Actualités 2012
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Re: Actualités concours 2012
Tribunal de Bobigny : relaxe pour la Roumaine qui mendiait avec son bébé
Une Roumaine avait été arrêtée le 30 août à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), alors qu'elle mendiait avec son bébé. Le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), qui la jugeait lundi pour "privation de soins" à son enfant, a prononcé la relaxe.
SUR LE MÊME SUJET
jugée parce qu’elle mendiait avec ses enfants
Cette mère portait dans ses bras son enfant de 22 mois, alors qu'elle était installée depuis plusieurs heures au bord de la route pour demander de l'argent à des automobilistes. Elle a été interpellée puis placée en garde à vue. Les policiers ont alors constaté qu'elle n'avait pas de biberon ou d'eau. L'enfant a été retiré à la mère et placé pendant près d'un mois.
Devant le tribunal, la mère a expliqué qu'elle allaitait son enfant, que si elle n'avait pas vu de médecin, c'était parce que son enfant n'était pas malade. Le tribunal a lu un rapport d'un médecin réalisé au lendemain de l'interpellation, selon lequel le bébé ne portait pas de trace de déshydratation. Il indiquait que l'enfant était normal en taille et en poids.
Le parquet a de son côté requis un mois de prison avec sursis, estimant que la privation de soin s'étendait à la privation d'hygiène. Cet enfant était dans «un état de saleté apparent», a dit le parquet, rappelant qu'il était «sur la voie publique» et «en plein soleil». «Vous n'avez rien dans ce dossier !», s'est indignée l'avocate de la défense, Me Julie Launois Flaceliere. «Le parquet doit reconnaître ses erreurs», a-t-elle affirmé, avant que le tribunal prononce la relaxe.
Deux affaires similaires renvoyées
Par ailleurs, le tribunal a renvoyé au 7 novembre deux affaires concernant deux femmes Roms interpellées en septembre au Bourget (Seine-Saint-Denis) parce qu'elles mendiaient avec leurs enfants. Leur avocat, Me Henri Braun, a soulevé des questions prioritaires de constitutionnalité (QPC).
Les deux femmes sont poursuivies, comme la première, pour "privations de soins". Mais elles sont pour leur part visées par l'alinéa 2 de l'article de loi. Celui-ci, ajouté par la loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003, adoptée quand Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur, considère que «le fait de maintenir un enfant de moins de 6 ans sur la voie publique (...) dans le but de solliciter la générosité des passants» constitue un délit de "privation de soins", passible de 7 ans de prison et 100.000 euros d'amende.
«Cette infraction est aberrante et la peine est démentielle, a estimé Me Braun. Le texte n'est pas conforme à la constitution (...) ainsi qu'aux droits communautaires et je vais demander la saisie de la Cour de justice de l'Union européenne».
Le procès a été renvoyé, à la demande du parquet «qui souhaite répondre à ces arguments».
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une Roumaine avait été arrêtée le 30 août à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), alors qu'elle mendiait avec son bébé. Le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), qui la jugeait lundi pour "privation de soins" à son enfant, a prononcé la relaxe.
SUR LE MÊME SUJET
jugée parce qu’elle mendiait avec ses enfants
Cette mère portait dans ses bras son enfant de 22 mois, alors qu'elle était installée depuis plusieurs heures au bord de la route pour demander de l'argent à des automobilistes. Elle a été interpellée puis placée en garde à vue. Les policiers ont alors constaté qu'elle n'avait pas de biberon ou d'eau. L'enfant a été retiré à la mère et placé pendant près d'un mois.
Devant le tribunal, la mère a expliqué qu'elle allaitait son enfant, que si elle n'avait pas vu de médecin, c'était parce que son enfant n'était pas malade. Le tribunal a lu un rapport d'un médecin réalisé au lendemain de l'interpellation, selon lequel le bébé ne portait pas de trace de déshydratation. Il indiquait que l'enfant était normal en taille et en poids.
Le parquet a de son côté requis un mois de prison avec sursis, estimant que la privation de soin s'étendait à la privation d'hygiène. Cet enfant était dans «un état de saleté apparent», a dit le parquet, rappelant qu'il était «sur la voie publique» et «en plein soleil». «Vous n'avez rien dans ce dossier !», s'est indignée l'avocate de la défense, Me Julie Launois Flaceliere. «Le parquet doit reconnaître ses erreurs», a-t-elle affirmé, avant que le tribunal prononce la relaxe.
Deux affaires similaires renvoyées
Par ailleurs, le tribunal a renvoyé au 7 novembre deux affaires concernant deux femmes Roms interpellées en septembre au Bourget (Seine-Saint-Denis) parce qu'elles mendiaient avec leurs enfants. Leur avocat, Me Henri Braun, a soulevé des questions prioritaires de constitutionnalité (QPC).
Les deux femmes sont poursuivies, comme la première, pour "privations de soins". Mais elles sont pour leur part visées par l'alinéa 2 de l'article de loi. Celui-ci, ajouté par la loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003, adoptée quand Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur, considère que «le fait de maintenir un enfant de moins de 6 ans sur la voie publique (...) dans le but de solliciter la générosité des passants» constitue un délit de "privation de soins", passible de 7 ans de prison et 100.000 euros d'amende.
«Cette infraction est aberrante et la peine est démentielle, a estimé Me Braun. Le texte n'est pas conforme à la constitution (...) ainsi qu'aux droits communautaires et je vais demander la saisie de la Cour de justice de l'Union européenne».
Le procès a été renvoyé, à la demande du parquet «qui souhaite répondre à ces arguments».
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Corée du Sud : le savant imposteur clone des coyotes et promet des mammouths
Il avait annoncé en 2005 avoir cloné des cellules souches humaines - une première mondiale qui s'était révélée fausse. Tombé en disgrâce depuis, Hwang Woo-Suk, père reconnu du premier chien cloné, a néanmoins poursuivi ses recherches.
SUR LE MÊME SUJET
Du sang artificiel transfusé à l'homme pour la première fois Cette fois, c'est des coyotes que le scientifique sud-coréen a annoncé lundi avoir clonés. Il annonce vouloir s'attaquer maintenant au mammouth.
Le chercheur a confié les huit coyotes nés de son expérience à un refuge pour animaux sauvages près de Séoul. Pour réaliser le clonage, il a prélevé des cellules sur la peau d'un coyote. Puis il en a transféré le noyau - contenant le génome complet de l'individu - dans des ovules non-fécondés et énucléés - dont il a retiré le noyau - d'une chienne. La fusion des cellules reproductrices est réalisée artificiellement, par impulsion électrique. Le premier coyote est né le 17 juin dernier.
«Nous essaierons de cloner un mammouth à l'avenir», s'est réjoui le gouverneur de la province de Gyeonggi, Kim Moon-Soo, partenaire de ces travaux, sur son compte twitter.
Hwang Woo-Suk avait annoncé avoir réalisé deux «premières mondiales» en 2004 et 2005, affirmant avoir extrait une lignée de cellules souches d'embryons humains obtenus par clonage en 2004, puis onze lignées en 2005. Des avancées jugées capitales car elle permettaient l'implantation d'organes sans rejet par l'organisme. Mais des spécialistes avaient rapidement démasqué l'imposteur et révélé la fraude. Hwang est en revanche l'auteur reconnu du premier chien cloné, un lévrier afghan, baptisé Snuppy, en 2005.
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Il avait annoncé en 2005 avoir cloné des cellules souches humaines - une première mondiale qui s'était révélée fausse. Tombé en disgrâce depuis, Hwang Woo-Suk, père reconnu du premier chien cloné, a néanmoins poursuivi ses recherches.
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Du sang artificiel transfusé à l'homme pour la première fois Cette fois, c'est des coyotes que le scientifique sud-coréen a annoncé lundi avoir clonés. Il annonce vouloir s'attaquer maintenant au mammouth.
Le chercheur a confié les huit coyotes nés de son expérience à un refuge pour animaux sauvages près de Séoul. Pour réaliser le clonage, il a prélevé des cellules sur la peau d'un coyote. Puis il en a transféré le noyau - contenant le génome complet de l'individu - dans des ovules non-fécondés et énucléés - dont il a retiré le noyau - d'une chienne. La fusion des cellules reproductrices est réalisée artificiellement, par impulsion électrique. Le premier coyote est né le 17 juin dernier.
«Nous essaierons de cloner un mammouth à l'avenir», s'est réjoui le gouverneur de la province de Gyeonggi, Kim Moon-Soo, partenaire de ces travaux, sur son compte twitter.
Hwang Woo-Suk avait annoncé avoir réalisé deux «premières mondiales» en 2004 et 2005, affirmant avoir extrait une lignée de cellules souches d'embryons humains obtenus par clonage en 2004, puis onze lignées en 2005. Des avancées jugées capitales car elle permettaient l'implantation d'organes sans rejet par l'organisme. Mais des spécialistes avaient rapidement démasqué l'imposteur et révélé la fraude. Hwang est en revanche l'auteur reconnu du premier chien cloné, un lévrier afghan, baptisé Snuppy, en 2005.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Prématurité : Des risques d'autisme accrus
Les enfants nés prématurément auraient cinq fois plus de risques que ceux nés à terme d'être touchés d'autisme.
Une étude américaine publiée ce lundi sur le site de la revue médicale Pediatrics montre un lien significatif entre prématurité et autisme. Des chercheurs de l'université de Pennsylvanie ont en effet mené l'enquête auprès de 862 enfants nés dans le New Jersey entre septembre 1984 et juillet 1987 et ayant un poids compris entre 500 g et 2 kilos à la naissance. Parmi ces enfants suivis ensuite jusqu'à l'âge de 21 ans, 5 % souffraient d'autisme, contre 1 % dans la population générale.
Facteur de risque d'autisme
On savait depuis longtemps que ces enfants risquaient des problèmes cognitifs, mais avec cette étude, c'est la première fois que le lien est fait entre prématurité – et donc un faible poids à la naissance – et autisme. « Alors que la survie des plus prématurés s'améliore, le nombre de ces enfants survivant et handicapés représente un défi grandissant de santé publique », souligne Jennifer Pinto-Martin, directrice du Centre de recherche sur l'autisme de l'université de Pennsylvanie. Un risque accru pour ces bébés nés avant terme et dont le poids ne dépasse pas 2 kilos. « Cette nouvelle recherche laisse penser qu'un poids trop faible à la naissance pourrait être un facteur de risque d'autisme », ajoute-t-elle.
Les chercheurs de l'université de Pennsylvanie vont maintenant tenter de montrer des liens possibles entre hémorragie cérébrale – complications liées à l'accouchement – et autisme par le biais d'examens à des ultrasons
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les enfants nés prématurément auraient cinq fois plus de risques que ceux nés à terme d'être touchés d'autisme.
