Les bancs des IFSI seront-ils vides en sept 2006 ?
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Re: des cacahuètes pour les ide
laugeorge a écrit :C'est la disparition programmée des IDE, Pas d'ide sur le marché alors on s"en passe.On s'en passe à domicile, aides ménagères et aides soignantes font l'affaire, on s'en passe auprès des personnes en situation de handicap, les éduc , les aidants font l'affaire, On s'en passe dans les blocs , les aides op font l'affaire.Les directeurs; chef d'établissements; financeurs divers ont toujours fait savoir que les ide coutaient chers alors il n'y en pas, plus, en poste
ton analyse est tout à fait juste sauf qu'au principe de réalité que tu décris s'oppose la législation, le corporatisme ide, l'histoire de la profession et notre place essentielle dans le systéme sanitaire
j'ai du mal à croire à notre disparition mais certains amménagements me semblent indispensables et nos compétences évoluent dans les deux sens (progression/transfert)
Quand je parle de disparition, il faut lire "mutation profonde". Il y aura toujours le titre ..... mais la fonction n'aura probablement plus rien à voir avec ce que nous connaissons. Super techniciens ? Bras droits des médecins ? J'ai pour habitude de dire que nous mutons vers une fonction de technicien de soins, que nous revenons aux soins à la tâche, et que nous nions tout ce pourquoi nous nous sommes battus ........
Bon, c'est un peu noir tout ça .......
Il est temps que je parte en vacances ! 
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cedr1c a écrit :tito a écrit :Resultats du concours à mon IFSI aujourd'hui et a priori sont pas trop en recherche de candidats vu que ya meme une liste complementaire avec 5 personnes!
c'est tout de meme peu et cela n'assure rien
y en eu que 10/15 chez moi. On est loin des plus de 100 à l'époque où j'ai fais le concours

Je vends mes charmes Et mes armes Ma violence et ma douceur. Je vends ce que je vaux Et si ça ne vaut pas un clou Tant pis, je donnerai tout. Je vends mon âme au diable et j'envoie ma vie en l'air;
Moi ce qui me révolte c'est que partout vous entendez, oui, on manque de personnel infirmiers, c'est une profession déficitaire.....et j'en passe et des meilleures...
.Mais d'un autre côté, on tue des vocations dans l'oeuf, comment pourrais je faire si je n'avais pas ni mon ami, ni ma famille pour m'épauler au moins pour la première année. Je suis démissionnaire de mon poste de travail que j'occupe depuis un peu plus de 5 ans(secrétaire médicale) pour pouvoir suivre la formation, mon employeur n'ayant pas voulu me licencier mais d'un autre côté, je n'ai le droit à aucune aide (pas d'ASSEDIC : démission, pas de bourses : calculer sur les revenus des années précédentes, demande de recours...mais bon les bourses c'est maxi 350 € par mois avec lesquels il faut se loger, se nourrir....) donc vraiment RAS LE BOL!!!!!
.Mais d'un autre côté, on tue des vocations dans l'oeuf, comment pourrais je faire si je n'avais pas ni mon ami, ni ma famille pour m'épauler au moins pour la première année. Je suis démissionnaire de mon poste de travail que j'occupe depuis un peu plus de 5 ans(secrétaire médicale) pour pouvoir suivre la formation, mon employeur n'ayant pas voulu me licencier mais d'un autre côté, je n'ai le droit à aucune aide (pas d'ASSEDIC : démission, pas de bourses : calculer sur les revenus des années précédentes, demande de recours...mais bon les bourses c'est maxi 350 € par mois avec lesquels il faut se loger, se nourrir....) donc vraiment RAS LE BOL!!!!!
C'est une des raisons pour laquelle il faut que les étudiants se regroupent, et arrivent à faire ce que les professionnels n'arrivent pas à obtenir : faire bloc !!! La FNESI est très active, et reconnue auprès des Ministères. Le CEFIEC fait remonter, via les DRASS, tous les problèmes des étudiants. En particulier quand le Ministère s'interroge sur la désaffection des IFSI. Mais la mise sous tutelle des régions va probablement changer la donne. Et créer des inégalités d'une région à l'autre.
