Actualités 2012
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Re: Actualités 2012
Fauteuil roulant intelligent : les premiers tests cliniques
Les fauteuils roulants intelligents du projet européen Sysiass, déjà présentés dans nos pages, visent à faciliter les déplacements des personnes handicapées ou âgées et à leur apporter plus d'autonomie. Qu'en est-il concrètement ? Réponse avec Bruno Guillon, l'un des responsables d'une unité spécialisée dans le choix des fauteuils roulants, qui démarre des tests.
Bardés de capteurs et équipés de logiciels facilitant la navigation, les fauteuils roulants intelligents du projet européen Syssias rassemblent un grand nombre d'innovations. La conception a réuni de nombreux partenaires, de l'informatique aux professionnels de la santé.
Aujourd'hui, l'heure est aux tests en grandeur nature, auxquels participe la Fondation Garches. Au sein de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches, cette unité est notamment spécialisée dans l’aide au choix de fauteuils roulants avec 200 modèles qui ont été mis à disposition par les fabricants. Bruno Guillon, l’un des responsables de cette unité, a répondu aux questions de Futura-Sciences.
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Vidéo exclusive de la première version du prototype du fauteuil roulant électrique, filmé en septembre 2011. © Sysiass
Futura-Sciences : Vous allez bientôt mettre en place un protocole clinique pour évaluer le prototype de fauteuil intelligent. Qu’en attendez-vous ?
Bruno Guillon : J’en attends beaucoup car il s’agit du premier test clinique réalisé en conditions réelles. Jusqu’en mars, nous allons travailler avec 30 personnes dont 10 sont lourdement handicapées. Ce système d’assistance à la conduite est une avancée majeure mais beaucoup plus compliquée qu’elle ne le laisse paraître. Avec l’un de nos mécènes qui est un grand équipementier, nous avions nous-mêmes commencé à plancher sur un système de détection des obstacles il y a trois ans de cela. Mais je dois dire que les deux grands fabricants d’électronique dédiée à la conduite des fauteuils ne nous ont pas assez aidés en refusant notamment de livrer leur code source afin de nous permettre de travailler l’interfaçage entre leurs produits et nos capteurs. C’est un marché fermé et tous ceux qui ont voulu développer leur propre électronique ont eu de gros soucis. Les choses ont vraiment bougé grâce à l’ISEN qui a développé sa propre technologie. Le but est de montrer aux industriels du secteur que le système est viable afin de les inciter à envisager sa production en série.
Futura-Sciences : Quel sera le coût d’une telle installation ?
Bruno Guillon : Nous l’ignorons encore. Mais ce que je peux vous dire, c’est que la majorité des utilisateurs de fauteuils roulants ont peu de moyens et sont tributaires des aides publiques pour l’acquisition de ce matériel [selon le rapport Poletti, un fauteuil coûte entre 2.700 et 4.000 euros pour des modèles de base, 8.000 à 10.000 euros pour des modèles évolués et jusqu’à 30.000 euros pour des fauteuils de myopathes, NDLR]. Idéalement, il faudrait que le kit ne dépasse pas les 500 euros.
Futura-Sciences : Le projet Syssias répond-il de façon satisfaisante aux évolutions souhaitables et attendues par les personnes handicapées en fauteuil ?
Bruno Guillon : Il y a encore beaucoup de travail pour arriver à un résultat abouti. Le projet Syssias est très ambitieux. Il faut dire que le potentiel de ces innovations est très vaste car il va au-delà de la population des personnes handicapées. Je pense aux personnes âgées à mobilité réduite, dont le nombre ne va cesser de croître. Il faudra pouvoir leur proposer des équipements intelligents susceptibles de maintenir leur autonomie le plus longtemps possible.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les fauteuils roulants intelligents du projet européen Sysiass, déjà présentés dans nos pages, visent à faciliter les déplacements des personnes handicapées ou âgées et à leur apporter plus d'autonomie. Qu'en est-il concrètement ? Réponse avec Bruno Guillon, l'un des responsables d'une unité spécialisée dans le choix des fauteuils roulants, qui démarre des tests.
Bardés de capteurs et équipés de logiciels facilitant la navigation, les fauteuils roulants intelligents du projet européen Syssias rassemblent un grand nombre d'innovations. La conception a réuni de nombreux partenaires, de l'informatique aux professionnels de la santé.
Aujourd'hui, l'heure est aux tests en grandeur nature, auxquels participe la Fondation Garches. Au sein de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches, cette unité est notamment spécialisée dans l’aide au choix de fauteuils roulants avec 200 modèles qui ont été mis à disposition par les fabricants. Bruno Guillon, l’un des responsables de cette unité, a répondu aux questions de Futura-Sciences.
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Futura-Sciences : Vous allez bientôt mettre en place un protocole clinique pour évaluer le prototype de fauteuil intelligent. Qu’en attendez-vous ?
Bruno Guillon : J’en attends beaucoup car il s’agit du premier test clinique réalisé en conditions réelles. Jusqu’en mars, nous allons travailler avec 30 personnes dont 10 sont lourdement handicapées. Ce système d’assistance à la conduite est une avancée majeure mais beaucoup plus compliquée qu’elle ne le laisse paraître. Avec l’un de nos mécènes qui est un grand équipementier, nous avions nous-mêmes commencé à plancher sur un système de détection des obstacles il y a trois ans de cela. Mais je dois dire que les deux grands fabricants d’électronique dédiée à la conduite des fauteuils ne nous ont pas assez aidés en refusant notamment de livrer leur code source afin de nous permettre de travailler l’interfaçage entre leurs produits et nos capteurs. C’est un marché fermé et tous ceux qui ont voulu développer leur propre électronique ont eu de gros soucis. Les choses ont vraiment bougé grâce à l’ISEN qui a développé sa propre technologie. Le but est de montrer aux industriels du secteur que le système est viable afin de les inciter à envisager sa production en série.
Futura-Sciences : Quel sera le coût d’une telle installation ?
Bruno Guillon : Nous l’ignorons encore. Mais ce que je peux vous dire, c’est que la majorité des utilisateurs de fauteuils roulants ont peu de moyens et sont tributaires des aides publiques pour l’acquisition de ce matériel [selon le rapport Poletti, un fauteuil coûte entre 2.700 et 4.000 euros pour des modèles de base, 8.000 à 10.000 euros pour des modèles évolués et jusqu’à 30.000 euros pour des fauteuils de myopathes, NDLR]. Idéalement, il faudrait que le kit ne dépasse pas les 500 euros.
Futura-Sciences : Le projet Syssias répond-il de façon satisfaisante aux évolutions souhaitables et attendues par les personnes handicapées en fauteuil ?
Bruno Guillon : Il y a encore beaucoup de travail pour arriver à un résultat abouti. Le projet Syssias est très ambitieux. Il faut dire que le potentiel de ces innovations est très vaste car il va au-delà de la population des personnes handicapées. Je pense aux personnes âgées à mobilité réduite, dont le nombre ne va cesser de croître. Il faudra pouvoir leur proposer des équipements intelligents susceptibles de maintenir leur autonomie le plus longtemps possible.
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Re: Actualités 2012
Jusqu'à quel âge faut-il dépister les cancers ?
Par Anne Prigent - le 16/12/2011
De plus en plus d'Américains poursuivent les dépistages de cancers après 75 ans. Une tendance également observée en France qui pose la question de l'âge limite.
Jusqu'à quel âge continuer le dépistage des cancers? Aux Etats-Unis comme en France, les campagnes de dépistage organisées s'adressent au moins de 75 ans. Pourtant, entre 74 et 79 ans, une majorité d'Américains continuent les examens de surveillance, selon une étude publiée dans le numéro de décembre des Archives of Internal Médecine du JAMA.
Entre 75 et 79 ans, six Américaines sur dix ont passé une mammographie sur les deux dernières années et 53% d'entre elles ont effectué un dépistage du cancer du col de l'utérus. Côté masculin, ils sont 57% à avoir recherché un éventuel cancer de la prostate. Ces taux de surveillance importants augmentent encore lorsqu'un médecin a conseillé les examens.
En France, l'étude Edifice2, publiée en 2010, révèle la même tendance pour la mammographie. Avec une nuance: ce n'est pas la parole du médecin qui incite au dépistage mais les habitudes prises. Ce sont les femmes ayant réalisé le plus grand nombre de mammographies qui continuent à se faire dépister après 75 ans. «Pour ces femmes, le dépistage est devenu la norme. C'est pourquoi elles continuent après 75 ans», explique le professeur François Eisenger, spécialiste de médecine prédictive à l'institut Paoli-Calmettes de Marseille qui a mené l'étude. Aujourd'hui, le phénomène reste marginal et s'observe surtout sur le dépistage du cancer du sein. Mais le vieillissement de générations accoutumées à réaliser mammographies et autres tests de dépistages depuis l'âge de 50 ans va certainement changer la donne.
«Insister plutôt sur la prévention»Dans ces conditions, pourquoi cesser la surveillance de masse à 75 ans? «Pour les dépistages des cancers du sein, du col et du colon-rectum, les bornes d'âge définissent la population cible pour laquelle un impact du dépistage est démontré. Dans cette population, l'état de santé est considéré suffisamment homogène pour permettre une invitation systématique de toutes les personnes quel que soit l'âge, ce qui est le principe du dépistage organisé», rappelle le docteur Jérôme Viguier, responsable du département dépistage de l'Institut national du cancer. Ces limites sont réévaluées pour tenir compte de l'allongement de l'espérance de vie ou des avancées médicales. Avant sa généralisation en 2004, le dépistage du cancer du sein était proposé jusqu'à 69 ans. Et la Haute autorité de santé travaillera en 2012 à l'élaboration de recommandations sur le dépistage des femmes après 75 ans.
Les médecins restent cependant prudents sur l'intérêt de poursuivre un dépistage de masse après le cap des 75 ans. «Nous n'avons pas de données, mais il est très peu probable que le dépistage collectif ait une utilité médicale au-delà d'un certain âge», estime François Eisenger. «Dans le cancer du sein avec le dépistage organisé entre 50 et 75 ans, la réduction de mortalité ne dépassera pas les 15%. «Poursuivre le dépistage de masse au-delà de 80 ans n'apporterait pas un bénéfice extraordinaire», surenchérit le docteur Brigitte Seradour, ex-présidente de la Société française de sénologie, qui a participé à la mise en place du dépistage généralisé du cancer du sein. Avant de débattre du bien fondé du dépistage pour les plus âgés, il leur semble plus important d'augmenter les taux de participation aux campagnes actuelles ou de s'attaquer aux facteurs de risques tels que le surpoids. «C'est le fléau actuel, insiste le professeur Jean-François Morère, cancérologue à l'hôpital Avicennes de Bobigny. Dans le cancer du sein, le surpoids est un véritable facteur de cancérogénèse».
Il ne s'agit pas pour autant d'abandonner toute surveillance après 75 ans mais de l'individualiser. Pour François Eisinger, elle s'adressera en priorité à toute personne ayant une bonne espérance de vie et des facteurs de risques de développer un cancer. «Dans tous les cas, le dépistage ne se justifie que si la prise en charge est possible et raisonnable», insiste Jérôme Viguier.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Anne Prigent - le 16/12/2011
De plus en plus d'Américains poursuivent les dépistages de cancers après 75 ans. Une tendance également observée en France qui pose la question de l'âge limite.
Jusqu'à quel âge continuer le dépistage des cancers? Aux Etats-Unis comme en France, les campagnes de dépistage organisées s'adressent au moins de 75 ans. Pourtant, entre 74 et 79 ans, une majorité d'Américains continuent les examens de surveillance, selon une étude publiée dans le numéro de décembre des Archives of Internal Médecine du JAMA.
