Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Il ne faut pas faire d'un cas une généralité. Il y a des incompétents dans tous les secteurs....lafolldingue a écrit : Tellement spécialistes que lorsque je travaillais aux urgences, une IDE scolaire m'a appelée pour savoir si elle pouvait donner un doliprane que le médecin du SAU avait prescrit...
Sans rire, ce n'est pas une spécialité, c'est un mode d'exercice... Ce n'est pas plus spécialisé qu'un exercice en IME, ou en centre de rééducation ou en hopital.
Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Le glissement de tâche, secret de polichinelle au sein de notre profession, est bien une réalité qu’il ne faut pas nier. Chacune d’entre nous a déjà été confrontée à ces pratiques, qui sont mêmes habituelles dans certains services, encore aujourd’hui. Alors s’il faut passer par la case « reprise d’études » pour que juridiquement, la pratique de notre profession ne nous mette plus en difficulté majeure face à la loi, je trouve l’idée plutôt logique.
C’est d’ailleurs afin de lutter contre cette étiquette de bonne sœur qui nous colle à la peau depuis des décennies, qu’il est important de « faire évoluer les mentalités ». Ce tic de langage, comme vous l’appelez, est plein de bons sens. A l’heure actuelle, le constat est sans appel : nous manquons cruellement de médecins. Deux possibilités s’offrent à nous :
- nous anticipons la situation en prenant la place qui se présente à nous et en participant au projet qui nous permettra d’être acteur de la construction de cette évolution de la profession (dont la négociation sur les salaires).
- nous attendons patiemment et sagement (bonne sœur ?!) de voir comment évolue la situation. Croisons les doigts pour que d’autres professions plus malignes que nous ne s’engouffrent pas dans le projet
.
Cela me conduit à vous poser la question suivante : quelles sont vos propositions pour permettre à la profession d’évoluer, d’être valoriser comme vous le suggérer
Valoriser notre DEI ? Notre décret de compétence n’a pas évolué depuis un certain temps en ce qui concerne les actes propres. Pour cette raison, Je ne vois pas de levier permettant de demander une augmentation salariale en l’état actuel des choses (même si je suis d’accord, le salaire des infirmiers n’est pas en lien avec leurs responsabilités).
La théorie complotiste selon laquelle la pénurie de médecin a été orchestrée (par qui d’ailleurs : si vous avez la réponse, je suis intéressée), peut vous conduire à croire que cette entité supérieure vous manipule pour vous conduire à devenir IPA ce que vous refusez. Seulement, voila une théorie mal venue, puisque du coup, elle vous laisse dans votre dévotion historique qui vous oblige à effectuer des glissements de tâches sans le salaire qui va avec…
En tout cas, merci lafolldingue pour ce témoignage concernant une collègue IDE scolaire qui vous a appelé lorsque vous travailliez aux urgences. Qu’un infirmier puisse parler de l’incompétence/la difficulté anecdotique d’un pair comme d’une généralité prouve que la profession infirmière est la moins corporate de France et je trouve cela très dommageable
.
N’oublions pas qu’Être acteur de cette évolution de la profession a aussi pour but une évolution du système de santé en faveur des patients. Je préfère mettre toute ma dévotion dans ce noble combat
.
C’est d’ailleurs afin de lutter contre cette étiquette de bonne sœur qui nous colle à la peau depuis des décennies, qu’il est important de « faire évoluer les mentalités ». Ce tic de langage, comme vous l’appelez, est plein de bons sens. A l’heure actuelle, le constat est sans appel : nous manquons cruellement de médecins. Deux possibilités s’offrent à nous :
- nous anticipons la situation en prenant la place qui se présente à nous et en participant au projet qui nous permettra d’être acteur de la construction de cette évolution de la profession (dont la négociation sur les salaires).
- nous attendons patiemment et sagement (bonne sœur ?!) de voir comment évolue la situation. Croisons les doigts pour que d’autres professions plus malignes que nous ne s’engouffrent pas dans le projet

