Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Ceci est faux, j'imagine qu'il s'agit de méconnaissance car promouvoir dans le même thread une reconnaissance de spécialité pour les ISP qui ne faisaient que deux ans de formation et condamner la reconnaissance de spécialité pour les scolaires qui font un an de formation en plus...Jo_bis a écrit : N'importe quoi !![]()
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Ben voyons, et les infirmiers en dialyse, en réa, en orthopédie, en ophtalmologie, en diabétologie, en gynécologie ...?
Le scolaire est un lieu d'exercice, pas une spécialité.
Infirmière scolaire ou INFENES est bel et bien une spécialité, car au-delà du lieu cet exercice nécessite des compétence et une formation différente :
1) Il faut passer un concours, lequel fait suite à un an de stage (donc pendant un an, l'infirmier(e) est rémunérée comme un stagiaire) avec une formation supplémentaire, exactement comme les IADE, IBODE, Puer, etc... (il ne me semble pas que ce soit le cas quand on passe de l'ophtalmologie à la diabétologie)
2) Les INFENES sont soumis à des textes législatifs supplémentaires (ce qui n'est pas le cas pour les infirmiers qui vont en diabétologie ou en psychiatrie, etc) avec des actes infirmiers que ne peuvent pas réaliser leurs pairs qui n'ont que le DEI comme référence
Le problème est que pour que cette spécialité soit reconnue, il faut une réingénierie du cursus de formation actuel qui doit se conformer au parcours LMD, ce qui n'est pas impossible : l'année de stage peut compter pour tant d'ECTS comme les IADE, etc . Mais si cela ne se fait pas c'est tout simplement car ni ce gouvernement ni personne n'en a quelque chose à faire des infirmiers(e) et ce spécialité ou non, scolaire ou non, malheureusement.
Je fais une petite aparté sur une des personnes intervenantes qui se questionnait pourquoi on disait infirmière en "milieu scolaire" et que l'on utilisait pas cette appellation pour les médecins de l'Education Nationale. Et bien ce n'est pas vrai, la dénomination est bien infirmière de l'Education Nationale et de l'Enseignement Supérieur, tout comme on parle de médecin de l'Education Nationale ou de psychologue de l'Education Nationale. Il n'y a pas cette différence de traitement.
On ne parle pas de santé scolaire car les personnels médicaux et paramédicaux ne sont pas rattachés au ministère de la santé et ne sont pas organisés en service.
Pour finir puisque ce topic parle des IPA's, pourquoi les INFENES n'en veulent pas?
Justement car ils ne veulent pas d'une reconnaissance au rabais.
Ils veulent un master et la pleine reconnaissance de leur spécialité.
Une IPA en santé scolaire réintroduirait la notion de service avec un médecin qui chapeaute le tout, hors ce système n'est plus adapté depuis 1984.
L'INFENES travaille en équipe pluri-disciplinaire au sein d'une équipe bien plus large qu'à l'hôpital puisqu'en collaboration avec l'équipe éducative.
Donc le manque de solidarité et la promotion du DEI c'est bien gentil mais c'est un raccourci un peu beaucoup hors sujet.
" Qui mieux que vous sait vos besoins? Apprendre à se connaître est le premier des soins. " La Fontaine
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
comme les IDE du travail, IDE hygiéniste ...Hcoleam a écrit :Ceci est faux, j'imagine qu'il s'agit de méconnaissance car promouvoir dans le même thread une reconnaissance de spécialité pour les ISP qui ne faisaient que deux ans de formation et condamner la reconnaissance de spécialité pour les scolaires qui font un an de formation en plus...non, non, les spé pour inf sont au nombre de 4 , dans lesquelles on ne trouve ni les IDE scolaires, ni les hygiènistes, ni les inf du travail, ni les stomathérapeuthe...et pourtant tous suivent une formation complémentaireJo_bis a écrit : N'importe quoi !![]()
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Ben voyons, et les infirmiers en dialyse, en réa, en orthopédie, en ophtalmologie, en diabétologie, en gynécologie ...?
Le scolaire est un lieu d'exercice, pas une spécialité.
Le problème est que pour que cette spécialité soit reconnue, il faut une réingénierie du cursus de formation actuel qui doit se conformer au parcours LMD, ce qui n'est pas impossible : l'année de stage peut compter pour tant d'ECTS comme les IADE, etc . Mais si cela ne se fait pas c'est tout simplement car ni ce gouvernement ni personne n'en a quelque chose à faire des infirmiers(e) et ce spécialité ou non, scolaire ou non, malheureusement.d'où l'intérêt de se battre , ensemble, tous ensemble pour revaloriser le DEI. Plutot que chaque spé ou secteur dans son coin. Et par voie de conséquence les échelons au dessus, seraient aussi revalorisés
Je fais une petite aparté sur une des personnes intervenantes qui se questionnait pourquoi on disait infirmière en "milieu scolaire" oui c'est moi et que l'on utilisait pas cette appellation pour les médecins de l'Education Nationale. Et bien ce n'est pas vrai, la dénomination est bien infirmière de l'Education Nationale et de l'Enseignement Supérieur, tout comme on parle de médecin de l'Education Nationale ou de psychologue de l'Education Nationale. Il n'y a pas cette différence de traitement.merci. Mais pour quoi "de l'éducation nationale et plus scolaire ? dans déconner, le coup de l'acronyme....ça me dépasse. le boulot est le même, voir plus, mais on change juste le nom pour faire mieux
On ne parle pas de santé scolaire car les personnels médicaux et paramédicaux ne sont pas rattachés au ministère de la santé et ne sont pas organisés en service.
Pour finir puisque ce topic parle des IPA's, pourquoi les INFENES n'en veulent pas?
Justement car ils ne veulent pas d'une reconnaissance au rabais.
Ils veulent un master et la pleine reconnaissance de leur spécialité.
Une IPA en santé scolaire réintroduirait la notion de service avec un médecin qui chapeaute le tout, hors ce système n'est plus adapté depuis 1984.
L'INFENES travaille en équipe pluri-disciplinaire au sein d'une équipe bien plus large qu'à l'hôpital puisqu'en collaboration avec l'équipe éducative.
Donc le manque de solidarité et la promotion du DEI c'est bien gentil mais c'est un raccourci un peu beaucoup hors sujet.
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Et c'est bien une anormalité, tout cursus pouvant justifié d'un niveau master, doit pouvoir dans le futur être reconnu comme spécialité. Ce n'est pas parce qu'il n'y a que 4 spécialités que cela ne doit pas évoluer.binoute1 a écrit :non, non, les spé pour inf sont au nombre de 4 , dans lesquelles on ne trouve ni les IDE scolaires, ni les hygiènistes, ni les inf du travail, ni les stomathérapeuthe...et pourtant tous suivent une formation complémentaire[/b]
Je ne vois pas le rapport. Les combats ne sont en rien incompatibles.binoute1 a écrit :d'où l'intérêt de se battre , ensemble, tous ensemble pour revaloriser le DEI. Plutot que chaque spé ou secteur dans son coin. Et par voie de conséquence les échelons au dessus, seraient aussi revalorisés[/b]
Que le DEI doive être valorisé est une évidence, nous sommes bien d'accord. Que la France soit un des rares pays où le salaire moyen d'une infirmière est inférieur au salaire moyen de la population est un scandale, que l'on soit classé 24/27 en termes de rémunération dans les pays de l'OCDE est aussi un scandale.
