Actualités 2012
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Re: Actualités concours 2012
La mixité existe toujours dans les banlieues
Le Point.fr - Publié le 02/11/2011 à 19:14 - Modifié le 02/11/2011 à 19:40
Un rapport de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles dévoile la situation des immigrés.
Dans sa carte blanche "L''immigration, parlons-en !", Paul Thibaud, essayiste, déclarait : "Il faut sortir de la culpabilisation que nous impose le politiquement correct et partir des faits." C'est chose faite avec le rapport de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus), publié mercredi. L'Onzus dresse un bilan contrasté de la situation socio-économique des personnes issues de l'immigration vivant dans les zones urbaines sensibles (Zus), qui regroupent 4,5 millions d'habitants.
Sur le plan professionnel, 19,2 % des primo-arrivants sont au chômage, contre 9,5 % pour la population hors Zus. Dans la génération suivante, le chiffre s'élève à 28,6 %, contre 10,6 % pour le reste de la population. Par ailleurs, les personnes issues de l'immigration occupent les métiers les moins qualifiés, avec 52,2 % d'ouvriers et 4,4 % de cadres. "Ce rapport a un effet grossissant, nuance Paul Thibaud. Il compare la situation des immigrés en Zus par rapport à celle de la population totale. Il faudrait aussi la mettre en lien avec celle des immigrés hors Zus."
Selon l'essayiste, la hausse du taux de chômage entre les primo-arrivants et les descendants ne révèle pas une dégradation de la situation. "Ceux qui trouvent du travail quittent les Zus, explique Paul Thibaud. Ce sont ceux en situation d'échec qui restent." "Le marché du travail a changé, complète Christophe Guilluy, auteur de Fractures françaises. Aujourd'hui, les descendants occupent plus d'emplois qualifiés, qui les poussent à quitter les Zus." L'auteur met en garde contre les amalgames. "Il ne faut pas toujours associer pauvreté, immigration et zone urbaine sensible. 85 % des personnes pauvres en France ne résident pas dans les zones urbaines sensibles", indique Christophe Guilluy.
Intégration mitigée
Le rapport dévoile que 52,6 % des personnes vivant dans les 751 zones urbaines sensibles sont issues de l'immigration. En région parisienne, le chiffre s'élève jusqu'à 64 %. "52,6 % sont d'origine étrangère, cela signifie aussi que 47,4 % ne le sont pas, souligne Christophe Guilluy. Les Zus restent un endroit où la mixité ethnique existe toujours." Si les immigrés vivant en Zus acquièrent autant la nationalité française que ceux hors Zus (40 % parmi les primo-arrivants et 97 % chez les descendants), seuls 57 % ont le sentiment d'être perçus comme Français contre 78 % résidant en dehors des zones urbaines sensibles.
Par ailleurs, plus de 80 % des habitants des Zus ont un conjoint primo-arrivant, contre 60 % pour ceux vivant hors Zus. Du côté des descendants, 60 % des jeunes sont endogames, contre 32 % pour ceux résidant ailleurs. "L'endogamie est beaucoup plus importante dans les Zus, admet Paul Thibaud. Mais ce ne sont pas dans ces zones que les populations immigrées s'intègrent." Une opinion largement partagée par Christophe Guilluy. "Il y a beaucoup de flux migratoires : les populations qui arrivent en France s'installent dans les Zus ; ceux qui réussissent les quittent."Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 02/11/2011 à 19:14 - Modifié le 02/11/2011 à 19:40
Un rapport de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles dévoile la situation des immigrés.
Dans sa carte blanche "L''immigration, parlons-en !", Paul Thibaud, essayiste, déclarait : "Il faut sortir de la culpabilisation que nous impose le politiquement correct et partir des faits." C'est chose faite avec le rapport de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus), publié mercredi. L'Onzus dresse un bilan contrasté de la situation socio-économique des personnes issues de l'immigration vivant dans les zones urbaines sensibles (Zus), qui regroupent 4,5 millions d'habitants.
Sur le plan professionnel, 19,2 % des primo-arrivants sont au chômage, contre 9,5 % pour la population hors Zus. Dans la génération suivante, le chiffre s'élève à 28,6 %, contre 10,6 % pour le reste de la population. Par ailleurs, les personnes issues de l'immigration occupent les métiers les moins qualifiés, avec 52,2 % d'ouvriers et 4,4 % de cadres. "Ce rapport a un effet grossissant, nuance Paul Thibaud. Il compare la situation des immigrés en Zus par rapport à celle de la population totale. Il faudrait aussi la mettre en lien avec celle des immigrés hors Zus."
Selon l'essayiste, la hausse du taux de chômage entre les primo-arrivants et les descendants ne révèle pas une dégradation de la situation. "Ceux qui trouvent du travail quittent les Zus, explique Paul Thibaud. Ce sont ceux en situation d'échec qui restent." "Le marché du travail a changé, complète Christophe Guilluy, auteur de Fractures françaises. Aujourd'hui, les descendants occupent plus d'emplois qualifiés, qui les poussent à quitter les Zus." L'auteur met en garde contre les amalgames. "Il ne faut pas toujours associer pauvreté, immigration et zone urbaine sensible. 85 % des personnes pauvres en France ne résident pas dans les zones urbaines sensibles", indique Christophe Guilluy.
Intégration mitigée
Le rapport dévoile que 52,6 % des personnes vivant dans les 751 zones urbaines sensibles sont issues de l'immigration. En région parisienne, le chiffre s'élève jusqu'à 64 %. "52,6 % sont d'origine étrangère, cela signifie aussi que 47,4 % ne le sont pas, souligne Christophe Guilluy. Les Zus restent un endroit où la mixité ethnique existe toujours." Si les immigrés vivant en Zus acquièrent autant la nationalité française que ceux hors Zus (40 % parmi les primo-arrivants et 97 % chez les descendants), seuls 57 % ont le sentiment d'être perçus comme Français contre 78 % résidant en dehors des zones urbaines sensibles.
Par ailleurs, plus de 80 % des habitants des Zus ont un conjoint primo-arrivant, contre 60 % pour ceux vivant hors Zus. Du côté des descendants, 60 % des jeunes sont endogames, contre 32 % pour ceux résidant ailleurs. "L'endogamie est beaucoup plus importante dans les Zus, admet Paul Thibaud. Mais ce ne sont pas dans ces zones que les populations immigrées s'intègrent." Une opinion largement partagée par Christophe Guilluy. "Il y a beaucoup de flux migratoires : les populations qui arrivent en France s'installent dans les Zus ; ceux qui réussissent les quittent."Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Bio : Manger écolo sans se tromper
Les aliments bio sont de plus en plus nombreux dans nos rayons. Chaque label apporte des garanties différentes.
Le marché du bio est en pleine expansion. Entre 2008 et 2010, 1.598 produits alimentaires ou boissons sont arrivés dans nos rayons avec un argument environnemental et éthique. C’est cinq fois plus que pendant les trois années précédentes. Le produit écolo a rapporté 3,3 milliards d’euros l’année dernière, soit 10 % de plus qu’en 2009. En même temps, les labels bio se multiplient. Difficile pour le consommateur de savoir précisément ce qu’ils garantissent. Seuls le label Agriculture biologique (AB) et le label Bio européen sont officiels. Ils imposent au minimum 95 % d’ingrédients issus de l’agriculture biologique et autorisent l’utilisation d’OGM de pesticides.
Des exigences jugées insuffisantes par les écolos les plus convaincus. Ainsi, certains organismes privés ont édicté des chartes plus exigeantes. Par exemple, le label Bio cohérence, créé l’année dernière, impose 100 % d’ingrédients bio et l’absence absolue d’OGM, au lieu de 0,9 % toléré par les écololabels officiels.
Marques de distributeurs
Paradoxe troublant, certains produits bio sont importés de l’étranger, à l’exemple des pommes de terre bio égyptiennes que l’on trouve sur nos étals. Les milliers de kilomètres parcourus entraînant des émissions de CO2 néfastes pour l’environnement. Seulement 25 % du bio sont commercialisés en vente directe, contre 35 % dans des magasins spécialisés et 40 % dans la grande distribution. Flairant un marché juteux, les supermarchés multiplient leurs propres marques bio à des prix compétitifs.
Pour éviter toute confusion en rayon, il est interdit d’utiliser le terme « bio » sur l’emballage d’un produit non issu de l’agriculture biologique. C’est cette réglementation qui avait obligé Danone à renommer son yaourt Bio en Activia, en 2006. Attention cependant à ne pas vous laisser duper par des packagings trompeurs. Un produit par exemple emballé dans un carton vert mettant en avant le terroir n’est pas forcément bio
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les aliments bio sont de plus en plus nombreux dans nos rayons. Chaque label apporte des garanties différentes.
Le marché du bio est en pleine expansion. Entre 2008 et 2010, 1.598 produits alimentaires ou boissons sont arrivés dans nos rayons avec un argument environnemental et éthique. C’est cinq fois plus que pendant les trois années précédentes. Le produit écolo a rapporté 3,3 milliards d’euros l’année dernière, soit 10 % de plus qu’en 2009. En même temps, les labels bio se multiplient. Difficile pour le consommateur de savoir précisément ce qu’ils garantissent. Seuls le label Agriculture biologique (AB) et le label Bio européen sont officiels. Ils imposent au minimum 95 % d’ingrédients issus de l’agriculture biologique et autorisent l’utilisation d’OGM de pesticides.
Des exigences jugées insuffisantes par les écolos les plus convaincus. Ainsi, certains organismes privés ont édicté des chartes plus exigeantes. Par exemple, le label Bio cohérence, créé l’année dernière, impose 100 % d’ingrédients bio et l’absence absolue d’OGM, au lieu de 0,9 % toléré par les écololabels officiels.
Marques de distributeurs
Paradoxe troublant, certains produits bio sont importés de l’étranger, à l’exemple des pommes de terre bio égyptiennes que l’on trouve sur nos étals. Les milliers de kilomètres parcourus entraînant des émissions de CO2 néfastes pour l’environnement. Seulement 25 % du bio sont commercialisés en vente directe, contre 35 % dans des magasins spécialisés et 40 % dans la grande distribution. Flairant un marché juteux, les supermarchés multiplient leurs propres marques bio à des prix compétitifs.
Pour éviter toute confusion en rayon, il est interdit d’utiliser le terme « bio » sur l’emballage d’un produit non issu de l’agriculture biologique. C’est cette réglementation qui avait obligé Danone à renommer son yaourt Bio en Activia, en 2006. Attention cependant à ne pas vous laisser duper par des packagings trompeurs. Un produit par exemple emballé dans un carton vert mettant en avant le terroir n’est pas forcément bio
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
L'école doit-elle être obligatoire dès 3 ans ?
La scolarité obligatoire est actuellement fixée à six ans. Une proposition de loi socialiste, discutée jeudi au Sénat, voudrait la porter à trois ans.
Le 28 mars 2012, cela fera tout juste 130 ans qu'a été votée la loi de Jules Ferry instaurant l'obligation scolaire à 6 ans. «Et, depuis 130 ans la loi n'a pas bougé», observe la sénatrice socialiste de Gironde, Françoise Cartron, auteur d'un texte proposant de la porter à trois ans. Certes, mais aujourd'hui en France, 99% des enfants de 3 ans sont scolarisés. Alors pourquoi changer la loi ?
La sénatrice estime que l'école maternelle est en danger. Il s'agit avant tout, dit-elle, d'un texte de «préservation». «Une digue» pour protéger la maternelle d'une destruction qui serait annoncée.
Depuis deux ans, selon la sénatrice, le gouvernement multiplierait les initiatives privées de substitution. Le but ? Multiplier les jardins d'éveil un peu comme cela existe en Allemagne. «Des structures payantes, sans aucune garantie éducative», regrette Françoise Cartron. Un débat qui relance la question d'une exception française à laquelle les parents sont attachés : la maternelle, ses comptines et ses collages.
«La variable d'ajustement des suppressions de postes»
Peut-on réellement imaginer un jour sa dispartion pure et simple ? En 2008,Xavier Darcos avait suscité une polémique en mettant en cause le travail des enseignants de maternelle qui étaient là «pour faire faire des siestes et changer des couches».
Au-delà de ce dérapage malheureux, l'école maternelle pourrait bien devenir «la variable d'ajustement des suppressions de postes». C'est en tout cas, la crainte affichée de la sénatrice, Françoise Cartron qui en veut pour preuve la «déscolarisation phénoménale des enfants de 2-3 ans ».
