Actualités 2012

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sixela95
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Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

Implant mammaire : nouvelles interrogations sur leur dangerosité
24-11-11 à 16:41 Réagir

Un implant mammaire en silicone défectueux peut-il être la cause d’un cancer ? C’est la question posée par le décès d’une femme qui avait porté des implants non-conformes à la règlementation et qui est morte d’un lymphome.

Les implants mammaires en gel de silicone ont été réintroduits sur le marché français en 2001 après un moratoire de . (c) Afp

RéagirPour l’Association de défense des porteuses de prothèses PIP, fabriquées par l’ancienne société Poly Implant Prothèse, le décès de l’une des leurs est une «bombe». Alexandra Blachère, de l’association, a expliqué aujourd’hui qu’une femme qui avait porté ces implants mammaires défectueux, et retirés du marché en 2010, était décédée d’un «lymphome T anaplasique» et que la cause de sa maladie était les implants PIP.

Etablir un lien entre un cancer, en l’occurrence un cancer qui atteint la lymphe et les ganglions lymphatiques, et le gel de silicone des implants, est complexe. 1.400 plaintes ayant été déposées auprès du parquet de Marseille par des femmes porteuses des implants mammaires PIP, il est probable que la justice se penche sur cette question.

Enveloppe trop fragile
Les implants pré-remplis en gel de silicone fabriqués par la firme varoise Poly Implant Prothèse ont attiré l’attention des autorités sanitaires à cause d’un nombre plus élevé de cas de rupture de l’enveloppe que pour les autres prothèses mammaires présentes sur le marché. Les inspections menées au siège de PIP en mars 2010 ont révélé que la composition du gel utilisé n’était pas celle qui était déclarée. L’Afssaps a décidé le retrait immédiat des implants PIP.

Les analyses menées depuis par les laboratoires mandatés par l’Afssaps ont révélé que les enveloppes étaient trop fragiles et que le gel utilisé n’était pas d’assez bonne qualité pour des prothèses mammaires. Ce gel n’a pas «d’effet toxique aigu sur les tissus», précise l’Afssaps, mais il a « un pouvoir irritant », contrairement aux gels de silicones des autres prothèses. Il n’est pas génotoxique, d’après les résultats de plusieurs tests menés sur des souris. Autrement dit il n’entraîne pas de mutations de l’ADN, toujours selon le document de l’Afssaps publié le 14 avril 2011.

Etablir le lien de cause à effet
En cas de suintement, de fuite à travers l’enveloppe, le gel de silicone peu s’accumuler

Moratoire

Il existe deux types de prothèses mammaires : celles qui sont remplies de sérum physiologique et celles qui le sont avec du gel de silicone. Ces dernières ont soulevé des inquiétudes récurrentes, notamment aux États-Unis. On les a notamment suspectées de provoquer des maladies auto-immunes. La FDA a décrété un moratoire sur les implants en gel de silicone en 1992, la France en 1995. Dans l’Hexagone ces implants sont revenus sur le marché en 2001. Aux États-Unis en 2005 seulement.


dans les ganglions lymphatiques situés sous l’aisselle, et peut provoquer « des douleurs et/ou des inflammations». L’Afssaps recommande aux femmes qui portent les implants PIP de pratiquer un examen et une échographie tous les 6 mois. En cas de suintement ou de rupture les prothèses doivent être retirées, préconise l’agence (l’opération est remboursée par l’Assurance maladie).

L’Afssaps n’a pas souhaité ajouter d’informations pour le moment, renvoyant à l’analyse publiée le 14 avril dernier. C’est la première fois en France qu’un cas de lymphome lié à des prothèses mammaires est supposé. Des cas de lymphomes anaplasiques chez des femmes porteuses d’implants en gel de silicone sont rapportés dans la littérature médicale. Le lien de cause à effet n’a cependant pas été établi avec certitude.



Cécile Dumas
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24/11/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

minouch23 a écrit :coucou memo est ce que tu fais des fiches d'actualités
je sais pas quoi faire???? :?
J'ai un cahier dans lequel je note toute l'actualité. Deux phrases grand maximum sauf si il y a vraiment des chiffres intéressant que je peux facilement retenir.
Tu peux le noter sur tes fiches sinon plus facile à retrouver. :clin:Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par minouch23 »

tu notes le titre en gros????Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
on y va pour 2012 INCHALLAH que ce sera la bonne annee
On y croit a fond!!!
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

minouch23 a écrit :tu notes le titre en gros????
Désolée j'avais pas vu ton message :oops:

Non, je le note en premier et je vais à la ligne pour expliquer l'article. Je crois que ça suffit pour des minis résumés de 2 lignes. Après chacun sa méthode.
Si ça t'aide à mieux mémoriser...Fais le!! :clin:Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Bizutage à Dauphine: 4 personnes mises en examen

Dans le cadre de l'enquête sur le violent bizutage de Dauphine, quatre membres d'une association étudiante ont été mis en examen, jeudi, pour « violences volontaires en réunion avec arme ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) de moins de 8 jours ». Le parquet de Paris a également requis leur placement sous contrôle judiciaire.

Tout est parti d'une réunion de recrutement de l'association "Japad" (Jeune Association pour la promotion des activités à Dauphine), fin octobre. Au cours de cette réunion, « un des membres, sous l'emprise de l'alcool, à l'aide d'un instrument qui semble être une capsule de bouteille, a gravé sur le dos (d'un autre étudiant) les lettres "Japad" », selon le président de l'Université Laurent Batsch. La victime, un étudiant inscrit en première année de licence d'économie et de gestion, avait porté plainte quelques jours plus tard.

Les quatre personnes mises en cause sont des membres de l'association qui a été dissoute à la suite de ces faits. Ils doivent comparaître devant la section disciplinaire de l'université le 15 décembre. Le décret du 13 juillet 1992 « prévoit des sanctions qui vont de l'avertissement à l'exclusion définitive de tout établissement public de l'enseignement supérieur », précise l'université. L'association Japad, qui était une des plus anciennes et plus grosses associations, organisait notamment le Gala annuel de Dauphine.

