Arrêter les études après le premier stage. Vos avis.

[blocop]

Bonjour !

Tu t'es arrêté à la combientienne année de médecine ? Tu avais quand même eu le concours de première année paces ô combien difficile ? ? Tu avais quand même fait les stages infirmiers en deuxième année de médecine ?

Salut Jean. J'ai fait mes études de médecine en dehors du pays (je ne dirai pas où pour des raisons d'anonymat). Le problème c'est que ça a été très théorique, et que j'ai fait très peu d'externat. J'ai quand même fait cinq années de médecine.
Là ce weekend j'ai pété un câble. Je suis revenu épuisé des cours. Et face à ma conjointe qui n'arrêtait pas de me solliciter (tâches ménagères, discussion, etc) je suis resté apathique. J'avais juste envie de me reposer et de me changer les idées, mais impossible de répondre présent avec elle. Dispute. Elle ne comprend pas. Je ne parviens pas à être avec elle.

J'ai des idées suicidaires. C'est la première fois depuis mes vingt ans que ces idées apparaissent aussi nettement. Je repense parfois aux patients, aux mourants, aux poches de colostomie, aux changes anatomiques débordant de selles, aux personnes criant qu'elles veulent mourir, puis c'est les couloirs chauds et éclairés, les discussions banales des aides-soignantes dans le self, comme si tout était à sa place, puis l'heure des soins qui revient, inexorablement...
Je n'ai plus aucune envie de me lever le matin. Je n'ai personne à qui en parler car ma famille est loin, et ma compagne n'est absolument pas en mesure de m'écouter vider mon sac, elle en serait très affectée.
J'ai peur de ce qui me vient en tête en ce moment. J'en ai vraiment marre...

oulahhhh!!
mais non, t'as qd même de bonnes billes dans la tête qui fonctionnent, alors te laisse pas abattre! Moi si je m'écoutais, je finirai dans "enquêtes criminelles"
Quand le mental morfle, il faut savoir trancher dans le vif, t'es bien équipé apparemment pour rebondir (conjointe, études), alors prends ta décision et n'attends plus les autres

[Drotliw]

je te rejoins Caqui, surtout que Drotwil dit qu'il en est capable!

Donc: tu as analysé (et y'en n'a pas bcp qui analysent), tu sais ce que tu es capable ou pas, tu sais ou tu peux réussir, tu sais ce qu'il se passe si tu arrêtes...c'est déjà pas mal!
je te conseille donc de voir au moins le prochain stage, tu seras avisé.
De continuer au maximum, car ce qui est pris n'est plus à prendre, et on a qd même une reconnaissance à Bac+3, ce qui te laisse vachement d'opportunités après!

tu nous tiens au courant

Oui sur le plan professionnel et pratique, y a pas photo. Quand on commence quelque chose il faut la finir, et il vaut mieux se poser des questions sur sa vie avec un diplôme en poche qu'avec rien.

En fait, même si j'ai dit que j'étais capable d'aller au bout de la formation (comme chacun est capable de travailler en s'appliquant), je m'inquiète sur le plan psychologique. Je viens de prendre RDV avec un psychologue pour en parler, juste pour être sûr d'aller jusqu'au bout sans dégâts. Vous n'êtes pas sans savoir que les suicides ne sont pas rares dans ce métier. J'ai bien consulté le forum et je me suis retrouvé dans une large panoplie de témoignages de mal-être, de dépression, de stress continu. Vu mon passé, je me pose des questions sur la façon dont je désire vivre mon futur. Bien que je sois d'accord avec le sage coneil de Caqui, je garde en souvenir les graves conséquences qu'a eu sur moi la direction forcée que m'ont imposée mes parents. J'ai quasiment perdu 10 années de ma vie, et j'en garde de profondes séquelles. Aujourd'hui, je ne suis plus jeune, et je suis bien obligé d'assumer instantanément les conséquences de mes choix.