Ces 10 dernières années en France, il est vrai, le taux de scolarisation des moins de 3 ans a chuté de plus de moitié, passant de 34,5% en 2000 à 13,6% en 2010. Pour la sénatrice, l'enjeu est donc de «sanctuariser l'école maternelle avec tout son savoir-faire».
Pour Françoise Cartron, «la maternelle joue un rôle dès le plus jeune âge pour réduire les inégalités sociales et culturelles». «Toutes les études montrent que plus tôt un enfant fréquente l'école, meilleures sont ses chances de réussite scolaire », insiste-t-elle.
La proposition de loi devrait être adoptée jeudi soir par la nouvelle majorité sénatoriale de gauche mais elle ne devrait guère avoir de chance d'être reprise à l'Assemblée nationale. La campagne présidentielle pourrait bien plus tard remettre le débat sur le devant de la scène
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La scolarité obligatoire est actuellement fixée à six ans. Une proposition de loi socialiste, discutée jeudi au Sénat, voudrait la porter à trois ans.
Le 28 mars 2012, cela fera tout juste 130 ans qu'a été votée la loi de Jules Ferry instaurant l'obligation scolaire à 6 ans. «Et, depuis 130 ans la loi n'a pas bougé», observe la sénatrice socialiste de Gironde, Françoise Cartron, auteur d'un texte proposant de la porter à trois ans. Certes, mais aujourd'hui en France, 99% des enfants de 3 ans sont scolarisés. Alors pourquoi changer la loi ?
La sénatrice estime que l'école maternelle est en danger. Il s'agit avant tout, dit-elle, d'un texte de «préservation». «Une digue» pour protéger la maternelle d'une destruction qui serait annoncée.
Depuis deux ans, selon la sénatrice, le gouvernement multiplierait les initiatives privées de substitution. Le but ? Multiplier les jardins d'éveil un peu comme cela existe en Allemagne. «Des structures payantes, sans aucune garantie éducative», regrette Françoise Cartron. Un débat qui relance la question d'une exception française à laquelle les parents sont attachés : la maternelle, ses comptines et ses collages.
«La variable d'ajustement des suppressions de postes»
Peut-on réellement imaginer un jour sa dispartion pure et simple ? En 2008,Xavier Darcos avait suscité une polémique en mettant en cause le travail des enseignants de maternelle qui étaient là «pour faire faire des siestes et changer des couches».
Au-delà de ce dérapage malheureux, l'école maternelle pourrait bien devenir «la variable d'ajustement des suppressions de postes». C'est en tout cas, la crainte affichée de la sénatrice, Françoise Cartron qui en veut pour preuve la «déscolarisation phénoménale des enfants de 2-3 ans ».
Ces 10 dernières années en France, il est vrai, le taux de scolarisation des moins de 3 ans a chuté de plus de moitié, passant de 34,5% en 2000 à 13,6% en 2010. Pour la sénatrice, l'enjeu est donc de «sanctuariser l'école maternelle avec tout son savoir-faire».
Pour Françoise Cartron, «la maternelle joue un rôle dès le plus jeune âge pour réduire les inégalités sociales et culturelles». «Toutes les études montrent que plus tôt un enfant fréquente l'école, meilleures sont ses chances de réussite scolaire », insiste-t-elle.
La proposition de loi devrait être adoptée jeudi soir par la nouvelle majorité sénatoriale de gauche mais elle ne devrait guère avoir de chance d'être reprise à l'Assemblée nationale. La campagne présidentielle pourrait bien plus tard remettre le débat sur le devant de la scène
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
La varicelle : bénigne...mais pas toujours
Par Martine Lochouarn - le 02/11/2011
INFOGRAPHIE - Rarement sévère, cette maladie virale peut cependant se réveiller bien plus tard sous la forme d'un zona.
Jadis appelée «vérette», «petite vérole volante» ou «vérolette», la varicelle a toujours affiché dans ses noms son absence de gravité. Cette maladie très contagieuse de la petite enfance est en effet le plus souvent bénigne et indolore. Mais elle peut aussi donner lieu à de rares complications immédiates ou à distance quand le virus de la varicelle, latent depuis des années, se réveille sous forme de zona.
Peu d'enfants échappent à la contagion. Si, à 15 ans, 10 % d'entre eux n'ont pas encore eu la varicelle, à 20 ans, 96 % des sujets sont immunisés. Son incidence, estimée grâce aux médecins du réseau Sentinelles, était de 766.323 cas pour l'année 2010. «En l'absence de politique de vaccination généralisée, elle est assez stable d'une année sur l'autre et reflète la circulation naturelle du virus dans la population», précise le Pr Emmanuel Grimprel, pédiatre-infectiologue (hôpital Trousseau, Paris).
Favoriser la cicatrisation naturelleDans 94 % des cas, la maladie survient avant l'âge de 10 ans, avec un pic entre 1 et 4 ans et un âge médian de 3 ans. «On a longtemps cru que la protection du nourrisson par les anticorps maternels durait la première année. En fait, elle diminue à partir de 3 mois, et à 6 mois la plupart des enfants ne sont plus protégés.» Quoique rares, les formes graves et les complications, plus fréquentes à cet âge ou chez l'adolescent et l'adulte, sont responsables de 3500 hospitalisations et d'une vingtaine de décès par an.
Le virus varicelle-zona, ou VZV, se transmet surtout par voie aérienne, respiratoire. Durant 2 à 3 semaines d'incubation, le virus se multiplie et envahit l'organisme. De petites taches rouges apparaissent ensuite sur le tronc et sur tout le corps, formant bientôt des vésicules à liquide clair. Elles se dessèchent en quelques jours pour donner une croûte qui, sauf grattage, tombera sans laisser de trace. Typiques de la varicelle, des lésions de stades divers coexistent, témoins des vagues successives de réplication virale. Leur apparition peut s'accompagner de fièvre et leur nombre varie de quelques-unes à plusieurs centaines. L'enfant est contagieux dans les 2-4 jours précédant l'éruption et le reste jusqu'à la formation des croûtes.
Le traitement est strictement symptomatique. «Les antiviraux n'ont pas d'intérêt dans ces cas bénins car ils agissent sur la réplication virale qui cesse 24 à 48 heures après le début de la maladie, or le médecin voit rarement l'enfant si tôt», explique le Pr Grimprel, pour qui le bon sens doit primer : «Il faut favoriser la cicatrisation naturelle, donc plutôt doucher l'enfant, le sécher en le tamponnant et l'habiller de vêtements longs pour limiter le grattage. L'éosine ou le gel de calamine assèchent un peu les lésions. Les antiseptiques comme la chlorhexidine n'ont pas d'efficacité démontrée contre les surinfections.»
Agir vite en cas de surinfection D'origine bactérienne, ces dernières sont la principale complication de la varicelle. Le risque croît avec le nombre des lésions qui, en rompant la barrière cutanée, permettent la pénétration des staphylocoques ou des streptocoques naturellement présents sur la peau. «Il est majoré chez le nourrisson qui est souvent contaminé dans la famille par un aîné, d'où un contact prolongé avec le virus et une varicelle souvent plus profuse, alors que l'enfant n'est pas encore propre.» Les lésions ne font pas mal. «Si l'une d'elles grossit, devient douloureuse, chaude, rouge, si la fièvre reste élevée, il peut s'agir d'une surinfection et il faut consulter rapidement le médecin qui prescrira des antibiotiques, insiste le professeur. Parfois, la surinfection peut être brutale, car ces bactéries, streptocoques surtout, sont invasives et sécrètent aussi des toxines. Ainsi s'expliquent les quelques décès observés chaque année.»
Les autres complications de la varicelle touchent plutôt l'enfant plus âgé. «Elles sont surtout neurologiques : cérébellite (une inflammation transitoire souvent bénigne du cervelet), beaucoup plus rarement petites névrites ou encéphalites, atteintes hépatiques ou hématologiques.» Autre risque, les convulsions fébriles : «Si la fièvre est élevée, que l'enfant est abattu, refuse de s'alimenter, gémit…, mieux vaut appeler le médecin.» Chez l'adolescent ou l'adulte, qui tolèrent plus mal la varicelle que l'enfant, elle peut aussi donner lieu à des complications respiratoires. C'est pourquoi on préconise leur vaccination préventive quand ils ne sont pas immunisés.
Des mécanismes mal connus Le vaccin, efficace, n'est en effet conseillé en France que pour certains groupes à risques. «Ce choix s'appuie sur la surveillance épidémiologique continue de la maladie, de son comportement, qui permet chaque année de réviser les recommandations vaccinales, explique le Dr Thierry Chambon, du réseau Sentinelles. Elle sert aussi aux chercheurs, car beaucoup d'inconnues subsistent sur la transmission de la maladie.» Un avis partagé par le Dr Catherine Sadzot, virologue spécialiste du VZV (université de Liège) : «Les mécanismes par lesquels ce virus subsiste après la varicelle à l'état latent dans les ganglions nerveux sensoriels et ceux de sa réactivation sous forme de zona, sont encore très mal connus.» La gravité de certaines varicelles, les douleurs générées par le zona justifient donc un intérêt soutenu des chercheurs pour ce virus.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Martine Lochouarn - le 02/11/2011
INFOGRAPHIE - Rarement sévère, cette maladie virale peut cependant se réveiller bien plus tard sous la forme d'un zona.
Jadis appelée «vérette», «petite vérole volante» ou «vérolette», la varicelle a toujours affiché dans ses noms son absence de gravité. Cette maladie très contagieuse de la petite enfance est en effet le plus souvent bénigne et indolore. Mais elle peut aussi donner lieu à de rares complications immédiates ou à distance quand le virus de la varicelle, latent depuis des années, se réveille sous forme de zona.
Peu d'enfants échappent à la contagion. Si, à 15 ans, 10 % d'entre eux n'ont pas encore eu la varicelle, à 20 ans, 96 % des sujets sont immunisés. Son incidence, estimée grâce aux médecins du réseau Sentinelles, était de 766.323 cas pour l'année 2010. «En l'absence de politique de vaccination généralisée, elle est assez stable d'une année sur l'autre et reflète la circulation naturelle du virus dans la population», précise le Pr Emmanuel Grimprel, pédiatre-infectiologue (hôpital Trousseau, Paris).
Favoriser la cicatrisation naturelleDans 94 % des cas, la maladie survient avant l'âge de 10 ans, avec un pic entre 1 et 4 ans et un âge médian de 3 ans. «On a longtemps cru que la protection du nourrisson par les anticorps maternels durait la première année. En fait, elle diminue à partir de 3 mois, et à 6 mois la plupart des enfants ne sont plus protégés.» Quoique rares, les formes graves et les complications, plus fréquentes à cet âge ou chez l'adolescent et l'adulte, sont responsables de 3500 hospitalisations et d'une vingtaine de décès par an.
Le virus varicelle-zona, ou VZV, se transmet surtout par voie aérienne, respiratoire. Durant 2 à 3 semaines d'incubation, le virus se multiplie et envahit l'organisme. De petites taches rouges apparaissent ensuite sur le tronc et sur tout le corps, formant bientôt des vésicules à liquide clair. Elles se dessèchent en quelques jours pour donner une croûte qui, sauf grattage, tombera sans laisser de trace. Typiques de la varicelle, des lésions de stades divers coexistent, témoins des vagues successives de réplication virale. Leur apparition peut s'accompagner de fièvre et leur nombre varie de quelques-unes à plusieurs centaines. L'enfant est contagieux dans les 2-4 jours précédant l'éruption et le reste jusqu'à la formation des croûtes.
Le traitement est strictement symptomatique. «Les antiviraux n'ont pas d'intérêt dans ces cas bénins car ils agissent sur la réplication virale qui cesse 24 à 48 heures après le début de la maladie, or le médecin voit rarement l'enfant si tôt», explique le Pr Grimprel, pour qui le bon sens doit primer : «Il faut favoriser la cicatrisation naturelle, donc plutôt doucher l'enfant, le sécher en le tamponnant et l'habiller de vêtements longs pour limiter le grattage. L'éosine ou le gel de calamine assèchent un peu les lésions. Les antiseptiques comme la chlorhexidine n'ont pas d'efficacité démontrée contre les surinfections.»