Pour autant que l'on ne reconnaisse pas une spécialité ne valorise en rien le DEI car actuellement une hospitalière ne peut de toute façon pas être titularisée en scolaire sans concours et ce ne serait pas rendre service aux élèves que ce soit le cas tant l'exercice est spécifique et demande une formation singulière (d'ailleurs encore bien insuffisante à ce jour). Et ce ne sont pas 8000 INFENES qui font actuellement de 'lombre à une revalorisation du DEI des 770 000 autres...
Non ce n'est pas pour faire mieux, franchement c'est pareil et personne ne s'offusque de infirmière scolaire. C'est juste que le terme "scolaire" renvoit à la notion d'"école" qui correspond à un niveau d'enseignement, de "l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur" indique juste qu'elle prend en charge des enfants, des adolescents et des adultes, de la maternelle au cursus universitaire. "Scolaire" est trop restrictif puisque ne concerne que l'école.binoute1 a écrit :Mais pour quoi "de l'éducation nationale et plus scolaire ? dans déconner, le coup de l'acronyme....ça me dépasse. le boulot est le même, voir plus, mais on change juste le nom pour faire mieux
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Non, c'est vrai et je connais très bien ma profession et ses possibilités d'évolution. Je ne vous ai pas attendue. Merci.Hcoleam a écrit :Ceci est faux, j'imagine qu'il s'agit de méconnaissance car promouvoir dans le même thread une reconnaissance de spécialité pour les ISP qui ne faisaient que deux ans de formation et condamner la reconnaissance de spécialité pour les scolaires qui font un an de formation en plus...
Pour les ISP, oui, je maintiens, il y a une vraie compétence supplémentaire. On a fait disparaitre l'ancien DEISP est c'est tout un savoir qui est perdu, on ne le retrouvera pas. Vous les prenez pour des débiles profonds ?

Et ne raisonnez pas en durée de formation, ça ne veut rien dire. C'est le niveau requis pour l'intégrer qui est important.
Il y a des impératifs pour qu'une spécialité soit reconnue comme tel :
- Des compétences non incluses dans la formation de départ des IDE, par exemple : une IADE induit une anesthésie (une IDE non), une puéricultrice peut perfuser des prématurés (une IDE non), une IBODE connait les temps opératoires (une IDE non).
- L'exercice doit avoir une versant hospitalier (ministère de la santé) pour que les écoles soient financées et le référentiel/décret de compétences établi. Actuellement toutes les écoles de spécialités sont hospitalières et gérées par les hôpitaux.
- Enfin, la reconnaissance au niveau statutaire par création de nouvelles échelles de classification et une classement hiérarchique au sein de la FPH.
L'exercice infirmier est sous tutelle du ministère de la santé (formation, délivrance (et retait !

Ce ceci exclut d'emblée toute spécialisation.
Quelle formation ? celle de l'EN par l'EN et pour l'EN ?Hcoleam a écrit :Infirmière scolaire ou INFENES est bel et bien une spécialité, car au-delà du lieu cet exercice nécessite des compétence et une formation différente
Non reconnue, comme je l'explique plus haut.
Quelles compétences sont exclusives aux IDE scolaires ?
Que faites-vous qu'une IDE ne sait pas faire ?
Là, il va falloir me préciser lesquelles.
Ça c'est le statut des fonctionnaires (FPE, FPH ou FPT). Rien à voir. Tous les futurs fonctionnaires font un stage de un an.Hcoleam a écrit :Il faut passer un concours, lequel fait suite à un an de stage (donc pendant un an, l'infirmier(e) est rémunérée comme un stagiaire) avec une formation supplémentaire, exactement comme les IADE, IBODE, Puer, etc... (il ne me semble pas que ce soit le cas quand on passe de l'ophtalmologie à la diabétologie)
Ce statut est lié à la fonction (= au métier) mais pas au lieu d'exercice.
D'ailleurs, le statut des fonctionnaires stipule qu'on est titulaire de son grade (=métier) et non de son poste (= lieu d'exercice). Donc IDE en SMUR, ophtalmo ou gynéco sont des postes et non des fonctions, ils ne sont pas "spécialisables", comme vous en scolaire.
Ne confondez pas le concours sur titre pour intégrer une administration avec le concours d'intégration d'une école IBODE ou IADE ou Puer et surtout pas la formation qui suit.
Ce n'est pas le même niveau,mais alors pas du tout.
Et alors ?Hcoleam a écrit :Les INFENES sont soumis à des textes législatifs supplémentaires
Comme une IDE Santé au travail ou hygiéniste par exemple, comme dit par Binoute.
Vous avez des spécificités d'exercice, mais désolée, aucune compétence supplémentaire par rapport au DE.
Ah oui...OK... un masterHcoleam a écrit :Pour finir puisque ce topic parle des IPA's, pourquoi les INFENES n'en veulent pas?
Justement car ils ne veulent pas d'une reconnaissance au rabais.
Ils veulent un master et la pleine reconnaissance de leur spécialité.
Une IPA en santé scolaire réintroduirait la notion de service avec un médecin qui chapeaute le tout, hors ce système n'est plus adapté depuis 1984.


En clair, ça vous ne voulez pas d'une IDE supposée "plus qualifiée"?...
Et alors ?Hcoleam a écrit :L'INFENES travaille en équipe pluri-disciplinaire au sein d'une équipe bien plus large qu'à l'hôpital puisqu'en collaboration avec l'équipe éducative.
Une IDE en SSIAD travaille avec les services sociaux, les conseils départementaux, les hôpitaux, les EHPAD, les SAD...
Une IDE libérale aussi.
Ceci ne justifie en aucun cas une spécialité.
Ben non, justement pas.Hcoleam a écrit :Donc le manque de solidarité et la promotion du DEI c'est bien gentil mais c'est un raccourci un peu beaucoup hors sujet.
Les 4 spécialités ne sont pas au niveau master, ce n'est pas pour y mettre des IDE extra hospitalières sans compétences supplémentaires.Hcoleam a écrit :Et c'est bien une anormalité, tout cursus pouvant justifié d'un niveau master, doit pouvoir dans le futur être reconnu comme spécialité. Ce n'est pas parce qu'il n'y a que 4 spécialités que cela ne doit pas évoluer.
Et vous croyez réellement qu'on vous donnera ce niveau ?
Le supplément de salaire sera payé par qui ?
L'EN est sinistrée.