Cela me conduit à vous poser la question suivante : quelles sont vos propositions pour permettre à la profession d’évoluer, d’être valoriser comme vous le suggérer

Valoriser notre DEI ? Notre décret de compétence n’a pas évolué depuis un certain temps en ce qui concerne les actes propres. Pour cette raison, Je ne vois pas de levier permettant de demander une augmentation salariale en l’état actuel des choses (même si je suis d’accord, le salaire des infirmiers n’est pas en lien avec leurs responsabilités).
La théorie complotiste selon laquelle la pénurie de médecin a été orchestrée (par qui d’ailleurs : si vous avez la réponse, je suis intéressée), peut vous conduire à croire que cette entité supérieure vous manipule pour vous conduire à devenir IPA ce que vous refusez. Seulement, voila une théorie mal venue, puisque du coup, elle vous laisse dans votre dévotion historique qui vous oblige à effectuer des glissements de tâches sans le salaire qui va avec…
En tout cas, merci lafolldingue pour ce témoignage concernant une collègue IDE scolaire qui vous a appelé lorsque vous travailliez aux urgences. Qu’un infirmier puisse parler de l’incompétence/la difficulté anecdotique d’un pair comme d’une généralité prouve que la profession infirmière est la moins corporate de France et je trouve cela très dommageable

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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
toi, tu serais pas pro-ordre ??KellyGally a écrit :Le glissement de tâche, secret de polichinelle au sein de notre profession, est bien une réalité qu’il ne faut pas nier. Chacune d’entre nous a déjà été confrontée à ces pratiques, qui sont mêmes habituelles dans certains services, encore aujourd’hui. Alors s’il faut passer par la case « reprise d’études » pour que juridiquement, la pratique de notre profession ne nous mette plus en difficulté majeure face à la loi, je trouve l’idée plutôt logique. donc c'est encore aux inf de pallier une organisation de m... ? et en repassant par des études![]()
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C’est d’ailleurs afin de lutter contre cette étiquette de bonne sœur qui nous colle à la peau depuis des décennies, qu’il est important de « faire évoluer les mentalités ». Ce tic de langage, comme vous l’appelez, est plein de bons sens. A l’heure actuelle, le constat est sans appel : nous manquons cruellement de médecins. Deux possibilités s’offrent à nous :
- nous anticipons la situation en prenant la place qui se présente à nous et en participant au projet qui nous permettra d’être acteur de la construction de cette évolution de la profession (dont la négociation sur les salaires).
- nous attendons patiemment et sagement (bonne sœur ?!) de voir comment évolue la situation. Croisons les doigts pour que d’autres professions plus malignes que nous ne s’engouffrent pas dans le projet.
une 3eme proposition, on peut refuser aussi !
Cela me conduit à vous poser la question suivante : quelles sont vos propositions pour permettre à la profession d’évoluer, d’être valoriser comme vous le suggérerpour moi, 1- ce serait que toutes les IDE quelle ques soit la catégorie, se battent ensemble pour valoriser le DEI. Et ensuite forcément les catégories spécialisées le seront aussi. Mais c'est tellement utopique.
la preuve maintenant, les IPA se battent pour elles.
Valoriser notre DEI ? Notre décret de compétence n’a pas évolué depuis un certain temps en ce qui concerne les actes propres. oui, et alors ? Pour cette raison, Je ne vois pas de levier permettant de demander une augmentation salariale en l’état actuel des choses (même si je suis d’accord, le salaire des infirmiers n’est pas en lien avec leurs responsabilités).
La théorie complotiste selon laquelle la pénurie de médecin a été orchestrée (par qui d’ailleurs : si vous avez la réponse, je suis intéressée), par les différents gouvernements qui ont limités le numerus dans l'idée, que moins de médecins = les français auront mois de demandes. Mais cela n'a rien à voir avec de la crédulité et de la manipulation. Suffit de lire les chiffres de l'internat depuis les années 90 , et lire les retours d'anciens ministrespeut vous conduire à croire que cette entité supérieure vous manipule pour vous conduire à devenir IPA ce que vous refusez. Seulement, voila une théorie mal venue, puisque du coup, elle vous laisse dans votre dévotion historique qui vous oblige à effectuer des glissements de tâches sans le salaire qui va avec…
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ben justement non, je refuse
et je me suis d'ailleurs barrée des soins pour cela
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"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
oh purée, je l'ai vu en validant mon message précédent !!!KellyGally a écrit : Je préfère mettre toute ma dévotion dans ce noble combat.