Agir vite en cas de surinfection D'origine bactérienne, ces dernières sont la principale complication de la varicelle. Le risque croît avec le nombre des lésions qui, en rompant la barrière cutanée, permettent la pénétration des staphylocoques ou des streptocoques naturellement présents sur la peau. «Il est majoré chez le nourrisson qui est souvent contaminé dans la famille par un aîné, d'où un contact prolongé avec le virus et une varicelle souvent plus profuse, alors que l'enfant n'est pas encore propre.» Les lésions ne font pas mal. «Si l'une d'elles grossit, devient douloureuse, chaude, rouge, si la fièvre reste élevée, il peut s'agir d'une surinfection et il faut consulter rapidement le médecin qui prescrira des antibiotiques, insiste le professeur. Parfois, la surinfection peut être brutale, car ces bactéries, streptocoques surtout, sont invasives et sécrètent aussi des toxines. Ainsi s'expliquent les quelques décès observés chaque année.»
Les autres complications de la varicelle touchent plutôt l'enfant plus âgé. «Elles sont surtout neurologiques : cérébellite (une inflammation transitoire souvent bénigne du cervelet), beaucoup plus rarement petites névrites ou encéphalites, atteintes hépatiques ou hématologiques.» Autre risque, les convulsions fébriles : «Si la fièvre est élevée, que l'enfant est abattu, refuse de s'alimenter, gémit…, mieux vaut appeler le médecin.» Chez l'adolescent ou l'adulte, qui tolèrent plus mal la varicelle que l'enfant, elle peut aussi donner lieu à des complications respiratoires. C'est pourquoi on préconise leur vaccination préventive quand ils ne sont pas immunisés.
Des mécanismes mal connus Le vaccin, efficace, n'est en effet conseillé en France que pour certains groupes à risques. «Ce choix s'appuie sur la surveillance épidémiologique continue de la maladie, de son comportement, qui permet chaque année de réviser les recommandations vaccinales, explique le Dr Thierry Chambon, du réseau Sentinelles. Elle sert aussi aux chercheurs, car beaucoup d'inconnues subsistent sur la transmission de la maladie.» Un avis partagé par le Dr Catherine Sadzot, virologue spécialiste du VZV (université de Liège) : «Les mécanismes par lesquels ce virus subsiste après la varicelle à l'état latent dans les ganglions nerveux sensoriels et ceux de sa réactivation sous forme de zona, sont encore très mal connus.» La gravité de certaines varicelles, les douleurs générées par le zona justifient donc un intérêt soutenu des chercheurs pour ce virus.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Varicelle : le vaccin seulement pour les groupes à risque
Le vaccin est recommandé pour les plus de 12 ans, les femmes enceintes et les professionnels de santé non-immunisés. Cette stratégie française vise à éviter un déplacement de cas sévères vers les plus âgés.
Chacun peut se faire vacciner à titre individuel contre la varicelle. Deux vaccins assez semblables sont disponibles, produits à partir d'une même souche de virus vivant atténué (Oka) cultivée sur cellules humaines. Pourtant, en France, contrairement à d'autres pays - États-Unis, Allemagne ou Japon -, le Haut Comité de santé publique n'a pas fait le choix de recommander la vaccination universelle des enfants contre cette maladie.
Pourquoi ce choix ? «Comme le virus de la varicelle se transmet très aisément, il faudrait pour obtenir l'effet préventif recherché arriver à une couverture vaccinale dépassant largement 90 % de la population pour un vaccin dont 2 doses sont nécessaires. Si l'on n'atteint pas ce taux élevé de vaccination, on n'a pas d'impact sur la transmission du virus, et le risque d'épidémie persiste. Ces épidémies surviennent alors moins chez le petit enfant, mieux protégé du fait du vaccin, mais sont déplacées vers des sujets plus âgés, non vaccinés et qui n'ont pas fait la varicelle plus tôt, puisque le virus circule moins. Résultat : des cas de varicelle plus sévères, explique le Pr Emmanuel Grimprel. C'est d'ailleurs ce qui se passe aujourd'hui avec la rougeole, pour laquelle on n'a pas dépassé 80 % de couverture vaccinale pendant vingt ans. Avec un résultat si médiocre pour la rougeole, potentiellement plus grave, nous avons conclu qu'il ne fallait pas recommander la vaccination généralisée contre la varicelle pour éviter ce vieillissement des cas et un risque accru de varicelles compliquées.»
Eviter une augmentation des cas de zonaAutre aspect pris en compte dans cette décision, l'incidence qu'aurait cette vaccination généralisée sur lezona. Celui-ci, qui est une réactivation du virus chez un sujet qui a eu la varicelle, tient surtout à son contrôle insuffisant par l'immunité naturelle acquise contre lui. C'est la raison pour laquelle le zona apparaît lors d'une baisse d'immunité et chez les sujets âgés dont le système immunitaire devient moins efficace dès 60-70 ans.
«En diminuant la circulation du virus par une vaccination généralisée, on réduirait les rencontres fortuites avec le virus au cours de l'existence, qui constituent autant de rappels naturels protecteurs et qui expliquent par exemple que les pédiatres fassent si peu de zona, explique le Pr Emmanuel Grimprel. Or, les personnes âgées, moins en contact avec le virus, ont moins de rappels naturels. Comme on ne connaît pas la qualité et la durée de protection conférée par le vaccin par rapport à celle donnée par la varicelle, on redoute une augmentation des cas de zona apparaissant plus tôt qu'actuellement. Quelques indications provenant des pays qui ont adopté la vaccination généralisée suggèrent que ce serait bien le cas.»
Les plus de 12 ans Ces raisons expliquent que la vaccination soit seulement recommandée pour des groupes à risque : ceux qui ont dépassé l'âge de 12 ans sans avoir eu la varicelle (ou qui, souvent, ne s'en souviennent pas), les professionnels de santé et ceux de la petite enfance, notamment. Les personnes en attente de greffe, pour lesquelles une immunosuppression est envisagée, sont vaccinées préventivement. En revanche, il n'est pas possible de vacciner les sujets immunodéprimés par un vaccin atténué vivant, mais on vaccine leur entourage familial pour limiter le risque. «Enfin, la fin de grossesse est une période à risque pour la varicelle. En cas de sérologie négative, la vaccination doit être systématiquement proposée aux femmes qui ont un projet de grossesse», souligne le Pr Chidiac. Toute vaccination contre la varicelle chez une femme en âge de procréer doit être précédée d'une sérologie et s'accompagner d'une contraception d'au moins trois mois.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le vaccin est recommandé pour les plus de 12 ans, les femmes enceintes et les professionnels de santé non-immunisés. Cette stratégie française vise à éviter un déplacement de cas sévères vers les plus âgés.
Chacun peut se faire vacciner à titre individuel contre la varicelle. Deux vaccins assez semblables sont disponibles, produits à partir d'une même souche de virus vivant atténué (Oka) cultivée sur cellules humaines. Pourtant, en France, contrairement à d'autres pays - États-Unis, Allemagne ou Japon -, le Haut Comité de santé publique n'a pas fait le choix de recommander la vaccination universelle des enfants contre cette maladie.
Pourquoi ce choix ? «Comme le virus de la varicelle se transmet très aisément, il faudrait pour obtenir l'effet préventif recherché arriver à une couverture vaccinale dépassant largement 90 % de la population pour un vaccin dont 2 doses sont nécessaires. Si l'on n'atteint pas ce taux élevé de vaccination, on n'a pas d'impact sur la transmission du virus, et le risque d'épidémie persiste. Ces épidémies surviennent alors moins chez le petit enfant, mieux protégé du fait du vaccin, mais sont déplacées vers des sujets plus âgés, non vaccinés et qui n'ont pas fait la varicelle plus tôt, puisque le virus circule moins. Résultat : des cas de varicelle plus sévères, explique le Pr Emmanuel Grimprel. C'est d'ailleurs ce qui se passe aujourd'hui avec la rougeole, pour laquelle on n'a pas dépassé 80 % de couverture vaccinale pendant vingt ans. Avec un résultat si médiocre pour la rougeole, potentiellement plus grave, nous avons conclu qu'il ne fallait pas recommander la vaccination généralisée contre la varicelle pour éviter ce vieillissement des cas et un risque accru de varicelles compliquées.»
Eviter une augmentation des cas de zonaAutre aspect pris en compte dans cette décision, l'incidence qu'aurait cette vaccination généralisée sur lezona. Celui-ci, qui est une réactivation du virus chez un sujet qui a eu la varicelle, tient surtout à son contrôle insuffisant par l'immunité naturelle acquise contre lui. C'est la raison pour laquelle le zona apparaît lors d'une baisse d'immunité et chez les sujets âgés dont le système immunitaire devient moins efficace dès 60-70 ans.
«En diminuant la circulation du virus par une vaccination généralisée, on réduirait les rencontres fortuites avec le virus au cours de l'existence, qui constituent autant de rappels naturels protecteurs et qui expliquent par exemple que les pédiatres fassent si peu de zona, explique le Pr Emmanuel Grimprel. Or, les personnes âgées, moins en contact avec le virus, ont moins de rappels naturels. Comme on ne connaît pas la qualité et la durée de protection conférée par le vaccin par rapport à celle donnée par la varicelle, on redoute une augmentation des cas de zona apparaissant plus tôt qu'actuellement. Quelques indications provenant des pays qui ont adopté la vaccination généralisée suggèrent que ce serait bien le cas.»
Les plus de 12 ans Ces raisons expliquent que la vaccination soit seulement recommandée pour des groupes à risque : ceux qui ont dépassé l'âge de 12 ans sans avoir eu la varicelle (ou qui, souvent, ne s'en souviennent pas), les professionnels de santé et ceux de la petite enfance, notamment. Les personnes en attente de greffe, pour lesquelles une immunosuppression est envisagée, sont vaccinées préventivement. En revanche, il n'est pas possible de vacciner les sujets immunodéprimés par un vaccin atténué vivant, mais on vaccine leur entourage familial pour limiter le risque. «Enfin, la fin de grossesse est une période à risque pour la varicelle. En cas de sérologie négative, la vaccination doit être systématiquement proposée aux femmes qui ont un projet de grossesse», souligne le Pr Chidiac. Toute vaccination contre la varicelle chez une femme en âge de procréer doit être précédée d'une sérologie et s'accompagner d'une contraception d'au moins trois mois.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Faut-il prescrire ou proscrire les médicaments?
Par Vincent Olivier, Estelle Saget et Richard De Vendeuil, publié le 03/11/2011 à 07:00, mis à jour à 08:57
L'express
Non seulement les Français avalent trop de comprimés en tout genre mais ils les consomment mal. Quels dangers se cachent dans les armoires à pharmacie? Un livre pointe les risques et L'Express complète la liste.
Une série noire qui n'en finit plus. Après le Mediator pour maigrir et le Protelos contre l'ostéoporose, voilà les benzodiazépines - somnifères et tranquillisants de type Valium, Tranxène, Xanax - suspectées de favoriser la maladie d'Alzheimer! La nouvelle, révélée dans le mensuel Sciences et avenir, a provoqué un vent de panique chez les 5 à 6 millions de consommateurs en France. Même si le Pr Bégaud, à l'origine de cette hypothèse, s'est, depuis, en partie rétracté.
Cette polémique aura eu le mérite de rappeler une évidence: le médicament n'est jamais un produit anodin. Depuis Mithridate et l'Antiquité grecque, tous les toxicologues savent que "c'est la dose qui fait le poison". Une réalité apparemment oubliée dans un pays où l'on achète près d'une boîte par semaine et par habitant, comme le rappelle un récent rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Et pourtant, contrairement à une idée reçue, nous ne sommes plus dans le règne du "toujours plus". En quantité, il s'est même vendu moins de médicaments en 2010 qu'en 2003, rappelle l'Afssaps dans son rapport. Et pas seulement, précise-t-elle, du fait de la vague de déremboursements observée en 2008. Interrogés début 2011 par l'Institut TNS Sofres pour le compte du Leem, le syndicat de l'industrie pharmaceutique, plus de 90% des Français estiment que l'on a trop souvent recours aux médicaments en France. Mais, lorsqu'on leur demande s'ils s'incluent parmi ces consommateurs excessifs, ils répondent non à 84 %!
Un tiers des plus de 65 ans prennent des tranquillisants
Le Livre noir du médicament par Corinne Lalo et Patrick Solal, Plon, 311 p., 20 €.
DR
L'accumulation de scandales aidant, une prise de conscience progressive va peut-être s'opérer. Il serait temps. A cet égard, la consommation des benzodiazépines (BDZ) est emblématique. Voilà en effet une classe thérapeutique dont nul ne conteste l'efficacité. Mais faut-il pour autant qu'un tiers des plus de 65 ans en avalent quotidiennement et, dans la moitié des cas, depuis plus de cinq ans? Car les BDZ induisent des troubles de la vigilance et de la mémoire - d'où leur rôle néfaste éventuel dans la maladie d'Alzheimer. Des risques pointés, entre autres dangers, dans une enquête publiée ces jours-ci, Le Livre noir du médicament (Plon), écrit par le biologiste Patrick Solal et la journaliste Corinne Lalo (lire des extraits).
