Patiente qui insulte.

[caqui13]

Et du coup pour son amputation comment ça se passe?

Elle ira ailleurs .......

[Jo_bis]

Et du coup pour son amputation comment ça se passe?

C'est précisément ce qui me choque : sortir une patiente qui a un réel problème de santé, loin d'être anodin, du service hospitalier car on a pas su la gérer, elle et sa famille.
Ceci prouve, et c'est en cela que le cadre est entièrement responsable, qu'il n'y a aucune cohésion d'équipe, aucun dialogue et surtout aucune réelle écoute de sa part.
Il eût fallu qu'il écoute son équipe, qu'il rencontre la famille et qu'il cadre +++ ces débordements. C'est médicalement très argumentable.

[Lenalan]

Elle ira ailleurs .......

Ou rentrera chez elle sans plus consulter personne en se soignant seule à l'alcool à 90....

[Jo_bis]

Elle ira ailleurs .......

Ou rentrera chez elle sans plus consulter personne en se soignant seule à l'alcool à 90....

C'est malheureusement l'option la plus crédible...

[lafolldingue]

Après on n'a pas forcément tous les éléments, mais pensez vous qu'il soit utile de garder un patient en refus de soins, qui est menaçant envers les soignants?
On nous dit toujours quand un patient ne veut pas, il ne veut pas. S'il part en ayant connaissance des tenants et aboutissants, avec une prescrisption pour un passage IDE pour le pansement, etc, l'établissement aura rempli sa part.
On ne peut pas forcer les gens à se soigner. Malheureusement il y a de fortes chances qu'elle revienne avec une aggravation de sa plaie ou pire...

[Lenalan]

Non on ne peut pas les forcer, c'est aussi un choix de la patiente.

[Jo_bis]

pensez vous qu'il soit utile de garder un patient en refus de soins, qui est menaçant envers les soignants?

Non, mais de là à virer la patiente sans même avoir essayé de la faire entrer dans le processus thérapeutique, c'est plus que léger.

Le cadre n'a pas fait son travail, le médecin non plus.

L'agressivité dans les soins, nous apprenons à la gérer mais c'est un travail collectif, où toute l'équipe travaille dans le même sens...et là, ce n'est pas le cas, on aboutit donc logiquement à une "violence institutionnelle" (= la sortie de la patiente sans être soignée).

[lafolldingue]

Là dessus nous sommes d'accord...

[Melinf75]

Bonjour,
J’en sais maintenant un peu plus donc j'interviens.
Elle est rentrée chez elle et est revenue se faire amputer et pris en charge par un autre service.
Quand une patiente fais venir sa famille et lui raconte n’importe quoi et que celle-ci fait des courriers de plaintes auprès de la direction ou vous insultes
NON et NON
Hors de question de courber le dos.
Hors de question d’y aller à reculons
Hors de question de faire un burn out ou de me jeter par la fenêtre comme malheureusement des collègues de metier l’ont Fait.

Merci de l’aide et soutien dont vous m’avez témoignée.

[Jo_bis]

Quand une patiente fais venir sa famille et lui raconte n’importe quoi et que celle-ci fait des courriers de plaintes auprès de la direction ou vous insultes

C'est typiquement le cas de familles "toxiques" que votre cadre et le médecin auraient dû gérer sans dommages pour l'équipe.
Avez-vous eu des suites quant aux courriers envoyés ?
En connaissez-vous la teneur ?
Quelles ont été les conséquences ?

J'ai régulièrement ce type de familles : il faut cadrer d'emblée, dès le premier dérapage, sinon, ça part rapidement en cacahuète. Et il y a des moyens très efficaces, je vous l'assure.

[Melinf75]

Quand une patiente fais venir sa famille et lui raconte n’importe quoi et que celle-ci fait des courriers de plaintes auprès de la direction ou vous insultes

C'est typiquement le cas de familles "toxiques" que votre cadre et le médecin auraient dû gérer sans dommages pour l'équipe.
Avez-vous eu des suites quant aux courriers envoyés ?
En connaissez-vous la teneur ?
Quelles ont été les conséquences ?

J'ai régulièrement ce type de familles : il faut cadrer d'emblée, dès le premier dérapage, sinon, ça part rapidement en cacahuète. Et il y a des moyens très efficaces, je vous l'assure.

Bonjour,
il y’a eu une médiation lundi après-midi avec sa famille et le chef de service à enfin mis les Majuscules là ou il fallait.
Je tairai le contenu pour certaines raisons ... et je ne sais point la suite donnée.
Cette serie d’évènements nous a secouées et pas dans le bon sens car je vois que tout le monde serre les dents et baisse la tête au lieu de la relever.
Cordialement.

[Jo_bis]

il y’a eu une médiation lundi après-midi avec sa famille et le chef de service à enfin mis les Majuscules là ou il fallait.

TRès bien mais...trop tard.

Cette serie d’évènements nous a secouées et pas dans le bon sens car je vois que tout le monde serre les dents et baisse la tête au lieu de la relever.

Comme je le disais plus haut, le travail de votre cadre serait de faire un travail en profondeur sur ce sujet.

[vanille64]

Bonjour,
il y’a eu une médiation lundi après-midi avec sa famille et le chef de service à enfin mis les Majuscules là ou il fallait.
Je tairai le contenu pour certaines raisons ... et je ne sais point la suite donnée.
Cette serie d’évènements nous a secouées et pas dans le bon sens car je vois que tout le monde serre les dents et baisse la tête au lieu de la relever.
Cordialement.

En principe une médiation sert à clarifier et équilibrer la relation ..comment se fait il que tout le monde serre encore les dents et baisse la tête?
.

[Maximousse1989]

On a déjà eu ce genre de cas dans mon service et il est vrai que dans 90% des cas une bonne médiation avec le cadre/médecin/psy/autre membre de l'équipe arrange la situation.

Je dis 90% des cas parce que j'ai aussi eu le cas de gens restant ingérables malgré de multiples interventions.

Mais effectivement si l'encadrement nécessaire même pas...

[Allo?_pital_?]

Tolérance Zéro !

Pour ma part c'est tolérance zéro (Patients, Entourages, Collègues, Hiérarchie) et sa marche bien, soutient de la hiérarchie ou pas.

Je suis poli, je me présente, je suis toujours avenant et sympathique mais je vouvoie (aussi les collègues et la hiérarchie même si ça fait des années que je travaille dans l'établissement et que j'ai connu certains cadres comme étudiants). Je n'ai pas de portable au travail, pas de pause cigarettes, je prends ma pause de 20min à tour de rôle et en dehors du service, au calme.

Je fais mon boulot consciencieusement et j'y met de l'énergie, je n'est donc aucune espèce de culpabilité. Je ne suis pas une machine, ni un pion et je mérite le respect comme tout le monde. En cas d’agression je stoppe direct et exerce mon droit de retrait, pas de souci. Je ne travaille pas sous la contrainte, la menace ou le chantage. Je préviens la hiérarchie et l'équipe médicale, charge à eux d'être solidaires, a défaut ce n'est plus mon problème. Je ne baisse pas les yeux.

Je ne laisse jamais une collègue ou un médecin en difficulté face à un patient ou un entourage virulent, quand l'équipe fait bloc, cela désamorce beaucoups de situations, toujours laisser une trace écrite dans le dossier de soin et des fiche EI si c'est plus grave, si plusieurs soignants signalent le même problème, la hiérarchie est mise devant ses responsabilités et ne peux pas nier le problème. A défaut il y a le droit de retrait, les syndicats (s'ils sont vraiment impliqués dans l'établissement), la sortie contre avis médical, la sécurité et la plainte au commissariat de police...

Ne baissez plus les yeux !
Ni Nonnes, Ni Connes...