Une étude américaine publiée ce lundi sur le site de la revue médicale Pediatrics montre un lien significatif entre prématurité et autisme. Des chercheurs de l'université de Pennsylvanie ont en effet mené l'enquête auprès de 862 enfants nés dans le New Jersey entre septembre 1984 et juillet 1987 et ayant un poids compris entre 500 g et 2 kilos à la naissance. Parmi ces enfants suivis ensuite jusqu'à l'âge de 21 ans, 5 % souffraient d'autisme, contre 1 % dans la population générale.
Facteur de risque d'autisme
On savait depuis longtemps que ces enfants risquaient des problèmes cognitifs, mais avec cette étude, c'est la première fois que le lien est fait entre prématurité – et donc un faible poids à la naissance – et autisme. « Alors que la survie des plus prématurés s'améliore, le nombre de ces enfants survivant et handicapés représente un défi grandissant de santé publique », souligne Jennifer Pinto-Martin, directrice du Centre de recherche sur l'autisme de l'université de Pennsylvanie. Un risque accru pour ces bébés nés avant terme et dont le poids ne dépasse pas 2 kilos. « Cette nouvelle recherche laisse penser qu'un poids trop faible à la naissance pourrait être un facteur de risque d'autisme », ajoute-t-elle.
Les chercheurs de l'université de Pennsylvanie vont maintenant tenter de montrer des liens possibles entre hémorragie cérébrale – complications liées à l'accouchement – et autisme par le biais d'examens à des ultrasons
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Les agriculteurs en bonne santé, mais les pesticides sous haute surveillance
Les agriculteurs français, qui fument moins que d'autres et se dépensent physiquement davantage, meurent moins du cancer mais souffrent plus souvent de certaines tumeurs, que certains attribuent aux pesticides, selon plusieurs études parues récemment.
Pays agricole, la France est le premier utilisateur de pesticides en Europe, et, par hectare cultivé, parmi les 4 à 6 pays européens les plus consommateurs. Le plan Ecophyto, qui a fait suite au Grenelle de l'environnement, prévoit de réduire de 50% leur usage en agriculture à l'horizon 2018.
Des études internationales ont établi le lien entre les pesticides et certains cancers, tels que cancers cérébraux ou cancers du sang (leucémie, lymphome). Mais en France, comme le reconnaît l'étude Agrican, qui suit 180.000 agriculteurs jusqu'en 2017, "les données disponibles sur le risque de cancer professionnel en agriculture sont insuffisantes", notamment pour mesurer les expositions.
A ce jour, Agrican, lancée par la mutualité agricole, a établi qu'ils ont une meilleure espérance de vie que la population générale, mourant moins de maladies d'Alzheimer, de Parkinson, d'infarctus... Moins fumeurs, ils meurent moins aussi de cancer (-27% pour les hommes, -19% pour les femmes).
"Ca n’a rien à voir avec leur travail, mais avec leur mode de vie", note Pierre Lebailly, épidémiologiste qui a supervisé l’étude. Et il précise : "on peut avoir moins d'un type de cancer par rapport à la population générale, ca n'empêche pas d'avoir des facteurs de risque professionnels pour ce cancer".
Agrican relève un peu plus de décès par mélanome, par cancer du sein chez les hommes, par cancer du sang chez les femmes. En Poitou-Charentes, une étude réalisée par type d'occupation des sols fait apparaître une "sur-mortalité significative" de 19% pour les lymphomes "dans les vignes".
Pathologie professionnelle
8,7% des agriculteurs de l'étude Agrican ont déclaré une intoxication à un pesticide, et 5,1% des agricultrices. Près de la moitié de ces intoxications ont entraîné une consultation chez un professionnel de santé.
Cette étude ne donne pas à ce stade le nombre de personnes souffrant de cancer, ce qui serait plus significatif et devrait être connu en 2012.
Un autre rapport donne quelques pistes. Réalisé par le Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) et coordonné par l'Anses (agence sanitaire environnement/travail), il établit que certains cancers peuvent effectivement être associés à une exposition aux pesticides.
Ainsi, pour un tiers de ceux qui souffrent de cancer et que leur médecin a envoyés en consultation de pathologie professionnelle, soupçonnant une relation travail/cancer, le lien est reconnu comme possible (16,5%), voire probable (11,6%) ou certain (3,1%).
Le chiffre n'est pas représentatif mais il peut servir d'"alerte", note Gérard Lasfargues, directeur général adjoint de l'Anses.
Sans préjuger des études en cours, et notamment d'une expertise de l'Inserm, attendue pour l'an prochain, le Dr Lebailly estime qu'il n'y a "quasiment pas de pesticide dont on puisse dire qu'il est associé significativement à tel ou tel cancer". Mais, dit-il, "ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de familles chimiques suspectées".
En mars, des agriculteurs ont créé une association de défense des victimes des pesticides, Phyto-Victimes, dont la vice-présidente est la veuve d'un viticulteur mort des suites d'une leucémie reconnue maladie professionnelle.
rtbfÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les agriculteurs français, qui fument moins que d'autres et se dépensent physiquement davantage, meurent moins du cancer mais souffrent plus souvent de certaines tumeurs, que certains attribuent aux pesticides, selon plusieurs études parues récemment.
Pays agricole, la France est le premier utilisateur de pesticides en Europe, et, par hectare cultivé, parmi les 4 à 6 pays européens les plus consommateurs. Le plan Ecophyto, qui a fait suite au Grenelle de l'environnement, prévoit de réduire de 50% leur usage en agriculture à l'horizon 2018.
Des études internationales ont établi le lien entre les pesticides et certains cancers, tels que cancers cérébraux ou cancers du sang (leucémie, lymphome). Mais en France, comme le reconnaît l'étude Agrican, qui suit 180.000 agriculteurs jusqu'en 2017, "les données disponibles sur le risque de cancer professionnel en agriculture sont insuffisantes", notamment pour mesurer les expositions.
A ce jour, Agrican, lancée par la mutualité agricole, a établi qu'ils ont une meilleure espérance de vie que la population générale, mourant moins de maladies d'Alzheimer, de Parkinson, d'infarctus... Moins fumeurs, ils meurent moins aussi de cancer (-27% pour les hommes, -19% pour les femmes).
"Ca n’a rien à voir avec leur travail, mais avec leur mode de vie", note Pierre Lebailly, épidémiologiste qui a supervisé l’étude. Et il précise : "on peut avoir moins d'un type de cancer par rapport à la population générale, ca n'empêche pas d'avoir des facteurs de risque professionnels pour ce cancer".
Agrican relève un peu plus de décès par mélanome, par cancer du sein chez les hommes, par cancer du sang chez les femmes. En Poitou-Charentes, une étude réalisée par type d'occupation des sols fait apparaître une "sur-mortalité significative" de 19% pour les lymphomes "dans les vignes".
Pathologie professionnelle
8,7% des agriculteurs de l'étude Agrican ont déclaré une intoxication à un pesticide, et 5,1% des agricultrices. Près de la moitié de ces intoxications ont entraîné une consultation chez un professionnel de santé.
Cette étude ne donne pas à ce stade le nombre de personnes souffrant de cancer, ce qui serait plus significatif et devrait être connu en 2012.
Un autre rapport donne quelques pistes. Réalisé par le Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) et coordonné par l'Anses (agence sanitaire environnement/travail), il établit que certains cancers peuvent effectivement être associés à une exposition aux pesticides.
Ainsi, pour un tiers de ceux qui souffrent de cancer et que leur médecin a envoyés en consultation de pathologie professionnelle, soupçonnant une relation travail/cancer, le lien est reconnu comme possible (16,5%), voire probable (11,6%) ou certain (3,1%).
Le chiffre n'est pas représentatif mais il peut servir d'"alerte", note Gérard Lasfargues, directeur général adjoint de l'Anses.
Sans préjuger des études en cours, et notamment d'une expertise de l'Inserm, attendue pour l'an prochain, le Dr Lebailly estime qu'il n'y a "quasiment pas de pesticide dont on puisse dire qu'il est associé significativement à tel ou tel cancer". Mais, dit-il, "ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de familles chimiques suspectées".
En mars, des agriculteurs ont créé une association de défense des victimes des pesticides, Phyto-Victimes, dont la vice-présidente est la veuve d'un viticulteur mort des suites d'une leucémie reconnue maladie professionnelle.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Taxe sodas : Bertrand veut "une différence" entre le light et le sucre ajouté
Le ministre de la Santé Xavier Bertrand s'est dit, dimanche, opposé à une extension de la nouvelle taxe sur les sodas aux boissons contenant des édulcorants, estimant qu'il y avait "une différence entre consommer des boissons light et des boissons avec sucre ajouté". Les députés ont proposé cette semaine d'élargir aux boissons contenant des édulcorants, comme l'aspartame, la nouvelle taxe sur les boissons avec sucre ajouté annoncée fin août par le Premier ministre François Fillon. "Je ne le souhaite pas, parce qu'il y a une différence entre consommer des boissons light et des boissons avec sucre ajouté. Pour l'obésité, ce n'est pas la même chose", a déclaré le ministre de la Santé sur Canal+.
"S'il y a un vrai risque sur l'aspartame, un risque qui est avéré, je n'hésiterai pas une seconde, non pas à taxer, mais, dans ce cas-là, à prendre des précautions supplémentaires, voire même à suspendre", a-t-il ajouté. "S'il y avait un rapport qui disait clairement cela présente un danger, il faut retirer, je n'hésiterais pas à le faire, mais ce n'est pas le cas", a encore assuré Xavier Bertrand. Jeudi, le gouvernement s'était dit ouvert au débat sur l'extension de la taxe, tout en soulignant que la proposition des députés, dénoncée par les industriels, n'était "pas son projet" et "soulev(ait) des fragilités juridiques".
Le pointÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le ministre de la Santé Xavier Bertrand s'est dit, dimanche, opposé à une extension de la nouvelle taxe sur les sodas aux boissons contenant des édulcorants, estimant qu'il y avait "une différence entre consommer des boissons light et des boissons avec sucre ajouté". Les députés ont proposé cette semaine d'élargir aux boissons contenant des édulcorants, comme l'aspartame, la nouvelle taxe sur les boissons avec sucre ajouté annoncée fin août par le Premier ministre François Fillon. "Je ne le souhaite pas, parce qu'il y a une différence entre consommer des boissons light et des boissons avec sucre ajouté. Pour l'obésité, ce n'est pas la même chose", a déclaré le ministre de la Santé sur Canal+.
"S'il y a un vrai risque sur l'aspartame, un risque qui est avéré, je n'hésiterai pas une seconde, non pas à taxer, mais, dans ce cas-là, à prendre des précautions supplémentaires, voire même à suspendre", a-t-il ajouté. "S'il y avait un rapport qui disait clairement cela présente un danger, il faut retirer, je n'hésiterais pas à le faire, mais ce n'est pas le cas", a encore assuré Xavier Bertrand. Jeudi, le gouvernement s'était dit ouvert au débat sur l'extension de la taxe, tout en soulignant que la proposition des députés, dénoncée par les industriels, n'était "pas son projet" et "soulev(ait) des fragilités juridiques".