Ce concours est purement administratif , je vous signale que c'est aussi le cas pour intégrer la FPT. Dans la FPH, ce concours est "sur titre", le diplôme officiel suffit (pour les soignants, mais pas pour les administratifs ou les techniques qui eux ont un concours).Hcoleam a écrit :Pour autant que l'on ne reconnaisse pas une spécialité ne valorise en rien le DEI car actuellement une hospitalière ne peut de toute façon pas être titularisée en scolaire sans concours et ce ne serait pas rendre service aux élèves que ce soit le cas tant l'exercice est spécifique et demande une formation singulière (d'ailleurs encore bien insuffisante à ce jour). Et ce ne sont pas 8000 INFENES qui font actuellement de 'lombre à une revalorisation du DEI des 770 000 autres...
Quelle formation "singulière" ? Une formation d’adaptation à votre futur poste n'a rien à voir avec une école de spécialité.
Vous avez une haute opinion de votre fonction et c'est très bien mais redescendez sur terre, une reconnaissance de spécialité couterait annuellement des millions d'Euros à l'Etat, et par les temps qui courent on ne va pas vers ça, mais alors pas du tout.
On avait compris.Hcoleam a écrit :Non ce n'est pas pour faire mieux, franchement c'est pareil et personne ne s'offusque de infirmière scolaire. C'est juste que le terme "scolaire" renvoit à la notion d'"école" qui correspond à un niveau d'enseignement, de "l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur" indique juste qu'elle prend en charge des enfants, des adolescents et des adultes, de la maternelle au cursus universitaire. "Scolaire" est trop restrictif puisque ne concerne que l'école.
Durant tout le cursus de formation des élèves/collégiens/lycéens/étudiants.
Moralité, faites un DU, il y en a sûrement dans votre secteur d'exercice.
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
scolaire désigne aussi l'enseignementHcoleam a écrit :Et c'est bien une anormalité, tout cursus pouvant justifié d'un niveau master, doit pouvoir dans le futur être reconnu comme spécialité. Ce n'est pas parce qu'il n'y a que 4 spécialités que cela ne doit pas évoluer.je connais des Du d'un niveau bien plus élevé que certaines licences. Mais comme ce sont des DU, aucune reconnaissance. Et en plus maintenat ils ne pourront y prétendre puisqu'il y a les IPA. bref, la profession est de plus catégorisée, avec l'assentissement de plus en plus d'IDE, qui ne voit que leur pré carré. C'est bien dommage.binoute1 a écrit :non, non, les spé pour inf sont au nombre de 4 , dans lesquelles on ne trouve ni les IDE scolaires, ni les hygiènistes, ni les inf du travail, ni les stomathérapeuthe...et pourtant tous suivent une formation complémentaire[/b]
Je ne vois pas le rapport. Les combats ne sont en rien incompatibles.binoute1 a écrit :d'où l'intérêt de se battre , ensemble, tous ensemble pour revaloriser le DEI. Plutot que chaque spé ou secteur dans son coin. Et par voie de conséquence les échelons au dessus, seraient aussi revalorisés[/b]
Que le DEI doive être valorisé est une évidence, nous sommes bien d'accord. Que la France soit un des rares pays où le salaire moyen d'une infirmière est inférieur au salaire moyen de la population est un scandale, que l'on soit classé 24/27 en termes de rémunération dans les pays de l'OCDE est aussi un scandale. mais on est bien d'accord. mais ce n'est pas en ayant un mster que cela changera. Ce sera comme le niveau licence du DEI. ma main à couper![]()
Pour autant que l'on ne reconnaisse pas une spécialité ne valorise en rien le DEI mais c'est bien ce que je dis, alors que l'inverse , si on valorise le DEI on valorise forcément ensuite les exercices au dessuscar actuellement une hospitalière ne peut de toute façon pas être titularisée en scolaire sans concours et ce ne serait pas rendre service aux élèves que ce soit le cas tant l'exercice est spécifique et demande une formation singulièrequelles actes fais-tu que e ne pourrais pas faire ? parce qu'il y a tellement d'intérim et de CDD qui s'en sortent très bien (d'ailleurs encore bien insuffisante à ce jour). Et ce ne sont pas 8000 INFENES qui font actuellement de 'lombre à une revalorisation du DEI des 770 000 autres...qui a dit ça ? certainement pas moi
Non ce n'est pas pour faire mieux, franchement c'est pareil et personne ne s'offusque de infirmière scolaire. C'est juste que le terme "scolaire" renvoit à la notion d'"école" qui correspond à un niveau d'enseignement, de "l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur" indique juste qu'elle prend en charge des enfants, des adolescents et des adultes, de la maternelle au cursus universitaire. "Scolaire" est trop restrictif puisque ne concerne que l'école.binoute1 a écrit :Mais pour quoi "de l'éducation nationale et plus scolaire ? dans déconner, le coup de l'acronyme....ça me dépasse. le boulot est le même, voir plus, mais on change juste le nom pour faire mieux

"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Exactement, la profession est le reflet de la société, personne n'a de vision globale de la profession, juste sa vision de pratique quotidienne et les "décideurs" le savent très bien.binoute1 a écrit :bref, la profession est de plus catégorisée, avec l'assentiment de plus en plus d'IDE, qui ne voit que leur pré carré.
Si l'ONI était compétent, il serait tout désigné pour mener cette bataille.
Avec une revalorisation de la formation IDE, par la reconnaissance des missions spécifiques des IDE, toute la profession serait tirée vers le haut.
Moi aussi, je met ma main à couper que ce ne serait qu'un "grade master" et rien sur la paye. Et c'est loin d'être gagné.binoute1 a écrit :mais on est bien d'accord. mais ce n'est pas en ayant un mster que cela changera. Ce sera comme le niveau licence du DEI. ma main à couper
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Voilà un moment que je ne suis pas venue et vous avez été très prolifiques
.
Jo_Bis et Binoute1, je vous rejoins complètement en ce qui concerne la revalorisation du DE infirmier.
Je vois aussi que vous émettez beaucoup de réserve au sujet de l'ONI.
Alors je répète ma question, quelles sont les solutions alternatives aux IPA et à l'ONI ? Moi, je n'en vois pas...

Jo_Bis et Binoute1, je vous rejoins complètement en ce qui concerne la revalorisation du DE infirmier.
Je vois aussi que vous émettez beaucoup de réserve au sujet de l'ONI.
Alors je répète ma question, quelles sont les solutions alternatives aux IPA et à l'ONI ? Moi, je n'en vois pas...

Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Je manque de temps pour faire une réponse très précise avec exemple, textes législatifs, etc… Mais je vais déjà apporter quelques éléments.
Je précise que je ne donne que mon point de vue et ma vision des choses, nombre de mes collègues seraient certainement en désaccord.
Tout d’abord vous prôner l’unité et une revalorisation du DEI, c’est très bien, personne à moins d’être fou, en ce bicentenaire de la naissance de Florence Nightingale, ne contestera le besoin de reconnaissance de notre profession, si belle et altruiste.