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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Je ne fais pas d'un cas une généralité, bien heureusement, c'est comme partout, certaines n'ont pas inventé l'eau chaude !

Je peux en aborder bien d'autres, je n'ai pas gardé un bon souvenir de mon IDE scolaire au lycée


Je peux en aborder bien d'autres, je n'ai pas gardé un bon souvenir de mon IDE scolaire au lycée
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Réserviste SSA
future IADE, c'est reparti pour 2 ans d'école !
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Aujourd’hui il y a 3 spécialités reconnues,?et 2 sont en train de se faire torpiller par de futures IPA.binoute1 a écrit :c'est marrant sur linkedin, il y a la même demande pour les infirmiers du travail. Chacun veut être IPA ou une spécialité IDE.
Si on pouvait déjà valoriser notre DEI à sa juste valeur ça serait quand même mieux
Avec la bénédiction de l’ordre, et notamment de l’un de ses avocats.
Et on retrouve toujours les mêmes arguments « pénurie de temps médical ». Sans doute que pendant ce temps les infirmiers se touchent la nouille.
Et on retrouve plein de trucs géniaux que pourraient faire les IPA, trucs tellement géniaux qu’ils font déjà parti du rôle infirmier, mais que nous n’avons pas le temps de faire !
Enfin bref tout va bien...
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Je ne vois pas l’intérêt de créer des IPA, c'est encore l'usine à gaz bien française qui consiste à créer une nouvelle strate au lieu d'aménager l'existant. On en crève de cette manière de penser.KellyGally a écrit :Valoriser notre DEI ? Notre décret de compétence n’a pas évolué depuis un certain temps en ce qui concerne les actes propres.
Il existe déjà deux alternatives :
- Le DEI initial pourrait être "refondu" pour répondre à l'évolution des techniques et inclure des actes supplémentaires dans le rôle propre.
Ou, si ce n'est pas possible :
- Il existe déjà trois spécialités qui pourraient être elles aussi revalorisées et notamment celle d'IADE. La formation IADE est très pointue, deux ans d'études, ce n'est pas rien. Pourquoi ne pas leur attribuer ces fameux actes médicaux qui posent problème ?
N'importe quoi !Stellaire a écrit :je propose donc que l'on reconnaisse que les infirmières iers de l'éducation nationale soient toutes /tous reconnue(e)s comme des IPA !!