Plus problématique, ces molécules engendrent une dépendance qui s'installe au bout de quelques semaines, liée en partie à la "demi-vie" de ces médicaments, c'est-à-dire le temps nécessaire pour éliminer la moitié du principe actif dans l'organisme. Or, celle-ci est longue: "Trois jours pour le Tranxène, et deux semaines pour que la totalité de cette molécule disparaisse de l'organisme", s'insurge Patrick Lemoine, psychiatre et auteur de La Détox, c'est la santé!, chez Robert Laffont. D'où son conseil à l'adresse de tous les professionnels: annoncer d'emblée et systématiquement la durée de prescription, prévoir la date de sevrage et baisser progressivement les doses.
Nombre de praticiens "fourguent du comprimé"
Pourquoi cette "prescriptionnite" aiguë? Comme rien n'oblige les praticiens à suivre une formation continue, nombre d'entre eux se contentent de "fourguer du comprimé" plutôt que de proposer des prises en charge alternatives, une démarche qui demande du temps. Autant dire que, du labo pharmaceutique aux pouvoirs publics en passant par le généraliste, nul n'a vraiment intérêt à voir les choses évoluer.
Pas même les patients, ajoute le Pr Jean-François Bergmann, chef de service de médecine interne à l'hôpital Lariboisière à Paris, qui a une jolie théorie: les Français sont "à la fois latins et gaulois", explique-t-il. Latins, car ils prennent un comprimé "comme une hostie, une espèce de produit miracle qui va les guérir. D'où cette armoire à pharmacie pleine en permanence". Gaulois, par ce côté "je cotise, donc j'y ai droit. C'est gratuit, donc j'en prends. Et tant pis si je ne finis pas la boîte." En matière de santé, pourtant, le mélange d'Astérix et de César est tout sauf une potion magique.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Vincent Olivier, Estelle Saget et Richard De Vendeuil, publié le 03/11/2011 à 07:00, mis à jour à 08:57
L'express
Non seulement les Français avalent trop de comprimés en tout genre mais ils les consomment mal. Quels dangers se cachent dans les armoires à pharmacie? Un livre pointe les risques et L'Express complète la liste.
Une série noire qui n'en finit plus. Après le Mediator pour maigrir et le Protelos contre l'ostéoporose, voilà les benzodiazépines - somnifères et tranquillisants de type Valium, Tranxène, Xanax - suspectées de favoriser la maladie d'Alzheimer! La nouvelle, révélée dans le mensuel Sciences et avenir, a provoqué un vent de panique chez les 5 à 6 millions de consommateurs en France. Même si le Pr Bégaud, à l'origine de cette hypothèse, s'est, depuis, en partie rétracté.
Cette polémique aura eu le mérite de rappeler une évidence: le médicament n'est jamais un produit anodin. Depuis Mithridate et l'Antiquité grecque, tous les toxicologues savent que "c'est la dose qui fait le poison". Une réalité apparemment oubliée dans un pays où l'on achète près d'une boîte par semaine et par habitant, comme le rappelle un récent rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Et pourtant, contrairement à une idée reçue, nous ne sommes plus dans le règne du "toujours plus". En quantité, il s'est même vendu moins de médicaments en 2010 qu'en 2003, rappelle l'Afssaps dans son rapport. Et pas seulement, précise-t-elle, du fait de la vague de déremboursements observée en 2008. Interrogés début 2011 par l'Institut TNS Sofres pour le compte du Leem, le syndicat de l'industrie pharmaceutique, plus de 90% des Français estiment que l'on a trop souvent recours aux médicaments en France. Mais, lorsqu'on leur demande s'ils s'incluent parmi ces consommateurs excessifs, ils répondent non à 84 %!
Un tiers des plus de 65 ans prennent des tranquillisants
Le Livre noir du médicament par Corinne Lalo et Patrick Solal, Plon, 311 p., 20 €.
DR
L'accumulation de scandales aidant, une prise de conscience progressive va peut-être s'opérer. Il serait temps. A cet égard, la consommation des benzodiazépines (BDZ) est emblématique. Voilà en effet une classe thérapeutique dont nul ne conteste l'efficacité. Mais faut-il pour autant qu'un tiers des plus de 65 ans en avalent quotidiennement et, dans la moitié des cas, depuis plus de cinq ans? Car les BDZ induisent des troubles de la vigilance et de la mémoire - d'où leur rôle néfaste éventuel dans la maladie d'Alzheimer. Des risques pointés, entre autres dangers, dans une enquête publiée ces jours-ci, Le Livre noir du médicament (Plon), écrit par le biologiste Patrick Solal et la journaliste Corinne Lalo (lire des extraits).
Plus problématique, ces molécules engendrent une dépendance qui s'installe au bout de quelques semaines, liée en partie à la "demi-vie" de ces médicaments, c'est-à-dire le temps nécessaire pour éliminer la moitié du principe actif dans l'organisme. Or, celle-ci est longue: "Trois jours pour le Tranxène, et deux semaines pour que la totalité de cette molécule disparaisse de l'organisme", s'insurge Patrick Lemoine, psychiatre et auteur de La Détox, c'est la santé!, chez Robert Laffont. D'où son conseil à l'adresse de tous les professionnels: annoncer d'emblée et systématiquement la durée de prescription, prévoir la date de sevrage et baisser progressivement les doses.
Nombre de praticiens "fourguent du comprimé"
Pourquoi cette "prescriptionnite" aiguë? Comme rien n'oblige les praticiens à suivre une formation continue, nombre d'entre eux se contentent de "fourguer du comprimé" plutôt que de proposer des prises en charge alternatives, une démarche qui demande du temps. Autant dire que, du labo pharmaceutique aux pouvoirs publics en passant par le généraliste, nul n'a vraiment intérêt à voir les choses évoluer.
Pas même les patients, ajoute le Pr Jean-François Bergmann, chef de service de médecine interne à l'hôpital Lariboisière à Paris, qui a une jolie théorie: les Français sont "à la fois latins et gaulois", explique-t-il. Latins, car ils prennent un comprimé "comme une hostie, une espèce de produit miracle qui va les guérir. D'où cette armoire à pharmacie pleine en permanence". Gaulois, par ce côté "je cotise, donc j'y ai droit. C'est gratuit, donc j'en prends. Et tant pis si je ne finis pas la boîte." En matière de santé, pourtant, le mélange d'Astérix et de César est tout sauf une potion magique.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Pour vous aider dans vos révisions
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Re: Actualités concours 2012
Dépression sous influence génétique et psychologique
Quinze jours après la journée européenne de la dépression, des chercheurs français du CNRS dévoilent de nouveaux mécanismes qui pourraient expliquer les états dépressifs et anxieux. Des facteurs psychologiques, environnementaux, et une composante génétique seraient directement impliqués dans la survenue de ces troubles, d’après les travaux publiés dans la revue Human Brain Mapping.
Malgré de nombreuses découvertes notamment au cours de ces dernières décennies, le cerveau et son fonctionnement restent encore une terre inconnue que les scientifiques du monde entier essayent d’explorer pas à pas. Afin de mieux comprendre quels facteurs influencent ce dernier et entraînent un état dépressif, Philippe Fossati et ses collègues du Centre "émotion-remédiation et réalité virtuelle" (CNRS / UPMC / CHU Pitié-Salpêtrière) se sont intéressés à l’amygdale (structure du cerveau impliquée dans l’analyse des émotions et dont l’activité est particulièrement élevée chez les personnes dépressives et anxieuses), et à son fonctionnement.
Suite à différentes analyses et observations, les chercheurs ont constaté que ces deux noyaux du système limbique pouvaient être modulés en fonction d'un gène, de l'histoire personnelle et de l'activité cognitive des sujets. Ces données leur ont permis de découvrir qu’en fonction de la copie du gène 5-HTTLPR (forme longue ou courte), les patients ne réagiront pas de la même façon à une psychothérapie. Ainsi, le gène pourrait influencer la réponse de la personne en état dépressif ou anxieux.
Si des travaux précédents avaient déjà montré que 5-HTTLPR, gène codant pour le transporteur de la sérotonine, pouvait être impliqué dans la survenue ou non de la dépression, l’équipe de Philippe Fossati a voulu en savoir plus sur le rôle de ce dernier et a réalisé des IRM cérébrales fonctionnelles sur 45 sujets sains, porteurs ou non de la forme courte du gène. Chaque participant a suivi des tests basés sur l’observation de photographies, et il devait chaque fois décrire l’émotion qu'elles lui procuraient par rapport à sa propre histoire, ou juste mentionner si la vue lui était agréable ou non. Les chercheurs ont constaté que chez les personnes possédant la forme courte du gène, l’activité de l’amygdale était plus élevée lorsque la vue ...
Article écrit le 2011-11-03 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Quinze jours après la journée européenne de la dépression, des chercheurs français du CNRS dévoilent de nouveaux mécanismes qui pourraient expliquer les états dépressifs et anxieux. Des facteurs psychologiques, environnementaux, et une composante génétique seraient directement impliqués dans la survenue de ces troubles, d’après les travaux publiés dans la revue Human Brain Mapping.
Malgré de nombreuses découvertes notamment au cours de ces dernières décennies, le cerveau et son fonctionnement restent encore une terre inconnue que les scientifiques du monde entier essayent d’explorer pas à pas. Afin de mieux comprendre quels facteurs influencent ce dernier et entraînent un état dépressif, Philippe Fossati et ses collègues du Centre "émotion-remédiation et réalité virtuelle" (CNRS / UPMC / CHU Pitié-Salpêtrière) se sont intéressés à l’amygdale (structure du cerveau impliquée dans l’analyse des émotions et dont l’activité est particulièrement élevée chez les personnes dépressives et anxieuses), et à son fonctionnement.
Suite à différentes analyses et observations, les chercheurs ont constaté que ces deux noyaux du système limbique pouvaient être modulés en fonction d'un gène, de l'histoire personnelle et de l'activité cognitive des sujets. Ces données leur ont permis de découvrir qu’en fonction de la copie du gène 5-HTTLPR (forme longue ou courte), les patients ne réagiront pas de la même façon à une psychothérapie. Ainsi, le gène pourrait influencer la réponse de la personne en état dépressif ou anxieux.
Si des travaux précédents avaient déjà montré que 5-HTTLPR, gène codant pour le transporteur de la sérotonine, pouvait être impliqué dans la survenue ou non de la dépression, l’équipe de Philippe Fossati a voulu en savoir plus sur le rôle de ce dernier et a réalisé des IRM cérébrales fonctionnelles sur 45 sujets sains, porteurs ou non de la forme courte du gène. Chaque participant a suivi des tests basés sur l’observation de photographies, et il devait chaque fois décrire l’émotion qu'elles lui procuraient par rapport à sa propre histoire, ou juste mentionner si la vue lui était agréable ou non. Les chercheurs ont constaté que chez les personnes possédant la forme courte du gène, l’activité de l’amygdale était plus élevée lorsque la vue ...
Article écrit le 2011-11-03 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Diabète : pose du premier pancréas artificiel à Montpellier
C’est une grande première dans le traitement pour lutter contre le diabète, et elle a eu lieu en France, au Centre hospitalier universitaire de Montpellier. Des chercheurs ont non seulement mis au point un pancréas artificiel fonctionnel, mais ils l’ont aussi implanté chez un patient de 54 ans.
Actuellement, on estime que plus de 3 millions de français sont diabétiques. Cette épidémie des temps modernes est au cœur de nombreux travaux de recherche, et notamment ceux d’un consortium international de scientifiques, International Artificial Pancreas Study Group qui réunit des équipes française, italienne et américaine. Leur objectif était la mise au point d’un pancréas artificiel capable de remplacer l’organe défaillant. C’est chose faite.
En effet, Eric Renard du département d'endocrinologie du CHU de Montpellier a annoncé hier soir que son équipe, en collaboration avec l’ensemble des membres du consortium, avait mis au point le premier pancréas artificiel. Ce dernier est constitué d’un capteur sous-cutané qui mesure en permanence le taux de glycémie du patient, et d’une pompe à insuline pas plus grosse qu’un « Smartphone », qui injecte lorsque c’est nécessaire, l’hormone qui permet de réguler le taux de sucre dans le sang.