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
La mortalité liée au cancer de la thyroïde en baisse
Le nombre de cas diagnostiqués en France est en légère augmentation mais reste bas.
Le cancer de la thyroïde reste très rare en France et se situe au 13ème rang de tous les cancers, explique le professeur Danièle Dehesdin, présidente de la société française d'ORL, dont le congrès s'est tenu du 15 au 17 octobre à Paris. Les experts en ont profité pour faire le point sur cette affection. Depuis les années 70, bien avant l'accident de Tchernobyl, le nombre de nouveaux cas est en augmentation d'environ 6% par an, indique Danièle Dehesdin, cancérologue au Centre hospitalier universitaire de Rouen. Pour autant, avec 5000 à 8000 nouveaux cas par an, cette maladie ne représente qu'un pour cent de tous les cancers (et 0,3% des décès par cancer). Il est trois fois plus fréquent chez les femmes.
Un cancer bien diagnostiqué
Depuis plus de vingt ans, une polémique agite la France sur la question de savoir si l'augmentation régulière des cas de cancer de thyroïde observée dans l'Hexagone (mais aussi ailleurs, notamment aux Etats-Unis) peut être liée à l'accident de Tchernobyl. Pour les experts, cette augmentation s'expliquerait en grande partie par l'amélioration des moyens diagnostics, plus précis et efficaces que par le passé. Les progrès de l'échographie notamment permettent de détecter des lésions de très petite taille, entre 2 et 5 mm. Les cancers de moins de 5 mm représentent 30% des cancers. «Le pronostic du cancer de la thyroïde est très bon, voire excellent, souligne-t-elle, la mortalité évoluant à l'inverse de la fréquence. On estime qu'une guérison définitive est obtenue pour 95% d'entre eux.»
Le diagnostic est porté sur des critères cliniques, un nodule dur, douloureux, de croissance rapide, associé à des images échographiques comme des micro-calcifications ou encore une hyper-vascularisation à l'écho-doppler. C'est la ponction qui permet au final de faire le diagnostic grâce à l'examen anatomopathologique. «Le traitement s'appuie sur l'ablation de la thyroïde, qui est une chirurgie fréquente en France», explique le professeur Emmanuel Babin chirurgien ORL au CHU de Caen.
Les nodules thyroïdiens sont très fréquents, notamment chez les personnes âgées. Ils sont retrouvés chez plus de la moitié des femmes de 50 ans. Les ablations de la thyroïde, bien plus nombreuses que les cancers -de l'ordre de 40.000 par an- se font pour des problèmes divers, par exemple des nodules bénins dont le volume important perturbe la déglutition ou la voix….
Tchernobyl, Fukushima
«A ce jour, une nette augmentation de l'incidence des cancers de la thyroïde a été constatée chez les enfants autour de Tchernobyl dès 1990, rappelle le Dr Stéphane Bardet (Service de médecine nucléaire, Centre de lutte contre le cancer, Caen). Pour Fukushima, il est trop tôt pour faire le point.» 360.000 enfants habitant aux abords de la centrale vont être suivis. «La thyroïde est une éponge», expliquent les spécialistes. Elle est avide d'iode -matière première pour la fabrication des hormones thyroïdiennes- en particulier chez l'enfant en croissance. Elle est donc particulièrement vulnérable aux émissions d'iode 131 radioactif, en cas d'accident nucléaire. Le risque lié aux irradiations est bien plus élevé chez les enfants. «Le risque est majeur pour le fœtus dès le 3ème mois de grossesse et va en se réduisant progressivement pour devenir quasi-nul au-delà de l'âge de 20 ans», précise Danièle Dehesdin.
D'où la nécessité de faire absorber, dans les heures qui suivent l'accident, de l'iode «stable», qui va saturer la glande et empêcher l'absorption d'iode radioactif, en priorité pour les enfants, les adolescents et les adultes jeunes.
Le paradoxe, relève le Dr Bardet, c'est que l'iode radioactif est par ailleurs utilisé pour traiter les cancers de la thyroïde : il permet, après l'ablation de la glande, de détruire les tissus thyroïdiens résiduels et les éventuelles métastases.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le nombre de cas diagnostiqués en France est en légère augmentation mais reste bas.
Le cancer de la thyroïde reste très rare en France et se situe au 13ème rang de tous les cancers, explique le professeur Danièle Dehesdin, présidente de la société française d'ORL, dont le congrès s'est tenu du 15 au 17 octobre à Paris. Les experts en ont profité pour faire le point sur cette affection. Depuis les années 70, bien avant l'accident de Tchernobyl, le nombre de nouveaux cas est en augmentation d'environ 6% par an, indique Danièle Dehesdin, cancérologue au Centre hospitalier universitaire de Rouen. Pour autant, avec 5000 à 8000 nouveaux cas par an, cette maladie ne représente qu'un pour cent de tous les cancers (et 0,3% des décès par cancer). Il est trois fois plus fréquent chez les femmes.
Un cancer bien diagnostiqué
Depuis plus de vingt ans, une polémique agite la France sur la question de savoir si l'augmentation régulière des cas de cancer de thyroïde observée dans l'Hexagone (mais aussi ailleurs, notamment aux Etats-Unis) peut être liée à l'accident de Tchernobyl. Pour les experts, cette augmentation s'expliquerait en grande partie par l'amélioration des moyens diagnostics, plus précis et efficaces que par le passé. Les progrès de l'échographie notamment permettent de détecter des lésions de très petite taille, entre 2 et 5 mm. Les cancers de moins de 5 mm représentent 30% des cancers. «Le pronostic du cancer de la thyroïde est très bon, voire excellent, souligne-t-elle, la mortalité évoluant à l'inverse de la fréquence. On estime qu'une guérison définitive est obtenue pour 95% d'entre eux.»
Le diagnostic est porté sur des critères cliniques, un nodule dur, douloureux, de croissance rapide, associé à des images échographiques comme des micro-calcifications ou encore une hyper-vascularisation à l'écho-doppler. C'est la ponction qui permet au final de faire le diagnostic grâce à l'examen anatomopathologique. «Le traitement s'appuie sur l'ablation de la thyroïde, qui est une chirurgie fréquente en France», explique le professeur Emmanuel Babin chirurgien ORL au CHU de Caen.
Les nodules thyroïdiens sont très fréquents, notamment chez les personnes âgées. Ils sont retrouvés chez plus de la moitié des femmes de 50 ans. Les ablations de la thyroïde, bien plus nombreuses que les cancers -de l'ordre de 40.000 par an- se font pour des problèmes divers, par exemple des nodules bénins dont le volume important perturbe la déglutition ou la voix….
Tchernobyl, Fukushima
«A ce jour, une nette augmentation de l'incidence des cancers de la thyroïde a été constatée chez les enfants autour de Tchernobyl dès 1990, rappelle le Dr Stéphane Bardet (Service de médecine nucléaire, Centre de lutte contre le cancer, Caen). Pour Fukushima, il est trop tôt pour faire le point.» 360.000 enfants habitant aux abords de la centrale vont être suivis. «La thyroïde est une éponge», expliquent les spécialistes. Elle est avide d'iode -matière première pour la fabrication des hormones thyroïdiennes- en particulier chez l'enfant en croissance. Elle est donc particulièrement vulnérable aux émissions d'iode 131 radioactif, en cas d'accident nucléaire. Le risque lié aux irradiations est bien plus élevé chez les enfants. «Le risque est majeur pour le fœtus dès le 3ème mois de grossesse et va en se réduisant progressivement pour devenir quasi-nul au-delà de l'âge de 20 ans», précise Danièle Dehesdin.
D'où la nécessité de faire absorber, dans les heures qui suivent l'accident, de l'iode «stable», qui va saturer la glande et empêcher l'absorption d'iode radioactif, en priorité pour les enfants, les adolescents et les adultes jeunes.
Le paradoxe, relève le Dr Bardet, c'est que l'iode radioactif est par ailleurs utilisé pour traiter les cancers de la thyroïde : il permet, après l'ablation de la glande, de détruire les tissus thyroïdiens résiduels et les éventuelles métastases.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Piscine : les trois scénarios qui conduisent à l'accident
Le manque de surveillance est souvent à l'origine des noyades des enfants de moins de 6 ans.
Chaque année, la piscine tue : en moyenne, une quarantaine de personnes, dont presque la moitié sont des enfants de moins de 6 ans. Cette année, le seul Samu des Bouches-du-Rhône a comptabilisé huit noyades de jeunes enfants dans une propriété privée.
A chaque fois, le scénario est le même. Selon une étude américaine présentée lundi à Boston par l'Académie américaine de pédiatrie (AAP), mais qui pourrait parfaitement s'appliquer à la France, il y a en fait trois situations qui peuvent créer le drame.
Première situation, la majorité des enfants entre un et deux ans, sont, avant la noyade, dans la maison sous la surveillance d'un adulte. Celui-ci, distrait par un évènement extérieur ou dérangé dans sa routine, laisse l'enfant s'échapper vers la piscine non protégée. Deuxième situation, le tout jeune enfant est dehors sous une surveillance plus «relâchée». Comme cette mère qui fait un aller retour rapide dans la cuisine, ou cette autre absorbée par la lecture. «Une minute d'inattention suffit», prévient le docteur Richard Toesca, responsable du centre 15 du Samu des Bouches-du-Rhône. Troisième situation, les enfants entre trois et cinq ans sont déjà dans l'eau ou près de la piscine, et brutalement, la surveillance se relâche.
Pour l'auteur de l'étude, Phyllis Argan, toute piscine privée devrait être clôturée. En France, d'ailleurs, une loi impose un système de sécurité depuis 2006. Malheureusement, elle n'est pas suffisante pour éviter les noyades. «Mais il n'est pas possible de connaître le nombre de noyades évitées avec les systèmes de sécurité», relativise Bertrand Thelot pour l'Institut de veille sanitaire. «Une chose est sure : lorsque vous avez une piscine, vous devez surveiller les enfants de moins de 6 ans de très près, ne pas vous éloigner de plus de 2 mètres ou encore ne pas confier la surveillance à un adolescent.»
Alors, faut-il interdire la piscine à nos enfants ? Sûrement pas : la meilleure solution, c'est encore de se baigner avec eux et de leur apprendre très tôt… à nager.
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Le manque de surveillance est souvent à l'origine des noyades des enfants de moins de 6 ans.
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A chaque fois, le scénario est le même. Selon une étude américaine présentée lundi à Boston par l'Académie américaine de pédiatrie (AAP), mais qui pourrait parfaitement s'appliquer à la France, il y a en fait trois situations qui peuvent créer le drame.