Il me semble néanmoins que dénigrer et mépriser les infirmiers scolaires ne va pas dans ce sens d’unité. Se rassembler ne veut pas dire nier nos compétences singulières. J’entends bien qu’apparemment Binoute1 connait des infirmières hospitalières en CDD qui s’en sortent très bien dans le scolaire, le problème c’est que je n’en connais pas. Le statut de contractuelle dans l’EN est d’ailleurs illégal car très précaire (même si les rectorats y ont recours fréquemment par manque de personnels titulaires disponibles). Mes collègues dans cette situation ne demandent qu’à réussir leur concours pour bénéficier d’un statut plus juste et pouvoir obtenira minima des formations complémentaires nécessaire à un bon exercice.
Alors je comprends bien l’idée sous-jacente : plus on multiplie les IPA’s où les spécificités, plus on cloisonne la profession et on limite les reconversions sans formations. OK, c’est vrai. Je comprends très bien l’envie de faire du scolaire sans faire une formation supplémentaire ensuite, de ne pas créer au final une catégorie d’infirmière en soins généraux, etc. et qu’il est plus confortable de penser que le DEI suffit.
Après je pense qu’il ne faut pas perdre de vue le sens premier de nos missions et pour l’infirmière scolaire il s’agit de la prise en charge d’enfants, adolescents et de jeunes adultes avec des problématiques extrêmement variées et très spécifiques et il est faux de dire que le seul DEI suffit.
Depuis la mise en place du DPC, nous sommes de toutes façon dans l’obligation de nous former annuellement, donc autant le faire avec des formations de qualité et diplômante.
Pour celles et ceux qui au quotidien exercent en scolaire et s’y investissent c’est particulièrement méprisant je trouve, mais les réponses de Jo-bis me montre à quel point le chemin est encore long pour que la représentation de l’infirmière scolaire change et soit en adéquation avec la réalité de son quotidien.
Je vous remercie d’ailleurs pour vos propositions d’envisager de passer un DU : j’en ai déjà deux et en prépare un troisième, donc c’est très gentil de m’encourager à poursuivre dans cette voie. Je préciserai qu’avant de travailler à l’EN j’ai travaillé à l’hôpital, en public, en privé, de jour, de nuit, plusieurs années en intérim, sans parler de mes activités annexes donc quand j’évoque la « spécialité » de l’exercice en milieu scolaire, j’ai quand même une vision qui ne se limite pas à son seul prisme.
Étant donné qu’il y a de nombreuses puér à l’EN, il serait intéressant d’avoir leur avis. En tout cas j’aimerai bien avoir leur avis, elles qui ont donc déjà une spécialisation.
Pour reprendre :
Le savoir initial des DEISP a été incorporé dans la formation globale du DEI en 1992 afin de leur permettre d'obtenir une augmentation de leur rémunération et de meilleures possibilités de reconversion professionnelle.
Autrefois étiquetées comme des "sous-infirmières" sans compétences en soins, elles étaient trop souvent pointées du doigt. Ce n'était pas du tout une spécialité mais un corps d'infirmier à part entière avec une formation uniquement psychiatrique, ce qui est totalement différent. Il me semble que n'avoir qu'un seul corps infirmier avec un socle commun de connaissance fut une grande avancée.
Après il est évident à mon sens qu'une spécialité en santé mentale avec un cursus de niveau master serait en effet tout à fait justifiée.
C'est d'ailleurs en ce sens que voit le jour "la pratique avancée en santé mentale et en psychiatrie". Personnellement je ne suis pas contre les IPA en réalité, mais les IPA vont se démultiplier à l'infini et ne sont à mon sens pas adapté à tous les exercices. On va dire que c’est plus simple pour eux de créer des IPA, avec une revalorisation salariale minorée. Par contre contrairement à vous je ne crache pas sur le grade master, c’est super important la reconnaissance d’un grade master.
Pour information autrefois les infirmiers pouvaient prétendre à des reconversion au sein de l'EN : cpe, chef d'établissement, ce n'est plus possible aujourd'hui sans ce grade. Ce n'est qu'un exemple.
Les reconnaissances de diplôme sont conditionnées par l’obtention d’un certain nombre d’ECTS (crédits) qui correspondent à des unités d’heures d’enseignement. Le DEI c’est 180 ECTS, toute spécialité ou master doit justifier de 120 ECTS supplémentaire.
Donc défendre une spécialisation scolaire équivaut à penser que cela correspond à une année de stage plus un an d’enseignement. Donc cela n’a rien à voir avec un DU. Les modules existent, il faudrait une ingénierie du cursus mais surtout une volonté politique.
Je précise que je ne donne que mon point de vue et ma vision des choses, nombre de mes collègues seraient certainement en désaccord.
Tout d’abord vous prôner l’unité et une revalorisation du DEI, c’est très bien, personne à moins d’être fou, en ce bicentenaire de la naissance de Florence Nightingale, ne contestera le besoin de reconnaissance de notre profession, si belle et altruiste.
Il me semble néanmoins que dénigrer et mépriser les infirmiers scolaires ne va pas dans ce sens d’unité. Se rassembler ne veut pas dire nier nos compétences singulières. J’entends bien qu’apparemment Binoute1 connait des infirmières hospitalières en CDD qui s’en sortent très bien dans le scolaire, le problème c’est que je n’en connais pas. Le statut de contractuelle dans l’EN est d’ailleurs illégal car très précaire (même si les rectorats y ont recours fréquemment par manque de personnels titulaires disponibles). Mes collègues dans cette situation ne demandent qu’à réussir leur concours pour bénéficier d’un statut plus juste et pouvoir obtenira minima des formations complémentaires nécessaire à un bon exercice.
Alors je comprends bien l’idée sous-jacente : plus on multiplie les IPA’s où les spécificités, plus on cloisonne la profession et on limite les reconversions sans formations. OK, c’est vrai. Je comprends très bien l’envie de faire du scolaire sans faire une formation supplémentaire ensuite, de ne pas créer au final une catégorie d’infirmière en soins généraux, etc. et qu’il est plus confortable de penser que le DEI suffit.
Après je pense qu’il ne faut pas perdre de vue le sens premier de nos missions et pour l’infirmière scolaire il s’agit de la prise en charge d’enfants, adolescents et de jeunes adultes avec des problématiques extrêmement variées et très spécifiques et il est faux de dire que le seul DEI suffit.
Depuis la mise en place du DPC, nous sommes de toutes façon dans l’obligation de nous former annuellement, donc autant le faire avec des formations de qualité et diplômante.
Pour celles et ceux qui au quotidien exercent en scolaire et s’y investissent c’est particulièrement méprisant je trouve, mais les réponses de Jo-bis me montre à quel point le chemin est encore long pour que la représentation de l’infirmière scolaire change et soit en adéquation avec la réalité de son quotidien.
