Démission AP-HP
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Démission AP-HP
bonjour,
je voudrais démissionner de mon hôpital ap-hp pour des raisons internes au services et personnelles...
et j'aimerais savoir :
1- à qui faut-il envoyer la lettre? DRH? directeur d'établissement?
2- quand prévenir mon cadre supérieur infirmier? avant où après?
3- puis-je proposer dans ma lettre un délai qui me convient, c'est pas mal vu? car j'ai besoin de me casser rapidement...
4- le siège de AP-HP me dit que ce n'est pas irrévocable et l'hôpital me dit le contraire
si quelqu'un est passé par là ce serait gentil, merci d'avance
je voudrais démissionner de mon hôpital ap-hp pour des raisons internes au services et personnelles...
et j'aimerais savoir :

1- à qui faut-il envoyer la lettre? DRH? directeur d'établissement?
2- quand prévenir mon cadre supérieur infirmier? avant où après?
3- puis-je proposer dans ma lettre un délai qui me convient, c'est pas mal vu? car j'ai besoin de me casser rapidement...
4- le siège de AP-HP me dit que ce n'est pas irrévocable et l'hôpital me dit le contraire
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Re: démission AP-HP
poulstension a écrit :je voudrais démissionner de mon hôpital ap-hp pour des raisons internes au services et personnelles...
1- à qui faut-il envoyer la lettre? DRH? directeur d'établissement?
À l'autorité investie du pouvoir de nommination (aipn), qui est le directeur de votre hôpital (et pas le directeur de l'ap-hp). Lettre recommandée avec accusé de reception (lrar) où vous lui demandez poliment d'être démis de vos fonctions. En effet, on ne démissionne pas de la fonction pubilique, on demande à son aipn qu'il veuille bien nous démissionner.
poulstension a écrit :2- quand prévenir mon cadre supérieur infirmier? avant où après?
En même temps, pas nécessairement par écrit. C'est une simple mesure de correction, pour éviter qu'il ne l'apprenne par l'aipn.
poulstension a écrit :3- puis-je proposer dans ma lettre un délai qui me convient, c'est pas mal vu? car j'ai besoin de me casser rapidement...
Vous pouvez proposer un délai de deux mois. Il a un mois pour l'accepter ou le refuser ou le négocier. Il est rare que ça puisse se régler en moins de deux mois, et il est très rare qu'on puisse vous retenir plus de cinq mois. Le délai moyen est effectivement de trois mois, mais c'est un délai de fait, il n'est inscrit dans aucun texte.
poulstension a écrit :4- le siège de AP-HP me dit que ce n'est pas irrévocable et l'hôpital me dit le contraire
La démission est irrévocable dans le sens où quand elle est acceptée, vous êtes effectivement démissionné. Vous pourez postuler à nouveau à l'ap-hp, si c'est votre question. Je connais personnellement des personnes qui l'ont fait.
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juanito a écrit :faux preavis de 3 mois pour mutation c'est la norme
Renseignez-vous avant d'afirmer des erreurs. Il n'existe aucun texte dans les textes régisant le fonctionnement de la fonction publique hospitalière qui parle d'un préavis, et il n'y est nulle part fait mention d'un délai de trois mois.
Effectivement, la plupart des démissions se règlent en trois mois, mais ça n'est écrit nulle part, et le directeur peut très bien vous retenir plus longtemps si c'est justifié ("assurer la continuité du service public hospitalier" étant la principale justification).
Décidément, ces sujets sont récurrents et les désinformations solidemment enracinées dans les esprits.
Les textes réglementaires disent qu'une demande de démission est considérée comme refusée si l'AIPN la rejette ou n'y répond pas dans un délai de deux mois. L'agent peut renouveler sa demande et un nouveau délai de deux mois peut s'écouler. Alors, l'agent peut réitérer sa demande et saisir la Commission Administrative Paritaire pour qu'elle juge de la recevabilité des arguments de l'AIPN quant à son refus de laisser l'agent partir. Si les arguments ne sont pas valables, la démission est alors acceptée. Sinon, elle est rejetée. L'agent n'a plus alors que le Tribunal administratif comme recours.