D'un autre côté, nous ne sommes pas valorisées par le salaire. Tout au plus avons nous la reconnaissance sociale ..... au même titre que les pompiers .... auprès du grand public.
La nounou d'une copine, avec les 3 gamins qu'elle garde, se fait 2400 euros nets par mois. Plus que moi avec 20 ans de DE et 4 ans d'études !!! Avec, pour elle, 1 semaine de formation !
D'un autre côté, nous ne sommes pas valorisées par le salaire. Tout au plus avons nous la reconnaissance sociale ..... au même titre que les pompiers .... auprès du grand public.
La nounou d'une copine, avec les 3 gamins qu'elle garde, se fait 2400 euros nets par mois. Plus que moi avec 20 ans de DE et 4 ans d'études !!! Avec, pour elle, 1 semaine de formation !
VB - IDE
Difficile pour des étudiants de se regrouper non ? Combien de mois de formation risquent d'être sacrifiés, est-ce que la masse des étudiants sera suffisante, les infirmiers ou cadres suivront-ils ? Y a t-il des organisations qui pourraient fédérer tout ce monde en colère ?
Les grèves de 85 (je crois) avaient démontré que les revendications des infirmières possèdaient, quand elles étaient soutenues par des gens motivés, une force indéniable, en plus elles sont naturellement soutenues par le corps social.
Possible que je me trompe mais n'y a t-il pas aujourd'hui un desespoir qui mène à l'abandon pour les uns des études ou de la profession et l'indignation ou le fatalisme pour les autres ?
Il est infernal de voir que des médecins se battent pour leur 1 euros supplémentaire et que le corps infirmier lui ne bouge pas ou peu (peut-être que cela va venir
).
L'ordre infirmier va t-il "stimuler" ces demandes ?
Les grèves de 85 (je crois) avaient démontré que les revendications des infirmières possèdaient, quand elles étaient soutenues par des gens motivés, une force indéniable, en plus elles sont naturellement soutenues par le corps social.
Possible que je me trompe mais n'y a t-il pas aujourd'hui un desespoir qui mène à l'abandon pour les uns des études ou de la profession et l'indignation ou le fatalisme pour les autres ?
Il est infernal de voir que des médecins se battent pour leur 1 euros supplémentaire et que le corps infirmier lui ne bouge pas ou peu (peut-être que cela va venir

L'ordre infirmier va t-il "stimuler" ces demandes ?
Oui, ou nous pourrions demander à ce que nos blouses soient payées par l'assurance maladie ....
Le monde change, les gens aussi. L'ordre infirmier pourrait effectivement faire bouger les choses. Mais, à ce jour, la FNESI, qui représente les étdudiants, est probablement plus représentative que bien des associations professionnelles. Moins de 3% d'IDE en associ. ou syndiquées ....... effectivement, peu de chance que nous soyons écoutés !
A ce jour, beaucoup d'enjeux personnels et de luttes de clocher.
Les étudiants sont d'ores et déja bien regroupés. Par contre, il y a peu de mobilisation dans les IFSI. Chez moi, c'est moi qui donne les infos FNESI !!!! Le monde à l'envers ! Je dois batailler pour trouver une once d'engagement ! Mais il y a quelques étudiants (5 ou 6 sur 180 ...) qui sont engagés et qui travaillent pour l'avenir.
Quand aux grèves de 85, pour les avoir vécues, oui, nous avons été soutenue quelques jours. Puis les médecins n'ont plus accepté de faire les toilettes et de passer les bassins. Les familles n'ont plus accepté d'être "otages" de nos actions. Le mouvement s'est tari. Nous n'avons pas réussi à garder le cap, à l'instar de nos cousines quebecoises.
Le monde change, les gens aussi. L'ordre infirmier pourrait effectivement faire bouger les choses. Mais, à ce jour, la FNESI, qui représente les étdudiants, est probablement plus représentative que bien des associations professionnelles. Moins de 3% d'IDE en associ. ou syndiquées ....... effectivement, peu de chance que nous soyons écoutés !
A ce jour, beaucoup d'enjeux personnels et de luttes de clocher.