Entre 75 et 79 ans, six Américaines sur dix ont passé une mammographie sur les deux dernières années et 53% d'entre elles ont effectué un dépistage du cancer du col de l'utérus. Côté masculin, ils sont 57% à avoir recherché un éventuel cancer de la prostate. Ces taux de surveillance importants augmentent encore lorsqu'un médecin a conseillé les examens.
En France, l'étude Edifice2, publiée en 2010, révèle la même tendance pour la mammographie. Avec une nuance: ce n'est pas la parole du médecin qui incite au dépistage mais les habitudes prises. Ce sont les femmes ayant réalisé le plus grand nombre de mammographies qui continuent à se faire dépister après 75 ans. «Pour ces femmes, le dépistage est devenu la norme. C'est pourquoi elles continuent après 75 ans», explique le professeur François Eisenger, spécialiste de médecine prédictive à l'institut Paoli-Calmettes de Marseille qui a mené l'étude. Aujourd'hui, le phénomène reste marginal et s'observe surtout sur le dépistage du cancer du sein. Mais le vieillissement de générations accoutumées à réaliser mammographies et autres tests de dépistages depuis l'âge de 50 ans va certainement changer la donne.
«Insister plutôt sur la prévention»Dans ces conditions, pourquoi cesser la surveillance de masse à 75 ans? «Pour les dépistages des cancers du sein, du col et du colon-rectum, les bornes d'âge définissent la population cible pour laquelle un impact du dépistage est démontré. Dans cette population, l'état de santé est considéré suffisamment homogène pour permettre une invitation systématique de toutes les personnes quel que soit l'âge, ce qui est le principe du dépistage organisé», rappelle le docteur Jérôme Viguier, responsable du département dépistage de l'Institut national du cancer. Ces limites sont réévaluées pour tenir compte de l'allongement de l'espérance de vie ou des avancées médicales. Avant sa généralisation en 2004, le dépistage du cancer du sein était proposé jusqu'à 69 ans. Et la Haute autorité de santé travaillera en 2012 à l'élaboration de recommandations sur le dépistage des femmes après 75 ans.
Les médecins restent cependant prudents sur l'intérêt de poursuivre un dépistage de masse après le cap des 75 ans. «Nous n'avons pas de données, mais il est très peu probable que le dépistage collectif ait une utilité médicale au-delà d'un certain âge», estime François Eisenger. «Dans le cancer du sein avec le dépistage organisé entre 50 et 75 ans, la réduction de mortalité ne dépassera pas les 15%. «Poursuivre le dépistage de masse au-delà de 80 ans n'apporterait pas un bénéfice extraordinaire», surenchérit le docteur Brigitte Seradour, ex-présidente de la Société française de sénologie, qui a participé à la mise en place du dépistage généralisé du cancer du sein. Avant de débattre du bien fondé du dépistage pour les plus âgés, il leur semble plus important d'augmenter les taux de participation aux campagnes actuelles ou de s'attaquer aux facteurs de risques tels que le surpoids. «C'est le fléau actuel, insiste le professeur Jean-François Morère, cancérologue à l'hôpital Avicennes de Bobigny. Dans le cancer du sein, le surpoids est un véritable facteur de cancérogénèse».
Il ne s'agit pas pour autant d'abandonner toute surveillance après 75 ans mais de l'individualiser. Pour François Eisinger, elle s'adressera en priorité à toute personne ayant une bonne espérance de vie et des facteurs de risques de développer un cancer. «Dans tous les cas, le dépistage ne se justifie que si la prise en charge est possible et raisonnable», insiste Jérôme Viguier.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Carte d'identité électronique, "une disposition démesurée"
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a critiqué vendredi l’adoption à l’Assemblée nationale d’un amendement autorisant la création d’un fichier centralisé des nouvelles cartes d’identité à puce électronique.
La création d'un fichier centralisé des nouvelles cartes d'identité à puce électronique est « une disposition démesurée et dangereuse pour les libertés publiques », a estimé ce vendredi matin la Ligue des droits de l'homme (LDH) après l'adoption par l'Assemblée nationale d'un amendement en ce sens.
"Données d'identité fichées"
« A terme, l'ensemble de la population française verra donc ses données biographiques et biométriques d'identité (état civil, adresse, taille, couleur des yeux, empreintes digitales, photographie) fichées au ministère de l'Intérieur », souligne la LDH dans un communiqué cosigné par le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France.
"La porte ouverte à toutes les dérives"
Cette mesure validée par les députés, qui « laisse la porte ouverte à toutes les dérives, [...] est dans la continuité de la politique de surveillance généralisée des citoyens menée par les gouvernements de droite successifs qui, en moins de dix ans, ont fait voter pas moins de 42 lois sécuritaires et doublé le nombre de fichiers de police », poursuit l'association.
Carte d'identité "nouvelle génération"
La carte d'identité « nouvelle génération » doit comporter deux puces électroniques. L'une contiendra les données sur l'identité citées par la LDH. L'autre, dite e-carte et facultative, servira de signature électronique en ligne pour des échanges commerciaux et administratifs.
Identifier tout usurpateur éventuel
En choisissant ce « lien fort » entre les données biographiques d'un demandeur de titre d'identité et un fichier central biométrique, l'Assemblée nationale veut permettre aux autorités de confronter l'identité d'une personne à toutes celles enregistrées dans la base de données biométriques, afin d'identifier tout usurpateur éventuel
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a critiqué vendredi l’adoption à l’Assemblée nationale d’un amendement autorisant la création d’un fichier centralisé des nouvelles cartes d’identité à puce électronique.
La création d'un fichier centralisé des nouvelles cartes d'identité à puce électronique est « une disposition démesurée et dangereuse pour les libertés publiques », a estimé ce vendredi matin la Ligue des droits de l'homme (LDH) après l'adoption par l'Assemblée nationale d'un amendement en ce sens.
"Données d'identité fichées"
« A terme, l'ensemble de la population française verra donc ses données biographiques et biométriques d'identité (état civil, adresse, taille, couleur des yeux, empreintes digitales, photographie) fichées au ministère de l'Intérieur », souligne la LDH dans un communiqué cosigné par le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France.
"La porte ouverte à toutes les dérives"
Cette mesure validée par les députés, qui « laisse la porte ouverte à toutes les dérives, [...] est dans la continuité de la politique de surveillance généralisée des citoyens menée par les gouvernements de droite successifs qui, en moins de dix ans, ont fait voter pas moins de 42 lois sécuritaires et doublé le nombre de fichiers de police », poursuit l'association.
Carte d'identité "nouvelle génération"
La carte d'identité « nouvelle génération » doit comporter deux puces électroniques. L'une contiendra les données sur l'identité citées par la LDH. L'autre, dite e-carte et facultative, servira de signature électronique en ligne pour des échanges commerciaux et administratifs.
Identifier tout usurpateur éventuel
En choisissant ce « lien fort » entre les données biographiques d'un demandeur de titre d'identité et un fichier central biométrique, l'Assemblée nationale veut permettre aux autorités de confronter l'identité d'une personne à toutes celles enregistrées dans la base de données biométriques, afin d'identifier tout usurpateur éventuel
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
La psychiatrie gouvernée par les normes américaines
Le Point.fr - Publié le 15/12/2011 à 14:32
Le manuel américain des troubles mentaux déshumanise la médecine et veut à tout prix faire entrer les malades dans des "cases".
Le Pr Maurice Corcos part en guerre contre le fameux DSM (Diagnostic and Statistical Manuel) américain. Ce psychiatre et psychanalyste, qui dirige le département de psychiatrie de l'adolescent et du jeune adulte à l'institut mutualiste Montsouris de Paris, s'insurge contre "le nouvel ordre psychiatrique", tel qu'il est enseigné aujourd'hui dans les facultés de médecine. Et il le fait savoir dans le livre qu'il vient de lui consacrer*. Il regrette la seule prise en compte des faits et donc la disparition de toute interprétation subjective, ce qu'il considère comme une grave régression pour les malades. Et il s'emporte contre la réduction des existences à de simples accidents biologiques.
Dès l'introduction, le ton est donné : "La pensée stérilisée par l'apprentissage à répondre efficacement à des QCM (questionnaires à choix multiples) pour valider leurs examens" réduit les étudiants en psychiatrie à "collecter les symptômes que leur impose le DSM, les additionnant sans fin, puis les soustrayant pour aboutir à un résultat qu'ils livrent joyeux comme le bon élève qui a vaincu une équation à une inconnue. Mais l'équation a plusieurs inconnues et l'homme, surtout quand il devient "fou", sont une machine déréglée qu'aucune check-list ne parviendra à résumer..."
Système pervers
Le Pr Corcos compare le DSM à l'invention d'une notice universelle pour les machines délirantes détraquées, à l'usage de médecins informaticiens phobiques de la clinique... Rien de moins. Avec cet instrument, l'ambition du psy n'est plus d'entrer dans l'expérience intérieure du patient, mais de répondre à son excentricité par une cohérence objective. Ce spécialiste dénonce donc ce système pervers qui a été mis au point pour que les chercheurs des différents pays puissent travailler sur une base de critères diagnostiques commune et ainsi comparer efficacement leurs travaux. Mais les malades, dans tout ça ?
La manière de les observer, Maurice Corcos la compare à celle des touristes qui, dans les musées, les sites archéologiques ou les mariages, passent la plus grande partie de leur temps l'oeil rivé au viseur de leur caméra, sans jamais regarder vraiment ce qui se passe et sans se l'approprier sensoriellement. "Aux tableaux mentaux, ils substituent mentalement des images électroniques, c'est-à-dire un imaginaire virtuel, car sans affect." Le réel n'est donc jamais abordé directement par ces psychiatres, qui se réfugient aussi très souvent derrière des imageries médicales (notamment l'IRM) pour tenter de comprendre la situation.
Les deux premiers DSM (en 1952 et en 1968) étaient "inscrits dans leur époque, où les questions de la subjectivité et du sens n'étaient pas encore considérées comme accessoires", souligne le spécialiste. D'ailleurs, les différents courants de pensée avaient été invités à participer à leur rédaction. Mais, depuis, le monde "scientifique" a pris le pouvoir. L'Amérique est parvenue à promulguer un nouvel ordre mental. L'ultrascientisme, la rentabilité aveugle, la frénésie technologique, voire la barbarie mécanique et froide règnent en maîtres. C'est pourquoi Maurice Corcos espère que les psychiatres - au moins français - vont finir par dénoncer "le nouveau contrat social qui veut les aliéner" et qui tente d'enfermer l'humain dans des cases, afin de répondre aux demandes d'une société qui ne veut plus de désordre ni de folie. Sera-t-il entendu ?
* L'homme selon le DSM, éditions Albin Michel, 234 pages, 20 eurosÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 15/12/2011 à 14:32
Le manuel américain des troubles mentaux déshumanise la médecine et veut à tout prix faire entrer les malades dans des "cases".
Le Pr Maurice Corcos part en guerre contre le fameux DSM (Diagnostic and Statistical Manuel) américain. Ce psychiatre et psychanalyste, qui dirige le département de psychiatrie de l'adolescent et du jeune adulte à l'institut mutualiste Montsouris de Paris, s'insurge contre "le nouvel ordre psychiatrique", tel qu'il est enseigné aujourd'hui dans les facultés de médecine. Et il le fait savoir dans le livre qu'il vient de lui consacrer*. Il regrette la seule prise en compte des faits et donc la disparition de toute interprétation subjective, ce qu'il considère comme une grave régression pour les malades. Et il s'emporte contre la réduction des existences à de simples accidents biologiques.