Première situation, la majorité des enfants entre un et deux ans, sont, avant la noyade, dans la maison sous la surveillance d'un adulte. Celui-ci, distrait par un évènement extérieur ou dérangé dans sa routine, laisse l'enfant s'échapper vers la piscine non protégée. Deuxième situation, le tout jeune enfant est dehors sous une surveillance plus «relâchée». Comme cette mère qui fait un aller retour rapide dans la cuisine, ou cette autre absorbée par la lecture. «Une minute d'inattention suffit», prévient le docteur Richard Toesca, responsable du centre 15 du Samu des Bouches-du-Rhône. Troisième situation, les enfants entre trois et cinq ans sont déjà dans l'eau ou près de la piscine, et brutalement, la surveillance se relâche.
Pour l'auteur de l'étude, Phyllis Argan, toute piscine privée devrait être clôturée. En France, d'ailleurs, une loi impose un système de sécurité depuis 2006. Malheureusement, elle n'est pas suffisante pour éviter les noyades. «Mais il n'est pas possible de connaître le nombre de noyades évitées avec les systèmes de sécurité», relativise Bertrand Thelot pour l'Institut de veille sanitaire. «Une chose est sure : lorsque vous avez une piscine, vous devez surveiller les enfants de moins de 6 ans de très près, ne pas vous éloigner de plus de 2 mètres ou encore ne pas confier la surveillance à un adolescent.»
Alors, faut-il interdire la piscine à nos enfants ? Sûrement pas : la meilleure solution, c'est encore de se baigner avec eux et de leur apprendre très tôt… à nager.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Cancer du sein : la prévention passe aussi par l'alimentation
L'alcool, les aliments d'index glycémique élevé, et les acides gras trans sont mis en cause.
Peut-on prévenir le cancer du sein par l'alimentation ? Cette question, à laquelle un colloque, sous l'égide de l'EHESP (l'Ecole de santé publique), est consacré début octobre à Rennes, se pose car les arguments scientifiques attribuant un rôle à l'alimentation dans ce cancer sont de plus en plus nombreux.
Pour le Pr Philippe Bougnoux, cancérologue (CHRU Tours), «il faut toujours garder en tête que le cancer est une maladie des gènes, que l'alimentation ne donne pas le cancer. Le cancer du sein est hétérogène. L'alimentation semble jouer peu de rôle dans celui de la femme jeune, souvent à prédisposition génétique. Le cancer du sein de la femme mûre est très différent. L'âge est le premier facteur de risque de ce cancer, 25 fois plus fréquent à 75 ans qu'à 50, mais l'alimentation, l'environnement au sens large, vont modifier l'expression de cette maladie due à l'accumulation d'altérations génétiques, en accélérant ou au contraire en freinant sa croissance.»
Apports caloriques
«Des apports alimentaires supérieurs aux dépenses énergétiques favorisent le stockage et l'apparition progressive d'une obésité avec ses conséquences hormonales, dont l'hyper-estrogénie qui influence l'expression des altérations génétiques dans des tissus hormono-dépendants comme le sein et l'endomètre», précise le Pr Bougnoux. Mais l'obésité intervient aussi par d'autres voies. «Elle agit sur des cancers - foie, rein, lymphomes… -, où les hormones n'ont aucun rôle, et a par elle-même des effets procarcinogènes, indique le Pr François Goldwasser, oncologue (CHU Cochin, Paris). Le tissu adipeux sécrète des facteurs angiogéniques qui stimulent la formation de nouveaux vaisseaux indispensables à la croissance tumorale, et libère des facteurs de croissance liés à l'insuline, comme l'IGF1, qui favorisent la prolifération tissulaire».
En 2006, l'étude WHI (1) sur 49 000 américaines analyse l'effet d'une réduction durable des apports caloriques par la baisse de 25 % des lipides consommés, associée à l'activité physique. «Cette mesure suffit à réduire le nombre des cancers du sein dans le groupe concerné. Pour la première fois, elle suggère qu'une prévention nutritionnelle du cancer du sein est possible, souligne le Pr Bougnoux. Mais cette fraction du risque de cancer du sein lié à la nutrition semble ne concerner qu'une partie des femmes. Si nous savions les repérer, une prévention nutritionnelle ciblée serait envisageable.»
L'unité Inserm U921 qu'il dirige recueille des échantillons de tissu adipeux prélevés sur des femmes lors d'opérations diverses du sein. «Ce tissu garde la mémoire de nos consommations de lipides. Nous avons montré que les femmes qui font un cancer du sein avaient un tissu adipeux moins riche en acides gras omega-3 (2) que celles qui n'en font pas, et qu'un taux élevé d'acides gras omega-6 ou d'acides gras trans était associé à un risque accru.»
Profil des lipides
Les interactions complexes entre lipides, entre nutriments, ont conduit l'équipe à affiner encore son approche. «Nous savons maintenant établir sur le tissu adipeux le profil des lipides, ou lipidome, d'un individu. Il est encore plus prédictif du risque nutritionnel de cancer du sein. Ce profil, qui n'était possible que sur biopsie, pourrait devenir réalisable en imagerie, par spectroscopie IRM. Si nos travaux le confirment, on pourrait un jour le réaliser chez des femmes en bonne santé, afin d'aider celles à risque à faire évoluer leur profil lipidique dans le bon sens.»
Une alimentation riche en sucres d'index glycémique élevé favorise aussi la croissance tumorale. «Les cellules cancéreuses ont un métabolisme différent, très dépendant du glucose. Les aliments à fort pouvoir hyperglycémiant brutal, donc très raffinés, ont montré un effet pro-prolifératif sur les cellules cancéreuses, y compris dans le cancer du sein», souligne le Pr Goldwasser.
L'enquête épidémiologique dirigée par le Pr Françoise Clavel-Chapelon (Inserm U1018) sur les milliers de femmes de la cohorte E3M (3), confirme ces résultats : le risque de cancer du sein est accru par l'alcool, les aliments d'index glycémique élevé, les acides gras trans, et diminué par les folates, certains phyto-œstrogènes (lignanes), la vitamine D. Mais, pour l'épidémiologiste, «au-delà de chaque aliment, c'est la typologie alimentaire qui est importante. Les femmes qui adhèrent à un schéma alimentaire sain, prudent, à base de fruits, légumes, poissons, céréales, huiles végétales… etc., ont pratiquement deux fois moins de risque de cancer du sein que celles avec une alimentation de type “western”, riche en viandes, pizzas, charcuterie, frites, pâtes, beurre, alcool… etc.».
Ce que le Pr Goldwasser exprime autrement : «En fait, c'est la même alimentation, saine, peu riche en graisses animales, pas trop calorique, associée à l'activité physique, qui protège à la fois du cancer, des maladies cardio-vasculaires et de certaines maladies neuro-dégénératives. C'est assez satisfaisant pour l'esprit.»
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L'alcool, les aliments d'index glycémique élevé, et les acides gras trans sont mis en cause.
Peut-on prévenir le cancer du sein par l'alimentation ? Cette question, à laquelle un colloque, sous l'égide de l'EHESP (l'Ecole de santé publique), est consacré début octobre à Rennes, se pose car les arguments scientifiques attribuant un rôle à l'alimentation dans ce cancer sont de plus en plus nombreux.
Pour le Pr Philippe Bougnoux, cancérologue (CHRU Tours), «il faut toujours garder en tête que le cancer est une maladie des gènes, que l'alimentation ne donne pas le cancer. Le cancer du sein est hétérogène. L'alimentation semble jouer peu de rôle dans celui de la femme jeune, souvent à prédisposition génétique. Le cancer du sein de la femme mûre est très différent. L'âge est le premier facteur de risque de ce cancer, 25 fois plus fréquent à 75 ans qu'à 50, mais l'alimentation, l'environnement au sens large, vont modifier l'expression de cette maladie due à l'accumulation d'altérations génétiques, en accélérant ou au contraire en freinant sa croissance.»
Apports caloriques
«Des apports alimentaires supérieurs aux dépenses énergétiques favorisent le stockage et l'apparition progressive d'une obésité avec ses conséquences hormonales, dont l'hyper-estrogénie qui influence l'expression des altérations génétiques dans des tissus hormono-dépendants comme le sein et l'endomètre», précise le Pr Bougnoux. Mais l'obésité intervient aussi par d'autres voies. «Elle agit sur des cancers - foie, rein, lymphomes… -, où les hormones n'ont aucun rôle, et a par elle-même des effets procarcinogènes, indique le Pr François Goldwasser, oncologue (CHU Cochin, Paris). Le tissu adipeux sécrète des facteurs angiogéniques qui stimulent la formation de nouveaux vaisseaux indispensables à la croissance tumorale, et libère des facteurs de croissance liés à l'insuline, comme l'IGF1, qui favorisent la prolifération tissulaire».
En 2006, l'étude WHI (1) sur 49 000 américaines analyse l'effet d'une réduction durable des apports caloriques par la baisse de 25 % des lipides consommés, associée à l'activité physique. «Cette mesure suffit à réduire le nombre des cancers du sein dans le groupe concerné. Pour la première fois, elle suggère qu'une prévention nutritionnelle du cancer du sein est possible, souligne le Pr Bougnoux. Mais cette fraction du risque de cancer du sein lié à la nutrition semble ne concerner qu'une partie des femmes. Si nous savions les repérer, une prévention nutritionnelle ciblée serait envisageable.»
L'unité Inserm U921 qu'il dirige recueille des échantillons de tissu adipeux prélevés sur des femmes lors d'opérations diverses du sein. «Ce tissu garde la mémoire de nos consommations de lipides. Nous avons montré que les femmes qui font un cancer du sein avaient un tissu adipeux moins riche en acides gras omega-3 (2) que celles qui n'en font pas, et qu'un taux élevé d'acides gras omega-6 ou d'acides gras trans était associé à un risque accru.»
Profil des lipides
Les interactions complexes entre lipides, entre nutriments, ont conduit l'équipe à affiner encore son approche. «Nous savons maintenant établir sur le tissu adipeux le profil des lipides, ou lipidome, d'un individu. Il est encore plus prédictif du risque nutritionnel de cancer du sein. Ce profil, qui n'était possible que sur biopsie, pourrait devenir réalisable en imagerie, par spectroscopie IRM. Si nos travaux le confirment, on pourrait un jour le réaliser chez des femmes en bonne santé, afin d'aider celles à risque à faire évoluer leur profil lipidique dans le bon sens.»
Une alimentation riche en sucres d'index glycémique élevé favorise aussi la croissance tumorale. «Les cellules cancéreuses ont un métabolisme différent, très dépendant du glucose. Les aliments à fort pouvoir hyperglycémiant brutal, donc très raffinés, ont montré un effet pro-prolifératif sur les cellules cancéreuses, y compris dans le cancer du sein», souligne le Pr Goldwasser.
