Actualités 2012
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Re: Actualités concours 2012
Avec le Protelos, Servier s'expose à un nouveau scandale
Le médicament Protelos entraînerait des effets secondaires qui n'avaient pas été signalés par Servier afin de faciliter sa mise sur le marché.AFP/THOMAS COEX
Comme pour le Mediator, Servier aurait falsifié des documents relatifs à un autre médicament, le Protelos, qui serait, là encore, plus dangereux que ce que le laboratoire laissait entendre.
Le Protelos, qu'est-ce que c'est ?
Produit par les laboratoires Servier, le Protelos est un médicament à base de ranélate de strontium, qui lutte contre l'ostéoporose, une maladie qui fragilise les os. Il est essentiellement prescrit pour les femmes ménopausées, pour réduire les risques de fractures vertébrales ou de la hanche. Le médicament se prend sur plusieurs années.
Le Protelos est commercialisé en 2004. A cette époque, l'Agence européenne des médicaments (EMA) estime que "les bénéfices du Protelos [sont] supérieurs aux risques du traitement de l'ostéoporose chez les femmes ménopausées".
Que lui reproche-t-on ?
Le résumé des caractéristiques du Protelos de l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) liste plusieurs effets secondaires : des "affections du système nerveux" (troubles de la conscience, pertes de mémoire, crises convulsives) aux "affections gastro-intestinales" (nausées et diarrhées), en passant par des "affections de la peau et du tissus sous-cutané". En 2007, l'Afssaps avait ajouté que le Protelos pouvait entraîner un syndrome d’hypersensibilité médicamenteux ou "syndrome Dress" : il s'agit d'une allergie grave caractérisée par une éruption cutanée et qui peut atteindre le foie, les reins ou les poumons. Dans deux cas, les patientes qui avaient developpé ce syndrome après avoir pris du Protelos sont mortes.
Aujourd'hui, l'EMA reproche à "Servier [d'avoir] caché aux autorités de santé des cas d'effets secondaires du Protelos". Le produit serait plus dangereux que Servier ne l'admettait. Dans un communiqué, le laboratoire a "fermement" démenti mercredi ces "accusations".
Des similitudes avec l'affaire du Mediator
Produit par le laboratoire Servier, le Mediator est un antidiabétique, communément utilisé comme coupe-faim. Il est soupçonné d'avoir causé de cinq cents à deux mille morts en France en trente-trois ans de commercialisation. A la fin des années 1990, l'efficacité du benfluorex, du nom de la molécule du Mediator, est mise en doute. En même temps, la revue indépendante Prescrire lance des mises en garde : le Mediator peut provoquer des atteintes des valves du cœur (les valvulopathies), mais aussi des troubles neuro-psychiatriques ou pulmonaires.
Mais le Mediator reste sur le marché jusqu'en novembre 2009 pour des raisons qui restent à éclaircir, et ce, malgré le retrait des autres médicaments à base de la même molécule. La proximité du laboratoire avec l'Afssaps et les autorités politiques est notamment mise en cause.
Selon des informations de Libération publiées mardi, deux scientifiques ayant travaillé pour Servier ont révélé aux juges (articles en accès abonnés) que les caractéristiques anorexigènes du Mediator avaient été volontairement gommées de leur rapport pour en faire un antidiabétique, afin de faciliter l'obtention de son autorisation de mise sur le marché.
Dans le cas du Protelos, Servier a également passé sous silence les effets néfastes du médicament pour assurer la commercialisation de son produit.
Que risque Servier ?
Dans l'affaire du Mediator, les laboratoires Servier sont convoqués par des juges d'instruction à Paris en vue d'une possible mise en examen, a-t-on appris mardi auprès de l'un de leurs avocats.
Au total, Servier doit faire face à trois sortes de plaintes : pour tromperie aggravée, pour homicide et blessures involontaires, et pour escroquerie au préjudice des caisses de sécurité sociale. En janvier dernier, l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) avait rendu un rapport accablant pour Servier.
Mille huit cents personnes ont déjà porté plainte pour blessures involontaires. A celles-ci devraient s'ajouter "un peu plus de mille plaintes d'ici à huit jours" selon le président de l'Association des victimes du Mediator et de l'Isoméride (AAAVAM), interviewé mercredi dans le Parisien. Et trois cents plaintes pour tromperie aggravée, qui devraient être déposées "d'ici septembre", par une autre association de victimes du Mediator, l'AVIM.
Mercredi matin sur France Inter, Jean-Christophe Coubris, avocat de victimes, envisageait même des difficultés bien plus grandes à l'avenir pour le laboratoire : "Si AXA, leur assureur, a la possibilité de ne pas couvrir Servier pour les indemnisations de toutes les victimes, le laboratoire va avoir besoin d'une surface financière considérable. Et de surcroît, s'il y a escroquerie à la Sécurité sociale, eh bien il faudra rembourser à la Sécurité sociale. (...) Donc, aussi solide qu'il soit, je crains que l'empire Servier ne soit considérablement affaibli." A lui seul, le préjudice de la Sécurité sociale pourrait excéder le milliard d'euros.
Concernant le Protelos, Libération affirme que le document est aujourd'hui entre les mains des juges qui enquêtent sur l'affaire du Mediator. Toujours selon le quotidien, une nouvelle inspection a été diligentée par l'EMA et un nouveau rapport est attendu.
Source: Le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le médicament Protelos entraînerait des effets secondaires qui n'avaient pas été signalés par Servier afin de faciliter sa mise sur le marché.AFP/THOMAS COEX
Comme pour le Mediator, Servier aurait falsifié des documents relatifs à un autre médicament, le Protelos, qui serait, là encore, plus dangereux que ce que le laboratoire laissait entendre.
Le Protelos, qu'est-ce que c'est ?
Produit par les laboratoires Servier, le Protelos est un médicament à base de ranélate de strontium, qui lutte contre l'ostéoporose, une maladie qui fragilise les os. Il est essentiellement prescrit pour les femmes ménopausées, pour réduire les risques de fractures vertébrales ou de la hanche. Le médicament se prend sur plusieurs années.
Le Protelos est commercialisé en 2004. A cette époque, l'Agence européenne des médicaments (EMA) estime que "les bénéfices du Protelos [sont] supérieurs aux risques du traitement de l'ostéoporose chez les femmes ménopausées".
Que lui reproche-t-on ?
Le résumé des caractéristiques du Protelos de l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) liste plusieurs effets secondaires : des "affections du système nerveux" (troubles de la conscience, pertes de mémoire, crises convulsives) aux "affections gastro-intestinales" (nausées et diarrhées), en passant par des "affections de la peau et du tissus sous-cutané". En 2007, l'Afssaps avait ajouté que le Protelos pouvait entraîner un syndrome d’hypersensibilité médicamenteux ou "syndrome Dress" : il s'agit d'une allergie grave caractérisée par une éruption cutanée et qui peut atteindre le foie, les reins ou les poumons. Dans deux cas, les patientes qui avaient developpé ce syndrome après avoir pris du Protelos sont mortes.
Aujourd'hui, l'EMA reproche à "Servier [d'avoir] caché aux autorités de santé des cas d'effets secondaires du Protelos". Le produit serait plus dangereux que Servier ne l'admettait. Dans un communiqué, le laboratoire a "fermement" démenti mercredi ces "accusations".
Des similitudes avec l'affaire du Mediator
Produit par le laboratoire Servier, le Mediator est un antidiabétique, communément utilisé comme coupe-faim. Il est soupçonné d'avoir causé de cinq cents à deux mille morts en France en trente-trois ans de commercialisation. A la fin des années 1990, l'efficacité du benfluorex, du nom de la molécule du Mediator, est mise en doute. En même temps, la revue indépendante Prescrire lance des mises en garde : le Mediator peut provoquer des atteintes des valves du cœur (les valvulopathies), mais aussi des troubles neuro-psychiatriques ou pulmonaires.
Mais le Mediator reste sur le marché jusqu'en novembre 2009 pour des raisons qui restent à éclaircir, et ce, malgré le retrait des autres médicaments à base de la même molécule. La proximité du laboratoire avec l'Afssaps et les autorités politiques est notamment mise en cause.
Selon des informations de Libération publiées mardi, deux scientifiques ayant travaillé pour Servier ont révélé aux juges (articles en accès abonnés) que les caractéristiques anorexigènes du Mediator avaient été volontairement gommées de leur rapport pour en faire un antidiabétique, afin de faciliter l'obtention de son autorisation de mise sur le marché.
Dans le cas du Protelos, Servier a également passé sous silence les effets néfastes du médicament pour assurer la commercialisation de son produit.
Que risque Servier ?
Dans l'affaire du Mediator, les laboratoires Servier sont convoqués par des juges d'instruction à Paris en vue d'une possible mise en examen, a-t-on appris mardi auprès de l'un de leurs avocats.
Au total, Servier doit faire face à trois sortes de plaintes : pour tromperie aggravée, pour homicide et blessures involontaires, et pour escroquerie au préjudice des caisses de sécurité sociale. En janvier dernier, l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) avait rendu un rapport accablant pour Servier.
Mille huit cents personnes ont déjà porté plainte pour blessures involontaires. A celles-ci devraient s'ajouter "un peu plus de mille plaintes d'ici à huit jours" selon le président de l'Association des victimes du Mediator et de l'Isoméride (AAAVAM), interviewé mercredi dans le Parisien. Et trois cents plaintes pour tromperie aggravée, qui devraient être déposées "d'ici septembre", par une autre association de victimes du Mediator, l'AVIM.
Mercredi matin sur France Inter, Jean-Christophe Coubris, avocat de victimes, envisageait même des difficultés bien plus grandes à l'avenir pour le laboratoire : "Si AXA, leur assureur, a la possibilité de ne pas couvrir Servier pour les indemnisations de toutes les victimes, le laboratoire va avoir besoin d'une surface financière considérable. Et de surcroît, s'il y a escroquerie à la Sécurité sociale, eh bien il faudra rembourser à la Sécurité sociale. (...) Donc, aussi solide qu'il soit, je crains que l'empire Servier ne soit considérablement affaibli." A lui seul, le préjudice de la Sécurité sociale pourrait excéder le milliard d'euros.