C’est ce dispositif qui a été implanté chez un patient âgé de 54 ans. L’homme, une fois équipé, a pu sortir de l’hôpital et passer une journée et une nuit tranquille sans se soucier de sa maladie, pour la première fois depuis longtemps. La même expérience a été réalisée en simultané à Padoue, avec le même succès.
Forts de ces premiers résultats, les chercheurs vont maintenant essayer de mettre au point un système permettant aux diabétiques une autonomie de plus de quelques heures. Ils espèrent, d’ici à trois ou quatre ans, mettre au moins un pancréas artificiel, capable d’assurer aux patients une tranquillité de plusieurs jours ou plusieurs semaines.
Article écrit le 2011-11-03 par Olivier frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
C’est une grande première dans le traitement pour lutter contre le diabète, et elle a eu lieu en France, au Centre hospitalier universitaire de Montpellier. Des chercheurs ont non seulement mis au point un pancréas artificiel fonctionnel, mais ils l’ont aussi implanté chez un patient de 54 ans.
Actuellement, on estime que plus de 3 millions de français sont diabétiques. Cette épidémie des temps modernes est au cœur de nombreux travaux de recherche, et notamment ceux d’un consortium international de scientifiques, International Artificial Pancreas Study Group qui réunit des équipes française, italienne et américaine. Leur objectif était la mise au point d’un pancréas artificiel capable de remplacer l’organe défaillant. C’est chose faite.
En effet, Eric Renard du département d'endocrinologie du CHU de Montpellier a annoncé hier soir que son équipe, en collaboration avec l’ensemble des membres du consortium, avait mis au point le premier pancréas artificiel. Ce dernier est constitué d’un capteur sous-cutané qui mesure en permanence le taux de glycémie du patient, et d’une pompe à insuline pas plus grosse qu’un « Smartphone », qui injecte lorsque c’est nécessaire, l’hormone qui permet de réguler le taux de sucre dans le sang.
C’est ce dispositif qui a été implanté chez un patient âgé de 54 ans. L’homme, une fois équipé, a pu sortir de l’hôpital et passer une journée et une nuit tranquille sans se soucier de sa maladie, pour la première fois depuis longtemps. La même expérience a été réalisée en simultané à Padoue, avec le même succès.
Forts de ces premiers résultats, les chercheurs vont maintenant essayer de mettre au point un système permettant aux diabétiques une autonomie de plus de quelques heures. Ils espèrent, d’ici à trois ou quatre ans, mettre au moins un pancréas artificiel, capable d’assurer aux patients une tranquillité de plusieurs jours ou plusieurs semaines.
Article écrit le 2011-11-03 par Olivier frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
La branche parisienne de la Scientologie jugée en appel pour escroquerie en bande organisée
La branche parisienne de l'Eglise de scientologie, qui aurait profité de la vulnérabilité de plusieurs anciens adeptes pour leur soutirer de fortes sommes d'argent, est rejugée pour escroquerie en bande organisée à partir de jeudi 3 novembre devant la cour d'appel de Paris.
Dès le début des débats, ses représentants ont cherché à obtenir un renvoi à une date ultérieure, arguant de "pressions" du gouvernement sur les juges et en soulevant plusieurs points de droit. En vain : la cour a rejeté ces demandes, le procès reprendra bel et bien vendredi.
Lors du procès en première instance, en 2009, les deux principales structures de la scientologie française – le Celebrity Centre et sa librairie SEL – avaient été condamnées à de lourdes amendes (respectivement 400 000 et 200 000 euros), mais avaient pu poursuivre leur activité. Elles avaient fait appel, tout comme le "dirigeant de fait" de la scientologie parisienne, Alain Rosenberg, qui avait écopé de deux ans de prison avec sursis et 30 000 euros d'amende, et quatre autres scientologues, condamnés à des peines allant de 2 000 euros d'amende à dix-huit mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende. Ils seront rejugés jusqu'au 1er décembre.
Au premier procès, le parquet avait requis la dissolution des deux structures poursuivies, mais celle-ci était inapplicable du fait d'une modification de la loi intervenue en mai 2009 et passée inaperçue. Depuis, la possibilité de dissoudre une personne morale condamnée pour escroquerie a été rétablie, mais cette loi n'est applicable que pour les faits qui lui sont postérieurs et l'Eglise de scientologie reste donc protégée de la dissolution.
AUTRES AFFAIRES EN COURS
En mai 2011, après treize ans d'instruction, le parquet de Créteil a requis le renvoi en correctionnelle de sept personnes, dont deux ex-responsables de la scientologie parisienne, dans l'enquête sur l'Institut Aubert-de-Vincennes (Val-de-Marne), école privée soupçonnée d'avoir appliqué des préceptes de la scientologie à l'insu de parents d'élèves. Un autre dossier pour escroquerie a été ouvert en 2002 après la plainte d'un ancien adepte, Alain Stoffen, et est toujours instruit à Paris.
Considéré comme une religion aux Etats-Unis, le mouvement fondé en 1954 par l'écrivain américain de science-fiction Ron Hubbard a été classé parmi les sectes, en France, dans un rapport parlementaire de 1995. Il revendique 12 millions d'adeptes dans le monde et 45 000 dans l'Hexagone.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La branche parisienne de l'Eglise de scientologie, qui aurait profité de la vulnérabilité de plusieurs anciens adeptes pour leur soutirer de fortes sommes d'argent, est rejugée pour escroquerie en bande organisée à partir de jeudi 3 novembre devant la cour d'appel de Paris.
Dès le début des débats, ses représentants ont cherché à obtenir un renvoi à une date ultérieure, arguant de "pressions" du gouvernement sur les juges et en soulevant plusieurs points de droit. En vain : la cour a rejeté ces demandes, le procès reprendra bel et bien vendredi.
Lors du procès en première instance, en 2009, les deux principales structures de la scientologie française – le Celebrity Centre et sa librairie SEL – avaient été condamnées à de lourdes amendes (respectivement 400 000 et 200 000 euros), mais avaient pu poursuivre leur activité. Elles avaient fait appel, tout comme le "dirigeant de fait" de la scientologie parisienne, Alain Rosenberg, qui avait écopé de deux ans de prison avec sursis et 30 000 euros d'amende, et quatre autres scientologues, condamnés à des peines allant de 2 000 euros d'amende à dix-huit mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende. Ils seront rejugés jusqu'au 1er décembre.
Au premier procès, le parquet avait requis la dissolution des deux structures poursuivies, mais celle-ci était inapplicable du fait d'une modification de la loi intervenue en mai 2009 et passée inaperçue. Depuis, la possibilité de dissoudre une personne morale condamnée pour escroquerie a été rétablie, mais cette loi n'est applicable que pour les faits qui lui sont postérieurs et l'Eglise de scientologie reste donc protégée de la dissolution.
AUTRES AFFAIRES EN COURS
En mai 2011, après treize ans d'instruction, le parquet de Créteil a requis le renvoi en correctionnelle de sept personnes, dont deux ex-responsables de la scientologie parisienne, dans l'enquête sur l'Institut Aubert-de-Vincennes (Val-de-Marne), école privée soupçonnée d'avoir appliqué des préceptes de la scientologie à l'insu de parents d'élèves. Un autre dossier pour escroquerie a été ouvert en 2002 après la plainte d'un ancien adepte, Alain Stoffen, et est toujours instruit à Paris.
Considéré comme une religion aux Etats-Unis, le mouvement fondé en 1954 par l'écrivain américain de science-fiction Ron Hubbard a été classé parmi les sectes, en France, dans un rapport parlementaire de 1995. Il revendique 12 millions d'adeptes dans le monde et 45 000 dans l'Hexagone.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Comment bien préparer une conception et une grossesse
Par Soline Roy - le 03/11/2011
Le Pr François Olivennes, gynécologue obstétricien, publie un guide pour les futures mères, en commençant dès avant la conception.
Il fut un temps où une grossesse durait neuf mois. Puis est arrivée la légalisation de la contraception et, avec elle, le choix pour les femmes du moment où elles deviendraient mères, si elles souhaitaient le devenir. L'enfant à naître est alors devenu un trésor à choyer dès sa conception. Et même avant sa conception, si l'on en croit le Pr François Olivennes, auteur avec Laurence Beauvillard d'un guide détaillant Tout ce qu'il faut savoir avant une grossesse (Éditions Marabout). Le gynécologue et la journaliste entendent y aider la femme à «préparer son corps» afin de «se mettre au service de [la santé de] son enfant».
Aujourd'hui, «les trois quarts des enfants conçus en France sont désirés», écrivent les auteurs et «les années voire les mois de naissance sont planifiés».
Dès lors, on ne devient plus mère au moment où l'émouvante croix bleue apparaît sur un test urinaire, il faut aussi compter «le temps nécessaire pour s'habituer à l'idée qu'on va mener une grossesse : on devient acteur de sa parentalité».
Pléthore d'ouvrages guident les futurs parents sur le chemin de la naissance. Mais peu démarrent avant même la conception. Pas à pas, le Pr Olivennes et Laurence Beauvillard nous expliquent comment accéder à la grande aventure.
Examens de santé D'abord, il vous faudra «mettre votre organisme dans des conditions optimales de fertilité, tout en vous préservant au mieux de certaines substances potentiellement néfastes». Mais aussi faire preuve de vigilance «face à des produits particulièrement nocifs», notamment les polluants omniprésents dans notre univers. Les auteurs évoquent ensuite les examens de santé nécessaires ou utiles, détaillant tous les éléments qui peuvent faire obstacle à la survenue d'une grossesse ou à son bon déroulement, et les façons de les éviter ou de les surmonter au mieux.
Alors, vous pourrez envisager la conception de cet enfant tant espéré. L'espèce humaine, nous rappellent les auteurs, «n'est pas très efficace en termes de reproduction» : un rapport sexuel mené au bon moment du cycle par un couple jeune et en bonne santé n'a que 15 à 20 % de chance de déboucher sur une grossesse. Le Pr Olivennes et Laurence Beauvillard expliquent donc par le menu tout ce qui préside à «un rendez-vous réussi entre un spermatozoïde et un ovocyte». Lorsque, enfin, vous aurez passé toutes ces étapes, deux derniers chapitres s'offrent à vous : l'un évoque les problèmes d'infertilité, l'autre… le début de la grossesse.
Un ouvrage utile donc, mais qu'il ne faudra tout de même pas mettre aveuglément entre les mains des grandes angoissées. Quant à la lectrice adepte du «un bébé si je veux, quand je veux», elle pourra y ajouter «comme je veux»… Dans la limite tout de même d'une nature qui, malgré les progrès de la science, reste jalouse de ses prérogatives
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Soline Roy - le 03/11/2011
Le Pr François Olivennes, gynécologue obstétricien, publie un guide pour les futures mères, en commençant dès avant la conception.
Il fut un temps où une grossesse durait neuf mois. Puis est arrivée la légalisation de la contraception et, avec elle, le choix pour les femmes du moment où elles deviendraient mères, si elles souhaitaient le devenir. L'enfant à naître est alors devenu un trésor à choyer dès sa conception. Et même avant sa conception, si l'on en croit le Pr François Olivennes, auteur avec Laurence Beauvillard d'un guide détaillant Tout ce qu'il faut savoir avant une grossesse (Éditions Marabout). Le gynécologue et la journaliste entendent y aider la femme à «préparer son corps» afin de «se mettre au service de [la santé de] son enfant».
Aujourd'hui, «les trois quarts des enfants conçus en France sont désirés», écrivent les auteurs et «les années voire les mois de naissance sont planifiés».
Dès lors, on ne devient plus mère au moment où l'émouvante croix bleue apparaît sur un test urinaire, il faut aussi compter «le temps nécessaire pour s'habituer à l'idée qu'on va mener une grossesse : on devient acteur de sa parentalité».
Pléthore d'ouvrages guident les futurs parents sur le chemin de la naissance. Mais peu démarrent avant même la conception. Pas à pas, le Pr Olivennes et Laurence Beauvillard nous expliquent comment accéder à la grande aventure.
Examens de santé D'abord, il vous faudra «mettre votre organisme dans des conditions optimales de fertilité, tout en vous préservant au mieux de certaines substances potentiellement néfastes». Mais aussi faire preuve de vigilance «face à des produits particulièrement nocifs», notamment les polluants omniprésents dans notre univers. Les auteurs évoquent ensuite les examens de santé nécessaires ou utiles, détaillant tous les éléments qui peuvent faire obstacle à la survenue d'une grossesse ou à son bon déroulement, et les façons de les éviter ou de les surmonter au mieux.
