirmière à côté, elle me grondera et fera comme il faut après moi, ça vous va? sinon je suis en train de faire une démarche de soin, vous pensez quoi de votre besoin fondamental de vous recréer?"

ou alors "Pas de bol, c'est moi qui gère votre entrée, je fais encore plein d'erreurs, je tremble, je sais pas trop quoi vous dire. Vous auriez pu mieux tomber, désolée."

je pense que tu devrais éviter de leur dire cela , de te rabaisser devant les patients et l'infirmière
tu sais, nous avions tous le trouillomètre en dessous de zéro en débutant!

trouve moi sur le site qq qui a TOUT réussi du 1er coup, qui n'a jamais douté, qui a tout géré
tu n es pas prête de le rencontrer

évidemment, l'IDE qui accompagne tes pas d'étudiante sait que tu n'as pas science infuse, elle même à ton stade de formation ne l'avait pas et ne l'a tjr pas!

le vieux dino ,que je suis, a demandé à une ESI une explication sur les stylos à insuline car je maîtrisais mal leur fonctionnement,
on apprend toute sa vie et on apprend des autres
les techniques changent , cela s'appelle la transmission des savoirs

quand tu ne sais pas, tu n'es pas obligée de le dire au patient
tu lui demandes l'autorisation de faire le soin en disant que l'IDE sera là, sans te dévaloriser
d'ailleurs, quand tu t'occupes du du patient, l'infirmière te guide

lorsque tu demandes au patient "...le besoin fondamental de se recréer", je ne pense pas qu'il capte tout de suite
utilise (auprès des patients) des mots accessibles que ta grand-mère et ta copine en fac de droit sont capables de comprendre

alors, dis toi que tu es rentrée en formation non pas pour tes "beaux yeux" mais pour tes aptitudes reconnues par le jury qui T'A CHOISIE

ne te laisse pas dominer par le doute
tu as des capacités sinon tu ne serais pas là
mais tu dois apprendre à arrêter de te diminuer aux yeux des autres

j'étais qq de stressée, et voyais les collègues "zen" du moins en apparence
et bien, j ai adopté la stratégie du mimétisme
cela a vraiment marché
j a observé leur posture, leur gestuelle et les ai "copiées"

dans ma longue carrière, j ai vécu des trucs difficiles, urgences vitales

très zen en apparence, je me mettais dans la peau des collègues que j avais copiées, et cela m'a bcp aidée à faire face et à rester professionnelle
je me suis comme "dédoublée", tremblant intérieurement mais tout à fait en capacité à gérer le stress maxima

parle à ta belle soeur, elle sera capable de te comprendre étant passée par là

[myloma]

j ai écrit mon message en même temps que tilily

Je précise que je ne dis surtout pas ça au patient, c'est ce que j'ai dans ma tête.

En général le pauvre patient je ne lui raconte pas grand chose...

tu n es pas obligée

Je suis assez défaitiste en général, je le sais, j'essaie d'apprendre à positiver. Je me laisse pas trop le droit à l'erreur, je place la barre haut, c'est normal personne n'aime mal faire les choses. Je préfère ne rien faire que mal faire quand ça touche à l'humain. C'est pour ça que l'équipe à l'impression que je ne fais rien aussi, et c'est une erreur de ma part.

il faut bien commencer
oui, ça fout la trouille la première piqûre, prise de sang, ablation d'agrafes...

Parfois ça m'évite de faux espoirs (je savais bien que je me planterai), d'autres fois ça me procure de jolies surprises (incroyable, j'ai réussi, j'étais pourtant sure d'avoir raté!) C'est pas un trop mauvais système de défense en général.
Mais les enchaînements d'échecs et de mécontentement de soi et du personnel soignant n'aident pas.

j ai l'impression que tu subis et que tu as peur de l'échec et "dans le doute tu t'abstiens"
je ne te juge pas en disant cela
j ai l impression que tu es au bord de la piscine en regardant les autres dans l'eau

Demain je rencontre ma référente pédagogique, on pourra faire le point et je verrai ce qui en ressortira. En retour de stage on aura une semaine de cours basée sur les entretiens thérapeutique, sous forme de jeu de rôle. Je ne tiens pas à manquer ça.

