Actualités 2012
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Re: Actualités 2012
Santé : Les dépassements d'honoraires bientôt remboursés ?
Les complémentaires santé vont bientôt être forcées à rembourser des dépassements plafonnés d'honoraires de médecins spécialistes. Un décret et un arrêté vont être publiés en ce sens ce jeudi au Journal Officiel, a indiqué le ministère de la Santé.
Révolution dans le monde de la santé. Un décret et un arrêté contraignant les complémentaires santé à rembourser des dépassements plafonnés d'honoraires de médecins spécialistes seront publiés jeudi au Journal Officiel, a indiqué mercredi le ministère de la Santé. Ces textes d'application sont issus de la loi de financement de la sécurité sociale 2012. Ils ont pour objectif d'apporter une solution à l'ampleur prise par les dépassements d'honoraires médicaux, qui pèsent sur le budget des ménages. Mais ce décret et cet arrêté sont très controversés dans le monde de la santé.
Les médecins de bloc opératoire (chirurgiens, anesthésistes, obstétriciens) du "secteur 2", c'est-à-dire ceux pratiquant des honoraires libres, allant au-delà des tarifs remboursés par l'assurance maladie (tarifs opposables), sont particulièrement concernés par ces textes. Les nouveaux réglements précisent qu'il y a des conditions à respecter. Ces médecins doivent s'engager à limiter leurs dépassements à 50% du tarif opposable et à pratiquer 30% de leurs actes au tarif Sécu. Si tel est le cas, les complémentaires santé (mutuelles, assurances, institutions de prévoyance) rembourseront à leurs patients l'intégralité de leurs dépassements. L'assurance maladie prendra de son côté en charge leurs cotisations sociales sur leurs actes au tarif opposable.
Passage en force
Cette formule avait été proposée sous le nom de secteur optionnel et devait être incluse dans la convention médicale de 2011 signée par la Sécu, les syndicats de médecins libéraux et les complémentaires santé mais celles-ci, en particulier les mutuelles, avaient refusé. Le gouvernement a décidé de passer outre, en faisant entrer leur obligation de rembourser ces dépassements dans la loi 2012 de financement de la Sécurité sociale et en publiant ces textes d'application.
Un passage en force qui ne plait pas. Le président de la Mutualité française Etienne Caniard, qui a à plusieurs reprises critiqué la formule retenue, en estimant qu'elle ne règlera pas le problème, a estimé mercredi dans Le Monde que « l'impact sera probablement extrêmement limité pour les patients » et il a critiqué un « effet d'annonce ». Et ce n'est pas le seul à être en colère. Les associations de patients ou de consommateurs ont par le passé vivement critiqué toute formule de type "secteur optionnel" soulignant son coût potentiel et la probable hausse des cotisations de complémentaires santé pour son financement. Nombre de chirurgiens libéraux, majoritairement en secteur 2, sont également très critiques de cette formule, et plaident pour une revalorisation en parallèle des tarifs du secteur 1 par la Sécu.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les complémentaires santé vont bientôt être forcées à rembourser des dépassements plafonnés d'honoraires de médecins spécialistes. Un décret et un arrêté vont être publiés en ce sens ce jeudi au Journal Officiel, a indiqué le ministère de la Santé.
Révolution dans le monde de la santé. Un décret et un arrêté contraignant les complémentaires santé à rembourser des dépassements plafonnés d'honoraires de médecins spécialistes seront publiés jeudi au Journal Officiel, a indiqué mercredi le ministère de la Santé. Ces textes d'application sont issus de la loi de financement de la sécurité sociale 2012. Ils ont pour objectif d'apporter une solution à l'ampleur prise par les dépassements d'honoraires médicaux, qui pèsent sur le budget des ménages. Mais ce décret et cet arrêté sont très controversés dans le monde de la santé.
Les médecins de bloc opératoire (chirurgiens, anesthésistes, obstétriciens) du "secteur 2", c'est-à-dire ceux pratiquant des honoraires libres, allant au-delà des tarifs remboursés par l'assurance maladie (tarifs opposables), sont particulièrement concernés par ces textes. Les nouveaux réglements précisent qu'il y a des conditions à respecter. Ces médecins doivent s'engager à limiter leurs dépassements à 50% du tarif opposable et à pratiquer 30% de leurs actes au tarif Sécu. Si tel est le cas, les complémentaires santé (mutuelles, assurances, institutions de prévoyance) rembourseront à leurs patients l'intégralité de leurs dépassements. L'assurance maladie prendra de son côté en charge leurs cotisations sociales sur leurs actes au tarif opposable.
Passage en force
Cette formule avait été proposée sous le nom de secteur optionnel et devait être incluse dans la convention médicale de 2011 signée par la Sécu, les syndicats de médecins libéraux et les complémentaires santé mais celles-ci, en particulier les mutuelles, avaient refusé. Le gouvernement a décidé de passer outre, en faisant entrer leur obligation de rembourser ces dépassements dans la loi 2012 de financement de la Sécurité sociale et en publiant ces textes d'application.
Un passage en force qui ne plait pas. Le président de la Mutualité française Etienne Caniard, qui a à plusieurs reprises critiqué la formule retenue, en estimant qu'elle ne règlera pas le problème, a estimé mercredi dans Le Monde que « l'impact sera probablement extrêmement limité pour les patients » et il a critiqué un « effet d'annonce ». Et ce n'est pas le seul à être en colère. Les associations de patients ou de consommateurs ont par le passé vivement critiqué toute formule de type "secteur optionnel" soulignant son coût potentiel et la probable hausse des cotisations de complémentaires santé pour son financement. Nombre de chirurgiens libéraux, majoritairement en secteur 2, sont également très critiques de cette formule, et plaident pour une revalorisation en parallèle des tarifs du secteur 1 par la Sécu.
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Cancer : L'aspirine joue un rôle préventif efficace
Prendre chaque jour une aspirine peut réduire le risque d'apparition et de propagation du cancer, selon une série d'études. Cependant, ce médicament peut provoquer des effets secondaires
L'aspirine ne sert pas seulement à soigner les migraines. Ce médicament pris au quotidien peut avoir un rôle bénéfique dans la prévention et le traitement des cancers. C'est la conclusion d'une série d'études menées par le Pr Peter Rothwell de l'Université d'Oxford et publiées mercredi par l'hebdomadaire médical britannique The Lancet.
L'aspirine réduit le rique de décès par cancer
Ces nouvelles recherches confirment des résultats obtenus voilà cinq ans. En 2007, les travaux du scientifique britannique avaient montré que, sur le long terme, l'aspirine réduisait le risque de décès par cancer. En 2010, il avait mis en évidence cet effet bénéfique en particulier pour les cancers du côlon, de la prostate, de l'estomac, des poumons, du pancréas.
Selon les chercheurs, une prise quotidienne d'aspirine pendant trois ans diminue la mortalité par cancer de 20 à 25%. Cette réduction du risque de mortalité atteint même 34% pour une prise quotidienne dépassant les cinq ans. Dans la nouvelle série de travaux, les scientifiques ont cherché à évaluer l'action de l'aspirine à court terme.
Efficacité de l'aspirine en prévention et en traitement du cancer
La première étude a consisté à analyser des dossiers médicaux des 77.549 patients inclus dans 51 essais de prévention cardio-vasculaire. Elle montre que l'aspirine réduit de 15% le risque de décès par cancer. Le risque diminue de 37% sur les cinq premières années de traitement.
La deuxième étude a évalué la survenue de métastases au cours de cancers diagnostiqués. Elle a conclu que le risque de cancer avec métastases à distance a été réduit de 36% pour les patients traités avec une dose quotidienne d'aspirine sur six ans et demi.
La troisième étude a également comparé l'effet préventif de l'aspirine sur les métastases. Mais cette fois, les chercheurs ont comparé les résultats des essais avec ceux d'études menées avec d'autres méthodologies. Ces travaux ont confirmé la réduction des métastases notamment pour les cancers colorectal, de l'oesophage, de l'estomac, ou du sein.
L'apirine provoque des risque d'hémorragie
L'effet bénéfique de l'aspirine sur le cancer n'évite pas pour autant le risque d'hémorragie lié à ce médicament. Les nouvelles études ont pris le soin de confirmer l'existence de ces effets secondaires indésirables, tout en précisant que ce risque diminue avec le temps et qu'il est inférieur aux bienfaits apportés en matière de prévention anticancéreuse. Reste donc au médecin et au patient à évaluer dans chaque cas le rapport bénéfice-risque
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Prendre chaque jour une aspirine peut réduire le risque d'apparition et de propagation du cancer, selon une série d'études. Cependant, ce médicament peut provoquer des effets secondaires
L'aspirine ne sert pas seulement à soigner les migraines. Ce médicament pris au quotidien peut avoir un rôle bénéfique dans la prévention et le traitement des cancers. C'est la conclusion d'une série d'études menées par le Pr Peter Rothwell de l'Université d'Oxford et publiées mercredi par l'hebdomadaire médical britannique The Lancet.
L'aspirine réduit le rique de décès par cancer
Ces nouvelles recherches confirment des résultats obtenus voilà cinq ans. En 2007, les travaux du scientifique britannique avaient montré que, sur le long terme, l'aspirine réduisait le risque de décès par cancer. En 2010, il avait mis en évidence cet effet bénéfique en particulier pour les cancers du côlon, de la prostate, de l'estomac, des poumons, du pancréas.
Selon les chercheurs, une prise quotidienne d'aspirine pendant trois ans diminue la mortalité par cancer de 20 à 25%. Cette réduction du risque de mortalité atteint même 34% pour une prise quotidienne dépassant les cinq ans. Dans la nouvelle série de travaux, les scientifiques ont cherché à évaluer l'action de l'aspirine à court terme.
Efficacité de l'aspirine en prévention et en traitement du cancer
La première étude a consisté à analyser des dossiers médicaux des 77.549 patients inclus dans 51 essais de prévention cardio-vasculaire. Elle montre que l'aspirine réduit de 15% le risque de décès par cancer. Le risque diminue de 37% sur les cinq premières années de traitement.