Concernant le Protelos, Libération affirme que le document est aujourd'hui entre les mains des juges qui enquêtent sur l'affaire du Mediator. Toujours selon le quotidien, une nouvelle inspection a été diligentée par l'EMA et un nouveau rapport est attendu.
Source: Le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Entraînement culture générale 2012
Botulisme: les effets d'une toxine paralysante
08-09-11 à 12:50 Réagir
Des cas de botulisme ont été signalés dans le Vaucluse et la Somme: cette infection alimentaire peu fréquente est provoquée par un poison, la toxine botulique, qui est aussi utilisée contre les rides. Explications.
Modélisation moléculaire de la toxine botulique A, produite par Clostridium botulinum. (LAGUNA DESIGN / NSP / Science Photo Library)
RéagirLa même bactérie est à l’œuvre dans les cas de botulisme, intoxication souvent d’origine alimentaire, et dans la fabrication du Botox, produit cosmétique utilisé contre les rides. Qui est donc Clostridium botulinum ?
Puissant poison
Cette bactérie, comme d’autres de la famille des Clostridium, fabrique une neurotoxine, la toxine botulique. Elle est considérée comme le plus puissant poison existant. Plus la quantité de toxine est importante, plus les effets sont rapides et sévères. Dans le cas d’une contamination par voie alimentaire, les symptômes apparaissent généralement 12 à 36 heures après l’ingestion, plusieurs jours après s’il s’agit d’une plaie infectée. Troubles de la vision, fatigue, vertiges, bouche sèche, difficultés pour parler et déglutir, sont les premiers symptômes. Viennent ensuite des signes de paralysie du visage, du cou, des faiblesses dans les bras et l’atteinte progressive des muscles respiratoires.
Suite aux cas groupés de botulisme dans le Vaucluse et la Somme, liés à la consommation de conserves de tapenade produites par la société La ruche, les autorités sanitaires ont demandé le retrait de toutes les conserves qu’elle fabrique. Il s’agit des marques “Les délices de Marie Claire”, "Terre de Mistral" et “Les secrets d’Anaïs”.
Il est demandé aux consommateurs qui auraient acheté ces produits de les ramener au magasin ou dans une direction départementale de la protection des populations (voir la liste).
La toxine botulique est en effet un poison paralysant. Elle agit à la jonction entre le nerf et le muscle, au niveau de la synapse neuromusculaire. C’est là que l’influx nerveux passe depuis les neurones moteurs jusqu’aux muscles grâce à un agent de transmission, l’acétylcholine. Or la toxine botulique a la capacité de le lier aux neurones moteurs puis de les envahir et de bloquer la libération d’acétylcholine. La transmission de l’influx nerveux est interrompue et le muscle ne se contracte plus.
Cet effet paralysant est utilisé en médecine pour soigner des contractions involontaires de certains muscles du cou ou du visage. En cosmétique il est mis à profit pour réduire les rides en évitant la contraction des muscles du visage.
Sans intervention médicale, le botulisme peut aboutir à la mort par paralysie des fonctions respiratoires. Les patients atteints de botulisme sont traités avec des antitoxines. Les antibiotiques ne servent à rien puisqu’en l’occurrence ce n’est pas contre la bactérie qu’il faut lutter mais contre la neurotoxine. La maladie est mortelle dans 1% des cas en France, selon les chiffres de la Direction générale de la santé.
Comme son nom l’indique (botulus vient du latin boyau, utilisé pour fabriquer les saucisses), c’est d’abord dans les charcuteries et salaisons que la bactérie Clostridium botulinum a été repérée. Elle aime globalement les aliments peu acides et gardés en conserves. Si la stérilisation est mal faite, elle peu rester longtemps dans les aliments, notamment sous forme de spores. Ces cellules bactériennes entourées d’une enveloppe résistante peuvent survivre dans beaucoup de milieux et produire des toxines lorsqu’elles se trouvent dans un environnement favorable.
Si la congélation ne permet pas de s’en débarrasser, chauffer à haute température ou désinfecter au chlore permet d’inactiver la bactérie, ses spores et la toxine botulique elle-même.
Les cas de botulisme sont peu fréquents en France : depuis 1991, la moyenne annuelle est de 26 cas. Les deux derniers cas mortels se sont produits en 1997 et 2010.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
08/09/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
08-09-11 à 12:50 Réagir
Des cas de botulisme ont été signalés dans le Vaucluse et la Somme: cette infection alimentaire peu fréquente est provoquée par un poison, la toxine botulique, qui est aussi utilisée contre les rides. Explications.
Modélisation moléculaire de la toxine botulique A, produite par Clostridium botulinum. (LAGUNA DESIGN / NSP / Science Photo Library)
RéagirLa même bactérie est à l’œuvre dans les cas de botulisme, intoxication souvent d’origine alimentaire, et dans la fabrication du Botox, produit cosmétique utilisé contre les rides. Qui est donc Clostridium botulinum ?
Puissant poison
Cette bactérie, comme d’autres de la famille des Clostridium, fabrique une neurotoxine, la toxine botulique. Elle est considérée comme le plus puissant poison existant. Plus la quantité de toxine est importante, plus les effets sont rapides et sévères. Dans le cas d’une contamination par voie alimentaire, les symptômes apparaissent généralement 12 à 36 heures après l’ingestion, plusieurs jours après s’il s’agit d’une plaie infectée. Troubles de la vision, fatigue, vertiges, bouche sèche, difficultés pour parler et déglutir, sont les premiers symptômes. Viennent ensuite des signes de paralysie du visage, du cou, des faiblesses dans les bras et l’atteinte progressive des muscles respiratoires.
Suite aux cas groupés de botulisme dans le Vaucluse et la Somme, liés à la consommation de conserves de tapenade produites par la société La ruche, les autorités sanitaires ont demandé le retrait de toutes les conserves qu’elle fabrique. Il s’agit des marques “Les délices de Marie Claire”, "Terre de Mistral" et “Les secrets d’Anaïs”.
Il est demandé aux consommateurs qui auraient acheté ces produits de les ramener au magasin ou dans une direction départementale de la protection des populations (voir la liste).
La toxine botulique est en effet un poison paralysant. Elle agit à la jonction entre le nerf et le muscle, au niveau de la synapse neuromusculaire. C’est là que l’influx nerveux passe depuis les neurones moteurs jusqu’aux muscles grâce à un agent de transmission, l’acétylcholine. Or la toxine botulique a la capacité de le lier aux neurones moteurs puis de les envahir et de bloquer la libération d’acétylcholine. La transmission de l’influx nerveux est interrompue et le muscle ne se contracte plus.
Cet effet paralysant est utilisé en médecine pour soigner des contractions involontaires de certains muscles du cou ou du visage. En cosmétique il est mis à profit pour réduire les rides en évitant la contraction des muscles du visage.
Sans intervention médicale, le botulisme peut aboutir à la mort par paralysie des fonctions respiratoires. Les patients atteints de botulisme sont traités avec des antitoxines. Les antibiotiques ne servent à rien puisqu’en l’occurrence ce n’est pas contre la bactérie qu’il faut lutter mais contre la neurotoxine. La maladie est mortelle dans 1% des cas en France, selon les chiffres de la Direction générale de la santé.
Comme son nom l’indique (botulus vient du latin boyau, utilisé pour fabriquer les saucisses), c’est d’abord dans les charcuteries et salaisons que la bactérie Clostridium botulinum a été repérée. Elle aime globalement les aliments peu acides et gardés en conserves. Si la stérilisation est mal faite, elle peu rester longtemps dans les aliments, notamment sous forme de spores. Ces cellules bactériennes entourées d’une enveloppe résistante peuvent survivre dans beaucoup de milieux et produire des toxines lorsqu’elles se trouvent dans un environnement favorable.
Si la congélation ne permet pas de s’en débarrasser, chauffer à haute température ou désinfecter au chlore permet d’inactiver la bactérie, ses spores et la toxine botulique elle-même.
Les cas de botulisme sont peu fréquents en France : depuis 1991, la moyenne annuelle est de 26 cas. Les deux derniers cas mortels se sont produits en 1997 et 2010.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
08/09/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
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S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
Tuberculose : piste pour un vaccin
Quasi éradiquée vers les années 1950 dans la plupart des pays développés, la tuberculose fait son grand retour depuis une quinzaine d’années, tuant dans le monde près** de deux millions de personnes tous les ans. Afin d’enrayer une nouvelle fois l’épidémie, des chercheurs américains ont découvert qu’en modifiant génétiquement la bactérie à l’origine de cette maladie, il est possible de créer un nouveau type de vaccin, alternative au traditionnel BCG. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue Nature.
Infection bactérienne pouvant toucher plusieurs organes, la tuberculose est provoquée par la Mycobacterium tuberculosis, plus connue sous le nom de Bacille de Koch. Actuellement, le vaccin BCG permet d’éviter d’être infecté, mais ce dernier n’est malheureusement pas adapté à toutes les situations. Une fois la maladie contractée, le seul moyen de se soigner passe par l’utilisation d’antibiotiques. Malheureusement, depuis une quinzaine d’années, l’apparition de souches multi-résistantes rend plus difficile son traitement. En 2007, plus de 9 millions de nouveaux cas ont été recensés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et presque 2 millions de personnes à travers le monde en sont mortes.
En essayant de comprendre les mécanismes qui permettent au bacille de Koch d’échapper au système immunitaire, William Jacob et ses collègues de l’Institut Howard Hughes et de l’Albert Einstein College of Medicine de New York ont identifié un groupe de gènes qui jouent un rôle primordial dans le développement de l’infection dans l’organisme.
Une fois ces gènes repérés, les chercheurs ont modifié génétiquement des Mycobacterium tuberculosis afin que ceux-ci soient moins virulents et surtout qu’ils soient enfin visibles depuis le système immunitaire. Une fois, que celui-ci a pu idenfier le danger, il peut combattre les bactéries.
Les travaux menés sur la souris ont montré que l’organisme répondait à l’agression et que ce dernier produisait une réponse permettant de lutter contre une infection ultérieure.
Cette étude ouvre la voie à de nouvelles pistes vers la découverte d’un nouveau vaccin qui pourrait permettre de remplacer le BCG dans des zones du monde où il est difficilement utilisable.
