Actualités pour concours 2010

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advf68
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par advf68 »

Actu du jour

http://tempsreel.nouvelobs.com/speciale ... htmlÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par Siaana »

Les téléphones portables bénéfiques contre Alzheimer ?


Une équipe de l’université de la Floride, qui mesurait les effets des ondes électromagnétiques des téléphones portables sur le cerveau des souris, a eu toute une surprise en constatant que ces ondes avaient un effet protecteur contre la maladie d’Alzheimer et permettaient même de faire régresser la maladie.

Longtemps on a cru que les cellulaires étaient plutôt une cause de tumeur au cerveau, voilà pourquoi les résultats de cette nouvelle étude, publiée dans le Journal of Alzheimer Disease, en ont surpris plus d’un.

Les chercheurs ont soumis une centaine de souris à des ondes électromagnétiques émises par les cellulaires à raison d’une à deux heures par jour pendant sept à huit mois. Certains rongeurs avaient été génétiquement modifiés et avaient l’Alzheimer. On a constaté qu’une exposition tôt à l’âge adulte offrait une protection pour la mémoire des souris et ainsi protégeait de l’Alzheimer. De plus, les ondes avaient même rétabli le fonctionnement normal de la mémoire des souris malades et elles n’avaient développé aucun cancer.

Les chercheurs pensent maintenant que s’ils parviennent à trouver la bonne fréquence des ondes électromagnétiques, cela pourrait représenter un avancement majeur dans le traitement de la maladie.

Pendant ce temps en Italie, on a mis au point une nouvelle technique de scanneur du cerveau qui permet de détecter l’Alzheimer dès les premiers signes, même avant les pertes de mémoire.


source : http://sante.canoe.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par advf68 »

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Re: Actualités pour concours 2010

Message par advf68 »

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Message par lechatjaune »

Haro sur la maltraitance médicale

Les malades s'estiment maltraités par le corps médical.
Le Pôle santé et sécurité traite les réclamations des patients mais aussi du personnel de santé.

Chargé de traiter les réclamations liées aux droits des malades et à la sécurité des soins, le Pôle Santé et Sécurité des Soins, mis en place le Médiateur de la République, constate une montée inédite et progressive des phénomènes de maltraitance.

Parmi les multiples situations rencontrées, on peut citer à titre d'exemple :

:fleche: les attentes interminables des familles avant d'être conduite auprès de leurs proches hospitalisés ;
:fleche: le sentiment d'avoir été mal ou pas informé ;
:fleche: le mépris social dans les modalités de délivrance de l'information ;
:fleche: le sentiment d'un désintérêt ou de mépris de la part du personnel soignant ;
:fleche: ton et paroles inappropriées envers le patient ;
:fleche: entraves et contraintes mises en place pour le confort des professionnels ;
:fleche: besoins primaires non respectés (faim, soif, sommeil...)
:fleche: douleur minimisée...

De leur côté les professionnels de la santé explique la maltraitance par leur "souffrance", des conditions d'exercice contraignantes, un encadrement défaillant et une organisation trop rigide.

Pour couronner le tout, le Pôle santé et sécurité des soins souligne qu'il règne un climat de méfiance réciproque qui induit des attitudes d'auto-protection de la part des professionnels et des comportements agressifs de la part des patients.

[Source : Le particulier 14/01/10]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par lechatjaune »

« À l'infirmerie», l'écoute en première ligne

Un documentaire rediffusé sur Arte vendredi matin propose de faire un bout de chemin avec une infirmière scolaire.

Maux de ventre avant les cours de sport, maux de tête à la récréation… les élèves, filles et garçons, vont et viennent dans le bureau d'Annick, infirmière scolaire dans deux collèges du Jura. Soignante et confidente, bougonne ou pleine d'empathie suivant les circonstances, elle pare aux égratignures mais, surtout, tend l'oreille aux maux et tourments que lui rapportent les adolescents.

