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debella
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Bactérie présumée tueuse: Pour en finir avec l'imbroglio
Mis à jour le 30.08.11 à 16h41

Ce mardi matin on pouvait lire dans Le Parisien que la bactérie, Klebsiella pneumoniae, avaient tué trois personnes en juillet à l'hôpital privé Jacques-Cartier de Massy (Essonne). En réalité les patients seraient décédés de leur pathologie cardiaque.

Pour en finir avec l’imbroglio sur la bactérie présumée tueuse, l’agence régionale de santé (ARS) a résumé à 20Minutes le fil des événements. «Il y a quelques mois, l’hôpital de Massy a sonné l’alerte. Ce type de signaux nous sont régulièrement envoyés par les établissements sur les sujets graves, c’est un processus normal et obligatoire. Dès que nous sommes prévenus, nous demandons à ce que soient mis en œuvre les mesures protectrices nécessaires», rapporte Nicolas Peju, directeur de la démocratie sanitaire et de la communication d’Ile-de-France de l’ARS.

D'où vient l'information?

Mais après? «Nous avons décidé de prévenir les patients qui avaient fréquenté cet établissement qu’ils pouvaient être porteurs de cette bactérie. Nous leur avons fait quelques recommandations, il s'agit de mesures barrières classiques pour les sujets graves», ajoute Nicolas Peju.

Qui aurait pu faire ces déclarations au Parisien, une institution, l’établissement concerné? «L’information comme quoi la bactérie aurait tué des gens ont l’a découverte ce matin, elle a pris des proportions excessives. On ne sait pas exactement d’où elle provient, qui l’a affirmé à ce média. Elle a en tout cas été démentie par InVS (institut de veille sanitaire, NDLR)», conclue le directeur de la communication.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par debella »

Gare à la consommation d'antibiotiques chez les enfants

Une étude américaine vient de révéler qu'une consommation excessive d'antibiotiques pendant l'enfance pouvait augmenter les risques de diabète, d'asthme et d'obésité.
Vous connaissez forcément ce slogan : "Les antibiotiques, si on les utilise à tort, ils deviendront moins forts". Diffusé à l’initiative de la Caisse nationale d’assurance maladie, le message est simple : les antibiotiques détruisent les bactéries mais ne peuvent rien contre les virus. L'objectif de la campagne ? Nous rappeler le bon et le mauvais usage de ces médicaments afin d’éviter des prescriptions inutiles.

Une étude américaine, menée par le Pr Martin Blaser de l'université de New-York, et publiée dans la revue Nature, pointe les dangers d'une consommation excessive d'antibiotiques chez les tout-petits. Selon le spécialiste, abuser de ces médicaments pendant l'enfance pourrait provoquer des troubles de la flore intestinale et augmenter ainsi les risques de diabète, d'asthme et d'obésité. "Il devient de plus en plus évident que la flore intestinale joue un rôle capital comme moteur de certaines maladies telles l'obésité ou les cancers colorectaux", confirme le Pr Patrick Berche, microbiologiste à l'hôpital Necker (Paris), dans une interview accordée au Figaro.

Pour limiter les risques, le Pr Blaser invite donc les professionnels à réduire au maximum la consommation d'antibiotiques chez les enfants et chez les futures mamans et préconise une conception des antibiotiques différente, afin de limiter les effets sur les bactéries digestives.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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sixela95
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Message par sixela95 »

Résistance bactérienne: le cas inquiétant des Klebsiella
30-08-11 à 16:05 Réagir

Un cas groupé d'infections par une bactérie porteuse de multirésistance aux antibiotiques a touché un hôpital de l'Essonne. Aucun décès ne serait à déplorer mais cette affaire rappelle les risques liés à ces résistances microbiennes.


Service de réanimation de l'hôpital central de Nancy (2003). A l'hôpital les bactéries "opportunistes" peuvent provoquer des infections, profitant de l'affaiblissement des patients. (HUMBERT NICOLETTE/SIPA)

RéagirUne souche de bactérie multirésistante aux antibiotiques, Klebsiella pneumoniae, a été retrouvée chez 18 patients hospitalisés cet été dans l’hôpital privé Jacques-Cartier de Massy, dans l’Essonne, d'après les informations données par Bruno Coignard, de l'Institut de veille sanitaire. Contrairement à ce qu'annonçait ce matin le quotidien Le Parisien, aucun décès ne serait imputable à la bactérie. Sur les 18 patients porteurs -mais sans symptômes- les 5 qui sont décédés auraient succombé aux pathologies dont ils souffraient. La souche de Klebsiella pneumoniae serait arrivée dans cet hôpital début juin avec une patiente rapatriée depuis la Grèce dans un état sévère.

