Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
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Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Il y a aussi ceux qui fraudent, qui sont condamnés 3 fois et qui continuent à faire de la politique grassement payés et à faire chier (entre autres) les IDE...binoute1 a écrit :Comme les hommes politiques qui fraudent et qui après enquête parlementaires sont exclus définitivement du monde politique. C'est évident qu'être juger par ses pairs est ce qu'il y a de plus neutres !!geve156 a écrit :elle est obligatoire.csp article 4311-15
la profession infirmier étais prise en charge sur le plan disciplinaire par l'ordre des médecins. maintenant c'est par Ses pairs.![]()
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- binoute1
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Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
j'ai relu un vieux bouquin dernièrement, des billets d'humeur. Dont un de Jean AMADOu, qui datait de 2001, et qui disait tout le bien qu'il pensait de ces mouvements bien pensants qui pronent le "on n'est jamais si bien jugés que par ses copains" et donnait un tas d'exemple où justement on n'est jamais aussi bien entre soi pour faire sa petite tambouille et écraser ceux qui ne vont pas dans le même sens
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
C'est de surcroit un vaste mensonge puisque "la profession" n'était pas jugée par l'ODM.geve156 a écrit :elle est obligatoire.csp article 4311-15
la profession infirmier étais prise en charge sur le plan disciplinaire par l'ordre des médecins. maintenant c'est par Ses pairs.
Les salariés ont leurs propres instances disciplinaires, et tout un chacn est soumis aux lois de la république.
Ici on a donc un ordre qui met entre les mains des mêmes personnages les 3 pouvoirs. C'est résolument moderne ça baby ! Même Poutine et Bachar ils n'osent pas.
Aujourd'hui des IDEL retraités aspirent donc à juger des IADE, qui eux même jugeront des puer, …. Le tout sans aucun contrôle démocratique puisque l'ordre se fiche des élections et de leurs résultats, que le CNOI vomit sur la représentation parlementaire mais pleurniche auprès des élus de tout bord sans aucune dignité, et qu'il se rie allègrement des lois (ne serait qu'en exigeant un paiement AVANT l'inscription).
Qui a décidé que les élus de l'ordre avait la compétence pour juger les infirmiers ? Eux même !
En réalité ils ne peuvent juger d'ailleurs que les inscrits. Ce qui limite leur champs d'action, bien heureusement.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Clairement, comme dans les autres ordres, les chambres ordinales servent avant tout à régler des conflits territoriaux entre concurrents. Ou à régler de vieux comptes mal digérés.binoute1 a écrit :j'ai relu un vieux bouquin dernièrement, des billets d'humeur. Dont un de Jean AMADOu, qui datait de 2001, et qui disait tout le bien qu'il pensait de ces mouvements bien pensants qui pronent le "on n'est jamais si bien jugés que par ses copains" et donnait un tas d'exemple où justement on n'est jamais aussi bien entre soi pour faire sa petite tambouille et écraser ceux qui ne vont pas dans le même sens
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Ordre infirmier_2016 : il y eut un début...
Je suis infirmier diplômé depuis longtemps.
J’ai traversé les années 80, puis les années 90, en exerçant mon métier avec sérieux et application, selon mes employeurs. Mon diplôme me donnait le droit d’exercer, les règles de la profession et de la justice ordinaire m’encadraient.
Mais, en catimini, rêvaient de doux illuminés qui pensaient pouvoir me gouverner, moi et tous les membres de ma profession ; leur modèle se trouvait en Amérique du Nord, au Québec plus précisément, là où sévit depuis des lustres une redoutable organisation qui gère la vie toute entière des infirmières et des infirmiers : l’ordre (le bien nommé).
Et voilà donc que nos visionnaires prétendument démocratiques, associés dans le nouvellement créé Groupe Sainte-Anne, dans un esprit bien évidemment de défendre la profession et les usagers, développent un puissant lobbying afin de voir naitre un ordre infirmier en France. Et cela aboutit le 21 décembre 2006 avec la loi portant création de cette organisation.
