Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
Ces femmes qui mangent leur placenta
Certaines mères récupèrent leur placenta après la naissance pour le consommer. Les bénéfices de cette pratique propre aux mammifères pour la santé sont contestés.
Manger son placenta après la naissance : l'image en fait grimacer plus d'une et d'un. Pourtant, cette pratique a des adeptes, mises en avant par un article récent du New York Times Magazine ironiquement intitulé «Placenta : le livre de recettes». Si le phénomène reste marginal y compris aux Etats-Unis, on en trouve quand même des échos sur des forums français. Et celle qui s'y intéressent sont toujours attirées par les effets bénéfiques supposés pour la santé de la mère et de l'enfant.
Le reporter du New York Times a rencontré Jennifer Mayer, «préparatrice en placenta » de profession. La jeune femme transforme les organes que lui confient ses clientes en petites gélules de placenta séché, parfois accommodées de gingembre ou d'épices. Ces gélules sont à prendre comme des suppléments alimentaires et sont censés protéger contre le baby blues, favoriser la montée de lait, tonifier l'utérus et compenser les carences causées par la grossesse. Les clientes de Jennifer sont essentiellement des femmes de la classe moyenne, relativement aisées et éduquées.
Les bienfaits de la consommation de placenta n'ont toutefois jamais fait l'objet d'études sérieuses, rappellent les scientifiques. Mark Kristal, chercheur en psychologie à l'Université de Buffalo, spécialisé en «placentophagie», explique dans ses travaux que le fait de manger le placenta est propre aux mammifères, hommes et cétacées exceptés. Cette pratique permettrait à la fois de favoriser les liens entre la mère et le petit, mais aussi, par la consommation d'opioïdes présents dans le placenta, de réduire les douleurs post-partum chez la mère. Mais, rappelle-t-il, ce geste n'est pas observé chez l'Homo sapiens qui répond à ses besoins par d'autres moyens. Selon lui, il s'agit plutôt d'une mode New Age née dans les années 70. «Tous les 10 ou 20 ans, les gens se disent ‘on devrait le faire parce que les animaux le font et c'est naturel'. Mais il n'y a aucune assise scientifique. C'est un engouement», confie-t-il au New York Times.
«Aucun intérêt médical »
Même doute chez les spécialistes français. «Le placenta ne contient aucun élément exceptionnel qu'on ne puisse retrouver ailleurs, qu'il s'agisse de fer ou de vitamines, rappelle au Figaro le Dr Jean Marty, gynécologue-obstétricien à Albi. Son seul intérêt, c'est qu'il est une source de cellules souches mais il ne sert à rien de les consommer, elles ne sont intéressantes que pour la recherche médicale». Selon lui, ce genre de pratique «relève du fantasme», même si elle n'est pas dangereuse. D'autant que le placenta n'est programmé que pour servir 9 mois : «en fin de grossesse, ce n'est donc plus un tissu de très bonne qualité, certaines parties sont névrosées ».
Lui-même ne s'est jamais vu réclamer son placenta par une patiente. De toute façon, la loi française ne l'y autoriserait pas. Selon l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, le placenta a le statut de résidu opératoire et ne peut, à ce titre, être remis à la patiente. Y compris en cas d'accouchement à domicile, puisque le médecin ou la sage-femme sont responsables. Pour autant, des conversations sur des forums francophones montrent que certaines femmes obtiennent des morceaux de l'organe du personnel médical, qui ne présente plus aucun intérêt une fois la naissance passée. Elles en font alors des décoctions dans de l'alcool qu'elles consomment par goutte.
Quant à la question ultime, «quel goût ça a ?», que beaucoup se posent, la réponse est donnée par le New York Times. De l'aveu de Doug Hughes, dont l'épouse a fait déshydrater son placenta qui lui est présenté sous forme de petits morceaux : «Ça a le goût de la viande séchée. De la viande séchée de gibier, un peu fade ».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Certaines mères récupèrent leur placenta après la naissance pour le consommer. Les bénéfices de cette pratique propre aux mammifères pour la santé sont contestés.
Manger son placenta après la naissance : l'image en fait grimacer plus d'une et d'un. Pourtant, cette pratique a des adeptes, mises en avant par un article récent du New York Times Magazine ironiquement intitulé «Placenta : le livre de recettes». Si le phénomène reste marginal y compris aux Etats-Unis, on en trouve quand même des échos sur des forums français. Et celle qui s'y intéressent sont toujours attirées par les effets bénéfiques supposés pour la santé de la mère et de l'enfant.
Le reporter du New York Times a rencontré Jennifer Mayer, «préparatrice en placenta » de profession. La jeune femme transforme les organes que lui confient ses clientes en petites gélules de placenta séché, parfois accommodées de gingembre ou d'épices. Ces gélules sont à prendre comme des suppléments alimentaires et sont censés protéger contre le baby blues, favoriser la montée de lait, tonifier l'utérus et compenser les carences causées par la grossesse. Les clientes de Jennifer sont essentiellement des femmes de la classe moyenne, relativement aisées et éduquées.
Les bienfaits de la consommation de placenta n'ont toutefois jamais fait l'objet d'études sérieuses, rappellent les scientifiques. Mark Kristal, chercheur en psychologie à l'Université de Buffalo, spécialisé en «placentophagie», explique dans ses travaux que le fait de manger le placenta est propre aux mammifères, hommes et cétacées exceptés. Cette pratique permettrait à la fois de favoriser les liens entre la mère et le petit, mais aussi, par la consommation d'opioïdes présents dans le placenta, de réduire les douleurs post-partum chez la mère. Mais, rappelle-t-il, ce geste n'est pas observé chez l'Homo sapiens qui répond à ses besoins par d'autres moyens. Selon lui, il s'agit plutôt d'une mode New Age née dans les années 70. «Tous les 10 ou 20 ans, les gens se disent ‘on devrait le faire parce que les animaux le font et c'est naturel'. Mais il n'y a aucune assise scientifique. C'est un engouement», confie-t-il au New York Times.
«Aucun intérêt médical »
Même doute chez les spécialistes français. «Le placenta ne contient aucun élément exceptionnel qu'on ne puisse retrouver ailleurs, qu'il s'agisse de fer ou de vitamines, rappelle au Figaro le Dr Jean Marty, gynécologue-obstétricien à Albi. Son seul intérêt, c'est qu'il est une source de cellules souches mais il ne sert à rien de les consommer, elles ne sont intéressantes que pour la recherche médicale». Selon lui, ce genre de pratique «relève du fantasme», même si elle n'est pas dangereuse. D'autant que le placenta n'est programmé que pour servir 9 mois : «en fin de grossesse, ce n'est donc plus un tissu de très bonne qualité, certaines parties sont névrosées ».
Lui-même ne s'est jamais vu réclamer son placenta par une patiente. De toute façon, la loi française ne l'y autoriserait pas. Selon l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, le placenta a le statut de résidu opératoire et ne peut, à ce titre, être remis à la patiente. Y compris en cas d'accouchement à domicile, puisque le médecin ou la sage-femme sont responsables. Pour autant, des conversations sur des forums francophones montrent que certaines femmes obtiennent des morceaux de l'organe du personnel médical, qui ne présente plus aucun intérêt une fois la naissance passée. Elles en font alors des décoctions dans de l'alcool qu'elles consomment par goutte.
Quant à la question ultime, «quel goût ça a ?», que beaucoup se posent, la réponse est donnée par le New York Times. De l'aveu de Doug Hughes, dont l'épouse a fait déshydrater son placenta qui lui est présenté sous forme de petits morceaux : «Ça a le goût de la viande séchée. De la viande séchée de gibier, un peu fade ».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Euthanasie : les médecins divisés sur le Dr Bonnemaison
L'Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques ne porte pas plainte contre l'urgentiste de Bayonne. Mais le Dr Bonnemaison pourrait quand même faire l'objet de sanctions à l'échelon national.