Ouf, rebelote, ça n'en finit pas... Faudra pourtant que je me décide.

[Anonyme123123123]

Je crois que tu devrais te demander ce que tu veux vraiment faire plutôt que de te demander ce que tu ne veux pas faire

[Drotliw]

oulahhhh!!
mais non, t'as qd même de bonnes billes dans la tête qui fonctionnent, alors te laisse pas abattre! Moi si je m'écoutais, je finirai dans "enquêtes criminelles"
Quand le mental morfle, il faut savoir trancher dans le vif, t'es bien équipé apparemment pour rebondir (conjointe, études), alors prends ta décision et n'attends plus les autres

Ha ha ! Merci Blocop ton message me fait sourire. C'est vrai que parfois on se dit qu'on est maboul quand on considère les idées qui nous viennent en tête.
Mais j'aime ton optimisme, et tu as raison, il faut oser bondir et savoir rebondir

[Drotliw]

Je crois que tu devrais te demander ce que tu veux vraiment faire plutôt que de te demander ce que tu ne veux pas faire

Tu me rappelles ce dicton "les jeunes savent ce qu'ils ne veulent pas avant de savoir ce qu'ils veulent". Mais ce que je retiens c'est que je me concentre surtout sur le négatif plutôt que sur le positif. Ce n'est pas comme ça que je trouverai un plan de rechange ou une solution à mon problème...

[Clemencia]

Salut Drotliw!

Je vais te dire une bonne chose. Je suis EXACTEMENT dans la même situation que toi sauf que je suis professeur des écoles suppléantes (sans le diplôme, je passe le concours en parallèle). Je vis la même chose que toi, j'ai pris une sorte de psy, j'ai été au médecin pour prendre des médicaments pour dormir : la totale.

Je me retrouve dans tout ce que tu évoques. Et honnêtement la seule question à se poser je crois est : est-ce que tu te sens à ta place ?

Personnellement, je n'arrive pas à trouver ma place à me SENTIR à ma place lors des réunions entre profs, lorsque je surveille la cours de récréation, que je les emmène au sport etc...Pas moyen et pourtant je me force. Je pense me réorienter sur infirmière malgré ce que tout le monde me dit (ma grande soeur est infirmière libérale, ma mère infirmière psy et mon père ASH). J'en entends tous les jours des choses pas tip-top du métier. MAIS je me base sur MON ressenti. J'ai été aux urgences pour un bobo mais jour férié personne pour me donner l'ordonnance. Bref je me suis sentie chez moi. J'étais bien, dans mon élément (faut pas chercher loin vu ma famille, normal que je me sente chez moi ).

Nous sommes dans des métier de l'humain. Je crois sincèrement que se forcer dans des métiers de l'humain ce n'est même pas la peine. On ne peut pas mentir. Pas comme si on était devant des chiffres toute la journée, là que tu aimes ou pas on sent pas la différence (si tu fais ton travail évidemment). Les métiers de l'humain il faut aimer ça sinon l'autre le sent. Dans les métiers de l'humain il faut "supporter" beaucoup de choses. Et seul ton amour pour ce que tu fais, ou tes convictions personnelles vont faire que tu sois plus patient, plus à l'écoute, etc...

Tu l'as dit toi même dès ton premier poste: les métiers para-médicaux (je crois) ne me plaîsent pas. Alors change ! Oui les autres ont raison aussi, de dire qu'il faut finir ce que l'on commence, qu'il faut gagner de l'argent qu'il faut qu'il faut... Sauf que tu vas très vite arriver à un stade que tu ne pourras plus faire le "il faut'". Je me suis forcée à devenir prof des écoles et je n'arrive plus à me forcer. Est-ce que les parents veulent confier leurs enfants à un prof des écoles qui se force ?? Est-ce que les patients ont envie d'être soigné par quelqu'un d'aigri, de malheureux, rempli de regrets ? Je ne crois pas.