Pendant ce temps là les gens travaillent et peu s’inquiètent de ce qui peut apparaitre comme un passe-temps folklorique d’individus en mal de pouvoir et de sensations.
Au printemps 2008 toutefois, des élections départementales sont organisées, de manière électronique, sur 15 jours et qui devaient désigner celles et ceux qui représenteraient la profession à l’échelon le plus bas et qui devaient choisir l’échelon régional, celui-ci votant l’échelon national. Le matériel de vote que j’ai reçu comme tout le monde, sous la forme d’une enveloppe bien garnie, m’a servi à tester la puissance de la déchiqueteuse de documents de mon poste de travail.
Le résultat fut sans appel : 13,73 % de participation (86,27 % d’abstention !), l’ordre infirmier était mort-né, il suffisait de lui dire adieu, enfin, le pensait-on…
L’obstination des amis de l’ordre, bien aidés par le pouvoir en place et une banque pensant avoir flairé la bonne affaire, aboutit en cette fin d’été 2009 à l’envoi massif de dossiers très inquisiteurs qu’il fallait renvoyer sous un mois, accompagné d’un chèque de 75 € correspondant à la cotisation couvrant la période de septembre 2009 à avril 2010 inclus (cotisation, dixit la présidente, triomphalement élue début 2009, la plus basse d’Europe après la Croatie : on croit rêver…).
On s’en doute, beaucoup furent surpris (c’est un euphémisme) de cette demande : il fallait obligatoirement s’affilier à cet ordre qu’on n’avait pas demandé. Commencèrent alors des feux de joie de dossiers, des manifestations anti-ordre, des pleurnicheries ordinales avec menaces d’actions en justice (déjà !), bref, le grand bazar ! La date de remise de dossiers fut repoussée, mais sans grand succès. Il fallait alors se rendre à l’évidence, l’ordre infirmier n’intéressait pas grand monde, et pire, il était refusé en masse. Le ton monta alors crescendo, le Parlement et l’exécutif s’emparèrent du sujet, les infirmiers étaient clairement menacés (ils étaient de fait en exercice illégal et passibles de 2 ans de prison et de 30000 euros d’amende).
Comme excuse, le montant de la cotisation fut montré du doigt, ce qui eut pour conséquence de voir baisser celui-ci pour les salariés. Il est vrai qu’une intersyndicale regroupant les principaux syndicats généralistes s’était formée pour contrecarrer l’expansionnisme ordinal.
Et en interne, dans les couloirs feutrés de la grande bâtisse de la rue Sainte-Anne à Paris, où était luxueusement hébergée la direction nationale ordinale, l’ambiance était délétère ; il est vrai que l’espoir d’être à la tête d’une structure disposant d’un budget de plus de 40 millions d’euros annuels avait de quoi créer des conflits et des animosités.
A bout de souffle ordinal, la présidente démissionne en juillet 2011.
Elle est remplacée rapidement par un de ses vice-présidents qui s’autoproclame grand chef après de mystérieux rebondissements, dont un fax miraculeux de l’Élysée vers la banque lui enjoignant de continuer à soutenir financièrement la structure en perdition.
La contestation persistait.
Les procès, à l’initiative de l’ordre commençaient.
Les injonctions à payer pleuvaient.
Les soutiens du pouvoir se poursuivaient (décrets prolongeant les mandats des élus arrivés à expiration faute de pouvoir organiser des élections).
2013 : début du processus électoral, en commençant par la fin, à savoir la désignation du président : encore une fois, on ne change pas l’équipe…
2014 : élections départementales catastrophiques qui obligent à une magouille incroyable de recommencer le scrutin pour avoir une pseudo-représentation de basse échelle.
2015 : élections régionales anecdotiques suivies de la suppression de l’ordre infirmier par l’Assemblée Nationale puis son rétablissement par des médecins-parlementaires craignant de voir disparaitre le leur (qui doit donc être bien utile…).