Le répit aura été de courte durée. Le Conseil de l'Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques a annoncé vendredi à l'issue d'une assemblée générale qu'il ne porterait pas plainte contre le Dr Nicolas Bonnemaison, soupçonné d'euthanasie active sur au moins quatre personnes depuis avril 2011. Mais le Conseil national de l'Ordre (Cnom) a immédiatement répliqué en annonçant que la procédure allait «suivre son cours» à son niveau.
«Compte tenu des faits tels qu'ils sont actuellement portés à notre connaissance, je suis convaincu que le Conseil décidera de déférer le médecin devant la juridiction professionnelle, c'est-à-dire les chambres disciplinaires de l'Ordre», a indiqué le Dr Deseur, président de la section «Exercice professionnel» du Cnom. «Si le Conseil national estime -et je n'imagine pas qu'il ne l'estime pas- qu'il a transgressé les règles de la santé publique, il va demander qu'une sanction soit prise par la chambre disciplinaire», a-t-il déclaré. «Au vu des éléments dont nous disposons actuellement, on imagine mal les motifs pour lesquels la chambre disciplinaire ne serait pas amenée à prononcer une sanction», a-t-il ajouté.
Il a précisé que le Conseil national allait délibérer dans le courant de la semaine prochaine et confirmer sa décision en session plénière en octobre. S'il est présenté au conseil disciplinaire de l'Ordre, Nicolas Bonnemaison, âgé de 50 ans, risque des sanctions allant du blâme à l'interdiction d'exercer, temporaire ou définitive.
Toujours aucune plainte des familles
Le président de l'Ordre des Pyrénées-Atlantiques a désavoué de son côté la décision prise par son conseil départemental, à bulletins secrets. «J'ai honte de cette décision, c'est une démission de la part du conseil, on n'a pas pris nos responsabilités », a dénoncé le Dr Marc Renoux sur Europe-1. «En ne votant pas un dépôt de plainte, c'est une lâcheté car on n'a pas dit le droit. Ça veut dire qu'on ne fait pas notre travail», a-t-il déploré. Le Conseil départemental avait pourtant tenu à rappeler il y a une dizaine de jours « avec force » les termes de la loi sur la fin de vie. L'organisme avait souligné «l'obligation absolue de soulager toujours la douleur», tout en estimant que «nous en avons tous les moyens sans porter atteinte à la vie même du patient». Ce nouveau rebondissement illustre les divisions de la profession dans cette affaire très médiatisée.
Sur le plan judiciaire, la prochaine étape consistera en l'examen par la cour d'appel de Pau mardi de l'appel du parquet de Bayonne contre la remise en liberté du Dr Bonnemaison. Interpellé le 9 août et mis en examen le 12 août pour «empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables», celui-ci avait été remis en liberté par le juge des libertés et des peines sous contrôle judiciaire.
Aucune plainte des familles n'a été enregistrée à ce jour à Bayonne concernant le médecin, qui a estimé devant le juge d'instruction avoir fait son devoir en abrégeant à l'aide de curare les souffrances d'au moins quatre personnes âgées à qui il ne restait que quelques heures à vivre.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques ne porte pas plainte contre l'urgentiste de Bayonne. Mais le Dr Bonnemaison pourrait quand même faire l'objet de sanctions à l'échelon national.
Le répit aura été de courte durée. Le Conseil de l'Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques a annoncé vendredi à l'issue d'une assemblée générale qu'il ne porterait pas plainte contre le Dr Nicolas Bonnemaison, soupçonné d'euthanasie active sur au moins quatre personnes depuis avril 2011. Mais le Conseil national de l'Ordre (Cnom) a immédiatement répliqué en annonçant que la procédure allait «suivre son cours» à son niveau.
«Compte tenu des faits tels qu'ils sont actuellement portés à notre connaissance, je suis convaincu que le Conseil décidera de déférer le médecin devant la juridiction professionnelle, c'est-à-dire les chambres disciplinaires de l'Ordre», a indiqué le Dr Deseur, président de la section «Exercice professionnel» du Cnom. «Si le Conseil national estime -et je n'imagine pas qu'il ne l'estime pas- qu'il a transgressé les règles de la santé publique, il va demander qu'une sanction soit prise par la chambre disciplinaire», a-t-il déclaré. «Au vu des éléments dont nous disposons actuellement, on imagine mal les motifs pour lesquels la chambre disciplinaire ne serait pas amenée à prononcer une sanction», a-t-il ajouté.
Il a précisé que le Conseil national allait délibérer dans le courant de la semaine prochaine et confirmer sa décision en session plénière en octobre. S'il est présenté au conseil disciplinaire de l'Ordre, Nicolas Bonnemaison, âgé de 50 ans, risque des sanctions allant du blâme à l'interdiction d'exercer, temporaire ou définitive.
Toujours aucune plainte des familles
Le président de l'Ordre des Pyrénées-Atlantiques a désavoué de son côté la décision prise par son conseil départemental, à bulletins secrets. «J'ai honte de cette décision, c'est une démission de la part du conseil, on n'a pas pris nos responsabilités », a dénoncé le Dr Marc Renoux sur Europe-1. «En ne votant pas un dépôt de plainte, c'est une lâcheté car on n'a pas dit le droit. Ça veut dire qu'on ne fait pas notre travail», a-t-il déploré. Le Conseil départemental avait pourtant tenu à rappeler il y a une dizaine de jours « avec force » les termes de la loi sur la fin de vie. L'organisme avait souligné «l'obligation absolue de soulager toujours la douleur», tout en estimant que «nous en avons tous les moyens sans porter atteinte à la vie même du patient». Ce nouveau rebondissement illustre les divisions de la profession dans cette affaire très médiatisée.
Sur le plan judiciaire, la prochaine étape consistera en l'examen par la cour d'appel de Pau mardi de l'appel du parquet de Bayonne contre la remise en liberté du Dr Bonnemaison. Interpellé le 9 août et mis en examen le 12 août pour «empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables», celui-ci avait été remis en liberté par le juge des libertés et des peines sous contrôle judiciaire.
Aucune plainte des familles n'a été enregistrée à ce jour à Bayonne concernant le médecin, qui a estimé devant le juge d'instruction avoir fait son devoir en abrégeant à l'aide de curare les souffrances d'au moins quatre personnes âgées à qui il ne restait que quelques heures à vivre.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Le fait d'être centenaire est-il lié à l'environnement ou à la génétique ?
Jean-Marie Robine, directeur de recherches au centre de recherches médecine, sciences, santé, santé mentale et société de Villejuif, vous répond.
La longévité se définit à l'aide de trois paramètres : l'espérance de vie à la naissance, la durée de vie la plus fréquente des adultes et l'âge le plus élevé au décès, ce que les biologistes appellent le maximum life span. Notre espérance de vie est la résultante de deux facteurs : notre probabilité d'atteindre l'âge adulte et la durée de notre vie d'adulte. Estimée entre 20 et 25 ans au néolithique, l'espérance de vie atteint 84,5 ans pour les femmes et 77,8 ans pour les hommes en France en 2009, à environ 2 ans des valeurs records observées au Japon.
Un potentiel de longévité considérable
C'est la diminution de la mortalité des enfants qui explique d'abord la croissance de l'espérance de vie. Aujourd'hui, les âges les plus fréquents au décès se situent entre 85 et 90 ans. Les âges les plus élevés sont beaucoup plus difficiles à estimer ; la plupart des sociétés ne notaient pas précisément les âges au décès avant le XIXe siècle. Toutefois, il ne fait aucun doute que certains individus atteignaient déjà l'âge de 90 ans au XVIIIe siècle, les centenaires restant cependant exceptionnels tout au long du XIXe siècle et rares jusqu'aux années 1950. Depuis, on observe une explosion de leur effectif. Le cas de Jeanne Calment, décédée en 1997 dans sa 122e année, reste donc tout à fait hors norme.
Ces observations montrent que le potentiel biologique de longévité de l'espèce humaine est considérable. Ce potentiel est dû à nos gènes. Dans un environnement non modifié ou peu modifié par lui, l'homme devait vivre une vingtaine d'années. Son action sur l'environnement a déjà multiplié sa durée de vie moyenne par 3 ou 4 au cours de l'histoire. La réalisation de ce potentiel de longévité dépend de conditions environnementales (sécurité et sûreté physique et alimentaire, salubrité et accès aux soins, protection contre le froid, l'humidité, la chaleur et les rayonnements, etc.) largement contrôlées par l'homme.