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Quasi éradiquée vers les années 1950 dans la plupart des pays développés, la tuberculose fait son grand retour depuis une quinzaine d’années, tuant dans le monde près** de deux millions de personnes tous les ans. Afin d’enrayer une nouvelle fois l’épidémie, des chercheurs américains ont découvert qu’en modifiant génétiquement la bactérie à l’origine de cette maladie, il est possible de créer un nouveau type de vaccin, alternative au traditionnel BCG. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue Nature.
Infection bactérienne pouvant toucher plusieurs organes, la tuberculose est provoquée par la Mycobacterium tuberculosis, plus connue sous le nom de Bacille de Koch. Actuellement, le vaccin BCG permet d’éviter d’être infecté, mais ce dernier n’est malheureusement pas adapté à toutes les situations. Une fois la maladie contractée, le seul moyen de se soigner passe par l’utilisation d’antibiotiques. Malheureusement, depuis une quinzaine d’années, l’apparition de souches multi-résistantes rend plus difficile son traitement. En 2007, plus de 9 millions de nouveaux cas ont été recensés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et presque 2 millions de personnes à travers le monde en sont mortes.
En essayant de comprendre les mécanismes qui permettent au bacille de Koch d’échapper au système immunitaire, William Jacob et ses collègues de l’Institut Howard Hughes et de l’Albert Einstein College of Medicine de New York ont identifié un groupe de gènes qui jouent un rôle primordial dans le développement de l’infection dans l’organisme.
Une fois ces gènes repérés, les chercheurs ont modifié génétiquement des Mycobacterium tuberculosis afin que ceux-ci soient moins virulents et surtout qu’ils soient enfin visibles depuis le système immunitaire. Une fois, que celui-ci a pu idenfier le danger, il peut combattre les bactéries.
Les travaux menés sur la souris ont montré que l’organisme répondait à l’agression et que ce dernier produisait une réponse permettant de lutter contre une infection ultérieure.
Cette étude ouvre la voie à de nouvelles pistes vers la découverte d’un nouveau vaccin qui pourrait permettre de remplacer le BCG dans des zones du monde où il est difficilement utilisable.
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Plusieurs articles ont déjà été posté sur le Protelos et les laboratoires Sevier
J'ai trouvée un autre article, mais seul un paragraphe apporte une information nouvelle:
En France en revanche, un autre médicament du Groupe Servier est actuellement placé sous très étroite surveillance. Il s’agit du Vastarel (trimétazidine). Indiqué notamment dans le traitement des acouphènes et de l’angine de poitrine, il est commercialisé depuis 1980. En raison d’effets indésirables graves (syndromes parkinsoniens, thrombopénie, purpura…), il a fait l’objet d’une demande de suspension d’AMM par la commission compétente de l’Afssaps. Sa balance bénéfice/risque fait actuellement l’objet d’une étude approfondie.
Futura science
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'ai trouvée un autre article, mais seul un paragraphe apporte une information nouvelle:
En France en revanche, un autre médicament du Groupe Servier est actuellement placé sous très étroite surveillance. Il s’agit du Vastarel (trimétazidine). Indiqué notamment dans le traitement des acouphènes et de l’angine de poitrine, il est commercialisé depuis 1980. En raison d’effets indésirables graves (syndromes parkinsoniens, thrombopénie, purpura…), il a fait l’objet d’une demande de suspension d’AMM par la commission compétente de l’Afssaps. Sa balance bénéfice/risque fait actuellement l’objet d’une étude approfondie.
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Re: Actualités concours 2012
Un jeu vidéo pour lutter contre l’obésité des ados
Alimentation riche en sucre et en graisse et sédentarité sont les principales causes de l’obésité chez les enfants et les ados. Dans le but de pallier au manque d’activités physiques des jeunes, l’association à but non lucratif HopeLab a mis au moins un nouveau jeu vidéo en ligne, où pour obtenir des récompenses virtuelles, il faut bouger son popotin. Ce dernier devrait être disponible dés cet automne.
Fini le temps où pour jouer à un jeu vidéo, il suffisait de rester assis tranquillement devant son écran d’ordinateur. Afin de lutter contre l’obésité des ados, l'association à but non lucratif HopeLab a développé Zamzee. Ce jeu, dernier cri, bien qu’accessible sur internet gratuitement, nécessitera l’achat pour un peu plus de 35 euros d’un capteur qui placé sur la hanche de l'utilisateur permettra de suivre ses mouvements.
Le but est d’obliger l’ado à s’adonner à des activités physiques tout en jouant. A chaque fois que ce dernier aura fait un certain nombre de mouvement, il aura des points en plus qui lui permettrons d’obtenir des récompenses.
Si l’on croit le communiqué de presse d’HopeLab, le produit a déjà été testé plusieurs jours sur un peu plus de 350 ados. Chez ces derniers, il a été montré une augmentation de leur activité physique de 30 %. Bientôt ce sera à vous de le tester.
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Alimentation riche en sucre et en graisse et sédentarité sont les principales causes de l’obésité chez les enfants et les ados. Dans le but de pallier au manque d’activités physiques des jeunes, l’association à but non lucratif HopeLab a mis au moins un nouveau jeu vidéo en ligne, où pour obtenir des récompenses virtuelles, il faut bouger son popotin. Ce dernier devrait être disponible dés cet automne.
Fini le temps où pour jouer à un jeu vidéo, il suffisait de rester assis tranquillement devant son écran d’ordinateur. Afin de lutter contre l’obésité des ados, l'association à but non lucratif HopeLab a développé Zamzee. Ce jeu, dernier cri, bien qu’accessible sur internet gratuitement, nécessitera l’achat pour un peu plus de 35 euros d’un capteur qui placé sur la hanche de l'utilisateur permettra de suivre ses mouvements.
Le but est d’obliger l’ado à s’adonner à des activités physiques tout en jouant. A chaque fois que ce dernier aura fait un certain nombre de mouvement, il aura des points en plus qui lui permettrons d’obtenir des récompenses.
Si l’on croit le communiqué de presse d’HopeLab, le produit a déjà été testé plusieurs jours sur un peu plus de 350 ados. Chez ces derniers, il a été montré une augmentation de leur activité physique de 30 %. Bientôt ce sera à vous de le tester.
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Re: Actualités concours 2012
John Galliano condamné pour « injures publiques »
En dépit de l'absence annoncée du couturier John Galliano, la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris était comble au prononcé du jugement , jeudi 8 septembre. Dans une lettre adressée au tribunal et lue par la présidente Anne-Marie Sauteraud, John Galliano s'excusait d'ailleurs de cette absence motivée, écrit-il, "par le seul souci d'éviter une nouvelle confrontation avec la presse".
A lire le jugement du tribunal qui condamne John Galliano à 6000 euros d'amende avec sursis dans les deux affaires d'injures publiques qui lui étaient reprochées, ainsi qu'au versement de l'euro symbolique à chacune des victimes de ces injures et aux associations de lutte contre le racisme et l'antismétisme qui s'étaient constituées parties civiles, on mesure que l'hypermédiatisation du prévenu a été perçue comme une circonstance atténuante dans les faits qui lui sont reprochés.
Le tribunal souligne en effet que "toute injure proférée à raison de l'origine ou de la religion est d'une singulière gravité en ce qu'elle nie les principes fondamentaux entre les hommes et de respect de la dignité de chaque être humain". Il ajoute qu'en dépit de sa triple addiction à l'alcool, à la drogue et aux médicaments, John Galliano avait "conservé une conscience suffisante de ses actes". Mais le tribunal observe que "la publicité [des propos injurieux] n'était pas destinée à dépasser les quelques personnes se trouvant sur les lieux lors des faits, l'extrême publicité qui en a été faite par la suite n'incombant pas au prévenu".
L'attitude de grande humilité présentée par la star de la mode lors de l'audience du 22 juin a également été retenue par les juges. "John Galliano a pris conscience de l'état dans lequel il se trouvait et a entrepris de se soigner d'une manière efficace", indique le jugement en rappelant que le couturier avait présenté ses excuses aux victimes et les avait publiquement renouvelées à l'audience.
Autant de raisons, souligne le jugement, pour faire à son encontre une "application modérée de la loi pénale" en le condamnant à une peine d'amende avec sursis.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En dépit de l'absence annoncée du couturier John Galliano, la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris était comble au prononcé du jugement , jeudi 8 septembre. Dans une lettre adressée au tribunal et lue par la présidente Anne-Marie Sauteraud, John Galliano s'excusait d'ailleurs de cette absence motivée, écrit-il, "par le seul souci d'éviter une nouvelle confrontation avec la presse".
A lire le jugement du tribunal qui condamne John Galliano à 6000 euros d'amende avec sursis dans les deux affaires d'injures publiques qui lui étaient reprochées, ainsi qu'au versement de l'euro symbolique à chacune des victimes de ces injures et aux associations de lutte contre le racisme et l'antismétisme qui s'étaient constituées parties civiles, on mesure que l'hypermédiatisation du prévenu a été perçue comme une circonstance atténuante dans les faits qui lui sont reprochés.
Le tribunal souligne en effet que "toute injure proférée à raison de l'origine ou de la religion est d'une singulière gravité en ce qu'elle nie les principes fondamentaux entre les hommes et de respect de la dignité de chaque être humain". Il ajoute qu'en dépit de sa triple addiction à l'alcool, à la drogue et aux médicaments, John Galliano avait "conservé une conscience suffisante de ses actes". Mais le tribunal observe que "la publicité [des propos injurieux] n'était pas destinée à dépasser les quelques personnes se trouvant sur les lieux lors des faits, l'extrême publicité qui en a été faite par la suite n'incombant pas au prévenu".
L'attitude de grande humilité présentée par la star de la mode lors de l'audience du 22 juin a également été retenue par les juges. "John Galliano a pris conscience de l'état dans lequel il se trouvait et a entrepris de se soigner d'une manière efficace", indique le jugement en rappelant que le couturier avait présenté ses excuses aux victimes et les avait publiquement renouvelées à l'audience.
Autant de raisons, souligne le jugement, pour faire à son encontre une "application modérée de la loi pénale" en le condamnant à une peine d'amende avec sursis.