Alors, vous pourrez envisager la conception de cet enfant tant espéré. L'espèce humaine, nous rappellent les auteurs, «n'est pas très efficace en termes de reproduction» : un rapport sexuel mené au bon moment du cycle par un couple jeune et en bonne santé n'a que 15 à 20 % de chance de déboucher sur une grossesse. Le Pr Olivennes et Laurence Beauvillard expliquent donc par le menu tout ce qui préside à «un rendez-vous réussi entre un spermatozoïde et un ovocyte». Lorsque, enfin, vous aurez passé toutes ces étapes, deux derniers chapitres s'offrent à vous : l'un évoque les problèmes d'infertilité, l'autre… le début de la grossesse.
Un ouvrage utile donc, mais qu'il ne faudra tout de même pas mettre aveuglément entre les mains des grandes angoissées. Quant à la lectrice adepte du «un bébé si je veux, quand je veux», elle pourra y ajouter «comme je veux»… Dans la limite tout de même d'une nature qui, malgré les progrès de la science, reste jalouse de ses prérogatives
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Prostitution : dans les coulisses des parties fines
Pour comprendre le phénomène des parties fines, mis en lumière dans l'affaire du Carlton de Lille, lefigaro.fr a rencontré les petites mains qui permettent à ces soirées de débauche d'exister, des prostituées au personnel hôtelier.
Après le Bunga-Bunga de Berlusconi etles mésaventures du footballeur Franck Ribéry, l'affaire du Carlton de Lille montre que les «parties fines» n'ont rien perdu de leur succès. Favoriser un contrat, manifester son «amitié» envers une relation bien placée, s'arroger un marché public lorsque l'appel d'offres est disputé ou encore faire chanter une personnalité aux mœurs libérées:ces soirées à thème «champagne et filles faciles» ont de multiples fonctions.
À en croire Corinne*, 28 ans, habituée des bars à hôtesses, «l'organisation de parties fines pour mettre de l'huile dans les rouages, c'est vieux comme le monde. J'ai connu ça dans les bars. Trois ou quatre flambeurs arrivent pour célébrer la vente d'un bien, le début ou la fin d'un chantier. Ils viennent assez souvent du milieu du BTP où se multiplient les travaux au noir, les commissions et les intermédiaires. La soirée revient de 300 à 500 euros par client, et ils trouvent sur place l'ambiance, le champagne et les filles. Ce genre d'extra permet de faire du lobbying en laissant moins de traces sur le compte en banque qu'un pot de vin. Parfois un habitué fait appel à une fille pour une soirée spéciale. Elle recommande quelques amies. Voilà, le tour est joué, par le bouche-à-oreilles».
L'affaire de proxénétisme du Carlton de Lille reste néanmoins exceptionnelle par le profil des protagonistes présumés, le haut standing du lieu de passe, et par les retombées médiatiques de l'enquête. «Je ne suis pas surprise de voir la police impliquée. La prostitution a toujours été bonne pourvoyeuse de renseignements et de récompenses pour les collaborateurs des services», poursuit la jeune femme, en référence àla mise en examen du commissaire Jean-Christophe Lagarde. «Par le travail de fichage, les policiers savent à qui s'adresser, ils sont souvent en position de pouvoir jouer les intermédiaires». La célèbre Madame Claude organisait déjà ce genre de parties fines il y a plus d'un demi siècle, et ce avec l'accord et parfois même le concours des autorités.
Dans le cas du Carlton, de hautes personnalités seraient impliquées. Ce seraient des «escort-girls de luxe» qui auraient officié. « Par courtoisie, le bénéficiaire de la passe n'est pas toujours informé du fait que la relation qu'il consomme est tarifée. Mais rares sont ceux qui se posent beaucoup de questions », ironise Corinne.
Escort-girl, un bijou vivant dont se pare le client
Bien que les généralités soient souvent hasardeuses en matière de prostitution, quelques indices révélés par l'enquête permettent de brosser une typologie des filles impliquées dans des «parties fines» comme celles du Carlton.
Le journal télévisé de M6 du 25 octobre évoque le cas de Florence V. L'escort-girl connaissait déjà personnellement Dominique Strauss-Kahn, mis en cause dans ce dossier. Elle habiterait un pavillon d'aspect cossu de la banlieue de Valenciennes et vivrait en couple. Un portrait différent de celui des victimes de l'esclavage sexuel pratiqué dans les bois de la banlieue parisienne. «Ce n'est pas la ------ du coin que l'on va retrouver dans ces prestations très haut de gamme; ce sont plutôt les grandes dames de la prostitution», confirme Sabrina*, volubile dominatrice de 34 ans.
Ce type de prostituées doit offrir une prestation irréprochable, arborer une tenue classieuse mais discrète et maîtriser les codes de la haute société.Il n'est donc pas rare qu'elles soient étudiantes ou diplômées du supérieur. Les clés du succès: transcender les canons esthétiques du moment et afficher une culture soutenue. Il s'agit de ne pas démériter dans les dîners mondains dans lesquels elles prospectent et se renseignent sur les goûts de chacun.
Elles travaillent souvent dans le cadre de GFE (Girlfriend Experience). Cette prestation vise à donner l'illusion au client comme à son entourage qu'elles sont de vraies «petites amies», et elles le font payer à prix d'or. «Ces filles ont en général compris que l'habillage social valorise leur prestation, ce sont de véritables actrices», explique Sabrina.
L'escort-girl de luxe ne fraye pas avec le bas peuple et gagne bien sa vie : «pour une soirée de ce genre, on tarife entre 1500 et 2000 euros sans problèmes», confirme cette habituée du tapin chic. Tous les frais subsidiaires hôtel, taxi, restaurant, pourboires sont en général à la charge du client. Le principe de ces «courtisanes modernes»: leur prix n'a pour limite que l'ampleur du fantasme qu'elles génèrent.
Un «marché aux bons tuyaux»
«N'importe quelle fille un peu dégourdie qui bosse à Paris sait qu''il suffit de fureter près des bars des hôtels de luxe très tôt le matin pour tenter d'échanger les tuyaux des employés contre un pourcentage sur la passe. Dans d'autres cas, une prestation sexuelle pourra servir l'échange, même si l'argent reste le moyen le plus courant et le plus intéressant», témoigne Sabrina.
Le «bon tuyau», c'est la mise en relation avec ces clients aux demandes particulières, seuls ou en groupe et souvent prêt à débourser sans compter pour «marquer le coup» en bonne compagnie. De l'aveu des professionnelles, le prix de ces informations est extrêmement variable, «mais il faut que ça vaille le coup pour l'employé qui risque sa place», précise Sabrina. Compter deux cent euros ne paraît donc pas incongru.
Par souci de standing et de discrétion, une société spécialisée dans l'événementiel, le coaching ou encore la communication couvre parfois ce genre de commerce sexuel. Dans le cas du Carlton, il apparaît en effet qu'une «organisatrice spécialisée», Virginie Dufour, aurait payé les billets d'avion, les frais divers et les prestations sexuelles des prostituées envoyées aux États-Unis. «Mon concept : effectuer à votre place tout ce que vous ne voulez ou ne pouvez pas faire. Confiez-moi vos besoins, je vous consacre mon temps», annonce le slogan du site web de son agence de communication.
Pas d'industrie de la partie fine dans l'hôtellerie de luxe
De l'autre coté du comptoir d'accueil le sujet est tabou, le personnel hôtelier risque gros. On confirme l'existence du phénomène mais il reste marginal.
Pour Émeline*, hôtesse d'accueil trentenaire dans un hôtel quatre étoiles proche des Champs Elysées, il n'y a pas d'« industrie de la partie fine » dans l'hôtellerie de luxe parisienne. «Un employé qui fait l'intermédiaire entre prostituées et clients risque de lourdes sanctions en plus des poursuites pénales. Par contre le silence s'achète plus facilement qu'une complicité active. Les agents de sécurité, par exemple, connaissent souvent les prostituées, au moins de visu. J'ai constaté que certaines sont éconduites moins vite que d'autres… Mais là encore, tout est informel».
Cependant, signe que le problème se pose, la plupart des établissements prestigieux ont une politique -déclarée ou non- au sujet de la prostitution. «Des consignes implicites assez strictes sont transmises aux employés pour repérer et dissuader les prostituées. Dans le jargon de la maison on appelle ça des FNA (femmes non accompagnées)», raconte Émeline.
«Nous devons leur poser un maximum de questions, demander un paiement comptant d'avance, prendre leur nom, noter la chambre, leur faire sentir qu'elles sont repérées. Il s'agit de mettre mal à l'aise aussi bien le client que la prostituée pour que la situation se dénoue d'elle même. C'est très délicat, car il ne faut pas se tromper. Je me souviens d'une anecdote : une femme seule et habillée sexy s'est vu refuser l'entrée d'un salon VIP de l'hôtel, soupçonnée de racoler. Manque de chance, c'était la directrice commerciale d'un grand groupe de médias. Nous ne sommes pas encore habitués à voir beaucoup de businesswomen»…
Un groom d'un quatre étoiles du premier arrondissement de Paris confirme: «il y a dix ans, tout le monde savait que le concierge de l'hôtel amassait une fortune en jouant les entremetteurs. Encore aujourd'hui les clients nous sollicitent tout le temps mais on ne fait plus ça, c'est trop risqué. En tout cas, ça ne se sait pas».
Certaines filles viennent directement dans les halls ou au bar des hôtels pour racoler plus ou moins ouvertement. Il peut arriver que les employés d'un hôtel collaborent avec la Police pour mettre à bas un réseau de proxénétisme, ou à l'inverse qu'ils réclament une intervention pour chasser les racoleuses. Le jeune homme précise: «Nous recevons une liste de personnes indésirables, mise à jour régulièrement. C'est un sujet sensible, il faut préserver l'image de l'établissement sans oublier la satisfaction du client, et notamment que ce qu'il fait dans sa chambre ne nous regarde pas».
* Les prénoms ont été modifiés
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pour comprendre le phénomène des parties fines, mis en lumière dans l'affaire du Carlton de Lille, lefigaro.fr a rencontré les petites mains qui permettent à ces soirées de débauche d'exister, des prostituées au personnel hôtelier.
Après le Bunga-Bunga de Berlusconi etles mésaventures du footballeur Franck Ribéry, l'affaire du Carlton de Lille montre que les «parties fines» n'ont rien perdu de leur succès. Favoriser un contrat, manifester son «amitié» envers une relation bien placée, s'arroger un marché public lorsque l'appel d'offres est disputé ou encore faire chanter une personnalité aux mœurs libérées:ces soirées à thème «champagne et filles faciles» ont de multiples fonctions.
À en croire Corinne*, 28 ans, habituée des bars à hôtesses, «l'organisation de parties fines pour mettre de l'huile dans les rouages, c'est vieux comme le monde. J'ai connu ça dans les bars. Trois ou quatre flambeurs arrivent pour célébrer la vente d'un bien, le début ou la fin d'un chantier. Ils viennent assez souvent du milieu du BTP où se multiplient les travaux au noir, les commissions et les intermédiaires. La soirée revient de 300 à 500 euros par client, et ils trouvent sur place l'ambiance, le champagne et les filles. Ce genre d'extra permet de faire du lobbying en laissant moins de traces sur le compte en banque qu'un pot de vin. Parfois un habitué fait appel à une fille pour une soirée spéciale. Elle recommande quelques amies. Voilà, le tour est joué, par le bouche-à-oreilles».
L'affaire de proxénétisme du Carlton de Lille reste néanmoins exceptionnelle par le profil des protagonistes présumés, le haut standing du lieu de passe, et par les retombées médiatiques de l'enquête. «Je ne suis pas surprise de voir la police impliquée. La prostitution a toujours été bonne pourvoyeuse de renseignements et de récompenses pour les collaborateurs des services», poursuit la jeune femme, en référence àla mise en examen du commissaire Jean-Christophe Lagarde. «Par le travail de fichage, les policiers savent à qui s'adresser, ils sont souvent en position de pouvoir jouer les intermédiaires». La célèbre Madame Claude organisait déjà ce genre de parties fines il y a plus d'un demi siècle, et ce avec l'accord et parfois même le concours des autorités.
Dans le cas du Carlton, de hautes personnalités seraient impliquées. Ce seraient des «escort-girls de luxe» qui auraient officié. « Par courtoisie, le bénéficiaire de la passe n'est pas toujours informé du fait que la relation qu'il consomme est tarifée. Mais rares sont ceux qui se posent beaucoup de questions », ironise Corinne.