Cette bactérie qui colonise le tube digestif et les poumons est déjà bien connue pour ses capacités de résistance aux antibiotiques. Klebsiella pneumoniae est naturellement résistante aux pénicillines (comme l’amoxicilline) et a acquis des résistances à d’autres catégories d’antibiotiques, comme l’acide clavulanique et les céphalosporines de troisième génération (commercialisées plus récemment). Des résistances sont même apparues depuis le début des années 2000 à une autre catégorie, qui demeure la dernière ligne de défense en cas d’échec des autres antibiothérapies : les carbapénèmes (imipénem..).

Enzymes contre antibiotiques
Les klebsielles sont en effet équipées de plasmides, un fragment d’ADN situé en dehors des chromosomes de la bactérie, qui produisent des enzymes s’attaquant aux antibiotiques. Ces enzymes, les bêta-lactamases, ont la capacité d’inactiver ou de détruire les molécules qui normalement s’attaquent à la paroi des bactéries, les bêtalactamines.
Cette guerre ne tourne pas en faveur des antibiotiques puisque les Klebsiella développent depuis 30 ans des enzymes résistantes à différents types de bêtalactamamines. On parle ainsi d’enzymes BLSE, pour «bêta-lactamases à spectre étendu». La première enzyme capable de bloquer les céphalosporines a été décrite en 1985 chez une Klebsiella pneumoniae. Une bêta-lactamase s’attaquant à l’imipénem a été isolée en Grèce en 2003 chez cette même espèce bactérienne.

Une bactérie résistante très répandue en Grèce
Pour les spécialistes de la résistance microbienne, l’ennemi est donc bien connu. Reste à lutter contre sa diffusion. En France, la Klebsiella pneumoniae représente 3,5% des microorganismes impliqués dans des infections nosocomiales (acquises à l’hôpital), selon les données de l’Institut de veille sanitaire (1). La proportion de souches résistantes de K. pneumoniae aux céphalosporines de 3ème génération est comprise entre 10 et 25%, la proportion de souches résistantes aux carbapénèmes est inférieure à 1%, comme dans la plupart des pays européens.

C’est dans le sud et le sud-est de l’Europe que ces Klebsiella pneumoniae mutlirésistantes sont les plus répandues. Il n’est pas très surprenant que dans le cas de l’hôpital Jacques Cartier l’origine du microbe remonte en Grèce. Un précédent cas groupé d’infections nosocomiales survenu en 2004 en région parisienne due à K. pneumoniae provenait d’un patient transféré de Grèce. Dans ce pays, la proportion de souches de Klebsiella résistantes aux carbapénèmes est très élevé : il est de 37% (10% à Chypre, 3% en Turquie et en Bosnie, 2% en Italie), d’après le réseau de surveillance européen des résistances bactériennes (EARSS).

D’après une étude menée par des chercheurs grecs sur les infections dans les unités de soins intensifs en Grèce, la part des K. pneumoniae résistantes aux carbapénèmes est passée de moins de 1% en 2001 à 50% en 2006 (2).

Pour tenter de limiter la propagation de cette bactérie depuis l’hôpital Jacques Cartier, l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France a décidé fin juillet de fermer le bloc opératoire pour les urgences cardiaques, rapporte Le Parisien. L’Invs a de son côté demandé l’envoi d’un courrier à toutes les personnes qui ont été hospitalisées cet été afin qu’elles soient vigilantes et qu’elles le signalent en cas de nouvelle prise en charge hospitalière.

Ces risques rappellent une nouvelle fois que l’usage des antibiotiques doit être maîtrisé et limité afin de réduire l’émergence des résistances bactériennes.


Cécile Dumas
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30/08/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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DoBrasil
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Message par DoBrasil »

http://fr.news.yahoo.com/pr%C3%A8s-dun- ... 25509.html

Interessant :clin:
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Message par debella »

Mediator : l'heure des comptes
indemnisations

Sur cinq millions de personnes qui ont pris du Mediator en France, un médicament destiné aux diabétiques en surpoids mais surtout utilisé comme coupe-faim, ils sont déjà plusieurs centaines à avoir déposé un dossier auprès du Fonds public d'indemnisation des victimes du médicament retiré du marché en 2009. Un « guichet unique » a en effet été ouvert hier pour les victimes ou leurs ayants droit dans cette retentissante affaire de santé publique dont le principal accusé est le Laboratoire Servier.

2 000 dossiers présentés
Mis sur le marché en 1976, le Mediator est soupçonné d'avoir causé le décès de milliers de personnes. Il revient désormais à l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam) de gérer les dossiers des victimes présumées (cela pourra prendre plusieurs mois). L'organisme demandera au laboratoire Servier de faire une proposition d'indemnisation, dans un délai de trois mois. Si Servier refuse, les victimes seront indemnisées directement par l'Oniam qui se retournera vers Servier pour se faire rembourser, si nécessaire en saisissant la justice.