N’oublions pas aussi l’injonction du Conseil d’État au gouvernement de publier le code de déontologie, torchonné par des élites début 2010, et qui se décompose depuis dans un tiroir du ministère. Et d’ailleurs, en cette fin janvier 2016, le fameux code n’a toujours pas revu le jour.
J’ai traversé les années 2000 et la moitié des années 2010 au rythme des soubresauts ordinaux, sans être inscrit, et j’ai continué à exercer mon métier, certes illégalement, mais toujours avec professionnalisme et courage (car il en faut !).
Je n’ai jamais demandé l’autorisation de travailler à ces gens qui me sont inconnus, qui n’ont rien de plus que moi et qui ont la prétention de vouloir me représenter. Je n’ai jamais versé une seule cotisation. Je souhaite désormais qu’on en finisse définitivement avec cet ordre et l’on sait aujourd’hui avec certitude que ce ne sont pas les politiques et surtout le pouvoir qui nous aideront.
Et pendant ce temps là les élites ordinales continuent de compter méthodiquement leurs inscrits ; dommage toutefois que, des 4 opérations de base, ils ne connaissent que l’addition : en effet, on constate que les retraités sont toujours comptabilisés…
Et ce sont eux qui seraient chargés d’évaluer la démographie de la profession et d’anticiper les besoins ?
Présidé par un retraité, dirigé par un juriste non infirmier, l’ordre ne me séduit toujours pas, il me conforte toujours plus dans le rejet.
Je suis infirmier diplômé depuis longtemps.
J’ai traversé les années 80, puis les années 90, en exerçant mon métier avec sérieux et application, selon mes employeurs. Mon diplôme me donnait le droit d’exercer, les règles de la profession et de la justice ordinaire m’encadraient.
Mais, en catimini, rêvaient de doux illuminés qui pensaient pouvoir me gouverner, moi et tous les membres de ma profession ; leur modèle se trouvait en Amérique du Nord, au Québec plus précisément, là où sévit depuis des lustres une redoutable organisation qui gère la vie toute entière des infirmières et des infirmiers : l’ordre (le bien nommé).
Et voilà donc que nos visionnaires prétendument démocratiques, associés dans le nouvellement créé Groupe Sainte-Anne, dans un esprit bien évidemment de défendre la profession et les usagers, développent un puissant lobbying afin de voir naitre un ordre infirmier en France. Et cela aboutit le 21 décembre 2006 avec la loi portant création de cette organisation.
Pendant ce temps là les gens travaillent et peu s’inquiètent de ce qui peut apparaitre comme un passe-temps folklorique d’individus en mal de pouvoir et de sensations.
Au printemps 2008 toutefois, des élections départementales sont organisées, de manière électronique, sur 15 jours et qui devaient désigner celles et ceux qui représenteraient la profession à l’échelon le plus bas et qui devaient choisir l’échelon régional, celui-ci votant l’échelon national. Le matériel de vote que j’ai reçu comme tout le monde, sous la forme d’une enveloppe bien garnie, m’a servi à tester la puissance de la déchiqueteuse de documents de mon poste de travail.
Le résultat fut sans appel : 13,73 % de participation (86,27 % d’abstention !), l’ordre infirmier était mort-né, il suffisait de lui dire adieu, enfin, le pensait-on…
L’obstination des amis de l’ordre, bien aidés par le pouvoir en place et une banque pensant avoir flairé la bonne affaire, aboutit en cette fin d’été 2009 à l’envoi massif de dossiers très inquisiteurs qu’il fallait renvoyer sous un mois, accompagné d’un chèque de 75 € correspondant à la cotisation couvrant la période de septembre 2009 à avril 2010 inclus (cotisation, dixit la présidente, triomphalement élue début 2009, la plus basse d’Europe après la Croatie : on croit rêver…).