Les étudiants sont d'ores et déja bien regroupés. Par contre, il y a peu de mobilisation dans les IFSI. Chez moi, c'est moi qui donne les infos FNESI !!!! Le monde à l'envers ! Je dois batailler pour trouver une once d'engagement ! Mais il y a quelques étudiants (5 ou 6 sur 180 ...) qui sont engagés et qui travaillent pour l'avenir.
Quand aux grèves de 85, pour les avoir vécues, oui, nous avons été soutenue quelques jours. Puis les médecins n'ont plus accepté de faire les toilettes et de passer les bassins. Les familles n'ont plus accepté d'être "otages" de nos actions. Le mouvement s'est tari. Nous n'avons pas réussi à garder le cap, à l'instar de nos cousines quebecoises.
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ce que je lis confirme malheureusement ce que je pensais je susi presque dans le même cas que célinou. A l IFSI CRF de nimes la location et entretien des tenues c'est 200e / an en plus des frais inscriptions et de scolarité bientôt se sera un luxe de faire cette école....c'est dommage car moi ça faisait 10 ans que je voulais faire ce métier mais comme on était trois enfants mes parents n'avaient pas les moyens financiers donc à 27 ans reconversion mais à quel prix?????
l'avenir me le dira
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IDE depuis le 27 Novembre 2009 à 14h30....
Prise de poste le 1er déc en psychiatrie
Que du bonheur ................
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Il y a des solutions sur le court terme quand on prévoit sa reconversion, il est clair que le "tout tout de suite" sans s'être renseigné avant implique de disposer de finances.
Vous travailler une année au mieux, deux et votre formation, selon les régions selon l'acceptation du dossier (réponse souvent positive), sera financée.
La CRF est une école privée donc dès le départ vous savez à quoi vous en tenir et il y a des myriades d'autres écoles "publics" bien moins onéreuses, certaines sont même en manque d'étudiants.
Vous travailler une année au mieux, deux et votre formation, selon les régions selon l'acceptation du dossier (réponse souvent positive), sera financée.
La CRF est une école privée donc dès le départ vous savez à quoi vous en tenir et il y a des myriades d'autres écoles "publics" bien moins onéreuses, certaines sont même en manque d'étudiants.
Il y'a bien sur des écoles bien moins onéreuses mais bien plus loin du domicile voir même beaucoup plus loin, donc dites vous qu'il s'agit d'un calcul...très rapide à faire 800€ de coût annuel contre un appartement ou encore le trajet...etc...(beaucoup plus que 800€)
Effectivement, il s'agit d'un choix réflechi...c'est bien ce que je dis dans mon premier post- qui veut ainsi dire que je remercie d'avance mon ami et mes parents mais pour les gens qui n'ont pas cette chance et bien c'est injuste parce qu'il n'est pas si facile que ça d'obtenir un financement, croyez moi même en s'y prenant longtemps à l'avance
La critique est donc facile si on n'approfondit pas plus.
Effectivement, il s'agit d'un choix réflechi...c'est bien ce que je dis dans mon premier post- qui veut ainsi dire que je remercie d'avance mon ami et mes parents mais pour les gens qui n'ont pas cette chance et bien c'est injuste parce qu'il n'est pas si facile que ça d'obtenir un financement, croyez moi même en s'y prenant longtemps à l'avance
La critique est donc facile si on n'approfondit pas plus.
Nous nous sommes mal compris, ou je me suis mal exprimé.
Je ne dis pas que c'est d'une facilité déconcertante mais si la profession vous intéresse vraiment, il est possible de gratter ici et là un financement, travailler 12 mois ou 23 mois, ce n'est pas infaisable avec un peu de motivation.
Moi-même je suis incapable d'auto-financer cette formation, sans l'aide de l'état et d'un licenciement qui me permettra de toucher 60% de mon salaire (je retourne dix ans en arrière). l'autre possibilté ? A l'anglo-saxonne, vous prenez un crédit et si vous avez des charges familliales, économiques etc il sera élevé, le prix d'une belle voiture, donc très cher.