Près de 2000 dossiers médicaux seront présentés, selon le docteur Dominique Michel Courtois, président de l'Association d'aide aux victimes du Mediator et de l'Isoméride (AVIM). Les victimes pourront aussi engager une action devant un tribunal civil pour obtenir réparation, mais ne pourront percevoir in fine qu'une seule indemnisation. En revanche, indemnisées par le biais du fonds ou au civil, elles pourront toujours s'associer au contentieux pénal. Quelque 1 500 plaintes ont ainsi été centralisées à Paris.

Pour Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest (Finistère) par qui le scandale du Mediator a éclaté, l'ouverture de ce guichet unique est un « soulagement ». Mais elle annonce d'ores et déjà que la bataille avec le laboratoire Servier sera « âpre » pour chacune des victimes. « Avec Servier, dit-elle, ce sera du cas par cas. Ce qui veut dire qu'ils feront tout pour régler leur compte aux malades et payer le moins possible ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par debella »

Sang artificiel : Des médecins réussissent une transfusion de globules rouges

C'est une grande première. Des chercheurs français sont parvenus à réaliser une autotransfusion humaine de globules rouges à partir de cellules souches.

Faire en sorte que des patients ayant besoin d'une transfusion sanguine deviennent leurs propres donneurs. Voilà l'enjeu médical qui existe depuis quelques dizaines. Et les chercheurs sont nombreux à s'être penchés sur le sujet avec peu de succès, il faut le reconnaître. Mais cette fois, l'expoir renaît. Car selon une étude parue jeudi dans la revue spécialisée américaine Blood, une équipe de chercheurs français viennent de réussir la première autotransfusion humaine de globules rouges à partir de cellules souches.


Luc Douay (Inserm-UPMC) chercheur à l'hôpital Saint Antoine de Paris et son équipe ont publié des résultyats qui laissent espérer à une avancée importante. D'après le figaro.fr, les globules rouges injectés ont été créés à partir des propres cellules souches hématopoïétiques humaines (CSH) -qui fabriquent tous les types de cellules sanguines- d’un donneur humain. A partir des cellules souches, les chercheurs ont réussi à produire en laboratoire des milliards de globules rouges, avec l'aide d'additifs spécifiques appelés « facteurs de croissance ».

Après des tests sur des souris, l'équipe de recherche a répété l’expérience sur un donneur volontaire : après lui avoir réinjecté des globules rouges cultivés à partir de ses propres cellules souches, ils ont évalué leur survie dans son organisme. Résultats : la durée de vie et le taux de survie des cellules cultivées sont similaires à ceux des globules rouges « classiques ». Ce qui étaye leur validité en tant que source possible de transfusion, selon les chercheurs.

"Besoin de nouvelles sources de produits sanguins pouvant être transfusés"

« Bien que les recherches déjà menées aient montré qu’il est possible de transformer les CSH en globules rouges matures, cette étude est la première à démontrer que ces cellules peuvent survivre dans le corps humain, une percée majeure pour la médecine transfusionnelle », dit Luc Douay, principal auteur de l’étude, directeur de l'unité de recherche « Prolifération et différenciation des cellules souches ».


« Nous avons cruellement besoin de nouvelles sources de produits sanguins pouvant être transfusés, en particulier pour faire face à la pénurie de donneurs de sang et pour réduire le risque d’infection lié aux nouveaux virus émergents, associé à la transfusion classique », ajoute-t-il. La production à grande échelle de ces cellules nécessite des progrès technologiques supplémentaires. Chaque année, 90 millions de culots globulaires sont indispensables dans le monde, et 500 000 personnes sont transfusées en France.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Siaana
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Message par Siaana »

Le possible retour de la grippe aviaire inquiète

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture met en garde contre une nouvelle épidémie de grippe aviaire H5N1.

Apparue en 2003 pour la première fois, la grippe aviaire H5N1 a entraîné plusieurs centaines de décès dans de nombreux pays entre 2006 et 2008. Reviendra-t-elle cet automne, lors des prochaines migrations d'oiseaux sauvages qui pourraient contaminer les élevages ? C'est la question qui taraude actuellement tous les spécialistes des virus grippaux. D'autant plus que la FAO (Food and Agriculture Organization) vient de recommander "une surveillance et une vigilance accrues, au moment où une souche mutante de ce virus mortel se propage en Asie et au-delà". L'agence onusienne ajoute que le dernier décès est survenu au début du mois d'août au Cambodge, "où ont été enregistrés huit cas d'infection humaine cette année, tous mortels".

