Actualités 2012
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Re: Actualités 2012
L'alimentation des personnes âgées influe sur leurs capacités mentales
LEMONDE.FR avec AFP | 29.12.11 | 07h35
Les personnes âgées dont le sang présente des teneurs élevées en certaines vitamines et en acides gras oméga 3 ont de meilleures capacités mentales et mémoire que celles consommant des aliments à faible valeur diététique, selon une étude publiée mercredi 28 décembre dans la revue Neurology, le journal médical de l'Académie américaine de neurologie.
L'étude montre, en outre, que les personnes âgées consommant ces vitamines et acides gras oméga 3 ne connaissaient pas de réduction du volume de leur cerveau, un phénomène typique observé chez les personnes souffrant d'Alzheimer.
FRUITS, LÉGUMES ET POISSONS
Cette étude, une des premières de ce type, visait à mesurer spécifiquement les niveaux sanguins d'une gamme étendue de nutriments au lieu de se baser sur les résultats de questionnaires portant sur le régime alimentaire, moins précis et moins fiables. Les auteurs ont déterminé que des hauts niveaux de vitamines B, C, D et E ainsi que d'oméga 3, qu'on trouve surtout dans des poissons, avaient des effets positifs sur la santé mentale et le reste de l'organisme.
"Les vitamines et les nutriments qu'on obtient en mangeant une grande variété de fruits, de légumes et de poissons peuvent être mesurés à l'aide de bio-marqueurs sanguins", relève-t-elle. "Je suis convaincue que ces nutriments ont un grand potentiel pour protéger le cerveau et le faire mieux fonctionner", explique Maret Traber, de l'Institut Linus Pauling de l'université d'Oregon.
L'étude a aussi révélé que le petit nombre des participants dont le régime alimentaire était riche en acides gras trans, abondants entre autre dans les produits laitiers et les aliments frits, ont obtenu de moins bons résultats aux tests cognitifs. En outre, la taille de leur cerveau se réduisait davantage.
ARRÊTER LA RÉDUCTION DU VOLUME DU CERVEAU
Dans l'ensemble, les 104 sujets de l'étude âgés de 87 ans en moyenne avaient un bon régime nutritionnel mais 7 % avaient une carence de vitamine B12 et 25 % de vitamine D. Les chercheurs ont testé au total 30 bio-marqueurs de nutriments dans le sang des participants. De plus, 42 ont subi un IRM (imagerie par résonance magnétique) pour mesurer le volume de leur cerveau. "Les résultats de cette étude sont fondés sur des personnes ordinaires se nourrissant selon le régime alimentaire commun aux Etats-Unis", précise Maret Traber.
"Les résultats de cette étude doivent encore être confirmés par d'autres recherches mais il est très emballant de penser qu'il est possible pour des personnes de potentiellement arrêter la réduction du volume de leur cerveau et de rester cognitivement en forme en ajustant leur régime alimentaire", relève Gene Bowman, de l'université d'Oregon également.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LEMONDE.FR avec AFP | 29.12.11 | 07h35
Les personnes âgées dont le sang présente des teneurs élevées en certaines vitamines et en acides gras oméga 3 ont de meilleures capacités mentales et mémoire que celles consommant des aliments à faible valeur diététique, selon une étude publiée mercredi 28 décembre dans la revue Neurology, le journal médical de l'Académie américaine de neurologie.
L'étude montre, en outre, que les personnes âgées consommant ces vitamines et acides gras oméga 3 ne connaissaient pas de réduction du volume de leur cerveau, un phénomène typique observé chez les personnes souffrant d'Alzheimer.
FRUITS, LÉGUMES ET POISSONS
Cette étude, une des premières de ce type, visait à mesurer spécifiquement les niveaux sanguins d'une gamme étendue de nutriments au lieu de se baser sur les résultats de questionnaires portant sur le régime alimentaire, moins précis et moins fiables. Les auteurs ont déterminé que des hauts niveaux de vitamines B, C, D et E ainsi que d'oméga 3, qu'on trouve surtout dans des poissons, avaient des effets positifs sur la santé mentale et le reste de l'organisme.
"Les vitamines et les nutriments qu'on obtient en mangeant une grande variété de fruits, de légumes et de poissons peuvent être mesurés à l'aide de bio-marqueurs sanguins", relève-t-elle. "Je suis convaincue que ces nutriments ont un grand potentiel pour protéger le cerveau et le faire mieux fonctionner", explique Maret Traber, de l'Institut Linus Pauling de l'université d'Oregon.
L'étude a aussi révélé que le petit nombre des participants dont le régime alimentaire était riche en acides gras trans, abondants entre autre dans les produits laitiers et les aliments frits, ont obtenu de moins bons résultats aux tests cognitifs. En outre, la taille de leur cerveau se réduisait davantage.
ARRÊTER LA RÉDUCTION DU VOLUME DU CERVEAU
Dans l'ensemble, les 104 sujets de l'étude âgés de 87 ans en moyenne avaient un bon régime nutritionnel mais 7 % avaient une carence de vitamine B12 et 25 % de vitamine D. Les chercheurs ont testé au total 30 bio-marqueurs de nutriments dans le sang des participants. De plus, 42 ont subi un IRM (imagerie par résonance magnétique) pour mesurer le volume de leur cerveau. "Les résultats de cette étude sont fondés sur des personnes ordinaires se nourrissant selon le régime alimentaire commun aux Etats-Unis", précise Maret Traber.
"Les résultats de cette étude doivent encore être confirmés par d'autres recherches mais il est très emballant de penser qu'il est possible pour des personnes de potentiellement arrêter la réduction du volume de leur cerveau et de rester cognitivement en forme en ajustant leur régime alimentaire", relève Gene Bowman, de l'université d'Oregon également.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Loi sur les médicaments : les nouvelles règles du jeu
Par Yves Mamou - le 28/12/2011 lefigaro.fr
Les prescriptions hors autorisation de mise sur le marché (AMM) vont être strictement encadrées.
Peut-on prescrire des médicaments pour d'autres pathologies que celles pour lesquelles ils ont reçu une autorisation de mise sur le marché (AMM)? La question est importante. D'un côté, les médecins qui recourent à cette pratique sont menacés de sanction mais, de l'autre, ces prescriptions controversées peuvent ouvrir la voie à de nouveaux usages de ces médicaments. D'où le risque, en légiférant, de restreindre les découvertes thérapeutiques: un écueil que la récente loi sur le contrôle des médicaments semble avoir évité.
L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a informé récemment les médecins que le Rivotril ne pourra désormais être prescrit dans une autre indication que l'épilepsie uniquement par les neurologues et les pédiatres sur ordonnance sécurisée. Or, des praticiens l'utilisaient régulièrement pour ses capacités sédatives et anxiolytiques…
Depuis l'affaire du Mediator, où il a été établi que des centaines de personnes sont mortes pour avoir consommé un antidiabétique comme un coupe-faim, le droit des médecins de prescrire un médicament hors AMM est sur la sellette. Cette pratique représente 15% à 20 % des prescriptions de médicaments remboursés. Elle peut atteindre 80 % des ordonnances en pédiatrie, oncologie, gériatrie, psychiatrie et quasiment 100 % dans les maladies rares. Les prescriptions hors AMM portent sur la posologie, la durée du traitement, la population concernée (enfants) ou l'indication. Par exemple, le Baclofène utilisé à raison de 8 comprimés jour contre la sclérose en plaques est prescrit hors AMM à 18 comprimés quotidiens pour aider au sevrage alcoolique.
Liberté de prescription
Les causes de ces prescriptions hors du champ de l'autorisation sont multiples: absence d'alternative thérapeutique, évolution des connaissances, demande de confort du patient, autoprotection du médecin contre un risque généré par un autre médicament… Jean-François Bergman, professeur de thérapeutique à l'hôpital Lariboisière, à Paris, fait valoir que le hors-AMM représente un outil de soin quotidien. «Un fumeur un peu enveloppé, âgé de 50 ans, et victime d'un infarctus doit se voir prescrire des statines. Et pourtant, cette prescription est hors AMM pour la plupart des statines sur le marché.» Il ajoute que le hors-AMM recouvre une telle variété de situations que seule «la formation professionnelle continue des médecins sera en mesure de réduire les dérives».
La lutte contre ces dernières passera ainsi par une plus grande responsabilisation du médecin. La nouvelle loi confirme la liberté de prescription du médecin mais fait du droit du patient à l'information un contrepoids. Le premier devra expliquer au second que sa «prescription pharmaceutique n'est pas conforme à l'autorisation de mise sur le marché», qu'il n'existe pas d'«alternative médicamenteuse appropriée» et préciser «les risques et bénéfices susceptibles d'être apportés par le médicament». En outre, le médecin devra mentionner «prescription hors AMM» (autrement dit «non remboursable» sur l'ordonnance - ce qu'il ne faisait jamais auparavant) - et motiver sa prescription dans le dossier médical du patient. S'il ne respectait pas ces nouvelles dispositions, sa responsabilité civile et pénale serait engagée.