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

La TVA à 7% s'appliquera à toutes les formes de restauration et d'hébergement

Le secrétaire d'Etat au Tourisme et au Commerce Frédéric Lefebvre a a assuré jeudi aux hôteliers et restaurateurs que l'augmentation de la TVA à 7% toucherait toutes les formes de restauration, y compris les sandwiches, et l'hébergement, en incluant les chambres d'hôtes. Dans le cadre du plan d'austérité annoncé le 7 novembre par François Fillon, la taxe sur la valeur ajoutée va être augmentée de 5,5% à 7% dans ce secteur à partir du 1er janvier.

La question de «l'équité», c'est-à-dire du traitement sur une base d'égalité de toutes les formes de restauration (rapide, traditionnelle, vendue à emporter) et de toutes les formes d'hébergement (hôtels, gîtes, chambres d'hôtes) est devenue une priorité pour les professionnels, a expliqué l'ancien porte-parole de l'UMP. Il a tenu ces propos à Saint-Malo au dernier jour du congrès annuel de l'Umih (Union des métiers de l'industrie hôtelière), le principal syndicat du secteur. Le gouvernement, a-t-il assuré n'a pas souhaité «créer de distorsion». Frédéric Lefebvre n'a toutefois pas été aussi précis dans ses réponses que les professionnels dans leurs demandes.

Le président de l'Umih, Roland Héguy, avait assuré en préambule que le secteur «prendrait part à l'effort national» tout en rappelant qu'il était «attentif à l'équité». Il a demandé que «l'ensemble des acteurs de la restauration», y compris les boulangers, les grands magasins, les stations-services..., c'est-à-dire les acteurs de la consommation alimentaire immédiate», soient placés sur un pied d'égalité avec la restauration.

Le principal syndicat de la filière souhaite un contrat avec l'Etat

Roland Héguy souhaite aussi que les «gîtes ruraux et chambres d'hôtes (...), devenus des concurrents directs des hôtels, soient logés à la même enseigne, c'est-à-dire taxés dès le premier euro». Gîtes et chambres d'hôtes ne sont taxés qu'au-delà de 80.000 euros de chiffre d'affaires par an. Quant aux résidences hôtelières (appart'hôtels, NDLR), elles ne paient pas de TVA, explique-t-on au syndicat.

«La hausse n'est acceptable que si elle se traduit par une plus grande équité», a insisté le président de l'Umih. Il s'est dit prêt à discuter avec l'Etat pour signer, comme en 2009 lors du passage de la TVA de 19,6% à 5,5%, un contrat d'avenir listant les engagements du secteur en matière d'emploi ou de modernisation du secteur. Il a souhaité un contrat «plus vaste et plus ambitieux» qui associerait, pour la première fois, les syndicats de salariés.


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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Le congé pour décès d'un enfant passe de 2 à 5 jours

De deux jours actuellement, le congé en cas de perte d'un conjoint sera porté à trois jours et à cinq en cas de perte d'un enfant. La proposition de loi d'une députée PS a, en effet, été adoptée en première lecture à l'assemblée nationale, ce jeudi.

Le texte a été voté à l'unanimité ce jeudi à l'Assemblée nationale : les députés ont décidé d'allonger la durée du congé accordé à un salarié pour le décès d'un proche. Ainsi, selon la proposition faite par le PS, en cas de décès d'un conjoint ou du partenaire de Pacs, un salarié aura le droit à trois jours de congé. Pour la perte d'un enfant, la durée du congé sera portée à cinq jours. Pour l'auteure de la proposition de loi, la députée PS et cancérologue Michèle Delaunay, il s'agit de remédier à une « situation inacceptable ». Son argument était en effet imparable : actuellement, quatre jours sont accordés à un salarié qui se marie, et seulement deux en cas de décès d'un proche. Selon elle, il faut « donner un socle équitable ».

Jusqu'à présent, le code du travail prévoit deux jours de congé en cas de décès d'un enfant ou d'un conjoint (époux ou partenaire de Pacs) et d'un jour pour celui des parents, beaux-parents, frère ou sœurs.

Grâce aux dispositions conventionnelles, environ 9 millions de salariés, soit la moitié d'entre eux seulement, bénéficient de journées supplémentaires.

Lors du débat, jeudi 17 novembre, le ministre du Travail Xavier Bertrand s'était dit « favorable » à cette évolution sur un sujet qui « va au-delà des clivages partisans », tout estimant que « nous sommes au-delà de ce que font nombre de pays » et qu'il ne semble donc pas possible d'aller plus loin
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Les 35 heures n'existent (déjà) plus
Officiellement de 35 heures, le temps de travail moyen des Français se situerait désormais entre 37 et 39,4 heures. En 2012, l'UMP a bien l'intention d'aller plus loin en négociant des accords branche par branche. Qu'en pensent les Français ?

Mardi, l'UMP a clairement exposé, dans son programme pour 2012, son intention de mettre un terme, une bonne fois pour toutes, aux 35 heures, en négociant des accords branche par branche. Mercredi, la ministre de l'Apprentissage, Nadine Morano a assuré que, quoi qu'il en soit, la sortie des 35 heures était déjà, « de facto », actée. En effet, selon les observateurs, une grande partie des salariés travaillent en effet désormais plus longtemps que le temps de travail hebdomadaire fixé par la loi Aubry de 1998.

De fait, dès 2002 et l'arrivée à la droite au pouvoir, les assouplissements ont commencé à vider la loi de sa substance, à coups de décrets, de lois qui ont multiplé les dérogations et acté l'augmentation des heures supplémentaires.

Selon la Dares (direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques), le temps de travail est désormais de 37 heures par semaine. Et selon les chiffres de l'Insee, la durée de travail hebdomadaire s'élèverait même à 39,4 heures. Désormais, les 35 heures ne sont plus qu'un seuil de déclenchement des heures supplémentaires.

Parmi les secteurs qui respectent la règle des 35 heures, l'hôpital. Ce qui n'est pas sans poser de prolbème. En effet, les personnels hospitaliers ont accumulé plus de 2 millions de jours de RTT, qu'ils devront prendre avant 2012. Une situation à laquelle les établissements ne peuvent bien entendu pas faire face.

