Actualités pour concours 2010

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larafy
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par larafy »

PASTEUR DON : Du 5 au 11 octobre, CONTRIBUER A LA RECHERCHE INDEPENDANTE

L’Institut Pasteur lance ce 5 octobre, la 3è édition du « Pasteurdon », une semaine de sensibilisation et d’appel aux dons, au profit des recherches de l’Institut Pasteur en partenariat avec toutes les chaînes de la TNT et de nombreuses radios. « Tous chercheurs », est la devise du prochain Pasteurdon. Le dernier Pasteurdon a réuni ainsi plus de 900.000 euros qui ont permis de financer 30% du budget de l’Institut et de préserver son indépendance en matière de recherche.


Etienne Daho, depuis longtemps sensible à la cause de l’Institut Pasteur, est le parrain d’honneur de cette édition, aux côtés de Françoise Barré-Sinoussi, chercheur à l’Institut Pasteur et Prix Nobel de Médecine 2008. Le Pasteurdon est soutenu par de nombreux événements, notamment à Paris, Besançon, Bordeaux et Rouen. Animations sportives, culturelles, artistiques, expositions, rencontres avec des scientifiques… sont autant d’occasions pour le public de découvrir ou de mieux connaître l’Institut Pasteur, et de lui apporter directement son soutien.


L’Institut Pasteur est une fondation privée à but non lucratif, reconnue d’utilité publique, dont un tiers du budget repose sur la générosité du public (dons et legs). Pour faire face aux coûts croissants de la recherche, dont la complexité nécessite de se doter d’équipements toujours plus perfectionnés, le soutien du public est indispensable aux chercheurs de l’Institut Pasteur. Suite au succès du vaccin contre la rage et grâce à une souscription internationale, l'Institut Pasteur est inauguré le 14 novembre 1888 par le Président de la République Française, Sadi Carnot. Depuis, l’Institut Pasteur a été berceau de la microbiologie, a contribué à poser les bases de l'immunologie et de la biologie moléculaire. L'Institut Pasteur bénéficie aujourd’hui d'une aura internationale, avec ses 130 unités de recherches et 2.600 collaborateurs représentant une soixantaine de nationalités, ainsi que 21 centres nationaux de référence et 7 centres collaborateurs de l’OMS.



De bonnes raisons pour contribuer au Pasteurdon : Les équipes de l’institut sont « à la pointe » de la recherche et au seuil de découvertes majeures comme la mise au point d’un candidat vaccin contre certains cancers, des essais de candidats vaccins contre le Sida et le paludisme, l’étude de nouvelles pistes pour soigner la maladie de Parkinson et l’analyse biomédicale de la dépendance à la nicotine. Lutter contre les maladies infectieuses est un des principales missions de l’institut.

Les équipements nécessaires à ces recherches coûtent de plus en plus cher et les investissements nécessaires proviennent pour un tiers des dons à l’Institut : L’institut Pasteur cite un exemple d’utilisation des dons d’une édition de Pasteurdon : 1 million d’euros, c’est le financement d'une équipe de recherche de 7-8 personnes (personnel, fonctionnement, équipement, charges de structure) pendant 1 an + le budget annuel de l’Institut Pasteur en azote liquide + 5 appareils de PCR quantitative (amplification de gènes) + 2 congélateurs de laboratoire à - 140°C + 7 lecteurs microplaque.

Enfin, grâce à ces fonds, l’Institut peut ainsi conserver son autonomie et sa liberté de recherches.
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larafy
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par larafy »

Autisme : la prise en charge reste un problème majeur
Le dépistage précoce de cette terrible maladie a beaucoup progressé depuis dix ans.

Qu'est-ce que les avancées de la recherche ont changé dans la prise en charge de l'autisme, ou plutôt des autismes, tant ce «trouble envahissant du développement», dont on ne connaît pas encore précisément les causes, revêt des formes diverses ? Pour les patients, mais aussi pour leurs parents et leurs proches, toujours en quête d'espoir, la question est cruciale, urgente même. «La recherche apporte des réponses sur le long terme, mais pour un parent dont l'enfant est malade, c'est le court terme qui compte avant tout», rappelait vendredi à Paris, lors du colloque «Autisme : de la recherche aux pratiques» organisé par la Fondation de France, une jeune femme atteinte du syndrome d'Asperger, forme particulière d'autisme marquée par un handicap social plus léger.

Face à cette impatience ô combien légitime, les médecins et les scienti­fiques venus dresser le bilan du programme de recherche lancé en 1999 par la Fondation de France, ont clairement annoncé la couleur. «Les prises en charge ont été améliorées, mais elles n'ont pas radicalement changé la vie des malades, reconnaissait humblement le Pr Bruno Falissard, psychiatre (Faculté de médecine Paris-Sud/Inserm) et président du Comité autisme et développement de la Fondation de France. Il reste beaucoup à faire y compris pour évaluer ce que nous faisons aujourd'hui.»

Pourtant, certains acquis sont irréversibles. Le «tout-psy» des années 1970, auquel des générations de mères (suspectées d'être, par leur attitude, à l'origine des troubles de leur enfant) ont payé un lourd tribut, a été totalement remis en question. Y compris par les psys eux-mêmes. «Nous savons maintenant qu'il y a une corrélation statistique entre certains marqueurs génétiques et l'autisme, et que le cerveau d'un autiste est très différent du nôtre. En outre, nous sommes capables aujourd'hui de dresser des tableaux cliniques beaucoup plus fins qu'il y a vingt ans», poursuit le Pr Falissard.


«Un régime riche en jeux sociaux »

L'amélioration du diagnostic précoce, et donc de la prise en charge de l'enfant dès son plus jeune âge, lorsque sa plasticité cérébrale est à son maximum, est sans aucun doute le progrès le plus notable. «C'est dans la première année de vie que l'on repère les premiers signes de la maladie, confirme le Pr Catherine Barthélémy, pédopsychiatre au CHRU Bretonneau de Tours, en présentant les résultats de tests d'évaluation cognitivo-sociale qui montrent, chez l'enfant autiste, un «développement hétérogène et asymétrique» de ses capacités de communication et d'interaction avec son environnement. Et de prescrire, pour ces petits de moins de quatre ans, «un régime riche en jeux sociaux, basés sur la sérénité, la disponibilité et la réciprocité afin de permettre à l'enfant d'améliorer sa capacité à s'ajuster à l'autre, à le regarder au bon endroit, à l'entendre».

Le point le plus délicat, et le plus conflictuel, consiste ensuite à trouver la, ou plutôt les méthodes thérapeutiques les mieux adaptées aux besoins du malade dans les différentes étapes de sa vie, le tout en y associant ses proches. Thérapies comportementales (ABA, Teacch) psychothérapie, phsychomotricité… : pendant longtemps ces disciplines se sont fait la guerre «au risque de renforcer le clivage de ces enfants», déplore la psychanalyste Marie-Dominique Amy, agacée par ces incessantes querelles de chapelle. «On sait aujourd'hui qu'il n'y a pas un, mais des autismes : rien n'est pire qu'un programme standard, car tous les patients sont différents. L'approche monodisciplinaire ne peut conduire qu'à des catastrophes.»

Reste que si les compétences existent, elles sont le plus souvent disséminées dans des structures et des institutions variées (école, centre de soins…) qui ne travaillent d'ordinaire pas ensemble. Le Pr Charles Aussilloux, pédopsychiatre au CHU de Montpellier, propose, dans le cadre de l'application du plan autisme 2008-2010, de «faire converger ces compétences sur un lieu bien identifié, à l'échelle d'un département, par exemple, afin de répondre aux besoins de proximité mais aussi aux besoins particuliers de l'enfant ou de son entourage au sens large. Par exemple, pour venir appuyer les instituteurs et les professeurs, trop souvent livrés à eux-mêmes».