Le texte de loi a été clairement pensé pour réduire les dépenses en médicaments de l'Assurance-maladie sans pour autant brider l'innovation thérapeutique. Ainsi, dès qu'une prescription hors AMM paraîtra conforme à l'évolution des connaissances, l'Afssaps pourra édicter une recommandation temporaire d'utilisation (RTU). À l'instar des autorisations temporaires d'utilisation (ATU) des milieux hospitaliers, ces RTU légitimeront les pratiques des médecins de ville et autoriseront le remboursement du patient par l'Assurance-maladie.
Pas de géant dans la connaissance du patient
Mieux, le laboratoire propriétaire de la molécule se verra demander de financer de nouveaux essais cliniques qui donneront lieu - ou pas - à une extension de l'AMM initiale. Pour les molécules tombées dans le domaine public, les essais cliniques pourront être financés sur fonds publics.
Le Pr Hubert Allemand, médecin- conseil national de Cnam, pointe avec plaisir l'article 20 de la nouvelle loi qui «fait obligation aux laboratoires de surveiller l'usage qui est fait de leur médicament». Dès qu'une pratique hors AMM sera constatée, les laboratoires devront informer l'Afssaps, qui édictera ou non une RTU. Le Pr Allemand se garde bien de chiffrer les économies attendues pour l'Assurance-maladie.
En revanche, la Cnam est en passe d'accomplir un pas de géant dans la connaissance du patient. Elle qui remboursait jusqu'à présent en aveugle les prescriptions pourra deviner les maladies soignées rien qu'à la lecture des ordonnances. Une forme du secret médical a vécu.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Yves Mamou - le 28/12/2011 lefigaro.fr
Les prescriptions hors autorisation de mise sur le marché (AMM) vont être strictement encadrées.
Peut-on prescrire des médicaments pour d'autres pathologies que celles pour lesquelles ils ont reçu une autorisation de mise sur le marché (AMM)? La question est importante. D'un côté, les médecins qui recourent à cette pratique sont menacés de sanction mais, de l'autre, ces prescriptions controversées peuvent ouvrir la voie à de nouveaux usages de ces médicaments. D'où le risque, en légiférant, de restreindre les découvertes thérapeutiques: un écueil que la récente loi sur le contrôle des médicaments semble avoir évité.
L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a informé récemment les médecins que le Rivotril ne pourra désormais être prescrit dans une autre indication que l'épilepsie uniquement par les neurologues et les pédiatres sur ordonnance sécurisée. Or, des praticiens l'utilisaient régulièrement pour ses capacités sédatives et anxiolytiques…
Depuis l'affaire du Mediator, où il a été établi que des centaines de personnes sont mortes pour avoir consommé un antidiabétique comme un coupe-faim, le droit des médecins de prescrire un médicament hors AMM est sur la sellette. Cette pratique représente 15% à 20 % des prescriptions de médicaments remboursés. Elle peut atteindre 80 % des ordonnances en pédiatrie, oncologie, gériatrie, psychiatrie et quasiment 100 % dans les maladies rares. Les prescriptions hors AMM portent sur la posologie, la durée du traitement, la population concernée (enfants) ou l'indication. Par exemple, le Baclofène utilisé à raison de 8 comprimés jour contre la sclérose en plaques est prescrit hors AMM à 18 comprimés quotidiens pour aider au sevrage alcoolique.
Liberté de prescription
Les causes de ces prescriptions hors du champ de l'autorisation sont multiples: absence d'alternative thérapeutique, évolution des connaissances, demande de confort du patient, autoprotection du médecin contre un risque généré par un autre médicament… Jean-François Bergman, professeur de thérapeutique à l'hôpital Lariboisière, à Paris, fait valoir que le hors-AMM représente un outil de soin quotidien. «Un fumeur un peu enveloppé, âgé de 50 ans, et victime d'un infarctus doit se voir prescrire des statines. Et pourtant, cette prescription est hors AMM pour la plupart des statines sur le marché.» Il ajoute que le hors-AMM recouvre une telle variété de situations que seule «la formation professionnelle continue des médecins sera en mesure de réduire les dérives».
La lutte contre ces dernières passera ainsi par une plus grande responsabilisation du médecin. La nouvelle loi confirme la liberté de prescription du médecin mais fait du droit du patient à l'information un contrepoids. Le premier devra expliquer au second que sa «prescription pharmaceutique n'est pas conforme à l'autorisation de mise sur le marché», qu'il n'existe pas d'«alternative médicamenteuse appropriée» et préciser «les risques et bénéfices susceptibles d'être apportés par le médicament». En outre, le médecin devra mentionner «prescription hors AMM» (autrement dit «non remboursable» sur l'ordonnance - ce qu'il ne faisait jamais auparavant) - et motiver sa prescription dans le dossier médical du patient. S'il ne respectait pas ces nouvelles dispositions, sa responsabilité civile et pénale serait engagée.
Le texte de loi a été clairement pensé pour réduire les dépenses en médicaments de l'Assurance-maladie sans pour autant brider l'innovation thérapeutique. Ainsi, dès qu'une prescription hors AMM paraîtra conforme à l'évolution des connaissances, l'Afssaps pourra édicter une recommandation temporaire d'utilisation (RTU). À l'instar des autorisations temporaires d'utilisation (ATU) des milieux hospitaliers, ces RTU légitimeront les pratiques des médecins de ville et autoriseront le remboursement du patient par l'Assurance-maladie.
Pas de géant dans la connaissance du patient
Mieux, le laboratoire propriétaire de la molécule se verra demander de financer de nouveaux essais cliniques qui donneront lieu - ou pas - à une extension de l'AMM initiale. Pour les molécules tombées dans le domaine public, les essais cliniques pourront être financés sur fonds publics.
Le Pr Hubert Allemand, médecin- conseil national de Cnam, pointe avec plaisir l'article 20 de la nouvelle loi qui «fait obligation aux laboratoires de surveiller l'usage qui est fait de leur médicament». Dès qu'une pratique hors AMM sera constatée, les laboratoires devront informer l'Afssaps, qui édictera ou non une RTU. Le Pr Allemand se garde bien de chiffrer les économies attendues pour l'Assurance-maladie.
En revanche, la Cnam est en passe d'accomplir un pas de géant dans la connaissance du patient. Elle qui remboursait jusqu'à présent en aveugle les prescriptions pourra deviner les maladies soignées rien qu'à la lecture des ordonnances. Une forme du secret médical a vécu.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Rougeole : l’épidémie décline enfin
Bonne nouvelle sur le front de l’épidémie de rougeole : d’après les derniers chiffres fournis par l'Institut de veille sanitaire (InVS), le nombre de cas serait en forte décroissance depuis cet été.
Maladie infantile que d’anciennes prévisions d’experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) voyaient éradiquée dans la plupart des pays industrialisés en 2010, la rougeole était en pleine recrudescence depuis plus de trois ans. En France, depuis le début de l’épidémie en janvier 2008, plus de 22 000 cas ont été recensés, dont plus de 15 000 cas pour les seuls 11 premiers mois de cette année, avec un pic important au printemps. Toutefois, dans un communiqué qui vient de paraître, l'InVS annonce la fin de la troisième vague épidémique avec, depuis août, un forte décroissance du nombre de nouveaux patients atteints. Depuis le début de l’année 2011, 6 personnes ont succombé des suites de cette maladie, et 16 ont été victimes de complications neurologiques.
Infection virale éruptive très contagieuse, la rougeole se transmet par les micro-gouttelettes de salive, en particulier lors de la toux. Actuellement, l'homme est le seul réservoir de ce virus. Depuis 2005, la maladie est à déclaration obligatoire.
Bien que le nombre de malades décroît depuis quelques mois, l’InVS souhaite rappeler aux français que cela ne signifie pas l’éradication de la maladie, et qu’une quatrième vague épidémique est toujours possible. Il est donc important de respecter des règles d’hygiène de base : se laver les mains ; mettre sa main devant la bouche quand on tousse pour éviter la propagation du virus. Par ailleurs, comme les autorités sanitaires ne cessent de le répéter, il est important de se faire vacciner…
Article écrit le 2011-12-29 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Bonne nouvelle sur le front de l’épidémie de rougeole : d’après les derniers chiffres fournis par l'Institut de veille sanitaire (InVS), le nombre de cas serait en forte décroissance depuis cet été.
Maladie infantile que d’anciennes prévisions d’experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) voyaient éradiquée dans la plupart des pays industrialisés en 2010, la rougeole était en pleine recrudescence depuis plus de trois ans. En France, depuis le début de l’épidémie en janvier 2008, plus de 22 000 cas ont été recensés, dont plus de 15 000 cas pour les seuls 11 premiers mois de cette année, avec un pic important au printemps. Toutefois, dans un communiqué qui vient de paraître, l'InVS annonce la fin de la troisième vague épidémique avec, depuis août, un forte décroissance du nombre de nouveaux patients atteints. Depuis le début de l’année 2011, 6 personnes ont succombé des suites de cette maladie, et 16 ont été victimes de complications neurologiques.