Le développement de la civilisation a aussi permis de réduire fortement la variabilité des durées de vie. Aujourd'hui, les âges les plus élevés atteints en France sont environ supérieurs de 35 % à l'espérance de vie (chez les femmes, respectivement 122 ans et 84,5 ans).
Avancée générale des soins
Même si, à ce jour, seul le gène de l'apolipoprotéine E est associé sans ambiguïté à la longévité chez l'homme, il y a toutes les raisons de penser que le potentiel biologique de longévité varie d'un individu à l'autre comme n'importe quel trait biologique, en fonction de caractéristiques génétiques. Par ailleurs, si une grande partie de la population des pays développés bénéficie des avancées générales concernant les soins, l'éducation, l'alimentation, les conditions de travail et de logement, tous les individus n'ont pas accumulé ces facteurs d'environnement favorables à l'expression de leur potentiel de longévité.
On peut donc penser que les individus qui ont reçu à la fois un capital génétique qui ne les prédispose pas à la longévité et qui subissent des facteurs environnementaux défavorables décèdent beaucoup plus précocement que ceux qui ont réuni les facteurs génétiques et environnementaux les plus favorisants, quasiment assurés de devenir nonagénaires ou centenaires, voire supercentenaires, Avec de la chance.
Entre deux, la combinaison «capital génétique favorable-environnement défavorable» ou inversement explique des durées de vie plus proche de la moyenne.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Jean-Marie Robine, directeur de recherches au centre de recherches médecine, sciences, santé, santé mentale et société de Villejuif, vous répond.
La longévité se définit à l'aide de trois paramètres : l'espérance de vie à la naissance, la durée de vie la plus fréquente des adultes et l'âge le plus élevé au décès, ce que les biologistes appellent le maximum life span. Notre espérance de vie est la résultante de deux facteurs : notre probabilité d'atteindre l'âge adulte et la durée de notre vie d'adulte. Estimée entre 20 et 25 ans au néolithique, l'espérance de vie atteint 84,5 ans pour les femmes et 77,8 ans pour les hommes en France en 2009, à environ 2 ans des valeurs records observées au Japon.
Un potentiel de longévité considérable
C'est la diminution de la mortalité des enfants qui explique d'abord la croissance de l'espérance de vie. Aujourd'hui, les âges les plus fréquents au décès se situent entre 85 et 90 ans. Les âges les plus élevés sont beaucoup plus difficiles à estimer ; la plupart des sociétés ne notaient pas précisément les âges au décès avant le XIXe siècle. Toutefois, il ne fait aucun doute que certains individus atteignaient déjà l'âge de 90 ans au XVIIIe siècle, les centenaires restant cependant exceptionnels tout au long du XIXe siècle et rares jusqu'aux années 1950. Depuis, on observe une explosion de leur effectif. Le cas de Jeanne Calment, décédée en 1997 dans sa 122e année, reste donc tout à fait hors norme.
Ces observations montrent que le potentiel biologique de longévité de l'espèce humaine est considérable. Ce potentiel est dû à nos gènes. Dans un environnement non modifié ou peu modifié par lui, l'homme devait vivre une vingtaine d'années. Son action sur l'environnement a déjà multiplié sa durée de vie moyenne par 3 ou 4 au cours de l'histoire. La réalisation de ce potentiel de longévité dépend de conditions environnementales (sécurité et sûreté physique et alimentaire, salubrité et accès aux soins, protection contre le froid, l'humidité, la chaleur et les rayonnements, etc.) largement contrôlées par l'homme.
Le développement de la civilisation a aussi permis de réduire fortement la variabilité des durées de vie. Aujourd'hui, les âges les plus élevés atteints en France sont environ supérieurs de 35 % à l'espérance de vie (chez les femmes, respectivement 122 ans et 84,5 ans).
Avancée générale des soins
Même si, à ce jour, seul le gène de l'apolipoprotéine E est associé sans ambiguïté à la longévité chez l'homme, il y a toutes les raisons de penser que le potentiel biologique de longévité varie d'un individu à l'autre comme n'importe quel trait biologique, en fonction de caractéristiques génétiques. Par ailleurs, si une grande partie de la population des pays développés bénéficie des avancées générales concernant les soins, l'éducation, l'alimentation, les conditions de travail et de logement, tous les individus n'ont pas accumulé ces facteurs d'environnement favorables à l'expression de leur potentiel de longévité.
On peut donc penser que les individus qui ont reçu à la fois un capital génétique qui ne les prédispose pas à la longévité et qui subissent des facteurs environnementaux défavorables décèdent beaucoup plus précocement que ceux qui ont réuni les facteurs génétiques et environnementaux les plus favorisants, quasiment assurés de devenir nonagénaires ou centenaires, voire supercentenaires, Avec de la chance.
Entre deux, la combinaison «capital génétique favorable-environnement défavorable» ou inversement explique des durées de vie plus proche de la moyenne.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
La réforme de la dépendance reportée sine die
Le gouvernement n'a arrêté aucun calendrier spécifique pour trouver de nouveaux financements.
Annoncée chaque année depuis 2007, la réforme de la dépendance attendra début 2012. Au mieux.
Car tout porte à croire que le gouvernement finira par repousser au projet de loi de financement de la Sécu pour 2013 les «mesures d'urgence» que Roselyne Bachelot, la ministre des Solidarités, avait estimées, avant l'été, à un milliard d'euros. «Traiter ce dossier […] dans l'urgence ne serait pas responsable», a jugé mercredi François Fillon.
Ces dispositions, qui auraient dû être entérinées dès cet automne selon le programme initial, devaient permettre d'alléger le reste à charge des personnes très dépendantes dans les maisons de retraite et soulager les départements en forte difficulté financière. «Nous pourrions commencer par proposer une réforme structurelle de la gouvernance et de l'organisation du secteur», plaide désormais une proche de Marie-Anne Montchamp, la secrétaire d'État aux Solidarités.
«Le dossier n'est plus une priorité»
Autant dire que des mesures de financement sont peu probables. Non seulement elles impliquent une loi de finance rectificative de la Sécurité sociale, mais aussi des prélèvements nouveaux (alignement de la CSG des retraités sur celle des actifs, taxation des héritages et donations…). Difficile d'envisager le lancement d'un tel débat, début 2012, à trois mois de la présidentielle !
Pour Claudy Lebreton, le président socialiste de l'Association des départements de France, le dossier n'est donc plus «une priorité» du gouvernement . «La dépendance ne sera pas traitée avant la présidentielle , tranche l'économiste Henri Sterdyniak (OFCE). La France n'a aucune raison d'annoncer aujourd'hui des dépenses futures qui inquiéteraient les marchés.» Les acteurs du secteur, invités à réfléchir pour «trouver des ressources adaptées» d'ici début 2012 , se sont dits «déçus» . Selon l'AD-PA, qui fédère les directeurs de maison de retraite, ce report risque d'entraîner «des suppressions d'emplois dans les services à domicile en fragilité financière et dans les établissements».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le gouvernement n'a arrêté aucun calendrier spécifique pour trouver de nouveaux financements.
Annoncée chaque année depuis 2007, la réforme de la dépendance attendra début 2012. Au mieux.
Car tout porte à croire que le gouvernement finira par repousser au projet de loi de financement de la Sécu pour 2013 les «mesures d'urgence» que Roselyne Bachelot, la ministre des Solidarités, avait estimées, avant l'été, à un milliard d'euros. «Traiter ce dossier […] dans l'urgence ne serait pas responsable», a jugé mercredi François Fillon.
Ces dispositions, qui auraient dû être entérinées dès cet automne selon le programme initial, devaient permettre d'alléger le reste à charge des personnes très dépendantes dans les maisons de retraite et soulager les départements en forte difficulté financière. «Nous pourrions commencer par proposer une réforme structurelle de la gouvernance et de l'organisation du secteur», plaide désormais une proche de Marie-Anne Montchamp, la secrétaire d'État aux Solidarités.