Il y a urgence. Selon le Comité national d'éthique, l'autisme concerne de 5 000 à 8 000 nouveau-nés chaque année en France, soit une naissance sur 150. Dans 10 à 25 % des cas, il est associé à des maladies génétiques connues, tel le syndrome de l'X fragile, le syndrome de Rett ou la sclérose tubéreuse. Il n'existe à ce jour aucun traitement curatif.

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Choupi_57
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Message par Choupi_57 »

DIABEO : LE DIABETE GERE PAR TELEMEDECINE
Innovation

Aujourd’hui, la télémédecine « descend dans la rue », avec comme premier exemple Diabéo, un outil de télémédecine au service des patients diabétiques de type 1 (diabète insulinodépendant absolu). Un dispositif innovant qui répond à toutes les exigences attendues : c’est de la télé-assistance, de la télé-surveillance, de la télé-consultation et de la télé-expertise.

La télémédecine est un concept développé pour permettre aux équipes médicales de communiquer entre elles de ville à ville, de région à région, pour échanger des informations, discuter à distance de cas de patients nécessitant une approche multidisciplinaire, pour permettre aussi aux médecins isolés de requérir l’avis d’un centre hospitalier spécialisé sur un cas, d’échanger et de commenter également des images. Il est évident que l’éclosion d’Internet a facilité et accéléré ce type d’échange à distance.

Il faut dire que cet exemple est marquant, car les initiatives sont encore peu nombreuses dans le domaine du suivi à distance d’une pathologie chronique. Cette initiative est la conjonction des travaux du CERITD, Centre d'Etudes et de Recherche pour l'Intensification du Traitement du Diabète, et de Voluntis, créateur de la plateforme logicielle e-santé Medpassport. Ils ont développé un dispositif innovant qui répond aux exigences attendues : c’est de la télé-assistance, de la télé-surveillance, de la télé-consultation et de la télé-expertise, le préfixe « télé » prenant ici tout son sens, puisqu’il signifie (en grec) : à distance !


Quel était le problème ? Réponse : les contraintes de l’insulinothérapie chronique. La gestion du diabète est confiée au patient, c’est à dire chaque jour plusieurs autocontrôles du taux de glycémie et plusieurs injections d’insuline. Ces contraintes ne facilitent pas toujours la vie quotidienne et certains sujets peuvent se sentir isolés face à leur problème en l’absence du soutien de leur médecin traitant.

Diabéo, créé par des cliniciens et des spécialistes d'informatique médicale, est une solution de télémédecine pour le suivi du diabète de type 1, présenté par ses concepteurs comme un véritable outil d'éducation thérapeutique (le concept en pleine évolution actuelle) et d'aide à la décision, devant favoriser l’autonomie du diabétique sans que celui-ci ait l’impression qu’il doit se débrouiller en l’absence du médecin. Diabéo, c’est un logiciel d'insulinothérapie fonctionnelle téléchargeable sur un téléphone-PDA et utilisant le canal d’Internet via l’opérateur Orange Healthcare. Il est simple à utiliser, ce qui est essentiel si l’on veut prolonger et améliorer l'autogestion de sa maladie par le patient. La transmission des données vers le professionnel de santé qui suit ce patient permet la surveillance de ses constantes biologiques, le contrôle du traitement, et il peut ainsi se réaliser une téléconsultation minimum… car les consultations régulières de bilan restent évidemment nécessaires…

L’étude Télédiab 1 a vérifié que Diabéo permet d'améliorer l'équilibre métabolique de patients diabétiques comparativement à un groupe contrôle (non équipé). Mais surtout, ce concept, disent ses promoteurs, permet de « réduire la distance entre le praticien et son patient, de renforcer la prise en charge des patients, d’optimiser le temps de travail du personnel soignant face à une demande accrue de soins sans augmentation possible des ressources ». Ce patient engage moins de dépenses en maîtrisant sa glycémie (moindre fréquence des complications), reste sous surveillance par un moyen souple et léger et surtout ne ressent pas la distance entre son médecin et lui, sauf s’il est réticent à l’informatique… et à la distance, ce qui peut exister dans la psychologie de ces patients particuliers.

La question est évidemment, est-ce possible pour le diabète de type 2 ? Certainement : Diabéo ouvre comporte une perspectives pour le suivi de cet autre diabète, qui exige, selon les concepteurs, des schémas thérapeutiques complexes par injections ou par pompe, qui étaient est l’unique mode de traitement des types 1 mais qui doivent être proposés aux types 2 lorsque les antidiabétiques oraux (ADO) ne font plus effet compte tenu de la progression du type 2 vers un stade similaire au type 1.

La loi Hôpital, santé, patients et territoires (HPST) comporte un article sur la télémédecine. Les nouveaux systèmes d’information, mis au service du soin et de l’accès aux soins, peuvent contribuer à la réussite des nouveaux enjeux de la réforme du système de santé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Choupi_57
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par Choupi_57 »

CAMPAGNE contre la DROGUE : Sensibilisation, répression, éducation
Prévention

25 millions de consommateurs de drogues en Europe, 4 millions en France et de nouvelles tendances chez les jeunes comme la poly-consommation, l’usage plus fréquent de la cocaïne ou la consommation de nouvelles drogues dangereuses, tel le GBL. Le ministère de la Santé, en liaison avec la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie vient de lancer une nouvelle campagne de communication et de lutte contre la toxicomanie.

En février dernier, l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) publiait son rapport annuel 2008. Si aujourd’hui, dans le monde, la consommation de drogues s'est relativement stabilisée avec 25 millions de « consommateurs », soit moins de 0,5% de la population mondiale soit trois fois moins qu’au siècle dernier, l’Europe reste le second consommateur de drogues dans le monde.

En France, si l’on « laisse de côté » l’alcool, les niveaux de consommation de drogues diminuent globalement chez les jeunes : 42,2% des jeunes de 17 ans ont expérimenté le cannabis et 7,3% sont des fumeurs réguliers, une proportion en baisse depuis 2002 (12,3%) mais les niveaux d’expérimentation des substances psychoactives illicites autres que le cannabis augmentent globalement depuis 2000.

Premier volet d’un « tryptique » : Sensibilisation, répression, éducation, seront les 3 volets de cette campagne. Ce premier volet sera en effet suivi d’un volet « judiciaire", rappelant que la consommation de drogue est interdite et passible de sanctions : Les peines principales comprennent un an d’emprisonnement, 3 750 euros d’amende ou l’une de ces deux peines. La peine peut être portée, pour certaines personnes en charge de l’autorité publique ou en exercice dans certains secteurs jusqu’à à 5 ans d’emprisonnement et/ou 75.000 euros d’amende..

L’injonction thérapeutique ou d’autres mesures d’obligation de soins sont également des réponses à la disposition du Procureur qui peut enjoindre à un usager, même mineur, de se soigner.

« Drogues ne fermons pas les yeux » : Sensibiliser chacun, aux effets physiques et neuropsychiques des stupéfiants est l’objectif de la nouvelle campagne qui vient d’être lancée par la MILDT et l’INPES, pour le Ministère de la Santé. Tous doivent être concernés parents, jeunes mais aussi professionnels de santé et acteurs sociaux.