Infection virale éruptive très contagieuse, la rougeole se transmet par les micro-gouttelettes de salive, en particulier lors de la toux. Actuellement, l'homme est le seul réservoir de ce virus. Depuis 2005, la maladie est à déclaration obligatoire.
Bien que le nombre de malades décroît depuis quelques mois, l’InVS souhaite rappeler aux français que cela ne signifie pas l’éradication de la maladie, et qu’une quatrième vague épidémique est toujours possible. Il est donc important de respecter des règles d’hygiène de base : se laver les mains ; mettre sa main devant la bouche quand on tousse pour éviter la propagation du virus. Par ailleurs, comme les autorités sanitaires ne cessent de le répéter, il est important de se faire vacciner…
Article écrit le 2011-12-29 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Greffe du visage : une option viable
Les premiers résultats fonctionnels des patients qui ont bénéficié de cette technique chirurgicale suggèrent que la greffe totale de visage peut être une option viable dans le traitement des graves malformations faciales et des blessures.
Depuis la première greffe totale de visage réalisée en France par l’équipe du Pr Laurent Lantieri, du CHU de Créteil (Val-de-Marne) en 2010, plusieurs autres équipes dans le monde ont réalisé cette intervention. Les médecins possèdent maintenant assez de retour d’expériences pour dresser une première évaluation de ces techniques complexes qui peuvent véritablement améliorer la vie de certains patients dont le visage a été gravement abimé par la maladie ou un accident.
Détail de la technique opératoire. Brigham and Women's Hospital.
Dans le New England Journal of Medicine, un des spécialistes de la greffe de visage, le Dr Bohdan Pomahac (qui a réalisé trois opérations en 2011), dresse un bilan des greffes pratiquées. Il revient, avec d’autres chercheurs, notamment sur le parcours des malades et détaille la pratique chirurgicale qui implique la collaboration d’un grand nombre de spécialistes. Les chercheurs décrivent les similitudes et les différences entre chaque procédure et analysent également les soins post-opératoires.
L'américaine Charla Nash dont le visage avait été défiguré par une attaque de chimpanzé a subi une greffe de visage et des deux mains. Les prothèses de mains n'ont pas pu être conservées en raison d'un problème infectieux. Lightchaser photography.
«Notre objectif est de documenter les progrès réalisés par les patients qui ont subi une greffe de visage et notamment d’évaluer la nécessité d’un traitement immunosuppresseur afin d’éviter le rejet du greffon. Nous apprenons également comment le cerveau intègre les nouvelles pièces implantées et comment se fait le retour de la motricité et de la sensibilité du visage» explique Bohdan Pomahac. La description de trois greffes couronnées de succès indique que cette technique (qui demande encore à être améliorée) est viable et apporte une amélioration de la qualité de vie des personnes opérées.
Sciences et Avenir.fr
29/12/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les premiers résultats fonctionnels des patients qui ont bénéficié de cette technique chirurgicale suggèrent que la greffe totale de visage peut être une option viable dans le traitement des graves malformations faciales et des blessures.
Depuis la première greffe totale de visage réalisée en France par l’équipe du Pr Laurent Lantieri, du CHU de Créteil (Val-de-Marne) en 2010, plusieurs autres équipes dans le monde ont réalisé cette intervention. Les médecins possèdent maintenant assez de retour d’expériences pour dresser une première évaluation de ces techniques complexes qui peuvent véritablement améliorer la vie de certains patients dont le visage a été gravement abimé par la maladie ou un accident.
Détail de la technique opératoire. Brigham and Women's Hospital.
Dans le New England Journal of Medicine, un des spécialistes de la greffe de visage, le Dr Bohdan Pomahac (qui a réalisé trois opérations en 2011), dresse un bilan des greffes pratiquées. Il revient, avec d’autres chercheurs, notamment sur le parcours des malades et détaille la pratique chirurgicale qui implique la collaboration d’un grand nombre de spécialistes. Les chercheurs décrivent les similitudes et les différences entre chaque procédure et analysent également les soins post-opératoires.
L'américaine Charla Nash dont le visage avait été défiguré par une attaque de chimpanzé a subi une greffe de visage et des deux mains. Les prothèses de mains n'ont pas pu être conservées en raison d'un problème infectieux. Lightchaser photography.
«Notre objectif est de documenter les progrès réalisés par les patients qui ont subi une greffe de visage et notamment d’évaluer la nécessité d’un traitement immunosuppresseur afin d’éviter le rejet du greffon. Nous apprenons également comment le cerveau intègre les nouvelles pièces implantées et comment se fait le retour de la motricité et de la sensibilité du visage» explique Bohdan Pomahac. La description de trois greffes couronnées de succès indique que cette technique (qui demande encore à être améliorée) est viable et apporte une amélioration de la qualité de vie des personnes opérées.
Sciences et Avenir.fr
29/12/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Au travail, toutes les raisons sont bonnes pour trinquer
Comme un défi à la crise et à la dureté du monde professionnel, les salariés sont de plus en plus nombreux à décompresser au bureau autour d’un verre. Bonne nouvelle, la consommation d’alcool est en baisse.
Entre le départ en retraite de Georges, le doyen du service juridique, l’arrivée de Jules, nouvel embauché, l’anniversaire de Brigitte, la bonne collègue, la promotion de Serge ou l’excellent chiffre d’affaires de l’année écoulée, tout est prétexte à déboucher une bouteille au travail. Selon un sondage* Ifop, réalisé ce mois-ci pour l’association Promotion et suivi de la sécurité routière en entreprise (PSRE), 9 salariés sur 10 participent au moins à un pot en entreprise au cours de l’année.
Friands de ces moments de détente, la fréquentation est même en hausse, et ces rendez-vous de convivialité, de plus en plus appréciés.
Besoin de décompresser
Selon le sondage, 27% des salariés trinquent au bureau plusieurs fois dans le mois. Ils n’étaient que 17% en 2008. Plus de 30% le font une fois tous les deux ou trois mois (+ 3% par rapport à 2008) et le dernier tiers arrose un événement moins de quatre fois par an. Alors que la crise bat son plein, que 900 usines ont fermé leurs portes ces trois dernières années en France, que le chômage atteint des sommets, que le pays menace de perdre son triple A, que les banques ne sont plus prêteuses, le besoin de se serrer les coudes est plus fort que jamais. Et cela dépasse largement la sphère privée. Cette enquête le prouve, face à l’adversité, les salariés doivent décompresser de journées intenses. Et l’apéro devient plus que nécessaire.
Tantôt à l’initiative de la direction, mais le plus souvent à celle des salariés, ces pots permettent de ressouder les équipes, d’effacer les barrières hiérarchiques et de relâcher la pression. Bonne nouvelle, même si le champagne, le vin et la bière restent majoritaires sur les tables (61% des pots sont alcoolisés), les spiritueux laissent peu à peu la place aux jus de fruits et sodas. Logique, lorsqu’on sait que 67% des patrons sont aujourd’hui conscients des dangers de l’alcool (ils n’étaient que 42% en 2008). Même si la prévention s’est développée, un employeur sur quatre se dit aujourd’hui prêt à interdire l’alcool au bureau sans pour autant vouloir gâcher la fête.
* Sondage réalisé du 29 novembre au 8 décembre pour le compte de PSRE auprès d’un échantillon de 401 dirigeants d’entreprise et du 1er au 2 décembre auprès de 493 salariés.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Comme un défi à la crise et à la dureté du monde professionnel, les salariés sont de plus en plus nombreux à décompresser au bureau autour d’un verre. Bonne nouvelle, la consommation d’alcool est en baisse.
Entre le départ en retraite de Georges, le doyen du service juridique, l’arrivée de Jules, nouvel embauché, l’anniversaire de Brigitte, la bonne collègue, la promotion de Serge ou l’excellent chiffre d’affaires de l’année écoulée, tout est prétexte à déboucher une bouteille au travail. Selon un sondage* Ifop, réalisé ce mois-ci pour l’association Promotion et suivi de la sécurité routière en entreprise (PSRE), 9 salariés sur 10 participent au moins à un pot en entreprise au cours de l’année.
Friands de ces moments de détente, la fréquentation est même en hausse, et ces rendez-vous de convivialité, de plus en plus appréciés.
Besoin de décompresser
Selon le sondage, 27% des salariés trinquent au bureau plusieurs fois dans le mois. Ils n’étaient que 17% en 2008. Plus de 30% le font une fois tous les deux ou trois mois (+ 3% par rapport à 2008) et le dernier tiers arrose un événement moins de quatre fois par an. Alors que la crise bat son plein, que 900 usines ont fermé leurs portes ces trois dernières années en France, que le chômage atteint des sommets, que le pays menace de perdre son triple A, que les banques ne sont plus prêteuses, le besoin de se serrer les coudes est plus fort que jamais. Et cela dépasse largement la sphère privée. Cette enquête le prouve, face à l’adversité, les salariés doivent décompresser de journées intenses. Et l’apéro devient plus que nécessaire.