Ceux qui te disent "il faut, il faut" ils ne comprennent pas. Ils n'ont jamais du être dans cette situation.

Il me semble que ton tableau penche vers le contre. Tu es bien entouré, fonce. tu as tellement de métier aujourd'hui pour pouvoir s'épanouir. Je ne dis pas forcément aimer son métier à la folie mais ne pas y aller en pleurant. Tout le monde se dit "oh la flemme ce matiiiiiiiiiinnn" mais pas "eh merde je vais me flinguer je suis au bout". Là c'est le début de la descente aux enfers. Voilà mon ressenti.

Je sais que ça fait PEUR, j'ai aussi très PEUR de la réaction de mes proches, de décevoir les autres, qu'on me voit différemment car je change de chemin. Mais je crois qu'il faut passer outre. Concentre toi sur tes ressentis et ne te pose pas de questions. Pour moi, tu as tout dit toi-même mais tu ne t'en rends pas compte. Ou tu ne veux pas t'en rendre compte.

[Clemencia]

Sans oublier que les stages sont également là pour ça ! Tu n'es pas coincé dans la formation ! Nous pour prof, nous n'avons des stages que très tard dans la formation . Et même pour le concours on ne nous apprends pas à enseigner, à transmettre des connaissances mais on nous évalue sur comment on rédige des dissertations... Comment savoir si tu aimes le métier ou non... Du n'importe quoi !

[cosmos]

Entièrement d'accord avec toi, Clemencia..

En un mot = IL FAUT AIMER SON METIER A LA BASE, sinon, tôt ou tard...

Je le dis et je le répète aux jeunes : faites un métier que vous aimez et où vous vous épanouirez.

Pour moi, c'est la BASE......

[Drotliw]

Salut Drotliw!

Je vais te dire une bonne chose. Je suis EXACTEMENT dans la même situation que toi sauf que je suis professeur des écoles suppléantes (sans le diplôme, je passe le concours en parallèle). Je vis la même chose que toi, j'ai pris une sorte de psy, j'ai été au médecin pour prendre des médicaments pour dormir : la totale.

Je me retrouve dans tout ce que tu évoques. Et honnêtement la seule question à se poser je crois est : est-ce que tu te sens à ta place ?

Il me semble que ton tableau penche vers le contre. Tu es bien entouré, fonce. tu as tellement de métier aujourd'hui pour pouvoir s'épanouir. Je ne dis pas forcément aimer son métier à la folie mais ne pas y aller en pleurant. Tout le monde se dit "oh la flemme ce matiiiiiiiiiinnn" mais pas "eh merde je vais me flinguer je suis au bout". Là c'est le début de la descente aux enfers. Voilà mon ressenti.

Je sais que ça fait PEUR, j'ai aussi très PEUR de la réaction de mes proches, de décevoir les autres, qu'on me voit différemment car je change de chemin. Mais je crois qu'il faut passer outre. Concentre toi sur tes ressentis et ne te pose pas de questions. Pour moi, tu as tout dit toi-même mais tu ne t'en rends pas compte. Ou tu ne veux pas t'en rendre compte.

Merci beaucoup, vraiment beaucoup, pour le témoignage que tu apportes, Clemencia. Je trouve que tu cernes très bien la question, et que ta vision englobe à peu près tous les arguments que j'ai pu lire dans les autres témoignages. Y a le pour... le contre... Mais les autres se basent sur quelque chose qu'ils ne comprennent peut-être pas, c'est-à-dire sur l'expérience professionnelle basique, et non sur la détresse ressentie par certaines personnes dans certaines professions. Et puis tu as tout à fait raison : les métiers du social, ça ne pardonne pas quand on n'a pas de motivation. Et par honnêteté et bienveillance envers les patients, je ne devrais pas continuer...