«Le dossier n'est plus une priorité»
Autant dire que des mesures de financement sont peu probables. Non seulement elles impliquent une loi de finance rectificative de la Sécurité sociale, mais aussi des prélèvements nouveaux (alignement de la CSG des retraités sur celle des actifs, taxation des héritages et donations…). Difficile d'envisager le lancement d'un tel débat, début 2012, à trois mois de la présidentielle !
Pour Claudy Lebreton, le président socialiste de l'Association des départements de France, le dossier n'est donc plus «une priorité» du gouvernement . «La dépendance ne sera pas traitée avant la présidentielle , tranche l'économiste Henri Sterdyniak (OFCE). La France n'a aucune raison d'annoncer aujourd'hui des dépenses futures qui inquiéteraient les marchés.» Les acteurs du secteur, invités à réfléchir pour «trouver des ressources adaptées» d'ici début 2012 , se sont dits «déçus» . Selon l'AD-PA, qui fédère les directeurs de maison de retraite, ce report risque d'entraîner «des suppressions d'emplois dans les services à domicile en fragilité financière et dans les établissements».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
«Un jus de fruit naturel est aussi sucré qu'un soda»
INFOGRAPHIE - Alors que le gouvernement justifie la prochaine taxe sur les boissons sucrées au nom de la lutte contre l'obésité, le Pr Patrick Tounian, pédiatre nutritionniste, estime que cette mesure n'aura aucun effet.
Le gouvernement va taxer les boissons à sucres ajoutés pour lutter contre l'obésité. Cette mesure vous paraît-elle utile ?
Politiquement, c'est une bonne mesure car les sodas ont mauvaise presse et personne ne va contester cette taxation. Elle est financièrement efficiente car ces boissons représentent un gros marché. Mais elle est médicalement sans intérêt. En effet, il a été démontré qu'il n'y a pas de lien entre la consommation de boissons et l'obésité infantile. Si demain on interdisait purement et simplement les sodas, il n'y aurait pas un enfant obèse en moins. La plupart des jus de fruit sont naturellement aussi sucrés que les sodas, voire plus.
Les calories apportées par les jus de fruits et les sodas sont-elle aussi équivalentes en termes de qualité ?
Il n'y a absolument aucune différence entre les sucres ajoutés dans les boissons industrielles et les sucres présents naturellement dans les jus de fruits. Ce sont exactement les mêmes, le fructose et le saccharose, ce dernier étant tiré de la betterave et de la canne à sucre. Ils sont assimilés de la même façon.
Mais les jus de fruits ne sont-ils pas meilleurs pour l'organisme que les sodas ?
C'est le fameux : «Bois ton jus d'orange, ça te donnera des vitamines». C'est peut-être vrai, mais ça n'a jamais été démontré scientifiquement, probablement parce que le bénéfice apporté par les jus de fruits est très faible. De toute façon, les enfants en France n'ont pas de déficit de vitamines. Cela n'arrive que dans les pays où l'on mange tous les jours la même chose, et notre alimentation est heureusement assez variée.
On peut donc donner à son enfant des sodas sans craindre qu'il ne prenne du poids ?
Tout est question de mesure. La boisson à privilégier reste évidemment l'eau. Et les sodas, tout comme les jus de fruits, s'ils sont consommés en excès - 1 à 2 litres par jour - peuvent être nocifs car ils induisent des carences. Chaque enfant est programmé pour un poids et son appétit est régulé en fonction de celui-ci. A 10 ans, il doit ainsi consommer 2000 calories par jour. S'il en consomme 1000 sous la forme de sodas, il lui restera moitié moins d'appétit pour les aliments nobles dont il a besoin, d'où des carences. Pour autant, il ne faut pas priver l'enfant du plaisir de manger ou boire des choses qu'il aime, comme des sodas, des jus ou des gâteaux. Les adultes s'accordent bien des verres de vin, eux. Dès lors que c'est en quantité raisonnable, on peut le lui accorder quotidiennement.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFOGRAPHIE - Alors que le gouvernement justifie la prochaine taxe sur les boissons sucrées au nom de la lutte contre l'obésité, le Pr Patrick Tounian, pédiatre nutritionniste, estime que cette mesure n'aura aucun effet.
Le gouvernement va taxer les boissons à sucres ajoutés pour lutter contre l'obésité. Cette mesure vous paraît-elle utile ?
Politiquement, c'est une bonne mesure car les sodas ont mauvaise presse et personne ne va contester cette taxation. Elle est financièrement efficiente car ces boissons représentent un gros marché. Mais elle est médicalement sans intérêt. En effet, il a été démontré qu'il n'y a pas de lien entre la consommation de boissons et l'obésité infantile. Si demain on interdisait purement et simplement les sodas, il n'y aurait pas un enfant obèse en moins. La plupart des jus de fruit sont naturellement aussi sucrés que les sodas, voire plus.
Les calories apportées par les jus de fruits et les sodas sont-elle aussi équivalentes en termes de qualité ?
Il n'y a absolument aucune différence entre les sucres ajoutés dans les boissons industrielles et les sucres présents naturellement dans les jus de fruits. Ce sont exactement les mêmes, le fructose et le saccharose, ce dernier étant tiré de la betterave et de la canne à sucre. Ils sont assimilés de la même façon.
Mais les jus de fruits ne sont-ils pas meilleurs pour l'organisme que les sodas ?
C'est le fameux : «Bois ton jus d'orange, ça te donnera des vitamines». C'est peut-être vrai, mais ça n'a jamais été démontré scientifiquement, probablement parce que le bénéfice apporté par les jus de fruits est très faible. De toute façon, les enfants en France n'ont pas de déficit de vitamines. Cela n'arrive que dans les pays où l'on mange tous les jours la même chose, et notre alimentation est heureusement assez variée.
On peut donc donner à son enfant des sodas sans craindre qu'il ne prenne du poids ?
Tout est question de mesure. La boisson à privilégier reste évidemment l'eau. Et les sodas, tout comme les jus de fruits, s'ils sont consommés en excès - 1 à 2 litres par jour - peuvent être nocifs car ils induisent des carences. Chaque enfant est programmé pour un poids et son appétit est régulé en fonction de celui-ci. A 10 ans, il doit ainsi consommer 2000 calories par jour. S'il en consomme 1000 sous la forme de sodas, il lui restera moitié moins d'appétit pour les aliments nobles dont il a besoin, d'où des carences. Pour autant, il ne faut pas priver l'enfant du plaisir de manger ou boire des choses qu'il aime, comme des sodas, des jus ou des gâteaux. Les adultes s'accordent bien des verres de vin, eux. Dès lors que c'est en quantité raisonnable, on peut le lui accorder quotidiennement.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Trop de disparitions de malades d'Alzheimer
Ils sont des dizaines chaque année à «fuguer».
Francis a été retrouvé mort la semaine dernière, au terme de quinze jours de recherches, après avoir quitté la maison de retraite de Seine-et-Marne où il résidait depuis trois ans. Comme Maria, 82 ans, morte en décembre le long d'une voie ferrée, à côté de chez elle, à Loison-sous-Lens, ou encore Jean, 79 ans, noyé l'an dernier dans un plan d'eau de Charente-Maritime après avoir quitté sa résidence.
Atteints de la maladie d'Alzheimer, ils sont ainsi des dizaines chaque année à «fuguer». D'après les statistiques, ils représentent 15 % des disparitions inquiétantes recensées par la police et la gendarmerie. «Des cas émotionnellement très difficiles à traiter», confie un officier qui a travaillé sur la disparition d'une maison de repos à Nice en février 2010 de Félix, 83 ans. Diabétique et insulino-dépendant, il n'a jamais été retrouvé.
Symptomatique de cette pathologie, la «déambulation» des malades d'Alzheimer a été quantifiée par les spécialistes en raison des risques qu'elle leur fait encourir. Le taux d'«errance» atteint près de 60 %, selon eux. Cette semaine, c'est l'entourage de Michel, un patient de 63 ans disparu en février dans le Morbihan, qui a organisé deux manifestations pour remobiliser opinion et enquêteurs. Un cas emblématique du dénuement des familles face à ces errances au terme souvent funeste. «Si on ne les retrouve pas dans les 24 ou 48 heures, l'issue est fatale une fois sur deux», commente l'association France Alzheimer.