Tantôt à l’initiative de la direction, mais le plus souvent à celle des salariés, ces pots permettent de ressouder les équipes, d’effacer les barrières hiérarchiques et de relâcher la pression. Bonne nouvelle, même si le champagne, le vin et la bière restent majoritaires sur les tables (61% des pots sont alcoolisés), les spiritueux laissent peu à peu la place aux jus de fruits et sodas. Logique, lorsqu’on sait que 67% des patrons sont aujourd’hui conscients des dangers de l’alcool (ils n’étaient que 42% en 2008). Même si la prévention s’est développée, un employeur sur quatre se dit aujourd’hui prêt à interdire l’alcool au bureau sans pour autant vouloir gâcher la fête.
* Sondage réalisé du 29 novembre au 8 décembre pour le compte de PSRE auprès d’un échantillon de 401 dirigeants d’entreprise et du 1er au 2 décembre auprès de 493 salariés.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
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Re: Actualités 2012
Forte hausse des saisies de cocaïne en France en 2011
Les quantités de cannabis interceptées par la police restent en revanche stables, à 52 tonnes.
Le président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), Étienne Apaire, le révèle au Figaro: «Les saisies de cocaïne sont en forte hausse en 2011.» «Plus de 10 tonnes, dit-il, ont été interceptées cette année par les douanes, la police et la gendarmerie.» Selon lui, «les Antilles restent une plaque tournante du trafic». Le magistrat note aussi «des saisies importantes sur le vecteur aérien», autrement dit de la drogue transportée dans les bagages des passagers ou le fret, voire ingérée par des «mules», ces passeurs souvent arrêtés au retour des vols provenant d'Amérique latine.
Par ailleurs, des cargaisons de «poudre blanche» ont été saisies dans des conteneurs transportés par bateau, notamment une livraison de près d'une tonne, en février dernier, dans le port du Havre. «La plus importante saisie de cocaïne jamais réalisée dans le fret maritime», selon les douanes.
Moins de cannabis, plus d'alcool
Avec plus de 52 tonnes interceptées l'an dernier, «les saisies de cannabis sont stables, quant à elles, par rapport à 2010», estime le juge Apaire. Selon lui, le Go Fast (transport par voiture ou bateau rapide) demeure un moyen de livraison privilégié dans les cités. L'enquête sur le réseau de La Visitation, à Marseille, a, par exemple, mis en évidence les nombreux allers et retours des trafiquants des quartiers nord de la ville entre le sud de l'Espagne et la Cité phocéenne. Au total, en France, plus de 50 «Go Fast» ont été «détectés» par l'Office central des stups. 900 kilos de cannabis ont encore été saisis mercredi dernier dans un «Go Fast» à la frontière espagnole. L'essor de la production indoor, et notamment de la culture sous serre, se confirme également un peu partout sur le territoire.
Les autorités redoutent également l'arrivée en France des «méthamphétamines» ou «meth'», cette nouvelle drogue de synthèse hautement addictive qui provoque l'euphorie. «Elle fait fureur en Asie, aux USA, en Afrique, mais l'Hexagone est, pour l'heure, préservé», se félicite Étienne Apaire.
Au plan des consommations, le «M. Antidrogue» tricolore constate que l'usage régulier de cannabis est en baisse depuis 2003. Mais ce déclin relatif s'accompagne d'une hausse «inquiétante», selon lui, des ivresses régulières chez les adolescents. Il annonce une campagne de sensibilisation contre ce fléau pour 2012.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les quantités de cannabis interceptées par la police restent en revanche stables, à 52 tonnes.
Le président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), Étienne Apaire, le révèle au Figaro: «Les saisies de cocaïne sont en forte hausse en 2011.» «Plus de 10 tonnes, dit-il, ont été interceptées cette année par les douanes, la police et la gendarmerie.» Selon lui, «les Antilles restent une plaque tournante du trafic». Le magistrat note aussi «des saisies importantes sur le vecteur aérien», autrement dit de la drogue transportée dans les bagages des passagers ou le fret, voire ingérée par des «mules», ces passeurs souvent arrêtés au retour des vols provenant d'Amérique latine.
Par ailleurs, des cargaisons de «poudre blanche» ont été saisies dans des conteneurs transportés par bateau, notamment une livraison de près d'une tonne, en février dernier, dans le port du Havre. «La plus importante saisie de cocaïne jamais réalisée dans le fret maritime», selon les douanes.
Moins de cannabis, plus d'alcool
Avec plus de 52 tonnes interceptées l'an dernier, «les saisies de cannabis sont stables, quant à elles, par rapport à 2010», estime le juge Apaire. Selon lui, le Go Fast (transport par voiture ou bateau rapide) demeure un moyen de livraison privilégié dans les cités. L'enquête sur le réseau de La Visitation, à Marseille, a, par exemple, mis en évidence les nombreux allers et retours des trafiquants des quartiers nord de la ville entre le sud de l'Espagne et la Cité phocéenne. Au total, en France, plus de 50 «Go Fast» ont été «détectés» par l'Office central des stups. 900 kilos de cannabis ont encore été saisis mercredi dernier dans un «Go Fast» à la frontière espagnole. L'essor de la production indoor, et notamment de la culture sous serre, se confirme également un peu partout sur le territoire.
Les autorités redoutent également l'arrivée en France des «méthamphétamines» ou «meth'», cette nouvelle drogue de synthèse hautement addictive qui provoque l'euphorie. «Elle fait fureur en Asie, aux USA, en Afrique, mais l'Hexagone est, pour l'heure, préservé», se félicite Étienne Apaire.
Au plan des consommations, le «M. Antidrogue» tricolore constate que l'usage régulier de cannabis est en baisse depuis 2003. Mais ce déclin relatif s'accompagne d'une hausse «inquiétante», selon lui, des ivresses régulières chez les adolescents. Il annonce une campagne de sensibilisation contre ce fléau pour 2012.
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Re: Actualités 2012
L'abattage rituel bientôt soumis à une autorisation préfectorale
Les défenseurs des animaux se disent relativement satisfaits. Un décret publié mercredi 28 décembre au Journal officiel stipule que les abattoirs pratiquant l'abattage rituel devront obtenir à compter du 1er juillet 2012 une autorisation préalable du préfet.
Selon le décret n° 2011-2006 et l'arrêté du 28 décembre 2011, les abattoirs qui pratiquent l'abattage rituel ne pourront le faire que "si le système d'enregistrement mis en place permet de vérifier que l'usage de la dérogation correspond à des commandes commerciales qui le nécessitent".
La demande d'autorisation devra être adressée au préfet du département du lieu d'implantation de l'abattoir, qui disposera d'un délai de trois mois à compter de la réception complète du dossier pour statuer sur la demande.
"INSENSIBILISER LES BÊTES AVANT DE LES ÉGORGER"
Ce système de traçabilité a été salué, jeudi, dans un communiqué par la Fondation Brigitte-Bardot (FBB), qui "dénonce depuis des années la dérive observée dans les abattoirs avec une généralisation de l'abattage sans étourdissement". "Pouvoir justifier qu'un abattage rituel correspond à une commande spécifique est un point important car, actuellement, la plus grande partie des viandes issues de ce type d'abattage se retrouve dans les circuits classiques sans aucune indication pour les consommateurs", a estimé pour sa part Christophe Marie, porte-parole de la FBB.
"Ces textes vont dans le bon sens mais restent très insuffisants car les conditions même de l'abattage rituel sont inacceptables. Il est impératif d'insensibiliser les bêtes avant de les égorger, c'est un minimum, aujourd'hui les bovins peuvent agoniser quatorze minutes après avoir eu la gorge tranchée, le gouvernement ne remet pas en cause cette pratique", a-t-il poursuivi.
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Les défenseurs des animaux se disent relativement satisfaits. Un décret publié mercredi 28 décembre au Journal officiel stipule que les abattoirs pratiquant l'abattage rituel devront obtenir à compter du 1er juillet 2012 une autorisation préalable du préfet.
Selon le décret n° 2011-2006 et l'arrêté du 28 décembre 2011, les abattoirs qui pratiquent l'abattage rituel ne pourront le faire que "si le système d'enregistrement mis en place permet de vérifier que l'usage de la dérogation correspond à des commandes commerciales qui le nécessitent".
La demande d'autorisation devra être adressée au préfet du département du lieu d'implantation de l'abattoir, qui disposera d'un délai de trois mois à compter de la réception complète du dossier pour statuer sur la demande.