La deuxième étude a évalué la survenue de métastases au cours de cancers diagnostiqués. Elle a conclu que le risque de cancer avec métastases à distance a été réduit de 36% pour les patients traités avec une dose quotidienne d'aspirine sur six ans et demi.
La troisième étude a également comparé l'effet préventif de l'aspirine sur les métastases. Mais cette fois, les chercheurs ont comparé les résultats des essais avec ceux d'études menées avec d'autres méthodologies. Ces travaux ont confirmé la réduction des métastases notamment pour les cancers colorectal, de l'oesophage, de l'estomac, ou du sein.
L'apirine provoque des risque d'hémorragie
L'effet bénéfique de l'aspirine sur le cancer n'évite pas pour autant le risque d'hémorragie lié à ce médicament. Les nouvelles études ont pris le soin de confirmer l'existence de ces effets secondaires indésirables, tout en précisant que ce risque diminue avec le temps et qu'il est inférieur aux bienfaits apportés en matière de prévention anticancéreuse. Reste donc au médecin et au patient à évaluer dans chaque cas le rapport bénéfice-risque
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ESI 2012/2015!!
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Re: Actualités 2012
Déserts médicaux : Médecins du monde veut s'établir à la campagne
Médecins du Monde s'apprête à ouvrir des centres de soins en milieu rural afin de pallier les déserts médicaux.
Trouver un médecin à la campagne devient un exploit. Au point que Médecin du Monde (MDM) s'apprête à ouvrir des centres de soins en milieu rural. « Nous allons probablement ouvrir cette année nos programmes d'accès aux soins en zones rurales, en Auvergne et dans des zones reculées d'Alsace », pour faire face aux déserts médicaux, a expliqué à l'AFP le Dr Olivier Bernard, président de Médecins du Monde.
Le président de l'association humanitaire a précisé que cette démarche était « nouvelle pour Médecins du Monde » et « en cours de réflexion ». Il a ajouté qu'elle répondait à « des besoins et des interrogations des médecins de terrain » dans les campagnes françaises.
De façon paradoxale, les professionnels de santé n’ont jamais été aussi nombreux sur le territoire et pourtant, le phénomène de désertification médicale s’accentue dans certaines régions. Ainsi, avec 216.145 médecins actifs, on recense en moyenne 306,7 praticiens pour 100.000 habitants en France, selon le Conseil national de l'Ordre des médecins. Mais cette forte densité de médecins cache d'importantes disparités. Par exemple, la Picardie compte 239 médecins pour 100.000 habitants, contre 370 en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Une campagne pour sensibiliser les candidats
Depuis le début du mois de mars et jusqu'en juin, l'association mène une campagne de sensibilisation nationale. Les bénévoles sillonnent plusieurs villes de France, afin d'interpeller les candidats à l'élection présidentielle, puis aux législatives, sur la remise en cause d'un accès équitable aux soins.
En effet, selon MDM, « le système de santé français, longtemps présenté comme le meilleur au monde est malade » et que ce sont « les personnes précaires qui en souffrent le plus ». Parmi les personnes examinées par les médecins de l'association, « un patient sur quatre vient se soigner trop tardivement, deux tiers des enfants de moins de 7 ans ne sont pas à jour dans leurs vaccinations, 68% des femmes enceintes n'ont pas accès aux soins prénataux et 85% des patients n'ont aucune couverture maladie », avait détaillé le Dr Bernard au lancement de la campagne.
Les bénévoles assurent chaque année quelques 40.000 consultations médicales et sociales, gratuites et sans rendez-vous dans les 22 centres d'accueil et de soins de MDM en métropole et dans les départements et territoires d'outre-mer.
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Trouver un médecin à la campagne devient un exploit. Au point que Médecin du Monde (MDM) s'apprête à ouvrir des centres de soins en milieu rural. « Nous allons probablement ouvrir cette année nos programmes d'accès aux soins en zones rurales, en Auvergne et dans des zones reculées d'Alsace », pour faire face aux déserts médicaux, a expliqué à l'AFP le Dr Olivier Bernard, président de Médecins du Monde.
Le président de l'association humanitaire a précisé que cette démarche était « nouvelle pour Médecins du Monde » et « en cours de réflexion ». Il a ajouté qu'elle répondait à « des besoins et des interrogations des médecins de terrain » dans les campagnes françaises.
De façon paradoxale, les professionnels de santé n’ont jamais été aussi nombreux sur le territoire et pourtant, le phénomène de désertification médicale s’accentue dans certaines régions. Ainsi, avec 216.145 médecins actifs, on recense en moyenne 306,7 praticiens pour 100.000 habitants en France, selon le Conseil national de l'Ordre des médecins. Mais cette forte densité de médecins cache d'importantes disparités. Par exemple, la Picardie compte 239 médecins pour 100.000 habitants, contre 370 en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Une campagne pour sensibiliser les candidats
Depuis le début du mois de mars et jusqu'en juin, l'association mène une campagne de sensibilisation nationale. Les bénévoles sillonnent plusieurs villes de France, afin d'interpeller les candidats à l'élection présidentielle, puis aux législatives, sur la remise en cause d'un accès équitable aux soins.
En effet, selon MDM, « le système de santé français, longtemps présenté comme le meilleur au monde est malade » et que ce sont « les personnes précaires qui en souffrent le plus ». Parmi les personnes examinées par les médecins de l'association, « un patient sur quatre vient se soigner trop tardivement, deux tiers des enfants de moins de 7 ans ne sont pas à jour dans leurs vaccinations, 68% des femmes enceintes n'ont pas accès aux soins prénataux et 85% des patients n'ont aucune couverture maladie », avait détaillé le Dr Bernard au lancement de la campagne.
Les bénévoles assurent chaque année quelques 40.000 consultations médicales et sociales, gratuites et sans rendez-vous dans les 22 centres d'accueil et de soins de MDM en métropole et dans les départements et territoires d'outre-mer.
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DVD sur le Savoir-être pour aider les jeunes...
Connaissez-vous le dessin animé éducatif (DVD), d’1H15 « Vis-ta-vie et le Savoir-être » pour les infirmiers scolaires?
Le but est d’aider les jeunes et les enfants à diminuer leur mal-être et la violence qui peut en découler ; pour cela les encourager à mieux comprendre leur fonctionnement et les aider à être eux-mêmes tout en étant bien intégrés à la société et à leur famille.
Dessin animé en 15 séquences :
1- Violence, 2- Rôle d’une mère et d’un père, 3- Part du masculin et féminin en soi, 4- Comparaison, jugement, illusion, 5- Culpabilité, peur, gérer ses émotions, 6- Poser des limites, être autonome, 7- Nos comportements, imiter ou être en réaction, comportements automatiques, 8- Dispute, 9- Besoin de reconnaissance et d’amour, 10- Séparation, 11- Les études, 12- Paroles, pensées, instant présent, 13- Le corps, 14- Que voulez vous ? Vous créez le monde !, 15- Exprimer votre potentiel !
Des extraits :
http://www.youtube.com/watch?v=um5VPlo06Do
http://www.youtube.com/watch?v=OHvblAd7xGA
http://www.youtube.com/watch?v=p9LRYvvLTec
Et le site :http://mlavie.org/Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le but est d’aider les jeunes et les enfants à diminuer leur mal-être et la violence qui peut en découler ; pour cela les encourager à mieux comprendre leur fonctionnement et les aider à être eux-mêmes tout en étant bien intégrés à la société et à leur famille.
Dessin animé en 15 séquences :
1- Violence, 2- Rôle d’une mère et d’un père, 3- Part du masculin et féminin en soi, 4- Comparaison, jugement, illusion, 5- Culpabilité, peur, gérer ses émotions, 6- Poser des limites, être autonome, 7- Nos comportements, imiter ou être en réaction, comportements automatiques, 8- Dispute, 9- Besoin de reconnaissance et d’amour, 10- Séparation, 11- Les études, 12- Paroles, pensées, instant présent, 13- Le corps, 14- Que voulez vous ? Vous créez le monde !, 15- Exprimer votre potentiel !
Des extraits :
http://www.youtube.com/watch?v=um5VPlo06Do
http://www.youtube.com/watch?v=OHvblAd7xGA
http://www.youtube.com/watch?v=p9LRYvvLTec
Et le site :http://mlavie.org/Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités 2012
Muamba, «miraculé» après un arrêt cardiaque de 78 minutes
Par Cyrille Vanlerberghe - le 22/03/2012
Le footballeur anglais, qui s'est effondré en plein match, a pu être ranimé malgré un arrêt cardiaque exceptionnellement long. Un sauvetage rendu possible par la rapidité des soins qu'il a reçu.
Les médecins qui ont participé à la réanimation réussie de Fabrice Muamba, qui s'est effondré victime d'un arrêt cardiaque lors d'un match de son club de Bolton en Angleterre samedi, parlent de «miracle», d'une «réssuscitation alors qu'il était effectivement mort».
Le cas du footballeur anglais d'origine congolaise est effectivement exceptionnel. Entre son accident cardiaque au milieu du terrain, où les joueurs et les soigneurs l'ont retrouvé allongé face contre terre, et le moment où son cœur a redémarré à l'hôpital, se sont écoulées 78 longues minutes.
Un délai considérable quand on sait que des lésions irréversibles au cerveau surviennent dès 4 minutes sans apport d'oxygène. Les recommandations officielles en France et en Europe préconisent d'ailleurs d'arrêter les procédures de réanimation cardio-pulmonaire au bout de 20 minutes s'il n'y a pas de reprise de circulation spontanée, c'est-à-dire de rédémarrage du coeur.
Pour le joueur de 23 ans, il s'est pourtant passé 48 minutes entre l'accident et son arrivée à l'hôpital, et 30 minutes supplémentaires aux mains des spécialistes hospitaliers. Il a reçu 15 chocs électriques au total, dont deux sur le terrain de football.