Et vous ? Comment se traduit l'application actuelle de la loi sur les 35 heures dans votre travail ? Regardez ce qu'en pensent nos témoins et partagez votre opinion dans la zone des commentaires

France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Délinquance : davantage d'étrangers mis en cause

L'augmentation depuis 2008 dépasse 40 % pour les cambriolages et 37 % pour les vols avec violence.

» Pourquoi distinguer Français et étrangers ?

L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), présidé par Alain Bauer, aborde un sujet sensible. Dans son dernier rapport annuel, il publie une «fiche thématique» traitant des «Français et étrangers mis en cause pour crimes et délits non routiers en 2010» , en prenant soin de mettre de côté les infractions spécifiques à la législation sur l'immigration illégale, afin que les deux catégories concernées soient étudiées à l'aune des mêmes critères. Et la surprise est de taille. Pour certains délits de masse, comme les cambriolages, le nombre d'étrangers mis en cause a augmenté «de plus de 40 % depuis 2008» et de «37,4 % pour les vols avec violence» . Des hausses sans commune mesure avec celles constatées pour les auteurs de nationalité française ( voir notre infographie ).

Est-ce le signe que la police focalise depuis deux ans son activité sur une population en particulier ? Faut-il plutôt y voir la manifestation d'une récente vague de délinquance importée, très active sur certains types de délits, à l'image de cette «délinquance itinérante» roumaine qui donne tant de fil à retordre aux forces de l'ordre ? L'ONDRP ne s'aventure pas sur ce terrain. En attendant une étude complémentaire commandée par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, ses experts se contentent de «mouliner» la statistique déjà disponible, principalement «l'état 4001» mis à jour au quotidien dans les casernes et les commissariats.

Dynamique propre
Selon ces chiffres, «13 % des personnes mises en cause pour crimes et délits non routiers (hors infractions à la législation sur les étrangers) en 2010 sont de nationalité étrangère», soit 137.000 individus sur le million de personnes mises en cause en France l'an dernier. Par «mis en cause», il faut entendre «la partie des auteurs qui a été identifiée par le travail d'élucidation de la police et de la gendarmerie».

Cette proportion augmente donc concernant les étrangers pour les atteintes aux biens avec ou sans violence. «Entre 2008 et 2010, le nombre d'étrangers mis en cause pour atteintes aux biens (vols, destructions ou dégradations) est passé de 35.570 à 47.186, soit + 32,7 %», constate l'Observatoire Bauer. Les étrangers représentent 15 % des mis en cause pour ce type de faits.

«Pour les vols sans violence, la hausse des mises en cause entre 2008 et 2010 est la conséquence exclusive de celle des mis en cause de nationalité étrangère puisque, parallèlement, le nombre de Français mis en cause décroît», précise l'ONDRP. Ses criminologues ajoutent : «Pour les vols avec violences, les mis en cause étrangers représentent plus de 46 % de la hausse sur deux ans, soit une proportion trois fois supérieure à leur part au sein des mis en cause». La catégorie étudiée semble donc obéir à une dynamique propre, si l'on en croit ce qu'indique la police dans ses statistiques d'activité. Elle est d'ailleurs plus ou moins intense selon le type de délit.

Alors que les cambriolages ont eu tendance à augmenter ces deux dernières années, l'Observatoire Bauer fait ainsi ce constat : «Les mis en cause étrangers ont contribué pour plus d'un tiers à la hausse en volume des mis en cause pour cambriolages de locaux d'habitation principale sur deux ans.» En clair : ils sont davantage «concernés» par la hausse de l'élucidation policière dans ce type d'affaires. Mais l'ONDRP ne va pas jusqu'à dire qu'ils sont le moteur de la hausse des cambriolages de résidences principales.

Les cambriolages de commerces connaissent les mêmes évolutions. «La hausse de ces cambriolages est composée pour plus de moitié de personnes de nationalité étrangère», assure l'équipe d'Alain Bauer. Qui relève trois autres types d'infractions ou la part des mis en cause étrangers augmente de façon très significative : les vols à l'étalage (+ 36,4 %), les vols sur chantiers (+ 76,9 %) et les vols à la tire (+ 80,3 %).

Pour l'heure, ces chiffres ne disent rien de la nationalité des auteurs. Mais l'Observatoire national de la délinquance devrait bientôt affiner le portrait.








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Pourquoi distinguer Français et étrangers ?
En pleine bataille présidentielle, analyser la délinquance selon que l'auteur des faits est de nationalité française ou non pourrait alimenter bien des polémiques. Mais Alain Bauer, qui préside depuis huit ans aux destinées de l'Observatoire national de la délinquance, est difficilement soupçonnable de vouloir faire le lit des extrêmes. «Voilà cent ans, dit-il, que la statistique française sur les crimes et délits distingue les auteurs selon qu'ils sont Français ou étrangers, hommes ou femmes, majeurs ou mineurs.» Son étude ne fait donc que reprendre des données existantes, mais elle les ordonne et les met en perspective, en attendant d'autres développements, notamment selon la nationalité des individus.

Il ne s'agit pas de «statistiques ethniques», puisqu'une nationalité n'est pas une ethnie, encore moins de statistiques sur les immigrés, puisque celles-ci ne sont pas autorisées.

Il y a cinq ans déjà, l'Observatoire national de la délinquance avait rendu publique une étude qui avait dépassionné le débat. On y apprenait que plus les délits étaient graves, plus la proportion d'étrangers mis en cause était faible. Nul ne s'en était alors offusqué.

Aujourd'hui, la «fiche thématique» publiée par l'OND dévoile des évolutions surprenantes par leur ampleur. Les hausses de mises en cause d'étrangers pour des délits particulièrement formateurs du fameux «sentiment d'insécurité» y atteignent 30 %, 40 %, voire 80 %. Il s'agit principalement d'infractions dites crapuleuses, c'est-à-dire commises dans le but d'acquérir un bien. Ce qu'un contexte de crise peut éventuellement expliquer.