L'un se remet peu à peu de la perte de son père. L'une sent l'incompréhension avec ses parents s'accroître, jusqu'au point de rupture. Un jour, une élève qui peine à se maintenir à flot doit retourner à l'hôpital psychiatrique où elle avait déjà séjourné. Une autre fois, Annick file vers son second collège pour dispenser un contraceptif d'urgence… Auprès de chacun, l'infirmière est en première ligne, cherche l'angle d'approche, noue une relation de confiance, fait le lien entre les interlocuteurs.

Avec pudeur et patience, la documentariste Fleur Albert a su se fondre, une année durant, dans le paysage de l'infirmerie, et capter les moments de crise et de complicité qui se jouent pendant les consultations. Sans commentaires ni traits forcés, c'est un beau portrait de l'exercice à l'école qui se dessine.

«À l'infirmerie», documentaire de Fleur Albert, 2008, 54 minutes.
Sur Arte, vendredi 15 janvier à 10h10


[Source : Espaceinfirmier.com 13/01/10]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par lechatjaune »

L’Inpes vous informe sur les soins palliatifs

Dans le cadre du Programme national de développement des soins palliatifs 2008-2012, l’Inpes a édité fin 2009, avec le concours de divers organismes*, une brochure grand public intitulée «Soins palliatifs & accompagnement».

Elle s’adresse aux personnes souffrant d’une maladie grave et à leurs proches. Enrichie de témoignages et d’informations sur la législation, elle répond à leurs premières interrogations.

Cette brochure rappelle avant tout la nature et l’objectif des soins palliatifs, à savoir la préservation d’une qualité de vie pour les patients et leur entourage face aux symptômes et aux conséquences d’une maladie grave. Mis en place à domicile, en institution ou à l’hôpital, ces soins permettent de prendre en compte la douleur physique, mais aussi psychique, spirituelle et sociale et donc de préserver la dignité du patient.

Concrètement, les patients qui se font accompagner dans leur maladie, ainsi que leurs proches, peuvent recourir à des aides matérielles et humaines (équipes soignantes, assistante sociale, associations de malades ou encore bénévoles d’accompagnement).

Parce que l’entourage du patient subit d’une certaine manière les répercussions de la maladie (sur la vie quotidienne, les relations avec autrui, la mise en avant de questionnements relatifs à la douleur, la mort, etc.), la brochure consacre un chapitre aux différentes aides disponibles.
Enfin, le document présente les structures spécialisées, ainsi que le numéro de la ligne «Accompagner la fin de vie : s’informer, en parler» 0 811 020 300, et renvoie sur les liens Internet utiles.

* Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), centre de ressources national soins palliatifs François-Xavier Bagnoud (CDRN FXB), ASP fondatrice (association d’accompagnement bénévole en soins palliatifs) et Collectif interassociatif sur la santé (CISS).

[Source : Hopital.fr 08/01/10]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par rose37 »

Merci pour ton intervention. Demain je vais regarder arte. Ça devrait être très intéressant. À bientôtÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité.
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par kagouille »

Bonjour à tous :D

voilà je viens d'arriver sur le forum, et je passe donc le concours à partir du 11 mars. j'apprécie ce topic, je le trouve très utile et je ne pense pas être la seule.
Ne pensez vous pas qu'il faut parler de copenhague?
Simple question :DÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2o1o-2o13 IFSI Toulouse Rangueil-Marchant

Il ne faut compter que sur soi-même. Et encore, pas beaucoup =)
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par vanessa1313 »

bonjour, je suis aux puer depuis 4ans et je souhaite passer le concours en avril a l'IFSI d'Orsay, comment faire pour m'inscrire?est ce que je retire le même dossier que tout le monde?le concours sera t-il le même jour?je suis perdue...
bonne soiree[/colorÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par lechatjaune »

Grippe A/H1N1 : 9% de la population vaccinée

"C’est plutôt une bonne nouvelle, l’activité grippale reste en deçà du seuil épidémique" a ouvert Didier Houssin, Directeur général de la Santé qui s’exprime, le 28 janvier, sur la grippe A/H1N1 en compagnie des Présidents de l’Ordre des médecins et des pharmaciens, ainsi que sur l’adaptation du dispositif de vaccination. Une seconde vague épidémique ne peut être écartée, a précisé Didier Houssin, donc la campagne de vaccination doit être poursuivie. Après envoi de 65 millions de bons à la population, 5,7 millions de personnes ont eu recours à la vaccination, soit 9% de la population française vaccinable.