La récupération de Fabrice Muamba est depuis en très bonne voie: il est capable de parler et retrouve progressivement l'usage de ses membres.
Bien entouré
«La durée du traitement reçu par Fabrice Muamba est effectivement très longue, mais il est erroné de dire qu'il était mort à ce temps-là, remarque le Dr Côme Légaut, médecin urgentiste à l'Hôpital Antoine-Béclère à Clamart. Le joueur a subi des traitements, et notamment des massages cardiaques et du bouche à bouche, qui rétablissent un minimum de circulation sanguine et permettent d'oxygéner le corps et en priorité le cerveau.»
La réanimation cardio-pulmonaire permet de maintenir la personne en vie en attendant le rédemarrage spontané du cœur, ou à defaut, le début d'une procédure de défibrillation pour le relancer avec des chocs électriques.
Dans le cas de Muamba, plusieurs facteurs ont joué en faveur de son retour à la vie. Il est jeune et sportif, ce qui aide l'organisme à résister longtemps à un apport réduit en oxygène. Mais surtout, les personnels soignants du stade et les médecins des deux équipes ont immédiatement tenté de le réanimer avec du matériel adapté. «La rapidité de la prise en charge est le facteur qui augmente le plus les chances de survie dans ce type d'accident cardiaque. Cela a probablement été crucial pour le joueur», explique le Dr Légaut.
Fabrice Muamba a aussi eu de la chance dans son malheur, puisqu'un fan de Tottenham, le Dr Andrew Deaner, professeur de cardiologie au London Chest Hospital, se trouvait dans les tribunes. Il s'est immédiatement précipité sur le terrain pour aider les sauveteurs. Le joueur a été ensuite hospitalisé dans son service.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Vaccination : Un nouveau calendrier "simplifié" dès 2013
Le ministère de la Santé souhaite mettre en place, dès 2013, un parcours vaccinal plus simple et plus facile à suivre. Un coup de pouce à la vaccination, toujours jugée insuffisante en France par les pouvoirs publics.
« L'objectif prioritaire est de simplifier le calendrier vaccinal, devenu au fil des années illisible pour le grand public comme pour les médecins, a expliqué mercredi auprès de l'AFP Nora Berra, secrétaire d'État chargée de la Santé. La vaccination est une pratique plus que jamais moderne, plus que jamais efficace et utile. » Le programme national d'amélioration de la politique vaccinale 2012-2017 tient compte notamment des enseignements de la recrudescence des cas de rougeole en France depuis 2008, attribuée à une couverture vaccinale insuffisante. Rien qu'en 2011, près de 15.000 cas ont été notifiés, dont 6 morts.
« L'enjeu de la vaccination est non seulement individuel, mais aussi collectif, pour empêcher les épidémies et les effets dévastateurs de certaines infections », a souligné Nora Berra. Le calendrier vaccinal, mis à jour chaque année, regroupe toutes les vaccinations applicables aux personnes résidant en France en fonction de leur âge, avec des dispositions particulières pour certaines situations (risques accrus de complications ou de transmission, expositions professionnelles...).
Le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) a engagé une simplification, à travers davantage de co-administrations de vaccins ou la limitation des exceptions, dont l'objectif est de présenter un calendrier vaccinal plus simple dès 2013.
Le vaccin contre la rougeole bientôt obligatoire ?
En parallèle, les autorités souhaitent aussi favoriser un meilleur suivi des vaccinations par les personnes concernées et leur médecin traitant. Si les carnets de santé sont en effet généralement bien remplis pour les enfants, les adultes ne connaissent souvent plus précisément leur statut vaccinal (vaccinations réalisées, dates des rappels...). Le programme vise ainsi à développer « dans les meilleurs délais » un carnet de vaccination « dématérialisé », en lien avec le Dossier médical partagé.
Le programme prévoit également une redéfinition des notions de « vaccination recommandées » et « vaccinations obligatoires ». En effet, un nombre très limité de vaccinations sont obligatoires (diphtérie, tétanos, poliomyélite), et les vaccins recommandés sont souvent perçus comme facultatifs. « Quand un vaccin est recommandé, ça veut dire qu'il faut aller se faire vacciner », a tranché la secrétaire d'État à la Santé.
Le groupe d'études de l'Assemblée nationale sur la vaccination, présidé par le député Olivier Jardé (NC), a pour sa part préconisé la semaine dernière d'« engager une réflexion sur les vaccins à rendre obligatoires », recommandant en particulier de rendre obligatoire le vaccin « ROR » (rougeole, oreillons et rubéole). « Nous sommes beaucoup plus prudents », a tempéré Nora Berra, misant sur des campagnes de communication auprès du public pour favoriser l'acceptabilité des vaccins.
Pour faciliter l'accès à la vaccination, le programme envisage par ailleurs une simplification du parcours chez les médecins libéraux, qui effectuent la majorité des vaccinations. Le circuit classique nécessite une première visite pour obtenir une ordonnance, un déplacement chez le pharmacien, puis une nouvelle visite chez le médecin pour la vaccination. Le programme envisage la possibilité que le médecin puisse disposer de vaccins au sein de son cabinet.
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« L'enjeu de la vaccination est non seulement individuel, mais aussi collectif, pour empêcher les épidémies et les effets dévastateurs de certaines infections », a souligné Nora Berra. Le calendrier vaccinal, mis à jour chaque année, regroupe toutes les vaccinations applicables aux personnes résidant en France en fonction de leur âge, avec des dispositions particulières pour certaines situations (risques accrus de complications ou de transmission, expositions professionnelles...).
Le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) a engagé une simplification, à travers davantage de co-administrations de vaccins ou la limitation des exceptions, dont l'objectif est de présenter un calendrier vaccinal plus simple dès 2013.
Le vaccin contre la rougeole bientôt obligatoire ?
En parallèle, les autorités souhaitent aussi favoriser un meilleur suivi des vaccinations par les personnes concernées et leur médecin traitant. Si les carnets de santé sont en effet généralement bien remplis pour les enfants, les adultes ne connaissent souvent plus précisément leur statut vaccinal (vaccinations réalisées, dates des rappels...). Le programme vise ainsi à développer « dans les meilleurs délais » un carnet de vaccination « dématérialisé », en lien avec le Dossier médical partagé.
Le programme prévoit également une redéfinition des notions de « vaccination recommandées » et « vaccinations obligatoires ». En effet, un nombre très limité de vaccinations sont obligatoires (diphtérie, tétanos, poliomyélite), et les vaccins recommandés sont souvent perçus comme facultatifs. « Quand un vaccin est recommandé, ça veut dire qu'il faut aller se faire vacciner », a tranché la secrétaire d'État à la Santé.
Le groupe d'études de l'Assemblée nationale sur la vaccination, présidé par le député Olivier Jardé (NC), a pour sa part préconisé la semaine dernière d'« engager une réflexion sur les vaccins à rendre obligatoires », recommandant en particulier de rendre obligatoire le vaccin « ROR » (rougeole, oreillons et rubéole). « Nous sommes beaucoup plus prudents », a tempéré Nora Berra, misant sur des campagnes de communication auprès du public pour favoriser l'acceptabilité des vaccins.
Pour faciliter l'accès à la vaccination, le programme envisage par ailleurs une simplification du parcours chez les médecins libéraux, qui effectuent la majorité des vaccinations. Le circuit classique nécessite une première visite pour obtenir une ordonnance, un déplacement chez le pharmacien, puis une nouvelle visite chez le médecin pour la vaccination. Le programme envisage la possibilité que le médecin puisse disposer de vaccins au sein de son cabinet.
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Re: Actualités 2012
Pollution de l'eau : Le contre-exemple de la Charente-Maritime
Selon une étude de l’UFC-Que choisir publiée mardi, l’eau du robinet est de meilleure qualité dans les villes qu’à la campagne en France. Mais si cela est vrai, d’une manière globale dans certains départements, ce n’est pas le cas partout comme par exemple en Charente-Maritime.
La pollution de l’eau du robinet est bien plus importante à la campagne que dans les villes selon une enquête de l’UFC Que choisir publiée mardi. L’agriculture est responsable de cette situation dans 69% des cas. Et ce sont les pesticides qui sont de très loin responsables de cette pollution d’origine agricole. Si l’on observe la carte de France département par département, la pollution correspond exactement aux départements ruraux et notamment ceux où la culture est intensive.
En Charente-Maritime, département rural avec une seule grosse agglomération qu’est La Rochelle, la qualité de l’eau est pourtant très bonne selon UFC-Que Choisir. Pour Denis Minot, directeur de ce syndicat de dimension départementale, la qualité de l’eau dans les villes est meilleure essentiellement à cause d’une question de moyens. « L’eau des villes provient souvent de la campagne, mais la situation matérielle, les moyens dont disposent les villes et les agglomérations leur permet d’obtenir de meilleurs résultats ».
En Charente-Maritime, le syndicat des eaux couvre 475 communes ainsi que les îles de Ré et d’Oléron, et 400.000 habitants permanents (1,5 million l’été). « L’eau du robinet provient à 60% de captages souterrains et à 40% de rivière dont la principale est la Charente, explique Denis Minot . Notre département est très agricole avec des cultures céréalières qui polluent les eaux avec des nitrates et de la culture viticole, zone de production du cognac, qui pollue aux pesticides. La situation de la Charente-Maritime n’est pas privilégiée. Ses meilleurs résultats ne s’expliquent donc pas grâce à cela ».
Mutualisation des moyens
Denis Minot explique les bons résultats du syndicat des eaux de la Charente-Maritime par trois facteurs. En premier lieu, la mutualisation des moyens au niveau départemental, qui permet une surface financière pour se doter de moyens performants de captage, de traitement et de distribution de l’eau. « Par exemple, dans les années 1980, 1990, nous avions des problèmes de nitrates. Nous avons alors décidé de forer plus profond pour avoir de l’eau moins polluée. Nous avons aussi une interconnexion des réseaux qui nous permet, s’il y a un problème de pollution à un endroit, de couper et d’alimenter la zone avec un autre réseau, explique Denis Minot » .