L'enquête épidémiologique dirigée par le Pr Françoise Clavel-Chapelon (Inserm U1018) sur les milliers de femmes de la cohorte E3M (3), confirme ces résultats : le risque de cancer du sein est accru par l'alcool, les aliments d'index glycémique élevé, les acides gras trans, et diminué par les folates, certains phyto-œstrogènes (lignanes), la vitamine D. Mais, pour l'épidémiologiste, «au-delà de chaque aliment, c'est la typologie alimentaire qui est importante. Les femmes qui adhèrent à un schéma alimentaire sain, prudent, à base de fruits, légumes, poissons, céréales, huiles végétales… etc., ont pratiquement deux fois moins de risque de cancer du sein que celles avec une alimentation de type “western”, riche en viandes, pizzas, charcuterie, frites, pâtes, beurre, alcool… etc.».
Ce que le Pr Goldwasser exprime autrement : «En fait, c'est la même alimentation, saine, peu riche en graisses animales, pas trop calorique, associée à l'activité physique, qui protège à la fois du cancer, des maladies cardio-vasculaires et de certaines maladies neuro-dégénératives. C'est assez satisfaisant pour l'esprit.»
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Appendicite : diagnostic plus tardif chez les jeunes malades
En France, le nombre d'opérations est en baisse constante mais la difficulté à déceler les appendicites chez les enfants souffrant d'une pathologie grave multiplie par 3,5 leur durée d'hospitalisation.
En France, le nombre d'opérations de l'appendicite est en baisse constante. En dix ans, il est passé de 300.000 à 83.000, grâce notamment au recours à l'imagerie médicale. Si l'assurance maladie déplore encore trop d'interventions chirurgicales, une étude américaine présentée le 15 octobre à Boston par l'Académie américaine de pédiatrie (AAP) met en garde contre le retard de diagnostic chez les enfants gravement malades. Sur 800.000 opérations de l'appendicite effectuées chez des enfants de moins de 18 ans, les auteurs de l'étude ont identifiés près de 18.000 enfants ayant été opérés avec deux jours de retard par rapport aux autres. Ce retard a entraîné une augmentation des complications et multiplié par 3,5 le temps d'hospitalisation.
Cette situation se retrouve beaucoup plus fréquemment chez des enfants atteints de maladies graves comme des leucémies. «Les signes d'une appendicite peuvent être masqués chez les enfants traités pour une maladie de Crohn, une mucoviscidose…», confirme le docteur Fréderic Gottrand, pédiatre à l'hôpital Jeanne de Flandre de Lille. «Le diagnostic d'une appendicite, déjà difficile chez un enfant, se révèle alors particulièrement redoutable».
Le score d'Alvarado pour évaluer l'urgence
Toute la difficulté pour le chirurgien, face à une suspicion d'appendicite, est d'opérer à bon escient, sans excès mais sans retard. Ce qui n'est pas toujours simple, du fait du caractère parfois atypique des symptômes, associant plus ou moins douleurs dans la fosse iliaque droite, troubles digestifs et fièvre.
L'an dernier, l'équipe chirurgicale du Dr Hamy au CHU d'Angers a mené une enquête chez 233 patients de plus de 15 ans reçus aux urgences pour douleurs de la fosse iliaque droite, évoquant une appendicite aiguë, qui confirme l'utilité du score d'Alvarado. Ce score, mis au point par le chirurgien Alfredo Alvarado, va de 0 à 10 et porte six symptômes et deux tests biologiques. La douleur de la fosse iliaque droite associée à des globules blancs supérieurs à 10.000 valent 2 points chacun. Les autres critères nausées, vomissements et diarrhées sont cotés 1 point chacun. Au-dessus de 6 points, il faut opérer sans délai. Au-dessous de 4, le patient peut rentrer chez lui, mais rester vigilant. Entre 4 et 6, il est sous surveillance pendant 24 heures (échographie ou scanner). La sensibilité de la méthode est supérieure à 90%.
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En France, le nombre d'opérations est en baisse constante mais la difficulté à déceler les appendicites chez les enfants souffrant d'une pathologie grave multiplie par 3,5 leur durée d'hospitalisation.
En France, le nombre d'opérations de l'appendicite est en baisse constante. En dix ans, il est passé de 300.000 à 83.000, grâce notamment au recours à l'imagerie médicale. Si l'assurance maladie déplore encore trop d'interventions chirurgicales, une étude américaine présentée le 15 octobre à Boston par l'Académie américaine de pédiatrie (AAP) met en garde contre le retard de diagnostic chez les enfants gravement malades. Sur 800.000 opérations de l'appendicite effectuées chez des enfants de moins de 18 ans, les auteurs de l'étude ont identifiés près de 18.000 enfants ayant été opérés avec deux jours de retard par rapport aux autres. Ce retard a entraîné une augmentation des complications et multiplié par 3,5 le temps d'hospitalisation.
Cette situation se retrouve beaucoup plus fréquemment chez des enfants atteints de maladies graves comme des leucémies. «Les signes d'une appendicite peuvent être masqués chez les enfants traités pour une maladie de Crohn, une mucoviscidose…», confirme le docteur Fréderic Gottrand, pédiatre à l'hôpital Jeanne de Flandre de Lille. «Le diagnostic d'une appendicite, déjà difficile chez un enfant, se révèle alors particulièrement redoutable».
Le score d'Alvarado pour évaluer l'urgence
Toute la difficulté pour le chirurgien, face à une suspicion d'appendicite, est d'opérer à bon escient, sans excès mais sans retard. Ce qui n'est pas toujours simple, du fait du caractère parfois atypique des symptômes, associant plus ou moins douleurs dans la fosse iliaque droite, troubles digestifs et fièvre.
L'an dernier, l'équipe chirurgicale du Dr Hamy au CHU d'Angers a mené une enquête chez 233 patients de plus de 15 ans reçus aux urgences pour douleurs de la fosse iliaque droite, évoquant une appendicite aiguë, qui confirme l'utilité du score d'Alvarado. Ce score, mis au point par le chirurgien Alfredo Alvarado, va de 0 à 10 et porte six symptômes et deux tests biologiques. La douleur de la fosse iliaque droite associée à des globules blancs supérieurs à 10.000 valent 2 points chacun. Les autres critères nausées, vomissements et diarrhées sont cotés 1 point chacun. Au-dessus de 6 points, il faut opérer sans délai. Au-dessous de 4, le patient peut rentrer chez lui, mais rester vigilant. Entre 4 et 6, il est sous surveillance pendant 24 heures (échographie ou scanner). La sensibilité de la méthode est supérieure à 90%.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
«Quand faut-il opérer des hémorroïdes ?»
La réponse du Dr Philippe Godeberge, hépato-gastro-entérologue à l'Institut mutualiste Montsouris à Paris et vice-président de la société nationale française de gastro-entérologie.
Les hémorroïdes sont des structures anatomiques normales présentes chez tout individu. Du fait des accouchements, de la constipation mais aussi d'altérations liées à l'âge, elles peuvent devenir responsables de symptômes variés : c'est la maladie hémorroïdaire avec ses périodes de paroxysmes appelées «crise hémorroïdaire». Il n'est jamais obligatoire de se faire opérer car cette maladie est bénigne, ce qui ne veut pas dire confortable ! Dans certains cas, la dégradation de la qualité de vie est telle qu'on est contraint de s'y résoudre. Quels sont alors les critères qui peuvent conduire à cette chirurgie, dont la mauvaise réputation est partiellement injustifiée ?
Il faut avant tout être certain du diagnostic ; la principale erreur est de rapporter aux hémorroïdes tout symptôme anal, notamment le saignement. Un avis médical avec un examen physique est indispensable et souvent suffisant ; l'absence de douleur n'étant en aucune façon un élément permettant de prédire le diagnostic. Il faut ensuite déterminer l'objectif thérapeutique ; c'est-à-dire confronter la liste des symptômes qui sont à l'origine de la demande de soins et ceux qui peuvent être guéris par la chirurgie. Ainsi la constipation n'est pas la conséquence mais la cause des hémorroïdes ; elle n'est jamais due à une obstruction de l'anus par de grosses hémorroïdes.
Médicaments locaux
D'autres symptômes sont parfois rapportés à des hémorroïdes sans aucun lien : difficulté à uriner, troubles de l'érection, difficulté à retenir les flatulences ou les selles. Tout cela persistera même après une chirurgie bien conduite. Ce qui peut être supprimé par la chirurgie, ce sont les crises douloureuses liées à des caillots (thromboses) dans les hémorroïdes externes, ou la sensation d'extériorisation des paquets hémorroïdaires internes lors de la défécation, accompagnée de saignements dans les toilettes ou sur le papier, et parfois d'un suintement. Le médecin va alors, avec le patient, évaluer les différentes stratégies thérapeutiques et les risques associés.
Lors des premières consultations, on propose souvent en première ligne, la régularisation du transit et divers médicaments locaux. Des gestes locaux peuvent être associés en consultation, au cabinet du médecin, sans hospitalisation ni anesthésie parce que simples et indolores. L'échec de cette prise en charge est un argument puissant en faveur de la chirurgie. Parfois on n'attend pas cet échec car le patient, par pudeur ou crainte, consulte tardivement dans l'histoire de sa maladie, qui est d'emblée très développée.
Douleurs notables
À ce stade, on peut proposer trois types de chirurgie, exécutée par un chirurgien ou par un proctologue. La plus classique retire les hémorroïdes ; cette opération est efficace, sans récidive. C'est aussi celle qui a une mauvaise réputation à cause des douleurs postopératoires. Une attention particulière doit y être apportée par l'équipe soignante mais des douleurs notables ne peuvent être exclues. C'est pourquoi les techniques alternatives ont toutes en commun la recherche d'une réduction de cette douleur : qu'il s'agisse d'une ligature simple des artères qui alimentent les hémorroïdes après leur repérage par Doppler ou qu'il s'agisse de leur remise en place avec un agrafage interne, dit opération de Longo.
Chacune de ces trois méthodes expose à un rapport bénéfice/risque spécifique en termes de séquelle ou de récidive. Ceci doit être évalué individuellement. Mais le risque potentiel de complications - par ailleurs rares - ne doit pas faire perdre le bénéfice d'une chirurgie qui peut transformer la qualité de vie. Ces opérations ne concernent au final que 5 % des patients. Quoi qu'il en soit, la décision d'opérer se fait en commun patient-médecin et n'est jamais une urgence.
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Les hémorroïdes sont des structures anatomiques normales présentes chez tout individu. Du fait des accouchements, de la constipation mais aussi d'altérations liées à l'âge, elles peuvent devenir responsables de symptômes variés : c'est la maladie hémorroïdaire avec ses périodes de paroxysmes appelées «crise hémorroïdaire». Il n'est jamais obligatoire de se faire opérer car cette maladie est bénigne, ce qui ne veut pas dire confortable ! Dans certains cas, la dégradation de la qualité de vie est telle qu'on est contraint de s'y résoudre. Quels sont alors les critères qui peuvent conduire à cette chirurgie, dont la mauvaise réputation est partiellement injustifiée ?