Situation épidémiologique
Cette dernière semaine, 84 000 consultations pour IRA (Insuffisance respiratoire aigüe), 4 cas graves hospitalisés soit 1266 cas graves recensés depuis le début de l’épidémie.
12 décès son intervenus cette semaine, portant à 275 le nombre total de décès dont 42 chez des patients sans facteur de risque connu. Le virus H1N1 représente la quasi totalité des virus de la grippe isolés cette semaine.
Au niveau international, la diminution est également confirmée hors certaines zones d’Asie centrale.
«C’est une grâce de la nature que cette 1ère vague ait eu un impact modéré», a conclu Didier Houssin.

Point sur la vaccination
A ce jour, au total 5 millions et 741 553 personnes ont été vaccinées, depuis le début de la campagne, cela après envoi de 65 millions de bons à la population française, selon l’Assurance maladie.

:fleche: 4 630 000 en centres de vaccination
:fleche: 500 000 en établissements de santé, dont 267 000 professionnels de santé
:fleche: 530 000 par les équipes mobiles de vaccination soit en milieu scolaire, en établissements médico-sociaux ou au domicile de patients à mobilité réduite.
:fleche: 61.500 vaccinations par des Français à l’étranger

Pharmacovigilance de l’AFSSAPS

Sur 5,7 millions de personnes vaccinées, l’Afssaps rapporte, cette dernière semaine :
Pandemrix® :
:fleche: 2 cas graves ont été identifiés dont 1 cas de Syndrome de Guillain Barré (SGB) et 1 cas de douleur musculaire.
:fleche: Une mort subite chez une patiente de 81 ans a été constatée après vaccination mais le lien avec la vaccination n’a pas été retenu.
:fleche: 1 cas rapporté chez un enfant présentant une leucémie qui a rechuté quelques jours après la vaccination a également été recensé.

Panenza® :
:fleche: 3 cas graves, dont 2 cas de SGB,
:fleche: 1 cas d’encéphalopathie
:fleche: 2 cas graves chez l’enfant dont 1 rechute de leucémie et un purpura (mais le lien avec la vaccination reste non retenu).

Depuis le début de la vaccination, ce sont 4 cas de SGB qui ont été rapportés.
L’Afssaps précise, sur l’ensemble des cas graves rapportés, que les données disponibles à ce jour, ne permettent pas de conclure à un lien avec la vaccination.

La prévalence du SGB est de 2,8 cas pour 100 000 personnes donc les cas constatés après vaccination ne montrent pas une augmentation des cas en lien avec la vaccination, a précisé le Directeur général de la santé.
Un observatoire des SGB vient d’être mis en place. 96% des effets sont considérés comme non graves et attendus.

Le Comité technique des vaccinations nous encourage à poursuivre la campagne, a indiqué Didier Houssin.

Dans les établissements sièges de SAMU, au moins un centre de vaccination sera ouvert à partir du 1er février, soit 117 centres en France.
L’organisation sera adaptée, avec éventuellement une vaccination sur prise de rendez-vous.

L’implication des médecins et des pharmaciens
« Depuis le début de cette pandémie, les médecins et les pharmaciens sont en première ligne », a ouvert Didier Houssin.
Dès début février, les vaccins seront disponibles en pharmacie puis sur prescription médicale, le patient pourra se procurer son vaccin en pharmacie.

[Source : Santé-log 30/01/2010]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par lechatjaune »

Plus d'un adolescent sur dix souffre d'un début de surdité

C'est une urgence médicale trop souvent méconnue.
À la sortie d'un concert ou d'une boîte de nuit, une oreille «bouchée», des bourdonnements ou encore des vertiges peuvent traduire un traumatisme sonore aigu (TSA) qui met en danger la fonction auditive.
«Beaucoup de ces patients, en général jeunes, ne consultent pas ou consultent secondairement quand les lésions sont définitives», regrette le Dr Jean-Michel Klein, secrétaire général du Syndicat national des médecins spécialisés en ORL. Pourtant, selon lui, un traitement très précoce par corticoïdes (après un bilan avec audiogramme) peut limiter la perte de l'audition.