Les nouvelles tendances de la consommation de drogues justifient une campagne de sensibilisation de tous :


La « démocratisation » de la cocaïne : L’Europe reste le deuxième marché de la cocaïne dans le monde. En France, on estime ainsi à plus d’1 million le nombre de personnes âgées de 12 à 75 ans ayant expérimenté de la cocaïne et celui des usagers occasionnels (au moins un usage au cours de l’année) à 250 000. (1) L’usage de la cocaïne « progresse » ainsi chez les plus jeunes, avec un prix du gramme de cocaïne en baisse aux alentours de 60 € en 2008 : à 17 ans, l’expérimentation de ce produit concerne environ 25 000 jeunes. Ce nombre a triplé entre 2000 et 2008 (0,9 % d’expérimentation en 2000 et 3,3 % en 2008).


Le nouveau phénomène, la polyconsommation : La polyconsommation qui désigne le fait de consommer, avec une certaine fréquence, au moins deux substances psychoactives, rendent la prévention et la prise en charge plus compliquées car elle concerne des situations cliniques (dépendances, associations, interactions) et/ou des patients très différents. Entraînant une aggravation des conduites de consommation, elle peut amplifier les risques sanitaires et sociaux.

De nouvelles drogues, comme le GBL, font leur apparition : La Gamma-butyrolactone, un liquide toxique, utilisé tel quel ou mélangé à d’autres produits chimiques (solvants, décapants..), transformé dans le corps en GHB peut entraîner malaises, coma, dépression respiratoire, jusqu’au décès.

Ces nouveaux profils de consommations impliquent la mise en œuvre de nouvelles stratégies de prévention et de prise en charge. 3 vidéos "virales" présentent ainsi un "dealer" hilare nommer "pilule de l'arrêt cardiaque" l'ecstasy, connue comme "la pilule du bonheur". Un nouveau ton pour de nouveaux risques ?
SantelogÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
larafy
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par larafy »

H1N1 : une dose de vaccin est suffisante

La vaccination, efficace, devrait bientôt commencer en France, puisque les premières doses arrivent.

L'épidémie de grippe liée au virus H1N1 défie les experts, qui oscillent entre inquiétude majeure et sérénité affichée. Pour parer à toute éventualité, le ministère de la Santé a commandé, en juin dernier, aux laboratoires pharmaceu­tiques 94 millions de doses de vaccin pour la France, tablant sur l'idée que deux injections seraient nécessaires face à ce nouveau virus, comme le suggérait le plan pandémie grippale.

Las ! Lundi Marie-Laure Kieny, directrice de l'initiative pour la recherche sur les vaccins à l'Organisation mondiale pour la santé (OMS), déclarait que l'efficacité des vaccins mis au point était supérieure aux attentes et qu'une seule dose devrait suffire pour immuniser l'organisme contre un virus qui ne semble pas avoir muté depuis son apparition, en avril dernier, au Mexique et aux États-Unis. «Toutes les données dont nous disposons ont démontré qu'une dose suffit», a-t-elle souligné devant la presse.

L'OMS s'appuie sur les résultats des essais de plusieurs firmes pharmaceu­tiques (Sanofi, Novartis, Baxter, CSL…), montrant tous qu'une seule injection aboutit à la production d'anticorps à des taux protecteurs en quinze jours . Le fait de n'avoir à injecter qu'une dose devrait simplifier la mise en œuvre du dispositif. Pour l'instant cependant, les autorités sani­taires françaises n'ont pas encore confirmé qu'une seule injection serait proposée aux volontaires pour la vaccination.

Ce changement de stratégie, dont on ne peut que se féliciter, soulève cependant un certain nombre de questions. Que va-t-on faire des millions de vaccins qui n'auront pas été utilisés ? Peuvent-ils être prescrits l'an prochain, alors que les souches vaccinales évoluent d'une année à l'autre ? Le contrat conclu avec les firmes pharmaceutiques permettra-t-il de ne pas prendre toutes les doses commandées ? Va-t-on donner une partie des vaccins en excès aux pays en voie de développement qui n'en disposent pas ? Le ministère n'a pas de réponse précise.





Crédits photo : AFP
En attendant, les vaccins sont déjà en cours de livraison en France. Avec les premières injections prévues pour la fin du mois d'octobre et destinées aux professionnels de santé. Sanofi Aventis sera le dernier à honorer ses commandes dans notre pays où il doit livrer 28 millions de doses, dont 1,4 million de vaccins sans adjuvant (Panenza). Un dossier pour le vaccin avec adjuvant sera présenté en novembre à la Commission européenne. En parallèle, Sanofi a déposé pour les autorités françaises le dossier d'un vaccin sans adjuvant afin d'obtenir une autorisation nationale, a priori plus rapide et qui pourrait être obtenue mi-novembre. Sanofi livrera ses vaccins après les trois autres sociétés en lice. Pourtant, la firme fran­çaise ne devrait pas être totalement pénalisée, car les centres de vaccination ouverts avant la mi-novembre ne fonctionneront sans doute pas à plein régime (ils traiteront les populations prioritaires, beaucoup moins nombreuses).

Les trois autres laboratoires (Novartis, GSK, Baxter) qui vont fournir le vaccin en France et en Europe ont utilisé, pour faire valider leur dossier, une «maquette » construite pour le vaccin de la grippe aviaire H5N1, qu'il leur a suffi de modifier pour y inclure la souche grippe A.

Baxter, qui fabrique des vaccins cultivés sur des cellules animales, a obtenu l'accord de la Commission européenne le 7 octobre pour distribuer son vaccin Celvapan, fabriqué en République tchèque. Il a commencé à livrer ses vaccins en août dans certains pays. Et a déjà fourni à l'Hexagone 12 500 doses sur les 50 000 commandées, qui seront affectées surtout aux personnes allergiques à l'œuf. Son vaccin bien que sans adjuvant est assimilé aux vaccins avec adjuvant car, fabriqué à partir de virus entiers, il induit une forte réaction immunitaire. Quant à Novartis et GSK, ils ont reçu l'accord de la Commission europé­enne le 29 septembre et ont commencé à livrer en France une partie des 16 millions de doses prévues pour Novartis et des 50 millions de doses commandées à GSK.

Tout est presque prêt. Les Français vont donc bientôt pouvoir se faire vacciner.


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lameufdu83
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par lameufdu83 »

Hépatite C : la révolution en cours
Des nouveaux médicaments en cours d'essais devraient améliorer le taux de guérison.

Avec des avancées à petits pas, les médecins sont en passe de guérir l'infection par le virus de l'hépatite C. Pour l'instant, 50 % des malades peuvent se débarrasser de ce virus par un traitement antiviral. Ce taux devrait s'améliorer dans les années à venir. Une réunion internationale sur l'hépatite C vient de se tenir à Nice pour faire le point sur les progrès actuels et à venir.

L'hépatite C est une inflammation chronique du foie provoquée par un virus. La maladie se traduit par divers symptômes peu spécifiques, le plus souvent une grande fatigue. Mais à long terme, les patients sont menacés de cirrhose (20 % des personnes infectées) et plus rarement de cancer du foie. En France, plus de 300 000 personnes seraient infectées, la moitié sans le savoir. Chaque année, 2 600 d'entre elles en décèdent. La transmission se fait par le sang, les transfusés (avant la mise au point d'un dépistage dans le sang en 1991) et les usagers de drogues par voie intraveineuse sont les plus touchés, mais d'autres modes de contamination (soins dentaires, acupuncture, coiffeur, piercing) ont été décrits. Chaque année entre 3 000 et 5 000 nouveaux cas sont découverts.