La situation est d'autant plus inquiétante que, selon la FAO, la forme nouvelle du H5N1 qui se développe depuis 2008, principalement en Chine et au Vietnam, menace directement le Cambodge, la Thaïlande, la Malaisie et risque de toucher la Corée ainsi que le Japon. "Le virus H5N1 n'a cessé de dériver depuis son apparition", explique Jean-Claude Manuguerra, chef de la cellule d'intervention biologique d'urgence à l'institut Pasteur de Paris. "C'est pourquoi ce nouveau variant hautement pathogène, connu sous l'appellation H5N1-2.3.2.1, est résistant aux vaccins actuels. Il affecte aussi bien les volailles dans les élevages que les oiseaux sauvages, qu'il tue en quelques heures." Afin de remédier au problème, la Chine tente de mettre au point des vaccins contre cette nouvelle souche et les services vétérinaires vietnamiens étudieraient la possibilité d'une campagne de vaccination ciblée cet automne.

"Vigilance accrue"

Lors de la précédente épidémie, le virus responsable de la grippe H5N1 a tué ou conduit à l'abattage plus de 400 millions de volailles dans le monde. Il a coûté près de 20 milliards de dollars à l'économie, avant d'être éliminé dans la plupart des pays infectés. Actuellement, Israël, les territoires palestiniens, le Népal, la Mongolie, la Bulgarie et la Roumanie seraient contaminés par ce virus hautement pathogène. Selon la FAO, "ce sont les chaînes de production et de commercialisation des volailles qui contribuent à répandre le virus". D'où la recommandation d'une "vigilance accrue" des autorités sanitaires de tous les pays. Certes, pour l'instant, les formes du virus qui ont muté ne semblent pas pouvoir se transmettre entre humains. Le risque de contamination ne concerne que les personnes en contact direct avec des volatiles contaminés.

Jean-Claude Manuguerra tempère le risque d'épidémie : "Même lorsqu'il y a eu une circulation assez importante de virus H5N1 chez les oiseaux sauvages, comme au plus fort de la dernière épidémie, la contamination des animaux domestiques en Europe en général, et en France en particulier, a été relativement faible", rappelle-t-il. "Dans notre pays, un seul élevage a été touché en février 2006 et la réaction a été tellement rapide qu'il n'y a pas eu de circulation du virus." De quoi regarder sereinement passer l'élégant ballet des oiseaux migrateurs.

Source : lepoint.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Jen18
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Re: Actualités concours 2012

Message par Jen18 »

Euthanasie : ne nous trompons pas de débat

Dans les pays qui l'ont légalisée, l'euthanasie est définie comme étant "le geste délibéré d'un médecin visant à arrêter la vie d'un patient à la demande explicite de ce dernier". A cette action, on oppose l'"euthanasie passive", ou limitation des thérapeutiques actives, encadrée par la loi Leonetti. On a vu cette loi présentée comme la loi du "laisser mourir". Une telle présentation est un mauvais procès.

Que dit la loi ? Elle distingue d'emblée les situations dans lesquelles les patients sont capables d'exprimer leurs souhaits de celles dans lesquelles ils n'ont plus la capacité de le faire. Dans le premier cas, c'est le patient qui décide d'accepter ou de refuser des traitements : le médecin s'incline. Le médecin a l'obligation de soulager la douleur et de tout faire pour réduire les souffrances du patient, y compris celles qui résulteraient de l'arrêt des traitements.

La loi donne des droits équivalents aux patients qui ne sont plus en capacité d'exprimer leur volonté : toute décision de limitation ou d'arrêt des traitements chez un patient inconscient doit suivre des règles strictes définies par la loi mais aussi par les "bonnes pratiques" professionnelles. Avant de prendre une décision, le médecin doit ainsi chercher, auprès des proches ou en consultant les directives anticipées à "donner la parole à celui qui ne l'a plus".

Dans ces situations complexes, c'est bien le respect des droits de la personne, alors même qu'elle ne peut exprimer sa volonté, qui doit guider le médecin. Toute décision doit être collégiale, motivée par rapport au pronostic de la maladie et inscrite au dossier médical. Ici encore, loin d'une attitude passive, tout doit être mis en oeuvre pour soulager les souffrances du malade, même au risque de réduire la durée de sa vie. Pour autant, cette possibilité pour les médecins, et ce droit pour les patients, de ne pas mettre en oeuvre ou d'arrêter des traitements n'est pas synonyme d'un "arrêt des soins". La loi fait de l'accompagnement de la fin de vie un devoir impérieux des professionnels de santé.

Une partie importante de la mortalité à l'hôpital résulte d'une décision de retrait thérapeutique (ne pas mettre en oeuvre ou arrêter des traitements). C'est l'une des conséquences des progrès de la médecine. Très efficace à ralentir ou à freiner le développement de maladies qui, sans elle, auraient conduit très vite à la mort, la médecine moderne fait aussi naître des situations sans précédent, qui soulèvent des questions éthiques jusqu'alors impensées.