Escort-girl, un bijou vivant dont se pare le client
Bien que les généralités soient souvent hasardeuses en matière de prostitution, quelques indices révélés par l'enquête permettent de brosser une typologie des filles impliquées dans des «parties fines» comme celles du Carlton.
Le journal télévisé de M6 du 25 octobre évoque le cas de Florence V. L'escort-girl connaissait déjà personnellement Dominique Strauss-Kahn, mis en cause dans ce dossier. Elle habiterait un pavillon d'aspect cossu de la banlieue de Valenciennes et vivrait en couple. Un portrait différent de celui des victimes de l'esclavage sexuel pratiqué dans les bois de la banlieue parisienne. «Ce n'est pas la ------ du coin que l'on va retrouver dans ces prestations très haut de gamme; ce sont plutôt les grandes dames de la prostitution», confirme Sabrina*, volubile dominatrice de 34 ans.
Ce type de prostituées doit offrir une prestation irréprochable, arborer une tenue classieuse mais discrète et maîtriser les codes de la haute société.Il n'est donc pas rare qu'elles soient étudiantes ou diplômées du supérieur. Les clés du succès: transcender les canons esthétiques du moment et afficher une culture soutenue. Il s'agit de ne pas démériter dans les dîners mondains dans lesquels elles prospectent et se renseignent sur les goûts de chacun.
Elles travaillent souvent dans le cadre de GFE (Girlfriend Experience). Cette prestation vise à donner l'illusion au client comme à son entourage qu'elles sont de vraies «petites amies», et elles le font payer à prix d'or. «Ces filles ont en général compris que l'habillage social valorise leur prestation, ce sont de véritables actrices», explique Sabrina.
L'escort-girl de luxe ne fraye pas avec le bas peuple et gagne bien sa vie : «pour une soirée de ce genre, on tarife entre 1500 et 2000 euros sans problèmes», confirme cette habituée du tapin chic. Tous les frais subsidiaires hôtel, taxi, restaurant, pourboires sont en général à la charge du client. Le principe de ces «courtisanes modernes»: leur prix n'a pour limite que l'ampleur du fantasme qu'elles génèrent.
Un «marché aux bons tuyaux»
«N'importe quelle fille un peu dégourdie qui bosse à Paris sait qu''il suffit de fureter près des bars des hôtels de luxe très tôt le matin pour tenter d'échanger les tuyaux des employés contre un pourcentage sur la passe. Dans d'autres cas, une prestation sexuelle pourra servir l'échange, même si l'argent reste le moyen le plus courant et le plus intéressant», témoigne Sabrina.
Le «bon tuyau», c'est la mise en relation avec ces clients aux demandes particulières, seuls ou en groupe et souvent prêt à débourser sans compter pour «marquer le coup» en bonne compagnie. De l'aveu des professionnelles, le prix de ces informations est extrêmement variable, «mais il faut que ça vaille le coup pour l'employé qui risque sa place», précise Sabrina. Compter deux cent euros ne paraît donc pas incongru.
Par souci de standing et de discrétion, une société spécialisée dans l'événementiel, le coaching ou encore la communication couvre parfois ce genre de commerce sexuel. Dans le cas du Carlton, il apparaît en effet qu'une «organisatrice spécialisée», Virginie Dufour, aurait payé les billets d'avion, les frais divers et les prestations sexuelles des prostituées envoyées aux États-Unis. «Mon concept : effectuer à votre place tout ce que vous ne voulez ou ne pouvez pas faire. Confiez-moi vos besoins, je vous consacre mon temps», annonce le slogan du site web de son agence de communication.
Pas d'industrie de la partie fine dans l'hôtellerie de luxe
De l'autre coté du comptoir d'accueil le sujet est tabou, le personnel hôtelier risque gros. On confirme l'existence du phénomène mais il reste marginal.
Pour Émeline*, hôtesse d'accueil trentenaire dans un hôtel quatre étoiles proche des Champs Elysées, il n'y a pas d'« industrie de la partie fine » dans l'hôtellerie de luxe parisienne. «Un employé qui fait l'intermédiaire entre prostituées et clients risque de lourdes sanctions en plus des poursuites pénales. Par contre le silence s'achète plus facilement qu'une complicité active. Les agents de sécurité, par exemple, connaissent souvent les prostituées, au moins de visu. J'ai constaté que certaines sont éconduites moins vite que d'autres… Mais là encore, tout est informel».
Cependant, signe que le problème se pose, la plupart des établissements prestigieux ont une politique -déclarée ou non- au sujet de la prostitution. «Des consignes implicites assez strictes sont transmises aux employés pour repérer et dissuader les prostituées. Dans le jargon de la maison on appelle ça des FNA (femmes non accompagnées)», raconte Émeline.
«Nous devons leur poser un maximum de questions, demander un paiement comptant d'avance, prendre leur nom, noter la chambre, leur faire sentir qu'elles sont repérées. Il s'agit de mettre mal à l'aise aussi bien le client que la prostituée pour que la situation se dénoue d'elle même. C'est très délicat, car il ne faut pas se tromper. Je me souviens d'une anecdote : une femme seule et habillée sexy s'est vu refuser l'entrée d'un salon VIP de l'hôtel, soupçonnée de racoler. Manque de chance, c'était la directrice commerciale d'un grand groupe de médias. Nous ne sommes pas encore habitués à voir beaucoup de businesswomen»…
Un groom d'un quatre étoiles du premier arrondissement de Paris confirme: «il y a dix ans, tout le monde savait que le concierge de l'hôtel amassait une fortune en jouant les entremetteurs. Encore aujourd'hui les clients nous sollicitent tout le temps mais on ne fait plus ça, c'est trop risqué. En tout cas, ça ne se sait pas».
Certaines filles viennent directement dans les halls ou au bar des hôtels pour racoler plus ou moins ouvertement. Il peut arriver que les employés d'un hôtel collaborent avec la Police pour mettre à bas un réseau de proxénétisme, ou à l'inverse qu'ils réclament une intervention pour chasser les racoleuses. Le jeune homme précise: «Nous recevons une liste de personnes indésirables, mise à jour régulièrement. C'est un sujet sensible, il faut préserver l'image de l'établissement sans oublier la satisfaction du client, et notamment que ce qu'il fait dans sa chambre ne nous regarde pas».
* Les prénoms ont été modifiés
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Les salariés français estiment faire du bon travail
Sept salariés sur dix jugent que leur travail est de qualité. Mais l'inquiétude concernant l'emploi demeure présente.
En ces temps de crise, les salariés restent positifs quant à leur vie professionnelle : 70 % d’entre eux estiment avoir plutôt les moyens de faire un travail de qualité, même si près d’un sur deux s’inquiète pour son avenir, selon un baromètre présenté hier par la CFDT. Cette enquête, qui a vocation à être renouvelée chaque année, se fonde sur quelque 13.000 réponses de salariés du privé mais aussi des agents de la fonction publique interrogés entre mai et juillet. « De façon générale, les résultats de ce baromètre sont positifs », a souligné Patrick Pierron, secrétaire national de la CFDT, en présentant ses résultats à la presse. Entre 70 % et 75 % des salariés sont satisfaits de leur travail, ce qui dément l’idée communément admise, de nos jours, que travail égale souffrance. « Il nous apparaissait important de faire la part des choses », a souligné Patrick Pierron.
Inquiétude pour l’emploi
Mais le baromètre montre néanmoins que 47 % des salariés sont inquiets pour l’avenir de leur emploi (le taux grimpe à 53 % chez les ouvriers). Or 56 % des salariés n’imaginent pas faire le même travail jusqu’à la retraite et le même nombre dit manquer de compétences pour changer d’emploi.
Enfin 34 % disent éprouver des difficultés à être reconnus pour leur investissement au travail (64 % chez les ouvriers) et 62 % ne sont pas satisfaits des rémunérations (80 % des ouvriers).
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Sept salariés sur dix jugent que leur travail est de qualité. Mais l'inquiétude concernant l'emploi demeure présente.
En ces temps de crise, les salariés restent positifs quant à leur vie professionnelle : 70 % d’entre eux estiment avoir plutôt les moyens de faire un travail de qualité, même si près d’un sur deux s’inquiète pour son avenir, selon un baromètre présenté hier par la CFDT. Cette enquête, qui a vocation à être renouvelée chaque année, se fonde sur quelque 13.000 réponses de salariés du privé mais aussi des agents de la fonction publique interrogés entre mai et juillet. « De façon générale, les résultats de ce baromètre sont positifs », a souligné Patrick Pierron, secrétaire national de la CFDT, en présentant ses résultats à la presse. Entre 70 % et 75 % des salariés sont satisfaits de leur travail, ce qui dément l’idée communément admise, de nos jours, que travail égale souffrance. « Il nous apparaissait important de faire la part des choses », a souligné Patrick Pierron.
Inquiétude pour l’emploi
Mais le baromètre montre néanmoins que 47 % des salariés sont inquiets pour l’avenir de leur emploi (le taux grimpe à 53 % chez les ouvriers). Or 56 % des salariés n’imaginent pas faire le même travail jusqu’à la retraite et le même nombre dit manquer de compétences pour changer d’emploi.
Enfin 34 % disent éprouver des difficultés à être reconnus pour leur investissement au travail (64 % chez les ouvriers) et 62 % ne sont pas satisfaits des rémunérations (80 % des ouvriers).
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Re: Actualités concours 2012
Rougeole : Des chercheurs expliquent le caractère contagieux de la maladie
Une équipe de chercheurs internationaux a étudié les causes de la propagation de la rougeole. Un récepteur clé, situé dans la trachée, serait à l'origine de cette diffusion si rapide.
La rougeole touche chaque année 10 millions d'enfants et cause 120.000 décès, c'est le constat édifiant dévoilé mercredi dans une lettre descriptive publiée par la revue britannique scientifique Nature.
Des scientifiques ont cherché à déterminer pourquoi et comment le virus de la rougeole se propageait si rapidement. Et ils ont découvert la nectine-4, un récepteur situé au niveau de la trachée qui permet au virus de quitter l'organisme pour aller en contaminer un autre. Effectivement, le virus de la rougeole est l'un des plus contagieux qu'il existe. Une personne infectée peut en contaminer jusqu'à 20 personnes non protégées. Elle peut avoir des conséquences graves, parfois mortelles. La transmission se fait principalement par voie aérienne, notamment par des postillons et des éternuements.
Implications dans le traitement de cancers
La propagation de la maladie est rapide chez les populations dites « à risque », c'est-à-dire celles mal ou pas du tout vaccinées qui freinent les programmes de vaccination visant à éradiquer complètement cette maladie de la planète.
« Le virus de la rougeole a développé une stratégie d'une diabolique élégance », note Roberto Cattaneo de la Mayo Clinic, responsable de l'étude.
Le virus touche des cellules immunitaires au niveau des poumons et se propage ensuite dans tout l'organisme. Il « sort » ensuite de la personne infectée en utilisant la nectine-4, qui se trouve dans la trachée, un endroit idéal pour faciliter la contagion.
La nectine-4 est connue pour être un biomarqueur de certains cancers, notamment celui du sein, de l'ovaire ou du poumon. Une souche vaccinale modifiée (non pathogène) du virus est actuellement à l'étude, notamment aux Etats-Unis, pour traiter des cancers. Le virus de la rougeole est donc capable de détruire des cellules cancéreuses. « A présent, l'idée serait de prendre en compte la présence ou non de ce biomarqueur, la nectine-4, chez les patients pour améliorer l'efficacité de ces thérapies innovantes à base du virus modifié », explique Marc Lopez, chercheur à l'Inserm et membre de l'équipe internationale à l'origine de ces travaux. « Ce biomarqueur est présent dans environ 50 % des cancers du sein et de l'ovaire et 80 % des cancers du poumon », ajoute-t-il. Une découverte qui pourrait donc avoir des implications dans le traitement de certains cancers
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une équipe de chercheurs internationaux a étudié les causes de la propagation de la rougeole. Un récepteur clé, situé dans la trachée, serait à l'origine de cette diffusion si rapide.
La rougeole touche chaque année 10 millions d'enfants et cause 120.000 décès, c'est le constat édifiant dévoilé mercredi dans une lettre descriptive publiée par la revue britannique scientifique Nature.
Des scientifiques ont cherché à déterminer pourquoi et comment le virus de la rougeole se propageait si rapidement. Et ils ont découvert la nectine-4, un récepteur situé au niveau de la trachée qui permet au virus de quitter l'organisme pour aller en contaminer un autre. Effectivement, le virus de la rougeole est l'un des plus contagieux qu'il existe. Une personne infectée peut en contaminer jusqu'à 20 personnes non protégées. Elle peut avoir des conséquences graves, parfois mortelles. La transmission se fait principalement par voie aérienne, notamment par des postillons et des éternuements.