Dès l'introduction, le ton est donné : "La pensée stérilisée par l'apprentissage à répondre efficacement à des QCM (questionnaires à choix multiples) pour valider leurs examens" réduit les étudiants en psychiatrie à "collecter les symptômes que leur impose le DSM, les additionnant sans fin, puis les soustrayant pour aboutir à un résultat qu'ils livrent joyeux comme le bon élève qui a vaincu une équation à une inconnue. Mais l'équation a plusieurs inconnues et l'homme, surtout quand il devient "fou", sont une machine déréglée qu'aucune check-list ne parviendra à résumer..."
Système pervers
Le Pr Corcos compare le DSM à l'invention d'une notice universelle pour les machines délirantes détraquées, à l'usage de médecins informaticiens phobiques de la clinique... Rien de moins. Avec cet instrument, l'ambition du psy n'est plus d'entrer dans l'expérience intérieure du patient, mais de répondre à son excentricité par une cohérence objective. Ce spécialiste dénonce donc ce système pervers qui a été mis au point pour que les chercheurs des différents pays puissent travailler sur une base de critères diagnostiques commune et ainsi comparer efficacement leurs travaux. Mais les malades, dans tout ça ?
La manière de les observer, Maurice Corcos la compare à celle des touristes qui, dans les musées, les sites archéologiques ou les mariages, passent la plus grande partie de leur temps l'oeil rivé au viseur de leur caméra, sans jamais regarder vraiment ce qui se passe et sans se l'approprier sensoriellement. "Aux tableaux mentaux, ils substituent mentalement des images électroniques, c'est-à-dire un imaginaire virtuel, car sans affect." Le réel n'est donc jamais abordé directement par ces psychiatres, qui se réfugient aussi très souvent derrière des imageries médicales (notamment l'IRM) pour tenter de comprendre la situation.
Les deux premiers DSM (en 1952 et en 1968) étaient "inscrits dans leur époque, où les questions de la subjectivité et du sens n'étaient pas encore considérées comme accessoires", souligne le spécialiste. D'ailleurs, les différents courants de pensée avaient été invités à participer à leur rédaction. Mais, depuis, le monde "scientifique" a pris le pouvoir. L'Amérique est parvenue à promulguer un nouvel ordre mental. L'ultrascientisme, la rentabilité aveugle, la frénésie technologique, voire la barbarie mécanique et froide règnent en maîtres. C'est pourquoi Maurice Corcos espère que les psychiatres - au moins français - vont finir par dénoncer "le nouveau contrat social qui veut les aliéner" et qui tente d'enfermer l'humain dans des cases, afin de répondre aux demandes d'une société qui ne veut plus de désordre ni de folie. Sera-t-il entendu ?
* L'homme selon le DSM, éditions Albin Michel, 234 pages, 20 eurosÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Etudiants et sans-papiers défilent contre la politique d'immigration
Etudiants étrangers et sans-papiers ont défilé ensemble, dimanche 18 décembre à Paris, à l'occasion de la journée mondiale des migrants et à l'appel de douze organisations pour protester contre la politique d'immigration de Claude Guéant.
Entre 950 personnes selon la police et "3 000 à 5 000" selon les organisateurs ont défilé derrière la banderole "Ensemble pour les droits et la dignité des migrant-e-s". Le Réseau éducation sans frontières (RESF) a dénoncé " le durcissement en France des lois sur les migrants, de plus en plus précarisés qu'ils soient ou non sans papiers, et l'utilisation politicienne de cette question".
"DISCRIMINATION"
Sous la banderole "Etudiants étrangers indignés = diplômés, recrutés, expulsés", des étudiants étaient venus demander le retrait de la circulaire Guéant du 31 mai, à cause de laquelle de nombreux diplômés étrangers n'ont pas pu obtenir un changement de statut d'étudiant à salarié, bien que recrutés par des entreprises françaises.
"Le gouvernement nous balade avec des déclarations de bonnes intentions, disant qu'il y a eu des erreurs qui sont corrigées, mais quand y aura-t-il des instructions, noir sur blanc, aux préfets pour éviter les erreurs qui continuent ?", a expliqué Hajer Gorgi, porte-parole du Collectif du 31 mai.
>> Lire notre enquête Les étudiants étrangers en froid avec la France
Selon elle, seuls 250 cas ont été réglés sur 900 et de nouveaux s'accumulent chaque semaine car "les DRH en viennent maintenant à limiter leurs recrutements de diplômés étrangers, une discrimination à l'embauche complètement illégale qui est poussée par le gouvernement".
De par leurs diplômes et les langues qu'ils parlent, estime Hajer Gorgi, ces étudiants ne sont pourtant pas en concurrence sur des postes avec des chômeurs français. Elle juge qu'"aujourd'hui, le mal est fait, l'image de la France est ternie dans de nombreux pays".
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Etudiants étrangers et sans-papiers ont défilé ensemble, dimanche 18 décembre à Paris, à l'occasion de la journée mondiale des migrants et à l'appel de douze organisations pour protester contre la politique d'immigration de Claude Guéant.
Entre 950 personnes selon la police et "3 000 à 5 000" selon les organisateurs ont défilé derrière la banderole "Ensemble pour les droits et la dignité des migrant-e-s". Le Réseau éducation sans frontières (RESF) a dénoncé " le durcissement en France des lois sur les migrants, de plus en plus précarisés qu'ils soient ou non sans papiers, et l'utilisation politicienne de cette question".
"DISCRIMINATION"
Sous la banderole "Etudiants étrangers indignés = diplômés, recrutés, expulsés", des étudiants étaient venus demander le retrait de la circulaire Guéant du 31 mai, à cause de laquelle de nombreux diplômés étrangers n'ont pas pu obtenir un changement de statut d'étudiant à salarié, bien que recrutés par des entreprises françaises.
"Le gouvernement nous balade avec des déclarations de bonnes intentions, disant qu'il y a eu des erreurs qui sont corrigées, mais quand y aura-t-il des instructions, noir sur blanc, aux préfets pour éviter les erreurs qui continuent ?", a expliqué Hajer Gorgi, porte-parole du Collectif du 31 mai.
>> Lire notre enquête Les étudiants étrangers en froid avec la France
Selon elle, seuls 250 cas ont été réglés sur 900 et de nouveaux s'accumulent chaque semaine car "les DRH en viennent maintenant à limiter leurs recrutements de diplômés étrangers, une discrimination à l'embauche complètement illégale qui est poussée par le gouvernement".
De par leurs diplômes et les langues qu'ils parlent, estime Hajer Gorgi, ces étudiants ne sont pourtant pas en concurrence sur des postes avec des chômeurs français. Elle juge qu'"aujourd'hui, le mal est fait, l'image de la France est ternie dans de nombreux pays".
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Re: Actualités 2012
Bourses étudiantes : Wauquiez promet un versement avant Noël
Laurent Wauquiez a affirmé, ce dimanche, que toutes les bourses étudiantes du mois de décembre seront versées avant Noël. Les syndicats dénoncent des versements aléatoires.
Laurent Wauquiez a tenu à anticiper un éventuel couac. Déjà mis sous pression après les nombreux retards des versements de bourse lors du mois de novembre, le ministre de l'Enseignement supérieur tente de rassurer les étudiants quant aux versements de décembre. Un apport d'argent important en vue des cadeaux de Noël. « Certains étudiants ont déjà reçu leur bourse et tous seront normalement payés avant le 23 décembre », a-t-il promi. Le représentant de la Droite sociale répond ainsi à l'inquiétude du syndicat Unef au sujet d'un possible manque d'argent pour ces bourses. « Je me suis battu pour avoir les crédits suffisants et ce versement de décembre est la meilleure réponse », a-t-il ajouté.
Les syndicats dénoncent les versements aléatoires
Mais l'Unef n'en démord pas pour autant. Selon le syndicat étudiant le plus influent en France, les bourses devraient normalement être versées le 5 du mois, surtout pour les étudiants qui payent des loyers avec cette somme. Lors d'un entretien qui paraîtra lundi sur Direct Matin, Laurent Wauquiez s'est montré rassurant. « Il y a déjà eu deux coups de rabot budgétaire pour réduire les dépenses publiques. Un seul secteur a été préservé: l'enseignement supérieur. Il n'y a pas de rigueur aveugle! », a-t-il répondu. Le ministre de l'Enseignement supérieur s'est également exprimé sur l'offre de tablette numérique à un euro par jour pendant deux ans pour les étudiants. « Les dernières offres proposées par Orange ont été souscrites la semaine dernière » a-t-il déclaré ajoutant qu'en « deux mois, 10.000 étudiants ont pu acquérir du matériel informatique à un tarif avantageux ». Tout va bien dans le meilleur des mondes
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Laurent Wauquiez a tenu à anticiper un éventuel couac. Déjà mis sous pression après les nombreux retards des versements de bourse lors du mois de novembre, le ministre de l'Enseignement supérieur tente de rassurer les étudiants quant aux versements de décembre. Un apport d'argent important en vue des cadeaux de Noël. « Certains étudiants ont déjà reçu leur bourse et tous seront normalement payés avant le 23 décembre », a-t-il promi. Le représentant de la Droite sociale répond ainsi à l'inquiétude du syndicat Unef au sujet d'un possible manque d'argent pour ces bourses. « Je me suis battu pour avoir les crédits suffisants et ce versement de décembre est la meilleure réponse », a-t-il ajouté.
Les syndicats dénoncent les versements aléatoires
Mais l'Unef n'en démord pas pour autant. Selon le syndicat étudiant le plus influent en France, les bourses devraient normalement être versées le 5 du mois, surtout pour les étudiants qui payent des loyers avec cette somme. Lors d'un entretien qui paraîtra lundi sur Direct Matin, Laurent Wauquiez s'est montré rassurant. « Il y a déjà eu deux coups de rabot budgétaire pour réduire les dépenses publiques. Un seul secteur a été préservé: l'enseignement supérieur. Il n'y a pas de rigueur aveugle! », a-t-il répondu. Le ministre de l'Enseignement supérieur s'est également exprimé sur l'offre de tablette numérique à un euro par jour pendant deux ans pour les étudiants. « Les dernières offres proposées par Orange ont été souscrites la semaine dernière » a-t-il déclaré ajoutant qu'en « deux mois, 10.000 étudiants ont pu acquérir du matériel informatique à un tarif avantageux ». Tout va bien dans le meilleur des mondes
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Re: Actualités 2012
Plus de 10 % des passeports biométriques seraient des faux
Entre 500 000 et 1 million de passeports biométriques, considérés pourtant comme infalsifiables, seraient des faux. Pouvoirs publics, gouvernement et députés, se sont saisis du dossier.
L’infalsifiable a un maillon faible! Commandée par Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, une note d’une vingtaine de pages attire actuellement l’attention des pouvoirs publics. Et pour cause : elle révèle une faille dans le processus d’élaboration du passeport biométrique français. « Le problème actuel se résume au fait que tout citoyen peut obtenir le titre d’identité et de voyage le plus sécurisé au monde à partir d’un des documents administratifs les moins sécurisés […] : la copie d’acte de naissance.
La création d’une nouvelle identité sur la base d’un extrait d’acte falsifié avec une simple photocopieuse est enfantine », explique son auteur, Guillaume Gardillou, maire adjoint à l’état civil et à la sécurité à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) de 2008 à avril 2011.
Cette note, que nous nous sommes procurée, a été remise au ministère de l’Intérieur en octobre dernier par Guillaume Gardillou. Contacté, celui-ci n’a pas souhaité nous répondre mais a confirmé que le document « (lui) avait été commandé par Henri Guaino ». Ce que démontre son étude? Si le passeport biométrique lui-même — mis en place en juin 2009 — reste un cauchemar pour les faussaires, en revanche, les documents nécessaires pour l’acquérir sont facilement truquables. Conséquence : sur les 7 millions de passeports biométriques en circulation, 500000 (selon certains criminologues) à 1 million (de source officieuse policière) seraient indûment obtenus.