Mais il y a aussi des aspects plus positifs. Ainsi, dans le fatras des chiffres livrés par les criminologues, à grand renfort de tableaux et de courbes, il en est un qui interpelle : depuis 2005, la part des étrangers parmi les personnes mises en cause pour violences physiques n'a cessé de diminuer.

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Le sexe, une addiction comme une autre?


Par Agnès Leclair, - le 23/11/2011
PSYCHOLOGIE - Des spécialistes de la dépendance sexuelle racontent la mécanique de cette maladie encore taboue.
Depuis l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, à New York, en mai dernier, le cabinet du psychanalyste Jean-Benoît Dumonteix ne désemplit pas. «L'affaire DSK a servi de révélateur, estime ce spécialiste de l'addiction sexuelle. Je reçois des hommes qui me disent : “Quand j'ai vu DSK devant la justice américaine, j'ai eu l'impression d'être jugé à sa place.” Cette affaire a eu un rôle salvateur pour un certain nombre de personnes dépendantes au sexe, qui ont présumé que l'ancien directeur du FMI était atteint de la même pathologie qu'eux et sont sorties du déni.»
Jusqu'à récemment, en France, l'addiction au sexe avait l'image d'une pseudo-pathologie, réservée à quelques stars américaines comme Tiger Woods, David Duchovny ou Michael Douglas, adeptes du mea culpa et pris en charge dans des centres spécialisés. «Il y a aujourd'hui une prise de conscience, mais le phénomène n'est pas en expansion», précise Jean-Benoît Dumonteix.
La dépendance sexuelle est répertoriée comme un dysfonctionnement dans le DSM, manuel de référence publié par l'Association américaine de psychiatrie (AAP). Le concept est apparu durant les années 1970 avant d'être décrit en 1980 dans un livre par le docteur Patrick Carnes. Les travaux du psychiatre américain Aviel Goodman, qui a développé la notion de dépendance sexuelle, font également référence. «Mais n'oublions pas que Freud a également décrit la masturbation comme l'addiction originelle», rappelle le psychiatre Marc Valleur.
Angoisse ou stress Entre 3 et 6 % de la population sexuellement active pourrait être concernée, et cette pathologie toucherait essentiellement des hommes, selon une étude de 2011 du Pr Florence Thibaut, du service de psychiatrie du CHU de Rouen et de l'Inserm. «On s'intéresse peu à l'addiction sexuelle, car il y a encore beaucoup de tabous en France sur la question», estime-t-elle.
Dans la vie, ce besoin irrépressible peut aussi bien se traduire par la multiplication des conquêtes sexuelles ou des partenaires, que par le recours régulier à la prostitution ou la fréquentation compulsive des sites ou de films pornographiques.
Mais comment faire le distinguo entre une sexualité très active, un besoin de séduction frénétique et une dépendance pathologique ? «Cette addiction consiste à privilégier le comportement sexuel à toute autre forme de comportement social ou à toute autre activité, car le dépendant ne peut pas s'arrêter. Comme pour l'alcool ou le tabac», explique le Pr Thibaut. À chaque fois que la personne dépendante est assaillie par l'angoisse ou le stress, elle va chercher à fuir ce sentiment en passant par un acte sexuel. Après un moment de soulagement, cette pratique va lui renvoyer une mauvaise image de soi et relancer le processus. Le cercle vicieux est enclenché, et les comportements vont s'intensifier dans une fuite effrénée vers un apaisement toujours plus difficile à obtenir.
» INTERVIEW - «Réapprendre à l'addict le sens du désir vrai»
Les «sex addicts» finissent ainsi par se couper du monde. «Certains peuvent passer la journée à se masturber devant des films, se font renvoyer car ils n'ont pas pu s'empêcher de fréquenter des sites spécialisés durant leur travail, d'autres se ruinent en escorts girls, leur femme les quittent…», décrit Jean-Benoît Dumonteix. Leurs points communs ? Un isolement progressif, un état dépressif et une estime de soi au plus bas. «Le sexe sans émotion produit une addiction», estime le D r Catherine Solano (Cochin), auteur de La Mécanique sexuelle des hommes (Robert Laffont).
Des milieux propices ? Selon Jean-Benoît Dumonteix, dont la clientèle est masculine à 95 %, «il y a presque toujours un traumatisme d'enfance à l'origine de ces comportements». Parfois un viol, un attouchement, mais souvent une intrusion dans l'intimité de l'enfant ou une exposition à des images ou des comportements déplacés. En consultation, Jean-Benoît Dumonteix voit défiler une majorité de jeunes hommes âgés de 25 à 35 ans, qui ont découvert le porno sur Internet et n'arrivent pas à en décrocher. «Certains ont commencé à 15 ans et ont déjà dix ans d'addiction derrière eux», raconte-t-il. «Ceux qui ont des rencontres physiques avec des prostitués sont moins nombreux», confirme Marc Valleur. Une réalité à mille lieues du mythe de Don Juan.
«Je reçois aussi quelques avocats, chirurgiens ou hommes d'affaires qui gèrent une telle charge de stress qu'ils tombent dans ce type d'addiction. Mais eux aussi souffrent avant tout d'un traumatisme», décrit Jean-Benoît Dumonteix. «Les milieux de pouvoir sont des terrains propices pour l'hypersexualité, car il y est beaucoup plus facile de séduire et de conquérir», rappelle le Dr Catherine Solano. Selon le Pr Florence Thibaut, la célébrité ne saurait être un facteur déterminant. «Les cas des célébrités sont médiatisés, mais nous voyons arriver des gens lambda qui souffrent exactement de la même chose. C'est exactement comme pour la drogue», conclut-elle.
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Re: Actualités concours 2012

Message par maistre7 »

Une infirmière soupçonnée de fraude à la Sécurité sociale pour 700 000 euros

Une infirmière libérale âgée de 52 ans, qui exercait son métier à Condé-sur-l'Escaut, près de Valenciennes, a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire, mercredi, pour une escroquerie supposée à la Sécurité sociale. Il s'agirait d'environ 700 000 euros détournés depuis au moins trois ans.
Déjà poursuivie pour fraude fiscale entre 2006 et 2008 – poursuites qui l'ont conduite devant le tribunal correctionnel de Valenciennes jeudi matin – l'infirmière a été laissée libre sous contrôle judiciaire, assorti d'une série de conditions, telles que l'interdiction d'exercer en tant qu'infirmière, d'entrer en contact avec ses anciens patients ou son comptable. Il lui est également interdit de signer des chèques.