«Il existe plusieurs types de virus, explique le professeur Jean-Michel Pawlotsky, chef du service de virologie (hôpital Henri-Mondor, Créteil), environ 60 % des malades présentent le génotype 1, et la moitié d'entre eux peuvent être guéris par le traitement actuel, mais nous avons l'espoir d'arriver bientôt à 70 % avec les nouveaux antiviraux. Le génotype 2 ne concerne que 5 % des ma­lades, mais 90 % bénéficient avec succès des traitements. Le génotype 3 (25 % des patients) est associé à une guérison dans 80 % des cas. Et pour le 4 (10 % des patients), la guérison ne concerne que 50 % d'entre eux. Lorsque les premiers traitements sont apparus, seulement 5 à 10 % des malades étaient guéris, c'est-à-dire qu'ils avaient réussi à se débarrasser du virus.»

Aujourd'hui le traitement fait appel à l'interféron alpha pégylé (sous forme d'injections hebdomadaires), associé à la ribavirine en comprimés. Pour les géno­types 2 et 3, il dure six mois, et un an pour les deux autres groupes. «Les patients sont traités d'abord pendant environ quatre semaines, précise le professeur Pawlotsky. Si une réponse rapide est observée sur le plan biologique avec une baisse très significative de la charge virale, la guérison est très probable. Si au bout de trois mois, l'amélioration est insuffisante, le traitement doit être arrêté.»

De nouveaux antiviraux à l'essai, des inhibiteurs de la protéase, permettraient de faire passer le taux de guérison dans le ­groupe 1 de 50 à 70 %, avec une triple combinaison comprenant l'interféron et la ribavirine. Ces traitements restent relativement lourds, avec une surveillance régulière et des effets secondaires qui ne sont pas négligeables, au niveau hématologique et cutané. Mais aussi des troubles psychiques, notamment de l'anxiété dans 20 % des cas. Mais la guérison signe la disparition définitive du virus. «Pour l'avenir, beaucoup d'autres voies thérapeutiques sont en train d'être explorées, pour tenter d'inhiber les différentes étapes de la reproduction du virus, explique le professeur Pawlotsky. Notre objectif est d'améliorer encore la réponse aux traitements, de mettre au point des combinaisons thérapeutiques exclusivement orales et de réduire les effets secondaires.»

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lameufdu83
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par lameufdu83 »

Parkinson : une trithérapie génique prometteuse

Les résultats obtenus chez le primate sont spectaculaires et durables, selon des travaux français.

C'est peut-être une nouvelle alternative thérapeutique pour les patients atteints de maladie de Parkinson. Testée chez des primates, une trithérapie génique a permis à des animaux parkinsoniens de récupérer 80 % de leur motricité. Surtout, le bénéfice s'est maintenu pendant des mois sans apparition d'effets secondaires. Ces résultats impressionnants, obtenus par l'équipe de Béchir Jarraya et Stéphane Palfi, tous deux neurochirurgiens à l'hôpital Henri-Mondor (Créteil) et chercheurs CEA/Inserm, ont été publiés hier dans une nouvelle revue scientifique, Science Translational Medicine. Des essais cliniques sont en cours chez six patients.

La maladie de Parkinson concerne plus de 100 000 personnes en France. Elle est due à une dégénérescence du Locus niger, la zone cérébrale où des neurones fabriquent la dopamine. La carence en ce neurotransmetteur entraîne des symptômes très handicapants : tremblement de repos, raideur, difficultés à initier des mouvements… Le traitement de référence, la L Dopa, est utilisé depuis cinquante ans. Ce précurseur de la dopamine permet de stimuler la production du neurotransmetteur.

Mais après une période de «lune de miel», la L Dopa présente l'inconvénient majeur d'induire des mouvements anormaux (dyskinésies) tout aussi gênants que les symptômes de la maladie. D'autres molécules, qui pourraient freiner l'évolution du Parkinson, sont à l'essai, comme la rasagiline (nos éditions du 7 octobre 2009). Depuis une quinzaine d'années, certains patients (environ 400 par an en France) bénéficient d'une stimulation électrique cérébrale profonde. Les électrodes cérébrales, implantées au niveau des noyaux sous-thalamiques, sont activées par une sorte de pacemaker, posé au niveau thoracique.

«Chez les malades qui prennent de la L Dopa, les mouvements anormaux sont liés à une stimulation irrégulière de la dopamine dans la journée, explique le Dr Béchir Jarraya. La solution pour les éviter serait d'obtenir une sécrétion continue et locale du neurotransmetteur.» D'où l'idée des chercheurs français d'implanter une mini-usine à dopamine dans le cerveau, sous forme de gènes. «Le principe, ici, n'est pas de remplacer un gène défectueux (les formes héréditaires de la maladie de Parkinson représentent moins de 15 % des cas), mais d'apporter les trois gènes nécessaires à la synthèse de dopamine», poursuit Béchir Jarraya. Pour pouvoir introduire ces trois gènes dans un même vecteur - un véritable défi - les chercheurs ont fait appel à un lentivirus équin, un virus (inoffensif) de la famille du HIV. Ce cocktail est produit par une société britannique, Oxford BioMedica.


Pas d'effets secondaires



L'étude a été menée chez 18 macaques, rendus parkinsoniens par l'injection d'une toxine. Ils ont été séparés en trois groupes. Six d'entre eux ont reçu des injections bilatérales des gènes en intracérébral, au niveau d'une zone nommée striatum ; six autres ont reçu le vecteur viral mais sans les gènes thérapeutiques. Les six derniers ont servi de contrôles. «Après un délai de quatre à six semaines, les animaux traités ont eu une amélioration de 80 % de leur motricité, mesurée objectivement, raconte le Dr Jarraya. Ce résultat est resté stable pendant les 12 mois de l'expérience.» Il s'est même maintenu pendant 44 mois chez le macaque qui avait été gardé en vie plus longtemps. De plus, contrairement à la L Dopa, la thérapie génique n'a pas entraîné de mouvements anormaux, ni d'ailleurs d'autres effets secondaires. Les chercheurs ont pu vérifier que l'amélioration des signes cliniques correspondait à une augmentation du niveau de dopamine dans la zone d'injection des gènes thérapeutiques. Ils ont aussi pu établir que cette stratégie pouvait être efficace chez des animaux déjà traités par L Dopa, ce qui laisse espérer une diminution des doses du médicament.

Reste à savoir si ces résultats enthousiasmants seront reproductibles chez l'homme. Des essais cliniques ont commencé à l'hôpital Henri-Mondor chez six malades avec un Parkinson évolué. «Avec plus d'un an de recul, il n'y a pas eu de problème de tolérance. Tous les malades, à des degrés variables, ont eu un effet bénéfique, mais nous cherchons encore la dose optimale», précise le Pr Stéphane Palfi. Selon ce neurochirurgien, l'injection des gènes thérapeutiques dans le striatum, qui se fait sous anesthésie générale, est plus facile techniquement que l'implantation d'électrodes de stimulation dans les noyaux sous-thalamiques. Elle présenterait aussi l'avantage d'être plus spécifique, ce qui pourrait peut-être prévenir certains troubles du comportement décrits après stimulation cérébrale profonde.

