Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
Nîmes Torturées, prostituées, violées : les "esclaves" se rebellent
Les deux accusés, Albert et Bel, qui comparaissent jusqu'à lundi devant les assises du Gard, plaident une prostitution et des rapports sadomasochistes sans contrainte. Les victimes, elles, dénoncent des actes de tortures et de barbarie.
Dans le prétoire, “les grands maîtres” baissent docilement la tête. Leurs esclaves se rebellent. Elles dénoncent des actes de torture et de barbarie qui font froid dans le dos. Coups de fouet, de cravache, écoulement de cire brûlante, de frottement de bouquet d’orties sur les seins et les parties génitales. Attachée nue à un radiateur ou entravée dans un carcan, la jeune Gardoise de 32 ans a, en mai 2008, enduré les pires sévices avant d’être violée.
Francis Albert, gardien du musée Toulouse-Lautrec à Albi, qui organisait des séances sadomasochistes dans une maison de Carmaux équipée pour la circonstance, conteste maintenant l’absence de consentement de la victime, et donc le viol.
Bel désigné comme l’instigateur de ces soirées très particulières
À ses côtés dans le box, John Bel, 40 ans, est désigné par le quinquagénaire tarnais comme l’instigateur de ces soirées très particulières au cours desquelles sa “protégée” a également subi des gang-bang (relations sexuelles entre plusieurs hommes et une seule femme). Bel qui, quant à lui, reconnaît un proxénétisme d’habitude ainsi que des rapports sadomasochistes mais, dit-il, jamais sous la contrainte.
Ce n’est pas l’avis de Christine, deuxième victime qui, comme Lucie, a été entre 2006 et 2008 la proie de l’accusé. Forcée à se prostituer, violée, elle avait dû signer un “contrat de soumission” qui prônait un asservissement corps et âme.
"Stage de soumission"
Lucie, chapeautée par Bel, est, elle, allée à deux reprises à Carmaux en “stage de soumission”. Bottes, collants noirs en latex, masque de chat, Francis Albert aurait pratiqué ces séances de sévices et d’avilissements à la demande de Bel qu’il présente comme “le grand dominateur”.
Un enquêteur de la SR de Nîmes se souvient : "Bel aurait dit à Albert : “Il faut la dresser”. Il aurait donc exécuté un ordre par peur." Une accusation que Bel réfute devant les jurés du Gard par un mouvement de tête. Lors de l’enquête il avait même fait un plus ample mea culpa. "Je me suis comporté comme une merde. Albert a violé Lucie et je n’ai rien dit."
Suite des débats aujourd’hui avec l’audition des victimes.
Le midi libreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les deux accusés, Albert et Bel, qui comparaissent jusqu'à lundi devant les assises du Gard, plaident une prostitution et des rapports sadomasochistes sans contrainte. Les victimes, elles, dénoncent des actes de tortures et de barbarie.
Dans le prétoire, “les grands maîtres” baissent docilement la tête. Leurs esclaves se rebellent. Elles dénoncent des actes de torture et de barbarie qui font froid dans le dos. Coups de fouet, de cravache, écoulement de cire brûlante, de frottement de bouquet d’orties sur les seins et les parties génitales. Attachée nue à un radiateur ou entravée dans un carcan, la jeune Gardoise de 32 ans a, en mai 2008, enduré les pires sévices avant d’être violée.
Francis Albert, gardien du musée Toulouse-Lautrec à Albi, qui organisait des séances sadomasochistes dans une maison de Carmaux équipée pour la circonstance, conteste maintenant l’absence de consentement de la victime, et donc le viol.
Bel désigné comme l’instigateur de ces soirées très particulières
À ses côtés dans le box, John Bel, 40 ans, est désigné par le quinquagénaire tarnais comme l’instigateur de ces soirées très particulières au cours desquelles sa “protégée” a également subi des gang-bang (relations sexuelles entre plusieurs hommes et une seule femme). Bel qui, quant à lui, reconnaît un proxénétisme d’habitude ainsi que des rapports sadomasochistes mais, dit-il, jamais sous la contrainte.
Ce n’est pas l’avis de Christine, deuxième victime qui, comme Lucie, a été entre 2006 et 2008 la proie de l’accusé. Forcée à se prostituer, violée, elle avait dû signer un “contrat de soumission” qui prônait un asservissement corps et âme.
"Stage de soumission"
Lucie, chapeautée par Bel, est, elle, allée à deux reprises à Carmaux en “stage de soumission”. Bottes, collants noirs en latex, masque de chat, Francis Albert aurait pratiqué ces séances de sévices et d’avilissements à la demande de Bel qu’il présente comme “le grand dominateur”.
Un enquêteur de la SR de Nîmes se souvient : "Bel aurait dit à Albert : “Il faut la dresser”. Il aurait donc exécuté un ordre par peur." Une accusation que Bel réfute devant les jurés du Gard par un mouvement de tête. Lors de l’enquête il avait même fait un plus ample mea culpa. "Je me suis comporté comme une merde. Albert a violé Lucie et je n’ai rien dit."
Suite des débats aujourd’hui avec l’audition des victimes.
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Une loi pour protéger le consommateur
Renforcer les droits des consommateurs dans les principaux secteurs de la vie courante : c’est sur quoi les députés seront amenés aujourd’hui à voter.
1. Nettoyer enfin le maquis des télécommunications
Déverrouiller gratuitement son téléphone portable au bout de 3 mois. Encadrer les SMS surtaxés et les publicités sur les offres télécoms illimitées. Dispositifs d’alerte et de blocage pour prévenir les chocs de facturation, renforcer les conseils personnalisés. Tarif social de l’internet pour les foyers modestes et offres mobiles pour personnes souffrant d’un handicap auditif. Lutte contre le démarchage téléphonique abusif en imposant des amendes allant de 15 à 30 000 euros.
2. Protéger des pièges de l’immobilier
Plafonner le dépôt de garantie à 1 mois pour les logements sociaux. Sanctionner la non-restitution des dépôts de garantie dans les délais légaux. Ajustement des loyers au profit des locataires si l’information sur la surface est fausse ou manquante. Restituer la garantie au locataire lorsqu’il n’y a pas d’état des lieux à l’entrée. Imposer une amende aux professionnels réclamant illégalement aux locataires certains documents. Limiter à 3 mois la durée des clauses d’exclusivité imposées par les agences.
3. Limiter les petites arnaques dans l’énergie
Gratuité des auto-relevés de compteurs pour établir la facture. Vérification et suspension des factures anormales. Limiter à 5 ans la durée des contrats d’approvisionnement en gaz de pétrole liquéfié (GPL).
4. Ne pas accepter les dérives dans la santé
Étendre aux produits médicaux personnalisés le droit de rétractation lors d’un achat à distance. Encadrer la vente à distance de lentilles de contact et de lunettes. Réduire le délai de préavis lors de la résiliation de contrats d’assurance santé. Sanctionner le non-respect des règles d’évolution des prix des services d’aide à domicile du 3e âge et des handicapés. Interdire la facturation de prestations d’hébergement dans les maisons de retraite après le décès du résident.
5. Laisser le temps du choix dans l’électronique
Porter à 14 jours le délai maximal de remboursement en cas de rétractation pour un achat à distance. Doubler les pénalités au profit des consommateurs pour non-respect du délai de remboursement des sommes versées en cas de rétractation. Lutter contre les spams et renforcer la protection des données personnelles des acheteurs en ligne.
6. Tout savoir sur ce que l’on mange
Autoriser l’utilisation de supports électroniques et pas seulement de chèques papier pour les tickets-restaurant. Protéger l’origine géographique des produits non alimentaires. Obliger les restaurateurs à indiquer l’usage ou pas de produits frais. Obliger la grande distribution alimentaire à communiquer ses marges à l’État. Notons enfin que le texte interdit la revente habituelle de billets sportifs ou culturels sans autorisation des exploitants.
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Renforcer les droits des consommateurs dans les principaux secteurs de la vie courante : c’est sur quoi les députés seront amenés aujourd’hui à voter.
1. Nettoyer enfin le maquis des télécommunications
Déverrouiller gratuitement son téléphone portable au bout de 3 mois. Encadrer les SMS surtaxés et les publicités sur les offres télécoms illimitées. Dispositifs d’alerte et de blocage pour prévenir les chocs de facturation, renforcer les conseils personnalisés. Tarif social de l’internet pour les foyers modestes et offres mobiles pour personnes souffrant d’un handicap auditif. Lutte contre le démarchage téléphonique abusif en imposant des amendes allant de 15 à 30 000 euros.
2. Protéger des pièges de l’immobilier
Plafonner le dépôt de garantie à 1 mois pour les logements sociaux. Sanctionner la non-restitution des dépôts de garantie dans les délais légaux. Ajustement des loyers au profit des locataires si l’information sur la surface est fausse ou manquante. Restituer la garantie au locataire lorsqu’il n’y a pas d’état des lieux à l’entrée. Imposer une amende aux professionnels réclamant illégalement aux locataires certains documents. Limiter à 3 mois la durée des clauses d’exclusivité imposées par les agences.
3. Limiter les petites arnaques dans l’énergie
Gratuité des auto-relevés de compteurs pour établir la facture. Vérification et suspension des factures anormales. Limiter à 5 ans la durée des contrats d’approvisionnement en gaz de pétrole liquéfié (GPL).
4. Ne pas accepter les dérives dans la santé
Étendre aux produits médicaux personnalisés le droit de rétractation lors d’un achat à distance. Encadrer la vente à distance de lentilles de contact et de lunettes. Réduire le délai de préavis lors de la résiliation de contrats d’assurance santé. Sanctionner le non-respect des règles d’évolution des prix des services d’aide à domicile du 3e âge et des handicapés. Interdire la facturation de prestations d’hébergement dans les maisons de retraite après le décès du résident.
5. Laisser le temps du choix dans l’électronique
Porter à 14 jours le délai maximal de remboursement en cas de rétractation pour un achat à distance. Doubler les pénalités au profit des consommateurs pour non-respect du délai de remboursement des sommes versées en cas de rétractation. Lutter contre les spams et renforcer la protection des données personnelles des acheteurs en ligne.
6. Tout savoir sur ce que l’on mange
Autoriser l’utilisation de supports électroniques et pas seulement de chèques papier pour les tickets-restaurant. Protéger l’origine géographique des produits non alimentaires. Obliger les restaurateurs à indiquer l’usage ou pas de produits frais. Obliger la grande distribution alimentaire à communiquer ses marges à l’État. Notons enfin que le texte interdit la revente habituelle de billets sportifs ou culturels sans autorisation des exploitants.
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Re: Actualités concours 2012
Frontignan Un jeune intoxiqué par de l’eau en bouteille ?
Un jeune Frontignanais a été victime de nausées, maux de ventre et courbatures, vendredi dernier, peu après avoir ingéré de l’eau en bouteille, qu’il venait d’acheter et dans laquelle flottaient des algues brunes.
S’il n’y a pas de certitude quant à la toxicité de ces algues, le service consommateur de la marque d’eau incriminée prend néanmoins très au sérieux cette “possibilité d’intoxication alimentaire” et devrait faire analyser l’eau de la bouteille concernée.
Plus d’informations dans votre édition de demain
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Un jeune Frontignanais a été victime de nausées, maux de ventre et courbatures, vendredi dernier, peu après avoir ingéré de l’eau en bouteille, qu’il venait d’acheter et dans laquelle flottaient des algues brunes.
S’il n’y a pas de certitude quant à la toxicité de ces algues, le service consommateur de la marque d’eau incriminée prend néanmoins très au sérieux cette “possibilité d’intoxication alimentaire” et devrait faire analyser l’eau de la bouteille concernée.
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Re: Actualités concours 2012
Languedoc-Roussillon 36 morts cet été en Méditerranée, les accidents de plongée en hausse
Trente-six personnes ont péri cet été en Méditerranée, avec notamment une hausse du nombre d'accidents de plongée avec bouteille (73, dont 13 mortels), a annoncé lundi la préfecture maritime de Méditerranée. En 2010, la préfecture avait recensé 24 décès et cinq disparitions au long de la saison estivale.
Cet été, 36 personnes sont mortes, dont 10 plongeurs bouteille, 3 chasseurs apnéistes, 10 baigneurs et 2 kitesurfeurs, selon les chiffres du CROSS-Med (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la Méditerranée). Au total, le nombre des opérations coordonnées par le CROSS-Med a augmenté de 8% par rapport à 2010, avec 1.958 interventions.
19% des interventions en Languedoc-Roussillon
Le Var demeure le département où se concentre le plus grand nombre d'opérations. La région Paca génère à elle seule 55% des interventions du CROSS, le Languedoc-Roussillon 19%.
"Les accidents de baignade avec une issue fatale demeurent la première cause de mortalité en mer", précise le CROSS. Pour le vice-amiral d'escadre Yann Tainguy, préfet maritime de la Méditerranée, cette augmentation est liée la "hausse de la fréquentation des touristes sur nos côtes" ainsi qu'à un "mois de juin assez meurtrier" par rapport aux années précédentes.