Personnellement, j'ai présenté ma démission de la fonction publique à deux reprises dans ma carrière. La première fois il s'agissait de la Fonction Publique de l'État pour rejoindre la Fonction Publique Hospitalière. Je n'ai eu aucun problème car mon employeur cherchait à écrémer ses effectifs. La seconde fois, il s'agissait de quitter l'AP-HP pour rejoindre le secteur privé non lucratif.
J'ai négocié un préavis de deux mois en arguant des sorties d'école d'anesthésie pour assurer mon remplacement. J'ai obtenu gain de cause. J'ai réintégré la FPH (AP-HP) sans problème 14 mois plus tard.
J'ai également quitté l'AP-HP en 2003 pour rejoindre les Hospices Civils de Lyon. Pour se faire j'ai effectué une demande de mutation interne à la FPH et, malgré l'insistance du service du personnel, j'ai formellement refusé d'user du qualificatif de "mutation-démission" qui est un non-sens absolu. Ce dernier résulte de la détestable habitude qu'ont certains établissements comme l'AP-HP de se considérer comme des administrations à eux seuls (le concept de l'état dans l'État en quelque sorte). Pensez à rappeler à ces gratte-papiers que l'AP-HP (tout comme l'APM ou les HCL) ne sont rien d'autre qu'un établissement hospitalier (comportant certes un grand nombre d'unités hospitalières) au même titre que l'hôpital local Tartempion de Triffouilly-les-Oies. C'est dur pour leur ego mais salutaire pour leur apprendre la modestie.
Les textes réglementaires disent qu'une demande de démission est considérée comme refusée si l'AIPN la rejette ou n'y répond pas dans un délai de deux mois. L'agent peut renouveler sa demande et un nouveau délai de deux mois peut s'écouler. Alors, l'agent peut réitérer sa demande et saisir la Commission Administrative Paritaire pour qu'elle juge de la recevabilité des arguments de l'AIPN quant à son refus de laisser l'agent partir. Si les arguments ne sont pas valables, la démission est alors acceptée. Sinon, elle est rejetée. L'agent n'a plus alors que le Tribunal administratif comme recours.
Personnellement, j'ai présenté ma démission de la fonction publique à deux reprises dans ma carrière. La première fois il s'agissait de la Fonction Publique de l'État pour rejoindre la Fonction Publique Hospitalière. Je n'ai eu aucun problème car mon employeur cherchait à écrémer ses effectifs. La seconde fois, il s'agissait de quitter l'AP-HP pour rejoindre le secteur privé non lucratif.
J'ai négocié un préavis de deux mois en arguant des sorties d'école d'anesthésie pour assurer mon remplacement. J'ai obtenu gain de cause. J'ai réintégré la FPH (AP-HP) sans problème 14 mois plus tard.
J'ai également quitté l'AP-HP en 2003 pour rejoindre les Hospices Civils de Lyon. Pour se faire j'ai effectué une demande de mutation interne à la FPH et, malgré l'insistance du service du personnel, j'ai formellement refusé d'user du qualificatif de "mutation-démission" qui est un non-sens absolu. Ce dernier résulte de la détestable habitude qu'ont certains établissements comme l'AP-HP de se considérer comme des administrations à eux seuls (le concept de l'état dans l'État en quelque sorte). Pensez à rappeler à ces gratte-papiers que l'AP-HP (tout comme l'APM ou les HCL) ne sont rien d'autre qu'un établissement hospitalier (comportant certes un grand nombre d'unités hospitalières) au même titre que l'hôpital local Tartempion de Triffouilly-les-Oies. C'est dur pour leur ego mais salutaire pour leur apprendre la modestie.