"INSENSIBILISER LES BÊTES AVANT DE LES ÉGORGER"
Ce système de traçabilité a été salué, jeudi, dans un communiqué par la Fondation Brigitte-Bardot (FBB), qui "dénonce depuis des années la dérive observée dans les abattoirs avec une généralisation de l'abattage sans étourdissement". "Pouvoir justifier qu'un abattage rituel correspond à une commande spécifique est un point important car, actuellement, la plus grande partie des viandes issues de ce type d'abattage se retrouve dans les circuits classiques sans aucune indication pour les consommateurs", a estimé pour sa part Christophe Marie, porte-parole de la FBB.
"Ces textes vont dans le bon sens mais restent très insuffisants car les conditions même de l'abattage rituel sont inacceptables. Il est impératif d'insensibiliser les bêtes avant de les égorger, c'est un minimum, aujourd'hui les bovins peuvent agoniser quatorze minutes après avoir eu la gorge tranchée, le gouvernement ne remet pas en cause cette pratique", a-t-il poursuivi.
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Re: Actualités 2012
La grande distribution va fournir des aliments aux Restos du coeur
La grande distribution a accepté de répondre à l'appel à la générosité lancé par les Restos du coeur, qui font face à une demande croissante, en fournissant les aliments nécessaires pour mener à bien la campagne 2011-2012, a indiqué jeudi 29 décembre le secrétaire d'Etat à la consommation, Frédéric Lefebvre.
"Les grands distributeurs ont accepté le principe (...) de participer", a indiqué M. Lefebvre sur France 2, précisant que l'objectif était "d'atteindre tout ce dont (les Restos du Coeur) ont besoin". Selon lui, les groupes Casino, Auchan, Carrefour ont d'ores et déjà "donné leur accord pour fournir de quoi faire ces repas qui vont manquer sans doute à horizon de février ou mars". "Si on veut que ce soit à temps dans les entrepôts (...), pour que les repas puissent être offerts, il faut s'y prendre maintenant", a relevé M. Lefebvre, lançant un appel "à toutes les entreprises qui pourraient accepter de participer à cet élan de générosité".
Le président des Restos du coeur, Olivier Berthe, avait rapporté lundi une hausse "de l'ordre de 5 à 8 %" du nombre de personnes s'alimentant auprès de l'association depuis le début de la campagne d'hiver. "Si on devait constater 5 % de personnes en plus durant toute la durée de la campagne, soit l'hypothèse basse, cela représenterait cinq millions d'euros de besoins en plus", a-t-il indiqué, lançant un appel à la générosité nationale pour recueillir cette somme qui représente 5 millions de repas.
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La grande distribution a accepté de répondre à l'appel à la générosité lancé par les Restos du coeur, qui font face à une demande croissante, en fournissant les aliments nécessaires pour mener à bien la campagne 2011-2012, a indiqué jeudi 29 décembre le secrétaire d'Etat à la consommation, Frédéric Lefebvre.
"Les grands distributeurs ont accepté le principe (...) de participer", a indiqué M. Lefebvre sur France 2, précisant que l'objectif était "d'atteindre tout ce dont (les Restos du Coeur) ont besoin". Selon lui, les groupes Casino, Auchan, Carrefour ont d'ores et déjà "donné leur accord pour fournir de quoi faire ces repas qui vont manquer sans doute à horizon de février ou mars". "Si on veut que ce soit à temps dans les entrepôts (...), pour que les repas puissent être offerts, il faut s'y prendre maintenant", a relevé M. Lefebvre, lançant un appel "à toutes les entreprises qui pourraient accepter de participer à cet élan de générosité".
Le président des Restos du coeur, Olivier Berthe, avait rapporté lundi une hausse "de l'ordre de 5 à 8 %" du nombre de personnes s'alimentant auprès de l'association depuis le début de la campagne d'hiver. "Si on devait constater 5 % de personnes en plus durant toute la durée de la campagne, soit l'hypothèse basse, cela représenterait cinq millions d'euros de besoins en plus", a-t-il indiqué, lançant un appel à la générosité nationale pour recueillir cette somme qui représente 5 millions de repas.
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Actualités 2012 - ARF
Quels pouvoirs disposent réellement l'ARF pour améliorer les conditions d'étude et de travail des élèves infirmiers ?
Les belles paroles, les projets, les réunions de travail,.....se succèdent mais au final peu de résultat concret.
Espérons que 2012 change la donne.
Partagez-vous cette analyse ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les belles paroles, les projets, les réunions de travail,.....se succèdent mais au final peu de résultat concret.
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Re: Actualités 2012
?????
C'était un sujet d'oral???
La diète fait du bien au cerveau
Le Point.fr - Publié le 26/12/2011 à 10:07 - Modifié le 26/12/2011 à 10:08
Des chercheurs italiens ont démontré qu'une alimentation hypocalorique stimule la production d'une molécule efficace contre le vieillissement du cerveau.
Plusieurs études avaient déjà démontré que le vieillissement du cerveau est inversement proportionnel à la quantité de calories absorbées quotidiennement. Ainsi, l'obésité est un facteur connu du ralentissement précoce des fonctions cérébrales. Mais au-delà des observations cliniques, la science ignorait la nature du lien moléculaire entre l'alimentation et le cerveau.
Les chercheurs de l'université catholique de Rome ont apporté une réponse à ce mystère en isolant une molécule responsable de l'allongement des facultés cérébrales. Appelée CREB1, cette molécule est activée par les diètes hypocaloriques. L'équipe du professeur Giovambattista Pani a démontré qu'il suffit d'absorber 30 % en moins de son alimentation habituelle pour stimuler naturellement la production de CREB1.
Dans leurs travaux, publiés dans la revue américaine Proceeding of the National Academy of Sciences of the United States of America (Pnas), les médecins romains ont également apporté la preuve que la molécule agit en augmentant la capacité des synapses à mémoriser les informations. "Or, le bon fonctionnement des synapses est déterminant pour l'apprentissage et la mémoire, explique Guido Grassi, un des chercheurs de l'équipe. Leur altération est à la base du déclin cognitif, de la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence." La CREB1 est également fondamentale pour le contrôle de l'anxiété.
"La restriction calorique n'est qu'une phase expérimentale"
L'expérimentation a été conduite sur des souris soumises à une diète. Les animaux de laboratoire ont confirmé que la réduction de l'alimentation favorisait la production de CREB1 et qu'elle accroissait leurs capacités cognitives et leur mémoire. Mais en bloquant la production de CREB1 chez des souris également soumises à des restrictions caloriques, ces dernières ont développé les mêmes pathologies de vieillissement cérébral que leurs consoeurs nourries normalement. La preuve par neuf du rôle de la CREB1 sur le cerveau et de son lien avec l'alimentation.
"La restriction calorique n'est qu'une phase expérimentale, explique le professeur Pani. Désormais, notre but est de trouver des médicaments capables d'activer la production de CREB1 sans l'obligation de suivre une diète." Toutefois, en attendant, seule une alimentation modérée pourra sauvegarder ce qu'il reste de nos synapses. Raison de plus pour refuser de reprendre de la bûche lors des agapes de Noël.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
C'était un sujet d'oral???
La diète fait du bien au cerveau
Le Point.fr - Publié le 26/12/2011 à 10:07 - Modifié le 26/12/2011 à 10:08
Des chercheurs italiens ont démontré qu'une alimentation hypocalorique stimule la production d'une molécule efficace contre le vieillissement du cerveau.
Plusieurs études avaient déjà démontré que le vieillissement du cerveau est inversement proportionnel à la quantité de calories absorbées quotidiennement. Ainsi, l'obésité est un facteur connu du ralentissement précoce des fonctions cérébrales. Mais au-delà des observations cliniques, la science ignorait la nature du lien moléculaire entre l'alimentation et le cerveau.
Les chercheurs de l'université catholique de Rome ont apporté une réponse à ce mystère en isolant une molécule responsable de l'allongement des facultés cérébrales. Appelée CREB1, cette molécule est activée par les diètes hypocaloriques. L'équipe du professeur Giovambattista Pani a démontré qu'il suffit d'absorber 30 % en moins de son alimentation habituelle pour stimuler naturellement la production de CREB1.
Dans leurs travaux, publiés dans la revue américaine Proceeding of the National Academy of Sciences of the United States of America (Pnas), les médecins romains ont également apporté la preuve que la molécule agit en augmentant la capacité des synapses à mémoriser les informations. "Or, le bon fonctionnement des synapses est déterminant pour l'apprentissage et la mémoire, explique Guido Grassi, un des chercheurs de l'équipe. Leur altération est à la base du déclin cognitif, de la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence." La CREB1 est également fondamentale pour le contrôle de l'anxiété.
"La restriction calorique n'est qu'une phase expérimentale"
L'expérimentation a été conduite sur des souris soumises à une diète. Les animaux de laboratoire ont confirmé que la réduction de l'alimentation favorisait la production de CREB1 et qu'elle accroissait leurs capacités cognitives et leur mémoire. Mais en bloquant la production de CREB1 chez des souris également soumises à des restrictions caloriques, ces dernières ont développé les mêmes pathologies de vieillissement cérébral que leurs consoeurs nourries normalement. La preuve par neuf du rôle de la CREB1 sur le cerveau et de son lien avec l'alimentation.