Il faut avant tout être certain du diagnostic ; la principale erreur est de rapporter aux hémorroïdes tout symptôme anal, notamment le saignement. Un avis médical avec un examen physique est indispensable et souvent suffisant ; l'absence de douleur n'étant en aucune façon un élément permettant de prédire le diagnostic. Il faut ensuite déterminer l'objectif thérapeutique ; c'est-à-dire confronter la liste des symptômes qui sont à l'origine de la demande de soins et ceux qui peuvent être guéris par la chirurgie. Ainsi la constipation n'est pas la conséquence mais la cause des hémorroïdes ; elle n'est jamais due à une obstruction de l'anus par de grosses hémorroïdes.
Médicaments locaux
D'autres symptômes sont parfois rapportés à des hémorroïdes sans aucun lien : difficulté à uriner, troubles de l'érection, difficulté à retenir les flatulences ou les selles. Tout cela persistera même après une chirurgie bien conduite. Ce qui peut être supprimé par la chirurgie, ce sont les crises douloureuses liées à des caillots (thromboses) dans les hémorroïdes externes, ou la sensation d'extériorisation des paquets hémorroïdaires internes lors de la défécation, accompagnée de saignements dans les toilettes ou sur le papier, et parfois d'un suintement. Le médecin va alors, avec le patient, évaluer les différentes stratégies thérapeutiques et les risques associés.
Lors des premières consultations, on propose souvent en première ligne, la régularisation du transit et divers médicaments locaux. Des gestes locaux peuvent être associés en consultation, au cabinet du médecin, sans hospitalisation ni anesthésie parce que simples et indolores. L'échec de cette prise en charge est un argument puissant en faveur de la chirurgie. Parfois on n'attend pas cet échec car le patient, par pudeur ou crainte, consulte tardivement dans l'histoire de sa maladie, qui est d'emblée très développée.
Douleurs notables
À ce stade, on peut proposer trois types de chirurgie, exécutée par un chirurgien ou par un proctologue. La plus classique retire les hémorroïdes ; cette opération est efficace, sans récidive. C'est aussi celle qui a une mauvaise réputation à cause des douleurs postopératoires. Une attention particulière doit y être apportée par l'équipe soignante mais des douleurs notables ne peuvent être exclues. C'est pourquoi les techniques alternatives ont toutes en commun la recherche d'une réduction de cette douleur : qu'il s'agisse d'une ligature simple des artères qui alimentent les hémorroïdes après leur repérage par Doppler ou qu'il s'agisse de leur remise en place avec un agrafage interne, dit opération de Longo.
Chacune de ces trois méthodes expose à un rapport bénéfice/risque spécifique en termes de séquelle ou de récidive. Ceci doit être évalué individuellement. Mais le risque potentiel de complications - par ailleurs rares - ne doit pas faire perdre le bénéfice d'une chirurgie qui peut transformer la qualité de vie. Ces opérations ne concernent au final que 5 % des patients. Quoi qu'il en soit, la décision d'opérer se fait en commun patient-médecin et n'est jamais une urgence.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Le Primpéran déconseillé pour les moins de 18 ans
Déjà contre-indiqué chez le nouveau-né, ce médicament prescrit contre les vomissements est soupçonné de provoquer des effets neurologiques indésirables, comme des mouvements anormaux de la tête et du cou.
Le Primpéran, médicament très largement prescrit depuis près de 40 ans contre les nausées et vomissements, déjà contre-indiqué chez le nouveau-né, ne devrait plus être utilisé chez les moins de 18 ans, selon les recommandations de la commission d'autorisation de mise sur le marché (AMM) de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Le Primpéran peut provoquer des effets indésirables neurologiques, comme des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes du visage, contraction des mâchoires, mouvements anormaux des yeux, difficulté pour avaler ou pour parler, torticolis...). En effet, le métoclopramide, principe actif de ce médicament, qui agit sur la motricité intestinale, est un neuroleptique susceptible de présenter certains désagréments liés à ses effets psychotropes. Ces effets sont connus et mentionnés dans le Résumé des caractéristiques du produit (RCP) et la notice du médicament. Ils sont réversibles après l'arrêt du médicament mais peuvent nécessiter un traitement particulier.
Efficacité insuffisamment démontrée
L'Afssaps a souligné dans un communiqué vendredi que la réévaluation du bénéfice-risque du métoclopramide (Primpéran et génériques) à destination des enfants et adolescents montrait un «profil de risque défavorable» avec un «risque augmenté de survenue d'effets neurologiques», ce risque augmentant pour des doses élevées ou répétées.
De plus, la démonstration de son efficacité reste «insuffisante». Il existe, enfin, des alternatives thérapeutiques, souligne l'agence du médicament.
La commission d'AMM recommande par conséquent «d'étendre la contre-indication aux enfants en dessous de 18 ans pour toutes les spécialités à base de métoclopramide actuellement indiquées dans la population pédiatrique» et «de retirer du marché les spécialités uniquement à usage pédiatrique, à savoir les spécialités Primpéran Nourrissons et Enfants 2,6mg/ml solution buvable et Primpéran Enfants 2,6mg/ml solution buvable», des laboratoire Sanofi Aventis.
Il est également envisagé une réévaluation du recours à ce neuroleptique chez l'adulte, «particulièrement chez le sujet âgé en raison notamment du risque d'effets indésirables neurologiques et cardiovasculaires potentiellement graves».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Déjà contre-indiqué chez le nouveau-né, ce médicament prescrit contre les vomissements est soupçonné de provoquer des effets neurologiques indésirables, comme des mouvements anormaux de la tête et du cou.
Le Primpéran, médicament très largement prescrit depuis près de 40 ans contre les nausées et vomissements, déjà contre-indiqué chez le nouveau-né, ne devrait plus être utilisé chez les moins de 18 ans, selon les recommandations de la commission d'autorisation de mise sur le marché (AMM) de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Le Primpéran peut provoquer des effets indésirables neurologiques, comme des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes du visage, contraction des mâchoires, mouvements anormaux des yeux, difficulté pour avaler ou pour parler, torticolis...). En effet, le métoclopramide, principe actif de ce médicament, qui agit sur la motricité intestinale, est un neuroleptique susceptible de présenter certains désagréments liés à ses effets psychotropes. Ces effets sont connus et mentionnés dans le Résumé des caractéristiques du produit (RCP) et la notice du médicament. Ils sont réversibles après l'arrêt du médicament mais peuvent nécessiter un traitement particulier.
Efficacité insuffisamment démontrée
L'Afssaps a souligné dans un communiqué vendredi que la réévaluation du bénéfice-risque du métoclopramide (Primpéran et génériques) à destination des enfants et adolescents montrait un «profil de risque défavorable» avec un «risque augmenté de survenue d'effets neurologiques», ce risque augmentant pour des doses élevées ou répétées.
De plus, la démonstration de son efficacité reste «insuffisante». Il existe, enfin, des alternatives thérapeutiques, souligne l'agence du médicament.
La commission d'AMM recommande par conséquent «d'étendre la contre-indication aux enfants en dessous de 18 ans pour toutes les spécialités à base de métoclopramide actuellement indiquées dans la population pédiatrique» et «de retirer du marché les spécialités uniquement à usage pédiatrique, à savoir les spécialités Primpéran Nourrissons et Enfants 2,6mg/ml solution buvable et Primpéran Enfants 2,6mg/ml solution buvable», des laboratoire Sanofi Aventis.
Il est également envisagé une réévaluation du recours à ce neuroleptique chez l'adulte, «particulièrement chez le sujet âgé en raison notamment du risque d'effets indésirables neurologiques et cardiovasculaires potentiellement graves».
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Pollution aux PCB en Mayenne : Un troupeau de vaches abattu
Un éleveur s'est résolu à faire abattre son troupeau de vaches, suite à une pollution aux PCB (polychlorobiphényles) découverte en janvier à Grez-en-Bouère (Mayenne).
142 vaches abattues. C'est la triste résolution qu'à du prendre Pierre Leroyer, un éleveur âgé de 61 ans. La moitié est partie dimanche, l'autre moitié partira la semaine prochaine. La faute à une pollution aux PCB (polychlorobiphényles), détectée aux abords de l'usine Aprochim de Grez-en-Bouère, spécialisée dans le traitement des déchets contaminés aux PCB. « C'est un crève-coeur, mais nous n'avions plus le choix. Une expertise judiciaire a montré cet été que nos bêtes présentaient des taux de concentration en PCB plus de dix fois supérieures aux normes tolérées et estimé que leur décontamination était impossible », a-t-il expliqué à l'Afp.
Sept autres fermes placées sous haute surveillance
Parmi les huit exploitations placées sous séquestre depuis la découverte de la pollution en janvier dernier, il s'agit du premier troupeau abattu. La viande était devenue impropre à la consommation.
Le chiffre d'affaires de l'éleveur, qui dispose d'une ferme de 82 hectares, s'est effondré depuis le printemps dernier. « Leur entreprise perd 9.000 euros par mois, sans compter le préjudice moral et psychologique », précise Me Vincent Jamoteau, l'un des avocats de l'agriculteur. Me Jamoteau a annoncé qu'une plainte avec constitution de partie civile serait déposée vendredi auprès du doyen des juges d'instruction de Laval, pour « tenter de faire accélérer l'enquête ouverte pour déterminer les causes de la pollution ».
Au mois de mars, l'usine a été condamnée en référé à verser à l'agriculteur 50.000 euros de provisions pour prendre en charge l'entretien de son troupeau, puis 35.000 euros supplémentaires en août pour supporter les frais d'abattage. L'usine, qui continue de contester sa responsabilité dans cette pollution, a été contrainte au printemps de réduire de 50 % son activité et d'améliorer ses dispositifs de confinement et d'aspiration. Les sept autres fermes sont concentrées dans un rayon de trois kilomètres autour du site d'Aprochim
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Un éleveur s'est résolu à faire abattre son troupeau de vaches, suite à une pollution aux PCB (polychlorobiphényles) découverte en janvier à Grez-en-Bouère (Mayenne).
142 vaches abattues. C'est la triste résolution qu'à du prendre Pierre Leroyer, un éleveur âgé de 61 ans. La moitié est partie dimanche, l'autre moitié partira la semaine prochaine. La faute à une pollution aux PCB (polychlorobiphényles), détectée aux abords de l'usine Aprochim de Grez-en-Bouère, spécialisée dans le traitement des déchets contaminés aux PCB. « C'est un crève-coeur, mais nous n'avions plus le choix. Une expertise judiciaire a montré cet été que nos bêtes présentaient des taux de concentration en PCB plus de dix fois supérieures aux normes tolérées et estimé que leur décontamination était impossible », a-t-il expliqué à l'Afp.