La deuxième raison de la bonne qualité de l’eau en Charente-Maritime, c’est la mise en place d’un réseau de surveillance accru. « Nous avons anticipé les problèmes notamment à cause de la problématique des pesticides apparue depuis 15 ou 20 ans. Nous avons renforcé la surveillance au-delà même de ce qu’impose la législation ». L’objectif est de détecter d’infimes traces de pesticides dans l’eau afin d’anticiper très longtemps à l’avance les captages à risque.
La troisième action du syndicat des eaux de Charente-Maritime consiste à nouer des partenariats avec les agriculteurs. Un travail de long terme, dont les résultats ne se mesurent que sur 15, 20 ou 25 ans. « Nous avons des partenariats avec la profession pour améliorer les pratiques agricoles. Nous réalisons des animations pour que les exploitants agricoles utilisent moins de nitrates et moins de pesticides. En complément, et quand cela est possible nous achetons des terrains agricoles situés près des captages et nous signons des baux avec les agriculteurs pour les contraindre à ne pas utiliser de produits phytosanitaires ».
L’exemple de la Charente-Maritime prouve qu’il est possible d’obtenir dans toutes les régions des résultats très positifs. L’enjeu est aussi économique car le département doit avoir des eaux de rivières et en bord de mer de très bonne qualité pour l’ostréiculture et le tourisme.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Selon une étude de l’UFC-Que choisir publiée mardi, l’eau du robinet est de meilleure qualité dans les villes qu’à la campagne en France. Mais si cela est vrai, d’une manière globale dans certains départements, ce n’est pas le cas partout comme par exemple en Charente-Maritime.
La pollution de l’eau du robinet est bien plus importante à la campagne que dans les villes selon une enquête de l’UFC Que choisir publiée mardi. L’agriculture est responsable de cette situation dans 69% des cas. Et ce sont les pesticides qui sont de très loin responsables de cette pollution d’origine agricole. Si l’on observe la carte de France département par département, la pollution correspond exactement aux départements ruraux et notamment ceux où la culture est intensive.
En Charente-Maritime, département rural avec une seule grosse agglomération qu’est La Rochelle, la qualité de l’eau est pourtant très bonne selon UFC-Que Choisir. Pour Denis Minot, directeur de ce syndicat de dimension départementale, la qualité de l’eau dans les villes est meilleure essentiellement à cause d’une question de moyens. « L’eau des villes provient souvent de la campagne, mais la situation matérielle, les moyens dont disposent les villes et les agglomérations leur permet d’obtenir de meilleurs résultats ».
En Charente-Maritime, le syndicat des eaux couvre 475 communes ainsi que les îles de Ré et d’Oléron, et 400.000 habitants permanents (1,5 million l’été). « L’eau du robinet provient à 60% de captages souterrains et à 40% de rivière dont la principale est la Charente, explique Denis Minot . Notre département est très agricole avec des cultures céréalières qui polluent les eaux avec des nitrates et de la culture viticole, zone de production du cognac, qui pollue aux pesticides. La situation de la Charente-Maritime n’est pas privilégiée. Ses meilleurs résultats ne s’expliquent donc pas grâce à cela ».
Mutualisation des moyens
Denis Minot explique les bons résultats du syndicat des eaux de la Charente-Maritime par trois facteurs. En premier lieu, la mutualisation des moyens au niveau départemental, qui permet une surface financière pour se doter de moyens performants de captage, de traitement et de distribution de l’eau. « Par exemple, dans les années 1980, 1990, nous avions des problèmes de nitrates. Nous avons alors décidé de forer plus profond pour avoir de l’eau moins polluée. Nous avons aussi une interconnexion des réseaux qui nous permet, s’il y a un problème de pollution à un endroit, de couper et d’alimenter la zone avec un autre réseau, explique Denis Minot » .
La deuxième raison de la bonne qualité de l’eau en Charente-Maritime, c’est la mise en place d’un réseau de surveillance accru. « Nous avons anticipé les problèmes notamment à cause de la problématique des pesticides apparue depuis 15 ou 20 ans. Nous avons renforcé la surveillance au-delà même de ce qu’impose la législation ». L’objectif est de détecter d’infimes traces de pesticides dans l’eau afin d’anticiper très longtemps à l’avance les captages à risque.
La troisième action du syndicat des eaux de Charente-Maritime consiste à nouer des partenariats avec les agriculteurs. Un travail de long terme, dont les résultats ne se mesurent que sur 15, 20 ou 25 ans. « Nous avons des partenariats avec la profession pour améliorer les pratiques agricoles. Nous réalisons des animations pour que les exploitants agricoles utilisent moins de nitrates et moins de pesticides. En complément, et quand cela est possible nous achetons des terrains agricoles situés près des captages et nous signons des baux avec les agriculteurs pour les contraindre à ne pas utiliser de produits phytosanitaires ».
L’exemple de la Charente-Maritime prouve qu’il est possible d’obtenir dans toutes les régions des résultats très positifs. L’enjeu est aussi économique car le département doit avoir des eaux de rivières et en bord de mer de très bonne qualité pour l’ostréiculture et le tourisme.
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Bien manger pour mieux vieillir
Le Point.fr - Publié le 21/03/2012 à 17:13
Le nombre des plus de 60 ans va doubler en France d'ici à 2050. La recherche tente d'identifier l'évolution des goûts alimentaires en fonction de l'âge.
De multiples recherches sont menées pour mieux connaître l'alimentation des seniors aux différents stades du vieillissement, et pour trouver les moyens de les inciter à se nourrir correctement et avec plaisir. Certaines d'entre elles sont présentées actuellement à Dijon, à l'occasion du 7e congrès "Goût-Nutrition-Santé". 2012 étant l'année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle, le choix du Comité scientifique s'est naturellement porté sur la nutrition des personnes âgées (en partenariat avec le Pôle de gérontologie interrégional de Bourgogne Franche-Comté).
D'emblée, précisent les spécialistes, la notion de "senior" recouvre une population hétérogène, incluant deux voire trois générations aux comportements alimentaires mal connus. L'état de santé et les modifications physiques liées au vieillissement ont, bien sûr, un impact sur le choix des aliments, mais les conditions économiques et la composition du foyer ont aussi leur importance. C'est pourquoi des chercheurs étudient les situations favorisant les carences, et les moyens de les prévenir de façon efficace. Leurs conclusions devraient influencer les politiques publiques et le développement de produits adaptés à cette population qui sera bientôt la classe d'âge principale en Europe.
Déclin
Sur le plan physiologique, le vieillissement s'accompagne d'un déclin des capacités olfactives et gustatives, donc d'une perte progressive de l'odorat et du goût. C'est pourquoi, en avançant en âge, les personnes ont moins de plaisir à manger ; elles finissent souvent par consommer les mêmes plats, ce qui nuit à leur équilibre nutritionnel et donc à leur santé. Des chercheurs, dont le Dr Claire Murphy (professeur de psychologie, Université de Californie) étudie, grâce à l'imagerie, les réponses cérébrales aux stimuli appétitifs. Une meilleure compréhension de ces mécanismes pourrait permettre d'identifier des pistes pour modifier leurs choix alimentaires. Ceci pour améliorer leur santé et leur qualité de vie, notamment en tentant de limiter leur perte musculaire, qui est un facteur de risque majeur de chutes.
Outre l'état de santé - la présence de certaines maladies et d'une dentition en mauvais état interdisant la consommation de certains aliments -, d'autres facteurs interviennent sur les choix alimentaires des seniors. Lors du congrès de Dijon, les nouvelles tendances impulsées par les consommateurs les plus âgés sont inscrites au programme. Car les enquêtes sociologiques ont identifié trois éléments macrosociologiques dont l'influence est importante : l'ancienne activité professionnelle, la structure du ménage et la région d'habitation. Ainsi, dans le sud de la France, les seniors consomment plus de fruits et de légumes ; alors que ce sont les produits laitiers qui ont leur préférence dans l'Est et les produits de la mer dans l'Ouest.
D'autre part, le vieillissement est jalonné par des événements susceptibles d'avoir des conséquences sur l'alimentation. Des recherches visent à identifier les processus et les situations qui conduisent alors les individus à changer de comportement alimentaire. Elles montrent que l'on ne se nourrit pas de la même façon selon que l'on est un homme ou une femme, un veuf ou une veuve, ou si un enfant demeure dans le foyer familial. Les femmes, qui adaptent souvent leur alimentation à celle de leur mari, retrouvent leurs habitudes propres en cas de veuvage. En revanche, les veufs évoluent majoritairement vers la monotonie alimentaire. Toutes les conclusions des travaux menés sont essentielles pour tenter de trouver des solutions facilitant le "bien vieillir".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 21/03/2012 à 17:13
Le nombre des plus de 60 ans va doubler en France d'ici à 2050. La recherche tente d'identifier l'évolution des goûts alimentaires en fonction de l'âge.
De multiples recherches sont menées pour mieux connaître l'alimentation des seniors aux différents stades du vieillissement, et pour trouver les moyens de les inciter à se nourrir correctement et avec plaisir. Certaines d'entre elles sont présentées actuellement à Dijon, à l'occasion du 7e congrès "Goût-Nutrition-Santé". 2012 étant l'année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle, le choix du Comité scientifique s'est naturellement porté sur la nutrition des personnes âgées (en partenariat avec le Pôle de gérontologie interrégional de Bourgogne Franche-Comté).
D'emblée, précisent les spécialistes, la notion de "senior" recouvre une population hétérogène, incluant deux voire trois générations aux comportements alimentaires mal connus. L'état de santé et les modifications physiques liées au vieillissement ont, bien sûr, un impact sur le choix des aliments, mais les conditions économiques et la composition du foyer ont aussi leur importance. C'est pourquoi des chercheurs étudient les situations favorisant les carences, et les moyens de les prévenir de façon efficace. Leurs conclusions devraient influencer les politiques publiques et le développement de produits adaptés à cette population qui sera bientôt la classe d'âge principale en Europe.