Des essais cliniques de phase 2 (portant sur douze malades) puis à plus large échelle sont prévus dans les années à venir. Aux États-Unis, d'autres approches de thérapie génique sont à l'étude dans la maladie de Parkinson, l'une évalue l'un des trois gènes étudiés par les Français, deux autres testent des gènes de neuroprotection. À terme, on pourrait même envisager une thérapie génique avec un cocktail de gènes plus large, favorisant à la fois la synthèse de la dopamine et la neuroprotection.

Source : Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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lameufdu83
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HONORAIRES MEDICAUX et SECTEUR OPTIONNEL : Il fallait trouver un accord


Le 15 octobre, c'était la date butoir fixée pour que les négociations entre les syndicats de médecins et l'Assurance maladie, à l'arrêt depuis 2008, puissent aboutir sur l'encadrement des dépassements d'honoraires. L'assurance-maladie, deux syndicats de médecins (CSMF et SML) et les mutuelles ont du respecter l’échéance en parvenant, le 15 octobre à un protocole d'accord sur le principe d’un secteur optionnel ouvert, dans un premier temps à 3 spécialités. Depuis la première convention de 2005 signée entre les syndicats et l’Assurance maladie et cette prochaine convention, le coût de la pratique médicale a évolué pourtant la hiérarchisation des rémunérations n’a pas été revue. Un enjeu important pour toutes les parties concernées, dont les patients, à hauteur de 2 milliards d’euros et dans un contexte un peu particulier, la mise en place de la nouvelle loi HPST. Reste à voir si les praticiens « se rangeront » à ce principe.



Depuis décembre 2008, les négociations conventionnelles entre syndicats de médecins et assurance-maladie étaient à l’arrêt. Les parlementaires avaient donc voté le 16 juin un amendement sur la Loi Hôpital qui autorisait le gouvernement de fixer de lui-même les règles des dépassements d’honoraires par un simple arrêté ministériel. Ce ne sera pas le cas puisque deux syndicats de médecins ont déjà trouvé un accord avec l’Assurance maladie et les mutuelles.



La création d'un «secteur optionnel», qui avait déjà été évoqué, permettra de limiter les dépassements d’honoraires à

· 70% du volume

· 50% au-delà du tarif de la Sécurité sociale en montant de l’activité du médecin.

Les complémentaires s'engagent à couvrir ces dépassements.

Pour 3 spécialités seulement concernées dans un premier temps, chirurgie, anesthésie et obstétrique qui constituent le versant technique des professions médicales. Le système se doit d’être suffisamment attractif pour rassembler le plus grand nombre de médecins du secteur 2, aux honoraires libres.


D’accord ? Pas d’accord ? La Confédération des syndicats de médecins (CSMF) et Syndicat des Médecins Libéraux (SML) sont tombés d’accord sur ce principe de secteur optionnel alors qu’il y a encore quelques jours, les deux organisations dénonçaient les baisses de 240 millions d'€ sur les honoraires des radiologistes et des biologistes prévues dans le PLFSS 2010.

Le Collectif Inter associatif sur la santé (CISS), celui-là même qui avait dénoncé les difficultés d’accès aux soins des patients « CMU » s’oppose purement et simplement à la création du secteur optionnel qui pourrait aboutir, selon lui, à une augmentation malgré tout des cotisations aux caisses complémentaires, à une baisse de qualité des soins en secteur 1 et à une aggravation du déficit de l’Assurance maladie.

Vers mode de rémunération « au mérite » ? La CSMF envisageait une évolution vers une rémunération qui, toujours basée sur « l’acte » quelle que soit la spécialité du praticien, devait à terme intégrer les notions de complexité des consultations, de performance en regard des objectifs de santé publique ( vaccination, prévention, suivi) et d’efficience, en regard de la maîtrise des coûts. Pour le Dr. Michel Chassang, Président de la CSMF, le secteur optionnel devrait être suffisamment attrayant à terme pour réunir la majorité des médecins, quelle que soit leur spécialité.



Ce protocole reste donc loin de cet objectif et il reste à voir comment les praticiens concernés eux-mêmes adhèreront à ce premier principe de secteur optionnel.

Source: Santé logÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par lechatjaune »

Don d’organes, aujourd'hui, «Dites-le, faites-le»

Depuis 2005, l'OMS a promulgué la Journée mondiale du don d'organes et de la greffe qui se tient chaque année le 17 octobre.
Information, sensibilisation du grand public et ouverture du dialogue avec ses proches, sont les 3 objectifs pour cette Journée mondiale.

En France, en 2008, 4 620 transplantations d'organes ont pu être pratiquées alors que près de 14 000 malades avaient besoin d'une greffe. 222 patients sont décédés faute de greffe. Près de 8 000 patients espèrent toujours un organe, alors que cette attente constitue une perte de chance…

La première Journée mondiale du Don d’Organes est née à Genève, le 14 octobre 2005, à l’initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé.
En ce jour, de nombreuses associations vont à la rencontre du public pour aborder avec eux la problématique du Don d'Organes :
:fleche: "Avez-vous bien compris ce qu'est le Don d'Organes ?
:fleche: Avez-vous pris position ?
:fleche: Avez-vous fait connaitre cette position à vos proches ?
:fleche: Connaissez-vous la position de vos proches ? "

A Paris, pour cette 4ème édition, les Jardins du Luxembourg accueilleront un jardin éphémère composé de 5000 fleurs de pensées et cette opération d’information et de sensibilisation sera placée sous le Haut patronage du Premier ministre.
Un lâcher de ballons, le samedi 17 octobre 2009 à 11h en présence de la Ministre de la Santé Roselyne Bachelot sera effectué à titre de remerciement pour l’ensemble des donneurs.

Partout en France, les associations se mobilisent pour rencontrer le public sur le terrain. Ainsi, la Fédération Française des Associations des Greffés du Coeur et des Poumons (FFAGCP), SOS Hépatites, FRANCE ADOT, la Fédération Nationale d'Aide aux Insuffisants Rénaux (FNAIR) et Transhépate participent et soutiennent cette journée en lançant la brochure «le don d’organes, un relais pour la vie».

Pas d’âge limite pour le don d’organe
: adolescents comme retraités, tout le monde peut donner son accord au prélèvement d’organes et de tissus sur son corps après la mort et aucun problème de santé ne constitue non plus un obstacle a priori au don.
Ainsi, le prélèvement est possible à tous les âges. S’il est vrai qu’un cœur est rarement prélevé après 60 ans, les reins ou le foie peuvent l’être sur des personnes beaucoup plus âgées. 25 % des reins greffés proviennent aujourd’hui de donneurs qui ont plus de 60 ans.

Prendre 1 minute pour en parler … : Un petit film réalisé par l’Agence de la biomédecine, met en scène un petit personnage sympathique, dans différentes situations qui amènent à une conclusion évidente : dire son choix sur le don d’organes à ses proches et savoir pour eux, c’est essentiel et cela ne prend guère plus d’une minute, car c’est effectivement dans ce laps de temps que la démonstration est faite.

Don d’organes, de sang, de plaquettes, de plasma et de moelle osseuse, dîtes-le, faîtes-le!
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[Source : Santé-log 17/10/2009]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par lechatjaune »

Donocoeur, soutenir la recherche

Pour faire face à l'enjeu de santé publique que représentent les maladies cardiovasculaires, la Fédération Française de Cardiologie lance le Donocœur et appelle à une mobilisation de tous, au côté des chercheurs, des patients et des familles.

Soutenir la recherche en cardiologie a permis, en 50 ans, d’allonger de 20 ans l'espérance de vie des personnes souffrant de maladies cardiaques. La recherche génétique, est une nouvelle piste prometteuse et permettrait le dépistage des sujets à risque dans les familles atteintes. Mais à ce jour, les maladies cardiovasculaires restent un problème majeur de santé publique en France, avec chaque année, 180 000 décès.