"FAILLES DE CERTAINS SYSTÈMES DE CONTRÔLE"

L'enquête a débuté cet été. C'est le régime social des indépendants (RSI) qui a signalé au comité opérationnel départemental antifraude (Codaf) du Nord "l'activité anormale de l'infirmière condéenne", selon les termes du commissaire Thibault Lorber, chef de la division économique et financière de la police judiciaire de Lille.

De fait, l'audition des différentes caisses de Sécurité sociale escroquées a révélé des modes opératoires aussi différents qu'efficaces, note le quotidien La Voix du Nord : surcotation des actes, déclaration d'actes médicaux fictifs ou indemnités kilométriques erronées. "Elle s'était rendu compte des failles de certains systèmes de contrôle des caisses de Sécurité sociale", a indiqué Marie-Madeleine Alliot, procureure de la République à Valenciennes, qui précise que la mise en examen avait réussi à "déclarer 23 déplacements au cours d'une même journée chez un même patient ".

"Dans le cadre de l'enquête qui a conduit à l'ouverture de l'information judiciaire, il est apparu qu'elle déclarait près de 400 000 euros de revenus par an aux impôts !", précise Marie-Madeleine Alliot, là où la moyenne pour la profession se situe aux environs de 80 000 euros, précise toujours La Voix du Nord, dans un article en date du jeudi 24 novembre.


Ainsi, après quatre mois d'enquête, la division économique et financière de la police judiciaire de Lille a procédé aux interpellations de l'infirmière et de son mari. Déférés dans l'après-midi de mercredi devant le parquet de Valenciennes, ils ont été présentés à un juge d'instruction qui leur a signifié leur mise en examen, respectivement pour escroquerie et recel d'escroquerie, précise toujours le quotidien du Nord.

Le couple est propriétaire de son domicile dans le Nord ainsi que de biens immobiliers à Bruxelles mais aussi dans le sud de la France et à Paris, tout comme ils sont proprétaires de deux 4 × 4 récents, et d'un deux roues tout neuf. "Nous avons demandé la saisie des biens immobiliers", les comptes bancaires ayant déjà été confisqués, a déclaré la procureure.


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Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

Source - Gabriel Seyrig, lundi 21 novembre 2011 17:27
Facebook et génération Y : la vie secrète des jeunes
600 millions de membres, dont 20 millions en France. Aucun doute : Facebook est devenu en quelques années seulement un lieu de rendez-vous incontournable de la toile. Terre d’asile de la génération Y, la plateforme continue d’intriguer sociologues et spécialistes. Mais que se passe t-il vraiment sur la planète bleue ?


Lancé en 2004 à l'initiative du désormais célèbre Mark Zuckerberg, le réseau social Facebook a été, dans un premier temps, conçu pour répondre aux besoins des étudiants de l'université d'Harvard. Un mois plus tard, face au succès rencontré, le site s'ouvre aux autres universités et accueille des membres de Yale, Columbia et Stanford. En seulement quelques semaines, le service réussit le tour de force de séduire une majorité d'universitaires à travers les Etats-Unis et le Canada. Il faudra attendre 2006 pour que chacun puisse, à loisir (et à partir de 13 ans), profiter des possibilités qu'offre la plateforme : partage d'informations, micro-blogging, créations de communautés, maillage social... Les préoccupations de la jeune génération trouvent un écho pertinent et utile par le biais de ce support, et pour cause : le président directeur général de Facebook fait partie de cette même génération : né en 1984, il n'a que 20 ans quand le site débute sa fulgurante ascension.