On s’en doute, beaucoup furent surpris (c’est un euphémisme) de cette demande : il fallait obligatoirement s’affilier à cet ordre qu’on n’avait pas demandé. Commencèrent alors des feux de joie de dossiers, des manifestations anti-ordre, des pleurnicheries ordinales avec menaces d’actions en justice (déjà !), bref, le grand bazar ! La date de remise de dossiers fut repoussée, mais sans grand succès. Il fallait alors se rendre à l’évidence, l’ordre infirmier n’intéressait pas grand monde, et pire, il était refusé en masse. Le ton monta alors crescendo, le Parlement et l’exécutif s’emparèrent du sujet, les infirmiers étaient clairement menacés (ils étaient de fait en exercice illégal et passibles de 2 ans de prison et de 30000 euros d’amende).
Comme excuse, le montant de la cotisation fut montré du doigt, ce qui eut pour conséquence de voir baisser celui-ci pour les salariés. Il est vrai qu’une intersyndicale regroupant les principaux syndicats généralistes s’était formée pour contrecarrer l’expansionnisme ordinal.
Et en interne, dans les couloirs feutrés de la grande bâtisse de la rue Sainte-Anne à Paris, où était luxueusement hébergée la direction nationale ordinale, l’ambiance était délétère ; il est vrai que l’espoir d’être à la tête d’une structure disposant d’un budget de plus de 40 millions d’euros annuels avait de quoi créer des conflits et des animosités.
A bout de souffle ordinal, la présidente démissionne en juillet 2011.
Elle est remplacée rapidement par un de ses vice-présidents qui s’autoproclame grand chef après de mystérieux rebondissements, dont un fax miraculeux de l’Élysée vers la banque lui enjoignant de continuer à soutenir financièrement la structure en perdition.
La contestation persistait.
Les procès, à l’initiative de l’ordre commençaient.
Les injonctions à payer pleuvaient.
Les soutiens du pouvoir se poursuivaient (décrets prolongeant les mandats des élus arrivés à expiration faute de pouvoir organiser des élections).
2013 : début du processus électoral, en commençant par la fin, à savoir la désignation du président : encore une fois, on ne change pas l’équipe…
2014 : élections départementales catastrophiques qui obligent à une magouille incroyable de recommencer le scrutin pour avoir une pseudo-représentation de basse échelle.
2015 : élections régionales anecdotiques suivies de la suppression de l’ordre infirmier par l’Assemblée Nationale puis son rétablissement par des médecins-parlementaires craignant de voir disparaitre le leur (qui doit donc être bien utile…).
N’oublions pas aussi l’injonction du Conseil d’État au gouvernement de publier le code de déontologie, torchonné par des élites début 2010, et qui se décompose depuis dans un tiroir du ministère. Et d’ailleurs, en cette fin janvier 2016, le fameux code n’a toujours pas revu le jour.
J’ai traversé les années 2000 et la moitié des années 2010 au rythme des soubresauts ordinaux, sans être inscrit, et j’ai continué à exercer mon métier, certes illégalement, mais toujours avec professionnalisme et courage (car il en faut !).
Je n’ai jamais demandé l’autorisation de travailler à ces gens qui me sont inconnus, qui n’ont rien de plus que moi et qui ont la prétention de vouloir me représenter. Je n’ai jamais versé une seule cotisation. Je souhaite désormais qu’on en finisse définitivement avec cet ordre et l’on sait aujourd’hui avec certitude que ce ne sont pas les politiques et surtout le pouvoir qui nous aideront.
Et pendant ce temps là les élites ordinales continuent de compter méthodiquement leurs inscrits ; dommage toutefois que, des 4 opérations de base, ils ne connaissent que l’addition : en effet, on constate que les retraités sont toujours comptabilisés…
Et ce sont eux qui seraient chargés d’évaluer la démographie de la profession et d’anticiper les besoins ?
Présidé par un retraité, dirigé par un juriste non infirmier, l’ordre ne me séduit toujours pas, il me conforte toujours plus dans le rejet.