Ben voyons, et les infirmiers en dialyse, en réa, en orthopédie, en ophtalmologie, en diabétologie, en gynécologie ...?
Le scolaire est un lieu d'exercice, pas une spécialité.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Les spécialités existantes ne sont pas suffisamment reconnues financièrement parlant (IADE, IBODE, IDEL, IDES, IDEL, etc..)!
Les DU sont nombreux et n'apportent souvent aucune reconnaissance, financièrement parlant!
Les ISP ont disparus de longue date.
Les employeurs ne tiennent pas compte de l'expérience qui souvent à donné lieu à une forme de spécialisation (médecine, urgence, chirurgie, psychiatrie, diabétologie, etc..), et on déplace les IDE d'un service à l'autre comme des pions.
Beaucoup de possibilités sont déjà dans le champs de compétences des IDE mais ne sont pas utilisées, investies, développées et exploitées par manque de temps (éducation thérapeutique, diagnostic infirmier, prévention, entretien infirmiers, évaluation clinique, etc...).
Mais on crée des IPA et des doctorats.........pour une minorité.........sans réel avancées et reconnaissance salariale significative.................ce qui ne fera qu’empêcher la majeur partie des IDE de revendiquer une amélioration de leurs conditions de travail et de leurs rémunérations, puisqu'ils ne seront vu que comme de simples IDE de base.
Vous voulez être mieux payé, être reconnus pour votre savoir, votre expérience, retournez faire deux ans d'études pour quelques euros de plus.
Franchement, si les IDE avait le temps de faire le job correctement, s'ils étaient plus nombreux et présents, la nuit dans les maisons de retraites, dans les écoles, les cabinets, les maisons d'enfants, la plupart des services, et bien les médecins seraient surement un peu moins débordés.
Quelle fumisterie! Qui se réjouit le plus des IPA, les infirmiers ou notre ministre de la santé et de l'enfumage?
(Dans un autre temps et d'autres circonstances , je me rappelle ces petits jeunes tous contents et fiers d'avoir été nommés chef d'équipe pour le même salaire en intérim, parce qu'aucun ancien ne voulaient plus de responsabilités pour des cacahuètes. Il n'y avait que les jeunes pour tomber dans le panneau et espérer qu'ils aller gravir les échelons et s’élever rapidement.).
Les DU sont nombreux et n'apportent souvent aucune reconnaissance, financièrement parlant!
Les ISP ont disparus de longue date.
Les employeurs ne tiennent pas compte de l'expérience qui souvent à donné lieu à une forme de spécialisation (médecine, urgence, chirurgie, psychiatrie, diabétologie, etc..), et on déplace les IDE d'un service à l'autre comme des pions.
Beaucoup de possibilités sont déjà dans le champs de compétences des IDE mais ne sont pas utilisées, investies, développées et exploitées par manque de temps (éducation thérapeutique, diagnostic infirmier, prévention, entretien infirmiers, évaluation clinique, etc...).
Mais on crée des IPA et des doctorats.........pour une minorité.........sans réel avancées et reconnaissance salariale significative.................ce qui ne fera qu’empêcher la majeur partie des IDE de revendiquer une amélioration de leurs conditions de travail et de leurs rémunérations, puisqu'ils ne seront vu que comme de simples IDE de base.
Vous voulez être mieux payé, être reconnus pour votre savoir, votre expérience, retournez faire deux ans d'études pour quelques euros de plus.
Franchement, si les IDE avait le temps de faire le job correctement, s'ils étaient plus nombreux et présents, la nuit dans les maisons de retraites, dans les écoles, les cabinets, les maisons d'enfants, la plupart des services, et bien les médecins seraient surement un peu moins débordés.
Quelle fumisterie! Qui se réjouit le plus des IPA, les infirmiers ou notre ministre de la santé et de l'enfumage?