Sur le plan anatomique, cette dernière se traduit par une altération des cellules ciliées de l'oreille interne.
Ces 15 000 cellules, cruciales pour l'ouïe mais fragiles, peuvent «exploser» sous l'effet de la pression induite dans la cochlée par une exposition à des niveaux sonores très élevés. Le seuil douloureux se situe à 120 décibels, mais des traumatismes sonores aigus apparaissent bien en deçà de ce seuil.

Les baladeurs MP3 mis en cause
En pratique, les symptômes peuvent être réversibles en quelques heures, mais ces tableaux de «fatigue auditive» devraient déjà être considérés comme une alerte, insiste Jean-Michel Klein.

Dans certains cas, les cellules ciliées sont irrémédiablement détruites, induisant des troubles permanents de l'audition, accompagnés ou non d'acouphènes. Selon une enquête menée il y a quelques années, ces traumatismes sonores aigus sont loin d'être exceptionnels : ils pourraient concerner 1 400 personnes par an en France.
Les musiques amplifiées (concerts, discothèques…) en sont la première cause, devant les tirs, explosions, pétards, alarmes et même téléphones portables.
Par ailleurs, des bruits trop intenses peuvent provoquer une perforation du tympan ou une luxation de la chaîne des osselets par un phénomène d'onde de choc.
Ces lésions de l'oreille moyenne, classiques lors des explosions dans les attentats, sont possibles mais exceptionnelles pendant des concerts.

Image

Mais au-delà de ces accidents aigus, les médecins et les autorités sont surtout préoccupés par les baladeurs MP3, qui accélèrent le vieillissement de l'oreille interne.
La prochaine journée nationale de l'audition, le 11 mars , sera d'ailleurs consacrée à ce thème.
Selon un rapport européen, 50 à 100 millions de citoyens de l'Union utilisent quotidiennement ces appareils numériques, et 10 millions risquent de devenir sourds à les écouter trop fort et trop souvent.
Le niveau sonore des baladeurs sera bientôt limité par la Commission européenne, «mais le bridage est sur le casque, il est facile d'en changer», relève Patrick Arthaud, président du syndicat des audioprothésistes français.

Un profond handicap
Ce professionnel note aussi que les adeptes des MP3 développent une accoutumance aux fortes intensités sonores (par le biais de neurotransmetteurs) qui crée une forme de dépendance.
«C'est aberrant, on a réussi à diminuer les surdités d'origine professionnelle en améliorant la prévention, et on va observer une recrudescence de celles dues à des expositions de loisirs», continue Patrick Arthaud, qui insiste sur le profond handicap induit par la surdité dans la vie familiale, sociale et professionnelle.

Les premiers adeptes des baladeurs (les walkmans des années 1980) sont-ils devenus sourds ? Difficile de le savoir, en l'absence quasi totale d'études épidémiologiques sur ce sujet.
Les audioprothésistes ont la sensation d'appareiller des personnes plus jeunes, mais cette évolution pourrait être due à une meilleure sensibilisation.
Une enquête en milieu scolaire a toutefois montré qu'avant 17 ans, plus d'un adolescent sur dix souffre d'un début de surdité avec une perte auditive de plus de 20 dB.
Ces dernières années, plusieurs campagnes de prévention ont déjà été menées auprès des jeunes.

Des informations et des conseils sont également disponibles sur Internet.
Mais les messages de santé publique, souvent vécus comme trop moralisateurs, ont du mal à passer.

[Source : Le Figaro 11/01/2010]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par lechatjaune »

La Haute Autorité de Santé s’engage pour la bientraitance dans les établissements de santé

Pour identifier le phénomène de maltraitance « ordinaire » et le prévenir, la Haute Autorité de Santé a confié au cabinet C.Compagnon.Conseil un travail qualitatif d’écoute des malades, de leurs proches et des professionnels et le rend public aujourd’hui.