Sept autres fermes placées sous haute surveillance
Parmi les huit exploitations placées sous séquestre depuis la découverte de la pollution en janvier dernier, il s'agit du premier troupeau abattu. La viande était devenue impropre à la consommation.
Le chiffre d'affaires de l'éleveur, qui dispose d'une ferme de 82 hectares, s'est effondré depuis le printemps dernier. « Leur entreprise perd 9.000 euros par mois, sans compter le préjudice moral et psychologique », précise Me Vincent Jamoteau, l'un des avocats de l'agriculteur. Me Jamoteau a annoncé qu'une plainte avec constitution de partie civile serait déposée vendredi auprès du doyen des juges d'instruction de Laval, pour « tenter de faire accélérer l'enquête ouverte pour déterminer les causes de la pollution ».
Au mois de mars, l'usine a été condamnée en référé à verser à l'agriculteur 50.000 euros de provisions pour prendre en charge l'entretien de son troupeau, puis 35.000 euros supplémentaires en août pour supporter les frais d'abattage. L'usine, qui continue de contester sa responsabilité dans cette pollution, a été contrainte au printemps de réduire de 50 % son activité et d'améliorer ses dispositifs de confinement et d'aspiration. Les sept autres fermes sont concentrées dans un rayon de trois kilomètres autour du site d'Aprochim
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Re: Actualités concours 2012
Budget 2012 : Fillon envisage une austérité renforcée
Invité lundi soir, du 20 heures de France 2, François Fillon a affirmé lundi soir qu'il faudrait prendre «des mesures nouvelles» d'austérité si la France n'enregistrait pas en 2012 une «croissance minimale de 1,5%». Le budget 2012, débattu à partir de mardi à l'Assemblée, est «bâti sur une prévision de 1,75% de croissance mais il fonctionne avec une croissance minimale de 1,5%», a indiqué le Premier ministre.
Comme on lui demandait si la France serait en mesure de tenir ses prévisions, il a estimé qu'il était «aujourd'hui absolument impossible de le dire» car «il y a une énorme menace qui pèse sur l'économie mondiale» avec les «dettes souveraines». François Fillon a relevé que «les acteurs économiques sont plutôt optimistes» et «en même temps sont paralysés par cette inquiétude de voir s'effondrer l'euro». «Nous avons toujours été au rendez-vous lorsqu'il a fallu réajuster le budget en fonction des prévisions de croissance», a-t-il aussi souligné, rappelant le plan de rigueur de 12 milliards annoncé fin août.
Il espère des avancées dimanche à Bruxelles
Le chef du gouvernement a souligné l'importance du sommet européen prévu dimanche à Bruxelles, après avoir été repoussé d'une semaine. Il a évoqué le rôle joué par Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel. «Si nous sommes capables dans les 15 jours qui viennent (...) de mettre sur table (...) des mesures suffisamment puissantes pour stopper la spéculation, pour faire comprendre (...) qu'on ne laissera pas tomber 60 années de construction européenne», et «si on fait en 2011 exactement ce qu'on a fait en 2008», a-t-il déclaré, «je n'ai pas d'inquiétude, il y aura de la croissance en 2012 et les 1,5% seront atteints».
A l'inverse, «si on n'y arrive pas, alors c'est grave parce que ça veut dire que c'est le monde entier qui rentre dans un risque de récession et alors il faudra prendre des mesures nouvelles», a enchaîné François Fillon.
L'Allemagne jette un froid
Ce lundi pourtant, après les déclarations de bonne volonté samedi lors d'une réunion du G20 à Paris, le ministre allemand des Finances a nettement refroidi les espoirs d'une résolution imminente de la crise. «Les dirigeants de l'UE, a prévenu Wolfgang Schäuble, ne vont pas s'entendre sur une solution définitive le 23 octobre», en dépit des promesses faites dans la capitale française. La chancelière allemande «Angela Merkel a prévenu que les rêves de voir la crise terminée dès lundi ne pourront pas se réaliser» a rapporté son porte-parole à Berlin, Steffen Seibert. «Nous avons besoin d'une solution durable pour la Grèce», qui comprendra une réduction de sa dette, a-t-il ajouté.
Résultat immédiat, après une ouverture en nette hausse, les bourses européennes ont toutes rechuté, Milan cédant -2,30% en clôture suivi de Francfort avec -1,81% et Paris (-1,61%). Londres est parvenu à limiter ses pertes en terminant à -0,54%. Les inquiétudes, liées à la crise de la dette souveraine en Europe ont gagné New York : le Dow Jones a perdu -2,13% et le Nasdaq -1,98%.
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Invité lundi soir, du 20 heures de France 2, François Fillon a affirmé lundi soir qu'il faudrait prendre «des mesures nouvelles» d'austérité si la France n'enregistrait pas en 2012 une «croissance minimale de 1,5%». Le budget 2012, débattu à partir de mardi à l'Assemblée, est «bâti sur une prévision de 1,75% de croissance mais il fonctionne avec une croissance minimale de 1,5%», a indiqué le Premier ministre.
Comme on lui demandait si la France serait en mesure de tenir ses prévisions, il a estimé qu'il était «aujourd'hui absolument impossible de le dire» car «il y a une énorme menace qui pèse sur l'économie mondiale» avec les «dettes souveraines». François Fillon a relevé que «les acteurs économiques sont plutôt optimistes» et «en même temps sont paralysés par cette inquiétude de voir s'effondrer l'euro». «Nous avons toujours été au rendez-vous lorsqu'il a fallu réajuster le budget en fonction des prévisions de croissance», a-t-il aussi souligné, rappelant le plan de rigueur de 12 milliards annoncé fin août.
Il espère des avancées dimanche à Bruxelles
Le chef du gouvernement a souligné l'importance du sommet européen prévu dimanche à Bruxelles, après avoir été repoussé d'une semaine. Il a évoqué le rôle joué par Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel. «Si nous sommes capables dans les 15 jours qui viennent (...) de mettre sur table (...) des mesures suffisamment puissantes pour stopper la spéculation, pour faire comprendre (...) qu'on ne laissera pas tomber 60 années de construction européenne», et «si on fait en 2011 exactement ce qu'on a fait en 2008», a-t-il déclaré, «je n'ai pas d'inquiétude, il y aura de la croissance en 2012 et les 1,5% seront atteints».
A l'inverse, «si on n'y arrive pas, alors c'est grave parce que ça veut dire que c'est le monde entier qui rentre dans un risque de récession et alors il faudra prendre des mesures nouvelles», a enchaîné François Fillon.
L'Allemagne jette un froid
Ce lundi pourtant, après les déclarations de bonne volonté samedi lors d'une réunion du G20 à Paris, le ministre allemand des Finances a nettement refroidi les espoirs d'une résolution imminente de la crise. «Les dirigeants de l'UE, a prévenu Wolfgang Schäuble, ne vont pas s'entendre sur une solution définitive le 23 octobre», en dépit des promesses faites dans la capitale française. La chancelière allemande «Angela Merkel a prévenu que les rêves de voir la crise terminée dès lundi ne pourront pas se réaliser» a rapporté son porte-parole à Berlin, Steffen Seibert. «Nous avons besoin d'une solution durable pour la Grèce», qui comprendra une réduction de sa dette, a-t-il ajouté.
Résultat immédiat, après une ouverture en nette hausse, les bourses européennes ont toutes rechuté, Milan cédant -2,30% en clôture suivi de Francfort avec -1,81% et Paris (-1,61%). Londres est parvenu à limiter ses pertes en terminant à -0,54%. Les inquiétudes, liées à la crise de la dette souveraine en Europe ont gagné New York : le Dow Jones a perdu -2,13% et le Nasdaq -1,98%.
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Re: Actualités concours 2012
Grève : menace sur les permis de conduire
Le mouvement illimité lancé hier par les inspecteurs du permis est très suivi. Conséquence : des milliers de candidats ne pourront pas passer l’épreuve cette semaine… et n’auront pas l’assurance qu’elle sera reportée.
Ne comptez pas passer le permis cette semaine. Le mouvement de grève illimité lancé hier par les inspecteurs du permis de conduire risque bien de durer jusqu’à vendredi, jour choisi par le délégué interministériel à la sécurité routière pour entamer d’éventuelles négociations. Selon le Snica-FO, principal syndicat de la profession, 78% des 1500 inspecteurs en fonction en France ont cessé le travail pour réclamer une revalorisation des carrières promise, selon eux, depuis 2007.
« On nous promet tous les ans que ça va se faire et, tous les ans, il ne se passe rien, explique Christian Grolier, secrétaire général du Snica-FO. Or, depuis 2008, on nous demande de nous investir dans des réformes, de changer notre méthode d’évaluation, de changer la grille d’évaluation. Et ce avec un objectif qui est tout sauf de l’ordre de la sécurité routière, puisqu’il faut dogmatiquement atteindre 66% de réussite au permis de conduite du premier coup, quel que soit le niveau de l’usager! »
«Accentuer la pression» et de «multiplier leurs actions»
Pour plusieurs milliers de candidats inscrits à l’examen pratique cette semaine, la grève est synonyme d’annulation pure et simple de l’épreuve. Et des frais supplémentaires induits par l’obligation de reprendre des cours pour être prêt à la repasser dans un délai pouvant facilement atteindre plusieurs semaines. « On est dans un flou artistique total, se lamente Jean-Claude Barnabé, moniteur dans une auto-école des Hauts-de-Seine. La règle veut qu’une place d’examen annulée pour cause de grève n’est pas reportée. Dans mon cas, sept jeunes sont concernés cette semaine. Il faudra tout de même que nous nous rendions aux rendez-vous pour ne pas perdre leur place et dans l’hypothèse, bien peu probable, où l’inspecteur présent ne souhaite pas faire grève. » Peu ou pas d’alternatives pour les candidats malheureux. Chacun d’entre eux doit négocier avec son auto-école la possibilité de se représenter à l’examen au plus tôt. « Le nombre de places disponibles est déjà bien en dessous des demandes, poursuit Jean-Claude Barnabé. On ne pourra que compter sur une négociation avec la préfecture qui fera éventuellement un effort pour ouvrir quelques places supplémentaires dans les semaines à venir. »
Mais, pour cela, il faudra sortir de l’impasse. Rien n’est moins sûr : hier soir, les grévistes ont annoncé leur volonté d’« accentuer la pression » et de « multiplier leurs actions ».
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Le mouvement illimité lancé hier par les inspecteurs du permis est très suivi. Conséquence : des milliers de candidats ne pourront pas passer l’épreuve cette semaine… et n’auront pas l’assurance qu’elle sera reportée.