Bonjour, j'habite sur FacebookSept années plus tard, Facebook réunit près de 600 millions de membres à travers le monde. Le réseau social a également donné naissance à son langage propre, fait de « poke », de « like » et de ses désormais célèbres statuts. Intégré au paysage virtuel comme une véritable colonne vertébrale, Facebook est devenu l'annuaire de référence des internautes : « Quand je rencontre quelqu'un en soirée, la première chose que je fais en rentrant, c'est de checker sa page Facebook », explique Noémie, 22 ans. « Cela me donne un aperçu de son univers, de son état d'esprit ». Pour elle, l'idée de ne pas pouvoir retrouver telle ou telle personne sur le réseau semble incongrue : « Tout le monde a un Facebook, en tout cas tous les gens que je connais, c'est normal, non ? ». Noémie fait partie des 20 millions de Français qui ont créé un profil sur le site. Avec une parité hommes/femmes optimum (respectivement 49 % et 51 %) la tranche des 18/35 ans y est omniprésente, notamment depuis l'arrivée des smartphones sur le marché des nouvelles technologies. D'ailleurs, 60% des abonnés avouent se connecter au moins une fois par jour sur leur profil...
Une société sans murs
Facebook, c'est l'abolition des barrières. « C'est un monde à part », note Thierry Richard, sociologue, « C'est un endroit où les barrières sociales n'existent plus. On peut contacter n'importe qui avec une grande facilité, sans forcément passer par les codes qui régissent notre société en temps normal. D'un simple clic, vous avez accès aux photos, aux pensées, aux actions de votre interlocuteur. Il y a de quoi perdre la notion de limite ». C'est d'ailleurs là tout le problème, car les pratiques controversées du réseau en matière de confidentialité des données de l'utilisateur ne cessent de nourrir les polémiques et d'apporter de l'eau au moulin des détracteurs. « Concrètement, où sont stockées nos données ? Quel usage en est fait ? », s'inquiète Francis, commercial de 29 ans qui a récemment clôturé son profil. « Je commençais a être agacé d'être sollicité par des publicités qui venaient en écho aux discussions que je pouvais avoir dans ma messagerie privée : il suffisait que j'écrive le mot « basket » dans une discussion pour aussitôt voir apparaître des publicités me vantant les nouveautés d'une marque de sport ». A cette crainte se rajoute celle des droits d'auteurs, car le commercial est également photographe à ses heures perdues : « à qui appartiennent les photos qu'on met en ligne ? On ne sait même pas si on leur cède le droit de les utiliser... », conclut-il.
Je like, tu likes, nous likons...
« C'est ma deuxième maison, j'y passe tout mon temps » raconte Guénaëlle, qui a trouvé dans cette communauté la réponse à certaines angoisses générationnelles. « J'ai 21 ans, cette technologie fait partie de ma construction, c'est un mode de fonctionnement à part entière : pour prendre des nouvelles de mes amis, rester en contact avec eux, me tenir au courant de ce qui se passe. Je me sens moins seule ». En somme, rien n'a changé, sauf la forme : les relations de la jeune génération s'entretiennent sans efforts. Un simple clic rappelle votre présence à untel, tandis que vous pouvez adresser par le biais d'un statut un message à l'ensemble de vos « amis ». « Le terme « "ami" est galvaudé, mais il n'est pas anodin : il y a une vraie volonté de tromper la solitude en donnant l'illusion d'une communauté où chacun joue un rôle important », explique notre sociologue, « L'amitié, ce n'est pas forcément cela, mais pour beaucoup Facebook est un lieu rassurant, un refuge qui leur permet d'affronter la difficulté qu'implique les relations sociales. Le problème : derrière leurs écrans d'ordinateurs, les ados ne se rendent plus forcément compte de ce qu'est l'intimité, et pourquoi il est important de la préserver ». Une brèche que beaucoup utilisent, à l'image des futurs employeurs qui n'hésitent plus à jeter un œil aux infos qui circulent sur la toile concernant leurs potentielles jeunes recrues...
La bonne nouvelle ? Facebook a décidé d'opter pour des mesures de confidentialité plus acérées. Il est désormais possible de restreindre chaque information (photo, statut, commentaire) à un public cible, et ainsi de limiter les accès aux différentes sphères de sa vie privée. S'il n'est pas possible de contrôler efficacement le flux des informations, il est néanmoins devenu facile de limiter la casse. « Cette génération a entre les mains une technologie aussi incroyable que potentiellement destructrice », rajoute Thierry Richard. « Comme tout outil, il est important qu'elle en expérimente les limites, les possibilités, et qu'elle parvienne aux ajustements nécessaires. Soyons confiants, c'est le monde de demain, le craindre ne sert à rien, le plus important est de chercher à le comprendre ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Faire d’une histoire douloureuse une force positive

Dans une salle municipale d'Almensilla, dans la banlieue de Séville, une trentaine de femmes de tous âges sont réunies à l'occasion d'une journée de réflexion sur les violences conjugales organisée par la mairie. Elles écoutent les témoignages d'Antonia Avalos Torres et de Gracia Prada (il y a quelques jours, nous vous avions présenté ces femmes et la communauté solidaire d'épargne et de crédit qu'elles ont mise en place).

L'auditoire est attentif et oscille entre bonne humeur et inquiétude quant à la gravité du sujet abordé. "Aujourd'hui, vous nous voyez comme des femmes bien dans notre peau, bien maquillée, jolies, entreprenantes. Mais cela n'a pas toujours été le cas, explique Antonia, sans se départir d'un grand sourire. Avant, nous ne parlions pas. Mais notre message, c'est qu'on peut sortir de la violence." Gracia précise : "Le plus difficile quand on a subi des violences, c'est de l'admettre devant la société. Souvent, on a honte."


Antonia Avalos Torres et Gracia Prada livrent leurs témoignages aux habitantes d'Almensilla. (M.G./Le Monde.fr)
Antonia et Gracia ont fait de leur histoire un "témoignage positif". Elles ne se disent jamais "victimes", mais "survivantes". Aujourd'hui, elles aident et conseillent d'autres femmes ayant subi des violences, par le biais de la fondation Ana Bella qui les emploie, une association sévillane fondée en 2006 et qui vient d'être récompensée par le ministère de santé publique.

L'histoire de la fondatrice de l'association est elle-même exemplaire. Ana Bella s'est mariée à 18 ans. Bien trop tôt, dit-elle. Trop jeune pour réaliser que le comportement tyrannique de son mari, qui l'empêchait de sortir seule et la défiait en permanence, n'était pas un comportement "normal". Il aura fallu onze ans à Ana pour se résoudre à quitter le confort matériel d'une maison pour se retrouver du jour au lendemain dans un centre d'accueil avec ses quatre enfants de 8, 6, 4 ans et 9 mois. Sans expérience professionnelle, la jeune femme doit reprendre le travail et se battre pour offrir une vie digne à ses enfants. De cette difficile expérience, elle tire une motivation sans faille pour aider des femmes dans sa situation et décide de monter une association.

Ana Bella conseille des femmes victimes, les soutient dans les difficiles démarches juridiques, les accueille parfois plusieurs semaines ou plusieurs mois chez elle, se démène pour leur trouver du travail et un logement. Aujourd'hui, la Fondation est organisée, emploie une dizaine de femmes, est propriétaire de deux logements qui peuvent accueillir des familles, compte plusieurs juristes et psychologues bénévoles, a lancé une entreprise de nettoyage et une de catering.

La prévention dans des écoles et l'apport de témoignages, comme ici à Almensilla, est un autre aspect essentiel du travail de la Fondation. A Almensilla, la discussion s'échauffe quand le débat porte sur le dépôt de plainte. A quel moment faut-il le faire ? Les assistantes sociales d'Almensilla insistent pour déposer plainte au plus vite. Antonia et Gracia nuancent : "Le plus important pour porter plainte est de se sentir d'abord protégée. Nous ne pouvons faire pression pour dénoncer car nous savons la panique que cela peut provoquer." Pour Antonia, le processus doit être engagé par la femme, quand elle se sent prête. "Chacune doit faire son propre cheminement pour acquérir sa liberté. Notre devoir est d'apporter tous les outils – juridiques, médicaux, psychologiques, financiers – nécessaires à ce processus. Mais la démarche doit venir de chacune."