"La restriction calorique n'est qu'une phase expérimentale, explique le professeur Pani. Désormais, notre but est de trouver des médicaments capables d'activer la production de CREB1 sans l'obligation de suivre une diète." Toutefois, en attendant, seule une alimentation modérée pourra sauvegarder ce qu'il reste de nos synapses. Raison de plus pour refuser de reprendre de la bûche lors des agapes de Noël.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
TVA à 7% dès lundi : un casse-tête pour les boulangers
La nouvelle TVA à 7%, décidée le 7 novembre, dans le cadre du deuxième plan de rigueur du gouvernement, s'appliquera en 2012 pour de nombreux produits et services, en remplacement du taux de 5,5%. Mais sa mise en oeuvre vire au casse-tête pour nombre de professions. Parmi celles-ci: la restauration, les travaux dans les logements, les livres, certains spectacles, les abonnements à des services de télévision, l'hébergement (hôtels, chambres d'hôtes, gîtes, camping. SUR LE MÊME SUJET
Toutes les hausses au 1er janvierRigueur : «Nous payons cher la gestion de Nicolas Sarkozy», juge HollandeVIDEO. Areva mise sur les départs naturels et exclut tout plan social..), mais aussi les titres de transport, les cantines d'entreprises, les sandwiches...
Les conditions de son application ont nécessité des discussions intenses cet automne entre le ministère et les libraires, les boulangers et les artisans du bâtiment, professions pour lesquelles elle se révèle la plus complexe.
Cette hausse représente, selon le ministère du Budget, environ 10% de l'effort budgétaire des deux plans de rigueur du 24 août et du 7 novembre.
Les libraires ont obtenu un délai supplémentaire de trois mois, et ne l'appliqueront qu'au 1er avril. Motif : pour la grande majorité des ouvrages, le prix est imprimé sur la couverture, afin d'éviter les guerres des prix et de protéger les petits commerçants du secteur. Certains éditeurs disposant parfois de stocks importants, jusqu'à plusieurs années, il va leur falloir trouver une solution : nouvel étiquetage ou affichettes dans les magasins.
Georges Abib, membre du conseil d'administration du Syndicat des libraires et gérant d'une librairie dans le 20e arrondissement de Paris, résume le problème : «Moi j'ai 22.000, 25.000 ou 30.000 bouquins en stock, selon la période. Je ne vais pas réétiqueter tous les livres. Je n'en ai ni les moyens, ni le temps». Seule solution pour lui : les affichettes mais en respectant certaines normes pour éviter les litiges ou malentendus. «J'espère que des outils seront mis en place et le fait d'avoir trois mois va nous permettre de pouvoir assumer ça».
Les artisans du bâtiment ont, eux, obtenu que pour les devis signés avant le 20 décembre avec un acompte encaissé avant cette même date, la totalité des travaux serait facturée au taux ancien de 5,5%. En revanche, si l'acompte est versé le 30 décembre par exemple, il se verra appliquer le taux de 5,5%, mais le reste des travaux passera à 7%. «Ce sera simple à gérer encore, cette affaire-là, ironise Patrick Liébus, président de la Confédération de l'Artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB). Certains clients ne versent jamais d'acompte, nous serons alors obligés de facturer au taux de 7% et ils vont nous demander une ristourne»... Avec pour effet une pression sur les marges qu'il estime dans la profession à 3% environ.
Pour les boulangers, pain, viennoiseries et pâtisseries resteront soumis au taux de TVA de 5,5% tandis que les sandwichs et les produits servis chauds (quiches, pizzas...) seront soumis au taux de 7%, a précisé le ministère du Budget. A quelques heures de l'entrée en vigueur de la mesure, nombre de boulangers s'inquiétaient encore de savoir si la répartition entre les deux taux serait clairement comprise à l'ouverture de leurs magasins, le 1er janvier.
Le parisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La nouvelle TVA à 7%, décidée le 7 novembre, dans le cadre du deuxième plan de rigueur du gouvernement, s'appliquera en 2012 pour de nombreux produits et services, en remplacement du taux de 5,5%. Mais sa mise en oeuvre vire au casse-tête pour nombre de professions. Parmi celles-ci: la restauration, les travaux dans les logements, les livres, certains spectacles, les abonnements à des services de télévision, l'hébergement (hôtels, chambres d'hôtes, gîtes, camping. SUR LE MÊME SUJET
Toutes les hausses au 1er janvierRigueur : «Nous payons cher la gestion de Nicolas Sarkozy», juge HollandeVIDEO. Areva mise sur les départs naturels et exclut tout plan social..), mais aussi les titres de transport, les cantines d'entreprises, les sandwiches...
Les conditions de son application ont nécessité des discussions intenses cet automne entre le ministère et les libraires, les boulangers et les artisans du bâtiment, professions pour lesquelles elle se révèle la plus complexe.
Cette hausse représente, selon le ministère du Budget, environ 10% de l'effort budgétaire des deux plans de rigueur du 24 août et du 7 novembre.
Les libraires ont obtenu un délai supplémentaire de trois mois, et ne l'appliqueront qu'au 1er avril. Motif : pour la grande majorité des ouvrages, le prix est imprimé sur la couverture, afin d'éviter les guerres des prix et de protéger les petits commerçants du secteur. Certains éditeurs disposant parfois de stocks importants, jusqu'à plusieurs années, il va leur falloir trouver une solution : nouvel étiquetage ou affichettes dans les magasins.
Georges Abib, membre du conseil d'administration du Syndicat des libraires et gérant d'une librairie dans le 20e arrondissement de Paris, résume le problème : «Moi j'ai 22.000, 25.000 ou 30.000 bouquins en stock, selon la période. Je ne vais pas réétiqueter tous les livres. Je n'en ai ni les moyens, ni le temps». Seule solution pour lui : les affichettes mais en respectant certaines normes pour éviter les litiges ou malentendus. «J'espère que des outils seront mis en place et le fait d'avoir trois mois va nous permettre de pouvoir assumer ça».
Les artisans du bâtiment ont, eux, obtenu que pour les devis signés avant le 20 décembre avec un acompte encaissé avant cette même date, la totalité des travaux serait facturée au taux ancien de 5,5%. En revanche, si l'acompte est versé le 30 décembre par exemple, il se verra appliquer le taux de 5,5%, mais le reste des travaux passera à 7%. «Ce sera simple à gérer encore, cette affaire-là, ironise Patrick Liébus, président de la Confédération de l'Artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB). Certains clients ne versent jamais d'acompte, nous serons alors obligés de facturer au taux de 7% et ils vont nous demander une ristourne»... Avec pour effet une pression sur les marges qu'il estime dans la profession à 3% environ.
Pour les boulangers, pain, viennoiseries et pâtisseries resteront soumis au taux de TVA de 5,5% tandis que les sandwichs et les produits servis chauds (quiches, pizzas...) seront soumis au taux de 7%, a précisé le ministère du Budget. A quelques heures de l'entrée en vigueur de la mesure, nombre de boulangers s'inquiétaient encore de savoir si la répartition entre les deux taux serait clairement comprise à l'ouverture de leurs magasins, le 1er janvier.
Le parisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Dix ans d’euro sur fond de hausse des prix
Le 1er janvier 2002, l’euro se substituait au franc. Un plus pour les économies. Mais, pour le consommateur, le bilan est mitigé. Malmenée par la crise, la monnaie unique n’a pu empêcher une flambée des étiquettes.
Pauvre euro! Si jeune, 10 ans tout juste demain, et déjà si fragile. Quand la monnaie unique est née, pourtant, que de promesses! Vendu comme l’arme anticrise, l’euro devait protéger les 300 millions d’Européens des tempêtes économiques. Une décennie plus tard, c’est le désenchantement. Le voilà accusé de tous les maux, au bord du précipice, certains envisageant même sa disparition.
Avec les Français, qui le rendent, à tort et à raison, responsable de la hausse des prix, c’est aussi le désamour : 36% souhaitent un retour au franc et 45% estiment que l’euro est un « handicap », selon un récent sondage*. En Allemagne, la défiance est encore plus forte : 70% des Allemands veulent revenir au mark. Les entreprises et les banques sont sur des charbons ardents : tous préparent des plans B en cas d’implosion de la zone euro.
Car la crise de la dette n’est toujours pas réglée. Après la Grèce, l’Italie vacille. Le triple A de la France, mais aussi de l’Allemagne, est menacé. La faute à l’euro? Si c’était si simple… Si la monnaie unique chancelle, c’est parce qu’elle est avant tout mal née. En 1992, les pères du traité de Maastricht ont oublié une règle essentielle. Une monnaie, cela se pilote. Construire une Europe économique, soit, mais il faut une gouvernance politique. La crise ne fait que révéler les faiblesses de l’UE. Encore un effort et un peu de solidarité entre Etats membres et l’euro — deuxième monnaie de référence, après le dollar — pourra relever la tête. Fin novembre, Jacques Attali affirmait : « L’euro a une chance sur deux de ne plus exister à Noël. » Il a peut-être été un peu vite en besogne.