Ne comptez pas passer le permis cette semaine. Le mouvement de grève illimité lancé hier par les inspecteurs du permis de conduire risque bien de durer jusqu’à vendredi, jour choisi par le délégué interministériel à la sécurité routière pour entamer d’éventuelles négociations. Selon le Snica-FO, principal syndicat de la profession, 78% des 1500 inspecteurs en fonction en France ont cessé le travail pour réclamer une revalorisation des carrières promise, selon eux, depuis 2007.
« On nous promet tous les ans que ça va se faire et, tous les ans, il ne se passe rien, explique Christian Grolier, secrétaire général du Snica-FO. Or, depuis 2008, on nous demande de nous investir dans des réformes, de changer notre méthode d’évaluation, de changer la grille d’évaluation. Et ce avec un objectif qui est tout sauf de l’ordre de la sécurité routière, puisqu’il faut dogmatiquement atteindre 66% de réussite au permis de conduite du premier coup, quel que soit le niveau de l’usager! »
«Accentuer la pression» et de «multiplier leurs actions»
Pour plusieurs milliers de candidats inscrits à l’examen pratique cette semaine, la grève est synonyme d’annulation pure et simple de l’épreuve. Et des frais supplémentaires induits par l’obligation de reprendre des cours pour être prêt à la repasser dans un délai pouvant facilement atteindre plusieurs semaines. « On est dans un flou artistique total, se lamente Jean-Claude Barnabé, moniteur dans une auto-école des Hauts-de-Seine. La règle veut qu’une place d’examen annulée pour cause de grève n’est pas reportée. Dans mon cas, sept jeunes sont concernés cette semaine. Il faudra tout de même que nous nous rendions aux rendez-vous pour ne pas perdre leur place et dans l’hypothèse, bien peu probable, où l’inspecteur présent ne souhaite pas faire grève. » Peu ou pas d’alternatives pour les candidats malheureux. Chacun d’entre eux doit négocier avec son auto-école la possibilité de se représenter à l’examen au plus tôt. « Le nombre de places disponibles est déjà bien en dessous des demandes, poursuit Jean-Claude Barnabé. On ne pourra que compter sur une négociation avec la préfecture qui fera éventuellement un effort pour ouvrir quelques places supplémentaires dans les semaines à venir. »
Mais, pour cela, il faudra sortir de l’impasse. Rien n’est moins sûr : hier soir, les grévistes ont annoncé leur volonté d’« accentuer la pression » et de « multiplier leurs actions ».
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Re: Actualités concours 2012
Prise d'otages à Pôle Emploi : le forcené s'est rendu
Le forcené qui détenait depuis 11h30, ce lundi, deux responsables de l'agence Pôle Emploi Beaumarchais, rue Pelée (Paris XIe), s'est rendu et a été interpellé vers 14h50. Après négociation, et sans intervention des policiers, l'homme, qui disposait d'un Beretta factice très bien imité, a libéré ses deux otages.
Le preneur d'otage est toujours resté lucide, conscient de la gravité de son acte et a répondu à tous les appels des négociateurs. Les responsables policiers ont toutefois jugé que son acte était «prémédité, puisqu'il avait avec lui son arme factice et avait préparé un texte de 17 pages». Une vingtaine de personnes, employés et demandeurs d'emploi, avaient pu quitter l'agence à temps. Une cellule psychologique aurait été mise en place pour les employés de l'agence. La Brigade de recherche et d'intervention (BRI) est sur place.
Sans emploi et dans cette agence
Selon nos informations, l'homme est arrivé vers 11h30, muni apparemment d'une arme de poing. «J'étais en entretien pour m'inscrire quand une employée est venue nous dire qu'il fallait qu'on sorte immédiatement (...) On ne s'est pas senti en danger. Tout s'est passé dans le calme», a témoigné un demandeur d'emploi. Il s'agirait d'un chômeur de longue durée, inconnu des services de police, qui souhaitait donner une résonnance médiatique à la situation des personnes sans emploi. Il serait inscrit dans cette même agence et se serait présenté normalement pour son rendez-vous, avant de s'énerver et de demander à voir la directrice. La conseillère l'aurait conduit à l'adjoint, qui l'aurait ensuite emmené auprès de la directrice.
D'après Jean-Louis Fiamenghi, directeur de cabinet du préfet de police, le quadragénaire était venu «au Pôle Emploi pour qu'on lui apporte une solution à son problème de recherche d'emploi» et «il trouvait que ça n'allait pas assez vite».
Il a appelé Rue 89 pour donner ses revendications
Le forcené aurait téléphoné directement à un site d'informations. «Allo, j'ai pris deux otages à l'agence Pôle Emploi de Beaumarchais, dans le XIe arrondissement de Paris. Voici mes revendications», écrit Rue89. Christian Denisot, 45 ans, parlait d'«une voix calme mais déterminée» de son action, qu'il qualifie lui-même de «critiquable» avec un «objectif légitime». Dans un e-mail envoyé au site, il déclarait retenir la directrice et le sous-directeur de l'agence, et dénoncait «la précarité et le mépris dont il se dit l'objet de la part de l'administration Pôle emploi» et demande «la dissolution des groupuscules sionistes violents» en France.
Sur Twitter, Rue89 précise que l'homme a rappelé. «Je n'utiliserai pas les otages pour me protéger mais je viderai mon chargeur pour me défendre», prévenait-il. «Christian Denisot nous explique qu'il est informaticien, mais qu'à son âge, il ne parvient plus à trouver du travail», assurait également Rue89. «Les CDI sont introuvables (...), les CDD de plus en plus rares, de moins en moins qualifiés et rémunérés», a-t-il dit à Rue89. L'homme assure «ne représente(r) aucune idéologie politique, aucune religion», mais seulement «un simple citoyen avec ses convictions et sa conscience».
L'une des sources policières a précisé que le preneur d'otages avait «l'intention de passer un message sur les chaînes télévisées dans les journaux de 13 heures».
Tous les accès à la rue Pelée avaient été bloqués par les forces de l'ordre.
Le bureau Rochereau (XIVe) fermé
Luc Chevalier, du SNU (syndicat majoritaire à Pôle Emploi), a indiqué que le directeur général de l'organisme, Christian Charpy, s'était rendu sur place, accompagné du directeur régional de Pôle Emploi.
Des syndicalistes de l'organisme public, présents à l'extérieur du bâtiment, ont fait savoir que l'agence Rochereau dans le XIVe arrondissement venait de fermer, les salariés faisant jouer leur droit de retrait. L'antenne de la rue Pelée est le troisième plus gros bureau de la capitale en terme de dossiers traités. Quatre-vingt conseillers y travaillent et d'après les syndicats assurent chacun en moyenne le suivi de 200 dossiers.
Fin décembre 2009, un trentenaire avait pris deux personnes en otage, durant une heure, dans une agence Pôle Emploi de Morteau (Doubs) pour attirer l'attention sur son cas, avant d'être interpellé en douceur.
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Le preneur d'otage est toujours resté lucide, conscient de la gravité de son acte et a répondu à tous les appels des négociateurs. Les responsables policiers ont toutefois jugé que son acte était «prémédité, puisqu'il avait avec lui son arme factice et avait préparé un texte de 17 pages». Une vingtaine de personnes, employés et demandeurs d'emploi, avaient pu quitter l'agence à temps. Une cellule psychologique aurait été mise en place pour les employés de l'agence. La Brigade de recherche et d'intervention (BRI) est sur place.
Sans emploi et dans cette agence
Selon nos informations, l'homme est arrivé vers 11h30, muni apparemment d'une arme de poing. «J'étais en entretien pour m'inscrire quand une employée est venue nous dire qu'il fallait qu'on sorte immédiatement (...) On ne s'est pas senti en danger. Tout s'est passé dans le calme», a témoigné un demandeur d'emploi. Il s'agirait d'un chômeur de longue durée, inconnu des services de police, qui souhaitait donner une résonnance médiatique à la situation des personnes sans emploi. Il serait inscrit dans cette même agence et se serait présenté normalement pour son rendez-vous, avant de s'énerver et de demander à voir la directrice. La conseillère l'aurait conduit à l'adjoint, qui l'aurait ensuite emmené auprès de la directrice.
D'après Jean-Louis Fiamenghi, directeur de cabinet du préfet de police, le quadragénaire était venu «au Pôle Emploi pour qu'on lui apporte une solution à son problème de recherche d'emploi» et «il trouvait que ça n'allait pas assez vite».
Il a appelé Rue 89 pour donner ses revendications
Le forcené aurait téléphoné directement à un site d'informations. «Allo, j'ai pris deux otages à l'agence Pôle Emploi de Beaumarchais, dans le XIe arrondissement de Paris. Voici mes revendications», écrit Rue89. Christian Denisot, 45 ans, parlait d'«une voix calme mais déterminée» de son action, qu'il qualifie lui-même de «critiquable» avec un «objectif légitime». Dans un e-mail envoyé au site, il déclarait retenir la directrice et le sous-directeur de l'agence, et dénoncait «la précarité et le mépris dont il se dit l'objet de la part de l'administration Pôle emploi» et demande «la dissolution des groupuscules sionistes violents» en France.
Sur Twitter, Rue89 précise que l'homme a rappelé. «Je n'utiliserai pas les otages pour me protéger mais je viderai mon chargeur pour me défendre», prévenait-il. «Christian Denisot nous explique qu'il est informaticien, mais qu'à son âge, il ne parvient plus à trouver du travail», assurait également Rue89. «Les CDI sont introuvables (...), les CDD de plus en plus rares, de moins en moins qualifiés et rémunérés», a-t-il dit à Rue89. L'homme assure «ne représente(r) aucune idéologie politique, aucune religion», mais seulement «un simple citoyen avec ses convictions et sa conscience».
L'une des sources policières a précisé que le preneur d'otages avait «l'intention de passer un message sur les chaînes télévisées dans les journaux de 13 heures».
Tous les accès à la rue Pelée avaient été bloqués par les forces de l'ordre.
Le bureau Rochereau (XIVe) fermé
Luc Chevalier, du SNU (syndicat majoritaire à Pôle Emploi), a indiqué que le directeur général de l'organisme, Christian Charpy, s'était rendu sur place, accompagné du directeur régional de Pôle Emploi.
Des syndicalistes de l'organisme public, présents à l'extérieur du bâtiment, ont fait savoir que l'agence Rochereau dans le XIVe arrondissement venait de fermer, les salariés faisant jouer leur droit de retrait. L'antenne de la rue Pelée est le troisième plus gros bureau de la capitale en terme de dossiers traités. Quatre-vingt conseillers y travaillent et d'après les syndicats assurent chacun en moyenne le suivi de 200 dossiers.
Fin décembre 2009, un trentenaire avait pris deux personnes en otage, durant une heure, dans une agence Pôle Emploi de Morteau (Doubs) pour attirer l'attention sur son cas, avant d'être interpellé en douceur.
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