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
J'ai eu peu lu le texte qui nous oblige à nous inscrire à l'ONI.... J'ai trouvé des choses un peu... curieuses comme:
Article L4311-15
Modifié par LOI n° 2009-879 du 21 juillet 2009 - art. 63 (V)
Modifié par Ordonnance n°2010-177 du 23 février 2010 - art. 14
Sont tenues de se faire enregistrer auprès du service ou de l'organisme désigné à cette fin par le ministre chargé de la santé les personnes ayant obtenu un titre de formation ou une autorisation requis pour l'exercice de la profession d'infirmière ou d'infirmier, avant leur entrée dans la profession, ainsi que celles qui ne l'exerçant pas ont obtenu leur titre de formation depuis moins de trois ans.
Nul ne peut exercer la profession d'infirmier s'il n'a pas satisfait à l'obligation prévue au premier alinéa et s'il n'est pas inscrit au tableau de l'ordre des infirmiers. Toutefois, l'infirmier n'ayant pas de résidence professionnelle peut être autorisé par le conseil départemental de l'ordre des infirmiers, et pour une durée limitée, renouvelable dans les mêmes conditions, à remplacer un infirmier.
ça veut dire quoi??
L'ordre national des infirmiers a un droit d'accès aux listes nominatives des infirmiers employés par les structures publiques et privées et peut en obtenir la communication.
Ces listes nominatives sont notamment utilisées pour procéder, dans des conditions fixées par décret, à l'inscription automatique des infirmiers au tableau tenu par l'ordre.
ça veut dire qu'ils fliquent les employés et les inscrivent d'office s'ils ne le sont pas?
Article L4311-15-1 .
Créé par Ordonnance n°2009-1586 du 17 décembre 2009 - art. 1
Les organismes délivrant les titres de formation mentionnés à l'article L. 4311-15 transmettent ces titres au service ou à l'organisme mentionné à l'article L. 4311-15 sous forme d'informations certifiées.
Ils lui communiquent également, sous la même forme, la liste des étudiants susceptibles d'exercer à titre temporaire la profession d'infirmière ou d'infirmier, d'être requis ou appelés au titre de la réserve sanitaire ayant atteint le niveau de formation prévu à l'article 4311-12-1.
Ils se font transmettre beaucoup de listes....
Article L4311-16
Modifié par LOI n° 2009-879 du 21 juillet 2009 - art. 63 (V)
Modifié par LOI n°2009-879 du 21 juillet 2009 - art. 63 (V)
Le conseil départemental de l'ordre des infirmiers refuse l'inscription au tableau de l'ordre si le demandeur ne remplit pas les conditions de compétence, de moralité et d'indépendance exigées pour l'exercice de la profession, s'il est frappé d'une interdiction temporaire ou définitive d'exercer la profession en France ou à l'étranger, ou s'il est frappé d'une suspension prononcée en application de l'article L. 4311-26.
Comment ils vérifient la moralité des gens?
Article L4311-17
Modifié par Ordonnance n°2008-507 du 30 mai 2008 - art. 30
L'infirmier ou l'infirmière qui demande son inscription au tableau doit posséder les connaissances linguistiques nécessaires à l'exercice de la profession et celles relatives aux systèmes de poids et mesures utilisés en France.
Article L4311-18 .
Modifié par Ordonnance n°2010-177 du 23 février 2010 - art. 14
S'il apparaît que le demandeur est atteint d'une infirmité ou se trouve dans un état pathologique qui rend dangereux l'exercice de sa profession, le conseil départemental de l'ordre des infirmiers refuse l'inscription au tableau. En cas de doute, une vérification peut être effectuée, à la demande du conseil de l'ordre ou de l'intéressé, par un médecin désigné par le directeur général de l'agence régionale de santé.
???? Visite médicale au moment de la demande d'inscription ou déclaration quelconque sur notre état de santé ????