"Droit à la mort"

Face à ces questions éthiques, le débat citoyen est nécessaire, mais ne nous trompons pas de débat. La loi donne toutes latitudes aux médecins pour traiter dans la dignité la souffrance liée à la fin de la vie. Ce qui est posé, c'est la question de l'aide au suicide. C'est-à-dire la question de l'ouverture d'un "droit à la mort". Dans le cas où un tel droit serait ouvert se poserait alors la question de savoir par qui et sous quelles conditions il devrait être mis en pratique. Ouvrir ce débat est sans doute une nécessité. Pour ce qui nous concerne, notre position est claire : légaliser le droit de "donner la mort" présente plus d'inconvénients et de risques de dérapages que d'avantages. C'est une direction dans laquelle il ne faut pas s'engager.

La question de l'euthanasie mérite d'être posée avec clarté et rigueur, en dehors des émotions que suscitent des affaires médiatisées. La question de la fin de vie nous concerne tous. Elle engage notre lien social. Elle interroge les valeurs que notre démocratie veut porter.

Source : LeMondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par presci974 »

Découverte d’une protéine qui inhiberait le VIH

Si HBPB (Human Phosphatase Binding Protein), n’est pas une protéine inconnue en biologie, c’est la première fois que des chercheurs, français de surcroît, montrent que cette dernière inhibe in vitro la réplication du VIH. C’est ce que dévoile une étude parue dans le Virology Journal et un communiqué de la faculté de Strasbourg.


C’est en étudiant la protéine humaine HBPB (Human Phosphate Binding Protein), que les équipes d’Olivier Rohr et de Christian Schwartz de l’Université de Strasbourg, et d’Eric Chabrière de l’Université de la Méditerranée ont découvert les propriétés inhibitrices de cette dernière contre la réplication du VIH (multiplication du virus du Sida).
In vitro, les chercheurs ont montré l’efficacité de cette nouvelle voie thérapeutique, que ce soit sur les souches classiques du VIH, ou sur les souches résistantes à l'antirétroviral AZT.
S’il faudra plusieurs années de tests et d’essais cliniques avant que cette protéine soit utilisable dans la lutte contre le sida, c’est en tout cas une voie vers de nouvelles stratégies dans le développement de thérapies innovantes pour lutter contre ce fléau.

source: information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

Trop maigre à cause d'une "overdose" de gènes

PARIS - Des chercheurs viennent pour la première fois de mettre en évidence une cause génétique à la maigreur pathologique, associée à un risque de mortalité élevée.

Ces travaux, qui pointent le rôle d'un excès de gènes chez des personnes en sous-poids ayant du mal à s'alimenter, sont publiés mercredi par la revue scientifique britannique Nature.

L'étude, qui a porté sur 100.000 personnes, a été dirigée par Philippe Froguel (Imperial College/Londres et Institut Pasteur de Lille/France) et l'équipe suisse de Jacques Beckmann (Université de Lausanne).

Un fragment du chromosome 16 est connu pour être parfois sujet à des fluctuations du nombre de copies de ses gènes. La grande majorité des gens possède deux exemplaires de chaque gène de cette partie du chromosome, l'une transmise par la mère, l'autre par le père. Mais environ une personne sur 2.500 n'en a qu'une seule copie (un sous-dosage) et une sur 2.000 est dotée de trois copies (surdose de gènes).

L'équipe franco-anglo-suisse avait découvert en 2010 que la présence d'un trou (une seule copie) dans ce fragment du chromosome 16 pouvait expliquer 1% des obésités sévères.

Elle démontre à présent que les personnes porteuses d'un excès de matériel génétique (une "duplication") et donc possédant trois copies de cette partie du chromosome 16 présentent une maigreur importante, voire extrême. Elles ont jusqu'à 20 fois plus de risque d'être en sous-poids que la population générale.

Ces gènes en excès, au nombre de 28, sont probablement des "gènes de l'appétit", souligne le Pr Froguel.

Ainsi, chez les enfants, la moitié des porteurs de cette anomalie sont en sous-poids et ont beaucoup de mal à s'alimenter. Ils peuvent souffrir d'un trouble du développement et peser à 4 ans le poids d'un enfant d'un an et demi, indique à l'AFP le Pr Froguel.

Les chercheurs ont identifié 138 porteurs de l'anomalie sur les 100.000 personnes étudiées. "Dans un tiers des cas, cette mutation était absente chez les parents et dans les deux tiers restants elle était héréditaire", note le Pr Froguel.

Exemple de maigreur féminine : 1m60 pour 40 kg (IMC de l'ordre de 15). Chez l'adulte des deux sexes, "à 40 kg la mortalité est aussi élevée que chez des gens qui font 100 kg", dit-il. Ce défaut génétique obère la longévité : "Il n'y a pas de vieux" chez les porteurs identifiés.

L'excès ou la carence de certains gènes sur un même fragment de chromosome conduit à des conséquences pathologiques inverses, le sous-poids ou l'obésité. Reste à éclaircir les mécanismes en jeu.

—© 2011 AFP
Source le 20minutesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

Une simple mutation génétique en cause dans la déficience intellectuelle

WASHINGTON - Des chercheurs français ont identifié une simple mutation génétique responsable de la déficience intellectuelle, un handicap héréditaire, selon leurs travaux publiés jeudi aux Etats-Unis.

Cette mutation bouleverse le fonctionnement de gènes permettant au cerveau de se développer, de mûrir et de s'adapter en organisant ses réseaux de neurones --les cellules nerveuses cérébrales-- pour fonctionner normalement, montre cette recherche.

La déficience intellectuelle est définie comme "un fonctionnement intellectuel général inférieur à la moyenne, qui s’accompagne de limitations significatives des capacités d'adaptation."

Ces chercheurs ont pu démontrer que les cellules de patients qui ont un quotient intellectuel inférieur à la moyenne, présentent un défaut d’expression de certains gènes impliqués dans le fonctionnement du système nerveux central.

Leur activation rapide est une étape clé dans le développement et la plasticité cérébrale, explique Laurence Colleaux, de l'Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire à l'université de Strasbourg en France, une des co-auteurs de cette recherche, parue dans la revue américaine Science datée du 26 août.

"L'étude des patients souffrant d'une déficience intellectuelle sont porteurs de cette mutation qui modifie les protéines impliquées dans la transcription des informations", explique la chercheuse.

"Cela nous laisse penser que cette anomalie des gènes serait une signature moléculaire de ce trouble", avance-t-elle.

Les résultats de cette recherche apportent un nouvel argument en faveur du rôle majeur joué par des anomalies génétiques dans les causes de la déficience intellectuelle, selon elle.

Ce handicap touche près 3% de la population générale.

Si 20% des cas peuvent être attribués à des facteurs environnementaux, 40% résultent de causes génétiques connues et 40% ont une origine qui reste indéterminée, indiquent les auteurs de l'étude.

—© 2011 AFP
20minutesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Premières naissances en France après congélation ultrarapide d'embryons, un nouvel espoir

PARIS - La technique de congélation ultrarapide des embryons, déjà utilisée ailleurs dans le monde, offre désormais aux couples infertiles de France un espoir d'augmenter leurs chances d'avoir un enfant, soulignent des spécialistes.

Pour la première fois en France, une naissance, celle de deux jumelles a été obtenue grâce à cette technique appelée "vitrification embryonnaire", réalisée à l'hôpital Jean Verdier (AP-HP, Seine-Saint-Denis).

La congélation ultra-rapide des embryons obtenus après fécondation in vitro (FIV) permet d'améliorer les résultats par rapport à la congélation classique "lente", seule disponible en France jusqu'alors.

Les petites filles, qui ont vu le jour à la maternité de l'hôpital Le Raincy-Montfermeil (Seine-Saint-Denis) le 8 août, se portent bien et sont rentrées avec leur mère à la maison, a indiqué à l'AFP le Dr Christophe Sifer, responsable de l'Unité de biologie de la reproduction de cet établissement qui fait état de "28 grossesses en cours, dans son service, grâce à cette méthode".

"C'est un vrai progrès pour la prise en charge des couples infertiles", dit-il.

"La vitrification permet une augmentation considérable de la survie des embryons congelés avec quasiment 100% des embryons qui résistent au procédé et sont intacts, et donc utilisables, une fois décongelés", assure ce spécialiste en se basant sur sa "propre expérience".

Après la congélation lente, technique classique aujourd'hui en France, un embryon sur deux est intact en moyenne après décongélation, mais il arrive qu'aucun ne le soit, compare le Dr Sifer.

En novembre 2010, l'Agence de la Biomédecine a autorisé la vitrification des embryons dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation (AMP/PMA), en considérant qu'il s'agissait d'une "simple amélioration technique", relève le praticien.

Le professeur François Olivennes, gynécologue-obstétricien, estime a "plusieurs milliers" les naissances survenues dans le monde avec des embryons vitrifiés, citant notamment "le Japon en pointe, l'Espagne, la Belgique..."

Problèmes pratiques

"La vitrification des ovocytes est un avantage indéniable" et "celle des l'embryon au stade blastocyste, c'est-à-dire à 5 jours, semble présenter là aussi un avantage", poursuit le Pr Olivennes. Alors que, selon lui, "pour les embryons de 2 à 3 jours, c'est controversé".

En mai dernier, le Centre d'AMP d'Eylau-Muette, à Paris, avait annoncé les deux premières grossesses en France à partir d'embryons vitrifiés, respectivement de 3 et 5 mois.

Jointe par l'AFP, le Dr Silvia Alvarez, gynécologue de ce centre, précise que la femme dont la grossesse était la plus avancée "n'a pas encore accouché".

Cette technique représente une "évolution importante", juge-t-elle. Son équipe a des "taux de survie des embryons de 84% après vitrification, contre 71% avec la congélation classique".

Si les résultats dépassant 90% de survie des embryons se confirment, cela devient très intéressant, note le Pr Olivennes.

Il pointe toutefois "des problèmes pratiques non négligeables" en évoquant la "charge de travail très importante pour un grand centre comme le Centre d'Eylau". "Cette méthode prend du temps : elle est réalisée de façon individuelle, manuelle par une technicienne, alors que la congélation classique est faite par des automates", explique-t-il.

Mais d'un autre côté, "la vitrification donne des embryons d'excellente qualité ce qui permet de rassurer le couple" pour ses chances à venir et il est ainsi plus aisé de ne transférer qu'un seul embryon frais, pour éviter des grossesses multiples, tout en conservant les autres, remarque le Dr Sifer.

—© 2011 AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

SANTÉ - Des chercheurs ont présenté leur capteur qui, collé à la peau, mesure les paramètres vitaux des patients...

Une équipe internationale de chercheurs a dévoilé jeudi un timbre épidermique plus fin qu'un cheveux, adhérant sans colle à la peau et capable de mesurer le rythme cardiaque ou encore l'activité cérébrale et musculaire grâce à des capteurs électroniques. Ce «système électronique épidermique» (Epidermal Electronics System ou EES) sans fil a permis à cette équipe d'ingénieurs et de scientifiques de développer une nouvelle catégorie d'instruments micro-électroniques: des capteurs, des diodes lumineuses et des transmetteurs miniaturisés ainsi qu'un réseau de filaments pour les relier entre-eux.

Ces travaux sont publiés dans la revue américaine Science datée de ce vendredi. «Notre but était de mettre au point une technologie électronique pouvant s'intégrer à la peau humaine d'une manière qui est mécaniquement et physiologiquement invisible à l'utilisateur», explique John Rogers, professeur au département de science des matériaux et d'ingéniérie à l'Université de l'Illinois (nord).

«Nous avons trouvé une solution comprenant des appareils que nous avons conçus de manière à ce qu'ils aient des propriétés physiques compatibles avec l'épiderme», poursuit-il. «Il s'agit d'une technologie qui rend floue la distinction entre l'électronique et la biologie». Alors que les technologies existantes permettant de mesurer le rythme cardiaque, les ondes cérébrales et l'activité musculaire sont lourdes et encombrantes, les instruments conçus pour l'EES offrent la possibilité d'appliquer des capteurs sur la peau sans que la personne ne s'en rende compte. Ces capteurs ne pèsent effectivement quasiment rien, n'ont pas de branchement extérieur et requièrent très peu d'électricité pour fonctionner.

De multiples applications
Ils peuvent tirer leur énergie de radiations électromagnétiques et de capteurs solaires miniatures. Mesurant moins de 50 microns d'épaisseur (un micron équivaut à un millième de millimètre), ce patch est intégré sur un film de polyester comme ceux utilisés pour les tatouages adhésifs. Ce timbre est tellement fin que les interactions avec la peau au niveau moléculaire lui permettent d'adhérer sans colle et de rester en place pendant 24 heures dans des conditions idéales. Il devrait permettre de mesurer l'activité biologique du corps à des endroits où les capteurs électroniques actuels ne peuvent être utilisés, comme la gorge.

En outre, ce patch pourrait activer des sons chez des personnes atteintes de certaines maladies du larynx, ajoute John Rogers, soulignant que cette avancée ouvre la voie à nombre d'autres recherches. «Sur le plan technologique, nous nous concentrons sur les communications sans fil et des solutions pour améliorer les sources d'électricité telles des batteries, le stockage électrique et la récupération de l'énergie mécanique», précise le scientifique. Ces chercheurs explorent également des applications cliniques surtout pour les maladies où les capteurs électroniques sont essentiels comme l'apnée du sommeil et les soins néonataux.

Plus loin dans le futur, ils espèrent incorporer des instruments diffusant des fluides, ce qui ouvriraient une nouvelle ère pour les bandages électroniques et les traitement des brûlures. L'ESS résulte d'une collaboration de six ans entre John Rogers et Dae-Hyeong Kim, également de l'Université d'Illinois, mais également de l'Institute of High Performance Computing de Singapour et la Dalian University of Technology en Chine.

—© 2011 AFP
Source 20minutesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Des scientifiques japonais recréent du sperme à partir de cellules souches

WASHINGTON - Des scientifiques japonais ont annoncé vendredi qu'ils ont pour la première fois réussi à recréer des spermatozoïdes fonctionnels à partir de cellules souches embryonnaires d'une souris, une avancée susceptible d'aider un jour à combattre la stérilité humaine.

Les spermatozoïdes ont été utilisés pour féconder des ovules et le résultat a donné de "jeunes souriceaux en pleine santé qui ont grandi pour devenir des souris mâles et femelles tout à fait fertiles", explique l'étude menée par ces scientifiques japonais et parue dans l'édition en ligne de la revue américaine spécialisée Cell.

Mais cette technologie ne pourrait pas être utilisée sur les êtres humaines avant une décennie, précise l'équipe de chercheurs de l'Université de Kyoto.

L'expérience n'en reste pas moins enthousiasmante car elle fait tomber ce qui constituait l'un des principaux obstacles en biologie: recréer du sperme à partir de cellules embryonnaires, connues sous le nom de cellules souches primordiales, qui pourra ensuite devenir fonctionnel.

"Il s'agit de la première étude à faire état d'une génération de cellules germinales pleinement fonctionnelles issues de cellules (souches embryonnaires) ES", a insisté l'auteur de l'étude, Mitinori Saitou, professeur au département d'anatomie et de biologie cellulaire de l'Université de Kyoto, dans un email à l'AFP.

Les chercheurs ont utilisé pour leur expérience des souris qui étaient dans l'incapacité de produire du sperme normal. Ils leur ont injecté des cellules souches dérivées de cellules germinales primordiales ou PGC.

Ces PGC "ont produit du sperme à l'aspect normal, qui a ensuite été utilisé pour féconder, avec succès, des ovules", commente l'étude.

L'équipe de chercheurs va continuer de travailler sur cette technique et sur les effets observés sur les générations successives de souris mâles et femelles.

—© 2011 AFP
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

SCIENCES - Des chercheurs ont trouvé le moyen d'obtenir des mélanocytes...

La peau, atteinte de troubles de la pigmentation, pourrait retrouver de la couleur, et être mieux protégée des rayons UV du soleil, grâce à des cellules souches, selon une équipe française de chercheurs.

Leurs travaux, récemment parus dans les comptes rendus de l'Académie des sciences américaine, les PNAS, sont détaillés dans le prochain numéro du mensuel Médecine/Science.

Reconstitution d'un épiderme

Après avoir reconstitué un épiderme à partir de cellules souches d'origine embryonnaire fin 2009, l'équipe de Christine Baldeschi de l'Institut des cellules souches I-STEM (Inserm/AFM), dirigée par Marc Peschanski, a réussi à lui donner sa couleur : les chercheurs ont obtenu in vitro, avec la même stratégie, des mélanocytes fonctionnels, ces cellules qui pigmentent la peau et la protègent des rayons ultraviolets (UV).

A terme, de telles cellules «toutes prêtes» pourraient être proposées, comme alternative thérapeutique, aux patients atteints de troubles de la pigmentation de la peau, d'origine génétique (syndrome de Griscelli) ou non (vitiligo), selon les chercheurs.

Actuellement, des troubles comme le vitiligo sont traités par autogreffe de cellules prélevées sur des zones non atteintes du patient, mais les mélanocytes réimplantés ont une durée de vie trop courte (moins d'un an).

Ce type de traitement avec des cellules du patient n'est pas envisageable pour d'autres pathologies comme l'albinisme. D'où la recherche d'une alternative.

Grâce au cellules souches utilisées, les chercheurs ont «bon espoir d'acquérir une bonne tolérance immunitaire», c'est-à-dire l'absence de rejet par le patient greffé, selon Marc Peschanski.

Un premier essai clinique en 2013, sur des ulcères de peau

«Avec l'épiderme reconstitué, si tout se passe bien, le premier essai clinique aura lieu au premier semestre 2013 sur des ulcères de peau», indique-t-il à l'AFP.

Maintenant, grâce aux transferts technologiques, «on devrait pouvoir aller plus vite pour les tests avec les mélanocytes», ajoute le directeur d'I-STEM qui espère les débuter sur le vitiligo, une maladie qui n'est pas rare, dans deux à trois ans.

Les mélanocytes représentent 5% des cellules de l'épiderme. En libérant le pigment qui colore la peau (la mélanine), ils contribuent à protéger le corps des effets néfastes des UV du soleil.

Des mélanocytes semblables à ceux de l'épiderme humain

Les chercheurs ont trouvé le moyen d'obtenir des mélanocytes semblables à ceux de l'épiderme humain, à partir de cellules souches d'origine embryonnaire (hES) ou de cellules équivalentes, dites «iPS» (induites par reprogrammation génique), qui peuvent s'autorenouveler de façon illimitée.

Ils ont ensuite démontré que ces mélanocytes étaient capables de s'insérer au bon endroit de l'épiderme et de transférer leur mélanine à des cellules avoisinantes (kératinocytes) qui constituent l'épiderme.

Une capacité fondamentale pour protéger les kératinocytes du stress lié aux rayons ultraviolets, et aussi pour repigmenter la peau après une éventuelle greffe, d'après le Dr Baldeschi.

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