A l’occasion du Donocœur, cardiologues, chercheurs, médias et grand public se mobilisent pour faire connaître les nouveaux défis qui nous attendent et pour offrir les moyens à la recherche de faire battre nos cœurs plus longtemps...

Les maladies de l’appareil cardiovasculaire sont dominées par les pathologies acquises et représentent la première cause de mortalité en France avec environ 180 000 décès annuels.

Les pathologies acquises se révèlent à l’âge adulte et correspondent essentiellement à l’athérosclérose, à l’hypertension artérielle (7,5 millions d’hypertendus en France), aux valvulopathies, aux troubles du rythme cardiaque, à la pathologie veineuse et à l’insuffisance cardiaque.

Grâce à la générosité de ses donateurs, la Fédération Française de Cardiologie occupe, aux côtés des institutionnels, une place significative pour le financement de la recherche cardiologique.
Au cours des dix dernières années, la FFC a soutenu 266 projets de recherche et leur a consacré près de 4 millions d’euros d’aide sous forme de bourses ou d’aides à la recherche par équipe. Ainsi, de juillet 2007 à juin 2008, la FFC a attribué des aides à 46 projets menés par des équipes de chercheurs, au Groupe de Réflexion sur la Recherche Cardiovasculaire et en bourses études en France et à l’étranger.

« La recherche cardiovasculaire est vitale pour la santé de tous », rappelle le Pr Jacques Beaune, Président de la Fédération Française de Cardiologie. Des avancées spectaculaires en chirurgie cardiaque, de nouveaux traitements contre l'excès de cholestérol et l'hypertension artérielle, un meilleur diagnostic et de nouveaux traitements des maladies du muscle cardiaque, les anomalies des valves, les troubles du rythme...

La recherche génétique, est une nouvelle piste prometteuse, divers gènes étant impliqués dans les maladies cardiovasculaires. Le dépistage des sujets à risque dans les familles atteintes permettrait aussi d’améliorer la prévention.
Par exemple, la mutation du gène du récepteur des LDL (lipoprotéines de basse densité) est à l’origine de l’hypercholestérolémie familiale.
Cette découverte décisive permet aujourd’hui d’adapter les traitements du cholestérol.

Ainsi, à plusieurs reprises depuis 1996, la Fédération Française de Cardiologie a soutenu les travaux expérimentaux de l'équipe du Pr Philippe Ménasché, à Paris, pour étudier les effets de la transplantation de cellules sur la contractilité du muscle cardiaque du rat.
La thérapie cellulaire ouvre donc de nombreuses pistes pour traiter l'insuffisance cardiaque avec la transplantation de cellules souches extraites de la moelle osseuse qui permettraient de réparer et de reformer du vrai tissu cardiaque.

Le risque cardiovasculaire augmente avec l’évolution des modes de vie actuels qui favorisent l’excès de cholestérol, l’hypertension, la surcharge pondérale, le diabète et préparent les adolescents à devenir de futurs cardiaques à l’âge adulte.

Parmi les malades traités à l’hôpital pour des problèmes cardiovasculaires, un tiers sont diabétiques alors que la proportion de diabétiques dans l’ensemble de la population est de 1/20...
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[Source : Santé-log 18/10/2009]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par larafy »

H1N1 : début de la vaccination dans un climat de méfiance

Sandrine Cabut et Jean-Michel Bader
20/10/2009 | Mise à jour : 10:42 | Commentaires 27 | Ajouter à ma sélection
Les personnels des hôpitaux reçoivent les premières injections.




Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.



La campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1) débute mardi dans les hôpitaux français. Dès cet été, les professionnels de santé avaient été placés en tête de liste des priorités. Depuis, l'ordre de passage a été affiné. Le vaccin sera proposé en tout premier lieu aux soignants des services de réanimation, néonatologie, maternité et pédiatrie. Viennent ensuite les professionnels de santé hospitaliers exposés à des patients grippés ou en contact avec des malades porteurs de facteurs de risque. En dehors de l'hôpital, les vaccinations seront réalisées, après les vacances de la Toussaint qui se terminent le 5 novembre, dans les 1 080 centres définis par le gouvernement, selon l'ordre de priorité établi par le haut conseil de la santé publique.

Parmi les établissements que Le Figaro a contacté, tous n'en sont pas au même stade de préparation, et les modalités diffèrent d'un site à l'autre. L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a déjà reçu 30 000 doses de vaccins, et devrait à terme avoir les capacités d'immuniser l'ensemble de son personnel. Les vaccinations seront pratiquées au sein de la médecine du travail, ou lors de séances organisées sans rendez-vous sur le lieu de travail, précise l'AP-HP. Certains établissements disposeront en plus d'équipes mobiles.

En pratique, la campagne a commencé en fin de semaine dernière à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). À l'hôpital Necker (Paris), la vaccination débutera dès mardi. Dans les autres établissements parisiens, ce serait une question de jours. Tous les problèmes logistiques ne sont pas résolus pour autant. Lundi, selon le Dr Laurent Brochard, réanimateur à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne), le site Internet où doivent s'inscrire les médecins et soignants était inaccessible et les formulaires (six pages à remplir) également. D'autres établissements ont procédé différemment. À l'hôpital de Montauban, les soignants ont ainsi été invités à faire connaître leurs intentions vis-à-vis de la vaccination il y a plusieurs semaines. Et ils ont été avertis lundi que la campagne débuterait ce vendredi.

Reste à savoir quel sera le choix final des personnels de santé vis-à-vis de cette vaccination non obligatoire. Depuis cet été, plusieurs enquêtes ont montré que comme la population générale, les soignants sont peu convaincus voire réticents à cette vaccination contre le H1N1.



Les personnels de santé sont très partagés


«Personnellement, j'ai plus de 50 ans et un risque modéré, mais je me ferai vacciner, car je suis au contact de malades de réanimation et j'effectue des gestes qui m'exposent, justifie Bertrand Guidet, réanimateur à l'hôpital Saint-Antoine, à Paris, et président de la Société de réanimation de langue française. Mais dans mon service, j'observe des réticences, et surtout une confusion avec la vaccination contre la grippe saisonnière.» Il estime en outre qu'il était plutôt maladroit de présenter le vaccin aux soignants comme une sorte de devoir professionnel. «C'est exact, mais à mon sens, il serait sans doute plus judicieux de dire que le vaccin se justifie par l'existence de formes très graves et que se vacciner, c'est se protéger.»

Lionel Cailhol, psychiatre aux urgences de l'hôpital de Montauban, avance de son côté deux arguments qui le motiveront à se faire vacciner : «ne pas diffuser le virus à des patients fragiles, et ne pas le ramener à la maison». Mais il se dit surpris du nombre de soignants réticents voire hostiles.