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Re: Actualités concours 2012
Le maquis des exonérations de frais de santé
Pas facile de s'y retrouver dans le système de remboursement de soins. Censé limiter ou supprimer les frais de santé des plus démunis ou des plus malades, le dispositif des exonérations, notamment du ticket modérateur, est devenu "complexe, illisible et peu cohérent", estime la Cour des comptes dans son rapport sur la Sécurité sociale, jeudi 8 septembre.
D'un côté, il y a les motifs d'exonération, de plus en plus nombreux. Un patient peut être dispensé de payer le ticket modérateur, créé en 1930 (la part non prise en charge par l'assurance-maladie), mais aussi le forfait journalier hospitalier (1983), celui de 1 euro pour la consultation d'un médecin (2005), celui de 18 euros sur les actes lourds à l'hôpital (2006), et la franchise de 50 centimes sur les boîtes de médicaments (2008).
De l'autre côté, il y a les pathologies ou les publics qui peuvent disposer d'exonérations ciblées, mais pas forcément de toutes, sans véritable cohérence. Les nouveaux-nés et les femmes enceintes de plus de six mois sont les seuls à se voir rembourser 100 % de tous leurs frais. Les moins de 18 ans, les titulaires de la CMU, les invalides, bénéficient de certaines exonérations. Quant aux malades en affection longue durée (cancer, diabète…), ils ne se voient rembourser à 100 % que pour les frais engendrés par leur pathologie. En 2009, 8,6 millions d'assurés étaient inscrits à ce régime. Les ALD font débat, car elles représentent la part la plus dynamique de la hausse des dépenses de santé. Déjà, la limitation de leur périmètre est en cours.
EVOLUTION DU SYSTÈME
Outre son illisibilité et son manque de manque cohérence, la Cour relève deux problèmes majeurs dans le dispositif d'exonération. Tout d'abord, le coût des mesures n'est pas évalué. A sa demande, l'impact de la dispense du ticket modérateur l'a été par la Caisse nationale d'Assurance maladie (CNAM) pour les soins de ville. Il s'élève à 10 milliards d'euros, dont 8 milliards pour les ALD.
Pire, la juridiction relève que malgré les exonérations, les frais qui restent à la charge des assurés peuvent parfois demeurer élevés, surtout pour ceux ne disposant pas d'une mutuelle. Ainsi, 7,9 % des personnes en ALD avaient un reste à charge supérieur à 1 000 euros par an en 2006.
La Cour appelle à une évolution du système. Elle préconise, a minima, de supprimer les exonérations non justifiées et en contrepartie d'améliorer le remboursement des frais insuffisamment couverts. "Une réforme globale et équilibrée de la participation des assurés à l'hôpital s'impose désormais de manière urgente", juge-t-elle.
Une autre piste, très ambitieuse, consiste à supprimer les exonérations et réformer le système de prise en charge. La Cour estime que les réflexions sur le bouclier sanitaire "vont en ce sens", et prévoit d'étudier la question. Ce système consisterait à prendre en charge les frais de santé à 100 %, passé un plafond de dépenses déterminé en fonction du revenu. Un débat très sensible politiquement.
En attendant, et vue l'importance du déficit chronique de l'assurance-maladie, elle préconise de poursuivre la révision en cours de la liste des ALD et mieux surveiller les entrées et les sorties de ce régime coûteux.
Laetitia Clavreul
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Pas facile de s'y retrouver dans le système de remboursement de soins. Censé limiter ou supprimer les frais de santé des plus démunis ou des plus malades, le dispositif des exonérations, notamment du ticket modérateur, est devenu "complexe, illisible et peu cohérent", estime la Cour des comptes dans son rapport sur la Sécurité sociale, jeudi 8 septembre.
D'un côté, il y a les motifs d'exonération, de plus en plus nombreux. Un patient peut être dispensé de payer le ticket modérateur, créé en 1930 (la part non prise en charge par l'assurance-maladie), mais aussi le forfait journalier hospitalier (1983), celui de 1 euro pour la consultation d'un médecin (2005), celui de 18 euros sur les actes lourds à l'hôpital (2006), et la franchise de 50 centimes sur les boîtes de médicaments (2008).
De l'autre côté, il y a les pathologies ou les publics qui peuvent disposer d'exonérations ciblées, mais pas forcément de toutes, sans véritable cohérence. Les nouveaux-nés et les femmes enceintes de plus de six mois sont les seuls à se voir rembourser 100 % de tous leurs frais. Les moins de 18 ans, les titulaires de la CMU, les invalides, bénéficient de certaines exonérations. Quant aux malades en affection longue durée (cancer, diabète…), ils ne se voient rembourser à 100 % que pour les frais engendrés par leur pathologie. En 2009, 8,6 millions d'assurés étaient inscrits à ce régime. Les ALD font débat, car elles représentent la part la plus dynamique de la hausse des dépenses de santé. Déjà, la limitation de leur périmètre est en cours.
EVOLUTION DU SYSTÈME
Outre son illisibilité et son manque de manque cohérence, la Cour relève deux problèmes majeurs dans le dispositif d'exonération. Tout d'abord, le coût des mesures n'est pas évalué. A sa demande, l'impact de la dispense du ticket modérateur l'a été par la Caisse nationale d'Assurance maladie (CNAM) pour les soins de ville. Il s'élève à 10 milliards d'euros, dont 8 milliards pour les ALD.
Pire, la juridiction relève que malgré les exonérations, les frais qui restent à la charge des assurés peuvent parfois demeurer élevés, surtout pour ceux ne disposant pas d'une mutuelle. Ainsi, 7,9 % des personnes en ALD avaient un reste à charge supérieur à 1 000 euros par an en 2006.
La Cour appelle à une évolution du système. Elle préconise, a minima, de supprimer les exonérations non justifiées et en contrepartie d'améliorer le remboursement des frais insuffisamment couverts. "Une réforme globale et équilibrée de la participation des assurés à l'hôpital s'impose désormais de manière urgente", juge-t-elle.
Une autre piste, très ambitieuse, consiste à supprimer les exonérations et réformer le système de prise en charge. La Cour estime que les réflexions sur le bouclier sanitaire "vont en ce sens", et prévoit d'étudier la question. Ce système consisterait à prendre en charge les frais de santé à 100 %, passé un plafond de dépenses déterminé en fonction du revenu. Un débat très sensible politiquement.
En attendant, et vue l'importance du déficit chronique de l'assurance-maladie, elle préconise de poursuivre la révision en cours de la liste des ALD et mieux surveiller les entrées et les sorties de ce régime coûteux.
Laetitia Clavreul
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Re: Actualités concours 2012
La Cour des comptes fustige le manque de rigueur de la politique du médicament
Le scandale du Mediator et les nombreux rapports publiés depuis sa révélation ont mis en lumière les limites et les dérives du système français du médicament. La Cour des comptes, dans son rapport annuel sur la Sécurité sociale publié jeudi 8 septembre, y ajoute son expertise.
S'intéressant à la maîtrise des dépenses de santé, elle estime, sévèrement, que "le système d'admission au remboursement et de fixation des prix apparaît insuffisamment rigoureux, peu transparent, pas assez encadré". Pointant des situations plus favorables à certains médicaments qu'à d'autres, c'est un système flou et mal coordonné qu'elle décrit.
En matière de fixation par l'Etat du prix des médicaments et de leurs remboursements, le rapport détaille des "anomalies coûteuses", fruits de compromis avec l'industrie pharmaceutique et de l'interprétation parfois extensive des dispositions réglementaires. Le Mediator, par exemple, malgré son service médical rendu jugé insuffisant, est resté remboursé à 65 % jusqu'en 2009, date de son retrait du marché. La Cour s'était d'ailleurs interrogée en 2006 sur ce cas, tient-elle à rappeler.
DES CRITÈRES DE FIXATION DES PRIX "IMPRÉCIS"
Dans son rapport, la juridiction regrette donc que des décisions ministérielles puissent déboucher sur l'admission au remboursement de médicaments, sans lien avec l'avis de la commission de la transparence de la Haute Autorité de santé (HAS) sur l'intérêt thérapeutique – le service médical rendu (SMR).
La cour relève d'ailleurs qu'alors que le ministre de la santé Xavier Bertrand avait annoncé, en janvier, que ne seraient plus remboursés les médicaments à SMR jugé insuffisant, sauf décision motivée, rien ne soit encore acté. Elle en profite au passage pour critiquer la création en 2010 d'un taux de remboursement à 15 % pour des médicaments au SMR jugé insuffisant – qui du coup restent en partie remboursés.
Le modèle de décision des prix des médicaments, lui, est jugé "très peu contraignant" et "imprécis". La Cour estime les critères de fixation flous, et regrette qu'ils dépendent plus d'une négociation entre le Comité économique des produits de santé (CEPS), alors que l'innovation constatée par rapport aux produits existants par la commission de la transparence de la HAS devrait être décisive. Mais les juges financiers sont aussi sévères avec cette dernière, estimant que la commission de transparence favorise parfois des produits qui ne le méritent pas.
Elle critique, entre autres, la fixation des prix des "mee-too", ces médicaments non innovants qui s'inspirent de produits déjà existants et dont le niveau de prix n'est pas toujours lié à leur intérêt réel. C'est le cas par exemple de l'anticoagulant Efient, très proche du Plavix, le médicament le plus vendu en France. Pour en finir avec ce système, la juridiction préconise la fixation d'un prix unique pour le princeps (le médicament d'origine), le générique et le "mee-too". Elle suggère aussi un recadrage de la politique contractuelle entre le CEPS et les industriels.
UN PROJET DE LOI BIENTÔT DÉBATTU
Le gouvernement ira-t-il plus loin dans la réforme du système ? Certes, le ministre de la santé a prévu, avec le projet de loi qui sera bientôt débattu à l'Assemblée nationale, des améliorations de taille, mais celles-ci se concentrent sur la pharmacovigilance, les procédures de mise sur le marché et les conflits d'intérêts. Elles ne s'attaquent pas de front à cette question de la fixation des prix et des taux de remboursements.
Or il s'agit d'un levier à ne pas sous-estimer pour maîtriser les dépenses de santé, surtout en période de déficit sans précédent de l'assurance-maladie. Les dépenses de médicaments se sont élevées, en 2009, à 36 milliards d'euros, soit 18 % de plus qu'en 2004.