Je vous remercie d’ailleurs pour vos propositions d’envisager de passer un DU : j’en ai déjà deux et en prépare un troisième, donc c’est très gentil de m’encourager à poursuivre dans cette voie. Je préciserai qu’avant de travailler à l’EN j’ai travaillé à l’hôpital, en public, en privé, de jour, de nuit, plusieurs années en intérim, sans parler de mes activités annexes donc quand j’évoque la « spécialité » de l’exercice en milieu scolaire, j’ai quand même une vision qui ne se limite pas à son seul prisme.
Étant donné qu’il y a de nombreuses puér à l’EN, il serait intéressant d’avoir leur avis. En tout cas j’aimerai bien avoir leur avis, elles qui ont donc déjà une spécialisation.
Pour reprendre :
Que vous connaissiez votre profession je n'en doute pas un instant, je lis aussi vos interventions sur les autres thread et ce point est incontestable. Mais avez-vous déjà exercé en scolaire ?Jo_bis a écrit :Non, c'est vrai et je connais très bien ma profession et ses possibilités d'évolution. Je ne vous ai pas attendue. Merci.
A quel moment ai-je sous-entendu que les DEISP étaient des débiles profonds? Jamais je n'ai insinué ou pensé cela.Jo_bis a écrit :Pour les ISP, oui, je maintiens, il y a une vraie compétence supplémentaire. On a fait disparaitre l'ancien DEISP est c'est tout un savoir qui est perdu, on ne le retrouvera pas. Vous les prenez pour des débiles profonds ?![]()
Le savoir initial des DEISP a été incorporé dans la formation globale du DEI en 1992 afin de leur permettre d'obtenir une augmentation de leur rémunération et de meilleures possibilités de reconversion professionnelle.
Autrefois étiquetées comme des "sous-infirmières" sans compétences en soins, elles étaient trop souvent pointées du doigt. Ce n'était pas du tout une spécialité mais un corps d'infirmier à part entière avec une formation uniquement psychiatrique, ce qui est totalement différent. Il me semble que n'avoir qu'un seul corps infirmier avec un socle commun de connaissance fut une grande avancée.
Après il est évident à mon sens qu'une spécialité en santé mentale avec un cursus de niveau master serait en effet tout à fait justifiée.
C'est d'ailleurs en ce sens que voit le jour "la pratique avancée en santé mentale et en psychiatrie". Personnellement je ne suis pas contre les IPA en réalité, mais les IPA vont se démultiplier à l'infini et ne sont à mon sens pas adapté à tous les exercices. On va dire que c’est plus simple pour eux de créer des IPA, avec une revalorisation salariale minorée. Par contre contrairement à vous je ne crache pas sur le grade master, c’est super important la reconnaissance d’un grade master.
Pour information autrefois les infirmiers pouvaient prétendre à des reconversion au sein de l'EN : cpe, chef d'établissement, ce n'est plus possible aujourd'hui sans ce grade. Ce n'est qu'un exemple.
Le cursus LMD est une norme européenne (réforme BMD), ce n'est pas moi qui définit les règles en termes de durée de formation. Donc la durée de formation est capitale, une des difficultés des IPDE pour leur reconnaissance master par exemple était qu’il n’y avait qu’un an de formation, pour les IADE le stage compte pour tant de crédit et un an de formation, etc.Jo_bis a écrit :Et ne raisonnez pas en durée de formation, ça ne veut rien dire. C'est le niveau requis pour l'intégrer qui est important.
Les reconnaissances de diplôme sont conditionnées par l’obtention d’un certain nombre d’ECTS (crédits) qui correspondent à des unités d’heures d’enseignement. Le DEI c’est 180 ECTS, toute spécialité ou master doit justifier de 120 ECTS supplémentaire.
Donc défendre une spécialisation scolaire équivaut à penser que cela correspond à une année de stage plus un an d’enseignement. Donc cela n’a rien à voir avec un DU. Les modules existent, il faudrait une ingénierie du cursus mais surtout une volonté politique.
C'est le casJo_bis a écrit :Il y a des impératifs pour qu'une spécialité soit reconnue comme tel :
- Des compétences non incluses dans la formation de départ des IDE, par exemple : une IADE induit une anesthésie (une IDE non), une puéricultrice peut perfuser des prématurés (une IDE non), une IBODE connait les temps opératoires (une IDE non).
Dernière modification par Hcoleam le 28 janv. 2020 16:40, modifié 1 fois.
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Nous ne dépendons pas de la fonction publique hospitalière mais de la fonction publique d'état, nos statuts sont déjà différents bien que les grilles soient désormais équivalentes.Jo_bis a écrit :- Enfin, la reconnaissance au niveau statutaire par création de nouvelles échelles de classification et une classement hiérarchique au sein de la FPH.
Vous convenez donc qu'il ne s'agit pas simplement d'un lieu d'exercice. Ce n’est qu’une question de financement et de budget.Jo_bis a écrit :L'exercice infirmier est sous tutelle du ministère de la santé (formation, délivrance (et retait !) des diplômes...) et les spécialités aussi. Donc, les formations d'intégration de l'EN sont "hors tutelle", non reconnues par le ministère de la santé, donc non "valorisables" autre part qu'au sein de l'EN.
Ce ceci exclut d'emblée toute spécialisation.
Depuis 2017, avec la réforme du troisième cycle des études de médecine, a été créé une formation spécialisée transversale en médecine scolaire pour les médecins donc l’histoire de tutelle est à géométrie variable... D’autant que tous les diplômes dont nous parlons dépendent du ministère de l’Enseignement Supérieur.
Tout comme les DU que vous m'invitez à passer. J'en ai deux, dispensés en faculté de médecine. Sans remettre la qualité de la formation en question, ils ne sont pas plus reconnus et ne correspondent pas à un cursus. Actuellement ce ne sont que des perfectionnements individuels sanctionnés d’un diplôme, sans valorisation financière ou autre.Jo_bis a écrit :Quelle formation ? celle de l'EN par l'EN et pour l'EN ?
Non reconnue, comme je l'explique plus haut.
Je ne pourrai pas être exhaustif et je ne vais pas citer tous les textes législatifs auxquels les IDE « non scolaires » ne sont pas soumis car mon post va déjà être bien long mais je pourrai le faire plus tard.Jo_bis a écrit :Quelles compétences sont exclusives aux IDE scolaires ?
Très simplement la différence essentielle se situe sur la dimension « éducative ». Pour résumé nous sommes des soignants-éducateurs et le DEI ne prépare pas à cela.
Quelques actes spécifiques :
- Consultation infirmière : il s’agit de cette dénomination précise dans les textes législatifs définissant les missions des INFENES, il ne s’agit pas d’un « entretien » comme définit au point 40 (ou 42p) du rôle propre mais bien d’une « consultation » ce qui implique au-delà de l’entretien une évaluation et un examen, avant réorientation ou élargissement de l’alliance thérapeutique, et ceci concerne autant les souffrances physiques que psychiques. Il n’y a pas de médecin disponible dans la grande majorité des cas, les INFENES sont donc quasiment autonomes et travaillent autant avec les acteurs psycho-médico-social internes qu’externes à l’établissement. L’approche en termes de responsabilités est par ailleurs totalement différente.
- Suivi de l’enfant, de l’adolescent, du jeune adulte et de leurs développements dans leurs milieux scolaires : ce point existe dans le rôle des IPDE (point 1). Si la plupart des actes en termes d’éducation à la santé ou en termes de dépistages appartiennent bien au rôle propre initial du DEI (ex : points 2, 13, 19, 37, 40, 41, 42), cela nécessite des connaissances approfondis sur l’enfant, son développement et ses pathologies (non approfondis dans le DEI mais chez les IPDE qui est une spécialité) mais surtout une analyse et des actes non précisés dans le rôle propre : parcours éducatif de santé, lutte contre le décrochage scolaire, dépistage des douze ans (spécifique car inscription dans le carnet de santé), etc.
- Prévention, dépistage et prise en charge du harcèlement scolaire, lutte contre la violence : si au point 3 du rôle propre, il y a bien « dépistage et évaluation du risque de maltraitance », nos missions en termes de protection de l’enfance sont étendues et ne se cantonne pas seulement pas à la maltraitance. Les différents textes mentionnent notre rôle dans la lutte contre la violence au sens large et le harcèlement. La lutte contre le harcèlement scolaire est un travail quotidien, qui implique des connaissances spécifiques (par exemple dépister des e-menaces : challenge, slutshaming, revenge porn, happyslapping, cyber-recrutement, etc.)
- Délivrance de la contraception d’urgences
- Délivrance de médicaments non soumis à prescription médicale : alors ce point est polémique et toujours en discussion… voté par le sénat en juin dernier puis retoqué par le conseil constitutionnel… Guerre sempiternelle et sujet explosif... Nous avons des garanties du ministère à ce propos donc nous pouvons délivrer des médicaments inscrit sur un protocole datant de 2000 (lui-même caution à polémique dans sa réécriture actuelle) mais tout le monde préfère continuer à fermer les yeux et dire officiellement que ce n’est pas vraiment le cas. Donc cela fait 20 ans que cela se déroule ainsi, 20 ans que nous avons cette responsabilité sans la reconnaissance qui va avec (hormis pour la contraception d’urgence qui elle est désormais légiférée). Les infirmiers qui sont contre notre obtention de spécialité cautionne quelque part ce système très opaque qui nous protège mal et empêche une harmonisation des pratiques et une meilleure formation à la délivrance de ces médicaments. Mais le légiférer contrarie les lobbying médicaux, certains infirmiers et surtout couterait cher puisque la spécialité serait induite de fait…
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Il n’y a pas de concours d’entrée à la FPH. Il est vrai que le concours est administratif et différent de celui pour intégrer une école mais il n’a rien à lui envier en termes de niveau. Cessez de dénigrer les infirmières scolaires et intéressez-vous à la formation dispensée par le CNED pour vous donner un aperçu en termes de niveau… Ce ne sont pas des QCM ou des tests psychotechniques… Rien n’empêcherait que ce concours soit reconnu comme une épreuve d’admission suivie d’un stage octroyant des ECTS (comme les IADE) suivie d’une formation d’un an complétant les 60 ECTS manquants.Jo_bis a écrit :Ça c'est le statut des fonctionnaires (FPE, FPH ou FPT). Rien à voir. Tous les futurs fonctionnaires font un stage de un an.Hcoleam a écrit :Il faut passer un concours, lequel fait suite à un an de stage (donc pendant un an, l'infirmier(e) est rémunérée comme un stagiaire) avec une formation supplémentaire, exactement comme les IADE, IBODE, Puer, etc... (il ne me semble pas que ce soit le cas quand on passe de l'ophtalmologie à la diabétologie)
Ce statut est lié à la fonction (= au métier) mais pas au lieu d'exercice.
D'ailleurs, le statut des fonctionnaires stipule qu'on est titulaire de son grade (=métier) et non de son poste (= lieu d'exercice). Donc IDE en SMUR, ophtalmo ou gynéco sont des postes et non des fonctions, ils ne sont pas "spécialisables", comme vous en scolaire.
Ne confondez pas le concours sur titre pour intégrer une administration avec le concours d'intégration d'une école IBODE ou IADE ou Puer et surtout pas la formation qui suit.
Ce n'est pas le même niveau, mais alors pas du tout.
Quand au fait que nous soyons titulaire de notre grade et non de notre poste, si vous demandez votre mutation dans un établissement scolaire, cette requête a-t-elle une chance d’aboutir ?
Donc selon votre raisonnement les IST et les hygiénistes sont condamnées à ne jamais avoir de reconnaissance de spécialité ou une IPA si c’est ce qu’ils demandent ?Jo_bis a écrit :Et alors ?Hcoleam a écrit :Les INFENES sont soumis à des textes législatifs supplémentaires
Comme une IDE Santé au travail ou hygiéniste par exemple, comme dit par Binoute.
Vous avez des spécificités d'exercice, mais désolée, aucune compétence supplémentaire par rapport au DE.
Dans la mesure où il existe un master mention SST, je ne vois pas pourquoi on leur refuserait de prétendre à une spécialité. Formation complémentaire = compétences supplémentaires sinon à quoi servent les dites formations ?
Législation supplémentaire = actes supplémentaires = responsabilités supplémentaires. Mais donc selon vous n’implique ni reconnaissance supplémentaire ni valorisation quelconque. C’est un point de vue comme un autre, largement partagé par nos décideurs d’ailleurs. Faites plus mais n’espérez rien… Nous sommes en droit de rêver différemment.
Je préfère penser que l’on est en capacité de réinventer notre profession et de la faire évoluer.
J’ai fait un raccourci rapide. Le format IPA n’est pas spécialement adapté au scolaire de par l’exercice très spécifique non organisé en service. Dans certaines régions il n’y a pas du tout de médecins scolaires. Donc étendre un rôle médico-légué avec un « médico absent » risque surtout de restreindre les prérogatives des infirmiers. C’est assez complexe à expliquer de par les enjeux sous-jacents. Cela étant dit cela doit être possible, après tout il y a bien une IPA en libéral. Le plus important au final est une formation de qualité et une reconnaissance master.Jo_bis a écrit : Ah oui...OK... un master![]()
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En clair, ça vous ne voulez pas d'une IDE supposée "plus qualifiée"?...
Dernière modification par Hcoleam le 28 janv. 2020 16:59, modifié 1 fois.
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Jo_bis a écrit :Et alors ?Hcoleam a écrit :L'INFENES travaille en équipe pluri-disciplinaire au sein d'une équipe bien plus large qu'à l'hôpital puisqu'en collaboration avec l'équipe éducative.
Une IDE en SSIAD travaille avec les services sociaux, les conseils départementaux, les hôpitaux, les EHPAD, les SAD...
Une IDE libérale aussi.
Ceci ne justifie en aucun cas une spécialité.
L’infirmier scolaire est un soignant-éducateur, il fait partie intégrante d’une équipe éducative et non exclusivement soignante, son chef de service est le chef d’établissement pas un autre infirmier. Il est le conseiller en santé du chef d’établissement, ce n’est pas le médecin. Donc tous les interlocuteurs du monde psycho-médico-social nous les avons aussi, mais en équipe, au quotidien, étant donné la dimension EDUCATIVE, qui n’existe pas ailleurs, nous travaillons avec : chef d’établissement, chef des travaux, enseignants, cpes, etc. qui ne sont pas des soignants. Je doute que vous travailliez sur le décrochage scolaire ou le harcèlement par exemple… même si vous êtes en doit de penser que cela ne nécessite aucune compétence particulière.
Mais elles sont toutes appelées à le devenir.Jo_bis a écrit :Les 4 spécialités ne sont pas au niveau master, ce n'est pas pour y mettre des IDE extra hospitalières sans compétences supplémentaires.
Oui, tout n’est que choix politiques.Jo_bis a écrit :Et vous croyez réellement qu'on vous donnera ce niveau ?
L’EN n’est pas plus sinistré que l’hôpital. Tout dépend des curseurs politiques. L’IPA en santé libérale vise aussi à combler le manque des déserts médicaux. De gros budgets alloués mais non attribués sont réservés à la médecine scolaire qui s’éteint ou tout du moins est appelée à changer. Il n’y a presque plus de médecins en santé scolaire en France et ce malgré des revalorisations salariales importantes, etc.Jo_bis a écrit :Le supplément de salaire sera payé par qui ?
L'EN est sinistrée.
Nous ne sommes pas très nombreux donc le coût ne serait pas si important. Après je vous rejoins sur le fait qu’ils n’ont aucun intérêt à le faire et que c’est un long combat à mener.
L’Education Nationale, on peut en penser ce que l’on veut mais c’est le seul et unique lieu par lequel vont transiter la quasi-totalité des futurs citoyens de ce pays. C’est donc un lieu d’observation et de dépistage très singulier. J’ai une très haute estime de notre fonction en effet car j’estime que les besoins y sont immenses et que cela représente un enjeu majeur de santé publique en termes d'éducation à la santé, de prévention et de dépistage. Pour nombre d’enfants en souffrance l’école est le seul lieu où peuvent être identifier leurs difficultés.Jo_bis a écrit :Vous avez une haute opinion de votre fonction et c'est très bien mais redescendez sur terre, une reconnaissance de spécialité couterait annuellement des millions d'Euros à l'Etat, et par les temps qui courent on ne va pas vers ça, mais alors pas du tout.
Actuellement nous bricolons. Fonctionner à moyens constants c’est bien, créer des parcours éducatifs de santé, etc. , c’est sympa. Mais à un moment donné, selon moi savoir investir et mieux former ses personnels de santé c’est avant tout se donner la possibilité d’offrir une meilleure réponse aux 15 millions de besoins exprimés par les élèves chaque année lors des 15 millions de consultations effectuées par les infirmières scolaires.
Moralité chacun a le droit de défendre la vision qui lui parait le plus juste pour sa pratique même si rassurez-vous, la spécialité ou l’IPA en santé scolaire n’est pas prête de voir le jour. Et si vous avez tout lu, bah déjà merci parce que c'est un pavé assez chiant. Mais bon je trouve que c'était plus respectueux de faire l'effort de vous exposer plus en détails mon point de vue même si nous ne sommes pas d'accord.Jo_bis a écrit :Moralité, faites un DU, il y en a sûrement dans votre secteur d'exercice.
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Je suis dans l'impossibilité de répondre points par points, mais j'ai lu avec attention votre propos, très intéressant.
J'ai travaillé en psychiatrie, avec ces "anciens" et leur savoir était incomparable, indispensable. Largement de quoi faire une spécialité.
Non.
Pendant mes études, j'ai fait deux stages en établissement scolaire (LEP et Collège), je suis absolument convaincue que l'IDE scolaire est indispensable.
Pour ce qui est des spécificités que vous citez, je vais me faire l'avocat du diable :
Le point commun de ces 4 points est qu'ils ne demandent pas un savoir/savoir faire/savoir être particulier, ce sont justes des spécificités d'exercice, un approfondissement de certaines connaissances.
et je veux bien l'entendre, mais mépriser mes collègues certainement pas.
Je suis persuadée de votre investissement, je ne me permettrait pas de remettre en question vos compétences, qui me semblent bien réelles.
Ben non,
Le stage dont vous parlez n'est pas un stage "de formation" mais un stage purement administratif comme celui que font tous les fonctionnaires FPE, FPH et PPT.
Le ministère de la santé gère la formation et la carrière des 15 professions paramédicales. Les diplômes sont délivrés par le ministère de la santé, regardez ce qui est noté sur votre diplôme de DE.
Le ministère de l'enseignement supérieur est chargé de leur délivrance, de leur classification (au RNCP notamment).
Ou alors, à "moyens constants"...vous savez ce que ça veut dire : Le diplôme sans le salaire.
La liste d'attente est longue comme le bras.
Dans ma fonction, le code du travail évolue en permanence, si on appliquait ce que vous dites, j'aurais un bac+30 et je serais milliardaire.
A travers votre vécu, j'ouvre mon horizon, je suis obligée de chercher, de m'informer et de voir que tout n'est pas rose chez les autres.
Vous voulez progresser, c'est très bien et je vous souhaite de réussir.
Nous avons des désaccords, c'est la vie mais je continuerai à vous lire...et à vous répondre !!
C'est exact, mais au détriment d'un savoir spécifique.Hcoleam a écrit :Le savoir initial des DEISP a été incorporé dans la formation globale du DEI en 1992 afin de leur permettre d'obtenir une augmentation de leur rémunération et de meilleures possibilités de reconversion professionnelle.
J'ai travaillé en psychiatrie, avec ces "anciens" et leur savoir était incomparable, indispensable. Largement de quoi faire une spécialité.
Ai-je dénigré ?Hcoleam a écrit :Il me semble néanmoins que dénigrer et mépriser les infirmiers scolaires ne va pas dans ce sens d’unité.
Non.
Pendant mes études, j'ai fait deux stages en établissement scolaire (LEP et Collège), je suis absolument convaincue que l'IDE scolaire est indispensable.
Pour ce qui est des spécificités que vous citez, je vais me faire l'avocat du diable :
Oui, comme les autres IDE.Hcoleam a écrit :Délivrance de médicaments non soumis à prescription médicale
C'est autorisé par décret, donc ce n'est pas à proprement parler une spécificité. Les IDE des plannings familiaux le font aussi.Hcoleam a écrit :Délivrance de la contraception d’urgences
C'est une particularité de votre lieu d'exercice. Vous faites la même chose pour la prévention de l'alcoolisme ou de la toxicomanie.Hcoleam a écrit :Prévention, dépistage et prise en charge du harcèlement scolaire, lutte contre la violence : si au point 3 du rôle propre, il y a bien « dépistage et évaluation du risque de maltraitance », nos missions en termes de protection de l’enfance sont étendues et ne se cantonne pas seulement pas à la maltraitance.
Une iDE en entreprise fait la même chose.Hcoleam a écrit :Suivi de l’enfant, de l’adolescent, du jeune adulte et de leurs développements dans leurs milieux scolaires
Oui...mais c'est aussi fait en Médecine du travail. Je suis allée en "consultation infirmière" il n'y a pas longtemps...Hcoleam a écrit :Consultation infirmière : il s’agit de cette dénomination précise dans les textes législatifs définissant les missions des INFENES, il ne s’agit pas d’un « entretien » comme définit au point 40 (ou 42p) du rôle propre mais bien d’une « consultation » ce qui implique au-delà de l’entretien une évaluation et un examen, avant réorientation ou élargissement de l’alliance thérapeutique, et ceci concerne autant les souffrances physiques que psychiques

Le point commun de ces 4 points est qu'ils ne demandent pas un savoir/savoir faire/savoir être particulier, ce sont justes des spécificités d'exercice, un approfondissement de certaines connaissances.
Je suis peut-être parfois "cash"Hcoleam a écrit :Pour celles et ceux qui au quotidien exercent en scolaire et s’y investissent c’est particulièrement méprisant je trouve, mais les réponses de Jo-bis me montre à quel point le chemin est encore long pour que la représentation de l’infirmière scolaire change et soit en adéquation avec la réalité de son quotidien.


Je suis persuadée de votre investissement, je ne me permettrait pas de remettre en question vos compétences, qui me semblent bien réelles.
Hcoleam a écrit :Donc défendre une spécialisation scolaire équivaut à penser que cela correspond à une année de stage plus un an d’enseignement.
Ben non,
Le stage dont vous parlez n'est pas un stage "de formation" mais un stage purement administratif comme celui que font tous les fonctionnaires FPE, FPH et PPT.
Ce n'est pas une "spécialité", c'est aussi le cas pour la médecine d'urgence, la gériatrie ou la médecine de catastrophe... et d'autres.Hcoleam a écrit :Depuis 2017, avec la réforme du troisième cycle des études de médecine, a été créé une formation spécialisée transversale en médecine scolaire pour les médecins donc l’histoire de tutelle est à géométrie variable... D’autant que tous les diplômes dont nous parlons dépendent du ministère de l’Enseignement Supérieur.
Le ministère de la santé gère la formation et la carrière des 15 professions paramédicales. Les diplômes sont délivrés par le ministère de la santé, regardez ce qui est noté sur votre diplôme de DE.
Le ministère de l'enseignement supérieur est chargé de leur délivrance, de leur classification (au RNCP notamment).
Oui, du point de vue administratif, il faut distinguer l'EN "patron" de l'EN "enseignement".Hcoleam a écrit :Nous ne dépendons pas de la fonction publique hospitalière mais de la fonction publique d'état, nos statuts sont déjà différents bien que les grilles soient désormais équivalentes.
Je le pense, oui.Hcoleam a écrit :Donc selon votre raisonnement les IST et les hygiénistes sont condamnées à ne jamais avoir de reconnaissance de spécialité ou une IPA si c’est ce qu’ils demandent ?
Ou alors, à "moyens constants"...vous savez ce que ça veut dire : Le diplôme sans le salaire.
Il existe des "pelletées" de masters, et ils n'augurent en rien une spécialisation d'un secteur d'exercice. D'ailleurs les IDE spécialisés sont obligées d'obtenir des masters en plus de leur spécialité pour obtenir le bac+5 et être ainsi CSS et encore...pas tous, il faut qu'il y ait les postes !Hcoleam a écrit :Dans la mesure où il existe un master mention SST, je ne vois pas pourquoi on leur refuserait de prétendre à une spécialité.
La liste d'attente est longue comme le bras.
Ben oui, mais ceci ne justifie pas une spécialité, c'est l'évolution de votre poste, comme dans tous les secteurs d'exercice.Hcoleam a écrit :Législation supplémentaire = actes supplémentaires = responsabilités supplémentaires.
Dans ma fonction, le code du travail évolue en permanence, si on appliquait ce que vous dites, j'aurais un bac+30 et je serais milliardaire.
Mais si, mais si, voir : CECIHcoleam a écrit :Il n’y a pas de concours d’entrée à la FPH.
C'est bien ce qui me fait peur...Hcoleam a écrit :Oui, tout n’est que choix politiques.
J'ai un principe, quand un sujet est intéressant, je le lis, et votre message n'était pas "chiant".Hcoleam a écrit :Et si vous avez tout lu, bah déjà merci parce que c'est un pavé assez chiant. Mais bon je trouve que c'était plus respectueux de faire l'effort de vous exposer plus en détails mon point de vue même si nous ne sommes pas d'accord.


A travers votre vécu, j'ouvre mon horizon, je suis obligée de chercher, de m'informer et de voir que tout n'est pas rose chez les autres.
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Stephen HAWKING
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
L’ONI existe depuis 12 ans, et depuis 12 ans la situation des IDE s’est considérablement dégradée, comme tout le secteur sanitaire.KellyGally a écrit : Je vois aussi que vous émettez beaucoup de réserve au sujet de l'ONI.
Alors je répète ma question, quelles sont les solutions alternatives aux IPA et à l'ONI ? Moi, je n'en vois pas...
Qu’a fait l’ONI ? Rien. Pire, l’ONI n’a même pas soutenu les mouvements sociaux et les revendications infirmières.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
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Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Bonjour
J étais infirmière libérale et je dois me convertir suite à des problèmes de santé.
Je me renseigne pour le métier d infirmiere scolaire ou en entreprise.
Y a t il des infirmières qui travaillent dans ces domaines et pourraient me donner des infos ?
Merci
J étais infirmière libérale et je dois me convertir suite à des problèmes de santé.
Je me renseigne pour le métier d infirmiere scolaire ou en entreprise.
Y a t il des infirmières qui travaillent dans ces domaines et pourraient me donner des infos ?
Merci
Re: Infirmier de pratique avancée en santé scolaire
Ça tombe bien, tu es sur le forum des ide scolaires, nous travaillons donc tou(te)s dans ce domaineginie54610 a écrit :Bonjour
J étais infirmière libérale et je dois me convertir suite à des problèmes de santé.
Je me renseigne pour le métier d infirmiere scolaire ou en entreprise.
Y a t il des infirmières qui travaillent dans ces domaines et pourraient me donner des infos ?
Merci



As tu des questions précises car le domaine est vaste et beaucoup de renseignements sont déjà apportés dans les différentes discussions. Quelles réponses n'as tu pas trouvé ?
Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
(J. Prévert)
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