Les accidents de plongée relèveraient de la "responsabilité individuelle"
Les accidents de plongée sont souvent le fait de personnes de plus de 40 ans qui plongent à plus de 50 mètres, des plongeurs expérimentés mais "qui prennent des risques et présument de leurs forces", a souligné le vice-amiral Tainguy. Cette "imprudence sur laquelle il est difficile d'agir" relève plutôt de la "responsabilité individuelle", la sécurité dans les clubs et les structures de plongés inspectés par les services de la préfecture maritime s'avérant "globalement de très bonne qualité", a-t-il ajouté.
Quant au kitesurf, "malgré l'encadrement rigoureux et très professionnel de ce sport", deux décès sont à déplorer, notamment en raison des "longues périodes de fort vent en juillet et en août", relève le CROSS-Med.
Par ailleurs, le vice-amiral Tainguy s'est félicité de la baisse des infractions constatées malgré "20% de contrôles supplémentaires" des estivants. "C'est assez encourageant, cela veut dire que la pédagogie commence à payer", a-t-il estimé.
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Trente-six personnes ont péri cet été en Méditerranée, avec notamment une hausse du nombre d'accidents de plongée avec bouteille (73, dont 13 mortels), a annoncé lundi la préfecture maritime de Méditerranée. En 2010, la préfecture avait recensé 24 décès et cinq disparitions au long de la saison estivale.
Cet été, 36 personnes sont mortes, dont 10 plongeurs bouteille, 3 chasseurs apnéistes, 10 baigneurs et 2 kitesurfeurs, selon les chiffres du CROSS-Med (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la Méditerranée). Au total, le nombre des opérations coordonnées par le CROSS-Med a augmenté de 8% par rapport à 2010, avec 1.958 interventions.
19% des interventions en Languedoc-Roussillon
Le Var demeure le département où se concentre le plus grand nombre d'opérations. La région Paca génère à elle seule 55% des interventions du CROSS, le Languedoc-Roussillon 19%.
"Les accidents de baignade avec une issue fatale demeurent la première cause de mortalité en mer", précise le CROSS. Pour le vice-amiral d'escadre Yann Tainguy, préfet maritime de la Méditerranée, cette augmentation est liée la "hausse de la fréquentation des touristes sur nos côtes" ainsi qu'à un "mois de juin assez meurtrier" par rapport aux années précédentes.
Les accidents de plongée relèveraient de la "responsabilité individuelle"
Les accidents de plongée sont souvent le fait de personnes de plus de 40 ans qui plongent à plus de 50 mètres, des plongeurs expérimentés mais "qui prennent des risques et présument de leurs forces", a souligné le vice-amiral Tainguy. Cette "imprudence sur laquelle il est difficile d'agir" relève plutôt de la "responsabilité individuelle", la sécurité dans les clubs et les structures de plongés inspectés par les services de la préfecture maritime s'avérant "globalement de très bonne qualité", a-t-il ajouté.
Quant au kitesurf, "malgré l'encadrement rigoureux et très professionnel de ce sport", deux décès sont à déplorer, notamment en raison des "longues périodes de fort vent en juillet et en août", relève le CROSS-Med.
Par ailleurs, le vice-amiral Tainguy s'est félicité de la baisse des infractions constatées malgré "20% de contrôles supplémentaires" des estivants. "C'est assez encourageant, cela veut dire que la pédagogie commence à payer", a-t-il estimé.
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Re: Actualités concours 2012
Grand Sud Une femme accusée d'infanticide devant la justice
Une mère de famille est jugée à partir d'aujourd'hui par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône pour avoir tué dans un bois le bébé qu'elle venait de mettre au monde. Elle a expliqué pendant l'instruction avoir désiré une seule de ses six grossesses.
2008 : mise en examen pour meurtre
Sophie Villaron avait été mise en examen pour meurtre sur mineur en 2008, après la découverte par deux promeneurs, à Orgon (entre Salon-de-provence et Avignon), du cadavre d'un nouveau-né dans un sous-bois distant à 200 mètres de sa maison où elle habitait avec son compagnon et ses trois enfants.
Aux enquêteurs, elle racontait que, se sachant enceinte, elle avait, par peur de la réaction de son compagnon, préféré cacher cette grossesse. Sentant des contractions, elle était partie accoucher dans les bois où elle avait, pour "l'empêcher de crier", mis sa main sur la bouche du bébé jusqu'à ce qu'il s'arrête de respirer.
Au fil des auditions, il s'avérait que la jeune femme de 38 ans, sans profession, avait connu au total six grossesses, dont trois seulement étaient arrivées à terme, et une seule avait été désirée, pour son deuxième fils, né en 2001. Deux grossesses avaient été interrompues, la première par une IVG, la deuxième par la prise d'un cachet à effet avortif.
Fragilité psychologique
Deux autres, ayant mené à la naissance de l'aîné des garçons en 1996, et d'une fille en 2002, n'avaient fait l'objet que d'un suivi médical tardif ou inexistant. Selon les experts-psychiatres, la jeune femme, décrite par ses proches comme une bonne mère, volontaire et dynamique, fait preuve d'"immaturité affective" et sa personnalité est caractérisée par un "complexe d'infériorité et un malaise relationnel".
Elle présente, en outre, "un trouble majeur de l'image du corps", semblant "déléguer à un corps machine un pouvoir de vie qu'elle ne s'appliquait pas", selon les psychologues. Son compagnon, dont elle a affirmé aux enquêteurs être "dépendante financièrement", ce qui l'empêchait de recourir à la contraception, s'est porté partie civile.
Le verdict est attendu jeudi.
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2008 : mise en examen pour meurtre
Sophie Villaron avait été mise en examen pour meurtre sur mineur en 2008, après la découverte par deux promeneurs, à Orgon (entre Salon-de-provence et Avignon), du cadavre d'un nouveau-né dans un sous-bois distant à 200 mètres de sa maison où elle habitait avec son compagnon et ses trois enfants.
Aux enquêteurs, elle racontait que, se sachant enceinte, elle avait, par peur de la réaction de son compagnon, préféré cacher cette grossesse. Sentant des contractions, elle était partie accoucher dans les bois où elle avait, pour "l'empêcher de crier", mis sa main sur la bouche du bébé jusqu'à ce qu'il s'arrête de respirer.
Au fil des auditions, il s'avérait que la jeune femme de 38 ans, sans profession, avait connu au total six grossesses, dont trois seulement étaient arrivées à terme, et une seule avait été désirée, pour son deuxième fils, né en 2001. Deux grossesses avaient été interrompues, la première par une IVG, la deuxième par la prise d'un cachet à effet avortif.
Fragilité psychologique
Deux autres, ayant mené à la naissance de l'aîné des garçons en 1996, et d'une fille en 2002, n'avaient fait l'objet que d'un suivi médical tardif ou inexistant. Selon les experts-psychiatres, la jeune femme, décrite par ses proches comme une bonne mère, volontaire et dynamique, fait preuve d'"immaturité affective" et sa personnalité est caractérisée par un "complexe d'infériorité et un malaise relationnel".
Elle présente, en outre, "un trouble majeur de l'image du corps", semblant "déléguer à un corps machine un pouvoir de vie qu'elle ne s'appliquait pas", selon les psychologues. Son compagnon, dont elle a affirmé aux enquêteurs être "dépendante financièrement", ce qui l'empêchait de recourir à la contraception, s'est porté partie civile.
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Re: Actualités concours 2012
Montpellier Violée après une rencontre sur Facebook ?
Une adolescente de 17 ans affirme avoir été abusée sexuellement par deux individus, vendredi, en début de soirée, dans les toilettes du Polygone. Vers 20 h, quatre jeunes femmes ont ainsi alerté la police pour signaler les faits. Et depuis, les policiers de la sûreté départementale, saisis de l’enquête par le parquet, s’attachent à déterminer la réalité et les conditions des faits.
Un préservatif usagé retrouvé sur les lieux
Selon le récit de la plaignante, scolarisée à Alès, elle aurait noué des contacts ces derniers jours avec deux jeunes individus via internet et Facebook.
Rendez-vous aurait donc été pris vendredi, en fin d’après-midi, dans la galerie marchande. Un peu plus tard, les deux individus auraient alors abusé de l’adolescente dans les toilettes. Un préservatif usagé aurait été retrouvé sur les lieux.
Les enquêteurs s’attachent désormais à étudier la vidéosurveillance et à tenter de retrouver les deux jeunes gens mis en cause.
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Une adolescente de 17 ans affirme avoir été abusée sexuellement par deux individus, vendredi, en début de soirée, dans les toilettes du Polygone. Vers 20 h, quatre jeunes femmes ont ainsi alerté la police pour signaler les faits. Et depuis, les policiers de la sûreté départementale, saisis de l’enquête par le parquet, s’attachent à déterminer la réalité et les conditions des faits.
Un préservatif usagé retrouvé sur les lieux
Selon le récit de la plaignante, scolarisée à Alès, elle aurait noué des contacts ces derniers jours avec deux jeunes individus via internet et Facebook.
Rendez-vous aurait donc été pris vendredi, en fin d’après-midi, dans la galerie marchande. Un peu plus tard, les deux individus auraient alors abusé de l’adolescente dans les toilettes. Un préservatif usagé aurait été retrouvé sur les lieux.
Les enquêteurs s’attachent désormais à étudier la vidéosurveillance et à tenter de retrouver les deux jeunes gens mis en cause.
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Re: Actualités concours 2012
Plus les femmes mangent du chocolat, moins elles risquent de faire un accident vasculaire cérébral
Créé le 11/10/2011 à 12h43 -- Mis à jour le 11/10/2011 à 12h47
SANTÉ - C'est ce qu'affirme une étude suédoise...
Et si le chocolat était la petite faiblesse qui vous sauvera? Selon une étude suédoise publiée dans le Journal of American College of Cardiology et menée auprès de plus de 33.000 femmes, plus une femme dit manger de chocolat, moins le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC) est élevé.
Avec modération
Ces résultats s'ajoutent à de précédentes études liant la consommation de cacao à la santé du cœur, mais ils ne sont pas une excuse pour se gaver de chocolat. «Etant donné que l'étude se fonde sur des observations, ses conclusions ne prouvent pas que c'est le chocolat qui diminue le risque d'AVC», pondère cependant Susanna Larsson, de l’Institut Karolinska de Stockholm.
«Le chocolat doit être consommé avec modération car il contient beaucoup de calories, de graisse et de sucre. Comme le chocolat noir contient plus de cacao et moins de sucre que le chocolat au lait, la consommation de chocolat noir serait meilleure pour la santé», poursuit la scientifique. Susanna Larsson et ses collègues ont exploité les données recueillies lors d'une étude sur la mammographie et pour laquelle les femmes indiquaient leur consommation de chocolat en 1997.
Faire baisser la tension
Ces femmes étaient âgées de 49 à 83 ans. Lors de la décennie suivante, il y a eu 1.549 AVC dans le groupe. Plus les femmes mangeaient de chocolat, moins le risque était élevé. Les scientifiques supposent que les substances connues sous le nom de flavonoïdes pourraient être à l'origine de l'effet apparent du chocolat sur la santé.
Selon Susanna Larsson, les flavonoïdes ont montré qu'ils faisaient baisser la pression artérielle, un facteur de risque pour les AVC, et amélioraient d'autres facteurs sanguins liés à la santé cardiaque, comme l’a déjà indiqué une étude publiée en 2010 dans le European Heart Journal. Les hommes seraient donc également concernés.
J. M. avec Reuters
20minutes.fr 11/10/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 11/10/2011 à 12h43 -- Mis à jour le 11/10/2011 à 12h47
SANTÉ - C'est ce qu'affirme une étude suédoise...
Et si le chocolat était la petite faiblesse qui vous sauvera? Selon une étude suédoise publiée dans le Journal of American College of Cardiology et menée auprès de plus de 33.000 femmes, plus une femme dit manger de chocolat, moins le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC) est élevé.
Avec modération
Ces résultats s'ajoutent à de précédentes études liant la consommation de cacao à la santé du cœur, mais ils ne sont pas une excuse pour se gaver de chocolat. «Etant donné que l'étude se fonde sur des observations, ses conclusions ne prouvent pas que c'est le chocolat qui diminue le risque d'AVC», pondère cependant Susanna Larsson, de l’Institut Karolinska de Stockholm.
«Le chocolat doit être consommé avec modération car il contient beaucoup de calories, de graisse et de sucre. Comme le chocolat noir contient plus de cacao et moins de sucre que le chocolat au lait, la consommation de chocolat noir serait meilleure pour la santé», poursuit la scientifique. Susanna Larsson et ses collègues ont exploité les données recueillies lors d'une étude sur la mammographie et pour laquelle les femmes indiquaient leur consommation de chocolat en 1997.
Faire baisser la tension
Ces femmes étaient âgées de 49 à 83 ans. Lors de la décennie suivante, il y a eu 1.549 AVC dans le groupe. Plus les femmes mangeaient de chocolat, moins le risque était élevé. Les scientifiques supposent que les substances connues sous le nom de flavonoïdes pourraient être à l'origine de l'effet apparent du chocolat sur la santé.
Selon Susanna Larsson, les flavonoïdes ont montré qu'ils faisaient baisser la pression artérielle, un facteur de risque pour les AVC, et amélioraient d'autres facteurs sanguins liés à la santé cardiaque, comme l’a déjà indiqué une étude publiée en 2010 dans le European Heart Journal. Les hommes seraient donc également concernés.
J. M. avec Reuters
20minutes.fr 11/10/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Le génome du plus gros virus jamais découvert a été séquencé
LEMONDE.FR | 10.10.11 | 21h01 • Mis à jour le 11.10.11 | 07h18
En 2004, la découverte de Mimivirus (pour Mimicking-microbe virus, ou "virus imitant le microbe") et le séquençage de son génome avaient semé un trouble considérable dans la communauté des virologues et, plus encore, dans celle des spécialistes de l’évolution. C’était, selon le mot d’une biologiste canadienne qui découvrait la bestiole, "un chaînon manquant dont on ignorait qu’il manquait" : un virus plus gros et au génome plus vaste et plus complexe que bien des bactéries. La découverte d’un insecte de la taille d’un éléphant n’aurait pas été plus étonnante. Le record établi voilà un peu plus de sept ans par Mimivirus, avec son millier de gènes, vient toutefois d’être battu avec la découverte, par des chercheurs du laboratoire Information génomique et structurale (CNRS-Université de la Méditerranée), d’un nouveau virus géant. Ce dernier, baptisé Megavirus chilensis, a été découvert le long des côtes chiliennes, aux abords de la station biologique de Las Cruces.
Le génome de la bête, publié lundi 10 octobre dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), est plus gros d’environ 6,5 % que celui de Mimivirus. Mais ce n’est pas tout. "Jusqu’à présent, les autres virus géants décrits depuis la découverte de Mimivirus était remarquablement proches de ce dernier, avec des génomes identiques à plus de 95 %, explique Jean-Michel Claverie, directeur de l’IGS et coauteur de ces travaux. C’est donc un peu comme si on avait retrouvé des isolats différents du même virus. Ici, une chose importante est que non seulement Megavirus chilensis est plus gros que Mimivirus, mais il est aussi très différent : il ne partage avec ce dernier que 50 % environ de son ADN."
DOIT-ON LE RATTACHER À L'ARBRE DU VIVANT ?
De fait, à la découverte de Mimivirus, un débat avait surgi sur la nature du génome monumental du nouveau venu. Celui-ci était-il un "vrai" génome ou n’était-il qu’une succession de séquences n’ayant jamais été fonctionnelles, ayant simplement été "empruntées" aux hôtes successifs infectés par le virus ? La controverse était d’autant plus aigüe que certaines séquences génétiques présentes dans l’ADN de Mimivirus ne pouvaient appartenir qu’à des êtres vivants : il s’agissait de séquences synthétisant des enzymes censées être l’apanage des organismes cellulaires. C’est-à-dire l’apanage de la vie, telle qu’elle était définie. Ces quatre séquences génétiques tendaient donc à rattacher le gros virus à l’arbre du vivant, au même titre que les eucaryotes (plantes, animaux et champignons), les bactéries et les archées.
Or, que trouve-t-on dans Megavirus chilensis ? Ces quatre mêmes séquences, agrémentées de trois nouvelles, également impliquées dans le fonctionnement cellulaire. Et donc là encore présumées absentes des virus – qui n’ont de cellules que celles des organismes qu’ils infectent. Au total, sept de ces séquences "suspectes" agrémentent donc le génome de Megavirus chilensis. "Cela suggère que Megavirus chilensis et Mimivirus descendent d’un ancêtre commun cellulaire", dit M. Claverie. De quoi faire avancer le débat sur la définition de la vie et de l’opportunité d’ajouter une quatrième branche à l’arbre de la vie.
Stéphane FoucartÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LEMONDE.FR | 10.10.11 | 21h01 • Mis à jour le 11.10.11 | 07h18
En 2004, la découverte de Mimivirus (pour Mimicking-microbe virus, ou "virus imitant le microbe") et le séquençage de son génome avaient semé un trouble considérable dans la communauté des virologues et, plus encore, dans celle des spécialistes de l’évolution. C’était, selon le mot d’une biologiste canadienne qui découvrait la bestiole, "un chaînon manquant dont on ignorait qu’il manquait" : un virus plus gros et au génome plus vaste et plus complexe que bien des bactéries. La découverte d’un insecte de la taille d’un éléphant n’aurait pas été plus étonnante. Le record établi voilà un peu plus de sept ans par Mimivirus, avec son millier de gènes, vient toutefois d’être battu avec la découverte, par des chercheurs du laboratoire Information génomique et structurale (CNRS-Université de la Méditerranée), d’un nouveau virus géant. Ce dernier, baptisé Megavirus chilensis, a été découvert le long des côtes chiliennes, aux abords de la station biologique de Las Cruces.
Le génome de la bête, publié lundi 10 octobre dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), est plus gros d’environ 6,5 % que celui de Mimivirus. Mais ce n’est pas tout. "Jusqu’à présent, les autres virus géants décrits depuis la découverte de Mimivirus était remarquablement proches de ce dernier, avec des génomes identiques à plus de 95 %, explique Jean-Michel Claverie, directeur de l’IGS et coauteur de ces travaux. C’est donc un peu comme si on avait retrouvé des isolats différents du même virus. Ici, une chose importante est que non seulement Megavirus chilensis est plus gros que Mimivirus, mais il est aussi très différent : il ne partage avec ce dernier que 50 % environ de son ADN."
DOIT-ON LE RATTACHER À L'ARBRE DU VIVANT ?
De fait, à la découverte de Mimivirus, un débat avait surgi sur la nature du génome monumental du nouveau venu. Celui-ci était-il un "vrai" génome ou n’était-il qu’une succession de séquences n’ayant jamais été fonctionnelles, ayant simplement été "empruntées" aux hôtes successifs infectés par le virus ? La controverse était d’autant plus aigüe que certaines séquences génétiques présentes dans l’ADN de Mimivirus ne pouvaient appartenir qu’à des êtres vivants : il s’agissait de séquences synthétisant des enzymes censées être l’apanage des organismes cellulaires. C’est-à-dire l’apanage de la vie, telle qu’elle était définie. Ces quatre séquences génétiques tendaient donc à rattacher le gros virus à l’arbre du vivant, au même titre que les eucaryotes (plantes, animaux et champignons), les bactéries et les archées.
Or, que trouve-t-on dans Megavirus chilensis ? Ces quatre mêmes séquences, agrémentées de trois nouvelles, également impliquées dans le fonctionnement cellulaire. Et donc là encore présumées absentes des virus – qui n’ont de cellules que celles des organismes qu’ils infectent. Au total, sept de ces séquences "suspectes" agrémentent donc le génome de Megavirus chilensis. "Cela suggère que Megavirus chilensis et Mimivirus descendent d’un ancêtre commun cellulaire", dit M. Claverie. De quoi faire avancer le débat sur la définition de la vie et de l’opportunité d’ajouter une quatrième branche à l’arbre de la vie.
Stéphane FoucartÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Malgré les soins palliatifs, les demandes d'euthanasie persistent
Compte rendu | | 10.10.11 | 14h50 • Mis à jour le 10.10.11 | 14h51
Malgré la loi Leonetti sur la fin de vie, malgré l'essor des structures de soins palliatifs, il demeure des personnes dont le souhait d'une mort anticipée persiste. Une situation "inextricable" pour les malades, pour les soignants aussi, car aucune solution ne peut leur être proposée.
C'est ce qui ressort d'une première enquête nationale sur ces demandes, qui devrait être publiée d'ici à la fin octobre dans l'European Journal of Cancer, et dont Le Monde révèle les principaux résultats. Ceux-ci vont à l'encontre du discours habituel tenu par les médecins, estimant qu'une fois le patient pris en charge par les équipes de soins palliatifs, la demande d'euthanasie s'éteint.
"Ce n'est évidemment pas aussi simple que cela, et il fallait y voir plus clair, juge le coordinateur de l'enquête, le docteur Edouard Ferrand, chercheur en éthique médicale et responsable de l'unité mobile de soins palliatifs de l'hôpital Foch à Suresnes. Il y a beaucoup de prises de position idéologiques sur la question, et une absence d'évaluation des pratiques. C'est pourquoi il était important d'en faire un thème de recherche."
La démarche est originale. Ce sont 789 équipes de soins palliatifs qui ont été interrogées de novembre 2010 à février 2011. Il s'agissait d'unités de soins palliatifs, d'équipes mobiles, de responsables de lits spécialisés ou de réseaux d'hospitalisation à domicile. Parmi elles, 60 % ont répondu. 132 n'ont pas recensé de demandes de mort anticipée, 342 ont décrit 783 demandes en tout, dont 476 émanaient de patients, 258 de proches et 49 d'infirmiers.
Il en ressort, malgré la prise en charge de la douleur physique par les équipes, malgré l'accompagnement psychologique, un "maintien notable" des demandes de mort anticipée déjà exprimées. Dans 37 % des cas, la demande est continue. Dans 24 %, elle est dite fluctuante. Ainsi, 61 % des patients semblent ne pas renoncer totalement à leur désir. "Des malades souhaitent tout arrêter, et les soignants n'ont aucune réponse à leur apporter. Il faut donc discuter de la prise en charge de cette population, se demander s'il faut accéder à son souhait", plaide M. Ferrand.
L'enquête définit comme demande de mort anticipée le souhait d'une aide pour mourir exprimé à un soignant du service où il est hospitalisé. Elle intègre aussi les souhaits explicites de ne plus vivre parce que l'on considère que sa vie est insupportable et/ou qu'elle est arrivée à son terme. Est aussi notamment pris en compte le souhait exprimé directement ou dans des directives écrites d'être aidé à mourir en cas d'aggravation.
Le profil des patients qui ont exprimé une telle demande est "parfois inattendu", estiment les auteurs. Ils étaient le plus souvent atteints de cancer (72 %), 68 % se trouvaient en phase terminale de leur maladie et sont décédés dans le mois qui suivait la demande ; 95 % étaient informés de la nature de leur maladie incurable ; 79 % n'avaient pas mis en avant une raison physique mais 65 % avaient des difficultés d'alimentation et 54 % de déplacement, 49 % avaient des problèmes d'excrétion et 39 % souffraient d'amaigrissement. Enfin, 31 % étaient anxieux ou dépressifs. En revanche, la douleur incontrôlée était rarement un motif exprimé (3,7 %). Le patient avait rédigé des directives anticipées sur ses volontés pour sa fin de vie dans seulement 1,8 % des cas.
Une telle étude ne manquera pas d'être très commentée alors que la question de la fin de vie se caractérise en France par un fort militantisme des partisans de l'euthanasie comme des soins palliatifs. Il ne faut pas se méprendre cependant : les auteurs constatent qu'il y a un déficit de prise en charge par des soins palliatifs en amont, et ils ne prônent pas la légalisation de l'euthanasie.
En effet, pour 55 % des patients, bien que leur maladie soit à un stade avancé, c'est la demande de mort qui a conduit à une première prise en charge en soins palliatifs. "Pour des malades en phase terminale, qu'il n'y soit fait appel qu'au moment où ils évoquent l'euthanasie, c'est accablant", juge M. Ferrand. Il émet l'hypothèse que les demandes de mort pourraient être moins nombreuses si de tels patients étaient pris en charge plus tôt. L'impact d'un recours précoce aux soins palliatifs devrait d'ailleurs être évalué prochainement.
De tels résultats pèseront forcément dans le débat sur la fin de vie, que la loi Leonetti n'a pas clos. En janvier, une proposition de loi coécrite par des sénateurs PS, PCF et UMP et visant à instaurer une "assistance médicalisée pour mourir" avait été adoptée à la surprise générale en commission des affaires sociales. François Fillon était monté lui-même au créneau pour afficher l'opposition du gouvernement. Au final, le texte n'avait pas été voté. Aujourd'hui, au PS, Arnaud Montebourg, Manuel Valls et Martine Aubry s'y montrent favorables. François Hollande est plus prudent, mais reconnaît qu'il est nécessaire de réfléchir à une nouvelle avancée.
Laetitia ClavreulÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Compte rendu | | 10.10.11 | 14h50 • Mis à jour le 10.10.11 | 14h51
Malgré la loi Leonetti sur la fin de vie, malgré l'essor des structures de soins palliatifs, il demeure des personnes dont le souhait d'une mort anticipée persiste. Une situation "inextricable" pour les malades, pour les soignants aussi, car aucune solution ne peut leur être proposée.
C'est ce qui ressort d'une première enquête nationale sur ces demandes, qui devrait être publiée d'ici à la fin octobre dans l'European Journal of Cancer, et dont Le Monde révèle les principaux résultats. Ceux-ci vont à l'encontre du discours habituel tenu par les médecins, estimant qu'une fois le patient pris en charge par les équipes de soins palliatifs, la demande d'euthanasie s'éteint.
"Ce n'est évidemment pas aussi simple que cela, et il fallait y voir plus clair, juge le coordinateur de l'enquête, le docteur Edouard Ferrand, chercheur en éthique médicale et responsable de l'unité mobile de soins palliatifs de l'hôpital Foch à Suresnes. Il y a beaucoup de prises de position idéologiques sur la question, et une absence d'évaluation des pratiques. C'est pourquoi il était important d'en faire un thème de recherche."
La démarche est originale. Ce sont 789 équipes de soins palliatifs qui ont été interrogées de novembre 2010 à février 2011. Il s'agissait d'unités de soins palliatifs, d'équipes mobiles, de responsables de lits spécialisés ou de réseaux d'hospitalisation à domicile. Parmi elles, 60 % ont répondu. 132 n'ont pas recensé de demandes de mort anticipée, 342 ont décrit 783 demandes en tout, dont 476 émanaient de patients, 258 de proches et 49 d'infirmiers.
Il en ressort, malgré la prise en charge de la douleur physique par les équipes, malgré l'accompagnement psychologique, un "maintien notable" des demandes de mort anticipée déjà exprimées. Dans 37 % des cas, la demande est continue. Dans 24 %, elle est dite fluctuante. Ainsi, 61 % des patients semblent ne pas renoncer totalement à leur désir. "Des malades souhaitent tout arrêter, et les soignants n'ont aucune réponse à leur apporter. Il faut donc discuter de la prise en charge de cette population, se demander s'il faut accéder à son souhait", plaide M. Ferrand.
L'enquête définit comme demande de mort anticipée le souhait d'une aide pour mourir exprimé à un soignant du service où il est hospitalisé. Elle intègre aussi les souhaits explicites de ne plus vivre parce que l'on considère que sa vie est insupportable et/ou qu'elle est arrivée à son terme. Est aussi notamment pris en compte le souhait exprimé directement ou dans des directives écrites d'être aidé à mourir en cas d'aggravation.
Le profil des patients qui ont exprimé une telle demande est "parfois inattendu", estiment les auteurs. Ils étaient le plus souvent atteints de cancer (72 %), 68 % se trouvaient en phase terminale de leur maladie et sont décédés dans le mois qui suivait la demande ; 95 % étaient informés de la nature de leur maladie incurable ; 79 % n'avaient pas mis en avant une raison physique mais 65 % avaient des difficultés d'alimentation et 54 % de déplacement, 49 % avaient des problèmes d'excrétion et 39 % souffraient d'amaigrissement. Enfin, 31 % étaient anxieux ou dépressifs. En revanche, la douleur incontrôlée était rarement un motif exprimé (3,7 %). Le patient avait rédigé des directives anticipées sur ses volontés pour sa fin de vie dans seulement 1,8 % des cas.
Une telle étude ne manquera pas d'être très commentée alors que la question de la fin de vie se caractérise en France par un fort militantisme des partisans de l'euthanasie comme des soins palliatifs. Il ne faut pas se méprendre cependant : les auteurs constatent qu'il y a un déficit de prise en charge par des soins palliatifs en amont, et ils ne prônent pas la légalisation de l'euthanasie.
En effet, pour 55 % des patients, bien que leur maladie soit à un stade avancé, c'est la demande de mort qui a conduit à une première prise en charge en soins palliatifs. "Pour des malades en phase terminale, qu'il n'y soit fait appel qu'au moment où ils évoquent l'euthanasie, c'est accablant", juge M. Ferrand. Il émet l'hypothèse que les demandes de mort pourraient être moins nombreuses si de tels patients étaient pris en charge plus tôt. L'impact d'un recours précoce aux soins palliatifs devrait d'ailleurs être évalué prochainement.
De tels résultats pèseront forcément dans le débat sur la fin de vie, que la loi Leonetti n'a pas clos. En janvier, une proposition de loi coécrite par des sénateurs PS, PCF et UMP et visant à instaurer une "assistance médicalisée pour mourir" avait été adoptée à la surprise générale en commission des affaires sociales. François Fillon était monté lui-même au créneau pour afficher l'opposition du gouvernement. Au final, le texte n'avait pas été voté. Aujourd'hui, au PS, Arnaud Montebourg, Manuel Valls et Martine Aubry s'y montrent favorables. François Hollande est plus prudent, mais reconnaît qu'il est nécessaire de réfléchir à une nouvelle avancée.
Laetitia ClavreulÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Bonjour tout le monde!
Petit résumé du magazine de la santé...
JOURNAL
Les méningites à pneumocoques
Augmentation inquiétante 600 méningites en 2003;800 en 2009.
On s'interroge sur l'efficacité du vaccin contre les pneumocoques, Prévenar.
Hypothèses:
-Certains types de pneumocoques sont plus pathogènes que d'autres.
-Certains types de pneumocoques se transmettent plus facilement.
Les échecs des soins palliatifs
Une étude à montré que dans 37% des cas la demande d'euthanasie persiste.
Les patients ne serait pas pris en charge suffisamment tôt.
Toute personne peut rédiger une demande de directive anticipée avant de ne plus être capable de s'exprimer sur son choix de fin de vie.
www.espace-ethique.org
Médicaments déremboursés:la colère des malades
La liste des médicaments déremboursés ne cesse de s'allonger.
Le dernier en date:ADARTREL
Médicament utilisé par les personnes souffrant du syndrome des jambes sans repos.
Cette maladie empêche les malades de dormir (4_5h de sommeil par nuit au mieux),les nuits sont interminables,des sortes de crampes dans les jambes,des douleurs très génantes.
Adartrel régule le sommeil en soulageant la douleur de ces malades,c'est un substitut de la dopamine
C'est le dernier médicament qui était remboursé pour cette maladie.
Jugé inefficace par la HAS (Haute Autorité de Santé).
Incompréhension des médecins,les patients devront maintenant dépensé 80 euros par mois pour pouvoir avoir ce médicament.
Pédophilie
La Russie vote la castration chimique.
La castration chimique limite la production de testostérone,supprime la libido.
A vos marques!Prêts.....Pousser!
Une femme enceinte de 9 mois à 5 jours du terme a parcouru un marathon de 42km en 6h25.En alternant marche et course sous les conseils de son médecin.
Celle-ci a accouché à la maternité à la fin de la course,le bébé se porte bien.
L'INVITE
Jean-Louis Fournier auteur du livre "Veuf"
C'est un hommage à sa femme,il noie son chagrin dans l'humour.Il raconte la sollicitude maladroite des gens à son égard.Il raconte des anecdotes,comment il a vécu son deuil,comment il a repris gout à la vie.
CHRONIQUE
Grippe:N'oublier pas le vaccin!
Vacciner n'est pas juste injecter,c'est discuter,expliquer,informer,convaincre le patient.
Il y a plusieurs sortes de grippe.S'informer,quel population?plus ou moins contagieuse?
La grippe H1N1 à surtout touché des enfants l'année dernière.
2 à 8 millions de personnes atteintes chaque années.
2000morts.
75% personnes devraient être vacciné.L'année dernière seulement 26% se sont vaccinés.
Le vaccin est remboursé pour toutes les personnes à risque,femmes enceintes,personnes âgées...
Il faut se vacciner tout les ans (pas 1an sur2)car chaque année,le vaccin est adapté à l'épidémie.
Contre-indication aux personnes allergiques aux oeufs et à la gélatine.
16% de médecin exerçant à l’hôpital se vaccinent et 80% des libéraux.
CARNET DE SANTE
Présentation de Oxygène,un film qui sort le 12 octobre.
Le réalisateur est atteint de mucoviscidose et dans son film il raconte l'histoire d'un jeune homme atteint de cette maladie.
Le film est un regard sur sa vie,sa maladie,son quotidien.
QUESTIONS SEXO
IN VIVO
Suite de l'épisode à la fondation ophtalmologique Adolphe de Rothschild à Paris.
Traitement d'un jeune homme ayant une cécité corticale.
ALLO DOCTEUR
L'entorse à la cheville,sa guérison,sa rééducation,les précautions à prendre.
Voilà pour aujourd'hui!Je n'ai pas développé les dernières parties,elles étaient intéressantes mais pas forcement utile pour nos révisions je pense.
Bonne journée!
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Petit résumé du magazine de la santé...
JOURNAL
Les méningites à pneumocoques
Augmentation inquiétante 600 méningites en 2003;800 en 2009.
On s'interroge sur l'efficacité du vaccin contre les pneumocoques, Prévenar.
Hypothèses:
-Certains types de pneumocoques sont plus pathogènes que d'autres.
-Certains types de pneumocoques se transmettent plus facilement.
Les échecs des soins palliatifs
Une étude à montré que dans 37% des cas la demande d'euthanasie persiste.
Les patients ne serait pas pris en charge suffisamment tôt.
Toute personne peut rédiger une demande de directive anticipée avant de ne plus être capable de s'exprimer sur son choix de fin de vie.
www.espace-ethique.org
Médicaments déremboursés:la colère des malades
La liste des médicaments déremboursés ne cesse de s'allonger.
Le dernier en date:ADARTREL
Médicament utilisé par les personnes souffrant du syndrome des jambes sans repos.
Cette maladie empêche les malades de dormir (4_5h de sommeil par nuit au mieux),les nuits sont interminables,des sortes de crampes dans les jambes,des douleurs très génantes.
Adartrel régule le sommeil en soulageant la douleur de ces malades,c'est un substitut de la dopamine
C'est le dernier médicament qui était remboursé pour cette maladie.
Jugé inefficace par la HAS (Haute Autorité de Santé).
Incompréhension des médecins,les patients devront maintenant dépensé 80 euros par mois pour pouvoir avoir ce médicament.
Pédophilie
La Russie vote la castration chimique.
La castration chimique limite la production de testostérone,supprime la libido.
A vos marques!Prêts.....Pousser!
Une femme enceinte de 9 mois à 5 jours du terme a parcouru un marathon de 42km en 6h25.En alternant marche et course sous les conseils de son médecin.
Celle-ci a accouché à la maternité à la fin de la course,le bébé se porte bien.
L'INVITE
Jean-Louis Fournier auteur du livre "Veuf"
C'est un hommage à sa femme,il noie son chagrin dans l'humour.Il raconte la sollicitude maladroite des gens à son égard.Il raconte des anecdotes,comment il a vécu son deuil,comment il a repris gout à la vie.
CHRONIQUE
Grippe:N'oublier pas le vaccin!
Vacciner n'est pas juste injecter,c'est discuter,expliquer,informer,convaincre le patient.
Il y a plusieurs sortes de grippe.S'informer,quel population?plus ou moins contagieuse?
La grippe H1N1 à surtout touché des enfants l'année dernière.
2 à 8 millions de personnes atteintes chaque années.
2000morts.
75% personnes devraient être vacciné.L'année dernière seulement 26% se sont vaccinés.
Le vaccin est remboursé pour toutes les personnes à risque,femmes enceintes,personnes âgées...
Il faut se vacciner tout les ans (pas 1an sur2)car chaque année,le vaccin est adapté à l'épidémie.
Contre-indication aux personnes allergiques aux oeufs et à la gélatine.
16% de médecin exerçant à l’hôpital se vaccinent et 80% des libéraux.
CARNET DE SANTE
Présentation de Oxygène,un film qui sort le 12 octobre.
Le réalisateur est atteint de mucoviscidose et dans son film il raconte l'histoire d'un jeune homme atteint de cette maladie.
Le film est un regard sur sa vie,sa maladie,son quotidien.
QUESTIONS SEXO
IN VIVO
Suite de l'épisode à la fondation ophtalmologique Adolphe de Rothschild à Paris.
Traitement d'un jeune homme ayant une cécité corticale.
ALLO DOCTEUR
L'entorse à la cheville,sa guérison,sa rééducation,les précautions à prendre.
Voilà pour aujourd'hui!Je n'ai pas développé les dernières parties,elles étaient intéressantes mais pas forcement utile pour nos révisions je pense.
Bonne journée!

J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Re: Actualités concours 2012
J'avais déjà publié deux articles sur le même sujet, mais j'ai trouvée qu'ils expliquaient mieux... Et vue que c'est pas facile à comprendre...
Des cellules souches pluripotentes à partir de cellules adultes de peau
Des chercheurs américains ont obtenu des cellules souches pluripotentes induites à partir de cellules adultes de peau. Si cette avancée confirmait sa faisabilité, elle permettrait de ne pas employer d'embryons, dont l'utilisation dans la médecine régénératrice pose des questions éthiques. L'objectif des chercheurs est d'obtenir de telles cellules souches pour développer le clonage thérapeutique, c'est-à-dire à la réparation d'un organe.
Une équipe américaine a réussi à obtenir des cellules souches humaines pluripotentes en reprogrammant des cellules adultes de peau à partir d'ovocytes, une percée scientifique, même si les cellules ainsi créées sont génétiquement anormales.
Les cellules souches embryonnaires humaines sont dites pluripotentes car elles sont capables de donner naissance à tous les types de cellules de l'organisme (du cœur, du cerveau, du sang...), ce qui en fait un enjeu essentiel de la médecine régénératrice.
Mais leur origine – les embryons sur lesquels elles sont prélevées sont détruits – se heurte à des considérations éthiques. D'où l'intérêt à chercher à produire des cellules souches avec le même potentiel, mais sans utiliser des embryons.
Cette recherche reste entachée par l'imposture du chercheur sud-coréen Hwang Woo-suk. Il avait faussement prétendu en 2004 avoir créé les premières cellules souches dérivées d'un embryon humain cloné. Depuis, Yamanaka et Thomson sont parvenus en 2007 à reprogrammer des cellules de peau, obtenant des cellules souches pluripotentes induites (iPS). Cette méthode a suscité un vif engouement mais a rapidement montré ses limites.
L'équipe de Scott Noggle et Dieter Egli (New York Stem Cell Foundation Laboratory), dont les travaux sont publiés mercredi par la revue scientifique Nature, a utilisé une variante de la technique bien connue de clonage dite de transfert nucléaire, qui avait permis la naissance en 1996 de la brebis Dolly.
Vers le clonage thérapeutique sans embryon ?
Schématiquement, la méthode consiste à remplacer le noyau (qui contient le génome de la cellule) d'un ovocyte (ou ovule) non fécondé, par le noyau d'une cellule adulte du corps (cellule somatique), par exemple une cellule de peau.
L'objectif des scientifiques, chez l'Homme, n'est pas d'obtenir un embryon (clonage reproductif), mais des cellules souches porteuses du génome d'un patient, donc susceptibles d'être utilisées pour réparer un organe déficient (clonage thérapeutique), sans rejet par l'organisme.

Pour obtenir des cellules souches pluripotentes à partir de cellules adultes de peau, on remplace le noyau d'un ovocyte non fécondé par le noyau de la cellule adulte de peau. Sur ce schéma, une cellule animale eucaryote typique : 1. nucléole 2. noyau 3. ribosome 4. vésicule 5. ergastoplasme 6. appareil de Golgi 7. cytosquelette 8. réticulum endoplasmique lisse 9. mitochondrie 10. vacuole 11. cytosol 12. lysosome 13. centriole © MesserWoland et Szczepan 1990, Wikipédia CC by sa 3.0
Mais les chercheurs ont montré que les ovocytes humains ainsi manipulés ne se développaient pas jusqu'au stade du blastocyste, premier stade de développement de l'embryon, où sont prélevées les cellules souches embryonnaires.
Pour contourner cet obstacle, l'équipe de Noggle et Egli a introduit dans un ovocyte humain le noyau d'une cellule de peau d'un donneur adulte, tout en conservant le noyau de l'ovocyte. Ce procédé a permis le développement de cellules reprogrammées jusqu'au stade du blastocyste, mais celles-ci avaient trois copies du génome, au lieu de deux. Les chercheurs ont néanmoins pu en dériver deux lignées de cellules souches pluripotentes. Selon les chercheurs, ces résultats « démontrent la faisabilité de la reprogrammation de cellules somatiques à partir d'ovocytes humains ».
Cette approche « a encore du chemin à faire », commente la revue Nature dans un éditorial. « On ne sait pas comment des cellules triploïdes se comporteraient dans les tissus. Personne ne les considèrerait comme thérapeutiques à ce stade », ajoute-t-elle. Les auteurs de l'étude sont néanmoins confiants de parvenir à produire une lignée de cellules souches à partir d'un embryon cloné diploïde, génétiquement normal, comme Hwang Woo-Suk avait prétendu l'avoir fait.
La revue Nature souligne que l'équipe de Scott Noggle et Dieter Egli n'emploie pas le terme de clonage, hautement sujet à controverse.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Des cellules souches pluripotentes à partir de cellules adultes de peau
Des chercheurs américains ont obtenu des cellules souches pluripotentes induites à partir de cellules adultes de peau. Si cette avancée confirmait sa faisabilité, elle permettrait de ne pas employer d'embryons, dont l'utilisation dans la médecine régénératrice pose des questions éthiques. L'objectif des chercheurs est d'obtenir de telles cellules souches pour développer le clonage thérapeutique, c'est-à-dire à la réparation d'un organe.
Une équipe américaine a réussi à obtenir des cellules souches humaines pluripotentes en reprogrammant des cellules adultes de peau à partir d'ovocytes, une percée scientifique, même si les cellules ainsi créées sont génétiquement anormales.
Les cellules souches embryonnaires humaines sont dites pluripotentes car elles sont capables de donner naissance à tous les types de cellules de l'organisme (du cœur, du cerveau, du sang...), ce qui en fait un enjeu essentiel de la médecine régénératrice.
Mais leur origine – les embryons sur lesquels elles sont prélevées sont détruits – se heurte à des considérations éthiques. D'où l'intérêt à chercher à produire des cellules souches avec le même potentiel, mais sans utiliser des embryons.
Cette recherche reste entachée par l'imposture du chercheur sud-coréen Hwang Woo-suk. Il avait faussement prétendu en 2004 avoir créé les premières cellules souches dérivées d'un embryon humain cloné. Depuis, Yamanaka et Thomson sont parvenus en 2007 à reprogrammer des cellules de peau, obtenant des cellules souches pluripotentes induites (iPS). Cette méthode a suscité un vif engouement mais a rapidement montré ses limites.
L'équipe de Scott Noggle et Dieter Egli (New York Stem Cell Foundation Laboratory), dont les travaux sont publiés mercredi par la revue scientifique Nature, a utilisé une variante de la technique bien connue de clonage dite de transfert nucléaire, qui avait permis la naissance en 1996 de la brebis Dolly.
Vers le clonage thérapeutique sans embryon ?
Schématiquement, la méthode consiste à remplacer le noyau (qui contient le génome de la cellule) d'un ovocyte (ou ovule) non fécondé, par le noyau d'une cellule adulte du corps (cellule somatique), par exemple une cellule de peau.
L'objectif des scientifiques, chez l'Homme, n'est pas d'obtenir un embryon (clonage reproductif), mais des cellules souches porteuses du génome d'un patient, donc susceptibles d'être utilisées pour réparer un organe déficient (clonage thérapeutique), sans rejet par l'organisme.

Pour obtenir des cellules souches pluripotentes à partir de cellules adultes de peau, on remplace le noyau d'un ovocyte non fécondé par le noyau de la cellule adulte de peau. Sur ce schéma, une cellule animale eucaryote typique : 1. nucléole 2. noyau 3. ribosome 4. vésicule 5. ergastoplasme 6. appareil de Golgi 7. cytosquelette 8. réticulum endoplasmique lisse 9. mitochondrie 10. vacuole 11. cytosol 12. lysosome 13. centriole © MesserWoland et Szczepan 1990, Wikipédia CC by sa 3.0
Mais les chercheurs ont montré que les ovocytes humains ainsi manipulés ne se développaient pas jusqu'au stade du blastocyste, premier stade de développement de l'embryon, où sont prélevées les cellules souches embryonnaires.
Pour contourner cet obstacle, l'équipe de Noggle et Egli a introduit dans un ovocyte humain le noyau d'une cellule de peau d'un donneur adulte, tout en conservant le noyau de l'ovocyte. Ce procédé a permis le développement de cellules reprogrammées jusqu'au stade du blastocyste, mais celles-ci avaient trois copies du génome, au lieu de deux. Les chercheurs ont néanmoins pu en dériver deux lignées de cellules souches pluripotentes. Selon les chercheurs, ces résultats « démontrent la faisabilité de la reprogrammation de cellules somatiques à partir d'ovocytes humains ».
Cette approche « a encore du chemin à faire », commente la revue Nature dans un éditorial. « On ne sait pas comment des cellules triploïdes se comporteraient dans les tissus. Personne ne les considèrerait comme thérapeutiques à ce stade », ajoute-t-elle. Les auteurs de l'étude sont néanmoins confiants de parvenir à produire une lignée de cellules souches à partir d'un embryon cloné diploïde, génétiquement normal, comme Hwang Woo-Suk avait prétendu l'avoir fait.
La revue Nature souligne que l'équipe de Scott Noggle et Dieter Egli n'emploie pas le terme de clonage, hautement sujet à controverse.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dernière modification par Memo le 12 oct. 2011 11:57, modifié 1 fois.
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Re: Actualités concours 2012
Alzheimer : La clé du vaccin serait génétique
Dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer que livre, depuis plusieurs années, la communauté scientifique, le vaccin constitué du peptide amyloïde ß (Aß), dont l’accumulation dans le cerveau est l’un des facteurs responsables de la maladie, reste l’une des voies les plus prometteuses. Jusqu’à présent des réactions neuro-inflammatoires avaient stoppé net les essais cliniques, c’était sans compter les travaux de chercheurs français. Dans un article paru dans le Journal of Immunology, ces derniers montrent que des facteurs génétiques pourraient influencer la qualité de la réponse immunitaire du vaccin candidat.
Maladie neurodégénérative toujours incurable, la maladie d'Alzheimer entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. Actuellement, on estime qu’un peu plus de 800 000 français sont touchés par cette pathologie, et qu’au-delà de 85 ans, une femme sur 4 et un homme sur 5 sont atteints. Il y a quelques semaines, les chercheurs du monde entier se mobilisaient lors de la journée mondiale consacrée à la maladie d'Alzheimer et faisaient état des différentes pistes de recherche : vaccin, prise de médicaments plus précoce, etc.
La recherche d’un candidat vaccin est l’un des challenges dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer, malgré la survenue de méningo-encéphalites attribuées aux réponses des lymphocytes T chez 6% des patients vaccinés, les résultats des premiers essais cliniques étaient plus qu’encourageants. C’est pour cette raison que Pierre Aucouturier et son équipe Inserm de l’Hôpital Saint-Antoine ont cherché à comprendre, chez la souris, les mécanismes qui induisaient cette inflammation neuronale. L’une de leur premières observations a montré que le Complexe Majeur d’Histocompatibilité (CMH) qui est à l’origine de la reconnaissance des corps étrangers à l’organisme, présente une importante diversité génétique qui pourrait expliquer un panel de réponses. En poussant plus loin leurs analyses, les chercheurs estiment que des facteurs génétiques, indépendants du CMH, pourrait influencer la réponse immunitaire contre les peptides ß amyloïdes.
Très encourageants, ces résultats, même s'ils n’apportent pas de solution contre les effets secondaires du vaccin, ouvrent la voie à de nouvelles pistes de recherche dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer.
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer que livre, depuis plusieurs années, la communauté scientifique, le vaccin constitué du peptide amyloïde ß (Aß), dont l’accumulation dans le cerveau est l’un des facteurs responsables de la maladie, reste l’une des voies les plus prometteuses. Jusqu’à présent des réactions neuro-inflammatoires avaient stoppé net les essais cliniques, c’était sans compter les travaux de chercheurs français. Dans un article paru dans le Journal of Immunology, ces derniers montrent que des facteurs génétiques pourraient influencer la qualité de la réponse immunitaire du vaccin candidat.
Maladie neurodégénérative toujours incurable, la maladie d'Alzheimer entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. Actuellement, on estime qu’un peu plus de 800 000 français sont touchés par cette pathologie, et qu’au-delà de 85 ans, une femme sur 4 et un homme sur 5 sont atteints. Il y a quelques semaines, les chercheurs du monde entier se mobilisaient lors de la journée mondiale consacrée à la maladie d'Alzheimer et faisaient état des différentes pistes de recherche : vaccin, prise de médicaments plus précoce, etc.
La recherche d’un candidat vaccin est l’un des challenges dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer, malgré la survenue de méningo-encéphalites attribuées aux réponses des lymphocytes T chez 6% des patients vaccinés, les résultats des premiers essais cliniques étaient plus qu’encourageants. C’est pour cette raison que Pierre Aucouturier et son équipe Inserm de l’Hôpital Saint-Antoine ont cherché à comprendre, chez la souris, les mécanismes qui induisaient cette inflammation neuronale. L’une de leur premières observations a montré que le Complexe Majeur d’Histocompatibilité (CMH) qui est à l’origine de la reconnaissance des corps étrangers à l’organisme, présente une importante diversité génétique qui pourrait expliquer un panel de réponses. En poussant plus loin leurs analyses, les chercheurs estiment que des facteurs génétiques, indépendants du CMH, pourrait influencer la réponse immunitaire contre les peptides ß amyloïdes.
Très encourageants, ces résultats, même s'ils n’apportent pas de solution contre les effets secondaires du vaccin, ouvrent la voie à de nouvelles pistes de recherche dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer.
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Re: Actualités concours 2012
Compléments alimentaires: vitamines et minéraux pas bénéfiques pour les sexagénaires
La prise de compléments alimentaires par des femmes d'une soixantaine d'années ne garantit pas une vie meilleure... Au contraire: cela augmenterait le risque de mortalité.
Prendre des vitamines et des compléments alimentaires pour prévenir certaines maladies ne devraient pas être banalisé. Une nouvelle étude menée sur des femmes âgées d’environ 60 ans montre que la prise de compléments –vitamines ou minéraux- ne réduit pas le risque de mortalité. Pire : elle l’augmente.
Cette étude coordonnée par le Pr Jaakko Mursu (Université de Finlande orientale/ Université du Minnesota) porte sur une cohorte de 38.700 femmes âgées de 61,6 ans en moyenne. Elles ont été questionnées sur leur consommation de compléments -multivitamines, vitamine B6, acide folique (B9), fer, magnésium, zinc et cuivre- en 1986, 1997 et 2004. 62,7% des femmes de la cohorte prenaient au moins un complément en 1986. La proportion a augmenté, passant à 75% en 97 puis 85% en 2004.
Après ajustements des autres facteurs, tous les compléments consommés sont associés à un risque accru de mortalité chez ces femmes sexagénaires, constatent les chercheurs. Cette association est particulièrement marquée pour le fer. Par ailleurs, plus les femmes sont âgées, plus l’augmentation du risque de mortalité est visible à de faibles doses, précisent Mursu et ses collègues.
Les chercheurs concluent que la prise de vitamines et de minéraux doit se justifier par des carences, établies par un médecin. Ce n’est pas la première étude qui révèle les effets négatifs de la prise de compléments alimentaires –en dehors de recommandations médicales. Des antioxydants parés de multiples vertus (contre le cancer, l’hypertension etc..) ne sont pas forcément bénéfiques pour la santé pris en cachets, en plus d’une alimentation déjà riche. Ainsi une analyse menée par le Pr Goran Bjelakovic, du CHU de Copenhague (Danemark), montrait que la prise de compléments de bêta-carotène, de vitamine E et de vitamine A était associée à une hausse du risque de mortalité de 5% en moyenne. Sans augmenter le risque de mortalité, la vitamine C ne semblait pas non plus le réduire.
Il faut en particulier faire attention aux substances qui s’accumulent dans l’organisme, comme le cuivre, le zinc, le fluor, ou les vitamines A, D, E et K. Le surdosage peut avoir des effets indésirables et néfastes à long terme. «Nous ne pouvons pas recommander la consommation de vitamines et de minéraux à titre préventif dans une population bien nourrie» commente les chercheurs.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
11/10/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La prise de compléments alimentaires par des femmes d'une soixantaine d'années ne garantit pas une vie meilleure... Au contraire: cela augmenterait le risque de mortalité.
Prendre des vitamines et des compléments alimentaires pour prévenir certaines maladies ne devraient pas être banalisé. Une nouvelle étude menée sur des femmes âgées d’environ 60 ans montre que la prise de compléments –vitamines ou minéraux- ne réduit pas le risque de mortalité. Pire : elle l’augmente.
Cette étude coordonnée par le Pr Jaakko Mursu (Université de Finlande orientale/ Université du Minnesota) porte sur une cohorte de 38.700 femmes âgées de 61,6 ans en moyenne. Elles ont été questionnées sur leur consommation de compléments -multivitamines, vitamine B6, acide folique (B9), fer, magnésium, zinc et cuivre- en 1986, 1997 et 2004. 62,7% des femmes de la cohorte prenaient au moins un complément en 1986. La proportion a augmenté, passant à 75% en 97 puis 85% en 2004.
Après ajustements des autres facteurs, tous les compléments consommés sont associés à un risque accru de mortalité chez ces femmes sexagénaires, constatent les chercheurs. Cette association est particulièrement marquée pour le fer. Par ailleurs, plus les femmes sont âgées, plus l’augmentation du risque de mortalité est visible à de faibles doses, précisent Mursu et ses collègues.
Les chercheurs concluent que la prise de vitamines et de minéraux doit se justifier par des carences, établies par un médecin. Ce n’est pas la première étude qui révèle les effets négatifs de la prise de compléments alimentaires –en dehors de recommandations médicales. Des antioxydants parés de multiples vertus (contre le cancer, l’hypertension etc..) ne sont pas forcément bénéfiques pour la santé pris en cachets, en plus d’une alimentation déjà riche. Ainsi une analyse menée par le Pr Goran Bjelakovic, du CHU de Copenhague (Danemark), montrait que la prise de compléments de bêta-carotène, de vitamine E et de vitamine A était associée à une hausse du risque de mortalité de 5% en moyenne. Sans augmenter le risque de mortalité, la vitamine C ne semblait pas non plus le réduire.
Il faut en particulier faire attention aux substances qui s’accumulent dans l’organisme, comme le cuivre, le zinc, le fluor, ou les vitamines A, D, E et K. Le surdosage peut avoir des effets indésirables et néfastes à long terme. «Nous ne pouvons pas recommander la consommation de vitamines et de minéraux à titre préventif dans une population bien nourrie» commente les chercheurs.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
11/10/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
"Beaucoup d'enfants croient que le suicide va être une solution"
Ana : Quelle est la différence entre le suicide des enfants et celui des adultes ? Pourquoi doit-on les aborder différemment ?
Chacun donne au mot suicide une signification différente, chaque culture aussi. Lorsqu'une personne âgée veut se suicider, la mort est presque réelle, elle est proche. Lorsqu'un adolescent veut se suicider, très souvent, il veut tuer une manière de vivre, il veut la suicider.
Et quand un enfant se suicide, c'est rarement cette signification qu'il attribue au mot mort. La plupart du temps, il veut régler un problème environnemental, une dispute de ses parents, une mauvaise note à l'école, et cela provoque une telle intensité émotionnelle, qu'il n'a pas appris à maîtriser quand il était petit ou nourrisson, il passe à l'acte pour régler ce problème.
Tom : Comment faire, lorsqu'ils n'osent ou ne veulent pas ou ne savent pas exprimer leur souffrance ?
Il y a une très petite minorité d'enfants qui sont étonnamment fascinés par l'idée de se donner la mort. C'est effrayant pour les adultes qui les entourent. La plupart du temps, ce sont des enfants qui ont été en privation sensorielle précoce au cours des premiers mois de la vie à cause d'une maladie de la mère, d'une dépression, d'un accident de l'existence.
Quand ces enfants n'ont pas appris à s'exprimer, ils ne sont pas sécurisés. La meilleure prévention, c'est d'offrir à nos nouveau-nés une stabilité affective et plus tard, de leur apprendre à s'exprimer et d'organiser autour d'eux des rites sociaux, des accueils, des lieux de parole où ils pourront dire ce qui ne va pas et peut-être trouver une réponse. Donc la solution des suicides d'enfants est essentiellement psychosociale.
Emilie : Comment faire lorsqu'on les entend dire "je ne m'aime pas !" ?
C'est une phrase très fréquente, surtout chez les adolescents. Les filles font dix fois plus de tentatives de suicide que les garçons, et ceux-ci aboutissent dix fois plus que les filles au suicide. L'image de soi résulte d'une difficulté de développement. Certains enfants ont une image d'eux-mêmes dévalorisée, et ce n'est pas parce qu'on les a dévalorisés, c'est parce qu'il y a eu une souffrance autour d'eux, donc ils sont privés de bases de sécurité.
Ils n'ont pas acquis la confiance en eux, et en cas des inévitables petits malheurs de l'existence, ils se dévalorisent eux-mêmes parce qu'ils n'ont pas acquis la confiance en eux.
Mei-Mei : N'est-ce donc pas pour faire envoler des souffrances plutôt que sa propre vie ?
C'est exactement cela. Beaucoup d'enfants ou d'adolescents croient que le suicide va être une solution à leurs souffrances, et ils trouvent cette issue fatale alors qu'il y a bien d'autres solutions. Mais au moment où ils souffrent, ils croient que c'est la seule solution. Il faut souligner que le suicide est une crise. Une fois qu'on a trouvé une solution, souvent bien plus facile que ce qu'on croit, on est content de ne pas être passé à l'acte. Très souvent, le suicide correspond à un moment de solitude.
Pierre-Yves : Vous avez développé le concept de "résilience", mais comment est-il possible que la souffrance puisse être un terrain favorable à une reconstruction de soi ?
S'il y a un besoin de reconstruction, c'est qu'auparavant il y eu une destruction. Or les traumatismes dans la vie sont fréquents. Quand j'ai commencé mes études, on m'a dit que ces gens traumatisés étaient perdus. Et même quand on a travaillé en Amérique du Sud ou en Roumanie avec les enfants abandonnés, c'est nous qui nous sommes fait agresser, car on nous disait : ces enfants sont foutus. C'est une prophétie autoréalisatrice, on crée ce qu'on craint.
Si on pense que ces enfants sont foutus, on ne s'en occupe pas. Alors que les théories de la résilience démontrent que dès qu'on s'en occupe, ils reprennent instantanément leur développement. Les effets seront plus tardifs, mais le processus de développement commence dès qu'on s'occupe d'eux.
Shankar Ratiney : Quelles sont les causes reconnues de suicides chez les enfants ? Y a-t-il des statistiques à ce sujet ?
Oui, il y a des statistiques. Chez les enfants prépubères, l'Inserm a recensé en 2010 27 suicides d'enfants. Sur ces 27, 4 ou 5 étaient des enfants abandonnés, agressés physiquement ou sexuellement. Les 20 autres à peu près étaient des enfants qui s'étaient développés au cours des premiers mois de leur vie dans une niche sensorielle appauvrie. C'est-à-dire qu'autour d'eux, il n'y avait personne parce que les parents souffraient, étaient malades, précaires socialement... Ces enfants, à cause du malheur parental, n'avaient pas acquis la possibilité de maîtriser leurs pulsions. Et quand arrive l'inévitable petite frustration de la vie quotidienne, pour eux, c'est une violente émotion qu'ils ne savent pas contrôler.
Laurylyan : Est-ce un phénomène qui a pris de l'ampleur au cours des dernières décennies du fait de nos mutations sociales et/ou civilisationnelles ?
C'est une question passionnante. En effet, on constate que l'amélioration technologique favorise l'isolement sensoriel dont je parlais. Les parents sont au loin, au travail, ou devant des machines, et l'enfant se retrouve en situation d'appauvrissement sensoriel. Donc il a acquis une vulnérabilité émotionnelle, et en cas de petit malheur, pour lui, c'est un gros malheur, c'est une alerte qu'il ne sait pas maîtriser.
Et on voit, par exemple, que l'urbanisation en Chine a provoqué une flèche étonnante de suicide chez les filles. On voit que les mutations récentes au Canada ont multiplié par trois le suicide des garçons. On voit que dans les pays en guerre, les garçons sont héroïsés, donc encouragés à prendre des risques parfois mortels. Alors que les filles sont encouragées à la solidarité, et quand un pays est en guerre, ce sont les femmes qui font marcher le pays pendant que les hommes sont sacrifiés.
Guest : Pensez-vous que l'influence des réseaux sociaux et autres moyens de communication numérique joue un rôle dans l'augmentation du nombre de suicide chez les enfants ?
Les deux. On trouve sur Internet des conseils pour se pendre, et c'est arrivé. Mais on trouve aussi sur Internet des adresses, des numéros de téléphone, ou même le simple fait de s'exprimer, qui peuvent avoir des fonctions tranquillisantes. On ne connaît pas encore les résultats épidémiologiques, mais on sait qu'on y trouve les deux forces opposées : parfois encourager le suicide, et souvent, l'empêcher.
Shankar : De nombreuses études en éthologie ont démontrées que des conditions sensorielles appauvries durant les premiers mois de la vie avaient un impact considérable sur le développement du jeune animal, notamment au niveau émotionnel. Y a-t-il des études similaires chez l'homme ? De même, a-t-on déjà entendu parler de "suicide" chez le jeune animal ?
C'est à partir de l'éthologie que les travaux actuels ont été faits sur le suicide. C'est ainsi qu'ont démarré les théories de l'attachement, à partir de l'éthologie animale. On peut faire des expérimentations sur les animaux, où les accidents de la nature sont des équivalents d'expérimentation, et on voit qu'un petit mammifère isolé manifeste de très gros troubles du développement neurologique, il y a des atrophies de certaines zones cérébrales. Il y a même eu en 1983 un Prix Nobel pour cela, l'atrophie cérébrale provoquée par une carence sensorielle.
Et quand cette atrophie est bifrontale, le jeune animal ne peut pas contrôler ses impulsions, il a toujours peur, il se bagarre toujours, et est donc mal accepté par le groupe, est toujours en alerte, et un jour ou l'autre, il mourra de mort violente. Chez les animaux, on sait que cela entraîne aussi de très graves troubles hormonaux. Donc ce modèle animal est heuristique : il sert d'hypothèse au monde humain.
Et sans difficulté, comme je l'ai fait, on constate qu'en Roumanie, où les enfants ont été isolés sensoriellement à cause de décisions politiques de Ceaucescu, tous ces enfants avaient une atrophie fronto-limbique. Ils ne savaient pas maîtriser leurs impulsions, ils avaient peur de tout et s'auto-agressaient à la moindre émotion. On peut parler d'auto-agression chez les animaux et chez les humains, mais on ne peut pas parler de suicide chez les animaux, car pour cela il faudrait qu'ils aient conscience de la mort. Or, comme nos bébés, ils n'ont pas la représentation du temps irréversible. Donc ils s'auto-agressent, peuvent se tuer, mais on ne peut pas parler de suicide, comme chez nos petits-enfants. Ce qui n'est pas le cas pour les adolescents, même si un adolescent qui se suicide veut en fait supprimer sa vie douloureuse et pas vraiment mourir.
Sonamal : A-t-on une idée des signes avant-coureurs du passage à l'acte ?
Parfois oui, souvent non. Quand un enfant a été abandonné, agressé physiquement ou sexuellement, il est terriblement mal, et là, il y a des signes avant-coureurs, qui sont des signes de la dépression ou de graves troubles du développement.
La plupart du temps, ces enfants ne sont pas déprimés, et ils passent à l'acte de manière soudaine, et pour les adultes et la famille, c'est un coup de fusil dans la tête. Car l'impulsivité des petits est si rapide qu'elle surprend tout le monde.
Guest : J'ai souvent mon fils de 9 ans qui me dit lorsqu'il est frustré "Elle est moche la vie", pourtant c'est un enfant équilibré, par contre très émotif, dois-je m'inquiéter ?
En effet, c'est un enfant équilibré, c'est un enfant émotif, et pour ne pas s'inquiéter, il suffit d'organiser autour de lui un système à attachements multiples : la mère, le père, la tante, les cousins, les copains, le chien, qui a un rôle important pour apaiser les émotions et pour apprendre à parler. Il faut aussi ralentir le sprint scolaire et engager l'enfant dans des activités sportives, artistiques, affectives, et à ce moment-là, un enfant bien développé, équilibré et émotif se développera bien.
Muliette : Comment se relever après le suicide d'un enfant ?
C'est effectivement une question très douloureuse, car les parents sont assassinés mentalement. Ceux qui s'en sortent n'oublient pas, ce n'est pas possible, mais ils peuvent peu à peu moins souffrir en s'engageant et en se rendant utiles et dans beaucoup d'associations, ces bénévoles sont très souvent très compétents et très utiles, associés aux chercheurs et aux universitaires, pour comprendre et empêcher le suicide.
On a fait beaucoup d'évaluations qui montrent que ces bénévoles sont très utiles : dès que ce genre d'association se développe, le chiffre des suicides baisse beaucoup. Cela ne va pas rendre l'enfant, cela ne va pas supprimer le chagrin des parents, mais ils seront moins malheureux en se rendant utiles.
A. : Serait-il judicieux d'avoir une discussion (préventive) avec son enfant ? A quel moment prévoir une telle discussion (quand son enfant pose des questions sur la mort par exemple) ?
Il est important d'en parler et d'expliquer que la mort, ça fait partie de la vie. Mais je pense que la culture devrait jouer ce rôle. On montre aux enfants des dessins animés, on leur raconte des contes, plus tard on parle de livres, et c'est à l'occasion d'un roman ou d'un film que les parents peuvent expliquer presque en souriant, pour ne pas en faire une tragédie : "Eh bien voilà, la mort, ça fait partie de la vie".
Chat modéré par Sylvie Chayette et Marlène Duretz
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Ana : Quelle est la différence entre le suicide des enfants et celui des adultes ? Pourquoi doit-on les aborder différemment ?
Chacun donne au mot suicide une signification différente, chaque culture aussi. Lorsqu'une personne âgée veut se suicider, la mort est presque réelle, elle est proche. Lorsqu'un adolescent veut se suicider, très souvent, il veut tuer une manière de vivre, il veut la suicider.
Et quand un enfant se suicide, c'est rarement cette signification qu'il attribue au mot mort. La plupart du temps, il veut régler un problème environnemental, une dispute de ses parents, une mauvaise note à l'école, et cela provoque une telle intensité émotionnelle, qu'il n'a pas appris à maîtriser quand il était petit ou nourrisson, il passe à l'acte pour régler ce problème.
Tom : Comment faire, lorsqu'ils n'osent ou ne veulent pas ou ne savent pas exprimer leur souffrance ?
Il y a une très petite minorité d'enfants qui sont étonnamment fascinés par l'idée de se donner la mort. C'est effrayant pour les adultes qui les entourent. La plupart du temps, ce sont des enfants qui ont été en privation sensorielle précoce au cours des premiers mois de la vie à cause d'une maladie de la mère, d'une dépression, d'un accident de l'existence.
Quand ces enfants n'ont pas appris à s'exprimer, ils ne sont pas sécurisés. La meilleure prévention, c'est d'offrir à nos nouveau-nés une stabilité affective et plus tard, de leur apprendre à s'exprimer et d'organiser autour d'eux des rites sociaux, des accueils, des lieux de parole où ils pourront dire ce qui ne va pas et peut-être trouver une réponse. Donc la solution des suicides d'enfants est essentiellement psychosociale.
Emilie : Comment faire lorsqu'on les entend dire "je ne m'aime pas !" ?
C'est une phrase très fréquente, surtout chez les adolescents. Les filles font dix fois plus de tentatives de suicide que les garçons, et ceux-ci aboutissent dix fois plus que les filles au suicide. L'image de soi résulte d'une difficulté de développement. Certains enfants ont une image d'eux-mêmes dévalorisée, et ce n'est pas parce qu'on les a dévalorisés, c'est parce qu'il y a eu une souffrance autour d'eux, donc ils sont privés de bases de sécurité.
Ils n'ont pas acquis la confiance en eux, et en cas des inévitables petits malheurs de l'existence, ils se dévalorisent eux-mêmes parce qu'ils n'ont pas acquis la confiance en eux.
Mei-Mei : N'est-ce donc pas pour faire envoler des souffrances plutôt que sa propre vie ?
C'est exactement cela. Beaucoup d'enfants ou d'adolescents croient que le suicide va être une solution à leurs souffrances, et ils trouvent cette issue fatale alors qu'il y a bien d'autres solutions. Mais au moment où ils souffrent, ils croient que c'est la seule solution. Il faut souligner que le suicide est une crise. Une fois qu'on a trouvé une solution, souvent bien plus facile que ce qu'on croit, on est content de ne pas être passé à l'acte. Très souvent, le suicide correspond à un moment de solitude.
Pierre-Yves : Vous avez développé le concept de "résilience", mais comment est-il possible que la souffrance puisse être un terrain favorable à une reconstruction de soi ?
S'il y a un besoin de reconstruction, c'est qu'auparavant il y eu une destruction. Or les traumatismes dans la vie sont fréquents. Quand j'ai commencé mes études, on m'a dit que ces gens traumatisés étaient perdus. Et même quand on a travaillé en Amérique du Sud ou en Roumanie avec les enfants abandonnés, c'est nous qui nous sommes fait agresser, car on nous disait : ces enfants sont foutus. C'est une prophétie autoréalisatrice, on crée ce qu'on craint.
Si on pense que ces enfants sont foutus, on ne s'en occupe pas. Alors que les théories de la résilience démontrent que dès qu'on s'en occupe, ils reprennent instantanément leur développement. Les effets seront plus tardifs, mais le processus de développement commence dès qu'on s'occupe d'eux.
Shankar Ratiney : Quelles sont les causes reconnues de suicides chez les enfants ? Y a-t-il des statistiques à ce sujet ?
Oui, il y a des statistiques. Chez les enfants prépubères, l'Inserm a recensé en 2010 27 suicides d'enfants. Sur ces 27, 4 ou 5 étaient des enfants abandonnés, agressés physiquement ou sexuellement. Les 20 autres à peu près étaient des enfants qui s'étaient développés au cours des premiers mois de leur vie dans une niche sensorielle appauvrie. C'est-à-dire qu'autour d'eux, il n'y avait personne parce que les parents souffraient, étaient malades, précaires socialement... Ces enfants, à cause du malheur parental, n'avaient pas acquis la possibilité de maîtriser leurs pulsions. Et quand arrive l'inévitable petite frustration de la vie quotidienne, pour eux, c'est une violente émotion qu'ils ne savent pas contrôler.
Laurylyan : Est-ce un phénomène qui a pris de l'ampleur au cours des dernières décennies du fait de nos mutations sociales et/ou civilisationnelles ?
C'est une question passionnante. En effet, on constate que l'amélioration technologique favorise l'isolement sensoriel dont je parlais. Les parents sont au loin, au travail, ou devant des machines, et l'enfant se retrouve en situation d'appauvrissement sensoriel. Donc il a acquis une vulnérabilité émotionnelle, et en cas de petit malheur, pour lui, c'est un gros malheur, c'est une alerte qu'il ne sait pas maîtriser.
Et on voit, par exemple, que l'urbanisation en Chine a provoqué une flèche étonnante de suicide chez les filles. On voit que les mutations récentes au Canada ont multiplié par trois le suicide des garçons. On voit que dans les pays en guerre, les garçons sont héroïsés, donc encouragés à prendre des risques parfois mortels. Alors que les filles sont encouragées à la solidarité, et quand un pays est en guerre, ce sont les femmes qui font marcher le pays pendant que les hommes sont sacrifiés.
Guest : Pensez-vous que l'influence des réseaux sociaux et autres moyens de communication numérique joue un rôle dans l'augmentation du nombre de suicide chez les enfants ?
Les deux. On trouve sur Internet des conseils pour se pendre, et c'est arrivé. Mais on trouve aussi sur Internet des adresses, des numéros de téléphone, ou même le simple fait de s'exprimer, qui peuvent avoir des fonctions tranquillisantes. On ne connaît pas encore les résultats épidémiologiques, mais on sait qu'on y trouve les deux forces opposées : parfois encourager le suicide, et souvent, l'empêcher.
Shankar : De nombreuses études en éthologie ont démontrées que des conditions sensorielles appauvries durant les premiers mois de la vie avaient un impact considérable sur le développement du jeune animal, notamment au niveau émotionnel. Y a-t-il des études similaires chez l'homme ? De même, a-t-on déjà entendu parler de "suicide" chez le jeune animal ?
C'est à partir de l'éthologie que les travaux actuels ont été faits sur le suicide. C'est ainsi qu'ont démarré les théories de l'attachement, à partir de l'éthologie animale. On peut faire des expérimentations sur les animaux, où les accidents de la nature sont des équivalents d'expérimentation, et on voit qu'un petit mammifère isolé manifeste de très gros troubles du développement neurologique, il y a des atrophies de certaines zones cérébrales. Il y a même eu en 1983 un Prix Nobel pour cela, l'atrophie cérébrale provoquée par une carence sensorielle.
Et quand cette atrophie est bifrontale, le jeune animal ne peut pas contrôler ses impulsions, il a toujours peur, il se bagarre toujours, et est donc mal accepté par le groupe, est toujours en alerte, et un jour ou l'autre, il mourra de mort violente. Chez les animaux, on sait que cela entraîne aussi de très graves troubles hormonaux. Donc ce modèle animal est heuristique : il sert d'hypothèse au monde humain.
Et sans difficulté, comme je l'ai fait, on constate qu'en Roumanie, où les enfants ont été isolés sensoriellement à cause de décisions politiques de Ceaucescu, tous ces enfants avaient une atrophie fronto-limbique. Ils ne savaient pas maîtriser leurs impulsions, ils avaient peur de tout et s'auto-agressaient à la moindre émotion. On peut parler d'auto-agression chez les animaux et chez les humains, mais on ne peut pas parler de suicide chez les animaux, car pour cela il faudrait qu'ils aient conscience de la mort. Or, comme nos bébés, ils n'ont pas la représentation du temps irréversible. Donc ils s'auto-agressent, peuvent se tuer, mais on ne peut pas parler de suicide, comme chez nos petits-enfants. Ce qui n'est pas le cas pour les adolescents, même si un adolescent qui se suicide veut en fait supprimer sa vie douloureuse et pas vraiment mourir.
Sonamal : A-t-on une idée des signes avant-coureurs du passage à l'acte ?
Parfois oui, souvent non. Quand un enfant a été abandonné, agressé physiquement ou sexuellement, il est terriblement mal, et là, il y a des signes avant-coureurs, qui sont des signes de la dépression ou de graves troubles du développement.
La plupart du temps, ces enfants ne sont pas déprimés, et ils passent à l'acte de manière soudaine, et pour les adultes et la famille, c'est un coup de fusil dans la tête. Car l'impulsivité des petits est si rapide qu'elle surprend tout le monde.
Guest : J'ai souvent mon fils de 9 ans qui me dit lorsqu'il est frustré "Elle est moche la vie", pourtant c'est un enfant équilibré, par contre très émotif, dois-je m'inquiéter ?
En effet, c'est un enfant équilibré, c'est un enfant émotif, et pour ne pas s'inquiéter, il suffit d'organiser autour de lui un système à attachements multiples : la mère, le père, la tante, les cousins, les copains, le chien, qui a un rôle important pour apaiser les émotions et pour apprendre à parler. Il faut aussi ralentir le sprint scolaire et engager l'enfant dans des activités sportives, artistiques, affectives, et à ce moment-là, un enfant bien développé, équilibré et émotif se développera bien.
Muliette : Comment se relever après le suicide d'un enfant ?
C'est effectivement une question très douloureuse, car les parents sont assassinés mentalement. Ceux qui s'en sortent n'oublient pas, ce n'est pas possible, mais ils peuvent peu à peu moins souffrir en s'engageant et en se rendant utiles et dans beaucoup d'associations, ces bénévoles sont très souvent très compétents et très utiles, associés aux chercheurs et aux universitaires, pour comprendre et empêcher le suicide.
On a fait beaucoup d'évaluations qui montrent que ces bénévoles sont très utiles : dès que ce genre d'association se développe, le chiffre des suicides baisse beaucoup. Cela ne va pas rendre l'enfant, cela ne va pas supprimer le chagrin des parents, mais ils seront moins malheureux en se rendant utiles.
A. : Serait-il judicieux d'avoir une discussion (préventive) avec son enfant ? A quel moment prévoir une telle discussion (quand son enfant pose des questions sur la mort par exemple) ?
Il est important d'en parler et d'expliquer que la mort, ça fait partie de la vie. Mais je pense que la culture devrait jouer ce rôle. On montre aux enfants des dessins animés, on leur raconte des contes, plus tard on parle de livres, et c'est à l'occasion d'un roman ou d'un film que les parents peuvent expliquer presque en souriant, pour ne pas en faire une tragédie : "Eh bien voilà, la mort, ça fait partie de la vie".
Chat modéré par Sylvie Chayette et Marlène Duretz
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Re: Actualités concours 2012
Avec le dispositif "Eclair", les collèges et lycées difficiles testent l'autonomie
C'est un établissement scolaire de 340 âmes, dans une ville qui en compte 12 000. Un lycée professionnel réputé "difficile", au coeur d'un territoire industriel en crise. A Clément-de-Pémille, à Graulhet dans le Tarn, la moitié des élèves sont issus de milieux défavorisés. "On est classé dernier lycée professionnel de l'académie", rapporte son proviseur, Yves Gouyen. Avec tous les maux que connaît l'éducation prioritaire : échec scolaire, absentéisme, décrochage... Pas étonnant que le recteur de l'académie de Toulouse l'ait choisi pour expérimenter, à la rentrée, le programme Eclair (Ecoles, collèges et lycées pour l'ambition, l'innovation et la réussite).
Eclair, c'est la nouvelle étiquette accolée à l'éducation prioritaire, après "Clair" en 2010-2011 (sans le "e" de "écoles"), après les "réseaux ambition réussite" (RAR), les "réseaux de réussite scolaire" (RRS), les "réseaux d'éducation prioritaire" (REP)... Les ministres de l'éducation nationale aiment à laisser leur marque sur la carte de l'éducation prioritaire.
L'acronyme choisi par l'actuel ministre Luc Chatel est sans doute plus accrocheur ; il n'en reste pas moins que les principes sont à peu près les mêmes - innovation pédagogique, partenariats locaux, réseaux d'écoles primaires et de collèges...
Une nouveauté tout de même, et pas des moindres : dans les 297 collèges et les 28 lycées Eclair, le chef d'établissement choisit tous ses personnels. Il "participe à (leur) affectation" en émettant un "avis" sur les candidatures à l'issue d'un "entretien de recrutement" et établit des "lettres de mission" pour trois ans, indique le "Vademecum Eclair" publié par le ministère de l'éducation nationale en juin. En matière de ressources humaines, Eclair est un laboratoire d'expérimentations.
Ces nouvelles fonctions, les chefs d'établissement s'en emparent, peu à peu. A la rentrée, Yves Gouyen a recruté six personnes. "Les fiches de postes, les entretiens, j'ai découvert ça cette année", raconte cet ancien professeur d'éducation physique et sportive, par ailleurs secrétaire départemental du SNPDEN-UNSA, premier syndicat des chefs d'établissement. Pour les recrutements, il a établi ses propres critères : "Je suis attentif au regard que portent les candidats sur les élèves en perdition. Ce que je veux, c'est des personnes qui y croient."
A Graulhet, tous les postes vacants ont été pourvus. Mais nombre de chefs d'établissement témoignent d'un véritable casse-tête, faute de candidats. Le problème n'est pas nouveau. "En vingt ans de boîte, j'ai connu une dizaine d'établissements difficiles. Et c'est une constante : les gens sont réticents à venir y travailler", rapporte Laurent Sabatier, principal du collège Edmond-Rostand, à Marseille.
Le recrutement par les chefs d'établissement changera-t-il la donne ? Bernard Toulemonde, inspecteur général honoraire de l'éducation nationale, avait tenté de donner l'impulsion en 1992, lorsqu'il était conseiller du ministre Jack Lang, en créant les "établissements sensibles". "On a laissé tomber deux ans plus tard, pour la simple et bonne raison que personne ne voulait y aller !", se souvient-il. Vingt ans après, il déplore toujours que "en gros, la moitié des jeunes enseignants (soient) expédiés dans deux académies - Créteil et Versailles -, sur les postes les plus difficiles, désertés par les anciens".
Dans les établissements Eclair, à la rentrée, 65 % des postes "profilés" ont été pourvus par des enseignants titulaires, selon les chiffres officiels. Pour les 35 % restants, il a fallu faire appel à des remplaçants (20 %), voire à des contractuels (10 %). Par ailleurs, les chefs d'établissement sont nombreux à témoigner que les motivations des candidats sont plus d'ordre personnel (rapprochement de domicile par exemple) que professionnel. Quant à l'incitation financière, elle équivaut à peu près à l'ancienne prime "ZEP", soit 96 euros par mois, à laquelle se rajoute une "part variable" déterminée par le chef d'établissement. "Il faudrait payer beaucoup plus", considère M. Toulemonde.
Le problème se pose moins pour le recrutement des chefs d'établissement. Sans doute parce que la profession est globalement favorable à son "autonomie". "Recruter des volontaires permet d'avoir une équipe soudée autour d'un projet commun", soutient Alain Ouvrard, principal du collège Youri-Gagarine, à Trappes (Yvelines) et membre du SNPDEN.
Au lycée André-Malraux de Montataire (Oise), Isabelle Klépal se réjouit d'avoir pu "présenter aux candidats la réalité de l'établissement, ses difficultés, sa dynamique. Quand on arrive dans un lycée comme le mien, mieux vaut être préparé". Le métier s'en trouve valorisé : "Nos tâches se complexifient, nos responsabilités s'accroissent. Tout cela est passionnant", renchérit Mme Klépal.
Reste à convaincre les enseignants, très réfractaires à ces nouvelles règles de ressources humaines. Car postuler dans un établissement Eclair, cela signifie "sortir" du mouvement national d'affectation, fondé sur un barème qui fait la part belle à l'ancienneté. Une atteinte à leur statut, perçoivent-ils. Les inquiétudes sont aussi politiques : les enseignants craignent qu'en adhérant à une expérimentation qui ne concerne pour l'instant qu'un établissement sur près de 35, ils mettent le doigt dans un engrenage qui les conduirait vers une école "libérale", dénuée de tout cadrage national.
Résultat : la gestion des ressources humaines s'est vite transformée en communication de crise... "Partout où Eclair est passé, il y a eu comme un coup de tonnerre !", ironise Isabelle Klépal. Yves Gouyen évoque des "mots durs", des "relations tendues" : "Je me suis senti bien seul... Mais que voulez-vous, on touche là au fonctionnement d'un établissement tel qu'il existe depuis des décennies !" Il a donc fallu rassurer, expliquer, convaincre. M. Gouyen avait, pour cela, un argument de taille : "Eclair nous permet de maintenir nos moyens, qui ont été divisés par deux en cinq ans."
Eclair dépassera-t-il un jour les frontières de l'éducation prioritaire ? L'idée d'une autonomie octroyée aux chefs d'établissement fait son chemin, sur le terrain, dans les textes, dans les discours politiques. La droite en a fait l'un des axes de son projet pour l'école en 2012. A gauche, on préfère parler d'autonomie "pédagogique" accordée aux enseignants afin qu'ils s'adaptent mieux aux élèves. Quelle que soit l'issue du scrutin de la présidentielle, une chose est certaine : l'autonomie des établissements a de beaux jours devant elle.
Aurélie Collas
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C'est un établissement scolaire de 340 âmes, dans une ville qui en compte 12 000. Un lycée professionnel réputé "difficile", au coeur d'un territoire industriel en crise. A Clément-de-Pémille, à Graulhet dans le Tarn, la moitié des élèves sont issus de milieux défavorisés. "On est classé dernier lycée professionnel de l'académie", rapporte son proviseur, Yves Gouyen. Avec tous les maux que connaît l'éducation prioritaire : échec scolaire, absentéisme, décrochage... Pas étonnant que le recteur de l'académie de Toulouse l'ait choisi pour expérimenter, à la rentrée, le programme Eclair (Ecoles, collèges et lycées pour l'ambition, l'innovation et la réussite).
Eclair, c'est la nouvelle étiquette accolée à l'éducation prioritaire, après "Clair" en 2010-2011 (sans le "e" de "écoles"), après les "réseaux ambition réussite" (RAR), les "réseaux de réussite scolaire" (RRS), les "réseaux d'éducation prioritaire" (REP)... Les ministres de l'éducation nationale aiment à laisser leur marque sur la carte de l'éducation prioritaire.
L'acronyme choisi par l'actuel ministre Luc Chatel est sans doute plus accrocheur ; il n'en reste pas moins que les principes sont à peu près les mêmes - innovation pédagogique, partenariats locaux, réseaux d'écoles primaires et de collèges...
Une nouveauté tout de même, et pas des moindres : dans les 297 collèges et les 28 lycées Eclair, le chef d'établissement choisit tous ses personnels. Il "participe à (leur) affectation" en émettant un "avis" sur les candidatures à l'issue d'un "entretien de recrutement" et établit des "lettres de mission" pour trois ans, indique le "Vademecum Eclair" publié par le ministère de l'éducation nationale en juin. En matière de ressources humaines, Eclair est un laboratoire d'expérimentations.
Ces nouvelles fonctions, les chefs d'établissement s'en emparent, peu à peu. A la rentrée, Yves Gouyen a recruté six personnes. "Les fiches de postes, les entretiens, j'ai découvert ça cette année", raconte cet ancien professeur d'éducation physique et sportive, par ailleurs secrétaire départemental du SNPDEN-UNSA, premier syndicat des chefs d'établissement. Pour les recrutements, il a établi ses propres critères : "Je suis attentif au regard que portent les candidats sur les élèves en perdition. Ce que je veux, c'est des personnes qui y croient."
A Graulhet, tous les postes vacants ont été pourvus. Mais nombre de chefs d'établissement témoignent d'un véritable casse-tête, faute de candidats. Le problème n'est pas nouveau. "En vingt ans de boîte, j'ai connu une dizaine d'établissements difficiles. Et c'est une constante : les gens sont réticents à venir y travailler", rapporte Laurent Sabatier, principal du collège Edmond-Rostand, à Marseille.
Le recrutement par les chefs d'établissement changera-t-il la donne ? Bernard Toulemonde, inspecteur général honoraire de l'éducation nationale, avait tenté de donner l'impulsion en 1992, lorsqu'il était conseiller du ministre Jack Lang, en créant les "établissements sensibles". "On a laissé tomber deux ans plus tard, pour la simple et bonne raison que personne ne voulait y aller !", se souvient-il. Vingt ans après, il déplore toujours que "en gros, la moitié des jeunes enseignants (soient) expédiés dans deux académies - Créteil et Versailles -, sur les postes les plus difficiles, désertés par les anciens".
Dans les établissements Eclair, à la rentrée, 65 % des postes "profilés" ont été pourvus par des enseignants titulaires, selon les chiffres officiels. Pour les 35 % restants, il a fallu faire appel à des remplaçants (20 %), voire à des contractuels (10 %). Par ailleurs, les chefs d'établissement sont nombreux à témoigner que les motivations des candidats sont plus d'ordre personnel (rapprochement de domicile par exemple) que professionnel. Quant à l'incitation financière, elle équivaut à peu près à l'ancienne prime "ZEP", soit 96 euros par mois, à laquelle se rajoute une "part variable" déterminée par le chef d'établissement. "Il faudrait payer beaucoup plus", considère M. Toulemonde.
Le problème se pose moins pour le recrutement des chefs d'établissement. Sans doute parce que la profession est globalement favorable à son "autonomie". "Recruter des volontaires permet d'avoir une équipe soudée autour d'un projet commun", soutient Alain Ouvrard, principal du collège Youri-Gagarine, à Trappes (Yvelines) et membre du SNPDEN.
Au lycée André-Malraux de Montataire (Oise), Isabelle Klépal se réjouit d'avoir pu "présenter aux candidats la réalité de l'établissement, ses difficultés, sa dynamique. Quand on arrive dans un lycée comme le mien, mieux vaut être préparé". Le métier s'en trouve valorisé : "Nos tâches se complexifient, nos responsabilités s'accroissent. Tout cela est passionnant", renchérit Mme Klépal.
Reste à convaincre les enseignants, très réfractaires à ces nouvelles règles de ressources humaines. Car postuler dans un établissement Eclair, cela signifie "sortir" du mouvement national d'affectation, fondé sur un barème qui fait la part belle à l'ancienneté. Une atteinte à leur statut, perçoivent-ils. Les inquiétudes sont aussi politiques : les enseignants craignent qu'en adhérant à une expérimentation qui ne concerne pour l'instant qu'un établissement sur près de 35, ils mettent le doigt dans un engrenage qui les conduirait vers une école "libérale", dénuée de tout cadrage national.
Résultat : la gestion des ressources humaines s'est vite transformée en communication de crise... "Partout où Eclair est passé, il y a eu comme un coup de tonnerre !", ironise Isabelle Klépal. Yves Gouyen évoque des "mots durs", des "relations tendues" : "Je me suis senti bien seul... Mais que voulez-vous, on touche là au fonctionnement d'un établissement tel qu'il existe depuis des décennies !" Il a donc fallu rassurer, expliquer, convaincre. M. Gouyen avait, pour cela, un argument de taille : "Eclair nous permet de maintenir nos moyens, qui ont été divisés par deux en cinq ans."
Eclair dépassera-t-il un jour les frontières de l'éducation prioritaire ? L'idée d'une autonomie octroyée aux chefs d'établissement fait son chemin, sur le terrain, dans les textes, dans les discours politiques. La droite en a fait l'un des axes de son projet pour l'école en 2012. A gauche, on préfère parler d'autonomie "pédagogique" accordée aux enseignants afin qu'ils s'adaptent mieux aux élèves. Quelle que soit l'issue du scrutin de la présidentielle, une chose est certaine : l'autonomie des établissements a de beaux jours devant elle.
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