Déclin
Sur le plan physiologique, le vieillissement s'accompagne d'un déclin des capacités olfactives et gustatives, donc d'une perte progressive de l'odorat et du goût. C'est pourquoi, en avançant en âge, les personnes ont moins de plaisir à manger ; elles finissent souvent par consommer les mêmes plats, ce qui nuit à leur équilibre nutritionnel et donc à leur santé. Des chercheurs, dont le Dr Claire Murphy (professeur de psychologie, Université de Californie) étudie, grâce à l'imagerie, les réponses cérébrales aux stimuli appétitifs. Une meilleure compréhension de ces mécanismes pourrait permettre d'identifier des pistes pour modifier leurs choix alimentaires. Ceci pour améliorer leur santé et leur qualité de vie, notamment en tentant de limiter leur perte musculaire, qui est un facteur de risque majeur de chutes.
Outre l'état de santé - la présence de certaines maladies et d'une dentition en mauvais état interdisant la consommation de certains aliments -, d'autres facteurs interviennent sur les choix alimentaires des seniors. Lors du congrès de Dijon, les nouvelles tendances impulsées par les consommateurs les plus âgés sont inscrites au programme. Car les enquêtes sociologiques ont identifié trois éléments macrosociologiques dont l'influence est importante : l'ancienne activité professionnelle, la structure du ménage et la région d'habitation. Ainsi, dans le sud de la France, les seniors consomment plus de fruits et de légumes ; alors que ce sont les produits laitiers qui ont leur préférence dans l'Est et les produits de la mer dans l'Ouest.
D'autre part, le vieillissement est jalonné par des événements susceptibles d'avoir des conséquences sur l'alimentation. Des recherches visent à identifier les processus et les situations qui conduisent alors les individus à changer de comportement alimentaire. Elles montrent que l'on ne se nourrit pas de la même façon selon que l'on est un homme ou une femme, un veuf ou une veuve, ou si un enfant demeure dans le foyer familial. Les femmes, qui adaptent souvent leur alimentation à celle de leur mari, retrouvent leurs habitudes propres en cas de veuvage. En revanche, les veufs évoluent majoritairement vers la monotonie alimentaire. Toutes les conclusions des travaux menés sont essentielles pour tenter de trouver des solutions facilitant le "bien vieillir".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Les multiples vertus du chocolat
Le Point.fr - Publié le 22/03/2012 à 13:35
Alors que les fêtes de Pâques approchent, de nouvelles études confirment les bienfaits de cet "aliment douceur".
Selon trois études récentes, la consommation régulière de chocolat aurait un effet protecteur vis-à-vis des accidents vasculaires cérébraux ou AVC (en tout cas chez les femmes), elle aurait des conséquences bénéfiques pour le coeur et les vaisseaux et elle augmenterait la mémoire ainsi que les capacités d'apprentissage. Alors, certes, il faut toujours rester prudent puisque ces études sont mises en avant dans la dernière newsletter Santé Chocolat, réalisée en collaboration avec le Syndicat du chocolat. Néanmoins, les travaux cités proviennent de revues scientifiques sérieuses. Alors, ne boudons pas notre plaisir...
Tout d'abord, la consommation de chocolat protégerait de l'AVC. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé les résultats d'une étude de grande envergure menée de façon prospective auprès de 39 227 Suédoises recrutées dans le cadre d'une surveillance mammographique entre 1998 et 2008. Un questionnaire comportant 350 items sur les habitudes de vie, l'état de santé et les antécédents - dont un autoquestionnaire alimentaire - avait pour but d'identifier les déterminants de diverses maladies, dont les AVC. Plus de 1 500 accidents de ce type sont survenus pendant ces dix ans. Et là, bingo, le risque diminue nettement avec une consommation supérieure à 50 grammes par semaine. Et ce sont les femmes ayant une pression artérielle normale et consommant en moyenne 66,5 g de chocolat par semaine qui bénéficient le plus de cette possible prévention par le chocolat, alors que celui vendu en Suède ne comporte que 30 % de cacao !
Bon pour le coeur
D'autre part, les effets cardioprotecteurs de cet aliment, déjà démontrés dans de nombreuses études, sembleraient liés à l'épicatéchine. Ce micronutriment au nom barbare est présent en quantité importante dans le cacao, le vin rouge et le thé vert. Ses effets bénéfiques pourraient s'expliquer par son action sur les mitochondries, véritables petites usines contenues dans les cellules où se déroulent les grandes manoeuvres métaboliques. C'est cette propriété qui permettrait la diminution de la taille des infarctus du myocarde induits expérimentalement. De plus, l'épicatéchine du chocolat noir serait à même de corriger le mauvais fonctionnement des mitochondries impliqué dans des affections chroniques comme le diabète, l'hypertension et les maladies coronariennes. Alors, même s'il ne faut pas parler de panacée et que d'autres études doivent être menées, il serait dommage de se priver d'en consommer régulièrement.
Enfin, d'autres composants du cacao, connus sous le nom de flavonoïdes et que l'on retrouve aussi dans le thé vert et les myrtilles, suscitent l'intérêt des chercheurs en raison de leur impact positif sur les performances cognitives. En effet, de plus en plus de données suggèrent que la consommation d'aliments riches en flavonoïdes serait bénéfique pour la mémoire et les capacités d'apprentissage chez les personnes saines. De plus, des études ont établi que leur consommation aurait un effet favorable sur le déclin cognitif et sur l'évolution des maladies neurodégénératives. Plusieurs flavonoïdes sembleraient capables d'empêcher la progression d'un modèle de maladie d'Alzheimer chez les rongeurs, ouvrant l'espoir d'une voie thérapeutique nouvelle. Attention, il ne s'agit que de rats de laboratoires et les explications concernant son mode d'action restent à confirmer, tout comme les doses nécessaires pour espérer garder longtemps une bonne mémoire.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 22/03/2012 à 13:35
Alors que les fêtes de Pâques approchent, de nouvelles études confirment les bienfaits de cet "aliment douceur".
Selon trois études récentes, la consommation régulière de chocolat aurait un effet protecteur vis-à-vis des accidents vasculaires cérébraux ou AVC (en tout cas chez les femmes), elle aurait des conséquences bénéfiques pour le coeur et les vaisseaux et elle augmenterait la mémoire ainsi que les capacités d'apprentissage. Alors, certes, il faut toujours rester prudent puisque ces études sont mises en avant dans la dernière newsletter Santé Chocolat, réalisée en collaboration avec le Syndicat du chocolat. Néanmoins, les travaux cités proviennent de revues scientifiques sérieuses. Alors, ne boudons pas notre plaisir...
Tout d'abord, la consommation de chocolat protégerait de l'AVC. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé les résultats d'une étude de grande envergure menée de façon prospective auprès de 39 227 Suédoises recrutées dans le cadre d'une surveillance mammographique entre 1998 et 2008. Un questionnaire comportant 350 items sur les habitudes de vie, l'état de santé et les antécédents - dont un autoquestionnaire alimentaire - avait pour but d'identifier les déterminants de diverses maladies, dont les AVC. Plus de 1 500 accidents de ce type sont survenus pendant ces dix ans. Et là, bingo, le risque diminue nettement avec une consommation supérieure à 50 grammes par semaine. Et ce sont les femmes ayant une pression artérielle normale et consommant en moyenne 66,5 g de chocolat par semaine qui bénéficient le plus de cette possible prévention par le chocolat, alors que celui vendu en Suède ne comporte que 30 % de cacao !
Bon pour le coeur
D'autre part, les effets cardioprotecteurs de cet aliment, déjà démontrés dans de nombreuses études, sembleraient liés à l'épicatéchine. Ce micronutriment au nom barbare est présent en quantité importante dans le cacao, le vin rouge et le thé vert. Ses effets bénéfiques pourraient s'expliquer par son action sur les mitochondries, véritables petites usines contenues dans les cellules où se déroulent les grandes manoeuvres métaboliques. C'est cette propriété qui permettrait la diminution de la taille des infarctus du myocarde induits expérimentalement. De plus, l'épicatéchine du chocolat noir serait à même de corriger le mauvais fonctionnement des mitochondries impliqué dans des affections chroniques comme le diabète, l'hypertension et les maladies coronariennes. Alors, même s'il ne faut pas parler de panacée et que d'autres études doivent être menées, il serait dommage de se priver d'en consommer régulièrement.
Enfin, d'autres composants du cacao, connus sous le nom de flavonoïdes et que l'on retrouve aussi dans le thé vert et les myrtilles, suscitent l'intérêt des chercheurs en raison de leur impact positif sur les performances cognitives. En effet, de plus en plus de données suggèrent que la consommation d'aliments riches en flavonoïdes serait bénéfique pour la mémoire et les capacités d'apprentissage chez les personnes saines. De plus, des études ont établi que leur consommation aurait un effet favorable sur le déclin cognitif et sur l'évolution des maladies neurodégénératives. Plusieurs flavonoïdes sembleraient capables d'empêcher la progression d'un modèle de maladie d'Alzheimer chez les rongeurs, ouvrant l'espoir d'une voie thérapeutique nouvelle. Attention, il ne s'agit que de rats de laboratoires et les explications concernant son mode d'action restent à confirmer, tout comme les doses nécessaires pour espérer garder longtemps une bonne mémoire.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Un numéro d'appel pour les troubles du comportement alimentaire
Depuis janvier 2011, les troubles du comportement alimentaire (TCA) tels que la boulimie ou l'anorexie sont suivis en Ile-de-France grâce à la mise en place d'un réseau présidé par le professeur Jean-Claude Melchior, nutritionniste à l'hôpital Raymond-Poincaré, à Garches (Hauts-de-Seine).
Lundi 19 mars, le réseau a annoncé la mise à disposition d'un numéro de téléphone, Anorexie Boulimie Info écoute, pour les personnes en souffrance ou leurs proches, une ligne subventionnée par la Fondation de France et la région Ile-de-France. En composant le N° Azur 0810 037 037 (prix d'un appel local), les malades peuvent discuter, anonymement, avec des spécialistes et des membres d'associations et obtenir des informations sur les aides et les principales ressources thérapeutiques disponibles en Ile-de-France, voire être orientés vers un lieu d'accueil d'urgence. Une permanence est tenue par des associations les mardis de 19 h à 21 h et les vendredis de 16 h à 18 h, par des psychologues les lundis de 16 h à 18 h, et par des médecins les jeudis de 16 h à 18 h.
Les TCA frappent davantage les femmes que les hommes, soit huit à neuf filles malades pour un garçon. En Ile-de-France, on dénombre 180 000 cas d'anorexie mentale chez les femmes et 19 000 cas chez les hommes. Les formes intermédiaires affectent 600 000 personnes, selon les chiffres rendus publics le réseau TCA d'Ile-de-France.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Depuis janvier 2011, les troubles du comportement alimentaire (TCA) tels que la boulimie ou l'anorexie sont suivis en Ile-de-France grâce à la mise en place d'un réseau présidé par le professeur Jean-Claude Melchior, nutritionniste à l'hôpital Raymond-Poincaré, à Garches (Hauts-de-Seine).
Lundi 19 mars, le réseau a annoncé la mise à disposition d'un numéro de téléphone, Anorexie Boulimie Info écoute, pour les personnes en souffrance ou leurs proches, une ligne subventionnée par la Fondation de France et la région Ile-de-France. En composant le N° Azur 0810 037 037 (prix d'un appel local), les malades peuvent discuter, anonymement, avec des spécialistes et des membres d'associations et obtenir des informations sur les aides et les principales ressources thérapeutiques disponibles en Ile-de-France, voire être orientés vers un lieu d'accueil d'urgence. Une permanence est tenue par des associations les mardis de 19 h à 21 h et les vendredis de 16 h à 18 h, par des psychologues les lundis de 16 h à 18 h, et par des médecins les jeudis de 16 h à 18 h.
Les TCA frappent davantage les femmes que les hommes, soit huit à neuf filles malades pour un garçon. En Ile-de-France, on dénombre 180 000 cas d'anorexie mentale chez les femmes et 19 000 cas chez les hommes. Les formes intermédiaires affectent 600 000 personnes, selon les chiffres rendus publics le réseau TCA d'Ile-de-France.
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Re: Actualités 2012
Prostitution, droit et santé publique : les paradoxes de la bienveillance
L'Assemblée Nationale a voté en décembre dernier une résolution réaffirmant officiellement la position abolitionniste de la France en matière de prostitution. Cette décision ouvre la voie à une proposition de loi en faveur de la pénalisation des clients. Les abolitionnistes et leurs détracteurs se sont opposés sur de nombreux sujets imbriquant les notions de violences faites aux femmes, d'inégalité de genre, de traite des êtres humains en passant par le caractère professionnel ou pas de ces pratiques.
Des alliances aussi surprenantes qu'inattendues entre féministes de tous bords et puritains ont même émergé. Ainsi, les députés entendent créer les conditions d'une disparition de la prostitution sans pour autant l'interdire, en s'appuyant sur l'éducation et la répression des citoyens. Leur motivation principale reste identique à celle avancée pour justifier le délit de racolage passif réintroduit dans la loi pour la sécurité intérieure du 18 mars 2003. Elle renvoie à l'obligation qu'ils s'imposent de protéger l'intégrité physique et psychologique de personnes qu'ils considèrent par ailleurs comme des victimes.
Pourtant, des données rationnelles objectivent les effets contre productifs avérés de ce délit sur les enjeux de santé publique et de respect des droits, dans un contexte de crise économique majeure où les prestations sexuelles tarifées restent une source de revenus ultime pour de nombreux précaires dont certains vivent dans des logiques de survie.
En effet, depuis plus de dix ans, Médecins du Monde (MDM) développe des actions auprès des personnes se prostituant en leur facilitant l'accès aux droits et aux soins et en témoignant de leur condition d'existence. Au contact de la réalité du terrain, les équipes constatent la diversité des situations et des profils des acteurs concernés. Il existe de fait un gradient selon les individus en matière de choix, de dépendance, de vulnérabilité et d'exploitation, avec des hommes, des femmes et des transgenres allant des étrangers sans papiers ou en situation régulière aux personnes de nationalité française.
En conséquence, on ne peut affirmer l'existence d'un groupe social uniforme soumis à des contraintes similaires. Dans une enquête menée par les équipes de MDM à Nantes en 2010, on relève que le délit de racolage passif a créé une confusion sur le caractère illégal de la prostitution. Les personnes se prostituant sont reléguées vers des lieux plus isolés, donc plus dangereux, moins aptes à négocier des pratiques sexuelles protégées et sont de fait plus exposées aux violences. En les rendant moins visibles, ces lois les éloignent des structures de soins et de prévention, tout en alimentant le mépris et l'agressivité à leur égard.
Ces conditions renforcent le sentiment d'impunité des agresseurs et le harcèlement des forces de l'ordre. Plus récemment, les résultats préliminaires d'une enquête portant sur les violences subies par les personnes se prostituant suivies dans le programme de MDM à Paris en 2011, mettent en évidence les effets délétères des arrestations et gardes à vue pour racolage. Ainsi, nombres d'entre elles sont arrêtées à plusieurs reprises au motif de racolage, alors même que leur activité au moment des faits n'a rien à voir avec un acte délictueux.
Cette pression permanente couplée à des conditions de garde à vue souvent difficiles (absence de nourriture, humiliation lors des fouilles où les personnes peuvent rester plusieurs heures déshabillées, obligation de signer des procès verbaux ne correspondant pas à la réalité) a un impact psychologique majeur sur des personnes qui se sentent harcelées. Dans ces conditions, celles-ci adoptent des stratégies de contournement afin de ne pas être repérées. Elles changent fréquemment de lieu d'action, réduisent le temps de négociation avec les clients, et ont plus de difficultés à imposer des pratiques à moindres risques pour elles. Le rapport de confiance avec les forces de l'ordre s'est également dégradé. Ces dernières sont dès lors moins consultées en cas d'agression, ce qui constitue dans les faits un frein pour l'accès aux droits.
En réalité, ces lois présentées comme protectrices à l'époque et aujourd'hui, révèlent une tension entre des enjeux sécuritaire et de santé publique. Face à la répression, les personnes basculent plus facilement dans la clandestinité. De fait, en s'attachant moins à répondre de manière pragmatique à l'exigence principale de protection des personnes qu'à appliquer des politiques répressives issues d'idéologies souvent paternalistes, parfois caricaturales voire moralisantes, notre société impose des dispositifs juridiques dont les effets s'avèrent contre productifs.
Pour protéger les personnes se prostituant de diverses violences, il faut certes combattre la traite des êtres humains et toutes formes d'exploitation en appliquant un arsenal juridique déjà opérant. Mais il faut aussi favoriser leur accès aux droits fondamentaux et à la protection sociale tout en soutenant fermement les dispositifs d'accès aux soins (suppression du paiement de l'Aide Médicale d'Etat, élévation du seuil d'attribution de la Couverture Médicale Universelle...). Il faut enfin et surtout abroger le délit de racolage passif et ne pas s'engager vers une éventuelle criminalisation des clients.
Dr Jean-François Corty, directeur des Missions France, Médecins du Monde ;
Dr Paul Bolo, responsable de la mission auprès des personnes se prostituant à Nantes et référent réduction des risques sur les missions nationales, Médecins du Monde ;
Irène Aboudaram, coordinatrice de la mission auprès des personnes se prostituant à Nantes, Médecins du Monde.
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L'Assemblée Nationale a voté en décembre dernier une résolution réaffirmant officiellement la position abolitionniste de la France en matière de prostitution. Cette décision ouvre la voie à une proposition de loi en faveur de la pénalisation des clients. Les abolitionnistes et leurs détracteurs se sont opposés sur de nombreux sujets imbriquant les notions de violences faites aux femmes, d'inégalité de genre, de traite des êtres humains en passant par le caractère professionnel ou pas de ces pratiques.
Des alliances aussi surprenantes qu'inattendues entre féministes de tous bords et puritains ont même émergé. Ainsi, les députés entendent créer les conditions d'une disparition de la prostitution sans pour autant l'interdire, en s'appuyant sur l'éducation et la répression des citoyens. Leur motivation principale reste identique à celle avancée pour justifier le délit de racolage passif réintroduit dans la loi pour la sécurité intérieure du 18 mars 2003. Elle renvoie à l'obligation qu'ils s'imposent de protéger l'intégrité physique et psychologique de personnes qu'ils considèrent par ailleurs comme des victimes.
Pourtant, des données rationnelles objectivent les effets contre productifs avérés de ce délit sur les enjeux de santé publique et de respect des droits, dans un contexte de crise économique majeure où les prestations sexuelles tarifées restent une source de revenus ultime pour de nombreux précaires dont certains vivent dans des logiques de survie.
En effet, depuis plus de dix ans, Médecins du Monde (MDM) développe des actions auprès des personnes se prostituant en leur facilitant l'accès aux droits et aux soins et en témoignant de leur condition d'existence. Au contact de la réalité du terrain, les équipes constatent la diversité des situations et des profils des acteurs concernés. Il existe de fait un gradient selon les individus en matière de choix, de dépendance, de vulnérabilité et d'exploitation, avec des hommes, des femmes et des transgenres allant des étrangers sans papiers ou en situation régulière aux personnes de nationalité française.
En conséquence, on ne peut affirmer l'existence d'un groupe social uniforme soumis à des contraintes similaires. Dans une enquête menée par les équipes de MDM à Nantes en 2010, on relève que le délit de racolage passif a créé une confusion sur le caractère illégal de la prostitution. Les personnes se prostituant sont reléguées vers des lieux plus isolés, donc plus dangereux, moins aptes à négocier des pratiques sexuelles protégées et sont de fait plus exposées aux violences. En les rendant moins visibles, ces lois les éloignent des structures de soins et de prévention, tout en alimentant le mépris et l'agressivité à leur égard.
Ces conditions renforcent le sentiment d'impunité des agresseurs et le harcèlement des forces de l'ordre. Plus récemment, les résultats préliminaires d'une enquête portant sur les violences subies par les personnes se prostituant suivies dans le programme de MDM à Paris en 2011, mettent en évidence les effets délétères des arrestations et gardes à vue pour racolage. Ainsi, nombres d'entre elles sont arrêtées à plusieurs reprises au motif de racolage, alors même que leur activité au moment des faits n'a rien à voir avec un acte délictueux.
Cette pression permanente couplée à des conditions de garde à vue souvent difficiles (absence de nourriture, humiliation lors des fouilles où les personnes peuvent rester plusieurs heures déshabillées, obligation de signer des procès verbaux ne correspondant pas à la réalité) a un impact psychologique majeur sur des personnes qui se sentent harcelées. Dans ces conditions, celles-ci adoptent des stratégies de contournement afin de ne pas être repérées. Elles changent fréquemment de lieu d'action, réduisent le temps de négociation avec les clients, et ont plus de difficultés à imposer des pratiques à moindres risques pour elles. Le rapport de confiance avec les forces de l'ordre s'est également dégradé. Ces dernières sont dès lors moins consultées en cas d'agression, ce qui constitue dans les faits un frein pour l'accès aux droits.
En réalité, ces lois présentées comme protectrices à l'époque et aujourd'hui, révèlent une tension entre des enjeux sécuritaire et de santé publique. Face à la répression, les personnes basculent plus facilement dans la clandestinité. De fait, en s'attachant moins à répondre de manière pragmatique à l'exigence principale de protection des personnes qu'à appliquer des politiques répressives issues d'idéologies souvent paternalistes, parfois caricaturales voire moralisantes, notre société impose des dispositifs juridiques dont les effets s'avèrent contre productifs.
Pour protéger les personnes se prostituant de diverses violences, il faut certes combattre la traite des êtres humains et toutes formes d'exploitation en appliquant un arsenal juridique déjà opérant. Mais il faut aussi favoriser leur accès aux droits fondamentaux et à la protection sociale tout en soutenant fermement les dispositifs d'accès aux soins (suppression du paiement de l'Aide Médicale d'Etat, élévation du seuil d'attribution de la Couverture Médicale Universelle...). Il faut enfin et surtout abroger le délit de racolage passif et ne pas s'engager vers une éventuelle criminalisation des clients.
Dr Jean-François Corty, directeur des Missions France, Médecins du Monde ;
Dr Paul Bolo, responsable de la mission auprès des personnes se prostituant à Nantes et référent réduction des risques sur les missions nationales, Médecins du Monde ;
Irène Aboudaram, coordinatrice de la mission auprès des personnes se prostituant à Nantes, Médecins du Monde.
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Re: Actualités 2012
Des moisissures invisibles dans les maisons
Par Yves Miserey - le 22/03/2012
Une bonne partie des habitations ne présentant aucune tache de moisissures sur les murs sont quand même contaminées.
Il y a de plus en plus de moisissures dans les habitations. D'abord, parce que depuis les chocs pétroliers de 1973 et 1979, les logements sont de moins en moins chauffés. Ensuite, parce que l'isolation des bâtiments pour limiter les déperditions de chauffage et réduire les émissions de gaz à effet de serre entraîne un renouvellement insuffisant de l'air intérieur et favorise la condensation à la surface des murs et des sols, comme le soulignent deux études récentes publiées dans la Revue française d'Allergologie. Selon une enquête réalisée par l'Insee en 2006 auprès de 40.000 ménages, la présence de taches de moisissures est rapportée par 23 % des occupants.
Dans le même temps, nos capacités de détection ont beaucoup évolué. Auparavant, seules les salissures et l'odeur de moisi signalaient leur présence. Mais il existe maintenant plusieurs méthodes pour détecter les moisissures, comme les prélèvements d'air par impaction ou les mesures de poussières. Du coup, on a découvert qu'elles sont présentes dans un bien plus grand nombre d'habitations que ce que l'on croyait. Une étude conduite à Clermont-Ferrand et dans les villages environnants a montré que 59 % des habitations sont contaminées, alors que l'on ne voyait des traces aux murs que dans 19 % d'entre elles (Science of the Total Environment, mai 2011). Le constat visuel se révèle donc largement trompeur.
Pas toutes pathogènes
Personne n'est à l'abri. L'équipe pilotée par Stéphane Moularat, de l'université Paris Est, a constaté que 68 % des habitations rurales étudiées autour de la capitale auvergnate sont contaminées contre 49 % en zone urbaine. Cela pourrait s'expliquer notamment par leur plus grande surface et l'ancienneté des constructions. Les moisissures sont associées à l'humidité, que cette dernière soit due à des fuites d'eau, à l'habitude de faire sécher le linge dans une des pièces ou au manque d'aération.
Les évolutions technologiques sont néanmoins limitées car la détection ne va pas forcément de pair avec l'identification. C'est un problème car, parmi les milliers d'espèces de champignons filamenteux ou de levures classées comme moisissures, une partie d'entre elles seulement sont potentiellement pathogènes. Le Conseil d'hygiène publique en a dressé la liste dans un rapport récent.
Tous ces micro-organismes peuvent induire des maladies respiratoires comme l'asthme ou des allergies mais aussi des sinusites et des symptômes respiratoires (ORL et bronchiques). Mais il reste beaucoup d'incertitudes sur les concentrations à partir desquelles ils peuvent être dangereux pour la santé et il est difficile d'établir un lien direct entre pathologies et moisissures, compte tenu de la présence d'autres facteurs (polluants chimiques notamment) pouvant être à l'origine de ces maladies. Dans le doute, mieux vaut aérer son logement et éviter toute source importante d'humidité.
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Par Yves Miserey - le 22/03/2012
Une bonne partie des habitations ne présentant aucune tache de moisissures sur les murs sont quand même contaminées.
Il y a de plus en plus de moisissures dans les habitations. D'abord, parce que depuis les chocs pétroliers de 1973 et 1979, les logements sont de moins en moins chauffés. Ensuite, parce que l'isolation des bâtiments pour limiter les déperditions de chauffage et réduire les émissions de gaz à effet de serre entraîne un renouvellement insuffisant de l'air intérieur et favorise la condensation à la surface des murs et des sols, comme le soulignent deux études récentes publiées dans la Revue française d'Allergologie. Selon une enquête réalisée par l'Insee en 2006 auprès de 40.000 ménages, la présence de taches de moisissures est rapportée par 23 % des occupants.
Dans le même temps, nos capacités de détection ont beaucoup évolué. Auparavant, seules les salissures et l'odeur de moisi signalaient leur présence. Mais il existe maintenant plusieurs méthodes pour détecter les moisissures, comme les prélèvements d'air par impaction ou les mesures de poussières. Du coup, on a découvert qu'elles sont présentes dans un bien plus grand nombre d'habitations que ce que l'on croyait. Une étude conduite à Clermont-Ferrand et dans les villages environnants a montré que 59 % des habitations sont contaminées, alors que l'on ne voyait des traces aux murs que dans 19 % d'entre elles (Science of the Total Environment, mai 2011). Le constat visuel se révèle donc largement trompeur.
Pas toutes pathogènes
Personne n'est à l'abri. L'équipe pilotée par Stéphane Moularat, de l'université Paris Est, a constaté que 68 % des habitations rurales étudiées autour de la capitale auvergnate sont contaminées contre 49 % en zone urbaine. Cela pourrait s'expliquer notamment par leur plus grande surface et l'ancienneté des constructions. Les moisissures sont associées à l'humidité, que cette dernière soit due à des fuites d'eau, à l'habitude de faire sécher le linge dans une des pièces ou au manque d'aération.
Les évolutions technologiques sont néanmoins limitées car la détection ne va pas forcément de pair avec l'identification. C'est un problème car, parmi les milliers d'espèces de champignons filamenteux ou de levures classées comme moisissures, une partie d'entre elles seulement sont potentiellement pathogènes. Le Conseil d'hygiène publique en a dressé la liste dans un rapport récent.
Tous ces micro-organismes peuvent induire des maladies respiratoires comme l'asthme ou des allergies mais aussi des sinusites et des symptômes respiratoires (ORL et bronchiques). Mais il reste beaucoup d'incertitudes sur les concentrations à partir desquelles ils peuvent être dangereux pour la santé et il est difficile d'établir un lien direct entre pathologies et moisissures, compte tenu de la présence d'autres facteurs (polluants chimiques notamment) pouvant être à l'origine de ces maladies. Dans le doute, mieux vaut aérer son logement et éviter toute source importante d'humidité.
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Re: Actualités 2012
Enquête sur la maltraitance des malades mentaux
Par Aude Rambaud - le 22/03/2012
Rarement dangereux, ces patients sont en revanche souvent victimes de violences.
Faut-il se méfier des malades mentaux? Sont-ils réellement plus dangereux que les autres? Une étude parue dans The Lancet le 28 février dernier fait voler ce cliché en éclats. Elle montre au contraire que ces personnes sont très souvent victimes de maltraitances physiques et sexuelles de la part de leur entourage.
Financée par l'OMS, cette étude était destinée à faire un état des lieux de la violence à l'encontre des personnes handicapées. Pour cela, les auteurs ont passé en revue tous les travaux parus sur le sujet au cours des vingt dernières années et sélectionné 26 études incluant plus de 21.500 handicapés. Les résultats montrent que les malades mentaux paient de très loin le plus lourd tribut: 24% d'entre eux déclarent avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles au cours des douze derniers mois, contre 6% en cas de retard mental et 3% pour l'ensemble des handicaps. Dans la catégorie des malades mentaux, les auteurs incluent les schizophrènes, les sujets atteints de dépression majeure, les psychotiques ou encore les déments suivis en ambulatoire ou hospitalisés.