À domicile ou en institution, proches et professionnels semblent aujourd'hui dépassés face à la multiplication de ces disparitions, malgré l'arrivée ces dernières années de dispositifs technologiques. Onéreux et complexes, ces systèmes d'alarme et de géolocalisation portatifs ont du mal à s'imposer dans les usages.
Défaut de surveillance
Même les alarmes installées sur les portes de l'établissement ou encore les verrous à code des ascenseurs, chargés de chiffrer les allées et venues des résidents, n'ont pas empêché Jeanine, 83 ans, de prendre la clé des champs beaucerons en pleine journée. Une situation qui conduit de plus en plus de familles à porter plainte pour défaut de surveillance et non-assistance à personne en danger. «Nous payons le prix fort pour mettre nos parents en sécurité, et on nous appelle un matin pour nous dire que notre père ou notre mère a échappé à la vigilance de personnels payés pour le faire, c'est inadmissible !» ne décolère pas Christian. Âgée de 82 ans, la mère d'Annie a ainsi erré pendant cinq jours avant d'être retrouvée morte dans un jardin public de la région lyonnaise. En procédure contre la maison médicalisée dans laquelle se trouvait sa mère, Christian entend «représenter toutes les familles qui, souvent, n'osent pas agir».
Martine a longuement hésité à poursuivre l'établissement d'où sa mère s'était enfuie trois longs jours avant d'être retrouvée très affaiblie. Redoutant d'exposer sa mère à d'éventuelles répercussions, elle en a finalement abandonné l'idée, mais avec «amertume» et, surtout, «un sentiment d'insécurité permanent».
«Ce n'est pas de technique ni de caméras que ces patients ont besoin, mais de bras, d'yeux et de cœur !» interpelle François Bouniol, fondateur de Repotel-Clinalliance, groupe privé d'une quinzaine de cliniques et maisons de retraite. À en croire les spécialistes, un aidant familial passerait au moins dix heures par jour à s'occuper de son parent malade. Et ils seront de plus en plus nombreux à leur consacrer du temps, car, aux 850 000 malades recensés, s'ajoutent 225 000 nouveaux cas chaque année.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Ils sont des dizaines chaque année à «fuguer».
Francis a été retrouvé mort la semaine dernière, au terme de quinze jours de recherches, après avoir quitté la maison de retraite de Seine-et-Marne où il résidait depuis trois ans. Comme Maria, 82 ans, morte en décembre le long d'une voie ferrée, à côté de chez elle, à Loison-sous-Lens, ou encore Jean, 79 ans, noyé l'an dernier dans un plan d'eau de Charente-Maritime après avoir quitté sa résidence.
Atteints de la maladie d'Alzheimer, ils sont ainsi des dizaines chaque année à «fuguer». D'après les statistiques, ils représentent 15 % des disparitions inquiétantes recensées par la police et la gendarmerie. «Des cas émotionnellement très difficiles à traiter», confie un officier qui a travaillé sur la disparition d'une maison de repos à Nice en février 2010 de Félix, 83 ans. Diabétique et insulino-dépendant, il n'a jamais été retrouvé.
Symptomatique de cette pathologie, la «déambulation» des malades d'Alzheimer a été quantifiée par les spécialistes en raison des risques qu'elle leur fait encourir. Le taux d'«errance» atteint près de 60 %, selon eux. Cette semaine, c'est l'entourage de Michel, un patient de 63 ans disparu en février dans le Morbihan, qui a organisé deux manifestations pour remobiliser opinion et enquêteurs. Un cas emblématique du dénuement des familles face à ces errances au terme souvent funeste. «Si on ne les retrouve pas dans les 24 ou 48 heures, l'issue est fatale une fois sur deux», commente l'association France Alzheimer.
À domicile ou en institution, proches et professionnels semblent aujourd'hui dépassés face à la multiplication de ces disparitions, malgré l'arrivée ces dernières années de dispositifs technologiques. Onéreux et complexes, ces systèmes d'alarme et de géolocalisation portatifs ont du mal à s'imposer dans les usages.
Défaut de surveillance
Même les alarmes installées sur les portes de l'établissement ou encore les verrous à code des ascenseurs, chargés de chiffrer les allées et venues des résidents, n'ont pas empêché Jeanine, 83 ans, de prendre la clé des champs beaucerons en pleine journée. Une situation qui conduit de plus en plus de familles à porter plainte pour défaut de surveillance et non-assistance à personne en danger. «Nous payons le prix fort pour mettre nos parents en sécurité, et on nous appelle un matin pour nous dire que notre père ou notre mère a échappé à la vigilance de personnels payés pour le faire, c'est inadmissible !» ne décolère pas Christian. Âgée de 82 ans, la mère d'Annie a ainsi erré pendant cinq jours avant d'être retrouvée morte dans un jardin public de la région lyonnaise. En procédure contre la maison médicalisée dans laquelle se trouvait sa mère, Christian entend «représenter toutes les familles qui, souvent, n'osent pas agir».
Martine a longuement hésité à poursuivre l'établissement d'où sa mère s'était enfuie trois longs jours avant d'être retrouvée très affaiblie. Redoutant d'exposer sa mère à d'éventuelles répercussions, elle en a finalement abandonné l'idée, mais avec «amertume» et, surtout, «un sentiment d'insécurité permanent».
«Ce n'est pas de technique ni de caméras que ces patients ont besoin, mais de bras, d'yeux et de cœur !» interpelle François Bouniol, fondateur de Repotel-Clinalliance, groupe privé d'une quinzaine de cliniques et maisons de retraite. À en croire les spécialistes, un aidant familial passerait au moins dix heures par jour à s'occuper de son parent malade. Et ils seront de plus en plus nombreux à leur consacrer du temps, car, aux 850 000 malades recensés, s'ajoutent 225 000 nouveaux cas chaque année.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Très intéressant !!
Merci
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Merci

INFIRMIERE D.E
-
- Forcené
- Messages : 251
- Inscription : 03 août 2011 03:37
Re: Actualités concours 2012
SALUT pourquoi pas travailler sur ces articles c'est à dire réfléchir à trois questions que l'on pourrait nous poser le jour du concours si on tombait sur ces articles.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités concours 2012
News Express
Un dentiste refuse de soigner un patient atteint du SIDA
A la Rochelle, un dentiste a refusé de soigner un patient séropositif par peur d’être contaminé
Cyrille Vezzoli, 35 ans a été privé de soins dentaires alors qu’il souffrait d’une carie car il était atteint du SIDA. Le patient séropositif a d’abord dû répondre à une liste de questions avant que le dentiste découvre son virus. Le dentiste a préféré ne pas prendre en charge ses soins par peur de contamination. Le médecin a souhaité privilégié la sûreté de son cabinet et celle de ses futurs patients.
Le patient atteint du SIDA a tout de même réussi à se faire soigner sa carie chez un autre dentiste.
Cyril Vezzoli a pris l’initiative d’engager un avocat pour montre sa colère. Pour le moment, il refuse pour le moment de faire tout commentaire sur l’affaire.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un dentiste refuse de soigner un patient atteint du SIDA
A la Rochelle, un dentiste a refusé de soigner un patient séropositif par peur d’être contaminé
Cyrille Vezzoli, 35 ans a été privé de soins dentaires alors qu’il souffrait d’une carie car il était atteint du SIDA. Le patient séropositif a d’abord dû répondre à une liste de questions avant que le dentiste découvre son virus. Le dentiste a préféré ne pas prendre en charge ses soins par peur de contamination. Le médecin a souhaité privilégié la sûreté de son cabinet et celle de ses futurs patients.
Le patient atteint du SIDA a tout de même réussi à se faire soigner sa carie chez un autre dentiste.
