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L'office de suivi des délinquants sexuels retoqué par le Conseil d'Etat

Le projet de création d'un "office de suivi des délinquants sexuels ou violents", annoncé après le meurtre de Laetitia Perrais, il y a un an, a reçu un avis défavorable du Conseil d'Etat, a annoncé vendredi 20 janvier la Chancellerie.
Un projet de décret portant sur la création de cette structure a été soumis pour avis à la haute juridiction administrative, qui a estimé que celui-ci, "en l'état actuel du droit en vigueur, n'était pas compatible avec l'ensemble des exigences juridiques qui s'imposent aux administrations", a précisé le porte-parole de la Chancellerie, Bruno Badré.


"DÉFAILLANCE DE LA CHAÎNE PÉNALE"

Cet avis, rendu il y a quelques jours, analyse notamment la compatibilité de cet office avec les règles de protection des données à caractère personnel. La Chancellerie n'a pas précisé si un nouveau projet de décret sera présenté.

La création de "l'office de suivi des délinquants sexuels ou violents" avait été annoncée fin janvier 2011 par le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, et le garde des sceaux, Michel Mercier, et présentée comme une réponse aux "défaillances de la chaîne pénale" identifiées après le meurtre de Laetitia Perrais, à Pornic (Loire-Atlantique).

"RÔLE DE REPÉRAGE, D'ALERTE ET DE PRÉVENTION"

Cette structure visait à "décloisonner les actions des représentants de l'autorité judiciaire, des forces de sécurité, de l'administration pénitentiaire et des services de santé". Elle devait "jouer un rôle tout à la fois de repérage, d'alerte et de prévention et, à terme, conduire un véritable travail d'analyse criminologique et comportementale, voire de profilage des délinquants sexuels ou violents les plus dangereux", selon l'annonce faite à l'époque. Une mission de préfiguration, dirigée par Corinne Moreau, substitute générale près la Cour d'appel de Paris, avait été mise en place en février.

Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Le café réduirait le risque de diabète


Par Cyrille Vanlerberghe - le 20/01/2012
Boire quatre tasses quotidiennes aurait un impact sur une hormone du pancréas et réduirait de moitié les risques de développer un diabète de type 2.
Pourquoi les gros buveurs de café ont-ils moins de chances de développer un diabète de type 2 que ceux qui en boivent peu, ou pas du tout? Les effets bénéfiques du café ont été observés depuis quelques années, mais les mécanismes responsables restaient mystérieux. Des chercheurs chinois de l'université de Wuhan apportent un nouvel élément pour la compréhension de l'action du café, qui pourrait être multiple puisque qu'une étude américaine publiée l'année dernière avançait d'autres pistes. Le diabète de type 2 est en forte croissante dans l'ensemble du monde, et touche 3,5 millions de Français.
On sait déjà que ce n'est pas la caféine qui est directement responsable de ces bénéfices contre le diabète, puisqu'on observe aussi des effets bénéfiques chez les consommateurs de café décaféiné et aussi chez les buveurs de thé dans une plus faible mesure.
Pas d'incitation à l'excèsLes effets positifs sont mesurables à partir de quatre tasses de café par jour, avec un risque réduit de 50% d'avoir un diabète de type 2 par rapport à ceux qui n'en boivent pas ou qui n'en prennent que deux tasses par jour. Au-delà de quatre tasses quotidiennes, les risques continuent de décroître de presque 7% par tasse supplémentaire.
Mais cela ne doit toutefois pas encourager à une consommation excessive, car la caféine est un stimulant légèrement addictif qui peut avoir de légers effets cardiovasculaires, en plus des impacts bien connus sur le sommeil. Et cela sans compter tout ce que l'on peut ajouter dans le café: sucre, crème ou lait qui peuvent rapidement apporter un grand nombre de calories. Surtout quand on sait que le surpoids, l'obésité et le manque d'exercice physique régulier sont les principales causes de diabète dans notre pays.
Pour tenter de comprendre l'effet du café, les chercheurs chinois se sont penchés sur l'une des causes du diabète, la perturbation d'une hormone, l'amyline, qui est produite par le pancréas en même temps que l'insuline. Ils se sont aperçu que deux des composés organiques du café, l'acide caféique et l'acide chlorogénique, inhibent la transformation de l'amyline dans une forme toxique. Cette inhibition serait, d'après les scientifiques, suffisante pour expliquer les moindres risques de déclenchement de diabète de type 2.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les cirrhoses ne sont pas toujours liées à l'alcool

Par Nathalie Szapiro-Manoukian - le 11/01/2012
L'obésité et le diabète peuvent aussi induire cette pathologie assez fréquente, qui reste sous-diagnostiquée.
Pour beaucoup, la cirrhose est synonyme d'abus d'alcool. On peut pourtant être atteint par cette affection du foie sans avoir jamais abusé ou même bu la moindre goutte d'alcool! Et pour cause: «Aujourd'hui, si l'alcool représente encore 50% des causes de cirrhose, il y en a bien d'autres», explique le Dr Lawrence Serfaty, hépatologue au CHU Saint-Antoine, à Paris.
Les hépatites virales C (et B dans une moindre mesure) sont en cause dans 30% des cas. Certaines cirrhoses sont encore dues à une surcharge en fer d'origine génétique (hémochromatose) ou à de rares maladies auto-immunes.
Maladies stéatosiquesCe qui est nouveau depuis quelques années, c'est que 10% des cirrhoses ont une origine métabolique. La cirrhose vient compliquer ce que les Anglais appellent «NASH» ou, en français, «stéatohépatite non alcoolique». Cette maladie du foie se rencontre principalement en cas d'obésité ou de diabète et se traduit par l'accumulation de triglycérides dans les cellules du foie. «Même si l'alcool et les hépatites virales sont encore à l'origine de deux tiers des cirrhoses graves nécessitant une greffe de foie, l'obésité représente une nouvelle cause à prendre au sérieux. Elle l'est d'autant plus que le surpoids et le diabète progressent en France: on peut donc s'attendre à davantage de maladies stéatosiques du foie dans les prochaines années», insiste le Dr Patrick Hillon, chef du pôle médico-chirurgical digestif endocrinien et urologique au CHU de Dijon.