Article L4311-15
Modifié par LOI n° 2009-879 du 21 juillet 2009 - art. 63 (V)
Modifié par Ordonnance n°2010-177 du 23 février 2010 - art. 14
Sont tenues de se faire enregistrer auprès du service ou de l'organisme désigné à cette fin par le ministre chargé de la santé les personnes ayant obtenu un titre de formation ou une autorisation requis pour l'exercice de la profession d'infirmière ou d'infirmier, avant leur entrée dans la profession, ainsi que celles qui ne l'exerçant pas ont obtenu leur titre de formation depuis moins de trois ans.
Nul ne peut exercer la profession d'infirmier s'il n'a pas satisfait à l'obligation prévue au premier alinéa et s'il n'est pas inscrit au tableau de l'ordre des infirmiers. Toutefois, l'infirmier n'ayant pas de résidence professionnelle peut être autorisé par le conseil départemental de l'ordre des infirmiers, et pour une durée limitée, renouvelable dans les mêmes conditions, à remplacer un infirmier.
ça veut dire quoi??
L'ordre national des infirmiers a un droit d'accès aux listes nominatives des infirmiers employés par les structures publiques et privées et peut en obtenir la communication.
Ces listes nominatives sont notamment utilisées pour procéder, dans des conditions fixées par décret, à l'inscription automatique des infirmiers au tableau tenu par l'ordre.
ça veut dire qu'ils fliquent les employés et les inscrivent d'office s'ils ne le sont pas?
Article L4311-15-1 .
Créé par Ordonnance n°2009-1586 du 17 décembre 2009 - art. 1
Les organismes délivrant les titres de formation mentionnés à l'article L. 4311-15 transmettent ces titres au service ou à l'organisme mentionné à l'article L. 4311-15 sous forme d'informations certifiées.
Ils lui communiquent également, sous la même forme, la liste des étudiants susceptibles d'exercer à titre temporaire la profession d'infirmière ou d'infirmier, d'être requis ou appelés au titre de la réserve sanitaire ayant atteint le niveau de formation prévu à l'article 4311-12-1.
Ils se font transmettre beaucoup de listes....
Article L4311-16
Modifié par LOI n° 2009-879 du 21 juillet 2009 - art. 63 (V)
Modifié par LOI n°2009-879 du 21 juillet 2009 - art. 63 (V)
Le conseil départemental de l'ordre des infirmiers refuse l'inscription au tableau de l'ordre si le demandeur ne remplit pas les conditions de compétence, de moralité et d'indépendance exigées pour l'exercice de la profession, s'il est frappé d'une interdiction temporaire ou définitive d'exercer la profession en France ou à l'étranger, ou s'il est frappé d'une suspension prononcée en application de l'article L. 4311-26.
Comment ils vérifient la moralité des gens?

Article L4311-17
Modifié par Ordonnance n°2008-507 du 30 mai 2008 - art. 30
L'infirmier ou l'infirmière qui demande son inscription au tableau doit posséder les connaissances linguistiques nécessaires à l'exercice de la profession et celles relatives aux systèmes de poids et mesures utilisés en France.


Article L4311-18 .
Modifié par Ordonnance n°2010-177 du 23 février 2010 - art. 14
S'il apparaît que le demandeur est atteint d'une infirmité ou se trouve dans un état pathologique qui rend dangereux l'exercice de sa profession, le conseil départemental de l'ordre des infirmiers refuse l'inscription au tableau. En cas de doute, une vérification peut être effectuée, à la demande du conseil de l'ordre ou de l'intéressé, par un médecin désigné par le directeur général de l'agence régionale de santé.
???? Visite médicale au moment de la demande d'inscription ou déclaration quelconque sur notre état de santé ????
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Le directeur de l'ordre qui exerce la profession de juriste devrait, en principe, avoir les réponses... 

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Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Bonjour;
Voici le lien où tu trouveras tes réponses exactes:
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCo ... ieLien=cid
Et pour faire clair, oui, il est obligatoire de s'inscrire à l'ordre infirmier selon la loi, malgré le refus majeur de la profession.