Il y a des métiers qui nous conviennent si peu qu'on a envie de se flinguer, comme tu dis ! Pour tous mes camarades, je vois de la fatigue, du stress, une envie de vacances, mais moi c'est vraiment la descente aux enfers ! Je sens tellement que ce n'est pas normal que j'ai pris RDV avec un psy (épuisement moral, idées suicidaires, envie d'auto-destruction).

Sans oublier que les stages sont également là pour ça ! Tu n'es pas coincé dans la formation ! Nous pour prof, nous n'avons des stages que très tard dans la formation . Et même pour le concours on ne nous apprends pas à enseigner, à transmettre des connaissances mais on nous évalue sur comment on rédige des dissertations... Comment savoir si tu aimes le métier ou non... Du n'importe quoi !

Exactement ! Et je ne comprends pas pourquoi vous n'avez pas accès aux stages. En plus, beaucoup de mes jeunes camarades travaillent durant leurs congés - et même les weekends pour certains - dans des maisons de retraite. Moi non... et lors de mon stage, contrairement aux autres étudiants qui avaient rencontré des problèmes avec une infirmière, une aide-soignante, ou un malade, pour moi tout s'est très bien passé. Je me suis surpassé intérieurement, pour garder la face extérieurement. Et à la fin du stage j'étais comme vidé de tout élan vital. Épuisé moralement. Plus envie de rien, à part crier, hurler, pleurer. Je me sentais seul et incompris.

En fait la question qui fait débat ce n'est pas les plus et les moins du métier, ou s'il y a un débouché professionnel ou pas, mais c'est plutôt : quelle est notre place ? Comment éviter de bousiller sa santé mentale - et sa santé physique - dans un environnement qui n'est pas adapté à nos besoins et à nos facultés ? Je rejoins Cosmos : il faut au moins aimer ce que l'on fait pour tenir et faire face aux difficultés du métier. Et puis comme tu dis, il faut choisir de changer quand ça va mal.

Merci aussi, Clemencia, de partager tes peurs, car c'est très paralysant : j'ai moi aussi peur de changer, peur du regard des autres, peur de "l'après". Mais je sais qu'il n'y a rien de mieux que de surpasser ses peurs. On se sent vraiment vivant et libre par la suite.

[Drotliw]

Entièrement d'accord avec toi, Clemencia..

En un mot = IL FAUT AIMER SON METIER A LA BASE, sinon, tôt ou tard...

Je le dis et je le répète aux jeunes : faites un métier que vous aimez et où vous vous épanouirez.

Pour moi, c'est la BASE......

Exactement ! Si on n'aime pas ce qu'on fait - déjà que c'est dur de se réveiller le matin - j'imagine qu'on finit tôt ou tard en burn-out.

[blocop]

Drotliw,

ce que moi j'essayais de te dire en reprenant ce que tu annoncais, c'est que si tu te sens capable de finir ta formation, fais-le, mais en aucun il faut te forcer...
Ce que j'ai compris en te lisant, c'est que pour toi, c'était faisable, quitte à changer par la suite...
après c'est sur, le mal-être, les remises en question, les idées noires...non, non, jamais je ne dirais à qq1 de persévérer...

De toi même tu dois prendre les décisions et arrêter de faire pour les autres (c'est ce qu'aurait certainement dû te dire tes parents dans ton enfance..."quoique tu fasses mon fils, éclate-toi!"
je ne pousse pas mes enfants à être chirurgien, je les pousse à faire leurs devoirs pour avoir des connaissances, si demain ils veulent faire les Compagnons du Devoir, alléluya!
La vie d'adulte c'est pareil: fais ce qu'il te plait, et pense à l'avenir c'est tout. Tu veux changer de branche et tout plaquer? OK, tu vois quoi en parallèle?
C'est comme pour le sport, je dis à mes enfants "tu veux arrêter le volley, ok, mais tu trouves un autre sport pour pas rester sans rien faire" (et c'est eux qui cherchent! horaires, transport...) et ça marche (ils finissent l'année commencée tout de même )

Je pense qu'on ne t'a pas bcp laissé le choix dans ton enfance Drotliw...

[Drotliw]

Drotliw,

ce que moi j'essayais de te dire en reprenant ce que tu annoncais, c'est que si tu te sens capable de finir ta formation, fais-le, mais en aucun il faut te forcer...
Ce que j'ai compris en te lisant, c'est que pour toi, c'était faisable, quitte à changer par la suite...
après c'est sur, le mal-être, les remises en question, les idées noires...non, non, jamais je ne dirais à qq1 de persévérer...

De toi même tu dois prendre les décisions et arrêter de faire pour les autres (c'est ce qu'aurait certainement dû te dire tes parents dans ton enfance..."quoique tu fasses mon fils, éclate-toi!"
je ne pousse pas mes enfants à être chirurgien, je les pousse à faire leurs devoirs pour avoir des connaissances, si demain ils veulent faire les Compagnons du Devoir, alléluya!
La vie d'adulte c'est pareil: fais ce qu'il te plait, et pense à l'avenir c'est tout. Tu veux changer de branche et tout plaquer? OK, tu vois quoi en parallèle?
C'est comme pour le sport, je dis à mes enfants "tu veux arrêter le volley, ok, mais tu trouves un autre sport pour pas rester sans rien faire" (et c'est eux qui cherchent! horaires, transport...) et ça marche (ils finissent l'année commencée tout de même )

Je pense qu'on ne t'a pas bcp laissé le choix dans ton enfance Drotliw...

Non, je n'ai jamais entendu ça de mes parents, et je n'ai pas le sentiment d'avoir jamais eu le choix Je trouve pour cela ta façon de communiquer avec tes enfants beaucoup plus avantageuse. Ça leur apprend déjà à se connaître eux-mêmes et à assumer leurs choix.

Je me sens en effet capable de mettre mes énergies jusqu'au bout de l'année. Je me suis déjà posé cette question, et lorsque j'ai dit à mon père que je ne pouvais pas continuer ma formation de médecin, il m'a répondu : "je ne veux plus entendre ces co**eries, bien sûr que tu peux". Je pense qu'il a compris "pouvoir" dans le sens technique et intellectuel du terme, et non sur le plan psychologique. Du coup je suis encore tiraillé entre ces deux choses : aller dans un travail qui correspond à mon parcours mais qui me déprime, ou aller voir ailleurs en suivant mes besoins et mes aspirations. Comme l'a dit Clemencia plus haut, au regard du travail qui m'attend et de la confiance que mettent en moi les patients et leurs familles, il vaudrait mieux que je sois honnête et que je quitte le métier des soins à la personne si cela ne me convient pas. J'ai pu tenir 5 semaines de stage à force de volonté, mais il me reste plusieurs semestres, d'autres stages de 10 semaines cette fois, et je n'ai pas envie de craquer au beau milieu de mon travail.

Donc la question du sens de "pouvoir faire quelque chose" se pose encore pour moi. Mais comme je n'ai pas grandi en prenant des décisions ou en faisant mes propres choix, j'ai encore l'impression de penser plus à ce qu'attendent les autres qu'à ce que moi je veux. Est-ce que ce que je DOIS faire est en contradiction avec ce que je VEUX faire ?

[choutbee]

Et qu'est-ce que tu veux ?

[Drotliw]

Et qu'est-ce que tu veux ?

Manipulateur en radiologie, ça m'aurait beaucoup mieux convenu je pense. Mais au moment du concours je n'en avais pas trouvé sur ma région, et je venais juste de déménager. En deuxième et troisième positions j'aurais mis Kiné et acupuncteur. Voilà...

Pour le moment ce qui domine en moi c'est la peur. Je sens que la décision va être très difficile, et que je perdrai beaucoup en tous les cas. Je suis triste

[choutbee]

Tu as des pistes c'est une bonne chose, tu as le temps de réfléchir pour l'année prochaine.