«Je ne me fais pas vacciner contre la grippe saisonnière. Je ne le ferai sans doute pas non plus contre la grippe A (H1N1), déclare pour sa part un cadre d'un hôpital du sud de la France, qui se dit prêt à prendre le risque que le virus pandémique devienne virulent. Sans être hostile au principe de cette vaccination - dont il comprend qu'elle soit proposée aux professionnels de santé, d'autant qu'ils sont en contact avec des malades -, il estime qu'il y a trop d'incertitudes et d'informations contradictoires. «Ce qui pose question, c'est que ce vaccin a un peu été préparé dans l'urgence, estime-t-il. Il n'y a pas vraiment de recul. En fait, on entend beaucoup de choses sur ce sujet et on ne sait plus quoi penser. Même certains scientifiques sont réticents.» Pour Emmanuel Hirsch, professeur d'éthique (faculté de médecine, université Paris Sud-XI), «la controverse actuelle au sein des professionnels de santé est révélatrice d'évolutions qui peuvent interroger voire inquiéter». Ainsi, il lui apparaît surprenant qu'à l'époque où prédomine la logique de l'«Evidence Based Medecine» (médecine fondée sur des preuves), «les données validées par les instances nationales et internationales compétentes fassent l'objet d'un déni ou d'une contestation souvent étayée par des a priori scientifiquement non fondés.» Pour le Pr Hirsch, le refus de certains soignants de se faire vacciner pourrait traduire un malaise plus profond «comme s'il s'agissait de signaler une contestation à l'autorité publique qui porte (de manière trop exposée) le message d'une nécessaire vaccination».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par larafy »

ROUGEOLE : Nette recrudescence en France

Certes, le vaccin anti-rougeole a fait reculer l’incidence de la maladie depuis son instauration (1983), mais le problème aujourd’hui reste la proportion insuffisante d’enfants de 2 ans ayant été correctement vaccinés, selon les indications du calendrier vaccinal. Une statistique de 2004 évaluait la proportion d’enfants correctement protégés à 87 % alors que l’OMS recommande une couverture vaccinale de 95 %. Le dernier numéro du BEH, publié par l’Institut de veille sanitaire, lance un appel à la vaccination et à la mobilisation de tous les acteurs concernés, personnels du soin, de la médecine du travail, de l’Éducation nationale, des services de PMI, des centres de vaccinations, des Ddass, et des Cire...



« La France connaît une nette recrudescence de la rougeole, maladie, rappelons-le, éradicable par la vaccination, rappelle Didier Houssin, Directeur général de la santé. Des complications graves de la maladie réapparaissent. Deux personnes sont décédées depuis le début d’année : l’une dans un tableau d’encéphalite aiguë et l’autre, qui présentait des pathologies sous-jacentes, de pneumopathie ».



Une couverture vaccinale contre la rougeole insuffisante :

Alors qu’en 2006 et 2007, une quarantaine de cas annuels de rougeole était déclarée en France, en 2008, une vingtaine de flambées épidémiques a été rapportée principalement dans les écoles où les enfants étaient insuffisamment vaccinés, soit non vaccinés soit de manière incomplète (1 seule dose).

Cette couverture insuffisante en France, l’est en général également dans la plupart des pays européens UK, Suisse (Lire (1)). Si les outils mis en place, par l’OMS en particulier et pour au départ apporter une meilleure couverture de vaccination aux pays en voie de développement (2), il ne faut pas oublier que la priorité est à la vaccination qui permettrait l’éradication avec une couverture vaccinale à 95% (3). Les cas français qui ont fait l’actualité cette année (4) et (5) ne doivent pas nous faire oublier que la rougeole n’est pas une maladie bénigne. C’est une maladie virale mortelle, et la mort survient le plus souvent en raison d’une terrible complication : la PESS, pan-encéphalite sclérosante subaiguë, qui détruit le cerveau.



En 2008, les cas déclarés en France ont témoigné d’une nette résurgence de la rougeole, plus marquée depuis le mois d’octobre, avec une incidence de 0,96 pour 100 000. 604 cas ont été déclarés sur des enfants d’âge médian de 11,5 ans. 70 départements ont déclaré au moins 1 cas.



L’épidémie se poursuit en 2009. Il existe en France des communautés d’enfants et d’adolescents insuffisamment vaccinés, propices à la survenue de foyers épidémiques.

Les activités de vaccination avant l’âge de 2 ans avec deux doses de vaccin triple rougeole rubéole-oreillons et de rattrapage vaccinal des enfants, adolescents et jeunes adultes, doivent donc être renforcées pour atteindre les niveaux d’immunité nécessaires pour stopper la diffusion du virus.



Une vaccination plus précoce ? Aujourd’hui, la vaccination est actuellement recommandée à partir de 12 mois, 9 mois exceptionnellement. Si elle n’est pas pratiquée dès le premier âge requis, et si les divers rappels sont oubliés, l’enfant reste vulnérable à une maladie virale qui peut être marquée par ces redoutables complications pulmonaires et surtout neurologiques. Seulement 10 % des enfants de plus de 6 mois sont encore protégés par les anticorps maternels anti-rougeole. Comme la primo-vaccination (dans le ROR) doit être administrée peut être administrée dès 9 mois (recommandation du Plan national d’élimination de la rougeole 2005-2010) si le nourrisson doit entrer en collectivité (risque accru de contagion), en théorie on pourrait déjà faire un vaccin rougeole seul (monovalent) dans ce cas dès 6 mois ? C’est ce qu’a souligné une étude récente de collective franco-anglo-canadienne, soutenue par Sanofi Pasteur MSD (Lyon) et publiée également dans le BEH.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par larafy »

1ère JOURNEE MONDIALE contre la PNEUMONIE : Que faites-vous le lundi 2 novembre ?

Mortalité infantile

C’est la question que vous pose la World Pneumonia Day coalition qui organise cette première Journée mondiale pour rappeler que la pneumonie est la première cause de mortalité chez l’enfant et tue chaque année 1,8 million d’enfants de moins de 5 ans, soit un enfant toutes les 15 secondes. Alors cette Journée nationale souhaite proposer des actions, plutôt que des réponses, pour parvenir à réduire le nombre de décès par pneumonie.

Tristement d’actualité avec la grippe A/H1N1, la pneumonie se définit comme une infection respiratoire aiguë affectant les poumons. En cas de pneumonie, les alvéoles sont remplies de pus et de liquide, ce qui rend la respiration douloureuse et limite l’absorption d’oxygène.

Première cause de mortalité dans le monde chez l’enfant, la pneumonie tue chaque année près de 2 millions d’enfants dans le monde, c’est plus que le sida, le paludisme et la rougeole réunis. Provoquée par des virus, des bactéries ou des champignons, elle pourrait pourtant être prévenue par la vaccination, un état nutritionnel satisfaisant et une amélioration des facteurs environnementaux. Chaque année dans le monde, on recense encore environ 155 millions de cas de pneumonie de l’enfant.

Traitée par des antibiotiques, encore une fois se pose la question de l’accès de centaines de milliers d’enfants à ce traitement. Encore une fois, la World Pneumonia Day coalition rappelle que " Les réponses sont à portée de main, et un traitement efficace est à la fois peu coûteux et largement disponibles ». Une étude de l’OMS révélait en 2008 qu’il est tout aussi efficace de soigner les enfants atteints de pneumonie sévère à domicile qu'en milieu hospitalier et confirme l’efficacité du traitement par des antibiotiques par voie orale en dehors d’un milieu hospitalier. Environ 60% des cas de pneumonie pourraient être soignés par des antibiotiques.

Alors pourquoi les enfants qui meurent ? Cette question est l’impulsion de cette première Journée mondiale de la pneumonie qui se tiendra le lundi 2 Novembre 2009. La Coalition mondiale contre le pneumocoque des enfants menée par Save the Children organise un Sommet mondial sur la pneumonie à New York et autres événements à travers le monde pour mobiliser les efforts pour arrêter une maladie qui tue un enfant toutes les 15 secondes.