* Sondage Ipsos-Logica pour l’association Lire la société, publié début décembre.
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Le 1er janvier 2002, l’euro se substituait au franc. Un plus pour les économies. Mais, pour le consommateur, le bilan est mitigé. Malmenée par la crise, la monnaie unique n’a pu empêcher une flambée des étiquettes.
Pauvre euro! Si jeune, 10 ans tout juste demain, et déjà si fragile. Quand la monnaie unique est née, pourtant, que de promesses! Vendu comme l’arme anticrise, l’euro devait protéger les 300 millions d’Européens des tempêtes économiques. Une décennie plus tard, c’est le désenchantement. Le voilà accusé de tous les maux, au bord du précipice, certains envisageant même sa disparition.
Avec les Français, qui le rendent, à tort et à raison, responsable de la hausse des prix, c’est aussi le désamour : 36% souhaitent un retour au franc et 45% estiment que l’euro est un « handicap », selon un récent sondage*. En Allemagne, la défiance est encore plus forte : 70% des Allemands veulent revenir au mark. Les entreprises et les banques sont sur des charbons ardents : tous préparent des plans B en cas d’implosion de la zone euro.
Car la crise de la dette n’est toujours pas réglée. Après la Grèce, l’Italie vacille. Le triple A de la France, mais aussi de l’Allemagne, est menacé. La faute à l’euro? Si c’était si simple… Si la monnaie unique chancelle, c’est parce qu’elle est avant tout mal née. En 1992, les pères du traité de Maastricht ont oublié une règle essentielle. Une monnaie, cela se pilote. Construire une Europe économique, soit, mais il faut une gouvernance politique. La crise ne fait que révéler les faiblesses de l’UE. Encore un effort et un peu de solidarité entre Etats membres et l’euro — deuxième monnaie de référence, après le dollar — pourra relever la tête. Fin novembre, Jacques Attali affirmait : « L’euro a une chance sur deux de ne plus exister à Noël. » Il a peut-être été un peu vite en besogne.
* Sondage Ipsos-Logica pour l’association Lire la société, publié début décembre.
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Re: Actualités 2012
Budget santé : 19 % des Français dépensent moins
Un Français sur cinq affirme avoir réduit ses dépenses de santé faute de moyens selon un sondage Obea-Infraforces publié dans Santé Magazine.
La crise économique touche particulièrement la santé. En France, cela se vérifie puisqu'une personne sur cinq avoue dépenser moins pour se soigner, faute de moyens, selon un sondage Obea-Infraforces pour Santé Magazine qui sera en kiosque le 6 janvier prochain. Parmi ces 19% de Français qui affirment avoir réduit leurs dépenses, 6% déclarent les avoir baissé « nettement » et 13 % « un peu ». Pour entrer un peu plus dans le détail, 74% des personnes interrogées déclarent consulter moins souvent et 74% choisissent des médecins conventionnés.
Tous les secteurs de la santé touchés
De plus, 69% des Français sondés réduisent leur consommation de médicaments. La hausse des prix pourrait expliquer ce choix. D'ailleurs, 43% d'entre eux achètent leurs médicaments dans des pharmacies moins chères. Et les dents alors ? Le sondage nous apprend que 42% renoncent à disposer de soins dentaires alors que 30% refusent d'accéder à des soins d'ophtalmologie. Plus inquiétant encore, 28% des personnes interrogées ne pratiquent pas les examens prescrits. Et pourtant, pas moins de 93% d'entre eux déclarent posséder une mutuelle santé...
Mais comment les Français parviennent-ils à pallier cette réduction de dépenses ? Pour 96% des sondés, le fait d'avoir une alimentation équilibrée apparaît comme une solution alors que 94% estiment qu'il suffit de bien dormir. Par ailleurs, 85% prônent une activité physique régulière.
L'enquête a été réalisée par téléphone du 25 au 29 octobre auprès d'un échantillon représentatif de 1.037 personnes habitant la France métropolitaine, âgées de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un Français sur cinq affirme avoir réduit ses dépenses de santé faute de moyens selon un sondage Obea-Infraforces publié dans Santé Magazine.
La crise économique touche particulièrement la santé. En France, cela se vérifie puisqu'une personne sur cinq avoue dépenser moins pour se soigner, faute de moyens, selon un sondage Obea-Infraforces pour Santé Magazine qui sera en kiosque le 6 janvier prochain. Parmi ces 19% de Français qui affirment avoir réduit leurs dépenses, 6% déclarent les avoir baissé « nettement » et 13 % « un peu ». Pour entrer un peu plus dans le détail, 74% des personnes interrogées déclarent consulter moins souvent et 74% choisissent des médecins conventionnés.
Tous les secteurs de la santé touchés
De plus, 69% des Français sondés réduisent leur consommation de médicaments. La hausse des prix pourrait expliquer ce choix. D'ailleurs, 43% d'entre eux achètent leurs médicaments dans des pharmacies moins chères. Et les dents alors ? Le sondage nous apprend que 42% renoncent à disposer de soins dentaires alors que 30% refusent d'accéder à des soins d'ophtalmologie. Plus inquiétant encore, 28% des personnes interrogées ne pratiquent pas les examens prescrits. Et pourtant, pas moins de 93% d'entre eux déclarent posséder une mutuelle santé...
Mais comment les Français parviennent-ils à pallier cette réduction de dépenses ? Pour 96% des sondés, le fait d'avoir une alimentation équilibrée apparaît comme une solution alors que 94% estiment qu'il suffit de bien dormir. Par ailleurs, 85% prônent une activité physique régulière.
L'enquête a été réalisée par téléphone du 25 au 29 octobre auprès d'un échantillon représentatif de 1.037 personnes habitant la France métropolitaine, âgées de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Prothèses mammaires PIP : 20 cas de cancers en France
Vingt cas de cancers ont été déclarés à l'Agence des produits de santé (Afssaps) chez les femmes porteuses de prothèses mammaires PIP.
Le scandale enfle chaque jour un peu plus. Ce vendredi, vingt cas de cancer ont été déclarés chez des femmes porteuses de prothèses mammaires PIP selon l'Agence des produits de santé (Afssaps). Néanmoins, « aucune imputabilité n’a été établie à ce jour entre ces cas de cancer et le port des implants PIP ». D'après ce nouveau bilan, « on dénombre 3 cas de lymphome, 15 cas d’adénocarcinome mammaire, un cas d’adénocarcinome du poumon, une leucémie aiguë myéloblastique », affirme un porte-parole de l'Afssaps. D'après les autorités sanitaires françaises, le silicone utilisé dans ces implants peut causer des irritations en cas de rupture, mais tout risque de cancer reste écarté.
Plusieurs plaintes contre Jean-Claude Mas
Par ailleurs, le parquet de Turin, en Italie, a ouvert une enquête contre Jean-Claude Mas, le fondateur de la marque PIP. Il est soupçonné de « fraude commerciale » et de « vente de produits dangereux pour la santé » par le parquet qui a transmis ses éléments au ministère italien de la Santé. L'affaire ne concerne, en effet, plus seulement la France puisque 2.500 plaintes ont été déposées dans le monde. Dans l'Hexagone, le créateur de PIP est visé par deux enquêtes judiciaires « pour tromperie aggravée » et « homicide involontaire ». Environ 30.000 femmes ont été implantées en France de prothèses de la société varoise Poly Implant Prothèse (PIP) qui a utilisé frauduleusement un gel de silicone non autorisé, au pouvoir irritant. Ces implants étaient également vendus à l'étranger, parfois sous une autre marque, et entre 400.000 et 500.000 femmes seraient concernées dans le monde, dont 40.000 à 50.000 au Royaume-Uni
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Vingt cas de cancers ont été déclarés à l'Agence des produits de santé (Afssaps) chez les femmes porteuses de prothèses mammaires PIP.
Le scandale enfle chaque jour un peu plus. Ce vendredi, vingt cas de cancer ont été déclarés chez des femmes porteuses de prothèses mammaires PIP selon l'Agence des produits de santé (Afssaps). Néanmoins, « aucune imputabilité n’a été établie à ce jour entre ces cas de cancer et le port des implants PIP ». D'après ce nouveau bilan, « on dénombre 3 cas de lymphome, 15 cas d’adénocarcinome mammaire, un cas d’adénocarcinome du poumon, une leucémie aiguë myéloblastique », affirme un porte-parole de l'Afssaps. D'après les autorités sanitaires françaises, le silicone utilisé dans ces implants peut causer des irritations en cas de rupture, mais tout risque de cancer reste écarté.
Plusieurs plaintes contre Jean-Claude Mas
Par ailleurs, le parquet de Turin, en Italie, a ouvert une enquête contre Jean-Claude Mas, le fondateur de la marque PIP. Il est soupçonné de « fraude commerciale » et de « vente de produits dangereux pour la santé » par le parquet qui a transmis ses éléments au ministère italien de la Santé. L'affaire ne concerne, en effet, plus seulement la France puisque 2.500 plaintes ont été déposées dans le monde. Dans l'Hexagone, le créateur de PIP est visé par deux enquêtes judiciaires « pour tromperie aggravée » et « homicide involontaire ». Environ 30.000 femmes ont été implantées en France de prothèses de la société varoise Poly Implant Prothèse (PIP) qui a utilisé frauduleusement un gel de silicone non autorisé, au pouvoir irritant. Ces implants étaient également vendus à l'étranger, parfois sous une autre marque, et entre 400.000 et 500.000 femmes seraient concernées dans le monde, dont 40.000 à 50.000 au Royaume-Uni
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
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Re: Actualités 2012
Des millions d'arnaques au SMS piègent les usagers
En cette période de fêtes, les messages attractifs ou intriguants qui invitent à composer des numéros surtaxés se multiplient.
QUI n'a jamais reçu un de ces SMS alléchants, qui nous désigne comme l'heureux gagnant d'un chèque, l'élu d'un tirage spécial, le destinataire d'un cadeau?… À condition de rappeler un numéro commençant par 0 899…? En période de fêtes, ces SMS pullulent. Et le nombre de victimes des numéros surtaxés bondit. En composant ce numéro spécial, certains naïfs héritent parfois d'un petit lot, mais à coup sûr d'une facture téléphonique alourdie. Les notes peuvent enfler de 100 euros, avec ces numéros gourmands où l'on perd de longues minutes à «presser 1, presser 2, presser #, presser 1 de nouveau…».
On compte déjà près de 2,3 millions de plaintes auprès du 33.700 qui recense ces arnaques. Attention donc. «Ce qui est trop beau pour être vrai ne l'est pas», rappelle-t-on chez Orange. «Il faut du bon sens», insistent tous les opérateurs téléphoniques. Mais il n'est pas toujours simple de distinguer l'arnaque. La qualité des messages piratés, leur vraisemblance font que 1 % à 5 % des millions de destinataires tombent dans le piège. D'autant que les spammeurs usent de ruses chaque jour nouvelles pour entraîner les naïfs vers leurs circuits surtaxés, reconnaît Dominique Martin, de la Fédération française des télécoms (FFT). Ce ne sont plus seulement les petits SMS qui suggèrent «tu me plais, j'ai besoin de te parler». Ni l'inquiétant «Suis à l'hôpital rappelle moi». Ou pire encore «Nous avons votre enfant». Mais des messages plus sophistiqués. «Vous avez reçu un MMS… Composer le 0 888 pour le récupérer». La plupart des gens, comme Jacqueline, 52 ans, pensent «juste l'ouvrir» en suivant le lien… sans comprendre qu'ils composent un numéro surtaxé. 2,99 euros l'appel en l'occurrence!
Système de robot
Dans certains cas, la simple réception est facturée. «J'ai un tout petit forfait, raconte Maurice. Et comme je suis retraité, j'ai pris le temps de regarder ma facture de près. J'avais chaque mois des communications en extra. Des numéros comme 03244...» Il appelle son opérateur, se plaint. Et se fait répondre qu'il s'agit de MMS. Qu'il doit renvoyer le mot «STOP» à l'expéditeur… Une technique énigmatique. Et parfois efficace. Car bien souvent, le client «a souscrit une sorte d'abonnement, sans même le savoir, en se rendant sur un site de météo, d'horoscope, de sonneries de mobile, et, alléché par une offre gratuite, a laissé son numéro, sans lire dans le détail que les prochains MMS seraient facturés 3 euros chaque semaine», explique-t-on à La Poste mobile ou encore chez Orange… Et c'est ainsi que le compteur démarre, le plus légalement du monde.
En France contrairement aux États-Unis, le spam est interdit. Mais «les opérateurs téléphoniques qui vendent des lignes aux démarcheurs ne sont pas responsables du contenu des SMS», rappelle Dominique Martin. Certains messages commerciaux sont désirés par les clients. Pour autant, devant l'ampleur des arnaques, les opérateurs ont mis en place un service pour dénoncer et poursuivre les éditeurs dits «indélicats» qui envoient des SMS mensongers. La plupart des spammeurs utilisent «un système de robot, une “pondeuse” qui compose ensuite des numéros aléatoires et envoie le même message des milliers de fois», précise encoreDominique Martin. Lorsqu'un numéro louche est repéré, les opérateurs interviennent. Quelque 1500 lignes ont été coupées depuis 2008. Mais pour l'instant, aucune procédure judiciaire n'a abouti. Car ce sont bien souvent des éditeurs qui ont pignon sur rue et proposent des services désirés par les clients… qui émettent par vagues des millions de spams. La nuit du réveillon, plus d'un milliard de messages vont s'échanger. Pour bien commencer l'année, droit dans son forfait, prudence avec les vœux qui enchantent et les lendemains surtaxés.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En cette période de fêtes, les messages attractifs ou intriguants qui invitent à composer des numéros surtaxés se multiplient.
QUI n'a jamais reçu un de ces SMS alléchants, qui nous désigne comme l'heureux gagnant d'un chèque, l'élu d'un tirage spécial, le destinataire d'un cadeau?… À condition de rappeler un numéro commençant par 0 899…? En période de fêtes, ces SMS pullulent. Et le nombre de victimes des numéros surtaxés bondit. En composant ce numéro spécial, certains naïfs héritent parfois d'un petit lot, mais à coup sûr d'une facture téléphonique alourdie. Les notes peuvent enfler de 100 euros, avec ces numéros gourmands où l'on perd de longues minutes à «presser 1, presser 2, presser #, presser 1 de nouveau…».
On compte déjà près de 2,3 millions de plaintes auprès du 33.700 qui recense ces arnaques. Attention donc. «Ce qui est trop beau pour être vrai ne l'est pas», rappelle-t-on chez Orange. «Il faut du bon sens», insistent tous les opérateurs téléphoniques. Mais il n'est pas toujours simple de distinguer l'arnaque. La qualité des messages piratés, leur vraisemblance font que 1 % à 5 % des millions de destinataires tombent dans le piège. D'autant que les spammeurs usent de ruses chaque jour nouvelles pour entraîner les naïfs vers leurs circuits surtaxés, reconnaît Dominique Martin, de la Fédération française des télécoms (FFT). Ce ne sont plus seulement les petits SMS qui suggèrent «tu me plais, j'ai besoin de te parler». Ni l'inquiétant «Suis à l'hôpital rappelle moi». Ou pire encore «Nous avons votre enfant». Mais des messages plus sophistiqués. «Vous avez reçu un MMS… Composer le 0 888 pour le récupérer». La plupart des gens, comme Jacqueline, 52 ans, pensent «juste l'ouvrir» en suivant le lien… sans comprendre qu'ils composent un numéro surtaxé. 2,99 euros l'appel en l'occurrence!
Système de robot
Dans certains cas, la simple réception est facturée. «J'ai un tout petit forfait, raconte Maurice. Et comme je suis retraité, j'ai pris le temps de regarder ma facture de près. J'avais chaque mois des communications en extra. Des numéros comme 03244...» Il appelle son opérateur, se plaint. Et se fait répondre qu'il s'agit de MMS. Qu'il doit renvoyer le mot «STOP» à l'expéditeur… Une technique énigmatique. Et parfois efficace. Car bien souvent, le client «a souscrit une sorte d'abonnement, sans même le savoir, en se rendant sur un site de météo, d'horoscope, de sonneries de mobile, et, alléché par une offre gratuite, a laissé son numéro, sans lire dans le détail que les prochains MMS seraient facturés 3 euros chaque semaine», explique-t-on à La Poste mobile ou encore chez Orange… Et c'est ainsi que le compteur démarre, le plus légalement du monde.
En France contrairement aux États-Unis, le spam est interdit. Mais «les opérateurs téléphoniques qui vendent des lignes aux démarcheurs ne sont pas responsables du contenu des SMS», rappelle Dominique Martin. Certains messages commerciaux sont désirés par les clients. Pour autant, devant l'ampleur des arnaques, les opérateurs ont mis en place un service pour dénoncer et poursuivre les éditeurs dits «indélicats» qui envoient des SMS mensongers. La plupart des spammeurs utilisent «un système de robot, une “pondeuse” qui compose ensuite des numéros aléatoires et envoie le même message des milliers de fois», précise encoreDominique Martin. Lorsqu'un numéro louche est repéré, les opérateurs interviennent. Quelque 1500 lignes ont été coupées depuis 2008. Mais pour l'instant, aucune procédure judiciaire n'a abouti. Car ce sont bien souvent des éditeurs qui ont pignon sur rue et proposent des services désirés par les clients… qui émettent par vagues des millions de spams. La nuit du réveillon, plus d'un milliard de messages vont s'échanger. Pour bien commencer l'année, droit dans son forfait, prudence avec les vœux qui enchantent et les lendemains surtaxés.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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