Des chiffres « très alarmistes » catégoriquement démentis par le ministère de l’Intérieur et qualifiés de « totalement farfelus, à des années-lumière de la réalité ». La Place Beauvau, qui « ne nie pas qu’on puisse se faire indûment remettre un passeport », refuse de dévoiler ses propres statistiques « pour des raisons de confidentialité ».
Ces « vrais-faux passeports » sont majoritairement utilisés par des étrangers en situation irrégulière sur le territoire, pour s’offrir une nouvelle identité citoyenne, ou par des escrocs aux banques ou aux assurances. Selon nos informations, un groupe de travail a été mis en place au ministère de l’Intérieur pour étudier les suggestions de Guillaume Gardillou. A l’étude : le renforcement de la sécurité de l’acte de naissance, en sécurisant « ces supports papiers comme le sont les billets de banque et les formules de chèque dernière génération ». Une solution dont le coût global serait d’environ 1,5 M€ pour l’ensemble des mairies émettrices. Plus globalement, le problème de la « vulnérabilité des titres d’identité et de voyage » était à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale mardi 13 décembre, avec l’examen d’une proposition de loi visant à renforcer la sécurité de ce type de documents.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Entre 500 000 et 1 million de passeports biométriques, considérés pourtant comme infalsifiables, seraient des faux. Pouvoirs publics, gouvernement et députés, se sont saisis du dossier.
L’infalsifiable a un maillon faible! Commandée par Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, une note d’une vingtaine de pages attire actuellement l’attention des pouvoirs publics. Et pour cause : elle révèle une faille dans le processus d’élaboration du passeport biométrique français. « Le problème actuel se résume au fait que tout citoyen peut obtenir le titre d’identité et de voyage le plus sécurisé au monde à partir d’un des documents administratifs les moins sécurisés […] : la copie d’acte de naissance.
La création d’une nouvelle identité sur la base d’un extrait d’acte falsifié avec une simple photocopieuse est enfantine », explique son auteur, Guillaume Gardillou, maire adjoint à l’état civil et à la sécurité à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) de 2008 à avril 2011.
Cette note, que nous nous sommes procurée, a été remise au ministère de l’Intérieur en octobre dernier par Guillaume Gardillou. Contacté, celui-ci n’a pas souhaité nous répondre mais a confirmé que le document « (lui) avait été commandé par Henri Guaino ». Ce que démontre son étude? Si le passeport biométrique lui-même — mis en place en juin 2009 — reste un cauchemar pour les faussaires, en revanche, les documents nécessaires pour l’acquérir sont facilement truquables. Conséquence : sur les 7 millions de passeports biométriques en circulation, 500000 (selon certains criminologues) à 1 million (de source officieuse policière) seraient indûment obtenus.
Des chiffres « très alarmistes » catégoriquement démentis par le ministère de l’Intérieur et qualifiés de « totalement farfelus, à des années-lumière de la réalité ». La Place Beauvau, qui « ne nie pas qu’on puisse se faire indûment remettre un passeport », refuse de dévoiler ses propres statistiques « pour des raisons de confidentialité ».
Ces « vrais-faux passeports » sont majoritairement utilisés par des étrangers en situation irrégulière sur le territoire, pour s’offrir une nouvelle identité citoyenne, ou par des escrocs aux banques ou aux assurances. Selon nos informations, un groupe de travail a été mis en place au ministère de l’Intérieur pour étudier les suggestions de Guillaume Gardillou. A l’étude : le renforcement de la sécurité de l’acte de naissance, en sécurisant « ces supports papiers comme le sont les billets de banque et les formules de chèque dernière génération ». Une solution dont le coût global serait d’environ 1,5 M€ pour l’ensemble des mairies émettrices. Plus globalement, le problème de la « vulnérabilité des titres d’identité et de voyage » était à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale mardi 13 décembre, avec l’examen d’une proposition de loi visant à renforcer la sécurité de ce type de documents.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Délinquance pendant les fêtes : Guéant réclame des "plans anti-hold-up"
Le Point.fr - Publié le 18/12/2011 à 14:45 - Modifié le 18/12/2011 à 16:26
Le ministre de l'Intérieur a envoyé, début décembre, une circulaire aux préfets les appelant à "la plus grande vigilance".
Les préfets ont reçu, début décembre, une circulaire du ministre de l'Intérieur Claude Guéant afin d'appeler à "la plus grande vigilance" dans la lutte contre la délinquance pendant les fêtes, a-t-on appris dimanche auprès du ministère. Envoyée le 2 décembre, cette circulaire insiste notamment sur la prévention et la lutte "contre toutes les formes de vols, notamment dans les espaces commerciaux (vols à l'étalage, à la tire, vols à l'arraché et à main armée)". Le ministre y demande aux préfets l'activation des "plans anti-hold-up par les services de police et de gendarmerie" avec des "conseils aux commerçants et le renforcement des patrouilles", a expliqué le porte-parole de la Place Beauvau, Pierre-Henry Brandet.
Une circulaire spécifique sur les bijouteries, cibles de plus en plus fréquentes de braquages (en hausse d'un tiers entre 2010 et 2011), a été envoyée le 14 novembre. Ces commerces aiguisent traditionnellement l'appétit des malfaiteurs avant les fêtes. Autres priorités fixées dans la circulaire, assurer la "sécurité dans les transports", lutter "contre les cambriolages des résidences principales et secondaires" et "veiller à ce que la nuit de la Saint-Sylvestre ne soit pas le prétexte à des débordements ou à des violences de nature à troubler l'ordre public". Chaque année, des centaines de véhicules sont brûlés la nuit du nouvel an dans les quartiers sensibles de France.
Plan Vigipirate
Il y a un an, le ministre de l'Intérieur de l'époque, Brice Hortefeux, avait suscité une polémique en refusant de donner un bilan de ces incendies afin de "mettre fin au concours, au palmarès". Il y avait eu 1 137 voitures brûlées en 2009, dix de moins qu'en 2008. Cette circulaire de Claude Guéant intervient alors que le plan Vigipirate reste "en vigueur au niveau rouge", a par ailleurs rappelé Pierre-Henry Brandet.
Le ministre de l'Intérieur s'est rendu la semaine dernière dans le quartier commerçant de La Défense (Hauts-de-Seine), où le dispositif de sécurité a été renforcé pendant les fêtes de fin d'année. Il a alors expliqué qu'il n'y avait "pas aujourd'hui d'indices qui nous fassent craindre qu'il y ait des attentats en France", mais a ajouté : "Le risque terroriste est bien sûr présent à mon esprit."Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 18/12/2011 à 14:45 - Modifié le 18/12/2011 à 16:26
Le ministre de l'Intérieur a envoyé, début décembre, une circulaire aux préfets les appelant à "la plus grande vigilance".
Les préfets ont reçu, début décembre, une circulaire du ministre de l'Intérieur Claude Guéant afin d'appeler à "la plus grande vigilance" dans la lutte contre la délinquance pendant les fêtes, a-t-on appris dimanche auprès du ministère. Envoyée le 2 décembre, cette circulaire insiste notamment sur la prévention et la lutte "contre toutes les formes de vols, notamment dans les espaces commerciaux (vols à l'étalage, à la tire, vols à l'arraché et à main armée)". Le ministre y demande aux préfets l'activation des "plans anti-hold-up par les services de police et de gendarmerie" avec des "conseils aux commerçants et le renforcement des patrouilles", a expliqué le porte-parole de la Place Beauvau, Pierre-Henry Brandet.
Une circulaire spécifique sur les bijouteries, cibles de plus en plus fréquentes de braquages (en hausse d'un tiers entre 2010 et 2011), a été envoyée le 14 novembre. Ces commerces aiguisent traditionnellement l'appétit des malfaiteurs avant les fêtes. Autres priorités fixées dans la circulaire, assurer la "sécurité dans les transports", lutter "contre les cambriolages des résidences principales et secondaires" et "veiller à ce que la nuit de la Saint-Sylvestre ne soit pas le prétexte à des débordements ou à des violences de nature à troubler l'ordre public". Chaque année, des centaines de véhicules sont brûlés la nuit du nouvel an dans les quartiers sensibles de France.
Plan Vigipirate
Il y a un an, le ministre de l'Intérieur de l'époque, Brice Hortefeux, avait suscité une polémique en refusant de donner un bilan de ces incendies afin de "mettre fin au concours, au palmarès". Il y avait eu 1 137 voitures brûlées en 2009, dix de moins qu'en 2008. Cette circulaire de Claude Guéant intervient alors que le plan Vigipirate reste "en vigueur au niveau rouge", a par ailleurs rappelé Pierre-Henry Brandet.
Le ministre de l'Intérieur s'est rendu la semaine dernière dans le quartier commerçant de La Défense (Hauts-de-Seine), où le dispositif de sécurité a été renforcé pendant les fêtes de fin d'année. Il a alors expliqué qu'il n'y avait "pas aujourd'hui d'indices qui nous fassent craindre qu'il y ait des attentats en France", mais a ajouté : "Le risque terroriste est bien sûr présent à mon esprit."Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Cancer : toujours plus de cas, mais moins de décès
Selon les estimations communiquées la semaine dernière lors d'un colloque international, organisé dans le cadre du Plan Cancer 2009-2013 par l'Agence de sécurité sanitaire française (Anses) et l'Institut national du cancer (INCa), 365 000 nouveaux cas de cancer ont été enregistrés en France en 2011. Alors que le nombre de cas progresse, la mortalité par cancer tend à baisser.
C'est au cours d'un colloque où étaient réunis 400 chercheurs, professionnels de santé et représentants d'institutions et d'associations que ces chiffres ont été présentés. Selon les scientifiques, l'augmentation du nombre de cas peut s'expliquer par l'allongement de la durée de vie. Autre facteur : l'identification de plus en plus importante des cancers grâce aux campagnes de dépistage.
Aspect positif de ce bilan : la baisse de la mortalité par cancer, qui peut s'expliquer par une amélioration des dépistages précoces et par une meilleure prise en charge des malades atteints de cancer.
Les cancers les plus répandus sont le cancer de la prostate chez l'homme (71000 cas), suivi du cancer du poumon (27000 cas) et du cancer du côlon-rectum (21500 cas), et le cancer du sein chez la femme (53000 cas), suivi du cancer du côlon-rectum (19000 cas) et du poumon (12000 cas).
Enfin, dernier constat, 90 à 95% des cancers sont liés à des causes exogènes, telles que le tabac, l'alcool, la sédentarité, l'alimentation, l'exposition solaire, l'environnement naturel...). Les conditions socio-économiques et géographiques, lorsqu'elles sont défavorables, jouent aussi un rôle très important dans l'apparition des cancers.
Ladepeche.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Selon les estimations communiquées la semaine dernière lors d'un colloque international, organisé dans le cadre du Plan Cancer 2009-2013 par l'Agence de sécurité sanitaire française (Anses) et l'Institut national du cancer (INCa), 365 000 nouveaux cas de cancer ont été enregistrés en France en 2011. Alors que le nombre de cas progresse, la mortalité par cancer tend à baisser.
C'est au cours d'un colloque où étaient réunis 400 chercheurs, professionnels de santé et représentants d'institutions et d'associations que ces chiffres ont été présentés. Selon les scientifiques, l'augmentation du nombre de cas peut s'expliquer par l'allongement de la durée de vie. Autre facteur : l'identification de plus en plus importante des cancers grâce aux campagnes de dépistage.
Aspect positif de ce bilan : la baisse de la mortalité par cancer, qui peut s'expliquer par une amélioration des dépistages précoces et par une meilleure prise en charge des malades atteints de cancer.
Les cancers les plus répandus sont le cancer de la prostate chez l'homme (71000 cas), suivi du cancer du poumon (27000 cas) et du cancer du côlon-rectum (21500 cas), et le cancer du sein chez la femme (53000 cas), suivi du cancer du côlon-rectum (19000 cas) et du poumon (12000 cas).