La Cour des comptes ne manque pas d'ailleurs de rappeler la particularité française en la matière : une dépense certes moindre depuis quelques années, mais toujours bien au-dessus de ses voisins européens. La France consomme ainsi huit fois plus de tranquillisants que l'Allemagne. Un phénomène dû à une culture de la prescription qui favorise les longues ordonnances et la forte consommation de médicaments nouveaux et onéreux.
Pour limiter ces dépenses, la Cour insiste cette année sur la nécessité de s'attaquer aussi aux "faiblesses persistantes" des mécanismes de régulation. Elle juge ainsi les prescriptions des médecins de ville pas encore assez maîtrisées. L'hôpital ferait encore moins bien: les juges financiers y relèvent une "absence quasi totale de régulation". Ils s'inquiètent également de l'essoufflement potentiel de la politique de prescription de génériques.
Au final, logiquement, c'est à une "refonte d'ensemble de la politique suivie depuis vingt ans […], en redéfinissant des règles plus claires et précises" qu'appelle la Cour des comptes.
Laetitia Clavreul
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Le scandale du Mediator et les nombreux rapports publiés depuis sa révélation ont mis en lumière les limites et les dérives du système français du médicament. La Cour des comptes, dans son rapport annuel sur la Sécurité sociale publié jeudi 8 septembre, y ajoute son expertise.
S'intéressant à la maîtrise des dépenses de santé, elle estime, sévèrement, que "le système d'admission au remboursement et de fixation des prix apparaît insuffisamment rigoureux, peu transparent, pas assez encadré". Pointant des situations plus favorables à certains médicaments qu'à d'autres, c'est un système flou et mal coordonné qu'elle décrit.
En matière de fixation par l'Etat du prix des médicaments et de leurs remboursements, le rapport détaille des "anomalies coûteuses", fruits de compromis avec l'industrie pharmaceutique et de l'interprétation parfois extensive des dispositions réglementaires. Le Mediator, par exemple, malgré son service médical rendu jugé insuffisant, est resté remboursé à 65 % jusqu'en 2009, date de son retrait du marché. La Cour s'était d'ailleurs interrogée en 2006 sur ce cas, tient-elle à rappeler.
DES CRITÈRES DE FIXATION DES PRIX "IMPRÉCIS"
Dans son rapport, la juridiction regrette donc que des décisions ministérielles puissent déboucher sur l'admission au remboursement de médicaments, sans lien avec l'avis de la commission de la transparence de la Haute Autorité de santé (HAS) sur l'intérêt thérapeutique – le service médical rendu (SMR).
La cour relève d'ailleurs qu'alors que le ministre de la santé Xavier Bertrand avait annoncé, en janvier, que ne seraient plus remboursés les médicaments à SMR jugé insuffisant, sauf décision motivée, rien ne soit encore acté. Elle en profite au passage pour critiquer la création en 2010 d'un taux de remboursement à 15 % pour des médicaments au SMR jugé insuffisant – qui du coup restent en partie remboursés.
Le modèle de décision des prix des médicaments, lui, est jugé "très peu contraignant" et "imprécis". La Cour estime les critères de fixation flous, et regrette qu'ils dépendent plus d'une négociation entre le Comité économique des produits de santé (CEPS), alors que l'innovation constatée par rapport aux produits existants par la commission de la transparence de la HAS devrait être décisive. Mais les juges financiers sont aussi sévères avec cette dernière, estimant que la commission de transparence favorise parfois des produits qui ne le méritent pas.
Elle critique, entre autres, la fixation des prix des "mee-too", ces médicaments non innovants qui s'inspirent de produits déjà existants et dont le niveau de prix n'est pas toujours lié à leur intérêt réel. C'est le cas par exemple de l'anticoagulant Efient, très proche du Plavix, le médicament le plus vendu en France. Pour en finir avec ce système, la juridiction préconise la fixation d'un prix unique pour le princeps (le médicament d'origine), le générique et le "mee-too". Elle suggère aussi un recadrage de la politique contractuelle entre le CEPS et les industriels.
UN PROJET DE LOI BIENTÔT DÉBATTU
Le gouvernement ira-t-il plus loin dans la réforme du système ? Certes, le ministre de la santé a prévu, avec le projet de loi qui sera bientôt débattu à l'Assemblée nationale, des améliorations de taille, mais celles-ci se concentrent sur la pharmacovigilance, les procédures de mise sur le marché et les conflits d'intérêts. Elles ne s'attaquent pas de front à cette question de la fixation des prix et des taux de remboursements.
Or il s'agit d'un levier à ne pas sous-estimer pour maîtriser les dépenses de santé, surtout en période de déficit sans précédent de l'assurance-maladie. Les dépenses de médicaments se sont élevées, en 2009, à 36 milliards d'euros, soit 18 % de plus qu'en 2004.
La Cour des comptes ne manque pas d'ailleurs de rappeler la particularité française en la matière : une dépense certes moindre depuis quelques années, mais toujours bien au-dessus de ses voisins européens. La France consomme ainsi huit fois plus de tranquillisants que l'Allemagne. Un phénomène dû à une culture de la prescription qui favorise les longues ordonnances et la forte consommation de médicaments nouveaux et onéreux.
Pour limiter ces dépenses, la Cour insiste cette année sur la nécessité de s'attaquer aussi aux "faiblesses persistantes" des mécanismes de régulation. Elle juge ainsi les prescriptions des médecins de ville pas encore assez maîtrisées. L'hôpital ferait encore moins bien: les juges financiers y relèvent une "absence quasi totale de régulation". Ils s'inquiètent également de l'essoufflement potentiel de la politique de prescription de génériques.
Au final, logiquement, c'est à une "refonte d'ensemble de la politique suivie depuis vingt ans […], en redéfinissant des règles plus claires et précises" qu'appelle la Cour des comptes.
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Re: Actualités concours 2012
Euthanasie : l'ordre des médecins porte plainte contre le Dr Bonnemaison
Le bureau du conseil national de l'ordre des médecins a décidé de porter plainte devant la juridiction disciplinaire contre le Dr Nicolas Bonnemaison, mis en cause dans une affaire d'euthanasie. "La délocalisation devant une autre chambre que celle d'Aquitaine sera demandée, précise le conseil de l'ordre, qui était réuni mercredi, pour des raisons évidentes d'émotions".
Composée de médecins, la chambre disciplinaire de première instance est dirigée par un magistrat. Elle peut prononcer des sanctions allant du simple avertissement à la radiation de l'ordre, en passant par une interdication temporaire (jusqu'à trois ans) d'exercer.
Dans cette affaire, juge-t-il, les dispositions de la loi Leonetti sur la fin de vie et le code de déontologie médicale "n'ont pas été respectés". L'ordre national intervient après la décision du conseil de l'ordre départemental des médecins des Pyrénées-Atlantiques de ne pas poursuivre l'urgentiste.
"AGI SEUL"
Le bureau du conseil national estime en effet que le Dr Bonnemaison "a déclaré publiquement avoir agi seul et hors de toute collégialité et avoir délibérément et volontairement procédé à l'injection de produits létaux afin de mettre fin aux jours de plusieurs personnes âgées admises en service d'accueil des urgences à l'hôpital de Bayonne".
"Par ailleurs, les conditions d'accompagnement des personnes en fin de vie et de leur entourage n'ont pas été mises en œuvre." Une réunion plénière du conseil national sur ce sujet est prévue pour le 14 septembre.
Nicolas Bonnemaison, 50 ans, a été mis en examen le mois dernier pour "empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables" et laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Le parquet a fait appel pour demander son placement en détention, et la cour d'appel de Pau doit statuer mardi prochain.
RELANCE DU DÉBAT SUR L'EUTHANASIE
Cette affaire divise la communauté médicale et relance en France le débat sur l'euthanasie. Le médecin de Bayonne est soutenu par les personnels de son hôpital, qui ont organisé un rassemblement en sa faveur. La loi permet en France l'euthanasie dite "passive", l'arrêt des traitements pour les personnes agonisantes et l'administration de médicaments antidouleur même à des doses susceptibles d'être mortelles. Est interdite en revanche l'euthanasie dite "active", la pratique admise par le Dr Bonnemaison, qui a consisté à provoquer directement la mort par une injection.
Lors d'un procès relatif à une affaire similaire en 2007 en Dordogne, de nombreux témoins éminents du monde médical avaient déclaré que cette pratique était courante dans les hôpitaux, des recettes de "cocktails lytiques" de médicaments – des mélanges provoquant la mort – étant connues dans cet univers.
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Le bureau du conseil national de l'ordre des médecins a décidé de porter plainte devant la juridiction disciplinaire contre le Dr Nicolas Bonnemaison, mis en cause dans une affaire d'euthanasie. "La délocalisation devant une autre chambre que celle d'Aquitaine sera demandée, précise le conseil de l'ordre, qui était réuni mercredi, pour des raisons évidentes d'émotions".
Composée de médecins, la chambre disciplinaire de première instance est dirigée par un magistrat. Elle peut prononcer des sanctions allant du simple avertissement à la radiation de l'ordre, en passant par une interdication temporaire (jusqu'à trois ans) d'exercer.
Dans cette affaire, juge-t-il, les dispositions de la loi Leonetti sur la fin de vie et le code de déontologie médicale "n'ont pas été respectés". L'ordre national intervient après la décision du conseil de l'ordre départemental des médecins des Pyrénées-Atlantiques de ne pas poursuivre l'urgentiste.
"AGI SEUL"
Le bureau du conseil national estime en effet que le Dr Bonnemaison "a déclaré publiquement avoir agi seul et hors de toute collégialité et avoir délibérément et volontairement procédé à l'injection de produits létaux afin de mettre fin aux jours de plusieurs personnes âgées admises en service d'accueil des urgences à l'hôpital de Bayonne".
"Par ailleurs, les conditions d'accompagnement des personnes en fin de vie et de leur entourage n'ont pas été mises en œuvre." Une réunion plénière du conseil national sur ce sujet est prévue pour le 14 septembre.
Nicolas Bonnemaison, 50 ans, a été mis en examen le mois dernier pour "empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables" et laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Le parquet a fait appel pour demander son placement en détention, et la cour d'appel de Pau doit statuer mardi prochain.