[/quote]
les jeux de rôle, cela te fera du bien
et si tu faisais du théâtre pour sortir ce que tu as en toi

[Lenalan]

La légitimité, le fait de devenir soignante, ce n'est pas inné, ça s'acquière au fil du temps, on ne nous demande pas de tout savoir et de savoir tout faire en 1ere, en 2ème ni même en 3ème année (ni même après), mais tu es là pour apprendre un métier et devenir une soignante, ça ne se fait pas en 1 jour, la formation dure 3 ans et c'est pas pour rien. Et à part les cowboys à côté de la plaque qui se croient superman dès la 1ère année on est tous comme toi! Les choses viennent petit à petit. Tu penses que tu es nulle pour faire les entrées? Dis toi que celles qui maîtrisent c'est par la répétition, au bout de 10, 20, 30 entrées, tu sauras faire (c'est valable pour tous les soins). Tu ne comprends pas tout de la prise en charge globale? Tu ne te sens pas capable de travailler seule? Ça tombe bien, la formation dure 3 ans, pas 1 ni 2, c'est parfaitement normal de se sentir "incapable" très longtemps, c'est même un sentiment que j'ai encore (mais de moins en moins, preuve que je fais mon chemin) alors que le DE approche à grand pas. Ça fait peur à tout le monde, évidemment!

Petit à petit l'oiseau fait son nid, sois douce avec toi-même, tu n'es pas nulle et tu es là pour apprendre, le mieux est l'ennemi du bien. Le patient en face de toi n'est pas là pour te juger ni pour avoir pitié, tu es une soignante en devenir, peut être pas parfaite mais ce n'est pas un problème!

[Lysambre]

Bonjour,

Merci pour vos encouragements pleins de bon sens. J'ai vu aujourd'hui ma référente pédagogique et il en est ressorti qu'il faut que j'arrête la formation à partir de maintenant. Qu'il ne faut plus que je travaille auprès de personnes malades, et ce pour me protéger. Que même aide soignante était une très mauvais idée.
Ma formatrice avait les larmes aux yeux, moi je pleurais.

Je suis d'accord mais terrorisée à l'idée de quitter la seule stabilité que j'avais dans ma vie : l'IFSI. Je ne sais vraiment pas ce que je vais pouvoir devenir ni comment gérer les choses de manière financière et administrative. Quelqu'un peut-il m'aiguiller là dessus.

Je ne sais pas si j'arrête définitivement d'essayer de faire des études, malgré mes "hautes capacités intellectuelles", si j'en crois ce qu'en disent les formateurs, professeurs que j'ai pu rencontrer dan ma scolarité. Je vais d'échec en échec, j'ai plus l'âge d'essayer ce qui me tente, je dois prendre mes responsabilités.

Est-ce que j'essaie désespérément d'avoir un job d'ASH en sachant que je ne peux pas évoluer dans ce domaine? Est-ce que j'essaie de trouver une filière à la fac qui m'accepte pour finir l'année avec le statut étudiant? Est-ce que je vais à pôle emploi demain? Combien de temps je vais garder une sécurité sociale? Est-ce que je fais une formation à domicile en essayant de bosser à côté?

Désolée de n'avoir que des questions de ce type, et pas sur le métier infirmier...

[myloma]

tu vas donc arrêter?
demande malgré tout le diplôme d'aide soignant
même si pour le moment tu ne penses pas qu'il soit utile, demande le !
tu auras cette qualification

je pense que tu dois travailler sur toi pour arrêter cette spirale de l'échec
pourquoi ne t'autorises tu pas à réussir?
comprend ce mécanisme qui est en toi pour repartir sur d'autres bases

travailler comme ASH? je ne vois pas pourquoi alors que tu peux avoir celui d'AS.

ce que je te suggère, faire un bilan de compétence avec pôle emploi,
voir auprès de la "mission locale" car tu as moins de 26 ans, mais ne tarde pas / à ta date anniversaire
oui, va à pôle emploi pour t'inscrire
là aussi ils proposent des stages
l'idée de la fac me parait bien, au moins tu auras le statut étudiant mais , tu te doutes, c'est provisoire, il faudra que tu trouves autre chose

pour la sécu, je ne préfère pas répondre car je n en sais rien
selon ton cursus, prends rdv à la Sécu, ils ont l habitude de gérer les "entre 2" situations

formation à domicile?
vers quoi?
fais d'abord un bilan de compétence
va voir au CIO de ta ville
(centre information et orientation)
demande à faire des tests pour voir vers quoi tu te sens bien

qu'est ce que tu aimes,
quels sont tes loisirs?
certains loisirs peuvent devenir des métiers, cuisiner, retaper des meubles,

quoi qu'il en soit, je te souhaite bonne chance
tu as pris une difficile décision mais au moins cela te permettra de te reconstruire

il n'y a pas que l hosto dans la vie, d'autres secteurs existent mais tu ne sais pas encore