Cyril Vezzoli a pris l’initiative d’engager un avocat pour montre sa colère. Pour le moment, il refuse pour le moment de faire tout commentaire sur l’affaire.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Oui, pourquoi pas !!GWENDO97300 a écrit :SALUT pourquoi pas travailler sur ces articles c'est à dire réfléchir à trois questions que l'on pourrait nous poser le jour du concours si on tombait sur ces articles.
J'ai essayé mais j'ai du mal

INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Première transfusion de sang artificiel
Les problèmes posés par les transfusions de sang pourraient trouver leur solution grâce à des chercheurs français. À partir de cellules souches du patient, ils ont réussi la première autotransfusion humaine de globules rouges. Les globules cultivés en laboratoire ont survécu dans le corps humain, rapporte Metro.
Une équipe de l’Inserm-UPMC (Institut national de la santé et de la recherche médicale – Université Pierre et Marie Curie) a publié ces résultats dans Blood, la revue américaine spécialisée en hématologie, la semaine dernière. Les chercheurs avaient d’abord réalisé des tests sur des souris, avant de tenter l’expérience sur un donneur volontaire. Ils ont produit des milliards de globules rouges en laboratoire, à partir de cellules souches hématopoïétiques humaines (CSH). Ce sont elles qui fabriquent tous les types de cellules de notre sang.
Lorsque les scientifiques ont injecté dans l’organisme du patient ces globules rouges cultivés à partir de ses propres cellules souches, le taux de survie observé était similaire à des globules rouges classiques. Grâce à cette méthode, le transfusé devient son propre donneur. À terme, cela pourrait résoudre les problèmes posés par les transfusions sanguines, telles que le nombre restreint de donneurs face aux besoins, les difficultés du stockage ou les risques d’infection.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les problèmes posés par les transfusions de sang pourraient trouver leur solution grâce à des chercheurs français. À partir de cellules souches du patient, ils ont réussi la première autotransfusion humaine de globules rouges. Les globules cultivés en laboratoire ont survécu dans le corps humain, rapporte Metro.
Une équipe de l’Inserm-UPMC (Institut national de la santé et de la recherche médicale – Université Pierre et Marie Curie) a publié ces résultats dans Blood, la revue américaine spécialisée en hématologie, la semaine dernière. Les chercheurs avaient d’abord réalisé des tests sur des souris, avant de tenter l’expérience sur un donneur volontaire. Ils ont produit des milliards de globules rouges en laboratoire, à partir de cellules souches hématopoïétiques humaines (CSH). Ce sont elles qui fabriquent tous les types de cellules de notre sang.
Lorsque les scientifiques ont injecté dans l’organisme du patient ces globules rouges cultivés à partir de ses propres cellules souches, le taux de survie observé était similaire à des globules rouges classiques. Grâce à cette méthode, le transfusé devient son propre donneur. À terme, cela pourrait résoudre les problèmes posés par les transfusions sanguines, telles que le nombre restreint de donneurs face aux besoins, les difficultés du stockage ou les risques d’infection.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Huit cas graves de botulisme dans le Vaucluse et dans la Somme
Huit cas graves de botulisme ont été détectés dans le Vaucluse et la Somme parmi les convives de deux repas, qui avaient consommé de la tapenade artisanale d'olives vertes, a annoncé lundi le ministère de l'économie et des finances.
Le botulisme est une maladie rare mais pas exceptionnelle en France, puisqu'on en recense une vingtaine de cas dans le pays chaque année, et n'est pas contagieuse, souligne la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) du ministère.
Cette maladie très dangereuse résulte généralement d'un défaut de stérilisation des conserves de fabrication professionnelle ou familiale. Le ministère confirme ainsi les suspicions de botulisme évoquées lors de l'hospitalisation de cinq personnes dans le Vaucluse. Mais l'existence de trois autres cas dans la Somme n'avait pas été rendue publique jusqu'ici.
ENTREPRISE NON DÉCLARÉE
Selon la DGCCRF, l'enquête a permis d'identifier l'aliment commun à l'origine de ces deux cas groupés de botulisme : une conserve de tapenade d'olives vertes aux amandes produite par l'établissement La Ruche, de Cavaillon (Vaucluse), et vendue sous la marque Les Délices de Marie-Claire. L'entreprise ne s'était pas déclarée auprès des services vétérinaires, a indiqué mardi la préfecture.
Le couple d'artisans qui gère l'établissement, âgé d'une soixantaine d'années, a agi ainsi "par ignorance", a expliqué Martine Clavel, secrétaire générale de la préfecture de Vaucluse lors d'une conférence de presse. Du fait de cette absence de déclaration, leur atelier de production installé en 2000 n'avait jamais fait l'objet d'inspections. Eux-mêmes n'effectuaient pas de contrôle et ils n'avaient pas non plus sollicité d'organisme technique.
PRONOSTIC VITAL ENGAGÉ
D'après les informations fournies, le lot de tapenade concerné comporte environ une soixantaine de bocaux de fabrication artisanale commercialisés dans les épiceries des Bouches-du-Rhône, de la Drôme, du Var et du Vaucluse.
La DGCCRF demande à toute personne ayant acheté le produit de ne pas le consommer et de le rapporter, si possible, sur le lieu d'achat. Les autorités sanitaires ont aussi demandé au professionnel de procéder au retrait par précaution de toutes les conserves fabriquées dans son établissement.
Sur les cinq personnes hospitalisées à Avignon, l'une – une octogénaire – avait toujours son pronostic vital engagé, après avoir consommé cette tapenade lors d'un repas de famille jeudi soir.
Le monde.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Huit cas graves de botulisme ont été détectés dans le Vaucluse et la Somme parmi les convives de deux repas, qui avaient consommé de la tapenade artisanale d'olives vertes, a annoncé lundi le ministère de l'économie et des finances.
Le botulisme est une maladie rare mais pas exceptionnelle en France, puisqu'on en recense une vingtaine de cas dans le pays chaque année, et n'est pas contagieuse, souligne la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) du ministère.
Cette maladie très dangereuse résulte généralement d'un défaut de stérilisation des conserves de fabrication professionnelle ou familiale. Le ministère confirme ainsi les suspicions de botulisme évoquées lors de l'hospitalisation de cinq personnes dans le Vaucluse. Mais l'existence de trois autres cas dans la Somme n'avait pas été rendue publique jusqu'ici.
ENTREPRISE NON DÉCLARÉE
Selon la DGCCRF, l'enquête a permis d'identifier l'aliment commun à l'origine de ces deux cas groupés de botulisme : une conserve de tapenade d'olives vertes aux amandes produite par l'établissement La Ruche, de Cavaillon (Vaucluse), et vendue sous la marque Les Délices de Marie-Claire. L'entreprise ne s'était pas déclarée auprès des services vétérinaires, a indiqué mardi la préfecture.
Le couple d'artisans qui gère l'établissement, âgé d'une soixantaine d'années, a agi ainsi "par ignorance", a expliqué Martine Clavel, secrétaire générale de la préfecture de Vaucluse lors d'une conférence de presse. Du fait de cette absence de déclaration, leur atelier de production installé en 2000 n'avait jamais fait l'objet d'inspections. Eux-mêmes n'effectuaient pas de contrôle et ils n'avaient pas non plus sollicité d'organisme technique.
PRONOSTIC VITAL ENGAGÉ
D'après les informations fournies, le lot de tapenade concerné comporte environ une soixantaine de bocaux de fabrication artisanale commercialisés dans les épiceries des Bouches-du-Rhône, de la Drôme, du Var et du Vaucluse.
La DGCCRF demande à toute personne ayant acheté le produit de ne pas le consommer et de le rapporter, si possible, sur le lieu d'achat. Les autorités sanitaires ont aussi demandé au professionnel de procéder au retrait par précaution de toutes les conserves fabriquées dans son établissement.
Sur les cinq personnes hospitalisées à Avignon, l'une – une octogénaire – avait toujours son pronostic vital engagé, après avoir consommé cette tapenade lors d'un repas de famille jeudi soir.
Le monde.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Santé : les inégalités débutent à la maternelle
INFOGRAPHIE - L'obésité ou les caries dentaires sont souvent associées à de longues heures devant la télé et à la consommation de sodas.