Enfin, dernier constat, 90 à 95% des cancers sont liés à des causes exogènes, telles que le tabac, l'alcool, la sédentarité, l'alimentation, l'exposition solaire, l'environnement naturel...). Les conditions socio-économiques et géographiques, lorsqu'elles sont défavorables, jouent aussi un rôle très important dans l'apparition des cancers.
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J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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Re: Actualités 2012
Médicaments : "L’institution qu’était l’Afssaps est finie", selon Dominique Maraninchi
| 19.12.11 | 10h46 • Mis à jour le 19.12.11 | 11h56
Nommé à la tête de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), le 22 février, pour éteindre l'incendie allumé par le scandale du Mediator, le professeur Dominique Maraninchi a voulu instaurer des changements pour démontrer qu'il y avait une rupture avec la période précédente. Il a aussi essuyé quelques polémiques sur la nomination en interne d'une ancienne experte pour le laboratoire Servier ou sur la démission d'experts d'un groupe de travail sur les anti-infectieux.
Le projet de loi relatif au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé, rejeté par le Sénat, devait être examiné en lecture définitive lundi 19 décembre dans la soirée par l'Assemblée nationale, dans l'état où elle l'avait adopté et sans possibilité d'amendement. L'occasion pour le directeur de la future Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) de dresser un bilan de son action, près de dix mois après son arrivée.
Quel regard portez-vous sur les changements intervenus depuis votre arrivée à la tête de l'Afssaps ?
Dominique Maraninchi : J'ai un regard positif. Il est possible de changer la posture de l'Agence. Nous agissons pour la sécurité des patients au nom de l'Etat et non pour la sécurité du commerce ou des produits. La claque reçue avec le Mediator posait la question: pourquoi a-t-on laissé sur le marché un médicament qui n'était pas bon ? C'est parce qu'on ne l'avait pas assez regardé. Le travail moderne des agences de sécurité sanitaire n'est pas que d'enregistrer un produit, mais de se demander si le produit fait du bien au patient dans la vraie vie et de suivre le produit tout au long de sa vie.
Nous avons pu prendre de nombreuses décisions grâce à la mobilisation de l'expertise interne et publique : ainsi, grâce à l'assurance-maladie, nous avons obtenu rapidement des données imposant la suspension d'utilisation de l'antidiabétique Actos (pioglitazone), qui accroît le risque de cancer de la vessie.
Les réunions de commissions sont à présents filmées puis mises en ligne, les opinions contradictoires sont mentionnées, les ordres du jour sont publics. Le personnel a fait ce virage : il est très engagé, malgré la tension, et impatient de changements.
Le projet de loi du gouvernement relatif au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé met l'accent sur la lutte contre les conflits d'intérêts. Qu'avez-vous déjà fait en pratique ?
Nous avons adopté des règles déontologiques exigeantes : pas de conflits d'intérêts des experts avec l'industrie pharmaceutique. Il doit exister une barrière totale entre le régulateur et l'industrie. Aucun doute ne doit être permis.
Quand l'Agence prend une décision, elle prend en compte l'existence d'éventuels liens d'intérêts. Les experts remplissaient des déclarations d'intérêts, mais l'important est de se servir de ces déclarations pour s'assurer que la décision que prendra une commission ne soit pas entachée par le doute. Il pouvait encore arriver que certains participants ne sortent pas lors de la discussion sur un produit pour lequel existait un lien d'intérêt. Ce n'est plus acceptable.
Votre refus d'endosser comme une recommandation de l'Agence le rapport du groupe de travail sur les anti-infectieux en raison de l'existence de liens d'intérêts a provoqué la démission collective d'une bonne partie de ses membres, qui vous accusent d'avoir anticipé sur les règles que fixera la nouvelle loi…
Cette crispation des experts ne se produit pas par hasard, alors que nous traversons une période de transition. Il est sûr que les choses vont changer et se moderniser.
Ces experts voulaient démissionner dès le mois d'avril, estimant qu'ils étaient montrés du doigt ou traînés dans la boue. Ce groupe de travail comprend 40 personnes : certains restent et sont très engagés pour répondre aux questions posées par l'Agence sur les produits évalués et sans liens d'intérêts.
En effet, s'il existe des conflits d'intérêts pour certains participants à une recommandation de l'Agence, la décision sera annulée, comme l'a montré la décision récente du Conseil d'Etat sur une recommandation de la Haute Autorité de santé sur le diabète. Nous appliquons les règles anciennes et nous nous préparons aux règles à venir.
L'argument "on ne trouve pas de bons experts sans aucun lien avec l'industrie pharmaceutique" est souvent utilisé contre les positions radicales sur les conflits d'intérêts. Aurez-vous du mal à trouver des experts externes dénués de tels liens ?
Ce sera peut-être plus long mais nous y parviendrons en restant simples. Les experts qui touchent beaucoup d'argent de l'industrie pharmaceutique feront mieux de continuer à travailler pour elle. Les experts qui n'ont que des liens mineurs, voire dérisoires devraient y renoncer sans grande difficulté pendant la période où ils travailleraient comme experts externes pour l'Agence.
Les leaders américains payent à présent leur venue aux congrès de leur discipline sur les financements publics qu'ils reçoivent pour leur équipe. Il est donc nécessaire de donner aux experts travaillant pour l'Agence les moyens de faire plus de recherche publique indépendante, y compris pour présenter leurs travaux aux congrès importants.
Est-ce à dire que vous vous priverez du concours d'experts qui servent de référents à l'industrie pharmaceutique ?
Non. Nous pouvons les auditionner, leur poser des questions précises sur un aspect d'un dossier, mais ils ne feront pas partie d'un groupe de travail qui aide à la prise de décision et ne participeront pas à la discussion générale. Nous pouvons auditionner les experts salariés d'un laboratoire pharmaceutique et nous leur posons régulièrement des questions auxquelles les firmes doivent répondre.
Il ne doit y avoir aucun doute sur l'indépendance des décisions de l'Agence et lorsqu'il existe un doute sur un médicament, il doit profiter au patient; c'est la feuille de route que m'a donnée le ministre pour l'Agence.
La désignation parmi les "préfigurateurs" des futures directions de l'Agence d'une cadre qui avait travaillé pour le laboratoire Servier a déclenché une polémique qui vous a amené à revenir sur cette nomination. Quelle leçon en avez-vous tirée ?
Qu'on ne peut pas faire les choses à moitié. J'ai présenté le 14 décembre au conseil d'administration les règles de sélection pour les recrutements : la déontologie, la compétence, les capacités managériales. La déontologie impose qu'il n'y ait aucun lien d'intérêt, qu'il soit personnel ou familial. Je suis sûr que nous aurons des candidats qui répondront à nos appels d'offres qui seront publics.
Je ne veux pas jeter les candidats en pâture. Il est sain qu'il n'y ait aucun flou dans les règles de gestion de l'Agence. J'ai aussi indiqué que les deux conseillers scientifiques auprès de mon prédécesseur ne seraient plus en poste à l'issue de la fin de leur contrat.
L'Agence est-elle en état de bien fonctionner ?
Oui. Mais nous devons rapidement renforcer l'expertise interne indépendante : le ministre et le législateur nous en ont donné les moyens et nous avons maintenant des règles claires de sélection. Nous avons déjà entrepris la réévaluation de la pharmacopée d'avant 2005. En 2012, le rapport bénéfice/risque de centaines de médicaments sera ainsi analysé. Nous allons embaucher une équipe consacrée au soutien de cette tâche. Nous utilisons un algorithme pour repérer, parmi les 5 000 médicaments autorisés, les classes présentant des risques justifiant un examen en priorité.
La crise que nous traversons actuellement est une crise institutionnelle et non plus une crise morale ou de sécurité sanitaire, comme au moment où le scandale du Mediator a éclaté. L'institution qu'était l'Afssaps est finie et celle à venir n'est pas encore complètement installée. C'est naturellement source de tensions internes, mais il nous fallait répondre en priorité à ce que l'on attend de nous, comme avec l'alerte générale que nous avons lancée à propos des implants mammaires de la marque PIP.
Propos recueillis par Paul Benkimoun et Laetitia Clavreul
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| 19.12.11 | 10h46 • Mis à jour le 19.12.11 | 11h56
Nommé à la tête de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), le 22 février, pour éteindre l'incendie allumé par le scandale du Mediator, le professeur Dominique Maraninchi a voulu instaurer des changements pour démontrer qu'il y avait une rupture avec la période précédente. Il a aussi essuyé quelques polémiques sur la nomination en interne d'une ancienne experte pour le laboratoire Servier ou sur la démission d'experts d'un groupe de travail sur les anti-infectieux.
Le projet de loi relatif au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé, rejeté par le Sénat, devait être examiné en lecture définitive lundi 19 décembre dans la soirée par l'Assemblée nationale, dans l'état où elle l'avait adopté et sans possibilité d'amendement. L'occasion pour le directeur de la future Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) de dresser un bilan de son action, près de dix mois après son arrivée.
Quel regard portez-vous sur les changements intervenus depuis votre arrivée à la tête de l'Afssaps ?
Dominique Maraninchi : J'ai un regard positif. Il est possible de changer la posture de l'Agence. Nous agissons pour la sécurité des patients au nom de l'Etat et non pour la sécurité du commerce ou des produits. La claque reçue avec le Mediator posait la question: pourquoi a-t-on laissé sur le marché un médicament qui n'était pas bon ? C'est parce qu'on ne l'avait pas assez regardé. Le travail moderne des agences de sécurité sanitaire n'est pas que d'enregistrer un produit, mais de se demander si le produit fait du bien au patient dans la vraie vie et de suivre le produit tout au long de sa vie.
Nous avons pu prendre de nombreuses décisions grâce à la mobilisation de l'expertise interne et publique : ainsi, grâce à l'assurance-maladie, nous avons obtenu rapidement des données imposant la suspension d'utilisation de l'antidiabétique Actos (pioglitazone), qui accroît le risque de cancer de la vessie.
Les réunions de commissions sont à présents filmées puis mises en ligne, les opinions contradictoires sont mentionnées, les ordres du jour sont publics. Le personnel a fait ce virage : il est très engagé, malgré la tension, et impatient de changements.
Le projet de loi du gouvernement relatif au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé met l'accent sur la lutte contre les conflits d'intérêts. Qu'avez-vous déjà fait en pratique ?
Nous avons adopté des règles déontologiques exigeantes : pas de conflits d'intérêts des experts avec l'industrie pharmaceutique. Il doit exister une barrière totale entre le régulateur et l'industrie. Aucun doute ne doit être permis.
Quand l'Agence prend une décision, elle prend en compte l'existence d'éventuels liens d'intérêts. Les experts remplissaient des déclarations d'intérêts, mais l'important est de se servir de ces déclarations pour s'assurer que la décision que prendra une commission ne soit pas entachée par le doute. Il pouvait encore arriver que certains participants ne sortent pas lors de la discussion sur un produit pour lequel existait un lien d'intérêt. Ce n'est plus acceptable.
Votre refus d'endosser comme une recommandation de l'Agence le rapport du groupe de travail sur les anti-infectieux en raison de l'existence de liens d'intérêts a provoqué la démission collective d'une bonne partie de ses membres, qui vous accusent d'avoir anticipé sur les règles que fixera la nouvelle loi…
Cette crispation des experts ne se produit pas par hasard, alors que nous traversons une période de transition. Il est sûr que les choses vont changer et se moderniser.
Ces experts voulaient démissionner dès le mois d'avril, estimant qu'ils étaient montrés du doigt ou traînés dans la boue. Ce groupe de travail comprend 40 personnes : certains restent et sont très engagés pour répondre aux questions posées par l'Agence sur les produits évalués et sans liens d'intérêts.