RELANCE DU DÉBAT SUR L'EUTHANASIE
Cette affaire divise la communauté médicale et relance en France le débat sur l'euthanasie. Le médecin de Bayonne est soutenu par les personnels de son hôpital, qui ont organisé un rassemblement en sa faveur. La loi permet en France l'euthanasie dite "passive", l'arrêt des traitements pour les personnes agonisantes et l'administration de médicaments antidouleur même à des doses susceptibles d'être mortelles. Est interdite en revanche l'euthanasie dite "active", la pratique admise par le Dr Bonnemaison, qui a consisté à provoquer directement la mort par une injection.
Lors d'un procès relatif à une affaire similaire en 2007 en Dordogne, de nombreux témoins éminents du monde médical avaient déclaré que cette pratique était courante dans les hôpitaux, des recettes de "cocktails lytiques" de médicaments – des mélanges provoquant la mort – étant connues dans cet univers.
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Re: Actualités concours 2012
Des chercheurs rendent des tissus biologiques transparents
Un laboratoire de neurosciences japonais a mis au point un procédé qui a permis de dépigmenter la peau d'embryon de souris. Une petite révolution pour l'imagerie neuronale.
Des chercheurs japonais ont réussi fin août à clarifier un embryon et un cerveau de souris. Conçu par le RIKEN Brain Science Institute, le réactif chimique qui permet de dépigmenter les tissus est un mélange d'urée (composant essentiel de l'urine), de glycérol et d'un détergent appelé Triton-X. Après y avoir été trempé deux semaines, un fœtus mort de souris en est bel et bien sorti transparent.
La création d'animaux transparents n'est pas une nouveauté en soi. «Des animaux transparents ont déjà été produits par mutation génétique, explique Dr Claire Wyart, chef d'équipe à l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (CRICM). Mais les animaux mutés montraient des troubles du développement et du comportement». De plus, «la transparence a été obtenue sur des poissons et des grenouilles vivants, poursuit-elle. Le fait de rendre un mammifère transparent est une avancée». Les deux méthodes pour produire de la transparence devraient ainsi être complémentaires.
Au-delà de l'aspect spectaculaire du résultat, le procédé japonais, baptisé Scale, va surtout permettre de mieux analyser les organismes biologiques. A l'aide de marqueurs fluorescents, l'équipe d'Atsushi Miyawaki a en effet pu «visualiser des régions du cerveau de la souris à une profondeur de quelques millimètres» et dans sa structure globale, affirme l'étude. «Une nette amélioration par rapport à l'imagerie créée à partir du seul marquage fluorescent, qui ne permet pas d'observer les connections les plus profondes d'un cerveau intact et oblige donc à découper l'échantillon, ce qui empêche d'observer la structure d'ensemble d'un organisme», explique Claire Wyart.
Et Atsushi Miyawaki ne compte pas s'arrêter là. «Nos expériences actuelles se concentrent sur le cerveau de la souris, mais les applications ne sont limitées ni à la souris, ni au cerveau, a-t-il déclaré. Scale pourrait être utilisé sur d'autres organes comme le cœur, les muscles, les reins et sur les tissus de primates et d'échantillons de biopsie humaine».
Principale limite du produit : il est encore trop toxique pour être appliqué sur des animaux vivants. Pour autant, le potentiel de cette découverte est vaste, notamment pour les analyses d'organes post mortem. «Cette technique pourrait permettre de mieux comprendre ce qui se passe dans une tumeur au cerveau, estime Claire Wyart. Mais on peut même imaginer un usage sur des prélèvements pour des patients vivants, par exemple dans le cas de patients épileptiques. On est parfois amené à prélever des tissus du cortex ou du système limbique. Scale pourrait permettre d'analyser la structure de ces tissus épileptiques.»
Si Atsushi Miyawaki cherche activement un ingrédient plus doux qui serait supporté par des êtres vivants, quitte à diminuer la transparence des tissus, Claire Wyart pense que les efforts risquent d'être longs avant de trouver la formule qui donnera naissance à de petits mammifères transparents vivants.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un laboratoire de neurosciences japonais a mis au point un procédé qui a permis de dépigmenter la peau d'embryon de souris. Une petite révolution pour l'imagerie neuronale.
Des chercheurs japonais ont réussi fin août à clarifier un embryon et un cerveau de souris. Conçu par le RIKEN Brain Science Institute, le réactif chimique qui permet de dépigmenter les tissus est un mélange d'urée (composant essentiel de l'urine), de glycérol et d'un détergent appelé Triton-X. Après y avoir été trempé deux semaines, un fœtus mort de souris en est bel et bien sorti transparent.
La création d'animaux transparents n'est pas une nouveauté en soi. «Des animaux transparents ont déjà été produits par mutation génétique, explique Dr Claire Wyart, chef d'équipe à l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (CRICM). Mais les animaux mutés montraient des troubles du développement et du comportement». De plus, «la transparence a été obtenue sur des poissons et des grenouilles vivants, poursuit-elle. Le fait de rendre un mammifère transparent est une avancée». Les deux méthodes pour produire de la transparence devraient ainsi être complémentaires.
Au-delà de l'aspect spectaculaire du résultat, le procédé japonais, baptisé Scale, va surtout permettre de mieux analyser les organismes biologiques. A l'aide de marqueurs fluorescents, l'équipe d'Atsushi Miyawaki a en effet pu «visualiser des régions du cerveau de la souris à une profondeur de quelques millimètres» et dans sa structure globale, affirme l'étude. «Une nette amélioration par rapport à l'imagerie créée à partir du seul marquage fluorescent, qui ne permet pas d'observer les connections les plus profondes d'un cerveau intact et oblige donc à découper l'échantillon, ce qui empêche d'observer la structure d'ensemble d'un organisme», explique Claire Wyart.
Et Atsushi Miyawaki ne compte pas s'arrêter là. «Nos expériences actuelles se concentrent sur le cerveau de la souris, mais les applications ne sont limitées ni à la souris, ni au cerveau, a-t-il déclaré. Scale pourrait être utilisé sur d'autres organes comme le cœur, les muscles, les reins et sur les tissus de primates et d'échantillons de biopsie humaine».
Principale limite du produit : il est encore trop toxique pour être appliqué sur des animaux vivants. Pour autant, le potentiel de cette découverte est vaste, notamment pour les analyses d'organes post mortem. «Cette technique pourrait permettre de mieux comprendre ce qui se passe dans une tumeur au cerveau, estime Claire Wyart. Mais on peut même imaginer un usage sur des prélèvements pour des patients vivants, par exemple dans le cas de patients épileptiques. On est parfois amené à prélever des tissus du cortex ou du système limbique. Scale pourrait permettre d'analyser la structure de ces tissus épileptiques.»
Si Atsushi Miyawaki cherche activement un ingrédient plus doux qui serait supporté par des êtres vivants, quitte à diminuer la transparence des tissus, Claire Wyart pense que les efforts risquent d'être longs avant de trouver la formule qui donnera naissance à de petits mammifères transparents vivants.
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Re: Actualités concours 2012
Des médecins-légistes accusés de ne pas recoudre les corps
Une vingtaine de familles reprochent à deux médecins de Lens de ne pas avoir recousu des corps autopsiés. Une affaire qui souligne un vide juridique.
C'est une affaire peu banale qui est examinée jeudi par le tribunal de grande instance de Béthune (Pas-de-Calais). Depuis trois ans, une vingtaine de familles d'anciennes personnes autopsiées dans le cadre d'une procédure juridique attendent de savoir la vérité : leurs proches ont-ils été inhumés de façon décente, conformément à leurs souhaits ?
Dans le cadre de ce dossier, deux médecins légistes accusés d'être à l'origine de dysfonctionnements à l'institut médico-légal de Lens (Pas-de-Calais), fermé fin 2008, sont cités à comparaître devant la chambre correctionnelle du TGI. Ils sont accusés de ne pas avoir recousu plusieurs corps après les avoir autopsiés. Ils comparaissent pour «atteinte à l'intégrité de cadavre, «violation de sépulture»- tous deux passibles d'un an de prison - et «violences ayant entraîné des mutilations» (art. 225-17 et 22-9 du code pénal), passible de dix ans.
Jeudi, l'audience sera «purement formelle» et consacrée au dépôt par les parties civiles d'une somme pour garantir le sérieux de leur démarche, indique l'avocat d'un des médecins mis en cause, Me Vincent Potie. L'affaire, qui n'est selon lui pas recevable, devrait donc être plaidée plus tard.
Vide juridique
La polémique a éclaté en avril 2008, lorsqu'Hervé Louvrié, un habitant d'Haillicourt, découvrait, suite à des révélations d'agents des pompes funèbres, que la dépouille de sa femme, autopsiée après son suicide, n'avait pas été recousue après son passage à la morgue de Lens. Sur des photos qu'il parvient à se procurer, sa femme «a le crâne ouvert (...) de profondes entailles sur les bras, les jambes», se souvient-il pour RTL. «Tous ses organes avaient été mis dans un sachet, le sachet posé au pied du cercueil».
Hervé Louvrié alerte aussitôt les autorités et la presse. Des proches de personnes autopsiés au centre de Lens commencent alors à se poser des questions, eux qui n'ont pas pu voir les corps avant qu'ils soient mis en bière, comme l'autorise pourtant la loi. Les cercueils leur ont en effet été livrés déjà scellés. «On veut la vérité. Savoir si ce sont bien les corps des nôtres, s'ils ont été habillés avec les vêtements qu'on a donnés, explique Anita Gilliot, qui se bat pour la mémoire de son fils. On n'a plus de souffrance. On veut la justice !»
Le dossier s'annonce difficile, les autopsies judiciaires étant peu encadrés en France : aucun dispositif n'étant indiqué dans le code de procédure pénale, chaque morgue agit en effet comme il l'entend. Une position défendue par le parquet, qui a déjà classé sans suite une première plainte des victimes. Car pour le procureur Brigitte Lamy, l'affaire est claire. Dans la Voix du Nord, elle s'explique : «Il n'y a pas d'infraction pénale donc il n'y aura pas d'enquête. L'atteinte à l'intégrité, c'est le fait par exemple de lacérer un cadavre sans raison. Là, les examens ont été faits dans un cadre légal, celui de l'autopsie».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une vingtaine de familles reprochent à deux médecins de Lens de ne pas avoir recousu des corps autopsiés. Une affaire qui souligne un vide juridique.
C'est une affaire peu banale qui est examinée jeudi par le tribunal de grande instance de Béthune (Pas-de-Calais). Depuis trois ans, une vingtaine de familles d'anciennes personnes autopsiées dans le cadre d'une procédure juridique attendent de savoir la vérité : leurs proches ont-ils été inhumés de façon décente, conformément à leurs souhaits ?
Dans le cadre de ce dossier, deux médecins légistes accusés d'être à l'origine de dysfonctionnements à l'institut médico-légal de Lens (Pas-de-Calais), fermé fin 2008, sont cités à comparaître devant la chambre correctionnelle du TGI. Ils sont accusés de ne pas avoir recousu plusieurs corps après les avoir autopsiés. Ils comparaissent pour «atteinte à l'intégrité de cadavre, «violation de sépulture»- tous deux passibles d'un an de prison - et «violences ayant entraîné des mutilations» (art. 225-17 et 22-9 du code pénal), passible de dix ans.
Jeudi, l'audience sera «purement formelle» et consacrée au dépôt par les parties civiles d'une somme pour garantir le sérieux de leur démarche, indique l'avocat d'un des médecins mis en cause, Me Vincent Potie. L'affaire, qui n'est selon lui pas recevable, devrait donc être plaidée plus tard.
Vide juridique
La polémique a éclaté en avril 2008, lorsqu'Hervé Louvrié, un habitant d'Haillicourt, découvrait, suite à des révélations d'agents des pompes funèbres, que la dépouille de sa femme, autopsiée après son suicide, n'avait pas été recousue après son passage à la morgue de Lens. Sur des photos qu'il parvient à se procurer, sa femme «a le crâne ouvert (...) de profondes entailles sur les bras, les jambes», se souvient-il pour RTL. «Tous ses organes avaient été mis dans un sachet, le sachet posé au pied du cercueil».
Hervé Louvrié alerte aussitôt les autorités et la presse. Des proches de personnes autopsiés au centre de Lens commencent alors à se poser des questions, eux qui n'ont pas pu voir les corps avant qu'ils soient mis en bière, comme l'autorise pourtant la loi. Les cercueils leur ont en effet été livrés déjà scellés. «On veut la vérité. Savoir si ce sont bien les corps des nôtres, s'ils ont été habillés avec les vêtements qu'on a donnés, explique Anita Gilliot, qui se bat pour la mémoire de son fils. On n'a plus de souffrance. On veut la justice !»
Le dossier s'annonce difficile, les autopsies judiciaires étant peu encadrés en France : aucun dispositif n'étant indiqué dans le code de procédure pénale, chaque morgue agit en effet comme il l'entend. Une position défendue par le parquet, qui a déjà classé sans suite une première plainte des victimes. Car pour le procureur Brigitte Lamy, l'affaire est claire. Dans la Voix du Nord, elle s'explique : «Il n'y a pas d'infraction pénale donc il n'y aura pas d'enquête. L'atteinte à l'intégrité, c'est le fait par exemple de lacérer un cadavre sans raison. Là, les examens ont été faits dans un cadre légal, celui de l'autopsie».
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Re: Actualités concours 2012
Concurrence : les cliniques portent plainte contre l'Etat
Une branche de la Fédération de l'hospitalisation privée a déposé une plainte auprès de la commission européenne. Elle reproche à l'Etat français de pratiquer «un financement discriminatoire» au détriment du privé.
C'est ni plus ni moins au financement de l'hôpital public que s'attaquent certaines cliniques privées. La branche médecine, chirurgie et obstétrique de la fédération hospitalière privée (FHP) a annoncé ce jeudi avoir porté plainte contre l'État auprès de la Commission européenne. Elle l'accuse de pratiquer «un financement discriminatoire» à l'encontre des hôpitaux et cliniques du secteur privé.
Selon les calculs de la FHP, un même acte est en effet rémunéré par la Sécurité sociale en moyenne 26% plus cher à l'hôpital public. Selon un exemple cité dans son communiqué, un hôpital public perçoit 6457 euros pour la pose d'une prothèse de hanche, quand la clinique n'obtient que 5492 euros. «La distorsion que nous dénonçons se chiffre en milliards d'euros», s'indigne Lamine Gharbi, le délégué général de la FHP. Une inégalité qui mettrait la santé financière des cliniques privées en péril. La FHP souligne par ailleurs, de façon quelque peu retorse, qu'à l'heure où le gouvernement cherche à faire des économies, il serait possible de taper dans la manne de l'hôpital public.
Pour autant, la plainte de la FHP n'a guère de chances d'aboutir. Si les traités européens obligent les États à veiller à ne pas introduire de distorsions de concurrence entre le public et le privé, ils prévoient aussi des exceptions. Notamment, lorsqu'un établissement public prend à sa charge ce que l'Union européenne appelle un service d'intérêt économique général (SIEG), c'est-à-dire peu ou prou l'équivalent d'un service public. Dans ce cas, les contraintes générées par cette obligation doivent être financièrement compensées. Ce qui justifie, selon l'Etat, les tarifs plus élevés et les aides obtenues par l'hôpital public. «La crédibilité de cette plainte est faible. Clairement, l'hôpital public assure des missions que n'assurent pas les cliniques», estime Florent Prunet, avocat associé du cabinet Jeantet.
Convergence tarifaire
A ce titre, la Fédération hospitalière de France (FHF), qui représente l'hôpital public, ne manque pas de souligner la «mauvaise foi» de la FHP. «Il y a effectivement un écart de tarification. Mais il est justifié par les missions qu'assume l'hôpital public. Le champ de son activité est général, alors que les cliniques ont une stratégie de niche : elles se cantonnent souvent aux opérations les plus rémunératrices», relève-t-on à la FHF. Selon elle, la FHP compare par ailleurs ce qui n'est pas comparable. «Le public n'est pas le même : les patients de l'hôpital public sont plus âgés, plus pauvres et arrivent plus souvent par les urgences que dans les cliniques. Résultat, ils restent souvent plus longtemps, et coûtent plus cher», explique-t-on encore.
La mission de service public dont est investi l'hôpital ne justifie pas pour autant que l'Etat lui octroie un chèque en blanc. Une «convergence tarifaire» est d'ailleurs à l'ordre du jour depuis 2005, pour rapprocher les tarifs pratiqués dans l'hôpital privé et l'hôpital public, et évaluer le juste montant des aides (appelées Migac pour mission d'intérêt général et aide à la contractualisation) à verser à l'hôpital. Tout l'enjeu de ces négociations est de parvenir à quantifier et à chiffrer le coût des missions de service public qu'il assure. Une tâche si difficile que l'horizon de cette convergence tarifaire a été reporté en 2009, sous l'impulsion de Roselyne Bachelot, à 2018.
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Une branche de la Fédération de l'hospitalisation privée a déposé une plainte auprès de la commission européenne. Elle reproche à l'Etat français de pratiquer «un financement discriminatoire» au détriment du privé.
C'est ni plus ni moins au financement de l'hôpital public que s'attaquent certaines cliniques privées. La branche médecine, chirurgie et obstétrique de la fédération hospitalière privée (FHP) a annoncé ce jeudi avoir porté plainte contre l'État auprès de la Commission européenne. Elle l'accuse de pratiquer «un financement discriminatoire» à l'encontre des hôpitaux et cliniques du secteur privé.
Selon les calculs de la FHP, un même acte est en effet rémunéré par la Sécurité sociale en moyenne 26% plus cher à l'hôpital public. Selon un exemple cité dans son communiqué, un hôpital public perçoit 6457 euros pour la pose d'une prothèse de hanche, quand la clinique n'obtient que 5492 euros. «La distorsion que nous dénonçons se chiffre en milliards d'euros», s'indigne Lamine Gharbi, le délégué général de la FHP. Une inégalité qui mettrait la santé financière des cliniques privées en péril. La FHP souligne par ailleurs, de façon quelque peu retorse, qu'à l'heure où le gouvernement cherche à faire des économies, il serait possible de taper dans la manne de l'hôpital public.
Pour autant, la plainte de la FHP n'a guère de chances d'aboutir. Si les traités européens obligent les États à veiller à ne pas introduire de distorsions de concurrence entre le public et le privé, ils prévoient aussi des exceptions. Notamment, lorsqu'un établissement public prend à sa charge ce que l'Union européenne appelle un service d'intérêt économique général (SIEG), c'est-à-dire peu ou prou l'équivalent d'un service public. Dans ce cas, les contraintes générées par cette obligation doivent être financièrement compensées. Ce qui justifie, selon l'Etat, les tarifs plus élevés et les aides obtenues par l'hôpital public. «La crédibilité de cette plainte est faible. Clairement, l'hôpital public assure des missions que n'assurent pas les cliniques», estime Florent Prunet, avocat associé du cabinet Jeantet.
Convergence tarifaire
A ce titre, la Fédération hospitalière de France (FHF), qui représente l'hôpital public, ne manque pas de souligner la «mauvaise foi» de la FHP. «Il y a effectivement un écart de tarification. Mais il est justifié par les missions qu'assume l'hôpital public. Le champ de son activité est général, alors que les cliniques ont une stratégie de niche : elles se cantonnent souvent aux opérations les plus rémunératrices», relève-t-on à la FHF. Selon elle, la FHP compare par ailleurs ce qui n'est pas comparable. «Le public n'est pas le même : les patients de l'hôpital public sont plus âgés, plus pauvres et arrivent plus souvent par les urgences que dans les cliniques. Résultat, ils restent souvent plus longtemps, et coûtent plus cher», explique-t-on encore.
La mission de service public dont est investi l'hôpital ne justifie pas pour autant que l'Etat lui octroie un chèque en blanc. Une «convergence tarifaire» est d'ailleurs à l'ordre du jour depuis 2005, pour rapprocher les tarifs pratiqués dans l'hôpital privé et l'hôpital public, et évaluer le juste montant des aides (appelées Migac pour mission d'intérêt général et aide à la contractualisation) à verser à l'hôpital. Tout l'enjeu de ces négociations est de parvenir à quantifier et à chiffrer le coût des missions de service public qu'il assure. Une tâche si difficile que l'horizon de cette convergence tarifaire a été reporté en 2009, sous l'impulsion de Roselyne Bachelot, à 2018.
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Re: Actualités concours 2012
Le Parlement alourdit la taxation des complémentaires santé
L'alourdissement controversé de la taxation sur les complémentaires santé, mutuelles ou assureurs privés, a été adopté définitivement jeudi 8 septembre par le Parlement après un ultime vote du Sénat. Le Sénat a adopté par 170 voix contre 154, sans la modifier, cette mesure du plan de rigueur gouvernemental annoncé le 24 août, qui avait déjà été votée mercredi par l'Assemblée nationale.
Le taux de la Taxe spéciale sur les conventions d'assurance (TSCA) sur les "contrats solidaires et responsables", qui représentent désormais la quasi-totalité des contrats proposés par les complémentaires santé, va passer de 3,5 % à 7 %.
La gauche a vivement combattu cette disposition dont elle a demandé en vain la suppression et qu'elle considère comme "injuste" et "pénalisante pour les classes populaires et moyennes". Seule voix discordante à droite, le sénateur UMP Alain Fouché, qui avait déposé un amendement demandant l'annulation de cette hausse, l'a finalement retiré.
Cette taxation accrue va rapporter à l'Etat 100 millions d'euros dès 2011 puis 1,1 milliard en année pleine, selon les calculs du gouvernement. Le gouvernement fait valoir que ces contrats, qui bénéficiaient jusqu'ici d'une fiscalité dérogatoire, doivent être plus lourdement taxés puisqu'ils représentent environ 90 % des contrats santé.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'alourdissement controversé de la taxation sur les complémentaires santé, mutuelles ou assureurs privés, a été adopté définitivement jeudi 8 septembre par le Parlement après un ultime vote du Sénat. Le Sénat a adopté par 170 voix contre 154, sans la modifier, cette mesure du plan de rigueur gouvernemental annoncé le 24 août, qui avait déjà été votée mercredi par l'Assemblée nationale.
Le taux de la Taxe spéciale sur les conventions d'assurance (TSCA) sur les "contrats solidaires et responsables", qui représentent désormais la quasi-totalité des contrats proposés par les complémentaires santé, va passer de 3,5 % à 7 %.
La gauche a vivement combattu cette disposition dont elle a demandé en vain la suppression et qu'elle considère comme "injuste" et "pénalisante pour les classes populaires et moyennes". Seule voix discordante à droite, le sénateur UMP Alain Fouché, qui avait déposé un amendement demandant l'annulation de cette hausse, l'a finalement retiré.
Cette taxation accrue va rapporter à l'Etat 100 millions d'euros dès 2011 puis 1,1 milliard en année pleine, selon les calculs du gouvernement. Le gouvernement fait valoir que ces contrats, qui bénéficiaient jusqu'ici d'une fiscalité dérogatoire, doivent être plus lourdement taxés puisqu'ils représentent environ 90 % des contrats santé.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Les jeunes en manque chronique de sommeil
Le Point.fr - Publié le 07/09/2011 à 18:42 - Modifié le 07/09/2011 à 18:59
Non seulement la fatigue n'aide pas à bien travailler à l'école, mais en plus elle est néfaste pour la santé.
Les adolescents de 15 ans dorment en moyenne une heure et demie de moins que les jeunes de 11 ans. Et cela, chaque nuit durant les semaines de période scolaire. Inutile de préciser que, dans ces conditions, la fatigue s'accumule. C'est ce que révèlent les premiers résultats sur le sommeil de l'enquête internationale HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) menée par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, le service médical du rectorat de Toulouse et l'Institut national du sommeil et de la vigilance auprès de 9 251 collégiens âgés de 11 à 15 ans.
C'est la première année que l'enquête HBSC se penche sur le sommeil en France, rappelle le professeur Damien Léger (responsable du Centre du sommeil et de la vigilance à l'Hôtel-Dieu à Paris). Et le résultat est très instructif : entre 11 et 15 ans, les adolescents perdent chaque année en moyenne 20 à 30 minutes de sommeil quotidien. Par ailleurs, la réduction du temps passé à dormir par les adolescents les veilles de jours de classe est compensée par des nuits plus longues lorsqu'il n'y a pas de cours le lendemain. Ce phénomène concerne 16 % des jeunes de 11 ans et plus de 40 % de 15 ans. L'écart entre le temps moyen de sommeil avec ou sans classe le lendemain tend à augmenter avec l'âge des adolescents. Il passe de 51 minutes à 11 ans à 1 h 49 à 15 ans.
L'idéal serait de dormir entre 8 et 9 heures par nuit
"L'adolescence est un grand bouleversement et le sommeil n'y échappe pas", rappelle le spécialiste parisien. "On retrouve le plus souvent une tendance au décalage des horaires, qui est sans doute d'origine biologique et sociale. Le soir, l'ado a tout son temps, il écoute de la musique, téléphone à ses amis, surfe sur Internet tout en essayant de préparer son travail pour le lendemain." Toutes les études réalisées au cours des dernières années montrent que les ados sont ceux qui se couchent le plus tard dans la famille, et comme ils sont obligés de se lever tôt, ils sont en privation chronique de sommeil sévère tout au long de la semaine. Le matin, leur lever est souvent difficile et ils n'émergent qu'à des heures tardives.
La dette de sommeil a des conséquences sur les résultats scolaires, le risque d'accident et l'équilibre psychologique (avec une fréquence accrue des épisodes d'anxiété et de dépression). "Mais les nouvelles études indiquent aussi l'existence d'un lien direct, chez les jeunes, entre le manque de sommeil chronique, le surpoids, le diabète et l'hypertension artérielle. "Le fait de trop peu dormir a donc des retentissements métaboliques importants", souligne le professeur Léger. "Mais la prise de poids peut aussi être expliquée par un effet comportemental : moins on dort, plus on est fatigué, moins on a envie de faire du sport et plus on a tendance à grignoter."
Globalement, les jeunes de 11 à 15 ans ont besoin d'un temps de sommeil plus long que les adultes. L'idéal pour eux serait de dormir entre 8 et 9 heures par nuit. Chez les adolescents, le seuil de privation chronique de sommeil est considéré comme sévère à partir de 7 heures. Si une telle situation est très rare avant 13 ans, elle concerne un quart des jeunes de 15 ans. Un chiffre qui devrait faire réfléchir - et prendre de bonnes résolutions ? - en cette période de rentrée des classes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 07/09/2011 à 18:42 - Modifié le 07/09/2011 à 18:59
Non seulement la fatigue n'aide pas à bien travailler à l'école, mais en plus elle est néfaste pour la santé.
Les adolescents de 15 ans dorment en moyenne une heure et demie de moins que les jeunes de 11 ans. Et cela, chaque nuit durant les semaines de période scolaire. Inutile de préciser que, dans ces conditions, la fatigue s'accumule. C'est ce que révèlent les premiers résultats sur le sommeil de l'enquête internationale HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) menée par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, le service médical du rectorat de Toulouse et l'Institut national du sommeil et de la vigilance auprès de 9 251 collégiens âgés de 11 à 15 ans.
C'est la première année que l'enquête HBSC se penche sur le sommeil en France, rappelle le professeur Damien Léger (responsable du Centre du sommeil et de la vigilance à l'Hôtel-Dieu à Paris). Et le résultat est très instructif : entre 11 et 15 ans, les adolescents perdent chaque année en moyenne 20 à 30 minutes de sommeil quotidien. Par ailleurs, la réduction du temps passé à dormir par les adolescents les veilles de jours de classe est compensée par des nuits plus longues lorsqu'il n'y a pas de cours le lendemain. Ce phénomène concerne 16 % des jeunes de 11 ans et plus de 40 % de 15 ans. L'écart entre le temps moyen de sommeil avec ou sans classe le lendemain tend à augmenter avec l'âge des adolescents. Il passe de 51 minutes à 11 ans à 1 h 49 à 15 ans.
L'idéal serait de dormir entre 8 et 9 heures par nuit
"L'adolescence est un grand bouleversement et le sommeil n'y échappe pas", rappelle le spécialiste parisien. "On retrouve le plus souvent une tendance au décalage des horaires, qui est sans doute d'origine biologique et sociale. Le soir, l'ado a tout son temps, il écoute de la musique, téléphone à ses amis, surfe sur Internet tout en essayant de préparer son travail pour le lendemain." Toutes les études réalisées au cours des dernières années montrent que les ados sont ceux qui se couchent le plus tard dans la famille, et comme ils sont obligés de se lever tôt, ils sont en privation chronique de sommeil sévère tout au long de la semaine. Le matin, leur lever est souvent difficile et ils n'émergent qu'à des heures tardives.
La dette de sommeil a des conséquences sur les résultats scolaires, le risque d'accident et l'équilibre psychologique (avec une fréquence accrue des épisodes d'anxiété et de dépression). "Mais les nouvelles études indiquent aussi l'existence d'un lien direct, chez les jeunes, entre le manque de sommeil chronique, le surpoids, le diabète et l'hypertension artérielle. "Le fait de trop peu dormir a donc des retentissements métaboliques importants", souligne le professeur Léger. "Mais la prise de poids peut aussi être expliquée par un effet comportemental : moins on dort, plus on est fatigué, moins on a envie de faire du sport et plus on a tendance à grignoter."
Globalement, les jeunes de 11 à 15 ans ont besoin d'un temps de sommeil plus long que les adultes. L'idéal pour eux serait de dormir entre 8 et 9 heures par nuit. Chez les adolescents, le seuil de privation chronique de sommeil est considéré comme sévère à partir de 7 heures. Si une telle situation est très rare avant 13 ans, elle concerne un quart des jeunes de 15 ans. Un chiffre qui devrait faire réfléchir - et prendre de bonnes résolutions ? - en cette période de rentrée des classes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Pour vous aider dans vos révisions
www.cartesmentales-esi.e-monsite.com
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Re: Actualités concours 2012
merci pour ce post je mettrais mes article ici maintenant et non dans celui de l'entrainementÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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