Il décrit des situations de maltraitance «ordinaire» des patients et de leurs proches, également dite «institutionnelle» ou «passive» faite d’attentes interminables, d’entraves inexpliquées, de manque d’écoute, d’information, de considération.
La HAS a d’ores et déjà pris en compte les enseignements de ce travail dans le cadre de la nouvelle procédure de certification des établissements de santé.
Elle prévoit d’autres actions comme la publication dans les prochains mois d’un guide consacré à la bientraitance.

Une maltraitance «ordinaire» multiforme décrite par les usagers et les professionnels
L’analyse des témoignages d’usagers, présentée dans le rapport de C.Compagnon.Conseil, met en lumière les difficultés rencontrées par les malades et leurs proches, malgré les progrès accomplis ces dernières années, grâce notamment à la loi du 4 mars 2002 et à la mise en œuvre de la certification des établissements de santé.

Cette étude souligne l’aspect multiforme de cette maltraitance « ordinaire » et en dresse une typologie en deux grandes catégories :

:fleche: une maltraitance liée à des comportements individuels : professionnels discutant entre eux, ignorant le patient présent, plaintes et demandes non prises en compte, menaces et propos humiliants, …
:fleche: une maltraitance liée à l’organisation : mise à l’écart des proches, manque de disponibilité des professionnels, rythme imposé des soins, bruit, dysfonctionnements d’une organisation complexe, sorties mal préparées, absence de réponse aux courriers de doléance, …

Le rapport a également permis d’identifier des problèmes dans la mise en œuvre concrète des droits des patients.
Le respect de trois droits particulièrement significatifs, dits « traceurs », ont été étudiés : le droit à l’information, le soulagement de la douleur ainsi que le respect de la dignité.

En outre, il identifie certaines situations à risque : le séjour en réanimation, l’accueil aux urgences, les situations de fin de vie et montre que plus le niveau de dépendance du patient à l’égard de son environnement est important, plus le risque de maltraitance est grand.

Les professionnels interrogés dans le cadre de l’étude reconnaissent l’existence du phénomène de maltraitance «ordinaire» dans les établissements de santé.
Ils en soulignent les facteurs et les conditions d’apparition : la confrontation avec la souffrance et la mort, un encadrement parfois défaillant, des conditions de travail difficiles, des organisations rigides.
Ils tracent d’ailleurs déjà des pistes pour construire une politique de bientraitance (cadre de référence clair, formation et sensibilisation des professionnels, …).

La HAS s’engage pour promouvoir la bientraitance
La HAS a fait le choix de retenir cette question de la maltraitance «ordinaire» dans les établissements de santé à la faveur de la nouvelle version de la certification V2010.
Trois critères de qualité y ont été renforcés ou intégrés :

:fleche: la gestion des plaintes et des réclamations par l’établissement et les professionnels est devenue une « pratique exigible prioritaire » (PEP) ;
:fleche: la mise en œuvre des soins palliatifs et des droits des patients en fin de vie passe notamment par un projet global de soin, l’accompagnement des familles endeuillées, la formation et le soutien des professionnels ou encore l’application des directives anticipées. C’est également une « pratique exigible prioritaire » ;
:fleche: la mise en place d’une démarche de bientraitance doit être impulsée par le management et par les instances de l’établissement, en particulier la commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRU).
Elle passe par la formation et la sensibilisation des professionnels, par des actions de prévention de la maltraitance mais aussi par des actions concrètes et diverses d’amélioration du quotidien des malades et de leurs proches.

D’autres pistes déjà à l’étude
La procédure de certification V2010 permet aussi la prise en compte des plaintes et réclamations de patients remontant à la HAS.
Celles-ci seront traitées en interface avec le Médiateur de la République.
La HAS mettra à la disposition des professionnels des outils, en particulier un guide de la bientraitance élaboré à leur attention et publié en 2010.

Enfin, l’action de la HAS s’inscrit dans un contexte plus large où d’autres acteurs de la santé se mobilisent (fédérations d’établissements, ministère de la santé, structures régionales).
Une mission de développement de la bientraitance dans les établissements de santé et les établissements médico-sociaux a été confiée aux agences régionales de santé (ARS) par la loi de réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (HPST).