Bonne continuation.
Voici le lien où tu trouveras tes réponses exactes:
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCo ... ieLien=cid
Et pour faire clair, oui, il est obligatoire de s'inscrire à l'ordre infirmier selon la loi, malgré le refus majeur de la profession.
Bonne continuation.
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Comme il écrit juste au dessus, c'est obligatoire mais 80% de la profession refuse de s'y soumettre. A toi de voir de quel côté tu veux te positionner. Bonne soirée.
- binoute1
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- Inscription : 02 juil. 2008 20:45
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Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
et ... @Sidouce, s'il est certes obligatoire, admettons, qu'on le fasse
cette inscription devrait se faire selon certaines modalités, en aprticulier l'envoi du chèque ne se fait pas à 'linscription mais uniuqement après....
donc pour ne pas perdre de temps on fait comme les copains ( 80%
)
cette inscription devrait se faire selon certaines modalités, en aprticulier l'envoi du chèque ne se fait pas à 'linscription mais uniuqement après....
donc pour ne pas perdre de temps on fait comme les copains ( 80%

"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Bonjour,
j'ai appelé un syndicat (FO si mes souvenirs sont bons) pour savoir si la cotisation à l'ordre était obligatoire. On m'a répondu "non...pas pour le moment". Ce qui changera lors de la mise en application de la loi santé...
j'avoue être un peu perdue
j'ai appelé un syndicat (FO si mes souvenirs sont bons) pour savoir si la cotisation à l'ordre était obligatoire. On m'a répondu "non...pas pour le moment". Ce qui changera lors de la mise en application de la loi santé...
j'avoue être un peu perdue
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
je ne suis pas certaine que l'on puisse obtenir son numéro à l'ordre infirmier sans avoir au moins payé pour l'inscription?Ensuite pour la suite,les sommes annuelles sont dues mais il y a un boycot de la cotisation.Donc peuvent être réclamées de façon plus musclées un jour.faire un boycot c'est faire pression ,le seul risque est de devoir payer un jour ou d'obtenir collectivement une remise gracieuse .Il me semble que la problématique des infirmières n'est pas d'avoir un ordre gratuit mais pas d'ordre du tout,le boycot est spontané et chacun y met ce qu'il veut;
Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
"Article L4312-1
Modifié par LOI n° 2009-879 du 21 juillet 2009 - art. 63 (V)
Il est institué un ordre national des infirmiers groupant obligatoirement tous les infirmiers habilités à exercer leur profession en France, à l'exception de ceux régis par le statut général des militaires.
Article L4312-7
Modifié par LOI n° 2009-879 du 21 juillet 2009 - art. 63 (V)
I.-Le conseil national de l'ordre remplit sur le plan national les missions définies à l'article L. 4312-2. [...] La cotisation est obligatoire."
code de santé publique
Je crois que j'ai ma réponse...
Modifié par LOI n° 2009-879 du 21 juillet 2009 - art. 63 (V)
Il est institué un ordre national des infirmiers groupant obligatoirement tous les infirmiers habilités à exercer leur profession en France, à l'exception de ceux régis par le statut général des militaires.
Article L4312-7
Modifié par LOI n° 2009-879 du 21 juillet 2009 - art. 63 (V)
I.-Le conseil national de l'ordre remplit sur le plan national les missions définies à l'article L. 4312-2. [...] La cotisation est obligatoire."
code de santé publique
Je crois que j'ai ma réponse...

Re: Inscription à l'ordre : obligatoire ou non?
Pour finir,
j'ai )à nouveau appelé un syndicat qui me certifie malgré le code de santé publique, que la cotisaiotn n'est pas obligatoire....
Bonne journée à tous
j'ai )à nouveau appelé un syndicat qui me certifie malgré le code de santé publique, que la cotisaiotn n'est pas obligatoire....

Bonne journée à tous