«La santé des enfants scolarisés en grande section de maternelle est très différente d'une académie à l'autre», c'est l'une des conclusions de l'enquête réalisée en France pendant l'année 2005-2006 sur des élèves de grande section de maternelle. De fortes disparités régionales existent en matière d'obésité et de caries dentaires, les deux principaux marqueurs des inégalités sociales. Au niveau national, 12% des enfants âgés entre 5 et 6 ans en moyenne sont en surcharge pondérale et 3% obèses. Mais le surpoids touche 15% des enfants dans l'académie de Strasbourg, la plus mal classée, alors que la proportion est de 7% pour celle de Nantes. La plus forte surcharge pondérale se trouve dans le nord et l'est de la France et elle est calquée sur celle des adultes.
La comparaison avec l'étude menée en 1999-2000 montre une baisse du pourcentage d'enfants en surpoids. Ce dernier est passé en effet de 14% à 12%. À quoi est due cette diminution? L'étude est descriptive et n'apporte pas de réponse. «L'enquête de santé nécessite une heure d'entretien pour chaque enfant et elle a été menée sur 23.000 enfants. En dehors de ces données, on n'a rien», souligne Thibaut de Saint Pol, de l'École nationale de la statistique et de l'administration économique (Ensae), pour défendre son travail publié mardi dans le Bulletin hebdomadaire épidémiologique.
Le volet social et non pas régional de l'étude de santé qui aurait dû être publié en même temps, mais l'a été en septembre 2010, montrait que la diminution du taux de surpoids entre 1999 et 2005 a été moins forte chez les enfants scolarisés en ZEP et que les inégalités se creusent. Elle soulignait que la prévalence de l'obésité et du surpoids est moins élevée chez les enfants dont le père est cadre par rapport aux enfants d'ouvriers.
Les petits ne sont pas égaux devant le surpoids selon le sexe. Il touche 14% des filles et 10% des garçons. À l'échelle régionale, le tableau est contrasté. En matière d'obésité, les académies de Strasbourg, des Antilles et de Guyane ont les taux les plus élevés chez les garçons, alors que, pour les filles, c'est la Corse.
Le pourcentage d'enfants en surpoids varie aussi avec l'âge. Il est moins important chez les enfants de maternelle que ceux de CM2 (19% des garçons et 20% des filles) ou de 3e (17% et 16%). En matière de caries dentaires, l'autre marqueur d'inégalités sociales, c'est en métropole au nord et dans l'est de la France (Reims, Lille, Strasbourg et Amiens), que la fréquence des dents cariées est la plus élevée, ces dernières étant plus souvent non soignées.S
Sodas, télévision, jeux vidéo
Les problèmes de santé chez les tout-petits sont associés à des habitudes de vie déjà bien marquées. «Les académies où la surcharge pondérale et l'obésité ou les problèmes de dents sont les plus fréquents sont celles où les enfants consommant des boissons sucrées tous les jours ou passant beaucoup de temps devant la télévision ou les jeux vidéo sont les plus nombreux», écrit Thibaut de Saint Pol.
La surconsommation de sodas par les enfants est un facteur de risque reconnu d'obésité et de problèmes dentaires. L'étude montre que, dans plusieurs régions, elle concerne aussi les tout-jeunes. Dans le nord et l'est du pays, là où les prévalences de l'obésité sont les plus fortes, de nombreux enfants consomment souvent des boissons sucrées (41% à Lille et 40% à Strasbourg). À l'inverse, dans le sud de la France les taux sont de 14% en Corse, 18% à Nice, 19% à Bordeaux).
Le temps passé devant un écran de jeu vidéo ou la télévision est un marqueur de sédentarité. Dans les DOM, les enfants sont les plus nombreux à y passer plus de trois heures de temps , suivis de près par les académies de Créteil et Lille. Difficile d'en tirer une conclusion, car l'étude ne dit pas si ces mêmes enfants ont une activité sportive.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFOGRAPHIE - L'obésité ou les caries dentaires sont souvent associées à de longues heures devant la télé et à la consommation de sodas.
«La santé des enfants scolarisés en grande section de maternelle est très différente d'une académie à l'autre», c'est l'une des conclusions de l'enquête réalisée en France pendant l'année 2005-2006 sur des élèves de grande section de maternelle. De fortes disparités régionales existent en matière d'obésité et de caries dentaires, les deux principaux marqueurs des inégalités sociales. Au niveau national, 12% des enfants âgés entre 5 et 6 ans en moyenne sont en surcharge pondérale et 3% obèses. Mais le surpoids touche 15% des enfants dans l'académie de Strasbourg, la plus mal classée, alors que la proportion est de 7% pour celle de Nantes. La plus forte surcharge pondérale se trouve dans le nord et l'est de la France et elle est calquée sur celle des adultes.
La comparaison avec l'étude menée en 1999-2000 montre une baisse du pourcentage d'enfants en surpoids. Ce dernier est passé en effet de 14% à 12%. À quoi est due cette diminution? L'étude est descriptive et n'apporte pas de réponse. «L'enquête de santé nécessite une heure d'entretien pour chaque enfant et elle a été menée sur 23.000 enfants. En dehors de ces données, on n'a rien», souligne Thibaut de Saint Pol, de l'École nationale de la statistique et de l'administration économique (Ensae), pour défendre son travail publié mardi dans le Bulletin hebdomadaire épidémiologique.
Le volet social et non pas régional de l'étude de santé qui aurait dû être publié en même temps, mais l'a été en septembre 2010, montrait que la diminution du taux de surpoids entre 1999 et 2005 a été moins forte chez les enfants scolarisés en ZEP et que les inégalités se creusent. Elle soulignait que la prévalence de l'obésité et du surpoids est moins élevée chez les enfants dont le père est cadre par rapport aux enfants d'ouvriers.
Les petits ne sont pas égaux devant le surpoids selon le sexe. Il touche 14% des filles et 10% des garçons. À l'échelle régionale, le tableau est contrasté. En matière d'obésité, les académies de Strasbourg, des Antilles et de Guyane ont les taux les plus élevés chez les garçons, alors que, pour les filles, c'est la Corse.
Le pourcentage d'enfants en surpoids varie aussi avec l'âge. Il est moins important chez les enfants de maternelle que ceux de CM2 (19% des garçons et 20% des filles) ou de 3e (17% et 16%). En matière de caries dentaires, l'autre marqueur d'inégalités sociales, c'est en métropole au nord et dans l'est de la France (Reims, Lille, Strasbourg et Amiens), que la fréquence des dents cariées est la plus élevée, ces dernières étant plus souvent non soignées.S
Sodas, télévision, jeux vidéo
Les problèmes de santé chez les tout-petits sont associés à des habitudes de vie déjà bien marquées. «Les académies où la surcharge pondérale et l'obésité ou les problèmes de dents sont les plus fréquents sont celles où les enfants consommant des boissons sucrées tous les jours ou passant beaucoup de temps devant la télévision ou les jeux vidéo sont les plus nombreux», écrit Thibaut de Saint Pol.
La surconsommation de sodas par les enfants est un facteur de risque reconnu d'obésité et de problèmes dentaires. L'étude montre que, dans plusieurs régions, elle concerne aussi les tout-jeunes. Dans le nord et l'est du pays, là où les prévalences de l'obésité sont les plus fortes, de nombreux enfants consomment souvent des boissons sucrées (41% à Lille et 40% à Strasbourg). À l'inverse, dans le sud de la France les taux sont de 14% en Corse, 18% à Nice, 19% à Bordeaux).
Le temps passé devant un écran de jeu vidéo ou la télévision est un marqueur de sédentarité. Dans les DOM, les enfants sont les plus nombreux à y passer plus de trois heures de temps , suivis de près par les académies de Créteil et Lille. Difficile d'en tirer une conclusion, car l'étude ne dit pas si ces mêmes enfants ont une activité sportive.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Le lourd bilan sanitaire des attaques du 11 Septembre
Les pompiers venus secourir les victimes ont un risque de cancer accru de 19 %.