En effet, s'il existe des conflits d'intérêts pour certains participants à une recommandation de l'Agence, la décision sera annulée, comme l'a montré la décision récente du Conseil d'Etat sur une recommandation de la Haute Autorité de santé sur le diabète. Nous appliquons les règles anciennes et nous nous préparons aux règles à venir.
L'argument "on ne trouve pas de bons experts sans aucun lien avec l'industrie pharmaceutique" est souvent utilisé contre les positions radicales sur les conflits d'intérêts. Aurez-vous du mal à trouver des experts externes dénués de tels liens ?
Ce sera peut-être plus long mais nous y parviendrons en restant simples. Les experts qui touchent beaucoup d'argent de l'industrie pharmaceutique feront mieux de continuer à travailler pour elle. Les experts qui n'ont que des liens mineurs, voire dérisoires devraient y renoncer sans grande difficulté pendant la période où ils travailleraient comme experts externes pour l'Agence.
Les leaders américains payent à présent leur venue aux congrès de leur discipline sur les financements publics qu'ils reçoivent pour leur équipe. Il est donc nécessaire de donner aux experts travaillant pour l'Agence les moyens de faire plus de recherche publique indépendante, y compris pour présenter leurs travaux aux congrès importants.
Est-ce à dire que vous vous priverez du concours d'experts qui servent de référents à l'industrie pharmaceutique ?
Non. Nous pouvons les auditionner, leur poser des questions précises sur un aspect d'un dossier, mais ils ne feront pas partie d'un groupe de travail qui aide à la prise de décision et ne participeront pas à la discussion générale. Nous pouvons auditionner les experts salariés d'un laboratoire pharmaceutique et nous leur posons régulièrement des questions auxquelles les firmes doivent répondre.
Il ne doit y avoir aucun doute sur l'indépendance des décisions de l'Agence et lorsqu'il existe un doute sur un médicament, il doit profiter au patient; c'est la feuille de route que m'a donnée le ministre pour l'Agence.
La désignation parmi les "préfigurateurs" des futures directions de l'Agence d'une cadre qui avait travaillé pour le laboratoire Servier a déclenché une polémique qui vous a amené à revenir sur cette nomination. Quelle leçon en avez-vous tirée ?
Qu'on ne peut pas faire les choses à moitié. J'ai présenté le 14 décembre au conseil d'administration les règles de sélection pour les recrutements : la déontologie, la compétence, les capacités managériales. La déontologie impose qu'il n'y ait aucun lien d'intérêt, qu'il soit personnel ou familial. Je suis sûr que nous aurons des candidats qui répondront à nos appels d'offres qui seront publics.
Je ne veux pas jeter les candidats en pâture. Il est sain qu'il n'y ait aucun flou dans les règles de gestion de l'Agence. J'ai aussi indiqué que les deux conseillers scientifiques auprès de mon prédécesseur ne seraient plus en poste à l'issue de la fin de leur contrat.
L'Agence est-elle en état de bien fonctionner ?
Oui. Mais nous devons rapidement renforcer l'expertise interne indépendante : le ministre et le législateur nous en ont donné les moyens et nous avons maintenant des règles claires de sélection. Nous avons déjà entrepris la réévaluation de la pharmacopée d'avant 2005. En 2012, le rapport bénéfice/risque de centaines de médicaments sera ainsi analysé. Nous allons embaucher une équipe consacrée au soutien de cette tâche. Nous utilisons un algorithme pour repérer, parmi les 5 000 médicaments autorisés, les classes présentant des risques justifiant un examen en priorité.
La crise que nous traversons actuellement est une crise institutionnelle et non plus une crise morale ou de sécurité sanitaire, comme au moment où le scandale du Mediator a éclaté. L'institution qu'était l'Afssaps est finie et celle à venir n'est pas encore complètement installée. C'est naturellement source de tensions internes, mais il nous fallait répondre en priorité à ce que l'on attend de nous, comme avec l'alerte générale que nous avons lancée à propos des implants mammaires de la marque PIP.
Propos recueillis par Paul Benkimoun et Laetitia Clavreul
Le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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Re: Actualités 2012
Le prix d'un accouchement : entre 300 et... 2700 euros
le 19 décembre 2011 à 08h26 , mis à jour le 19 décembre 2011 à 08h31
La santé n'a pas le même prix pour tous en France. Pour un accouchement, la facture présentée par les gynécologues-obstétriciens peut varier pratiquement de 1 à 10, selon une étude publiée par le site Mutuelle.com. Le tarif remboursé par la Sécurité sociale, lui, est partout le même : 313,50 euros.
Le prix d'un accouchement facturé par les gynécologues-obstétriciens en France peut varier de 300 à presque 2700 euros selon les départements et les dépassements d'honoraires, selon une étude publiée lundi par le site Mutuelle.com. Alors que le tarif remboursé par la Sécurité sociale est de 313,50 euros, (418 euros pour un accouchement multiple) l'étude montre que si dans 34 départements les gynécologues s'en tiennent à ce prix, les dépassements pratiqués dans une cinquantaine de départements varient de 50 à 450 euros. Dans cinq départements (Paris, Yvelines, Alpes Maritimes, Ain et Nord), les dépassements d'honoraires des obstétriciens constatés par Mutuelle.com vont de 450 euros à 2687 euros.
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Plus d'infos
"Les tarifs pratiqués par un même médecin peuvent varier en fonction de la nature de l'accouchement, certains demandent des honoraires plus élevés lors d'un premier accouchement, pour d'autres c'est l'inverse. Les accouchements pratiqués par césarienne sont généralement plus onéreux", indique dans ses commentaires le site qui s'est spécialisé dans ce type d'études comparatives en plus de son activité de comparateur de mutuelles.
Gare aux dépassements d'honoraires
Compte tenu de ces différences de tarifs, Mutuelle.com indique que dans les contrats des complémentaires santé (mutuelles, assurances), il faut veiller au pourcentage de garanties des honoraires médicaux et au forfait maternité.
Selon le site, une garantie honoraires médicaux à 100% plus un forfait maternité de 100 euros permettront d'obtenir un remboursement global (Sécurité sociale plus mutuelle) de 413.50 euros, ce qui est suffisant pour 54 départements. Mais dans d'autres départements, une garantie honoraires à 200% plus un forfait maternité de 150 euros seront nécessaires pour être correctement remboursé, compte tenu de l'importance des dépassements d'honoraires.
le 19 décembre 2011 à 08:26
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le 19 décembre 2011 à 08h26 , mis à jour le 19 décembre 2011 à 08h31
La santé n'a pas le même prix pour tous en France. Pour un accouchement, la facture présentée par les gynécologues-obstétriciens peut varier pratiquement de 1 à 10, selon une étude publiée par le site Mutuelle.com. Le tarif remboursé par la Sécurité sociale, lui, est partout le même : 313,50 euros.
Le prix d'un accouchement facturé par les gynécologues-obstétriciens en France peut varier de 300 à presque 2700 euros selon les départements et les dépassements d'honoraires, selon une étude publiée lundi par le site Mutuelle.com. Alors que le tarif remboursé par la Sécurité sociale est de 313,50 euros, (418 euros pour un accouchement multiple) l'étude montre que si dans 34 départements les gynécologues s'en tiennent à ce prix, les dépassements pratiqués dans une cinquantaine de départements varient de 50 à 450 euros. Dans cinq départements (Paris, Yvelines, Alpes Maritimes, Ain et Nord), les dépassements d'honoraires des obstétriciens constatés par Mutuelle.com vont de 450 euros à 2687 euros.
Le travail, bon pour le moral et la santé des mères
Jouets des tout-petits et substances cancérogènes : l'UFC s'inquiète
Des biberons toxiques dans les maternités ?
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Plus d'infos
"Les tarifs pratiqués par un même médecin peuvent varier en fonction de la nature de l'accouchement, certains demandent des honoraires plus élevés lors d'un premier accouchement, pour d'autres c'est l'inverse. Les accouchements pratiqués par césarienne sont généralement plus onéreux", indique dans ses commentaires le site qui s'est spécialisé dans ce type d'études comparatives en plus de son activité de comparateur de mutuelles.
Gare aux dépassements d'honoraires
Compte tenu de ces différences de tarifs, Mutuelle.com indique que dans les contrats des complémentaires santé (mutuelles, assurances), il faut veiller au pourcentage de garanties des honoraires médicaux et au forfait maternité.
Selon le site, une garantie honoraires médicaux à 100% plus un forfait maternité de 100 euros permettront d'obtenir un remboursement global (Sécurité sociale plus mutuelle) de 413.50 euros, ce qui est suffisant pour 54 départements. Mais dans d'autres départements, une garantie honoraires à 200% plus un forfait maternité de 150 euros seront nécessaires pour être correctement remboursé, compte tenu de l'importance des dépassements d'honoraires.
le 19 décembre 2011 à 08:26
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Re: Actualités 2012
3 petits articles...
Personnes âgées : des exercices pour prévenir les chutes
Des programmes d'exercices physiques diminuent le risque de chute des personnes âgées de manière statistiquement significative.
Les chutes sont fréquentes chez les personnes âgées. Elles sont à l'origine de fractures et de pertes d'autonomie. Divers facteurs de risque ont été décrits : antécédents de chute, déficit visuel, incontinence urinaire, handicap fonctionnel, habitat inadapté, douleurs des pieds, prise de médicaments psychotropes.
Une synthèse a recensé 54 essais de diverses interventions visant à réduire les chutes chez des personnes âgées de plus de 65 ans vivant à domicile. Les programmes d'exercices physiques évalués étaient hétérogènes, portant sur la marche, l'équilibre, la force, la souplesse ou l'agilité nécessaire à la vie quotidienne. Une diminution statistiquement significative du risque de chute par rapport à une absence d'intervention a été mise en évidence.
Une démarche d'adaptation de l'habitat avec détection et modification des éléments entraînant un risque de chute a été testée dans trois études. L'intervention a réduit l'incidence des chutes, mais de manière statistiquement significative dans une seule étude sur les trois. Aucun effet indésirable n'a été relaté (mis à part les frais occasionnés).
La correction des défauts de vision et le traitement d'une cataracte ont été évalués. Le nombre de chutes n'a pas été diminué, peut-être en lien avec une augmentation d'activité. La correction de la vision apporte cependant d'autres bénéfices, en termes de qualité de vie.
Un programme de 15 heures d'éducation comportementale pour la prévention des chutes a été comparé à l'absence de séance d'éducation, sans différence de fréquence des chutes.
Entretenir les capacités physiques semble l'intervention primordiale pour éviter les chutes.
©Prescrire 1er décembre 2011
Médicaments inutiles ou trop dangereux : déremboursement bienvenu
Fin 2011, plusieurs dizaines de médicaments ont été déremboursés en raison de leur absence d’intérêt thérapeutique ou de leur danger disproportionné par rapport à leur efficacité.
En France, le 1er décembre 2011, plusieurs médicaments ont été déremboursés, en raison d'une absence d'intérêt clinique démontré ou d'une balance bénéfices-risques incertaine voire défavorable.
Le déremboursement de ces médicaments est un moyen de limiter leur usage, voire d’inciter les firmes à cesser leur commercialisation. C’est un palliatif à certaines insuffisances des agences du médicament (française ou européenne) qui maintiennent sur le marché des médicaments à balance bénéfices-risques défavorable, tels la quinine dans les crampes ou le nimésulide.
Le déremboursement de ces médicaments ne relève pas d’une mesure d’économie motivée par les difficultés de l’assurance maladie, mais d’une mesure prise dans l’intérêt des patients.
En pratique, les patients peuvent aisément se passer de ces médicaments, dont il existe des alternatives à balance bénéfices-risques plus favorable.