[Communiqué de presse HAS 27/01/2010]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par lechatjaune »

Un médicament suspendu de nouveau sur le marché

Le Ketum avait été retiré en raison d'effets secondaires graves.

L'affaire est inédite et mérite que l'on s'y arrête. Elle émeut en tout cas les experts du médicament, qui craignent que la justice ne prenne une place croissante dans la gestion du risque sanitaire, une discipline qui n'est pas jusqu'à ce jour enseignée aux magistrats.

Le kétoprofèneest un anti-inflammatoire utilisé depuis plus de quinze ans, notamment sous forme de gel, pour traiter en particulier des lésions traumatiques (entorses, élongations, tendinites…).
À la suite d'une procédure de réévaluation des bénéfices et des risques des médicaments contenant du kétoprofène, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a décidé, le 18 décembre dernier, de suspendre l'autorisation de mise sur le marché (AMM) des 22 produits utilisés en application cutanée, dont le Ketum.

Des cas, souvent graves, de photoallergie (réactions de la peau lors de l'exposition au soleil) ont été décrits chez des malades traités avec ce type de gel.
Ces réactions se présentent sous la forme d'eczéma et de bulles s'étendant au-delà de la zone d'application, et qui peuvent conduire à des hospitalisations et des arrêts de travail.

Cette complication, connue depuis de longues années, avait conduit l'Afssaps à modifier l'information concernant le médicament à deux reprises. Un pictogramme recommandant de ne pas s'exposer au soleil même voilé pendant le traitement avait également été ajouté sur le conditionnement en 2001.
Une lettre adressée deux ans plus tard aux professionnels de santé n'a pas permis de faire régresser ces effets secondaires graves. C'est dans ce contexte qu'une procédure de réévaluation du médicament sous forme de gel a été lancée.

Il en est ressorti que l'efficacité de ces gels était «faible à modérée». Comme il existe des alternatives thérapeutiques, l'Afssaps a estimé que «le risque lié à l'utilisation de ces gels était supérieur au bénéfice attendu».
De surcroît, il apparaissait difficile de prendre des mesures en plus pour garantir la sécurité des patients.
En conséquence, l'Afssaps demandait le retrait du marché de ces gels à compter du 12 janvier 2010, en attendant l'évaluation européenne.

Décision provisoire

Un des laboratoires concernés par cette décision, Menarini, commercialisant le Ketum, a décidé de faire appel en déposant une requête en référé-suspension devant le Conseil d'État.

Une ordonnance rendue le 26 janvier 2010, dans le cadre d'une procédure d'urgence, dans l'attente d'une décision sur le fond, a pour conséquence la possibilité pour le laboratoire Menarini de remettre sur le marché le gel Ketum.

«Il ressort des pièces du dossier que le Ketum représente le deuxième chiffre d'affaires de la société Menarini, de sorte que l'arrêt de la commercialisation risquerait de compromettre la possibilité pour cette société de retrouver un résultat positif en 2010… » peut-on lire entre autres dans les attendus du jugement.

Même s'il s'agit d'une décision provisoire, de nombreux experts s'inquiètent de voir qu'une décision du Conseil d'État puisse prévaloir en matière de sécurité des médicaments sur celle prise par l'Afssaps, sur la base d'un argumentaire… économique.

[Source : Le Figaro 02/02/2010]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par lechatjaune »

IVG ou le manque d'information sur la sexualité et la contraception

Roselyne Bachelot confirme 3 mesures de prise en charge, à la suite de la remise du rapport sur les politiques de prévention des grossesses non désirées et de prise en charge des IVG.
Publié par l’inspection générale des affaires sociales (Igas), ce rapport permet d’évaluer la loi du 4 juillet 2001, relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et à la contraception. Il souligne à nouveau le paradoxe français, recours important à la contraception et néanmoins nombre annuel d'IVG très élevé.

Si ce rapport montre que les objectifs d’amélioration portés par loi de 2001 sont en partie atteints avec un délai moyen de prise en charge des IVG de 7 jours, proche des recommandations (la recommandation de la Haute Autorité de santé étant une norme de 5 jours), une utilisation des IVG médicamenteuses de plus en plus importante soit près de la moitié des IVG en 2007, une couverture contraceptive très étendue en France, néanmoins, le nombre des IVG reste stable et élevé malgré un recours important à la contraception.

Un contexte français paradoxal

La diffusion massive de la contraception n’a pas fait diminuer le nombre des IVG, stable aux environs de 200 000 par an, et le fonctionnement réel des dispositifs contredit trop souvent la volonté affichée de donner la priorité à une approche préventive.

Ainsi, 40% des femmes en France auront recours à l’IVG à un moment donné de leur vie. Contraception ne signifie pas forcément non recours à l’IVG, une augmentation de 50% de prévalence de la contraception ne diminue que de 32% le nombre d’IVG.
Car le paradoxe français résulte d’une couverture contraceptive étendue, constituée à 80 % par des méthodes délivrées sur prescription médicale, avec une forte prédominance de la contraception hormonale orale (pilule).
72% des IVG sont réalisées sur des femmes sous contraception, les méthodes et pratiques contraceptives doivent donc être adaptées à l’évolution des relations de couple.

Un accès inégal à l’IVG sur le territoire

Des inégalités territoriales dans la prise en charge de l’IVG, un établissement sur vingt a des délais de prise en charge supérieurs à 15 jours. L’accessibilité des centres d’éducation et de planification familiale demeure limitée.
Le nombre des établissements hospitaliers qui pratiquent des IVG a significativement diminué au cours des dernières années : ils n’étaient plus que 639 en 2006 contre 729 en 2000.

Un manque d’information sur la sexualité et la contraception

Ainsi les obligations légales concernant l’éducation sexuelle dans les établissements scolaires ne sont que partiellement et inégalement appliquées.
L’ampleur des échecs de contraception reste essentiellement liée à des problèmes d’observance, de mauvaise utilisation de la méthode contraceptive et liée à des arrêts ou changements de méthode.

Du coup, ce sont surtout les jeunes qui recourent le plus à la contraception d’urgence : un tiers des jeunes femmes de 15 à 24 ans sexuellement actives déclaraient l’avoir utilisée au moins une fois. La progression du nombre de boîtes remboursées par l’assurance maladie s’explique essentiellement par celle des boîtes délivrées gratuitement aux mineures en pharmacie qui constituent aujourd’hui 90% du total des remboursements.

3 mesures phares

:fleche: Inscrire la prévention des grossesses non désirées et la prise en charge de l’IVG comme une composante à part entière de l’offre de soins et de prévention par le biais des ARS,

:fleche: Renforcer sur tout le territoire le réseau des centres de planification et d’éducation familiale qui constituent le pilier de la politique de prévention des grossesses non désirées

:fleche: Revaloriser en 2010 d’au moins 10% la tarification des IVG chirurgicales dans les établissements de santé.

Le Ministère de la santé rappelle dans son communiqué, l’augmentation importante de la tarification de l’IVG (+60% depuis deux ans), la multiplication des structures autorisées à pratiquer des IVG, notamment médicamenteuses, l’extension de la liste des professionnels et des structures pouvant prescrire ou renouveler les contraceptifs avec la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) et la mise en place d’une campagne de communication pluriannuelle par l’INPES.

Ainsi, la loi Hôpital de juillet dernier, a élargi les compétences des sages-femmes dans les domaines de la prescription, de la contraception et du suivi gynécologique, sous réserve d’adresser la femme à un médecin « en cas de situation pathologique ».
Les conditions de délivrance de la contraception orale par les pharmacies ont été, elles aussi, assouplies.
Les infirmières sont elles aussi autorisées à renouveler, pour 6 mois, une prescription en contraception orale, tout comme les pharmaciens.

Le rapport de l’IGAS conclut donc à la nécessité de renforcer la prévention et de réorienter son effort vers les modalités les plus efficaces pour diminuer le nombre des grossesses imprévues afin de réduire la part des IVG évitables.
Pourtant, ces 3 mesures concernent essentiellement une prise en charge élargie des IVG.

[Source : Sante-log 03/02/2010]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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