Toutes causes confondues, les cirrhoses sont assez fréquentes: on estime que de 2000 à 3300 Français sont concernés par million d'habitants, mais beaucoup ne le savent pas. «Le fait d'avoir plusieurs facteurs de risque, par exemple une hépatite C et un surpoids ou un penchant pour l'alcool et une obésité, augmente grandement cette probabilité», souligne le Pr Christine Silvain, chef du service d'hépato-gastro-entérologie au CHU de Poitiers. Mais comme une cirrhose met en moyenne dix ans à se constituer, «il faut consulter si on présente un ou plusieurs facteurs de risque pour avoir toutes ses chances d'être traité à temps», insiste le Dr Bernard Nalet, responsable du pôle médico-chirurgical digestif et cancer au centre hospitalier de Montélimar.
Sous-diagnostiquéesC'est pourtant bien le diagnostic qui représente le maillon faible de la prise en charge de cette pathologie. Les cirrhoses sont sous-diagnostiquées pour diverses raisons: peur d'avouer à son médecin un abus d'alcool ou un antécédent de toxicomanie intraveineuse, méconnaissance du risque de transmission d'une hépatite C à l'occasion d'une transfusion faite avant 1990, ignorance du fait que le surpoids peut faire le lit de la cirrhose, idée reçue selon laquelle une cirrhose s'accompagne forcément de signes parlants, alors que bien souvent, elle évolue d'abord en silence…
Autre idée reçue: la cirrhose d'origine alcoolique serait la plus grave de toutes. En fait, il n'existe pas de grosses différences entre les cirrhoses. Les risques de décompensation hépatique et de cancer du foie existent quelle qu'en soit la cause. «Une fois la cirrhose constituée, elle va continuer d'évoluer pour son propre compte, même si les facteurs qui en sont à l'origine (alcool, virus, surpoids…) sont correctement pris en charge», insiste le Pr Serfaty.
Diagnostiquer une cirrhose avant qu'elle ne fasse parler d'elle est d'autant plus crucial que la médecine a fait de grands progrès dans le traitement des causes virales. «On dispose de nouveaux antiviraux très puissants (entecavir et tenofovir) dans l'hépatite B. Par ailleurs, en cas d'hépatite C, le recours à une trithérapie depuis septembre 2011 (interféron, ribarivine et un antiviral direct comme le télaprévir ou le bocéprévir) permet désormais d'éradiquer le virus dans 70% des cas», précise le Pr Serfaty. Le Pr Hillon ajoute que «l'on va probablement guérir la majorité des hépatites C dans les cinq ans à venir, de sorte que l'on verra de moins en moins de cirrhoses en rapport avec ces hépatites, à condition de ne pas avoir perdu de temps pour les repérer».
Greffe de foieIl reste à résoudre l'épineux problème des autres causes de cirrhose: sevrer de l'alcool une personne dépendante n'est pas si simple, même si le baclofène ouvre des perspectives intéressantes. Concernant les stéatohépatites, il y a bien des molécules susceptibles d'agir qui font l'objet de recherche, mais elles ne seront pas disponibles avant quelques années. En attendant, la correction du surpoids, le retour à un meilleur équilibre du diabète et la reprise d'une activité physique régulière sont autant de mesures simples, mais utiles, à la portée de tous.
Parmi les personnes dont les facteurs de risque auront été corrigés, certains se verront proposer une greffe de foie. «Ce sont les malades dont l'espérance de vie à cinq ans est inférieure à 50%, notamment parce qu'ils ont déjà présenté des complications graves, mais dont les fonctions cardiaques et pulmonaires sont correctes», conclut le Pr Silvain.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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PCB : n'abusez pas des poissons de rivière


Par le figaro.fr - le 20/01/2012
L'Agence nationale de sécurité sanitaire recommande de limiter la consommation des poissons d'eau douce qui peuvent contenir des composants chimiques dangereux pour les populations fragiles.
L'anguille, le barbeau ou la carpe font partie des poissons d'eau douce visés par la recommandation de l'Anses jeudi. Selon l'Agence de sécurité sanitaire, il faut limiter leur consommation à «une fois tous les deux mois» pour les femmes enceintes ou allaitantes, les adolescentes et les enfants en raison de la capacité de ces poissons à accumuler le PCB. Pour le reste de la population, la recommandation est de «deux fois par mois».
Cet avis s'appuie sur les conclusions d'une étude nationale conduite auprès de consommateurs de poissons d'eau douce pour évaluer leur «imprégnation» en polychlorobiphényles (ou PCB), des substances chimiques également connues sous le nom de pyralènes pouvant avoir des conséquences pour la santé (fertilité, croissance, cancers). Ils sont interdits à la vente depuis 1987.
L'étude a porté sur 606 pêcheurs amateurs ou membres de leur foyer et 16 pêcheurs professionnels dans différentes zones, quatre contaminées (Seine, Somme, Rhône et Rhin) et deux non contaminées (Loire et Garonne), a précisé la Fédération nationale de la pêche en France (FNPF), qui a collaboré à l'étude.
«Pour chaque participant, les habitudes alimentaires, ainsi que les pratiques de pêche et de consommation des poissons d'eau douce ont été recueillies. En parallèle, un prélèvement sanguin a été réalisé afin de déterminer le niveau d'imprégnation aux PCB», détaille l'Anses.
L'étude a mis en évidence que la consommation des espèces concentrant les PCB - anguilles, barbeaux, brèmes, carpes, silures - provoquait une «augmentation de l'imprégnation en PCB» des sujets. Cependant, «très peu de participants dépassent le seuil d'imprégnation critique», note l'Anses, soulignant que les taux constatés sont «inférieurs à ceux de la population française des années 80 lorsque les PCB ont été interdits».
En outre, ces espèces sont assez peu consommées par comparaison avec les poissons d'eau de mer. Les principaux concernés sont les pêcheurs amateurs et leurs proches, qui en mangent en moyenne une fois par mois.
(Avec AFP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Une puce comestible pour bien prendre ses médicaments


Par Pauline Fréour - le 20/01/2012
Une société américaine a développé une micropuce électronique qui permet de surveiller si le patient suit bien son traitement et comment son corps y réagit. Elle devrait être en vente prochainement en Grande-Bretagne.

La mauvaise observance des traitements est un problème que les médecins connaissent bien et qui ne leur facilite pas le travail. Le phénomène concernerait un patient sur deux dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la santé. Pour tenter d'y remédier, une entreprise américaine a mis au point une micropuce comestible qui permet de surveiller si le patient prend bien ses médicaments et quels sont les effets sur son corps. L'enseigne pharmaceutique britannique Lloydspharmacy s'est dite intéressée pour sa commercialisation et prévoit de proposer ce produit à ses clients d'ici au mois de septembre prochain.
Développée par Proteus Biomedical, une société californienne, cette toute petite puce - plus petite qu'un grain de riz - fonctionne en duo avec un patch que le patient s'applique sur la peau. Chacun des deux éléments contient une petite quantité de magnésium et de cuivre. Quand la puce est ingérée, elle réagit aux sucs gastriques et crée un signal électrique qui est transmis par le corps jusqu'au patch. Ce dernier enregistre l'heure et la dose de médicament prise mais aussi l'activité cardiaque, la respiration, la qualité du sommeil et la température corporelle. Toutes ces données cryptées sont envoyées à un téléphone portable ou à un ordinateur pour lecture, qui pourra rappeler au patient l'heure de la prochaine prise. Le signal ne peut être détecté qu'en présence du patch, a affirmé au magazine Nature Andrew Thompson, l'un des dirigeants de la société, en réponse aux craintes sur la confidentialité des données.
Pour les traitements lourdsLes puces comestibles pourraient être ingérées seules dans une gélule placebo sucrée, ou intégrées à un médicament - au risque toutefois que le comprimé, volumineux, ne devienne plus dur à avaler. Le pack qui devrait être proposé en Grande-Bretagne dans quelques mois comprendra des gélules à absorber à chaque prise de médicament, un patch adhésif à changer chaque semaine, et un logiciel pour recueillir les données. Son prix devrait atteindre les 50 livres (60 euros) par mois, à la charge du patient.
Ce produit s'adresse en priorité aux personnes qui suivent des traitements compliqués et/ou de longue durée, et qui sont donc susceptibles de ne pas respecter les recommandations de leur médecin.
Protheus affirme avoir testé le système lors d'essais cliniques sur des patients souffrant de tuberculose, de troubles psychiatriques, de problèmes cardiaques, d'hypertension et de diabète. Selon le Financial Times, l'entreprise a aussi conclu un partenariat avec le laboratoire suisse Novartis pour adjoindre ses puces au Diovan, un médicament destiné à abaisser la pression artérielle.
Ce n'est pas la première fois qu'un capteur comestible est utilisé dans le domaine médical. Dès les années 1980, la NASA avait développé des thermomètres ingérables pour les astronautes. Des chercheurs ont également mis au point des caméras microscopiques et ingérables pour filmer le système digestif.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Retour de la TIPP flottante : Une bonne idée ?

François Hollande s'est prononcé en faveur d'un retour à la TIPP flottante pour fixer le prix de l'essence. Une idée qui divise politiques et associations de consommateurs.

La Taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers ou TIPP refait surface. Créée en 2000 sous le gouvernement Jospin avant d'être supprimée deux ans plus tard, elle refait aujourd'hui son apparition. A moins de 100 jours du premier tour de la présidentielle, François Hollande a proposé de l'appliquer de nouveau.

« Si nous sommes en capacité d'agir dès le mois de mai, nous aurons un blocage temporaire du prix de l'essence, une réflexion avec les distributeurs et aussi la mise en place de cette TIPP flottante » a-t-il affirmé jeudi. En rétablissant le TIPP flottante, l'Etat fixe donc le tarif de l'essence pour les consommateurs. Il rogne ainsi sa marge de financement lorsque le prix du baril augmente et, à l'inverse, augmente ses perceptions lorsqu'il baisse.

Lefebvre : "Une solution du passé"
Au lendemain de cette proposition, les réactions sont pour le moins mitigées. Eric Besson, le ministre de l'Industrie juge que cela sera « inefficace » et risque d'être dangereux. « L'augmentation des prix des carburants est due au contexte international, aux tensions sur la demande avec la croissance des pays émergents, et à la baisse de l'euro par rapport au dollar ces dernières semaines. François Hollande ne peut pas à la fois se plaindre du prix du pétrole et accepter une sortie du nucléaire ».

Pour le secrétaire d'Etat au Commerce et à la Consommation Frédéric Lefebvre, la TIPP flottante est une «solution du passé qui a échoué » rappelant qu'elle a coûté plus de 2,7 milliards d'euros. Le secrétaire national de l'UMP Olivier Carré a estimé pour sa part que M. Hollande ferait mieux de « demander aux régions », presque toutes dirigées par la gauche, de « baisser la TIPP ». Depuis 2007, les régions ont le pouvoir de majorer cette taxe sur les carburants achetés sur leur territoire.

"Cette mesure ne s'attaque pas à la racine du mal"
L'Union française des industries pétrolières (Ufip) estime par la voix de son président Jean-Louis Schilansky qu'un blocage du prix de l'essence est « impossible, car le marché du pétrole brut est un marché mondial », à moins de « subventions, pour que l'Etat compense la différence entre le prix mondial et le prix en France ». Sur la TIPP il est en revanche plus mesuré : « Ce n'est pas une mauvaise idée, mais elle est extraordinairement difficile à mettre en place » d'autant que « quand le prix baisse, le gouvernement est dans l'impossibilité d'augmenter les taxes ».

Côté consommateurs, Thierry Saniez, délégué général de la CLCV, rappelle que l'association propose déjà « un plafonnement du prix de l'essence en modulant les taxes, comme avec la TIPP flottante », tout en soulignant ne pas vouloir prendre parti pour un candidat en particulier. Pour Alain Bazot, président de l'UFC-Que Choisir, un blocage des prix ne s'attaque pas au bon problème : « Cette mesure ne s'attaque pas à la racine du mal, qui est le déficit concurrentiel en amont dans la filière des carburants. Les surprofits dégagés sont répercutés sur les prix à la pompe ».

France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

La fécondité des Français ne connaît pas la crise



Avec 2,01 enfants par femme, le taux de fécondité est resté élevé en France en 2011. Selon le dernier bilan démographique de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), la population française a continué de croître l’année dernière, atteignant les 65,35 millions d’habitants.
Avec 349 000 personnes supplémentaires, la population française a poursuivi sa croissance en 2011 au même rythme que les années précédentes (+ 0,5 % contre + 0,3 % dans l’Europe des 27). Contrairement à la majorité de ses voisins européens, c’est davantage grâce à l’excédent des naissances (827 000) sur les décès (555 000) qu’au solde migratoire (77 000) que l’Hexagone et ses départements d’outre-mer réalisent cette « performance ». Avec 65,35 millions d’habitants (63,46 en métropole et 1,89 en outre-mer), la France reste la deuxième puissance démographique d’Europe derrière l’Allemagne et ses 81,8 millions d’habitants. Malgré un léger recul, la France conserve une fécondité élevée avec 2,01 enfants par femme contre 2,03 en 2010. Dans l’Europe des 27, seule l’Irlande affiche un taux de fécondité plus important (2,07 enfants par femme depuis 2008). Hors Union européenne, la France se situe notamment derrière l’Islande (2,2 enfants par femme en 2009 et 2010). Bien qu’encore très dynamique par rapport à des pays comme l’Allemagne, l’Espagne ou l’Italie (autour de 1,4 enfant par femme), le taux de fécondité français reste toutefois en deçà du seuil de renouvellement des générations (2,10 enfants). Entre 2010 et 2011, la diminution du nombre de naissances en France (- 0,7 %) résulte pour un quart d’un moindre nombre de femmes en âge de procréer et pour le reste, d’un niveau de fécondité inférieur.

L’accouchement toujours plus tard.

Après avoir franchi la barre des 30 ans, l’âge moyen de l’accouchement continue de progresser. « La part des mères qui accouchent entre 30 et 34 ans est passée de 26 % en 1991 à 33 % en 2011 et celle des mères âgées de 35 ans ou plus de 13 à 22 % », précise l’INSEE. Près de 5 % des femmes qui ont accouché en 2011 avaient 40 ans et plus (contre 2,2 % en 1991). À la naissance, les Françaises peuvent espérer vivre en moyenne jusqu’à 84,8 ans (+ 1 mois en 2011) et les Français 78,2 ans (+ 2 mois). « L’écart hommes-femmes, relativement important en France par rapport à d’autres pays européens a (...) tendance à se réduire », souligne l’INSEE. Les personnes âgées de 65 ans et plus représentaient en 2011 17,1 % de la population totale (11,2 millions) contre 16,7 % en 2010 et 16 % il y a 10 ans. Avec 16 millions d’individus, la part des moins de 20 ans reste stable (24,5 %). Du fait du vieillissement de la population, le nombre de décès continue d’augmenter mais à un niveau limité au regard de la population totale. « Mais tout cela va changer car les générations du baby-boom vont vieillir dans les années à venir, ce qui va mécaniquement augmenter le nombre de décès », explique Pascale Breuil, chef de l’unité des études démographiques de l’INSEE. Après plusieurs années de stagnation entre 2005 et 2009, le taux de mortalité infantile poursuit la baisse engagée depuis 2010, atteignant en 2011 son point le plus bas à 3,5 pour 1000 (contre 4 décès pour 1 000 naissances dans l’Europe des 27). « Cette baisse concerne aussi bien la mortalité la plus précoce (enfants décédés à moins de 7 jours) que la mortalité la plus tardive », précise l’INSEE.

› DAVID BILHAUT

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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Bientôt une législation pour le don de jours de repos ?



Le député de la Loire, Paul Salen, vient de voir sa proposition permettant à un salarié de donner une partie de ses jours de repos à un collègue ayant un enfant gravement malade, adoptée par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.

En effet, le texte explique : « un salarié peut, sur sa demande et en accord avec l’employeur, renoncer anonymement à tout ou une partie de ses jours de repos non pris au bénéfice d’un autre salarié de l’entreprise qui assume la charge d’un enfant âgé de moins de 20 ans atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident d’une particulière gravité rendant indispensables une présence soutenue et des soins contraignants ». Toutefois, il précise qu'un minimum incompressible de 24 jours ouvrables de congé annuel ne peut être cédé.

Ces dons concerneront les RTT, les jours de congés et les jours de récupération, cependant le don de congés payés ne pourra pas excéder une semaine.

En ce qui concerne l'état de santé de l'enfant, il devra être d'une « particularité grave », un certificat médical sera donc demandé.

Un beau geste de solidarité qui sera voté à l'assemblée nationale le 25 janvier.


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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Marathon : les "seniors" ne cessent de repousser leurs limites

Les "seniors" ne cessent de repousser leurs limites sur le marathon, selon une étude de l'Inserm qui montre que les meilleurs marathoniens de plus de 65 ans et marathoniennes de plus de 45 ans ne cessent d'améliorer leur performance depuis 30 ans.
Ce sont les résultats assez inattendus qu'ont trouvés Romuald Lepers et Thomas Cattagni (Inserm - université de Bourgogne) après avoir analysé l'évolution des performances des coureurs âgés de 20 à 80 ans au marathon de New York, au cours de ces 30 dernières années.
Ainsi les meilleurs marathoniens de plus de 65 ans et marathoniennes de plus de 45 ans ne cessent d'améliorer leur performance depuis 30 ans, notent-ils.
Parallèlement, une forte augmentation de la participation des athlètes de plus de 40 ans au marathon de New York a été observée: elle est passée de 36% de l'effectif masculin total entre 1980-1989, à 53% pour la décennie 2000-2009 et de 24 à 40% sur ces mêmes périodes chez les femmes.
Pour mener à bien leur étude, récemment parue dans la revue américaine AGE, les chercheurs ont analysé les performances chronométriques des concurrents du marathon de New York selon l?âge (de 20 à 79 ans) et le sexe sur la période 1980-2009.
Sur un temps moyen réalisé sur marathon de 3h50min, les hommes de 65-69 ans ont par exemple gagné 8 minutes entre les décennies 1980-1989 et 1990-1999, et 7 minutes entre les décennies 1990-1999 et 2000-2009.
De même, pour les femmes, la moyenne des temps a diminué significativement dans les catégories d?âge supérieures à celle de 45-49 ans.
Par exemple, la performance moyenne des 55-59 ans s?est améliorée de 33 minutes entre les deux décennies 1980-1989 et 1990-1999 (sur un temps de course moyen de 4h20), et de 8 minutes supplémentaires entre les deux décennies suivantes (1990-1999 et 2000-2009).
"L'amélioration des performances peut s'expliquer par l'augmentation du nombre de participants observé dans ces catégories d'âge, mais aussi par l'intérêt croissant que porte cette population aux bénéfices de l'activité physique pour sa santé et son bien être", estime Romuald Lepers.
Ces dernières années, l'écart de performance entre les hommes et les femmes s'est stabilisé quel que soit l'âge, ce qui suggère que le déclin des fonctions physiologiques avec l'âge est similaire quel que soit le sexe.
En tout cas, pour les chercheurs, ces premières données sur les athlètes de plus de 40 ans contribueront, ajoutées à d'autres, à mieux comprendre la place de l'exercice physique dans la contribution au "bien vieillir".

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Message par constance36 »

Prothèses PIP : Des femmes portent plainte contre l'État

Des femmes, opérées pour des raisons esthétiques, qui ne doivent donc pas être indemnisées, vont porter plainte contre l'État pour discrimination.


Retrait d'une prothèse mammaire PIP
Elles seraient une dizaine à porter plainte contre l'État pour discrimaination, selon une information divulguée jeudi par Europe 1. Pourquoi ce mécontentement ? Parce que ces femmes porteuses d'implants mammaires PIP ont été opérées, mais pour des raisons esthétiques. Et dans ce cas, aucune indemnisation n'est à l'ordre du jour.

En effet, seules les patientes ayant subi une intervention dans le cadre de chirurgies reconstructrices bénéficieront du remboursement de nouvelles prothèses. Du coup, la dizaine de victimes dénoncent une stigmatisation de la chirurgie esthétique. Sur l'antenne d'Europe 1, l'une des plaignantes s'est insurgée.


Problème au niveau des contrôles

Elle craint que cette situation polarise les femmes opérées avec, d'un côté, les « vraies victimes », et de l'autre, « les mauvaise victimes ». Sauf que dans les deux cas, il sera indispensable de retirer les prothèses potentiellement dangereuses, et d'en faire poser de nouvelles. Cette plaignante a expliqué avoir décidé de faire pratiquer l'intervention par « souci d'image ». Elle « souffrait trop d'être extrêmement plate », un complexe « qui avait eu des répercussions sur sa santé morale, dépressions etc... »

Ces femmes considèrent par ailleurs que l'État n'a pas effectué les contrôles comme il aurait dû. Elles se disent très déterminées et prêtes à aller jusqu'au bout pour obtenir satisfaction.

Actu France-SoirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par loliejol »

Anti-avortement : La 8e "Marche pour la vie" a lieu ce dimanche 22/01/2012
La huitième marche contre l'avortement, organisée par un collectif d'associations pro-vie, se déroule ce dimanche à Paris. Objectif : interpeller les candidats à la présidentielle. Marine Le Pen reste à distance, tandis que Bruno Gollnisch et Christine Boutin s'associent à la manifestation.
Un foetus interpèle sur son droit à vivre les candidats à la présidentielle (extrait du dossier de presse)
Les militants pro-vie se sont donné rendez-vous ce dimanche 22 janvier à 14h30, place de la République. La huitième « Marche pour la vie » rassemblera des particuliers et des délégations venues d'Europe et d'Afrique ainsi que des hommes politiques, répondant à l'appel du collectif « En marche pour la vie » qui regroupe une quinzaine d'associations. Le cortège traversera la capitale pour rejoindre l'Opéra vers 17h30.
L'abrogation de la loi Veil réclamée
Leur message : « convaincre l'opinion publique de la nécessité d'abolir l'avortement.» Les associations, notamment soutenues par 28 évêques, réclament ainsi « l'abrogation de la loi Veil de 1975 » et le rétablissement du « délit de provocation à l'avortement ».

A moins de 100 jours de la présidentielle, l'objectif est aussi d'interpeller les candidats à l'Élysée. « Quel candidat me laissera vivre ? », questionne ainsi un foetus figurant sur le dossier de presse de l'évènement.
Le FN n'apporte pas son soutien officiel
Marine le Pen, la présidente du Front national (FN) qui s'est dite favorable au déremboursement de l'avortement, a cependant indiqué que « son parti ne soutenait pas officiellement cette manifestation ». Ce qui n'empêchera pas « un certain nombre de cadres et d'élus du FN de s'y rendre », a-t-elle précisé à l'AFP.
Bruno Gollnisch s'associe à la manifestation pro-vie
Le député européen Bruno Gollnisch, qui incarne l'aile dure du FN, a quant à lui apporté son « entier soutien à la Marche pour la vie ». Il regrette néanmoins de ne pas pouvoir y participer en raison de « ses engagements politiques qui le retiennent dans le sud de la France ».
Christine Boutin et Carl Lang se rendront à la marche
En revanche, Christine Boutin, la présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD) et candidate à l'élection présidentielle, a annoncé qu'elle se rendrait à cette marche. Tout comme Carl Lang, le leader du Parti de la France (PDF).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par constance36 »

Chromosomes : derniers secrets

Le Point.fr - Publié le 20/01/2012 à 16:22


La façon dont ces supports de l'information génétique se replient interviendrait dans le développement des cancers.

Depuis quatre ans, une vingtaine d'équipes dans le monde tentaient de comprendre le mode de repliement des chromosomes. © SINTESI / SIPA


Le patrimoine génétique d'une personne ne se résume pas à la somme de ses multiples gènes. L'architecture de ses chromosomes, qui portent les gènes, serait aussi un facteur-clé pour le bon fonctionnement des cellules. Cela fait longtemps que les chercheurs en sont persuadés. La preuve vient d'être apportée par Giacomo Cavalli et ses collègues de l'Institut de génétique humaine (CNRS) - en collaboration avec des chercheurs de l'institut Weizmann en Israël. Leurs travaux permettent de mieux comprendre ce qui se passe dans le noyau de nos cellules. Ils ont été publiés dans la version en ligne de la revue Cell du 19 Janvier 2012.

Pour parvenir à ces découvertes, les chercheurs ont figé les contacts à l'intérieur des chromosomes ou entre eux (avec un dérivé du formol qui arrête toute activité cellulaire) avant de déterminer la séquence des gènes (autrement dit chacun des "mots" formés par leurs composants) impliqués dans ces relations. Avec cette technique, ils ont analysé l'ensemble du matériel génétique de la mouche du vinaigre (la drosophile). Cet insecte a un génome quinze fois plus petit que le nôtre. Résultat : l'équipe a pu y identifier 118 millions de zones de contact ! L'analyse de ces dernières leur a permis ensuite d'établir des cartes d'interaction très détaillées.

Cancers

Ces cartes montrent que les chromosomes sont organisés en domaines contenant un ou plusieurs gènes. Ces domaines correspondent soit à des zones actives (avec des gènes qui donnent lieu à la production de protéines), soit à des régions inactives. Grâce aux compétences en mathématiques de l'équipe israélienne d'Amos Tanay, les chercheurs ont pu ensuite développer un modèle informatique capable de prédire assez fidèlement l'architecture, le "repliement" des chromosomes dans les noyaux cellulaires. Depuis quatre ans, une vingtaine d'équipes dans le monde tentaient de mettre au point une technique permettant d'arriver à ce résultat.

Ces travaux indiquent que les domaines inactifs ont tendance à former des contacts avec d'autres domaines inactifs, souvent proches sur le même chromosome, alors que les domaines actifs entrent en contact avec d'autres domaines actifs lointains ou proches et éventuellement sur d'autres chromosomes. Ils vont permettre de mieux comprendre les différences de repliement des chromosomes selon les types de cellules (cellules de foie, de muscle, nerveuse, etc.) et l'importance de cette architecture dans la survenue de cancers.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par kysa »

Devant l'afflux de nouveaux utilisateurs, Free Mobile connaît déjà quelques couacs...

Il y a un peu plus d’une semaine, Free faisait son entrée fracassante sur le marché de la téléphonie mobile en proposant notamment des forfaits à prix cassés, à 2 et 19,99 euros par mois (0 et 15,99 euros pour les abonnés Free). La ruée vers ces tarifs alléchants n’a pas tardé, mais tout ne s’est pas toujours passé comme prévu. Contactés par 20 Minutes, de nouveaux utilisateurs racontent leurs fortunes diverses.

La plupart d’entre eux se sont jetés sur les nouveaux forfaits dès leur annonce, le 10 janvier, mais ont dû attendre le lendemain avant d’accéder au site de Free. «Il faut être patient», confie Hugo, qui s’attendait à un tel débordement de l’opérateur. Même constat pour Mathieu, dont la première commande n’a pas été prise en compte: «Je savais qu’ils allaient essuyer les plâtres, c’est classique.»

«Ils ne te disent pas vraiment le délai»

Contrairement à tous nos autres interlocuteurs, ce Parisien de 37 ans n’était pas intéressé que par les prix «défiant toute concurrence», mais par l’usage de la 3G. «Cela ouvre des perspectives, c’est là-dessus que je veux voir comment ça marche.» En attendant, très peu ont reçu leur carte SIM, après plus d’une semaine d’attente.

«Tu peux voir les différentes étapes sur ton compte, mais ils ne te disent pas vraiment le délai», détaille Hugo. C’est ainsi que ce jeune diplômé de 26 ans s’est retrouvé avec sa portabilité (transfert de son numéro d’un opérateur à un autre) effectuée lundi avant même que sa carte SIM ne lui parvienne.

«Aujourd’hui, je me retrouve sans téléphone»

Même problème pour Cora, qui a pris trois abonnements d’un coup, «pour aller plus vite» et remplacer ses lignes professionnelles. «Etant abonnée Free ADSL, je pensais être servie en première, mais aujourd’hui, je me retrouve sans téléphone», explique cette Marseillaise de 36 ans, qui ne peut même plus joindre le service après-vente, que tous nos témoins vouent déjà aux gémonies.

«Je les ai appelés dimanche parce que mon compte utilisateur ne marchait pas, mais ils avaient perdu mon dossier et il leur fallait 48 heures pour le retrouver», raconte Aurèle, qui a ensuite eu toutes les peines du monde à joindre l’opérateur mercredi: «Le temps d’attente était estimé à moins de dix minutes, j’ai attendu une heure et demie avant de raccrocher, puis encore 25 minutes un peu plus tard, alors que l’attente était estimée à moins d’une minute.»

«Il faut savoir ce que tu achètes, ça ne me paraît pas anormal»

Estimant qu’il s’agissait d’une «peine perdue», Agathe préfère attendre sans tenter de joindre le service après-vente, même si elle n’a «plus aucune nouvelle» depuis un message il y a quelques jours lui indiquant que sa carte SIM lui avait été envoyée. Cela «choque un peu» cette Rennaise de 29 ans, également étonnée du mode d’engagement: «A part un RIB, on ne me demande aucun justificatif, aucune demande de prélèvement, je n’ai rien signé.» Pour Agathe, c’est donc «le flou artistique». Et de prévenir: «S’ils me demandent tout après, je laisse tomber, j’annule tout.»

Cependant, malgré l’impatience et la colère de certains, les autres finissent par relativiser. «Cela m’a gonflé sur le moment, j’étais super aigri, mais il y a tellement de gens qui appellent», tempère Aurèle. De son côté, Cora ne «regrettera pas si ça marche bien». Pour Mathieu, qui peut «rester une semaine sans être joignable», «il faut savoir ce que tu achètes, ça ne me paraît pas anormal.»


Corentin Chauvel

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Dernière modification par kysa le 22 janv. 2012 09:59, modifié 1 fois.
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Re: Actualités 2012

Message par kysa »

Après le site le plus connu au monde de direct download et son alter ego pour le streaming, MegaVideo, d'autres, qui fonctionnent sur le même principe, sont menacés. Petit tour d'horizon...

Le direct download et le streaming bientôt totalement à terre? Megaupload, ainsi que Megavideo appartenant au même groupe, ont été rendus inaccessibles jeudi par la justice américaine, conséquence de poursuites contre plusieurs responsables du site après une opération pilotée par le FBI. «20 Minutes» fait le tour des sites qui fonctionnent de la même façon, et qui pourraient bientôt se trouver sous le coup de la justice française ou américaine.

Direct download

RapidShare

MegaUpload down, RapidShare devient le site le plus connu pour le direct download (les internautes récupèrent des fichiers mis en ligne par d’autres sur les serveurs du site en cliquant sur un simple lien). Il faut simplement s’inscrire - gratuitement – pour pouvoir uploader des fichiers sans restriction de taille. Comme sur MegaUpload, il est possible de souscrire à un abonnement ( «RapidPro », de 9,99€ pour un mois à 99,90€ pour deux ans) pour accélerer la vitesse de téléchargement, ainsi que pour obtenir un cryptage de ses téléchargement et de ses fichiers stockés.

Fileserve

Même principe que pour le précédents, Fileserve propose lui aussi d’uploader, stocker et télécharger des fichiers. Dans sa version «anonyme», c’est-à-dire sans enregistrement, le site n’offre aucune possibilité de stockage, mais permet d’effectuer des uploads, dans la limite d’1GB chaque. Une version avec identification gratuite permet en plus d’avoir 500GB de stockage et une conservation des fichiers sur les serveurs du site 60 jours. Dans sa version «Premium», les uploads sont plus rapides et limités à 2GB, et les fichiers uploadés sont stockés indéfiniement.

MediaFire

Encore plus simple, Mediafire propose de rendre le cloud computing encore plus facile. Le site propose d’uploader de la façon la plus simple possible: le «drag-and-drop». Chaque upload ne doit pas excéder 200MB dans la version gratuite, et 4GB dans sa version payante pour les particuliers (9$ par mois, soit 6,96€). En revanche, il ne faut que 30 secondes pour se créer un compte, et l’enregistrement n’est pas obligatoire pour télécharger ou uploader.

Streaming

VidéoBB

En version gratuite, VideoBB permet, comme MegaVideo, de visionner en ligne des vidéos, mais dans la limite de 72 minutes. En version payante (9,99€ par mois à 59,99 par an), l’avantage permet de visionner les vidéos sans limite de temps, sans publicité et avec une meilleure qualité.

Mixture

Site de streaming à l’origine, Mixture a développé un système complet de cloud computing. Désormais, il est possible de visionner des vidéos (dans la limite de 40 minutes pour la version gratuite), mais aussi de conserver fichiers audio, image ou documents. La version gratuite permet de stocker 30GB de fichiers, alors que la payante (de 9,99 par mois à 93,60€ pour deux ans) permet un stockage illimité.

Bérénice Dubuc

20minutesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par constance36 »

Peut-on se fier à la médecine 2.0 ?

Le Point.fr - Publié le 21/01/2012 à 13:04 - Modifié le 22/01/2012 à 01:13


Muni d'un téléphone intelligent, bardé d'applis dédiées à la santé, connecté à des médecins en ligne, notre corps est-il entre de bonnes mains ?

De nouveaux sites proposent de mettre en relation des médecins et des internautes anxieux. © Jaubert / Sipa

Une petite tache sur la peau ? Pas d'inquiétude : pour 4 euros, photographiez vos grains de beauté, le téléphone analyse leur risque d'évolution en mélanome. Vous voulez savoir pourquoi vous avez des ganglions dans la gorge ? Quelques euros et vous voilà rassuré. Ou pas. Quant à votre vue qui baisse : rien de plus simple. Une carte de crédit et vous voilà face à votre écran de téléphone comme devant un ophtalmo en train de lire les lettres "ZRTLVA" de l'oeil droit... Depuis quelques mois, des dizaines d'applications de conseils médicaux fleurissent.

Et c'est devenu un vrai business. Wengo, l'un des leaders français du conseil par téléphone (soutien scolaire, soutien juridique, etc.), est ainsi l'un des premiers à s'être lancé dans l'aventure de la médecine, avec "Wengo santé", qui propose une mise en relation avec "des médecins, inscrits au Conseil de l'ordre des médecins". Rassurant. Le site précise tout de même que "la conversation avec le professionnel de santé ne peut en aucun cas se substituer à une consultation avec votre médecin traitant". Encore heureux ! Car il ne s'agit pas de médecine, mais bien de conseil.

Conseiller n'est pas prescrire

La loi est stricte. Pour lutter contre la désertification médicale ou pour permettre un meilleur accès de certains patients à des prestations de santé spécialisées, la télémédecine a été encouragée, révolutionnant le diagnostic, la prise en charge et le traitement des malades isolés. L'utilisation des nouvelles technologies pour mettre en relation des patients et des médecins est encadrée par un décret depuis le mois d'octobre 2010 : sont ainsi considérées comme "actes de télémédecine" la téléconsultation, la téléexpertise, la télésurveillance médicale et la téléassistance médicale encadrées par des médecins. Mais en matière de conseil, c'est le vide juridique. Les fournisseurs de service ont donc sauté sur l'occasion.

Quelle différence entre le "téléconseil" et les forums en ligne, où l'on trouve toutes sortes de recommandations ? "On y glane effectivement le même genre d'informations, auxquelles on ne peut pas vraiment se fier", note le docteur Urbejtel, de MG France, le premier syndicat de médecins généralistes. "Que ce soit sur l'un ou l'autre des supports, on n'est pas certain d'obtenir deux fois de suite la même réponse, et il faudra de toute façon consulter son docteur."

En revanche, l'une des différences bien réelles avec les forums, c'est le prix. Car ces "consultations" - comme elles sont souvent appelées - sont payantes. Le dernier-né des sites de téléconseil, Francemedecin.fr, qui a vu le jour en décembre, propose ainsi de donner des recommandations aux internautes sans qu'ils aient à se déplacer. Pour profiter de ce service, rien de plus simple : il suffit de s'inscrire, d'enregistrer sa question et d'entrer la tranche horaire à laquelle le médecin pourra rappeler, éventuellement de joindre à leur "dossier" des documents médicaux (radio, ordonnance, résultats d'analyse) et... de payer : 3 euros la minute par téléphone, 13 euros par conseil envoyé par e-mail.

Dérive ?

"Si le patient n'oublie pas d'aller consulter son médecin in fine, il n'y a pas de risque. Sauf réelle urgence, comme un infarctus par exemple, le téléconseil rend les mêmes services qu'un livre", constate le docteur Urbejtel. "D'ailleurs, nos grands-mères avaient le Larousse médical pour parer à leurs angoisses, notre époque donne priorité à l'interactivité." Et certaines applications ne jouent d'ailleurs pas d'autre rôle que celui d'un livre, comme celles qui aident les patients à s'organiser et à suivre rigoureusement leurs traitements (contre le diabète, par exemple) ou ces logiciels, utiles en voyage, de "traducteurs de médicaments", qui permettent de connaître le nom des remèdes à l'étranger.

Avec le vieillissement de la population, le marché du "conseil" sur Internet ou par smartphone a donc de beaux jours devant lui. Et pour cause : chez les plus de 60 ans, l'intérêt pour les nouvelles technologies explose. Mais certains s'inquiètent d'une possible dérive tant que la loi reste floue : faut-il encadrer les "conseils" médicaux ? Comment contrecarrer les influences commerciales, et notamment celle des laboratoires pharmaceutiques ? Comment faire la chasse aux charlatans ? Armé de téléphones qui peuvent sauver la vie, et de conseillers en ligne à même de nous transformer en apprentis-docteurs, notre corps n'est pas forcément entre de mauvaises mains, du moins, tant qu'on a la santé...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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