©Prescrire 1er décembre 2011
Surdité des nouveau-nés : dépister précocement pour accélérer la prise en charge
Le dépistage précoce d’une surdité néonatale aide à repérer les enfants atteints de surdité congénitale bilatérale permanente et à favoriser une prise en charge spécifique.
La communication avec autrui commence dès les premiers jours de vie et se développe par exposition et par interaction. Une altération importante de l’audition réduit la communication des petits enfants avec leur environnement et les expose à des troubles de la parole, du langage et de la socialisation. Une prise en charge spécifique avant l'âge de 9 mois semble limiter les troubles de la communication et de la socialisation résultant de la surdité.
Pour dépister une surdité, deux tests de courte durée et indolores sont réalisables chez un nouveau-né qui dort. Lorsqu’une surdité est évoquée par ces deux tests de dépistage, dans plus de 90 % des cas elle n’est pas confirmée par un examen spécialisé de confirmation.
Inversement, quelques surdités ne sont pas détectées probablement car elles apparaissent progressivement après la naissance.
Au total, sur 1 000 nouveau-nés dépistés, environ 10 à 15 surdités sont suspectées mais un seul enfant a une surdité bilatérale permanente confirmée.
Chez ces enfants, le dépistage est d’autant plus bénéfique qu’il intervient tôt, notamment en termes de développement de la communication. L’objectif est de mettre en place un mode de communication adaptée entre les nourrissons et leur environnement, surtout avec leur famille : programme de stimulation sensorielle, notamment par la langue des signes ou un programme de stimulation de la fonction auditive à l’aide d’une prothèse ou d’un implant permettant à l’enfant de développer une langue orale.
Les incertitudes du dépistage sont à expliquer aux parents, afin de réduire leur anxiété.
©Prescrire 1er décembre 2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Personnes âgées : des exercices pour prévenir les chutes
Des programmes d'exercices physiques diminuent le risque de chute des personnes âgées de manière statistiquement significative.
Les chutes sont fréquentes chez les personnes âgées. Elles sont à l'origine de fractures et de pertes d'autonomie. Divers facteurs de risque ont été décrits : antécédents de chute, déficit visuel, incontinence urinaire, handicap fonctionnel, habitat inadapté, douleurs des pieds, prise de médicaments psychotropes.
Une synthèse a recensé 54 essais de diverses interventions visant à réduire les chutes chez des personnes âgées de plus de 65 ans vivant à domicile. Les programmes d'exercices physiques évalués étaient hétérogènes, portant sur la marche, l'équilibre, la force, la souplesse ou l'agilité nécessaire à la vie quotidienne. Une diminution statistiquement significative du risque de chute par rapport à une absence d'intervention a été mise en évidence.
Une démarche d'adaptation de l'habitat avec détection et modification des éléments entraînant un risque de chute a été testée dans trois études. L'intervention a réduit l'incidence des chutes, mais de manière statistiquement significative dans une seule étude sur les trois. Aucun effet indésirable n'a été relaté (mis à part les frais occasionnés).
La correction des défauts de vision et le traitement d'une cataracte ont été évalués. Le nombre de chutes n'a pas été diminué, peut-être en lien avec une augmentation d'activité. La correction de la vision apporte cependant d'autres bénéfices, en termes de qualité de vie.
Un programme de 15 heures d'éducation comportementale pour la prévention des chutes a été comparé à l'absence de séance d'éducation, sans différence de fréquence des chutes.
Entretenir les capacités physiques semble l'intervention primordiale pour éviter les chutes.
©Prescrire 1er décembre 2011
Médicaments inutiles ou trop dangereux : déremboursement bienvenu
Fin 2011, plusieurs dizaines de médicaments ont été déremboursés en raison de leur absence d’intérêt thérapeutique ou de leur danger disproportionné par rapport à leur efficacité.
En France, le 1er décembre 2011, plusieurs médicaments ont été déremboursés, en raison d'une absence d'intérêt clinique démontré ou d'une balance bénéfices-risques incertaine voire défavorable.
Le déremboursement de ces médicaments est un moyen de limiter leur usage, voire d’inciter les firmes à cesser leur commercialisation. C’est un palliatif à certaines insuffisances des agences du médicament (française ou européenne) qui maintiennent sur le marché des médicaments à balance bénéfices-risques défavorable, tels la quinine dans les crampes ou le nimésulide.
Le déremboursement de ces médicaments ne relève pas d’une mesure d’économie motivée par les difficultés de l’assurance maladie, mais d’une mesure prise dans l’intérêt des patients.
En pratique, les patients peuvent aisément se passer de ces médicaments, dont il existe des alternatives à balance bénéfices-risques plus favorable.
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Surdité des nouveau-nés : dépister précocement pour accélérer la prise en charge
Le dépistage précoce d’une surdité néonatale aide à repérer les enfants atteints de surdité congénitale bilatérale permanente et à favoriser une prise en charge spécifique.
La communication avec autrui commence dès les premiers jours de vie et se développe par exposition et par interaction. Une altération importante de l’audition réduit la communication des petits enfants avec leur environnement et les expose à des troubles de la parole, du langage et de la socialisation. Une prise en charge spécifique avant l'âge de 9 mois semble limiter les troubles de la communication et de la socialisation résultant de la surdité.
Pour dépister une surdité, deux tests de courte durée et indolores sont réalisables chez un nouveau-né qui dort. Lorsqu’une surdité est évoquée par ces deux tests de dépistage, dans plus de 90 % des cas elle n’est pas confirmée par un examen spécialisé de confirmation.
Inversement, quelques surdités ne sont pas détectées probablement car elles apparaissent progressivement après la naissance.
Au total, sur 1 000 nouveau-nés dépistés, environ 10 à 15 surdités sont suspectées mais un seul enfant a une surdité bilatérale permanente confirmée.
Chez ces enfants, le dépistage est d’autant plus bénéfique qu’il intervient tôt, notamment en termes de développement de la communication. L’objectif est de mettre en place un mode de communication adaptée entre les nourrissons et leur environnement, surtout avec leur famille : programme de stimulation sensorielle, notamment par la langue des signes ou un programme de stimulation de la fonction auditive à l’aide d’une prothèse ou d’un implant permettant à l’enfant de développer une langue orale.
Les incertitudes du dépistage sont à expliquer aux parents, afin de réduire leur anxiété.
©Prescrire 1er décembre 2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Vitamine D : le bronzage artificiel n'est pas une solution
L’Institut national du cancer (INCa) réaffirme que les risques l'emportent sur tout bénéfice supposé dans les cabines de bronzage. Son message: pas de lampe à UV pour faire de la vitamine D.
Alors que le soleil se fait de plus en plus rare, que les teints pâlissent, que les nez coulent de plus en plus souvent, que l’on nous vend les bienfaits de la cure de vitamines pour résister à l’hiver, certains messages nous incitent aussi à faire un détour par les cabines de bronzage… Pas seulement pour avoir bonne mine mais pour profiter de la « vitamine solaire »… Puisque les UV nous font produire de la vitamine D, les cabines à UV seraient utiles pour lutter contre le manque de vitamine D pendant l’hiver !
La "vitamine solaire"
Ce message est diffusé par les professionnels du bronzage artificiel (comme le Syndicat national des professionnels du bronzage en cabine). Alors que les rayonnements ultraviolets artificiels sont classés cancérigènes par l’OMS, les promoteurs des ‘bancs solaires’ tentent de renverser la vapeur en se servant de quelques études pointant le manque de vitamine D des populations du nord de l’Europe et de l’Amérique pour souligner les bienfaits de l’exposition au Soleil. Le manque de « vitamine solaire », selon l’expression utilisée, serait dommageable pour notre santé, il augmenterait notamment les risques de cancers.
Inquiétée par la publication de ces messages dans la presse grand public, la Direction générale de la santé a demandé à l’Institut national du cancer (INCa) d’apporter ses lumières. C’est chose avec la publication du rapport sur « UV, vitamine D et cancers non cutanés ». Selon l’INCa, rien ne permet de justifier l’utilisation des UV artificiels comme source de vitamine D.
C’est principalement au niveau de la peau, sous l’action des UVB, que la vitamine D est synthétisée par notre organisme. Cette production atteint rapidement un plateau, souligne le rapport de l’INCa, et l’exposition prolongée aux UBV a des effets néfastes. Les UVB sont depuis longtemps identifiés comme les responsables des coups de soleil. En France, la règlementation limite la part des UVB à 1,5% du rayonnement UV total pour le bronzage artificiel. Cependant les UVA provoquent eux aussi des dommages cutanés.
Les études qui mettent en avant un lien entre faible niveau sanguin de vitamine D et augmentation des risques de cancers apportent des preuves insuffisantes, souligne l’INCa. Ce sont pour la plupart des études dites écologiques, c’est-à-dire analysant l’association entre l’environnement et la santé, dont les résultats peuvent être facilement faussés par des cofacteurs.
Quant aux études montrant un lien entre les UV artificiels et la production de vitamine D, elles ont été menées sur de petits échantillons et souffrent de conflits d'intérêts, notent les auteurs du rapport.
Ne pas confondre déficience et carence
Quant au manque supposé de vitamine D pour une population comme celle de la France, il n’est pas établi, estiment les experts de l’INCa. La notion de déficience n’est pas clairement définie (et elle se caractérise par aucun symptôme clinique). Quant à la carence, elle toucherait 4,5% de la population adulte. Des suppléments en vitamine D sont donnés par voie orale à certaines catégories de population, comme les nourrissons allaités. Cependant, il faut veiller à ne pas se surdoser en vitamine D, car l’excès a des effets délétères connus.
En aucun cas on ne peut conseiller des UV artificiels pour fabriquer de la vitamine D, concluent les experts de l’INCa. La balance bénéfice/risque penche nettement du côté négatif pour les cabines à bronzage, qui ont pour l’instant échappé à l’interdiction. L’augmentation du risque de cancer cutané liée à l’exposition aux UV solaires et artificiels elle est bien connue et documentée. Il faut donc profiter du soleil sans en abuser. Pour une personne à la peau claire, 5 à 10 minutes de soleil sur le visage et les bras à l’heure de midi par une belle journée est suffisant pour faire sa dose quotidienne de vitamine D, affirme l’INCa.
C.D
Sciences et Avenir.fr
19/12/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L’Institut national du cancer (INCa) réaffirme que les risques l'emportent sur tout bénéfice supposé dans les cabines de bronzage. Son message: pas de lampe à UV pour faire de la vitamine D.
Alors que le soleil se fait de plus en plus rare, que les teints pâlissent, que les nez coulent de plus en plus souvent, que l’on nous vend les bienfaits de la cure de vitamines pour résister à l’hiver, certains messages nous incitent aussi à faire un détour par les cabines de bronzage… Pas seulement pour avoir bonne mine mais pour profiter de la « vitamine solaire »… Puisque les UV nous font produire de la vitamine D, les cabines à UV seraient utiles pour lutter contre le manque de vitamine D pendant l’hiver !
La "vitamine solaire"
Ce message est diffusé par les professionnels du bronzage artificiel (comme le Syndicat national des professionnels du bronzage en cabine). Alors que les rayonnements ultraviolets artificiels sont classés cancérigènes par l’OMS, les promoteurs des ‘bancs solaires’ tentent de renverser la vapeur en se servant de quelques études pointant le manque de vitamine D des populations du nord de l’Europe et de l’Amérique pour souligner les bienfaits de l’exposition au Soleil. Le manque de « vitamine solaire », selon l’expression utilisée, serait dommageable pour notre santé, il augmenterait notamment les risques de cancers.