(Dans un autre temps et d'autres circonstances , je me rappelle ces petits jeunes tous contents et fiers d'avoir été nommés chef d'équipe pour le même salaire en intérim, parce qu'aucun ancien ne voulaient plus de responsabilités pour des cacahuètes. Il n'y avait que les jeunes pour tomber dans le panneau et espérer qu'ils aller gravir les échelons et s’élever rapidement.).
Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Complotiste, rien que ça !KellyGally a écrit :
La théorie complotiste selon laquelle la pénurie de médecin a été orchestrée (par qui d’ailleurs : si vous avez la réponse, je suis intéressée),
Je préfère mettre toute ma dévotion dans ce noble combat .
Sinon vous pouvez aussi vous renseigner sur la mise en place du numerus clausus en France sous Giscard.
Pas de complot ni de secret d’etat : dans les années 70, face à l’augmentation des dépenses de santé le choix a été fait de réduire l’offre de soin en diminuant le nombre de praticiens. La réduction de l’offre étant sensée réduire la demande. Oui, c’est complètement con, mais bon ...
Pour diminuer le nombre de médecins il a été instauré un numerus clausus en médecine.
Avant d’afficher votre condescendance vous pouvez aussi chercher à vous cultiver un peu, ça ne fait jamais de mal.
Ceci étant que peut on attendre de quelqu’un qui traite les autres de « bonnes sœurs » mais met en avant sa propre dévotion ?
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Je n'ai jamais compris pourquoi on avait pas fait de la psychiatrie une spécialité.Estienne a écrit :Les ISP ont disparus de longue date.
C'est dommage, tout un savoir qui se "dilue" dans la formation initiale des iDE.
Entièrement d'accord.loulic a écrit :
Complotiste, rien que ça !
Sinon vous pouvez aussi vous renseigner sur la mise en place du numerus clausus en France sous Giscard.
Pas de complot ni de secret d’État : dans les années 70, face à l’augmentation des dépenses de santé le choix a été fait de réduire l’offre de soin en diminuant le nombre de praticiens. La réduction de l’offre étant sensée réduire la demande. Oui, c’est complètement con, mais bon ...
Pour diminuer le nombre de médecins il a été instauré un numerus clausus en médecine.
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Cher Loulic,
Je vous remercie de vous soucier de mon niveau culturel, je prends note de votre agréable conseil et je vais de ce pas me diriger dans un lieu communément appelé bibliothèque pour remédier à ces grosses lacunes qui me donnent un air condescendant
.
Cela étant dit, par votre intervention, j’apprends l’origine du numérus clausus. Selon votre point historique, rien de complotiste effectivement, juste une mauvaise évaluation de la situation qui a des conséquences dramatiques à ce jour….
Je suis titulaire du diplôme infirmier. Par conséquent, je pense avoir la légitimité nécessaire pour parler de cette étiquette de bonne sœur qui nous colle à la peau. Je vous invite à relire mon dernier message : l’utilisation du pronom personnel « nous » m’inclus naturellement dans cette dévotion. Je m’autorise la possibilité de critiquer le métier d’infirmière car j’ai conscience de la situation. S’interdire toute critique constructive est un frein à une évolution possible.
Je ne suis pas pro-ordre infirmier. Je cotise par obligation légale et j’écoute ce qu’ils ont à dire.
Toutes les personnes qui sont intervenues sur ce forum semblent unanimes. Pourquoi créer les IPA alors qu’il existe déjà des spécialités qu’on pourrait valoriser ? J’entends parfaitement cette argument. Seulement depuis que je suis diplômée, je vois une profession qui n’arrive pas à se fédérer. La comparaison avec d’autres milieux professionnels me conduit à penser que l’ordre pourrait être le corps fédérateur de notre profession. Or, quand je vois comment il est dénigré, je me demande qui d’autre pourrait jouer ce rôle…
Je vous remercie de vous soucier de mon niveau culturel, je prends note de votre agréable conseil et je vais de ce pas me diriger dans un lieu communément appelé bibliothèque pour remédier à ces grosses lacunes qui me donnent un air condescendant