Implications dans le traitement de cancers
La propagation de la maladie est rapide chez les populations dites « à risque », c'est-à-dire celles mal ou pas du tout vaccinées qui freinent les programmes de vaccination visant à éradiquer complètement cette maladie de la planète.
« Le virus de la rougeole a développé une stratégie d'une diabolique élégance », note Roberto Cattaneo de la Mayo Clinic, responsable de l'étude.
Le virus touche des cellules immunitaires au niveau des poumons et se propage ensuite dans tout l'organisme. Il « sort » ensuite de la personne infectée en utilisant la nectine-4, qui se trouve dans la trachée, un endroit idéal pour faciliter la contagion.
La nectine-4 est connue pour être un biomarqueur de certains cancers, notamment celui du sein, de l'ovaire ou du poumon. Une souche vaccinale modifiée (non pathogène) du virus est actuellement à l'étude, notamment aux Etats-Unis, pour traiter des cancers. Le virus de la rougeole est donc capable de détruire des cellules cancéreuses. « A présent, l'idée serait de prendre en compte la présence ou non de ce biomarqueur, la nectine-4, chez les patients pour améliorer l'efficacité de ces thérapies innovantes à base du virus modifié », explique Marc Lopez, chercheur à l'Inserm et membre de l'équipe internationale à l'origine de ces travaux. « Ce biomarqueur est présent dans environ 50 % des cancers du sein et de l'ovaire et 80 % des cancers du poumon », ajoute-t-il. Une découverte qui pourrait donc avoir des implications dans le traitement de certains cancers
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Antibiotiques : des médicaments en péril
Le Point.fr - Publié le 02/11/2011 à 17:30 - Modifié le 02/11/2011 à 18:42
Les coûts humains et financiers de l'augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques ont de quoi inquiéter
En Europe, les staphylocoques résistants à la méticilline - antibiotique de référence en la matière - et les E. coli résistants aux céphalosporines de troisième génération sont responsables de plus de 8 000 décès et de plus de 375 000 journées d'hospitalisation par an. Selon une étude de l'Institut néerlandais de la santé publique et de l'environnement, ces deux agents résistants pourraient provoquer 17 000 décès en 2015 en Europe. Les antibiotiques sont donc victimes de leur succès. Leur prescription pas toujours à bon escient a permis aux bactéries de développer progressivement des résistances et de reconquérir une partie du terrain perdu.
Les auteurs de ce travail, publié dans PLoS Medicine, ont voulu quantifier l'impact de la résistance aux antibiotiques des deux bactéries qui posent actuellement le plus de problèmes. Ils ont utilisé les données du Système européen de surveillance de la résistance aux antibiotiques, complétées par des données nationales. Résultat : en 2007, des staphyloques dorés résistants à la méticilline (SARM) ont été retrouvés dans le sang de 27 700 malades en Europe et ont coûté 44 millions d'euros. Concernant les E. coli résistants aux céphalosporines de troisième génération, il y a eu 15 200 malades, pour un coût de 18,1 millions d'euros.
Recrudescence
Globalement, en Europe, l'incidence des infections à staphylocoque doré a progressé au cours des dix dernières années. La proportion de souches résistantes a, elle, augmenté entre 2001 et 2005 pour atteindre 22,6 %, mais elle est redescendue à 18 % en 2009. Au contraire, pour E. coli, l'incidence des infections et la proportion de bactéries résistantes ont augmenté. En France, l'incidence des SARM était l'une des plus élevées et celle des E. coli résistants, au contraire, l'une des plus faibles.
Il faut savoir que, dans notre pays, plus de 80 % de ces traitements sont prescrits par des médecins libéraux. Or la surveillance des résistances en ville laisse à désirer. Pour preuve, le rapport très récemment mis en ligne par l'InVS (Institut national de veille sanitaire) qui témoigne de l'échec de Labville, un projet mis en place en 2000 pour surveiller, en continu, de manière automatisée, la résistance aux antibiotiques des infections les plus fréquentes en ville (infections urinaires, infections pulmonaires hautes et basses, infections ORL) dans 69 laboratoires privés de ville représentatifs en France métropolitaine.
Pédagogie
L'InVS regrette que ce projet "particulièrement ambitieux", qui a coûté plus de 320 000 euros, ait dû être arrêté fin 2009 en raison de difficultés, notamment techniques. Pour la surveillance de l'antibiorésistance en ville, il se tourne désormais vers des solutions "plus pragmatiques". La première serait de conduire des études ponctuelles, ciblées sur une problématique précise et pouvant être répétées si besoin. La seconde consisterait à inciter les centres nationaux de référence concernés à recueillir les souches pour produire des indicateurs propres à la ville.
En attendant, l'Assurance Maladie vient de relancer sa campagne "Les antibiotiques, utilisés à tort, ils deviendront moins forts". Avec, cette année, un double objectif : favoriser la mémorisation de ce slogan et développer la pédagogie sur le bon usage de ces médicaments et le phénomène de résistance bactérienne. L'idée est de faire prendre conscience notamment aux adultes, parents de jeunes enfants, que les comportements individuels d'aujourd'hui peuvent avoir des conséquences sur la santé de tous demain...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 02/11/2011 à 17:30 - Modifié le 02/11/2011 à 18:42
Les coûts humains et financiers de l'augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques ont de quoi inquiéter
En Europe, les staphylocoques résistants à la méticilline - antibiotique de référence en la matière - et les E. coli résistants aux céphalosporines de troisième génération sont responsables de plus de 8 000 décès et de plus de 375 000 journées d'hospitalisation par an. Selon une étude de l'Institut néerlandais de la santé publique et de l'environnement, ces deux agents résistants pourraient provoquer 17 000 décès en 2015 en Europe. Les antibiotiques sont donc victimes de leur succès. Leur prescription pas toujours à bon escient a permis aux bactéries de développer progressivement des résistances et de reconquérir une partie du terrain perdu.
Les auteurs de ce travail, publié dans PLoS Medicine, ont voulu quantifier l'impact de la résistance aux antibiotiques des deux bactéries qui posent actuellement le plus de problèmes. Ils ont utilisé les données du Système européen de surveillance de la résistance aux antibiotiques, complétées par des données nationales. Résultat : en 2007, des staphyloques dorés résistants à la méticilline (SARM) ont été retrouvés dans le sang de 27 700 malades en Europe et ont coûté 44 millions d'euros. Concernant les E. coli résistants aux céphalosporines de troisième génération, il y a eu 15 200 malades, pour un coût de 18,1 millions d'euros.
Recrudescence
Globalement, en Europe, l'incidence des infections à staphylocoque doré a progressé au cours des dix dernières années. La proportion de souches résistantes a, elle, augmenté entre 2001 et 2005 pour atteindre 22,6 %, mais elle est redescendue à 18 % en 2009. Au contraire, pour E. coli, l'incidence des infections et la proportion de bactéries résistantes ont augmenté. En France, l'incidence des SARM était l'une des plus élevées et celle des E. coli résistants, au contraire, l'une des plus faibles.
Il faut savoir que, dans notre pays, plus de 80 % de ces traitements sont prescrits par des médecins libéraux. Or la surveillance des résistances en ville laisse à désirer. Pour preuve, le rapport très récemment mis en ligne par l'InVS (Institut national de veille sanitaire) qui témoigne de l'échec de Labville, un projet mis en place en 2000 pour surveiller, en continu, de manière automatisée, la résistance aux antibiotiques des infections les plus fréquentes en ville (infections urinaires, infections pulmonaires hautes et basses, infections ORL) dans 69 laboratoires privés de ville représentatifs en France métropolitaine.
Pédagogie
L'InVS regrette que ce projet "particulièrement ambitieux", qui a coûté plus de 320 000 euros, ait dû être arrêté fin 2009 en raison de difficultés, notamment techniques. Pour la surveillance de l'antibiorésistance en ville, il se tourne désormais vers des solutions "plus pragmatiques". La première serait de conduire des études ponctuelles, ciblées sur une problématique précise et pouvant être répétées si besoin. La seconde consisterait à inciter les centres nationaux de référence concernés à recueillir les souches pour produire des indicateurs propres à la ville.
En attendant, l'Assurance Maladie vient de relancer sa campagne "Les antibiotiques, utilisés à tort, ils deviendront moins forts". Avec, cette année, un double objectif : favoriser la mémorisation de ce slogan et développer la pédagogie sur le bon usage de ces médicaments et le phénomène de résistance bactérienne. L'idée est de faire prendre conscience notamment aux adultes, parents de jeunes enfants, que les comportements individuels d'aujourd'hui peuvent avoir des conséquences sur la santé de tous demain...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
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Re: Actualités concours 2012
Stérilet, implant... une campagne en faveur des alternatives à la pilule contraceptive
L'express
La pilule n'est pas le seul moyen de contraception pour l'Inpes et le ministère de la Santé.
Un clip vidéo à l'initiative de l'INPES et du ministère de la Santé veut sensibiliser les femmes aux autres modes de contraception.
Il n'existe pas que la pilule. C'est le message que veut faire passer l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) et le ministère de la Santé dans leur campagne de prévention consacrée à la contraception.
Pour sensibiliser les femmes aux autres contraceptifs (stérilet, préservatif, implant...), la campagne mise sur l'humour: le clip met en effet en scène une femme qui prend de nombreux risques, malgré le fait qu'elle est plongée au coeur d'un braquage, pour prendre sa pilule... Diffusé jusqu'au 29 novembre, le spot est programmé pour passer à la télévision, au cinéma et sur Internet.
3e génération
Depuis l'invention de la pilule contraceptive, trois générations se sont succédées. Si la première n'est quasiment plus administrée, les deux suivantes restent en vente sur le marché. La différence: le taux d'oestrogène qui diminue au fil des générations.
Pourquoi cibler les alternatives à la pilule contraceptive? L'INPES et le ministère de la Santé sont partis du constat que le nombre de grossesses non désirées consécutives à un oubli de pilule est élevé. D'après l'INPES, en 2005, 42,3% des femmes âgées de 20-24 ans ont pris une contraception d'urgence à la suite d'un oubli de pilule. En outre, ajoute l'institut, en 2010, 70,8% chez les moins de 35 ans prenaient la pilule de contraception avec un mode de vie pas toujours adapté à ce type de contraception.
Si d'autres contraceptifs existent, la pilule - qui demeure le mode le plus utilisé en France - reste adaptée à certaines femmes. En ce sens, le ministre de la Santé a annoncé une baisse du prix des pilules dites "deuxième génération" de 12% à 15% "afin de faciliter l'accès à ce moyen de contraception".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'express
La pilule n'est pas le seul moyen de contraception pour l'Inpes et le ministère de la Santé.
Un clip vidéo à l'initiative de l'INPES et du ministère de la Santé veut sensibiliser les femmes aux autres modes de contraception.
Il n'existe pas que la pilule. C'est le message que veut faire passer l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) et le ministère de la Santé dans leur campagne de prévention consacrée à la contraception.
Pour sensibiliser les femmes aux autres contraceptifs (stérilet, préservatif, implant...), la campagne mise sur l'humour: le clip met en effet en scène une femme qui prend de nombreux risques, malgré le fait qu'elle est plongée au coeur d'un braquage, pour prendre sa pilule... Diffusé jusqu'au 29 novembre, le spot est programmé pour passer à la télévision, au cinéma et sur Internet.
3e génération
Depuis l'invention de la pilule contraceptive, trois générations se sont succédées. Si la première n'est quasiment plus administrée, les deux suivantes restent en vente sur le marché. La différence: le taux d'oestrogène qui diminue au fil des générations.
Pourquoi cibler les alternatives à la pilule contraceptive? L'INPES et le ministère de la Santé sont partis du constat que le nombre de grossesses non désirées consécutives à un oubli de pilule est élevé. D'après l'INPES, en 2005, 42,3% des femmes âgées de 20-24 ans ont pris une contraception d'urgence à la suite d'un oubli de pilule. En outre, ajoute l'institut, en 2010, 70,8% chez les moins de 35 ans prenaient la pilule de contraception avec un mode de vie pas toujours adapté à ce type de contraception.
Si d'autres contraceptifs existent, la pilule - qui demeure le mode le plus utilisé en France - reste adaptée à certaines femmes. En ce sens, le ministre de la Santé a annoncé une baisse du prix des pilules dites "deuxième génération" de 12% à 15% "afin de faciliter l'accès à ce moyen de contraception".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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