Chary Contreros approuve. Elle aussi a longuement hésité avant de porter plainte et a gardé un souvenir amer de certains rendez-vous avec des assistantes sociales qui la poussaient à engager les démarches alors qu'elle ne se sentait pas prête. Aujourd'hui, femme fière et indépendante, à la tête d'une petite entreprise de nettoyage, Chary a néanmoins toujours peur. Son ancien mari habite dans le même village, il lui arrive de voir sa voiture garée près de la boulangerie ou du distributeur automatique. "Je ne peux pas quitter ce village. Mes parents vivent ici et ils ont besoin de moi", dit-elle, tout en estimant qu'un jour, pour être complètement libérée, il lui faudra certainement faire le pas.


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La lutte contre les violences conjugales en Espagne

Fin 2004, l'Espagne votait l'une des lois les plus avancées contre les violences de genre. Adoptée à l'unanimité des députés, l'Espagne a été un des premiers pays à prendre le problème comme un phénomène global, affectant tous les aspects de la vie des femmes. La loi a posé les galons d'une série de mesures s'appliquant dans les domaines de l'éducation et de la prévention, de la santé, de l'accueil et de la protection des victimes, de la formation professionnelle, etc. La législation est enviée à l'étranger, mais suscite quelques critiques en interne. "Quand sept ans après son entrée en vigueur, on dénombre 500 assassinats, il est difficile de rester optimiste sur l'efficacité de cette loi", écrit l'avocate féministe Lidia Falcon dans le quotidien Publico, qui reproche à cette législation d'être trop restrictive sur les cas auxquels elle s'applique.

Mathilde Gérard

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Re: Actualités concours 2012

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Violences aux femmes : Le sexisme commence dès l’adolescence

Tandis que se déroule aujourd’hui la Journée internationale des violences faites aux femmes, on observe que les jeunes générations ne sont pas d’avantage protégées

L’histoire d’Agnès reste dans tous les esprits : violée et assassinée à 13 ans, par un garçon de 17 ans. Au-delà de ce tragique fait divers, les violences sexistes chez les jeunes perdurent-elles dans une société démocratique où le droit protège en principe l’égalité des sexes, et où le combat féministe a plus de cinquante ans ? Les chiffres du ministère de la Justice sont inquiétants : à moins de 13 ans, plus de la moitié des gamins qui ont affaire à la justice sont mis en cause pour des faits à caractère sexuels, et un millier d’adolescents se trouve impliqués dans un viol chaque année. Un chiffre en hausse de 50 % en dix ans. Part ailleurs, selon l’étude Sivis du ministère de l’Education, qui recense les violences dans les établissements scolaires du second degré, 11,2 incidents graves se sont produits pour 1.000 élèves, en 2010. Parmi eux, 2 % étaient des agressions sexuelles envers les filles. La Journée internationale des violences faites aux femmes concerne aussi les lycéennes.

« En dehors des chiffres de la Justice et des statistiques du ministère de l’Education, il n’existe aucune étude réelle sur la violence sexiste chez les jeunes », regrette Nicole Guenneuguès, chargée de mission égalité filles-garçons pour l’académie de Rennes. « Il n’y a peut-être pas plus de violence qu’autrefois, mais elle est plus visible. On en parle plus, et les jeunes filles témoignent plus », avance Olivia Cattan, présidente de l’association Parole de femmes. Mais Nicole Guenneuguès rappelle que la violence n’est pas uniquement physique. « Les insultes en font partie, et l’on constate qu’adressée à un garçon ou à une fille, elles dévalorisent toujours le féminin. »

Difficultés de communication

La sociologue Sylvia Di Luzio a mené une étude dans deux collèges de Toulouse « normaux », ni ZEP ni boîte à bac pour jeunesse dorée. Elle y a observé de nombreux gestes déplacés ou agressifs, et des violences verbales de dénigrement physique ou à caractère sexuel : « La construction de la virilité, chez les garçons de 10 à 15 ans, passe souvent par la violence et par l’exclusion du féminin. Avec les insultes, les jeunes filles sont ramenées à leur corps et ne sont plus, alors, considérées comme des personnes à part entière. » Pour elle, comme pour Olivia Cattan, la violence physique, elle, est liée aux difficultés de communication : « Les jeunes garçons deviennent violents lorsqu’ils manquent de mots, lorsqu’ils sont frustrés, quand ils ont l’impression que les filles se moquent d’eux », constate la présidente de l’association. « J’ai vu des garçons intéressés par certaines filles qui, ne sachant pas comment leur dire qu’elles leur plaisaient, devenaient violents avec elles, renchérit la sociologue. Les violences physiques apparaissent parfois comme le seul mode de communication entre les deux sexes. »

En cause également, le trop-plein d’images. Violence au JT, agressions filmées et balancées sur le Net, pornographie absorbée trop jeune. Nicole Guenneuguès pointe la contradiction entre une notion de l’égalité sociale qui a progressé et la discrimination sexiste qui ne recule pas : « Les jeunes garçons admettent assez bien, dans l’ensemble, que les filles fassent des études supérieures et accèdent à tous les métiers. En revanche, ils ont consommé très jeune des images de sexualité agressive à travers la pornographie, et ils en arrivent à dissocier féminité sociale et féminité sexuelle. »

Le plus alarmant reste que tous ceux qui travaillent sur le terrain font le même constat : les victimes elles-mêmes minimisent les violences qu’elles subissent. « Elles les voient comme une fatalité à accepter », déplore Sylvia Di Luzio. Ce combat-là aussi mérite d’être mené
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

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Les mycoses cutanées ont encore la peau dure

Par Martine Lochouarn, - le 25/11/2011
Gênantes et inconfortables, elles atteignent la peau, les ongles ou le cuir chevelu de manière superficielle mais se soignent bien avec de la persévérance.
«Pied d'athlète», onyxis, pityriasis… Ces noms ésotériques désignent des affections souvent déplaisantes mais sans gravité, les mycoses cutanées. Moins connues du public que les infections bactériennes ou virales, elles sont pour la plupart limitées à une atteinte superficielle de la peau, des ongles ou du cuir chevelu. Fréquentes, elles sont dues à des champignons filamenteux microscopiques ou à des levures qui s'installent dans la couche superficielle de la peau, des cheveux ou des ongles, d'où il est parfois ardu de les déloger.



Ces affections évoluent aussi avec nos modes de vie : la fréquence des mycoses du pied croît avec la pratique accrue du sport, les teignes du cuir chevelu se développent dans les collectivités d'enfants, les mycoses vaginales profitent de la mode de la toilette intime et les teignes zoophiles se diversifient autant que nos animaux de compagnie …
• Les dermatophytes anthropophiles aiment l'humidité
Les plus fréquents de ces champignons filamenteux, les dermatophytes, ont une attirance marquée pour la kératine de la couche cornée de la peau et des phanères, avec surtout deux espèces chez l'homme, Trichophyton rubrum et Trichophyton interdigitalis. «Ils s'attrapent en marchant pieds nus et mouillés dans les lieux publics, piscines, douches, salles de bains, tatamis, vestiaires de sport, etc., car l'humidité altère la barrière cutanée. Quand le dermatophyte pénètre, souvent entre les petits orteils, la peau réagit en formant de fines pellicules qui tombent au sol où elles restent infectantes pendant cinq ans», explique le Pr Martine Feuilhade de Chauvin, mycologue-dermatologue (CHU Saint-Louis, Paris).
D'abord responsable d'une inflammation dans un pli de la peau (intertrigo), le dermatophyte peut se propager à la plante des pieds qui réagit par une hyperkératose aux squames infectantes, pénétrer dans la tablette de l'ongle (surtout celui du gros orteil), qui s'épaissit, se soulève, et remonter jusqu'à sa racine. Cette dermatophytose, aussi appelée «pied d'athlète», frappe 30 % des sportifs et 10 % de la population. La moitié des atteintes à l'ongle du gros orteil sont dues à un dermatophyte.«Le prélèvement, indispensable, permet de les différencier du psoriasis unguéal, très semblable», précise le Dr Nelly Contet-Audonneau, mycologue (CHU Nancy).
Toujours superficielles, ces infections provoquent de vives démangeaisons et ne guérissent jamais spontanément. Leur grattage peut favoriser une surinfection bactérienne et un érysipèle (infection à streptocoques). Il faut donc les traiter. Ce dermatophyte peut aussi envahir, par grattage d'un pied infecté, les plis de l'aine. La lésion, prurigineuse, un peu croûteuse et rouge, est délimitée par une bordure nette qui s'étend.
» Onychomycose : définition, traitement
• Les teignes, des dermatophytes zoophiles
Les autres mycoses de la peau glabre sont surtout dues au contact avec un animal infecté par un autre dermatophyte qu'il transmet à l'homme : Microsporum canis (chiens, chats) ou Trichophyton mentagrophytes(lapins nains, rats, hamsters, poneys…), dont un nouveau variant isolé récemment chez le cochon d'Inde. Elles donnent une petite lésion ronde, inflammatoire, rouge, prurigineuse, suintante, siégeant souvent chez l'enfant au cou ou au visage. Il n'y a pas de contamination inter­humaine. Le prélèvement et la culture permettent d'identifier la source.
Encore fréquentes, les teignes tondantes du cuir chevelu forment des plaques de cheveux cassés ras. Elles sont contractées par contact avec un animal (chien, chat) porteur d'un dermatophyte ou transmises d'un enfant à l'autre par des peignes ou des tondeuses contaminés, du fait d'habitudes de coiffure ou de nattage agressives. Certaines teignes du cuir chevelu sont inflammatoires, avec une lésion rouge et suintante : le kérion. Elles résultent souvent d'une confusion avec un eczéma et de la prescription à tort d'un corticoïde local qui aggrave la mycose. D'où l'intérêt du prélèvement.
» Teignes : symptômes, examens, traitement
• Les candidoses, des opportunistes peu fréquentes
Les candidoses cutanées, peu fréquentes, sont des opportunistes qui impliquent presque toujours Candida albicans. «Ces levures, normalement présentes dans le tube digestif et le vagin, peuvent dans certaines circonstances devenir pathogènes. Les antibiotiques, en diminuant les bactéries digestives, favorisent leur croissance, tout comme les corticoïdes, indique le Pr Feuilhade. En cas de macération, elles peuvent passer de l'anus à la peau périphérique fragilisée et donner des nappes rouges, vernissées, au bord en dentelle parsemé de petites pustules, qui brûlent ou démangent. » Principales victimes : les bébés ou les vieillards à l'immunité fragile, et les sujets au diabète mal équilibré.
Très rares, les vraies candidoses vulvovaginales impliquent presque toujours C. albicans. «Après des antibiotiques ou si la muqueuse est sèche, la levure, présente à la surface du vagin, se multiplie chez certaines femmes. Pour des raisons immunitaires locales mal connues, elle peut devenir pathogène et s'installer dans la muqueuse, provoquant démangeaisons et leucorrhées. Ces candidoses, qui surviennent dans la seconde partie du cycle, ont un lien mal élucidé avec la progestérone», explique la dermatologue. Elles sont peu transmissibles sexuellement.
• «Pityriasis versicolor», quand les levures prolifèrent
D'autres opportunistes sont liées aux levures que nous abritons naturellement. C'est le cas du Pityriasis versicolor dû aux Malassezias, levures unicellulaires vivant dans les follicules pileux du cou, du thorax et du dos, dont elles aiment les sécrétions grasses. Pour des raisons obscures, où chaleur et terrain familial semblent jouer, elles en sortent parfois, deviennent filamenteuses et envahissent la couche cornée, donnant des taches brun clair, puis blanches, qui ne bronzent pas. Cette mycose bénigne, non contagieuse, ne démange pas et se traite aisément
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