Ce taux de 24% paraît effrayant mais n'étonne ni les auteurs de l'étude ni les professionnels du secteur. «Il est même très probablement sous-estimé, selon le Pr Mark Bellis, coauteur des travaux, car nous avons répertorié les violences subies au cours des douze derniers mois et non au cours de toute une vie. En outre, la peur de représailles ou de ne pas être pris au sérieux réduit le nombre de déclarations.»
«Ce chiffre n'est pas surprenant par rapport à ce que l'on constate en clinique, renchérit le Dr Elena Turpin, psychiatre à l'hôpital Saint-Antoine. Nous nous penchons sur la maltraitance auprès de nos patients car elle peut dégrader leur état de santé, entraîner un traumatisme, provoquer une décompensation. Les patients ne relatent pas spontanément un événement de ce type mais en font part le plus souvent lorsqu'on leur pose simplement la question.»
«Sensibilité réduite au stress»
Même écho du côté de l'association Alma France (Allô Maltraitance des personnes âgées et/ou des personnes handicapées). «Ces données sont malheureusement tout à fait vraisemblables dans la mesure où la cause de la maltraitance est le fait d'être sous l'emprise d'autrui, insiste Robert Moulias, président de l'association. Mais elles sont certainement sous-estimées, car les auteurs se sont limités aux violences physiques et sexuelles et ont ignoré les violences psychologiques, les discriminations, les abus financiers, si fréquents y compris à l'intérieur des familles, et les négligences.»
La maltraitance peut prendre toutes les formes et venir de partout, rappelle Robert Moulias. Mais plus la maladie est sévère, plus le patient est isolé et dépendant, plus le risque est grand, selon lui. «Les malades mentaux ont une sensibilité réduite au stress et des capacités de défense moindres, clarifie le Pr Charles Peretti, chef du service de psychiatrie de Saint-Antoine. Il nous arrive de repérer des cas de violence, dans le service, mais l'entourage ou encore le médecin généraliste sont souvent en première ligne pour constater une maltraitance.»
Négligence de la part de l'entourage
Une commission d'enquête du Sénat indiquait en 2003 que la famille était le lieu du délit dans environ 70% des cas et les institutions 30%. Dans le cadre de cette étude, 37,8% des handicapés mentaux déclarent une violence issue de leur conjoint. «Il s'agit de la personne la plus exposée, la plus stressée, explique Elena Turpin. Lorsque nous prenons un malade en charge, nous rencontrons la famille pour connaître son ressenti sur l'état du malade, entendre sa plainte, l'informer sur la pathologie et l'aider à accompagner le sujet sans le brusquer.» Pour elle, la meilleure façon de prévenir la maltraitance est de bien suivre médicalement les patients et d'impliquer l'entourage. «Quand l'état de santé du patient s'améliore, il est plus apte à communiquer, fait plus attention à lui et devient moins vulnérable. À l'inverse, un patient isolé dont la famille ne cherche pas à comprendre la maladie est plus à risque de maltraitance.»
À l'association Alma France, les plaintes émanent toujours de témoins. «Souvent, les malades s'expriment difficilement et, surtout, ils ne savent pas vers qui se tourner», explique Robert Moulias. Les plaintes relatives à des personnes handicapées concernent très majoritairement des maladies mentales. La plupart font état de négligence de la part de l'entourage et l'association tente alors une médiation pour rappeler les besoins du malade, la façon d'y répondre, son besoin d'humanité. «Parfois, la charge est trop lourde pour les familles, elles sont épuisées et dérapent. Mais, dans les cas de malveillance réelle, nous informons les autorités car cela relève de la justice. Je dois rappeler à ce titre que l'abus de faiblesse est une circonstance aggravante et encore plus si l'auteur des faits est responsable du malade», conclut-il.
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Re: Actualités 2012
Santé : Nora Berra présente son “plan greffe”
La secrétaire d'état à la Santé, Nora Berra, a annoncé vendredi la mise en place d'un “Plan greffe” avec pour objectif d'augmenter le nombre de dons de reins et de moelle osseuse en France.
A l'occasion de la 7ème semaine nationale pour le don de moelle osseuse, la secrétaire d'état à la Santé, Nora Berra, a déclaré la mise en place d'un "Plan greffe 2012-2016" dont l'enjeu est d'augmenter le nombre de greffes en France. Le nouveau dispositif envisagé est issu de la collaboration de la Direction générale de la santé (DGS), la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) et de l'Agence de la biomédecine. L'ambition affichée est de « favoriser le développement des greffes de rein à partir de donneurs vivants » , mais aussi d'« d'augmenter le nombre et la qualité » des dons de moelle osseuse réalisés à partir de donneurs vivants pour soigner généralement des leucémies et lymphomes.
Augmenter le nombre de greffes avec des donneurs décédés
Une autre volonté mise en avant par la secrétaire d'état à la Santé est d'« augmenter le nombre de greffes d'organes et de tissus à partir de donneurs décédés » avec comme objectif global de « passer de 4 708 greffes en 2010 (dont 300 à partir de donneurs vivants) à 5 700 en 2015 ».
Une autre mesure prônée par Nora Berra est d'« améliorer le suivi à long terme des patients greffés et des donneurs vivants ». C'est l'Agence de la biomédecine, l'organisme public chargé d'organiser et d'encadrer les prélèvements et les dons de greffons, qui sera par ailleurs chargée de la mise en œuvre de ce plan.
Dans ce contexte, « il est prévu de renforcer les moyens » de cette agence, indique-t-on au ministère, sans préciser la nature des moyens supplémentaires alloués pour atteindre les objectifs fixés dans ce plan. La directrice de l'association des malades du rein Renaloo, Yvanie Caillé, critique la « discrétion » qui entoure le lancement de ce plan, en chantier depuis 2010, et l'absence « d'information sur les moyens dédiés ».
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Augmenter le nombre de greffes avec des donneurs décédés
Une autre volonté mise en avant par la secrétaire d'état à la Santé est d'« augmenter le nombre de greffes d'organes et de tissus à partir de donneurs décédés » avec comme objectif global de « passer de 4 708 greffes en 2010 (dont 300 à partir de donneurs vivants) à 5 700 en 2015 ».
Une autre mesure prônée par Nora Berra est d'« améliorer le suivi à long terme des patients greffés et des donneurs vivants ». C'est l'Agence de la biomédecine, l'organisme public chargé d'organiser et d'encadrer les prélèvements et les dons de greffons, qui sera par ailleurs chargée de la mise en œuvre de ce plan.
Dans ce contexte, « il est prévu de renforcer les moyens » de cette agence, indique-t-on au ministère, sans préciser la nature des moyens supplémentaires alloués pour atteindre les objectifs fixés dans ce plan. La directrice de l'association des malades du rein Renaloo, Yvanie Caillé, critique la « discrétion » qui entoure le lancement de ce plan, en chantier depuis 2010, et l'absence « d'information sur les moyens dédiés ».
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Re: Actualités 2012
Autoroutes : Les bandes d’alerte sonore obligatoires
A partir du 1er juillet l’installation de bandes d’alerte sonore sur les autoroutes sera obligatoire. Ces dernières sont destinées à lutter contre la somnolence au volant.
Les sociétés d’autoroute et l’Etat vont devoir installer sur toutes les autoroutes françaises des bandes d’alerte sonore sur toutes les nouvelles voies, selon un arrêté publié vendredi au journal officiel. Il s’agit d’une mesure qui avait été adoptée en 2011 lors d’un comité interministériel sur la sécurité routière.
Ces bandes sont posées sur la droite de la chaussée des autoroutes. Elles provoquent des vibrations lorsque l’on dessus et préviennent ainsi la somnolence des conducteurs qui peuvent se déporter sur la droite. Elles les réveillent en quelque sorte et évitent que le véhicule quitte la route.
Un quart des tués
Cette mesure, qui ne concerne les autoroutes déjà construites uniquement lorsqu’il y a d’importants travaux de réfection de la chaussée, devrait avoir un impact significatif sur la réduction des accidents mortels dûs à la somnolence des conducteurs. Selon une étude de l’association 40 millions d’automobilistes, citée par l’AFP, près de 25% des tués sur les routes françaises en 2011 l’ont été dans des lignes droites et la moitié de ces personnes étaient en état de somnolence.
Cette enquête concerne toutefois tous les types de voies sauf les autoroutes. Sur une année, près de 30% des conducteurs déclarent avoir été victimes d’une somnolence importante qui les a obligé à s’arrêter, selon la Prévention routière. La somnolence touche tout le monde avec deux moment clé : la nuit et après le repas de midi.
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Ces bandes sont posées sur la droite de la chaussée des autoroutes. Elles provoquent des vibrations lorsque l’on dessus et préviennent ainsi la somnolence des conducteurs qui peuvent se déporter sur la droite. Elles les réveillent en quelque sorte et évitent que le véhicule quitte la route.
Un quart des tués
Cette mesure, qui ne concerne les autoroutes déjà construites uniquement lorsqu’il y a d’importants travaux de réfection de la chaussée, devrait avoir un impact significatif sur la réduction des accidents mortels dûs à la somnolence des conducteurs. Selon une étude de l’association 40 millions d’automobilistes, citée par l’AFP, près de 25% des tués sur les routes françaises en 2011 l’ont été dans des lignes droites et la moitié de ces personnes étaient en état de somnolence.
Cette enquête concerne toutefois tous les types de voies sauf les autoroutes. Sur une année, près de 30% des conducteurs déclarent avoir été victimes d’une somnolence importante qui les a obligé à s’arrêter, selon la Prévention routière. La somnolence touche tout le monde avec deux moment clé : la nuit et après le repas de midi.
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