Inquiétée par la publication de ces messages dans la presse grand public, la Direction générale de la santé a demandé à l’Institut national du cancer (INCa) d’apporter ses lumières. C’est chose avec la publication du rapport sur « UV, vitamine D et cancers non cutanés ». Selon l’INCa, rien ne permet de justifier l’utilisation des UV artificiels comme source de vitamine D.
C’est principalement au niveau de la peau, sous l’action des UVB, que la vitamine D est synthétisée par notre organisme. Cette production atteint rapidement un plateau, souligne le rapport de l’INCa, et l’exposition prolongée aux UBV a des effets néfastes. Les UVB sont depuis longtemps identifiés comme les responsables des coups de soleil. En France, la règlementation limite la part des UVB à 1,5% du rayonnement UV total pour le bronzage artificiel. Cependant les UVA provoquent eux aussi des dommages cutanés.
Les études qui mettent en avant un lien entre faible niveau sanguin de vitamine D et augmentation des risques de cancers apportent des preuves insuffisantes, souligne l’INCa. Ce sont pour la plupart des études dites écologiques, c’est-à-dire analysant l’association entre l’environnement et la santé, dont les résultats peuvent être facilement faussés par des cofacteurs.
Quant aux études montrant un lien entre les UV artificiels et la production de vitamine D, elles ont été menées sur de petits échantillons et souffrent de conflits d'intérêts, notent les auteurs du rapport.
Ne pas confondre déficience et carence
Quant au manque supposé de vitamine D pour une population comme celle de la France, il n’est pas établi, estiment les experts de l’INCa. La notion de déficience n’est pas clairement définie (et elle se caractérise par aucun symptôme clinique). Quant à la carence, elle toucherait 4,5% de la population adulte. Des suppléments en vitamine D sont donnés par voie orale à certaines catégories de population, comme les nourrissons allaités. Cependant, il faut veiller à ne pas se surdoser en vitamine D, car l’excès a des effets délétères connus.
En aucun cas on ne peut conseiller des UV artificiels pour fabriquer de la vitamine D, concluent les experts de l’INCa. La balance bénéfice/risque penche nettement du côté négatif pour les cabines à bronzage, qui ont pour l’instant échappé à l’interdiction. L’augmentation du risque de cancer cutané liée à l’exposition aux UV solaires et artificiels elle est bien connue et documentée. Il faut donc profiter du soleil sans en abuser. Pour une personne à la peau claire, 5 à 10 minutes de soleil sur le visage et les bras à l’heure de midi par une belle journée est suffisant pour faire sa dose quotidienne de vitamine D, affirme l’INCa.
C.D
Sciences et Avenir.fr
19/12/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Mieux prendre en charge les patients atteints d'Alzheimer
Publié le 19/12/2011, 10h52 par Gaëlle Monfort lejournaledesfemmes.fr
La Haute autorité de santé (HAS) vient d'actualiser sa recommandation datant de 2008 portant sur le diagnostic et la prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées.
Le nouveau groupe de travail est composé de professionnels (généralistes, neurologues, gériatres, psychiatres, infirmiers, etc.) et de membres de l'association France Alzheimer.
La principale nouveauté de cette mise à jour des recommandations est qu'elle suit les étapes du parcours de soins du patient : depuis les premiers symptômes (pertes de mémoire) jusqu'à la prise en charge à un stade avancé de la maladie. Elle sera donc plus simple à appliquer pour les professionnels de santé.
La Commission de transparence sur les médicaments a rendu en octobre un avis sur les traitements à prescrire. Ce traitement doit être revu par le médecin et le neurologue au bout d'un an afin de vérifier l'intérêt pour le patient de le poursuivre ou non.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Publié le 19/12/2011, 10h52 par Gaëlle Monfort lejournaledesfemmes.fr
La Haute autorité de santé (HAS) vient d'actualiser sa recommandation datant de 2008 portant sur le diagnostic et la prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées.
Le nouveau groupe de travail est composé de professionnels (généralistes, neurologues, gériatres, psychiatres, infirmiers, etc.) et de membres de l'association France Alzheimer.
La principale nouveauté de cette mise à jour des recommandations est qu'elle suit les étapes du parcours de soins du patient : depuis les premiers symptômes (pertes de mémoire) jusqu'à la prise en charge à un stade avancé de la maladie. Elle sera donc plus simple à appliquer pour les professionnels de santé.
La Commission de transparence sur les médicaments a rendu en octobre un avis sur les traitements à prescrire. Ce traitement doit être revu par le médecin et le neurologue au bout d'un an afin de vérifier l'intérêt pour le patient de le poursuivre ou non.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Le Parlement s'apprête à adopter la réforme du contrôle des médicaments
Créé le 19/12/2011 20minutes.fr
SANTE - Contestée après le scandale du Médiator, l'Afssaps va laisser place à une nouvelle agence aux pouvoirs accrus...
Le Parlement devait adopter définitivement ce lundi soir la réforme du contrôle des médicaments, destinée à empêcher la réédition d'un scandale comme celui du Mediator, et dont l'examen, commencé dans un climat assez consensuel, s'est terminé en bras de fer entre députés et sénateurs.
L'Assemblée nationale, qui a le dernier mot face au Sénat, devait approuver, lors d'un ultime vote, ce projet de loi présenté par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand.
«L'institution qu'était l'Afssaps est finie»
Aux termes de ce texte, les responsables et experts d'autorités sanitaires devront déposer, et actualiser, une déclaration publique d'intérêts, notant leurs liens avec l'industrie pharmaceutique dans les cinq dernières années.
L'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), très critiquée pour sa passivité face aux laboratoires Servier dans l'affaire du Mediator, est remplacée par une Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm), aux pouvoirs accrus.
Dans un entretien au Monde, le directeur général de l'Agence, Dominique Maraninchi, souligne que «l'institution qu'était l'Afssaps est finie et celle à venir n'est pas encore complètement installée», expliquant ainsi les difficultés que rencontre actuellement sa mise en place.
Essais comparatifs
L'Agence pourra demander à l'industrie pharmaceutique de mener des essais comparatifs pour montrer l'amélioration d'un nouveau produit par rapport à un médicament existant.
En raison de la réglementation européenne, ces essais ne pourront cependant pas être imposés au laboratoire pour l'autorisation de mise sur le marché d'un médicament. Ils seront en revanche obligatoires, lorsqu'ils seront techniquement possibles, pour que le produit soit remboursé par la Sécurité sociale. Un professionnel de santé qui alerterait les autorités sanitaires de la nocivité d'un médicament sera protégé de toute sanction ou discrimination, en particulier de la part de son employeur.
Sauf pour certains médicaments, les visiteurs médicaux présentant de nouveaux produits à l'hôpital devront le faire devant un groupe de médecins, et non plus en face à face avec un seul praticien.
La quasi-totalité des amendements du Sénat supprimés
L'adoption du projet en première lecture par les députés, début octobre, avait fait l'objet d'un relatif accord entre le gouvernement et les socialistes, qui s'étaient abstenus après avoir vu plusieurs de leurs amendements pris en compte, notamment sur la création d'un portail public de données sur les maladies et leurs traitements. Xavier Bertrand avait même rendu hommage en séance au député PS Gérard Bapt, cardiologue de profession, ainsi qu'à deux autres médecins, Irène Frachon et Georges Chiche, pour leur dénonciation des effets nocifs du Mediator, qui serait responsable de 500 à 2.000 décès.
Mais ce consensus a commencé à se fissurer un mois plus tard lorsque le Sénat, à majorité de gauche, a durci le texte sur plusieurs points, interdisant tout lien d'intérêts aux dirigeants d'autorités sanitaires et permettant aux victimes de médicaments nocifs de mener en justice des actions de groupe.
L'Assemblée, réexaminant le texte fin novembre et jugeant notamment que l'action de groupe méritait un débat plus large, au-delà du domaine de la santé, a supprimé la quasi-totalité des amendements du Sénat qui, à son tour, mardi dernier, a refusé d'examiner de nouveau le projet.
Le député UMP Arnaud Robinet, rapporteur du projet, déplore n'avoir «pas pu établir un dialogue constructif» avec le Sénat, tandis que la Verte Anny Poursinoff regrette que «la politique politicienne et l'intérêt des industriels aient pris le dessus sur l'intérêt des citoyens».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 19/12/2011 20minutes.fr
SANTE - Contestée après le scandale du Médiator, l'Afssaps va laisser place à une nouvelle agence aux pouvoirs accrus...
Le Parlement devait adopter définitivement ce lundi soir la réforme du contrôle des médicaments, destinée à empêcher la réédition d'un scandale comme celui du Mediator, et dont l'examen, commencé dans un climat assez consensuel, s'est terminé en bras de fer entre députés et sénateurs.
L'Assemblée nationale, qui a le dernier mot face au Sénat, devait approuver, lors d'un ultime vote, ce projet de loi présenté par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand.
«L'institution qu'était l'Afssaps est finie»
Aux termes de ce texte, les responsables et experts d'autorités sanitaires devront déposer, et actualiser, une déclaration publique d'intérêts, notant leurs liens avec l'industrie pharmaceutique dans les cinq dernières années.
L'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), très critiquée pour sa passivité face aux laboratoires Servier dans l'affaire du Mediator, est remplacée par une Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm), aux pouvoirs accrus.
Dans un entretien au Monde, le directeur général de l'Agence, Dominique Maraninchi, souligne que «l'institution qu'était l'Afssaps est finie et celle à venir n'est pas encore complètement installée», expliquant ainsi les difficultés que rencontre actuellement sa mise en place.
Essais comparatifs
L'Agence pourra demander à l'industrie pharmaceutique de mener des essais comparatifs pour montrer l'amélioration d'un nouveau produit par rapport à un médicament existant.
En raison de la réglementation européenne, ces essais ne pourront cependant pas être imposés au laboratoire pour l'autorisation de mise sur le marché d'un médicament. Ils seront en revanche obligatoires, lorsqu'ils seront techniquement possibles, pour que le produit soit remboursé par la Sécurité sociale. Un professionnel de santé qui alerterait les autorités sanitaires de la nocivité d'un médicament sera protégé de toute sanction ou discrimination, en particulier de la part de son employeur.
Sauf pour certains médicaments, les visiteurs médicaux présentant de nouveaux produits à l'hôpital devront le faire devant un groupe de médecins, et non plus en face à face avec un seul praticien.
La quasi-totalité des amendements du Sénat supprimés
L'adoption du projet en première lecture par les députés, début octobre, avait fait l'objet d'un relatif accord entre le gouvernement et les socialistes, qui s'étaient abstenus après avoir vu plusieurs de leurs amendements pris en compte, notamment sur la création d'un portail public de données sur les maladies et leurs traitements. Xavier Bertrand avait même rendu hommage en séance au député PS Gérard Bapt, cardiologue de profession, ainsi qu'à deux autres médecins, Irène Frachon et Georges Chiche, pour leur dénonciation des effets nocifs du Mediator, qui serait responsable de 500 à 2.000 décès.
Mais ce consensus a commencé à se fissurer un mois plus tard lorsque le Sénat, à majorité de gauche, a durci le texte sur plusieurs points, interdisant tout lien d'intérêts aux dirigeants d'autorités sanitaires et permettant aux victimes de médicaments nocifs de mener en justice des actions de groupe.
L'Assemblée, réexaminant le texte fin novembre et jugeant notamment que l'action de groupe méritait un débat plus large, au-delà du domaine de la santé, a supprimé la quasi-totalité des amendements du Sénat qui, à son tour, mardi dernier, a refusé d'examiner de nouveau le projet.
Le député UMP Arnaud Robinet, rapporteur du projet, déplore n'avoir «pas pu établir un dialogue constructif» avec le Sénat, tandis que la Verte Anny Poursinoff regrette que «la politique politicienne et l'intérêt des industriels aient pris le dessus sur l'intérêt des citoyens».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)