Selon Penny Enarson, chef de la Division de la santé pulmonaire de l'enfant basé à Paris à l’Union Internationale Contre la Tuberculose et les Maladies Respiratoires «les données récentes de 68 pays à forte mortalité, ont montré que seulement 32% des enfants atteints de pneumonie ont accès aux antibiotiques». A cet accès insuffisant au traitement, s’ajoute le manque de personnel qualifié et l'insuffisance des stocks de médicaments et des équipements de prise en charge.

L’Union Internationale Contre la Tuberculose et les Maladies Respiratoires a développé un modèle de prestation de service qui définit les principaux objectifs d’une bonne prise en charge des enfants atteints de pneumonie. Basé sur le modèle de l'Union largement utilisé pour la lutte contre la tuberculose appelé DOTS, le programme de santé respiratoire chez l'enfant (CLHP) est basé sur l'engagement du gouvernement, des directives de diagnostic et de traitement, la formation du personnel soignant, un mécanisme d’approvisionnement ininterrompu en médicaments et de gestion des stocks, l'enregistrement des signalements et la surveillance.

«Si nous sommes engagés à atteindre l'Objectif du Millénaire de réduire la mortalité infantile de 50% en 2015, nous devons améliorer la façon dont est gérée la pneumonie», dit Enarson. «Les outils pour sauver ces enfants existent. C'est la volonté politique d'agir et de ressources pour soutenir des mesures efficaces qui font défaut ".

santelog 30/10/09Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour concours 2010

Message par larafy »

Les bénéfices des édulcorants en question

Sandrine Cabut
29/10/2009 | Mise à jour : 22:55 | Commentaires 7 | Ajouter à ma sélection

Crédit photo : Amyvdh
Une nouvelle molécule «sucrante» relance la polémique sur les risques de ces produits.

Les édulcorants sont-ils utiles pour lutter contre le surpoids et le diabète ? Certains sont-ils dangereux pour la santé ? Alors qu'un nouvel édulcorant issu d'une plante d'Amérique du Sud, la stevia, vient d'être autorisé en France, deux associations reconnues s'inquiètent de la désinformation sur ce sujet. «La guerre des édulcorants. Noir : Aspartam. Blanc : Stevia ? Est-ce bien vrai ?», s'insurge l'Association française des diabétiques (AFD). De son côté, l'Association française des diététiciens-nutritionnistes (AFDN) met en garde contre «la consommation excessive de produits dits light ou allégés». Cette polémique relance en tout cas le débat sur l'intérêt de ces produits sucrants, tant pour les personnes obèses que pour celles souffrant de diabète.

«Nous voyons une dérive dans les comportements. Ce n'est pas parce que des aliments sont allégés en sucres ou même en graisses qu'ils peuvent être consommés à volonté», justifie Florence Rossi, porte-parole de l'AFDN. D'abord, rappelle cette diététicienne, édulcorant ne signifie pas sans calorie. Ces additifs alimentaires, dont il existe une liste officielle dans le Codex Alimentarius, se répartissent en deux catégories. Les édulcorants intenses, dont font notamment partie la saccharine, l'aspartame et la stevia, sont effectivement acaloriques. En revanche, les édulcorants dits nutritifs ou polyols (comme le sorbitol ou le xylitol), présents par exemple dans des chewing-gums et des bonbons, apportent environ 2,4 kcal/g­­ soit moitié moins que le saccharose.

Autre piège pour le consommateur, en dehors des sodas aux édulcorants intenses, qui sont réellement sans calories ; les préparations alimentaires édulcorées ne sont pas nécessairement moins énergétiques que leur version standard. Dans les produits semi-liquides ou solides, le sucre représente en effet un certain volume. Si celui-ci est substitué par des édulcorants intenses (à beaucoup plus faible volume puisque leur pouvoir sucrant est plusieurs centaines de fois supérieur à celui du saccharose), la densité énergétique peut être modifiée. Et ce d'autant plus que l'aliment est riche en lipides. Les graisses étant deux fois plus caloriques que les glucides, certains chocolats allégés en sucre ou autres biscuits édulcorés se révèlent au final plus caloriques que la spécialité initiale.


«Études contradictoires»

«Les produits light et en particulier les sodas peuvent être consommés occasionnellement, pour se faire plaisir sans calories, mais ils ne doivent pas devenir une habitude quotidienne», résume Florence Rossi. Les médecins spécialisés en nutrition ou en diabétologie sont à peu près sur la même ligne. «Il ne faut pas diaboliser les édulcorants», estime le Pr Patrick Vexiau, diabétologue à l'hôpital Saint-Louis (Paris), et secrétaire général de l'AFD. Selon lui, les boissons light ont ainsi un intérêt pour les diabétiques. Les sodas aux édulcorants intenses peuvent être pour ces patients un moyen de satisfaire une envie de sucre sans pic glycémique. «Surtout, ces boissons qui sont devenues populaires dans toute la population ont permis à nos malades de ne plus être stigmatisés», insiste Patrick Vexiau. «Les édulcorants ont une petite place dans nos prescriptions chez les diabétiques et chez les personnes avec des problèmes d'obésité, note le Pr Arnaud Basdevant, nutritionniste à la Pitié-Salpétrière (Paris). Mais ce qu'on vise surtout, c'est une diversification alimentaire, avec des produits de la vie quotidienne.» Le Pr André Grimaldi, diabétologue dans le même hôpital, est plus radical. «Le seul intérêt de ces produits, c'est pour les diabétiques qui aiment les sodas. Pour les autres, ce n'est pas utile, d'autant que les édulcorants augmentent l'appétit en maintenant le goût pour le sucré.»

Une assertion qui ne fait cependant pas l'unanimité. «Ce débat n'est pas tranché, car les études sont contradictoires », estiment des spécialistes comme le Pr Basdevant. Tous se rejoignent en tout cas sur un point : sauf à en consommer en quantités astronomiques, les édulcorants et en particulier l'aspartame n'induisent pas de risques particuliers pour la santé. Depuis des années, malgré des rapports rassurants des autorités sanitaires, des rumeurs circulent périodiquement sur l'aspartame, accusé d'induire cancers, mais aussi sclérose en plaques, lupus… «Récemment, j'ai encore reçu un diaporama foudroyant sur cet édulcorant, réalisé par un individu qui dit faire des conférences», raconte le Pr Vexiau. Ce document pseudo-scientifique, au moment même où les autorités françaises donnaient leur feu vert à la stevia, l'a fait bondir. D'où le communiqué de l'Association française des diabétiques (AFD) autour de la guerre des édulcorants. Pour l'AFD, «l'aspartam n'est pas un poison violent». Quant à la stevia, c'est effectivement un produit naturel, mais «le naturel n'est pas obligatoirement sans risque».


le figaro 30/10/09Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualité pour concours ifsi 2010

Message par napbonaparte »

laura2303 a écrit :Coucou,
Le prix du concours varie entre 65euros à 100 euros voir plus.
Pour les manuel tu as le choix va faire un tour à la fnac tu veras il y en a de toute sorte.
Voila bon courage :)
Bonjour tout le monde!!

En effet, les tarifs des diverses écoles varie entre 65 et 100 en moyenne. Pour ce qui est des livres, voit sur certains sites de vente de livres d'occasion mais pour 2010 ça va être difficile étant donné qu'il y a la réforme et que les éditions changent pour s'adapter aux "nouvelle" (pas tant que cela) épreuves.
Sinon, tu as aussi, selon le lieu où tu habites, d'aller dans les librairies Gibert-Joseph où tu peux trouver des livres à moindre coût.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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