Les pompiers exposés à la fumée et aux poussières toxiques produites par l'effondrement des tours jumelles du World Trade Center, à New York, le 11 septembre 2001, ont un risque de développer un cancer supérieur de 19 % comparé à leurs collègues qui n'ont pas été mobilisés. Telle est l'une des principales conséquences sanitaires de ces sanglantes attaques terroristes auxquelles la revue médicale britannique The Lancet consacre dans son numéro de vendredi, à l'occasion de leur dixième anniversaire, un dossier complet.
L'étude, conduite par le Dr David Prezant, responsable médical du Fire Department de New York, concerne 9853 pompiers de moins de 60 ans et de sexe masculin qui sont intervenus, pour certains, en première ligne, sur le lieu des attentats. Parmi eux, 263 cas de cancer ont été recensés pendant les sept années qui ont suivi le drame, contre 238 attendus dans une population générale similaire. Chez les pompiers non exposés, 135 cas ont été répertoriés, pour un nombre de 161 attendus dans la population générale - un taux inférieur qui s'explique par le bon état de santé général de ces soldats du feu et leur moindre tabagisme.
Au final, la différence de risque entre les pompiers directement exposés et les autres s'élève à 19 %. Selon les auteurs, l'association entre l'exposition et le cancer est «biologiquement plausible, car certains contaminants dans la poussière du World Trade Center sont des carcinogènes connus». Il s'agit notamment d'hydrocarbures polycycliques aromatiques, de dioxines ou encore de polychlorobiphényls. En revanche, aucune augmentation significative du risque de cancer du poumon n'a été constatée, ce type de cancer pouvant prendre des années avant de se manifester.
Une autre enquête menée par le Dr Juan Wisnivesky, de l'École de médecine Mount Sinai de New York, a suivi 27.000 personnes parmi les 50.000 qui ont prêté secours et assistance : policiers, ouvriers du bâtiment, employés municipaux… Bon nombre d'entre eux sont encore victimes aujourd'hui de pathologies physiques et mentales. Les médecins ont constaté que 28% souffrent d'asthme, 42% de sinusite, 39% de reflux gastro-œsophagien. Près de la moitié ont des capacités respiratoires amoindries. Sur le plan psychique, 28% sont atteints de dépression, 32% de stress post-traumatique, 21% de syndrome de panique… Les chiffres étaient beaucoup plus bas chez les policiers, plus habitués à affronter les situations de stress.
Triste bilan
Imaginant les données qui seront publiées lors du 20e anniversaire, le Dr Matthew Mauer, du département de la Santé de l'État de New York, estime dans un commentaire, que «l'avenir est trouble, comme les panaches de fumée âcre qui se sont élevés à New York il y a dix ans».
Une des études complémentaires fait le point sur l'impact sanitaire des réactions du gouvernement américain face aux attaques dont le pays a été victime, à savoir les guerres en Afghanistan et en Irak où 1568 et 4408 soldats américains ont été respectivement tués, sans parler des décès survenus dans les armées alliées et des victimes civiles. Entre 2007 et 2010, 8832 civils afghans ont perdu la vie et on déplore des dizaines de milliers de morts en Irak. Dans ce pays, le nombre de victimes des attentats suicides est estimé à 12.000 entre 2003 et 2010.
Le bilan s'alourdit encore si l'on tient compte des soldats et des civils blessés et des troubles psychiques qui affectent les survivants. Enfin, l'accès aux besoins vitaux a été rendu plus difficile : 80 % de la population rurale afghane boit de l'eau contaminée. Sans compter que les infrastructures de santé de ces deux pays ont été presque entièrement détruites ou endommagées.
Le figaro
PS: Mon frère m'a dit qu'il y avait eu un reportage à la télévision dessus... Et il parait qu'il y avait un reportage sur la PMA Procréation Médicalement Assisté aujourd'hui sur France 2.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les pompiers venus secourir les victimes ont un risque de cancer accru de 19 %.
Les pompiers exposés à la fumée et aux poussières toxiques produites par l'effondrement des tours jumelles du World Trade Center, à New York, le 11 septembre 2001, ont un risque de développer un cancer supérieur de 19 % comparé à leurs collègues qui n'ont pas été mobilisés. Telle est l'une des principales conséquences sanitaires de ces sanglantes attaques terroristes auxquelles la revue médicale britannique The Lancet consacre dans son numéro de vendredi, à l'occasion de leur dixième anniversaire, un dossier complet.
L'étude, conduite par le Dr David Prezant, responsable médical du Fire Department de New York, concerne 9853 pompiers de moins de 60 ans et de sexe masculin qui sont intervenus, pour certains, en première ligne, sur le lieu des attentats. Parmi eux, 263 cas de cancer ont été recensés pendant les sept années qui ont suivi le drame, contre 238 attendus dans une population générale similaire. Chez les pompiers non exposés, 135 cas ont été répertoriés, pour un nombre de 161 attendus dans la population générale - un taux inférieur qui s'explique par le bon état de santé général de ces soldats du feu et leur moindre tabagisme.
Au final, la différence de risque entre les pompiers directement exposés et les autres s'élève à 19 %. Selon les auteurs, l'association entre l'exposition et le cancer est «biologiquement plausible, car certains contaminants dans la poussière du World Trade Center sont des carcinogènes connus». Il s'agit notamment d'hydrocarbures polycycliques aromatiques, de dioxines ou encore de polychlorobiphényls. En revanche, aucune augmentation significative du risque de cancer du poumon n'a été constatée, ce type de cancer pouvant prendre des années avant de se manifester.
Une autre enquête menée par le Dr Juan Wisnivesky, de l'École de médecine Mount Sinai de New York, a suivi 27.000 personnes parmi les 50.000 qui ont prêté secours et assistance : policiers, ouvriers du bâtiment, employés municipaux… Bon nombre d'entre eux sont encore victimes aujourd'hui de pathologies physiques et mentales. Les médecins ont constaté que 28% souffrent d'asthme, 42% de sinusite, 39% de reflux gastro-œsophagien. Près de la moitié ont des capacités respiratoires amoindries. Sur le plan psychique, 28% sont atteints de dépression, 32% de stress post-traumatique, 21% de syndrome de panique… Les chiffres étaient beaucoup plus bas chez les policiers, plus habitués à affronter les situations de stress.
Triste bilan
Imaginant les données qui seront publiées lors du 20e anniversaire, le Dr Matthew Mauer, du département de la Santé de l'État de New York, estime dans un commentaire, que «l'avenir est trouble, comme les panaches de fumée âcre qui se sont élevés à New York il y a dix ans».
Une des études complémentaires fait le point sur l'impact sanitaire des réactions du gouvernement américain face aux attaques dont le pays a été victime, à savoir les guerres en Afghanistan et en Irak où 1568 et 4408 soldats américains ont été respectivement tués, sans parler des décès survenus dans les armées alliées et des victimes civiles. Entre 2007 et 2010, 8832 civils afghans ont perdu la vie et on déplore des dizaines de milliers de morts en Irak. Dans ce pays, le nombre de victimes des attentats suicides est estimé à 12.000 entre 2003 et 2010.
Le bilan s'alourdit encore si l'on tient compte des soldats et des civils blessés et des troubles psychiques qui affectent les survivants. Enfin, l'accès aux besoins vitaux a été rendu plus difficile : 80 % de la population rurale afghane boit de l'eau contaminée. Sans compter que les infrastructures de santé de ces deux pays ont été presque entièrement détruites ou endommagées.
Le figaro
PS: Mon frère m'a dit qu'il y avait eu un reportage à la télévision dessus... Et il parait qu'il y avait un reportage sur la PMA Procréation Médicalement Assisté aujourd'hui sur France 2.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Salut GWENDO!!
Je suis vachement interessé par ta proposition mais je dois t'avoué que je viens juste de commencer mes fiches sur la CG. J'ai pas commencé à traiter de texte...Donc si tu pouvais nous guider pour commencer sur les questions types qui peuvent tomber...
Merci!!
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je suis vachement interessé par ta proposition mais je dois t'avoué que je viens juste de commencer mes fiches sur la CG. J'ai pas commencé à traiter de texte...Donc si tu pouvais nous guider pour commencer sur les questions types qui peuvent tomber...

Merci!!

Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie