Topic unique pour les Analyses de Pratique Professionnelle
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Re: Topic unique pour les Analyses de Pratique Professionnel
salut
nous dans notre ifsi on devait faire une analyse de situation et non pas de pratique qui d'apres les formateurs demarre en 2e année.
alors je ne sais pas si on vous a fait cette distinction dejaÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
nous dans notre ifsi on devait faire une analyse de situation et non pas de pratique qui d'apres les formateurs demarre en 2e année.
alors je ne sais pas si on vous a fait cette distinction dejaÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Topic unique pour les Analyses de Pratique Professionnel
Non ça n'a pas été abordé dans notre IFSI ... Ils nous ont dit analyse de pratique, pas de situation.
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

---------- Infirmier - Urgences ----------
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Re: Topic unique pour les Analyses de Pratique Professionnel
BonsoirOopaah a écrit :Bonsoir !
Je suis en 1ère année S2, et j'ai foiré ma première APP concernant l'UE 2.10 car il me manquait principalement des ressources spécifiques à la pratique choisie (qui était, il faut le dire, vraiment pas intéressante...).
Encore une fois je galère pour cette UE. En stage j'ai eu l'occasion de préparer des perf avec antibio (sous forme de poudre), de changer des perf (sans pose de KT), de faire des dextros, des insuline, des sous-cutanées (type Lovenox)...
Je pense que l'une des pratiques citées ci-dessus pourrait faire l'objet d'une analyse de pratique en relation avec l'infectio/hygiène, mais je bloque à chaque fois sur la même étape : le questionnement, et donc ma problématique !!!
Je commence à désespérer ... lol
Quelqu'un pourrait m'aiguiller ? Merci d'avance !
Pour chacun de ces soins que tu as effectué quelles sont les étapes d’asepsie que tu as due respecter et effectuer afin que ton soin soi correct et que ton patient ne risque pas d'infection ?
J'espère que cela t'aidera

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Re: Topic unique pour les Analyses de Pratique Professionnel
Ce qui me gène le plus c'est qu'à aucun moment vous n'évoquez les causes possibles de l'agitation.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.sab27ine a écrit :Bonjour,
Je suis en 2ème année, je dois faire une analyse de pratique mais je suis un peu perdue. Je vous propose de la lire et de me dir ce que vous en pensez.
Je suis étudiante infirmière en deuxième année. J'effectue mon stage du semestre 4 en service de soins intensifs cardiologiques. Ce service se compose de 12 chambres. On y accueille des patients dans une phase aiguë. Les patients viennent par les urgences ou par le SAMU (service d'aide médicale d'urgence) attention sur les termes, et ne confondez pas SAMU et SMUR.
Ce travail est une analyse d'une situation. Celle-ci m'a interpellée. Je vais dans un premier temps la décrire, puis je tenterai dans un second temps de l'analyser.
Je suis à ma première semaine de stage, je découvre depuis trois jours le service. Je prends en charge monsieur B. Il est venu dans le service de soins intensifs après quelques jours d'hospitalisation dans le service de réanimation. Le motif de son hospitalisation est un œdème aiguë du poumon dû à quoi ? je me doute de l'origine, mais ce serait mieux de le préciser. Monsieur B a des antécédents cardiaques avec notamment trois infarctus du myocarde dont le dernier est apparu en 2001. Il habite avec sa femme dans une maison de plain pied dans un bourg. Sa femme est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Monsieur B lui prépare et l'aide à prendre son repas. Ce couple a des aides ménagères quatre jours par semaine.
Ce jour, l'état de monsieur B s'est rapidement dégradé. Il est dyspnéique avec une saturation à 88 % malgré 8 litres d'oxygène. Les soignants ont remarqué que le patient est agité quelles causes pouvez vous relier à cette agitation ? . Il a retiré plusieurs fois sa perfusion dans la nuit. Dans la matinée, l'infirmier et moi-même lui rappelons qu'il est primordial pour son état de santé qu'il est une perfusion. Malgré cela, monsieur B reste toujours agité, avec des mouvements brusques. Après nos recommandations, il a retiré sa sonde urinaire. Il est dyspnéique, il désature, il est agité : ça justifie un appel sans délai au médécin. Lors de la visite du médecin, l'agitation de monsieur B est évoqué. Le médecin décide de prescrire des contentions au poignet afin qu'il ne puisse plus arracher sa perfusion et sa sonde.
En fin de matinée, le patient semble plus calme, c'est pourquoi les contentions ne lui sont pas mises. Mais après le déjeuner, monsieur B s'agite de nouveau. L'infirmier après lui avoir dit de se calmer, met les contentions. A ce moment-là, le fils la fille et une petite fille de monsieur B arrive dans le service. A l'entrée dans la chambre, ils semblent tous très choqués par notre intervention je le serai aussi . Je décide donc de leur expliquer la situation. Je leur dis que monsieur B a tendance à s'agiter, et à retirer ses perfusions et sa sonde. J'ajoute que les perfusions doivent être maintenu pour une amélioration de son état de santé. Après ses brèves explications, la famille reste figé, sans dire un mot. C'est un peu court comme explication, il faut à minima les orienter vers le médecin, d'autant que ce qui est inquiétant ce sont les causes d'agitation plus que l'agitation en elle même.
Comment cette situation aurait-elle pu mieux se dérouler ? Quel est le rôle dans l'infirmier dans ce type de situation ? Comment rassurer la famille ? Celle-ci aurait-elle dû être prévenue avant d'arriver dans la chambre ?
J'ai abrégé ma situation, mais pouvez vous me dire si la description et les questions relèvent bien d'une analyse de pratique
Merci
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Topic unique pour les Analyses de Pratique Professionnel
Bonjour ! 
Je suis étudiante en 1ere année, et je suis actuellement en stage depuis une semaine en medecine gériatrique pour le S2.
J'ai une APP à rendre avant 3 semaines donc je commence à réfléchir à une situation que je pourrais analyser.
Pour le moment, 3 situations me viennent en tête mais j'aimerais avoir vos avis pour m'éclairer svp
Situation 1 : Tous les jours des bilans prescrits et j'ai remarqué que les jeunes infirmières que je suivais ne mettaient jamais de gants pour effectuer les prises de sang. J'ai donc demandé à l'une d'entre-elles et elle m'a dit que "toute manière sans gants c'était pas confortable du tout pour repérer les veines, et qu'elle était plus tactile que visuelle pour cet acte" ! donc je pensais à traiter des AES et non respect des précatutions standards ?? (mais le soucis c'est que ma place n'est pas une place d'actrice donc je ne fais pas MON app )
situation 2 : J'ai été encadré par une étudiante aide-soignante pour une toilette complète au lit et j'étais un peu mal à l'aise vis-à-vis du patient car étant donné qu'elle m'expliquait toutes les étapes avec précision, le patient était un peu pris comme "cobay d'expérience" et non comme un patient qu'on doit traiter avec respect !
Situation 3 : Un M. venu pour une journée dans le service pour une transfusion m'interpelle en me disant qu'il était très agacé par la patiente dans la chambre dans face (personne démente) qui ne faisait que appelée un certain "Marcel" et qui rappelait au monsieur la perte de son fils deux moins auparavant et qui s'appelait ainsi. J'avais de l'empathie pour lui et je ne savais pas vraiment comme faire ? je lui ai expliqué que j'attendais bien ce qu'il me disait mais que malheureusement à part fermer les portes des chambres pour atténuer le bruit je ne pouvais pas faire grand chose ... (Je sais pas vraiment quel questionnement traiter ?)
Donnez moi vos impressions svpÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Je suis étudiante en 1ere année, et je suis actuellement en stage depuis une semaine en medecine gériatrique pour le S2.
J'ai une APP à rendre avant 3 semaines donc je commence à réfléchir à une situation que je pourrais analyser.
Pour le moment, 3 situations me viennent en tête mais j'aimerais avoir vos avis pour m'éclairer svp

Situation 1 : Tous les jours des bilans prescrits et j'ai remarqué que les jeunes infirmières que je suivais ne mettaient jamais de gants pour effectuer les prises de sang. J'ai donc demandé à l'une d'entre-elles et elle m'a dit que "toute manière sans gants c'était pas confortable du tout pour repérer les veines, et qu'elle était plus tactile que visuelle pour cet acte" ! donc je pensais à traiter des AES et non respect des précatutions standards ?? (mais le soucis c'est que ma place n'est pas une place d'actrice donc je ne fais pas MON app )
situation 2 : J'ai été encadré par une étudiante aide-soignante pour une toilette complète au lit et j'étais un peu mal à l'aise vis-à-vis du patient car étant donné qu'elle m'expliquait toutes les étapes avec précision, le patient était un peu pris comme "cobay d'expérience" et non comme un patient qu'on doit traiter avec respect !
Situation 3 : Un M. venu pour une journée dans le service pour une transfusion m'interpelle en me disant qu'il était très agacé par la patiente dans la chambre dans face (personne démente) qui ne faisait que appelée un certain "Marcel" et qui rappelait au monsieur la perte de son fils deux moins auparavant et qui s'appelait ainsi. J'avais de l'empathie pour lui et je ne savais pas vraiment comme faire ? je lui ai expliqué que j'attendais bien ce qu'il me disait mais que malheureusement à part fermer les portes des chambres pour atténuer le bruit je ne pouvais pas faire grand chose ... (Je sais pas vraiment quel questionnement traiter ?)
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- augusta
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Re: Topic unique pour les Analyses de Pratique Professionnel
Ta 3ème situation ne me semble pas adaptée du tout au travail qu'on te demande.
Ta 2ème situation est très intéressante. Ton questionnement est bon.
Ta 1ère situation est hyyyyyyper classique.
Donc personnellement j'aimerais bien lire un travail sur la 2ème!!!
Bon courage!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Ta 2ème situation est très intéressante. Ton questionnement est bon.
Ta 1ère situation est hyyyyyyper classique.
Donc personnellement j'aimerais bien lire un travail sur la 2ème!!!
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"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Topic unique pour les Analyses de Pratique Professionnel
Ok tu es honnête c'est cool ! merci beaucoup !!
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Re: Topic unique pour les Analyses de Pratique Professionnel
Bonjour !
je sors d'un stage en EHPAD et suis en train de faire mes APP, j'aimerais avoir vos avis ?
Situation 1: toilette au lit d'un homme, amputé de la jambe droite, il est très lucide, compréhensif ... et sait préserver une grande partie de son autonomie.
- description synthétique du soin
- approche critique : *étonnée de ne pas faire la toilette des jambes (une fois par semaine lors de la douche), cet homme fait des efforts dans la journée a utiliser seul son fauteuil, étonnée également qu'il porte les mêmes habits tous les jours.
* difficulté de réalisé la toilette comme dans le protocole (ventre bras, dos, puis intime) afin de le ménager et pour son confort (trace de selles) je fais ventre, dos, anale, intime
-difficultés et points à approfondir du fait que cet homme est lucide, conscient, que c'est un homme avec qui on discute bien et qui a un franc parlé, je me suis demandé : *si j'avais le droit de lui faire remarquer qu'il faudrait changer ses habits, laver les jambes aujourd'hui ... (j'arrivais moins a prendre des initiatives face à ce résident)
* je me suis également questionnée sur ce qu'il ressentait, le fait que ça soit une femme qui lui fasse la toilette intime, est ce que je n'avais pas un regard ou une façon de faire génante (nous parlions beaucoup lors du soin, personnellement ça m'aidait à l'aborder, a ne pas être troublée de mon coté)
-apprentissage à travers cette analyse : j'ai appris qu'il était difficile de respecter le protocole d'une part pour le confort du résident, mais aussi parce qu'il y a d'autres résidents à s'occupé et donc pour une question de rapidité (ne pas mettre en retard les collègues AS)
Cependant, la toilette doit rester logique, se faire du plus propre au plus sale, préserver l'intimité et l'autonomie + le confort du résident.
Situation 2: prélèvement sanguin capillaire suivi d'une injection d'insuline
- description synthétique : un soin fait aux yeux de tous, dans la salle à manger
- approche critique : Les inf. ne font pas cette acte dans le respect des règles scolaire (pas de chariot, de DASRI ...) ils prennent un plateau ou haricot avec ce dont ils ont besoin. Pour ma part, je l'ai fait avec le chariot.
Cependant, questionnée sur le secret pro, la pudeur, intimité, sécurité et hygiène
-difficultés et points à approfondir: quelle est la technique à retenir (tous les inf. ne faisaient pas pareil), difficulté à circuler avec le chariot.
à approfondir: connaissance du diabète ...
-ce que j'ai compris: important de surveiller le sujet pour adapter son régime alimentaire ... Le fait que les inf. ne faisait pas cette acte de façon scolaire est plus une question de temps que de volonté. De mon côté, j'aurais pu faire venir les résidents un par un en salle de soin.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
je sors d'un stage en EHPAD et suis en train de faire mes APP, j'aimerais avoir vos avis ?
Situation 1: toilette au lit d'un homme, amputé de la jambe droite, il est très lucide, compréhensif ... et sait préserver une grande partie de son autonomie.
- description synthétique du soin
- approche critique : *étonnée de ne pas faire la toilette des jambes (une fois par semaine lors de la douche), cet homme fait des efforts dans la journée a utiliser seul son fauteuil, étonnée également qu'il porte les mêmes habits tous les jours.
* difficulté de réalisé la toilette comme dans le protocole (ventre bras, dos, puis intime) afin de le ménager et pour son confort (trace de selles) je fais ventre, dos, anale, intime
-difficultés et points à approfondir du fait que cet homme est lucide, conscient, que c'est un homme avec qui on discute bien et qui a un franc parlé, je me suis demandé : *si j'avais le droit de lui faire remarquer qu'il faudrait changer ses habits, laver les jambes aujourd'hui ... (j'arrivais moins a prendre des initiatives face à ce résident)
* je me suis également questionnée sur ce qu'il ressentait, le fait que ça soit une femme qui lui fasse la toilette intime, est ce que je n'avais pas un regard ou une façon de faire génante (nous parlions beaucoup lors du soin, personnellement ça m'aidait à l'aborder, a ne pas être troublée de mon coté)
-apprentissage à travers cette analyse : j'ai appris qu'il était difficile de respecter le protocole d'une part pour le confort du résident, mais aussi parce qu'il y a d'autres résidents à s'occupé et donc pour une question de rapidité (ne pas mettre en retard les collègues AS)
Cependant, la toilette doit rester logique, se faire du plus propre au plus sale, préserver l'intimité et l'autonomie + le confort du résident.
Situation 2: prélèvement sanguin capillaire suivi d'une injection d'insuline
- description synthétique : un soin fait aux yeux de tous, dans la salle à manger
- approche critique : Les inf. ne font pas cette acte dans le respect des règles scolaire (pas de chariot, de DASRI ...) ils prennent un plateau ou haricot avec ce dont ils ont besoin. Pour ma part, je l'ai fait avec le chariot.
Cependant, questionnée sur le secret pro, la pudeur, intimité, sécurité et hygiène
-difficultés et points à approfondir: quelle est la technique à retenir (tous les inf. ne faisaient pas pareil), difficulté à circuler avec le chariot.
à approfondir: connaissance du diabète ...
-ce que j'ai compris: important de surveiller le sujet pour adapter son régime alimentaire ... Le fait que les inf. ne faisait pas cette acte de façon scolaire est plus une question de temps que de volonté. De mon côté, j'aurais pu faire venir les résidents un par un en salle de soin.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
<3 ESI à Roanne pour février 2013 <3
analyse de pratique compétence 4
Au cours de mon stage de court séjour au sein d'un service de salle de réveil durant ma troisième année de formation en soins infirmiers, je réalise la pose de perfusion veineuse périphérique.
Un matin, je prend en soins Madame X, une jeune patiente venant de l'hôpital de jour, accompagnée de son mari, adressée au bloc pour subir sa quatrième et dernière FIV (fécondation in vitro). Les trois FIV précédente n'ayant pas aboutit à la naissance d'un enfant , Madame X est stressée d'une part par l'intervention mais aussi pour la pose de la perfusion.
Après l'avoir accueilli, et m'avoir présenter à elle ( Julie, étudiante infirmière en 3ème année), je procéde aux vérifications en rigueur avant qu'elle puisse passer au bloc opératoire ( car ici les patients arrivent d'abord en salle de réveil, partent au bloc opératoire et reviennent ensuite en salle de réveil).
A l'aide du dossier de liaison service / bloc opératoire, je lui demande de me décliner son nom, prénom, nom de jeune fille, sa date de naissance, ainsi que les allergies éventuelles qu'elle peut avoir, les antécédents particuliers. Aussi je lui demande si elle a bien reçu sa prémédication et si elle est bien à jeun ( pas manger,pas bu, pas fumer, pas de bonbons ni de chewing-gum). Enfin je lui demande pour quelle intervention elle vient. Toutes ces vérifications pour éviter les erreurs d'identité entre les patients.
Madame X me décline donc son nom, prénom, nom de jeune fille ainsi que sa date de naissance. Elle me répond qu'elle n'a pas d'allergie connue ni d'antécédents particuliers. Elle m'affirme qu'elle n'a pas manger, pas fumer mais qu'elle a juste pris un peu d'eau pour prendre les médicaments ( prémédication) qu'on lui a donner le matin même dans le service. Enfin, elle m'annonçe qu'elle vient pour une fécondation in vitro, qui est sa quatrième. Elle me fait part qu'elle est optimiste même si les tentatives précédentes ont échoué mais qu'elle est aussi stressée à l'idée d'un nouvel échec. Elle me dit que si cela ne marche pas, son mari et elle trouveraient d'autres solutions pour avoir un enfant telles que l'adoption. Je la réconforte en lui disant que je croise les doigts pour que sa FIV réussisse, que même si cela échouait ils ne doivent pas avoir de regrets car ils auront été jusqu'au bout de cette démarche médicale pour avoir un enfant et qu'en effet d'autres possiblités d'en avoir existent. De plus, je lui fais part qu'elle n'est pas la seule dans cette situation et que beaucoup de couple de nos jours ont du mal à avoir des enfants naturellement.
Par la suite, je lui explique le déroulement de l'intervention bien qu'elle le connaisse déjà en lui disant que celle-ci est rapide ( environ 10-15 minutes) et qu'il y a plus de temps de préparations , de vérifications et d'explications que d'intervention en elle même. Je lui dis qu'à son réveil je serais à ses côtés pour surveiller ses constantes au moins pendant 1 à 2 heures le temps que celles-ci se stabilisent et qu'ensuite elle pourrait repartir dans son service.
Enfin, je lui annonçe que je vais lui poser une perfusion ( RINGER LACTATE 500 ml en 1h qui a une fonction de remplissage car le patient peut etre soumis à une pathologie aigue, un jeûne, une préparation colique, des saignements et dans chaque cas les effets de l'anesthésie) selon le protocole en rigueur dans le service. Elle me demande de la piquer au pli du coude car elle n'aime pas être piquer à la main à cause de la douleur qu'elle a pu avoir les fois précédentes. Elle appréhende. Je lui explique que je dois au moins essayer de trouver une veine sur la main pour préserver son capital veineux car toujours selon le protocole les infirmières doivent piquer sur le dos de la main. J'hésite un moment, j'ai envie d'accepter sa demande car je sais que l'intervention ne dure pas longtemps et qu'elle ne garderait pas la perfusion pendant plusieurs jours. J'ai peur d'avoir des reproches de la part de l'infirmière qui m'encadre si je réalise le souhait de Mme X d'être piquer au pli du coude alors que le protocole dit de piquer à la main. A ce moment là, l'infirmière qui m'encadre arrive et me demande si tout va bien, je lui répond que oui mais que la patiente souhaite être perfusée au pli du coude. Celle-ci me répond : " Non non non, tu piques à la main et si vraiment tu trouves rien tu piques au pli du coude". Je culpabilise de ne pas écouter le souhait de Mme X. Je me reconcentre sur ce que je suis en train de faire et dis à ma patiente que le geste sera rapide, que c'est un moment désagréable à passer mais que c'est pour la bonne cause. Je la rassure en lui disant que je n'ai jamais rater une perfusion. Elle me répond qu'elle me fait confiance et que j'ai raison.
Je place la potence du côté du bras sur lequel je vais poser la perfusion, puis je commence à préparer mon matériel. Je réalise une friction hydro-alcoolique puis je prend un pochon de Ringer lactate 500 ml dont je vérifie l'intégrité et la date de péremption, je prend une tubulure que j'adapte à mon pochon selon les règles d'asepsie et je purge ma tubulure. J'installe le pochon sur ma potence. Je réalise à nouveau une friction hydro-alcoolique et je prépare mes compresses stériles avec mon antiseptique adapté ( alcool, bétadine alcoolique dont je revérifiais la date de péremption et l'intégrité ), mon pansement stérile transparent adhésif, mon sparadrap, mon garrot, mon cathéter, et une paire de gants non stériles que je disposais dans mon plateau ( j'ouvrais tous les emballages pour ne pas être en difficulté par la suite). Je vérifie la présence de boite à aiguille souillées ainsi qu'un sac en plastique.
J'installe ma patiente confortablement et régle la hauteur du brancard pour mon ergonomie.
Je lui demande si elle n'a pas froid. Elle me répond que non. Je lui dis qu'il y a possibilité de lui mettre du chauffage.
Je choisis sa main gauche comme point de ponction.
Je réalise une nouvelle fois une FHA, puis je pose mon garrot au dessus de mon point de ponction tout en informant la patiente que ca allait serrer. Voyant la veine se gonfler, je repére son trajet avec mon index.
Je désinfecte la zone de prélévement avec mes compresses imbibées de produit antiseptique ( bétadine alcoolique) en prévenant ma patiente que cela risque d'être froid.
J'enfile ma paire de gants et prend le cathéter en vérifiant son fonctionnnement( coulissement).
Je maintiens ma veine répérée avec le pouce sous le point de ponction en tenant le cathéter entre le pouce et l'index, biseau vers le haut , j'annonce à Madame X que je vais piquer, et je pique ma veine en vérifiant le retour sanguin dans la partie transparente de la canule, je monte mon cathéter, je déserre mon garrot, retire l'aiguille et la met dans le contener dasri. J'annonce à Madame X que c'est fini, que je n'ai plus qu'à brancher ma perfusion, fixer mon cathéter et mettre un pansement.
J'adapte ma tubulure de perfusion à mon cathéter et je démarre la perfusion pour rincer le cathéter et régle de manière approximative la vitesse le temps de fixer mon cathéter.
Je pose un pansement transparent en recouvrant totalement la partie cathétérisée et fais une boucle de sécurité en la fixant avec mon sparadrap.
Je régle précisement le débit de ma perfusion en vérifiant qu'elle passe bien ( 500 ml x 20 ggts = 10000 / 60 = environ 167 gtts /minutes soit environ 3 gtts / seconde).
J'annonce à ma patiente que tout est fini et dis : " Alors cela n'est pas si terrible?". Elle me répond que non, elle a eu plus d'appréhension que de mal, de plus elle s'exclame en disant " Vous perfusez bien, j'ai quasiment pas eu mal ". Elle me remercie et je reste modeste en lui répondant : " mais de rien Madame, c'est mon travail vous savez".
Je suis satisfaite car j'ai réussi à perfuser Madame X du premier coup. De plus elle m'est reconnaissante étant donné ses paroles envers moi, mais j'ai toujours ce sentiment de culpabilité en moi.
De plus, l'infirmière anesthésiste présente à mes côtés me complimente en disant : " tu perfuses bien Julie, t'es pas novice! "
Finalement , les infirmiers du bloc viennent chercher Madame X, je lui dis : " à tout à l'heure".
Lorsque Madame X revient de son intervention, environ 20 minutes plus tard, elle se rappelle de mon prénom et est contente car tout s'est bien passé.
Suite à cette situation, plusieurs réflexions et questionnements me sont venus:
- Comment respecter les prescriptions médicales ou protocoles tout en tenant compte des demandes des patients?
- Peut-on contourner les protocoles dans certaines situations?
- Comment faire écouter mon opinion aux personnes qui m'encadrent?
- Aurais-je du désobéir à l'infirmière m'encadrant et perfuser Madame X au pli du coude?
- Comment éviter, soulager la douleur lors d'une pose de perfusion?
Je pense que ma réaction au jour d'aujourd'hui face à une telle situation serait différente car je pense avoir assez pris confiance en moi pour réaliser un tel acte et prendre en compte les demandes des patients tout en respectant les protocoles ou prescriptions médicales, de plus je pense avoir eu un comportement adapté face au stress d'une patiente en pré-opératoire.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un matin, je prend en soins Madame X, une jeune patiente venant de l'hôpital de jour, accompagnée de son mari, adressée au bloc pour subir sa quatrième et dernière FIV (fécondation in vitro). Les trois FIV précédente n'ayant pas aboutit à la naissance d'un enfant , Madame X est stressée d'une part par l'intervention mais aussi pour la pose de la perfusion.
Après l'avoir accueilli, et m'avoir présenter à elle ( Julie, étudiante infirmière en 3ème année), je procéde aux vérifications en rigueur avant qu'elle puisse passer au bloc opératoire ( car ici les patients arrivent d'abord en salle de réveil, partent au bloc opératoire et reviennent ensuite en salle de réveil).
A l'aide du dossier de liaison service / bloc opératoire, je lui demande de me décliner son nom, prénom, nom de jeune fille, sa date de naissance, ainsi que les allergies éventuelles qu'elle peut avoir, les antécédents particuliers. Aussi je lui demande si elle a bien reçu sa prémédication et si elle est bien à jeun ( pas manger,pas bu, pas fumer, pas de bonbons ni de chewing-gum). Enfin je lui demande pour quelle intervention elle vient. Toutes ces vérifications pour éviter les erreurs d'identité entre les patients.
Madame X me décline donc son nom, prénom, nom de jeune fille ainsi que sa date de naissance. Elle me répond qu'elle n'a pas d'allergie connue ni d'antécédents particuliers. Elle m'affirme qu'elle n'a pas manger, pas fumer mais qu'elle a juste pris un peu d'eau pour prendre les médicaments ( prémédication) qu'on lui a donner le matin même dans le service. Enfin, elle m'annonçe qu'elle vient pour une fécondation in vitro, qui est sa quatrième. Elle me fait part qu'elle est optimiste même si les tentatives précédentes ont échoué mais qu'elle est aussi stressée à l'idée d'un nouvel échec. Elle me dit que si cela ne marche pas, son mari et elle trouveraient d'autres solutions pour avoir un enfant telles que l'adoption. Je la réconforte en lui disant que je croise les doigts pour que sa FIV réussisse, que même si cela échouait ils ne doivent pas avoir de regrets car ils auront été jusqu'au bout de cette démarche médicale pour avoir un enfant et qu'en effet d'autres possiblités d'en avoir existent. De plus, je lui fais part qu'elle n'est pas la seule dans cette situation et que beaucoup de couple de nos jours ont du mal à avoir des enfants naturellement.
Par la suite, je lui explique le déroulement de l'intervention bien qu'elle le connaisse déjà en lui disant que celle-ci est rapide ( environ 10-15 minutes) et qu'il y a plus de temps de préparations , de vérifications et d'explications que d'intervention en elle même. Je lui dis qu'à son réveil je serais à ses côtés pour surveiller ses constantes au moins pendant 1 à 2 heures le temps que celles-ci se stabilisent et qu'ensuite elle pourrait repartir dans son service.
Enfin, je lui annonçe que je vais lui poser une perfusion ( RINGER LACTATE 500 ml en 1h qui a une fonction de remplissage car le patient peut etre soumis à une pathologie aigue, un jeûne, une préparation colique, des saignements et dans chaque cas les effets de l'anesthésie) selon le protocole en rigueur dans le service. Elle me demande de la piquer au pli du coude car elle n'aime pas être piquer à la main à cause de la douleur qu'elle a pu avoir les fois précédentes. Elle appréhende. Je lui explique que je dois au moins essayer de trouver une veine sur la main pour préserver son capital veineux car toujours selon le protocole les infirmières doivent piquer sur le dos de la main. J'hésite un moment, j'ai envie d'accepter sa demande car je sais que l'intervention ne dure pas longtemps et qu'elle ne garderait pas la perfusion pendant plusieurs jours. J'ai peur d'avoir des reproches de la part de l'infirmière qui m'encadre si je réalise le souhait de Mme X d'être piquer au pli du coude alors que le protocole dit de piquer à la main. A ce moment là, l'infirmière qui m'encadre arrive et me demande si tout va bien, je lui répond que oui mais que la patiente souhaite être perfusée au pli du coude. Celle-ci me répond : " Non non non, tu piques à la main et si vraiment tu trouves rien tu piques au pli du coude". Je culpabilise de ne pas écouter le souhait de Mme X. Je me reconcentre sur ce que je suis en train de faire et dis à ma patiente que le geste sera rapide, que c'est un moment désagréable à passer mais que c'est pour la bonne cause. Je la rassure en lui disant que je n'ai jamais rater une perfusion. Elle me répond qu'elle me fait confiance et que j'ai raison.
Je place la potence du côté du bras sur lequel je vais poser la perfusion, puis je commence à préparer mon matériel. Je réalise une friction hydro-alcoolique puis je prend un pochon de Ringer lactate 500 ml dont je vérifie l'intégrité et la date de péremption, je prend une tubulure que j'adapte à mon pochon selon les règles d'asepsie et je purge ma tubulure. J'installe le pochon sur ma potence. Je réalise à nouveau une friction hydro-alcoolique et je prépare mes compresses stériles avec mon antiseptique adapté ( alcool, bétadine alcoolique dont je revérifiais la date de péremption et l'intégrité ), mon pansement stérile transparent adhésif, mon sparadrap, mon garrot, mon cathéter, et une paire de gants non stériles que je disposais dans mon plateau ( j'ouvrais tous les emballages pour ne pas être en difficulté par la suite). Je vérifie la présence de boite à aiguille souillées ainsi qu'un sac en plastique.
J'installe ma patiente confortablement et régle la hauteur du brancard pour mon ergonomie.
Je lui demande si elle n'a pas froid. Elle me répond que non. Je lui dis qu'il y a possibilité de lui mettre du chauffage.
Je choisis sa main gauche comme point de ponction.
Je réalise une nouvelle fois une FHA, puis je pose mon garrot au dessus de mon point de ponction tout en informant la patiente que ca allait serrer. Voyant la veine se gonfler, je repére son trajet avec mon index.
Je désinfecte la zone de prélévement avec mes compresses imbibées de produit antiseptique ( bétadine alcoolique) en prévenant ma patiente que cela risque d'être froid.
J'enfile ma paire de gants et prend le cathéter en vérifiant son fonctionnnement( coulissement).
Je maintiens ma veine répérée avec le pouce sous le point de ponction en tenant le cathéter entre le pouce et l'index, biseau vers le haut , j'annonce à Madame X que je vais piquer, et je pique ma veine en vérifiant le retour sanguin dans la partie transparente de la canule, je monte mon cathéter, je déserre mon garrot, retire l'aiguille et la met dans le contener dasri. J'annonce à Madame X que c'est fini, que je n'ai plus qu'à brancher ma perfusion, fixer mon cathéter et mettre un pansement.
J'adapte ma tubulure de perfusion à mon cathéter et je démarre la perfusion pour rincer le cathéter et régle de manière approximative la vitesse le temps de fixer mon cathéter.
Je pose un pansement transparent en recouvrant totalement la partie cathétérisée et fais une boucle de sécurité en la fixant avec mon sparadrap.
Je régle précisement le débit de ma perfusion en vérifiant qu'elle passe bien ( 500 ml x 20 ggts = 10000 / 60 = environ 167 gtts /minutes soit environ 3 gtts / seconde).
J'annonce à ma patiente que tout est fini et dis : " Alors cela n'est pas si terrible?". Elle me répond que non, elle a eu plus d'appréhension que de mal, de plus elle s'exclame en disant " Vous perfusez bien, j'ai quasiment pas eu mal ". Elle me remercie et je reste modeste en lui répondant : " mais de rien Madame, c'est mon travail vous savez".
Je suis satisfaite car j'ai réussi à perfuser Madame X du premier coup. De plus elle m'est reconnaissante étant donné ses paroles envers moi, mais j'ai toujours ce sentiment de culpabilité en moi.
De plus, l'infirmière anesthésiste présente à mes côtés me complimente en disant : " tu perfuses bien Julie, t'es pas novice! "
Finalement , les infirmiers du bloc viennent chercher Madame X, je lui dis : " à tout à l'heure".
Lorsque Madame X revient de son intervention, environ 20 minutes plus tard, elle se rappelle de mon prénom et est contente car tout s'est bien passé.
Suite à cette situation, plusieurs réflexions et questionnements me sont venus:
- Comment respecter les prescriptions médicales ou protocoles tout en tenant compte des demandes des patients?
- Peut-on contourner les protocoles dans certaines situations?
- Comment faire écouter mon opinion aux personnes qui m'encadrent?
- Aurais-je du désobéir à l'infirmière m'encadrant et perfuser Madame X au pli du coude?
- Comment éviter, soulager la douleur lors d'une pose de perfusion?
Je pense que ma réaction au jour d'aujourd'hui face à une telle situation serait différente car je pense avoir assez pris confiance en moi pour réaliser un tel acte et prendre en compte les demandes des patients tout en respectant les protocoles ou prescriptions médicales, de plus je pense avoir eu un comportement adapté face au stress d'une patiente en pré-opératoire.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: analyse de pratique compétence 4
Qu'en pensez vous? Merci d'avance =)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: analyse de pratique compétence 4
Ta situation est bien détaillée, tu expliques bien les choses et tu as un questionnement pertinent. Ta principale difficulté a donc été de perfuser ou non au plis du coude c'est cela? Je pense que tu as bien fais d'écouter ta tutrice, elle n'aurais probablement pas apprécié que tu agisses autrement. Je suis infirmière dans un bloc et dans la salle de réveil qui y est associée, et on perfuse également sur la main. C'est plus une question de faciliter le travail des anesthésistes et aussi parce qu'une fois au réveil, les patients peuvent plier leurs bras sans gêner le passage des antalgiques.
Quand j'étais à l'ifsi, nos situations devaient rentrer dans les cases sur les feuilles du portfolio, je n'ai pas l'habitude de voir des situations aussi détaillées, mais par conséquent je la trouve complète et je retrouve exactement le travail que je fais chaque jour
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Infirmière 2013

Re: Topic unique pour les Analyses de Pratique Professionnel
bonjour
je suis en stage de 5 semaines S1 en cardiologie et je dois faire 2 APP
ETANT anciennement AS j'ai du mal à trouvé 2 analyses
je vous raconte un peu ma semaine pour avoir votre avis
j'ai tourné avec des AS du service qui m'ont dit ok technique et relationnel ok
sauf que lors d'une toilette au lit d'une patiente , j'aurai pu utiliser des celduk pour la petite toilette !
c'est pas faut mais comme la patiente avait ses gants personnels , fraichement mener par la famille , j'ai utilisé un gant pour le haut et retourner l'autre gant pour le différencier et fait la toilette pour le bas !
d'autant plus que ma patiente n'avait pas de selles pour moi les celduk n'avait pas d’utilité majeur !
L'AS attention c'est pas une faute que tu as commise mais comme on en a àvolonté tu aurais pu en profiter !
ensuite lors d'une toilette au lit , patiente qui a eu un remplacement de boiter space maker, au moment de la tourner l'AS me dit prend la vers toi !
et là je tilte ben tu préfères pas qu'on la tourne vers toi , sur son coté droit ???
oups "en effet, oui tu as raison"
j'ai assisté à qqchose qui m'a chagriné : une AS a commencé par un patiente en Isolement de Contact !
j'ai voulu posé la question à la fameuse AS qui m'a evalué " comment se fait il que .... commence par un isolement de contact ?" et elle m'a pas répondu franchement et est restée très évasive !
et j'ai revu le même problème , tjs la même AS qui a distribué et a fait une aide à la prise au repas tjs auprès de cette patiente et est revenue nous aider pour la distribution!
cette situation m'interpelle !! mais j'ai peur qu'elle soit "casse pipe" sur le fait que j'ai pas insisté sur le pourquoi de cette action : isolement de contact / premiere toilette dans le service
d'autre part je suis en train de me demander si , étant ancienne AS, je dois faire 2 APP par rapport à la compétence 3
merci pour votre aideÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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sauf que lors d'une toilette au lit d'une patiente , j'aurai pu utiliser des celduk pour la petite toilette !
c'est pas faut mais comme la patiente avait ses gants personnels , fraichement mener par la famille , j'ai utilisé un gant pour le haut et retourner l'autre gant pour le différencier et fait la toilette pour le bas !
d'autant plus que ma patiente n'avait pas de selles pour moi les celduk n'avait pas d’utilité majeur !
L'AS attention c'est pas une faute que tu as commise mais comme on en a àvolonté tu aurais pu en profiter !
ensuite lors d'une toilette au lit , patiente qui a eu un remplacement de boiter space maker, au moment de la tourner l'AS me dit prend la vers toi !
et là je tilte ben tu préfères pas qu'on la tourne vers toi , sur son coté droit ???
oups "en effet, oui tu as raison"
j'ai assisté à qqchose qui m'a chagriné : une AS a commencé par un patiente en Isolement de Contact !
j'ai voulu posé la question à la fameuse AS qui m'a evalué " comment se fait il que .... commence par un isolement de contact ?" et elle m'a pas répondu franchement et est restée très évasive !
et j'ai revu le même problème , tjs la même AS qui a distribué et a fait une aide à la prise au repas tjs auprès de cette patiente et est revenue nous aider pour la distribution!
cette situation m'interpelle !! mais j'ai peur qu'elle soit "casse pipe" sur le fait que j'ai pas insisté sur le pourquoi de cette action : isolement de contact / premiere toilette dans le service
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merci pour votre aideÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
IDE depuis le 19 juillet 2016
Re: Topic unique pour les Analyses de Pratique Professionnel
les APP sont un questionnement sur sa propre pratique professionnelle.
Il faut que tu te questionnes sur un soin ou une communication que tu as faite et qui t'as interpellé
un exemple, lors de mon 1er stage en EHPAD, une de mes patiente avait égaré son appareil auditif, elle m'a verbalisée une douleur physique, je lui ai donc pris ses constantes pour me rendre compte qu'en faite sans son appareil, elle était "coupé" du monde extérieur puisque mal entendante et du coup elle s'en renfermée sur elle ce jour là refusant même de prendre le repas dans la salle commune, j'ai donc détaillé ma situation en expliquant que l'infirmier ne réalisait pas que des soins techniques, j'ai mis en avant le care avant le cure, etc......
dans mon ifsi, nos analyses doivent avoir une partie descriptive, analyse, et réflexive où nous devons utilise le QQOQCP et surtout mettre en lien nos unités d'enseignement et les compétences associées
Dans tes 2 situations choisies, c'est le questionnement sur un autre soignant que tu pointes pas le tien
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Il faut que tu te questionnes sur un soin ou une communication que tu as faite et qui t'as interpellé
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Ex AP en hémato immuno pédiatrique
Nouvelle IDE depuis le 21 juillet 2015 en hemato
Nouvelle IDE depuis le 21 juillet 2015 en hemato
- querida-coco
- Adepte
- Messages : 123
- Inscription : 11 avr. 2013 22:09
Re: Topic unique pour les Analyses de Pratique Professionnel
Bonjour , je suis en premiere ,premier stage en crêche.
Comme analyse de pratique je pensé parlé de:
-La difficulté de passer de l'allaitement au sein à l'allaitement au biberon . J'ai pu observer un bébé qui est nouveau à la crêche et qui n'accepte pas le biberon donc il ne mange pas de toute la journée.
-Comme "observation,etonnement" je pense parler du rôle éducatif de la puericultrice ,quels conseils peut elle donner aux parents pour faciliter cette transition (la puericultrice m'éxpliqué qu'elle conseil aux parents que ce soit une tiers personne qui donne le biberon car l'enfant "sent" le lait maternelle lorsque celle ci lui donne le biberon, donc l'enfant refuse car il sait qu'il est a proximité du sein. La puericultrice propose aussi des biberons adapté qui ont des tétines plus molles,une ergonomie spécifique..)
-Et pour finir dans les points à appronfondir je pense parler des bienfaits de l'allaitement au sein, si il y'a vraiment une grande difference entre le lait maternelle et le lait artificiel ...
Vous en pensez quoi? c'est ma premiere analyse de pratique,donc je ne sais pas vraiment si c'est cela qu'on attend de moi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Comme analyse de pratique je pensé parlé de:
-La difficulté de passer de l'allaitement au sein à l'allaitement au biberon . J'ai pu observer un bébé qui est nouveau à la crêche et qui n'accepte pas le biberon donc il ne mange pas de toute la journée.
-Comme "observation,etonnement" je pense parler du rôle éducatif de la puericultrice ,quels conseils peut elle donner aux parents pour faciliter cette transition (la puericultrice m'éxpliqué qu'elle conseil aux parents que ce soit une tiers personne qui donne le biberon car l'enfant "sent" le lait maternelle lorsque celle ci lui donne le biberon, donc l'enfant refuse car il sait qu'il est a proximité du sein. La puericultrice propose aussi des biberons adapté qui ont des tétines plus molles,une ergonomie spécifique..)
-Et pour finir dans les points à appronfondir je pense parler des bienfaits de l'allaitement au sein, si il y'a vraiment une grande difference entre le lait maternelle et le lait artificiel ...
Vous en pensez quoi? c'est ma premiere analyse de pratique,donc je ne sais pas vraiment si c'est cela qu'on attend de moi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Topic unique pour les Analyses de Pratique Professionnel
ahhhh je me disais aussi !!! c'est m'eclaire un peu plusfleur72 a écrit :les APP sont un questionnement sur sa propre pratique professionnelle.
Il faut que tu te questionnes sur un soin ou une communication que tu as faite et qui t'as interpellé
un exemple, lors de mon 1er stage en EHPAD, une de mes patiente avait égaré son appareil auditif, elle m'a verbalisée une douleur physique, je lui ai donc pris ses constantes pour me rendre compte qu'en faite sans son appareil, elle était "coupé" du monde extérieur puisque mal entendante et du coup elle s'en renfermée sur elle ce jour là refusant même de prendre le repas dans la salle commune, j'ai donc détaillé ma situation en expliquant que l'infirmier ne réalisait pas que des soins techniques, j'ai mis en avant le care avant le cure, etc......
dans mon ifsi, nos analyses doivent avoir une partie descriptive, analyse, et réflexive où nous devons utilise le QQOQCP et surtout mettre en lien nos unités d'enseignement et les compétences associées
Dans tes 2 situations choisies, c'est le questionnement sur un autre soignant que tu pointes pas le tien
sinon j'ai voulu preparé une bledine à un patient et une AS m'a dit " prend de l'eau chaude du robinet à l'office car l'eau de la bouilloire est trop chaude "

gros doute ! l'eau chaude du robinet ??? mais niveau hygiene c'est bon ??
et là une IDE passe est me dit en effet "valerie tu as raison pas d'eau chaude du robinet au patient, prend l'eau de la bouilloire est attend un peu avant de lui donner"
j'ai eu un doute sur le moment et je l'ai mentionné et l'ide passée par là et m'a repondu de suite
ça peut etre une APP ???Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
IDE depuis le 19 juillet 2016