Cela étant dit, par votre intervention, j’apprends l’origine du numérus clausus. Selon votre point historique, rien de complotiste effectivement, juste une mauvaise évaluation de la situation qui a des conséquences dramatiques à ce jour….

Je suis titulaire du diplôme infirmier. Par conséquent, je pense avoir la légitimité nécessaire pour parler de cette étiquette de bonne sœur qui nous colle à la peau. Je vous invite à relire mon dernier message : l’utilisation du pronom personnel « nous » m’inclus naturellement dans cette dévotion. Je m’autorise la possibilité de critiquer le métier d’infirmière car j’ai conscience de la situation. S’interdire toute critique constructive est un frein à une évolution possible.
Je ne suis pas pro-ordre infirmier. Je cotise par obligation légale et j’écoute ce qu’ils ont à dire.
Toutes les personnes qui sont intervenues sur ce forum semblent unanimes. Pourquoi créer les IPA alors qu’il existe déjà des spécialités qu’on pourrait valoriser ? J’entends parfaitement cette argument. Seulement depuis que je suis diplômée, je vois une profession qui n’arrive pas à se fédérer. La comparaison avec d’autres milieux professionnels me conduit à penser que l’ordre pourrait être le corps fédérateur de notre profession. Or, quand je vois comment il est dénigré, je me demande qui d’autre pourrait jouer ce rôle…
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Je suis d'accord avec toi sur la fédération ! Le soucis, typiquement français ou pas : les gens se plaignent, n'agissent pas ou peu, sont réticents au changement, et ne regardent que leur bifteck... Et vu que tout le monde veut tirer sur un bout du drap, on n'arrive à rien.
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
rassure moi , c'est une blague ?KellyGally a écrit :
Cela étant dit, par votre intervention, j’apprends l’origine du numerus clausus.
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
ok, c'est plus clair pour moi (pour les autres intervenats on va voir) , mais pourquoi le nous ? tu aurais du alors dire je !KellyGally a écrit :
Je suis titulaire du diplôme infirmier. Par conséquent, je pense avoir la légitimité nécessaire pour parler de cette étiquette de bonne sœur qui nous colle à la peau. Je vous invite à relire mon dernier message : l’utilisation du pronom personnel « nous » m’inclus naturellement dans cette dévotion. Je m’autorise la possibilité de critiquer le métier d’infirmière car j’ai conscience de la situation. S’interdire toute critique constructive est un frein à une évolution possible.
très bien. mais alors si tu déplores le manque de solidarité, pourquoi vouloir re créer une "catégorie" supplémentaire ? je ne te suis pas ...KellyGally a écrit : Toutes les personnes qui sont intervenues sur ce forum semblent unanimes. Pourquoi créer les IPA alors qu’il existe déjà des spécialités qu’on pourrait valoriser ? J’entends parfaitement cette argument. Seulement depuis que je suis diplômée, je vois une profession qui n’arrive pas à se fédérer. La comparaison avec d’autres milieux professionnels me conduit à penser que l’ordre pourrait être le corps fédérateur de notre profession. Or, quand je vois comment il est dénigré, je me demande qui d’autre pourrait jouer ce rôle…


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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Quand je dis « nous », c’est parce que je fais partie de la profession infirmière. De part son histoire, cette profession a un passif qui la conduit à avoir cette étiquette de bonne sœur. Ce n’est pas moi, en tant qu’individu qui suit responsable de cela….
Je ne comprends pas en quoi vouloir créer des spécificités au sein de la profession est un signe de manque de solidarité ? Je rejoins Jo-Bis en ce qui concerne les infirmières de psychiatrie, la spécialité n’aurait jamais dû disparaitre. La spécificité n’est pas un antagoniste de la solidarité. Pour le coup, c’est moi qui ne comprend pas votre incompréhension…
L’exemple des avocats illustre parfaitement mes propos. Un avocat en droit de la famille n’a pas les mêmes compétences qu’un avocat en droit du travail. Pour autant, l’ordre national des avocats œuvre dans l’intérêt de la profession en général.
Et en ce qui concerne l'histoire du Numérus Clausus, je persiste et signe, je ne la connaissais pas

Je ne comprends pas en quoi vouloir créer des spécificités au sein de la profession est un signe de manque de solidarité ? Je rejoins Jo-Bis en ce qui concerne les infirmières de psychiatrie, la spécialité n’aurait jamais dû disparaitre. La spécificité n’est pas un antagoniste de la solidarité. Pour le coup, c’est moi qui ne comprend pas votre incompréhension…

L’exemple des avocats illustre parfaitement mes propos. Un avocat en droit de la famille n’a pas les mêmes compétences qu’un avocat en droit du travail. Pour autant, l’ordre national des avocats œuvre dans l’intérêt de la profession en général.
Et en ce qui concerne l'histoire du Numérus Clausus, je persiste et signe, je ne la connaissais pas