Vous êtes vous renseigné avec l'Anpe, d'autres organismes, le conseil régional etc ? Je sais bien que l'étau financier est stressant, énormément.
Je ne dis pas que c'est d'une facilité déconcertante mais si la profession vous intéresse vraiment, il est possible de gratter ici et là un financement, travailler 12 mois ou 23 mois, ce n'est pas infaisable avec un peu de motivation.
Moi-même je suis incapable d'auto-financer cette formation, sans l'aide de l'état et d'un licenciement qui me permettra de toucher 60% de mon salaire (je retourne dix ans en arrière). l'autre possibilté ? A l'anglo-saxonne, vous prenez un crédit et si vous avez des charges familliales, économiques etc il sera élevé, le prix d'une belle voiture, donc très cher.
Vous êtes vous renseigné avec l'Anpe, d'autres organismes, le conseil régional etc ? Je sais bien que l'étau financier est stressant, énormément.
Je me suis renseignée encore plus que vous ne le pensez, la seule et unique solution que j'avais était que mon employeur me licencie...pour bénéficier des ASSEDICS pendant 24 mois...Je travaille pourtant pour un médecin depuis 5 ans et demi et non, ça n'a pas été possible, le FONGECIF non plus (seule et unique salariée) et le CNASEA non plus, j'ai appelé la mission locale qui a bien voulu me renseigner même si j'ai plus de 25 ans, j'ai appelé le conseil régional, les ASSEDICS, l'ANPE...et après un peu moins de 6 mois de démarche et bien ma situation est sans appel comme je vous le disait plus haut, les dernières solutions sont que l'ANPE accepte de réviser mes droits dans 4 mois après un recours (je n'y crois pas trop) et qu'avec un recours le Conseil Régional accepte de me verser les bourses dans la mesure où j'ai été obligée de quitter mon emploi pour suivre cette formation et encore, d'après le conseil régional, le résultat n'est pas meme sur... En effet pour mon département de résidence d'après l'ANPE, la formation d'IDE n'est pas une formation prioritaire.
Donc, vous comprendrez que chaque cas est particulier et qu'il ne faut surtout pas généraliser et dire qu'il est simple d'obtenir un financement...
Donc, vous comprendrez que chaque cas est particulier et qu'il ne faut surtout pas généraliser et dire qu'il est simple d'obtenir un financement...
Non bien sur, avec toutes les informations je comprends mieux votre situation.
Le fait qui tache : la démission. Sur ce sujet, ils sont intraitables, alors il faut biaiser, licenciement négocié (c'est l'entreprise qui se sépare de vous).
Disons que sur l'échelle du territoire français, vous pouvez bénéficier, dans des régions bien précises, de ce financement (il ne faut pas être démissionnaire !!!), tandis que dans d'autres régions, c'est plus difficile, mais toutes les régions refuseront je crois les démissionnaires (sauf réévaluation de votre dossier).
Voilà en quoi je me suis permis de réagir. Il ne faut pas désespérer, seule solution : trouver un emploi, tenir pendant 23 mois ou moins (12 mois pour être au moins indemnisé sur 2 ans).
Peut-être qu'ils devraient permettre à des démissionnaires de disposer de droits, mais dans ce cas vous devrez passer par une commission, ça se prépare aussi, autant que de négocier un licenciement (sauf cas particulier, hasard de la vie etc).
Le fait qui tache : la démission. Sur ce sujet, ils sont intraitables, alors il faut biaiser, licenciement négocié (c'est l'entreprise qui se sépare de vous).
Disons que sur l'échelle du territoire français, vous pouvez bénéficier, dans des régions bien précises, de ce financement (il ne faut pas être démissionnaire !!!), tandis que dans d'autres régions, c'est plus difficile, mais toutes les régions refuseront je crois les démissionnaires (sauf réévaluation de votre dossier).
Voilà en quoi je me suis permis de réagir. Il ne faut pas désespérer, seule solution : trouver un emploi, tenir pendant 23 mois ou moins (12 mois pour être au moins indemnisé sur 2 ans).
Peut-être qu'ils devraient permettre à des démissionnaires de disposer de droits, mais dans ce cas vous devrez passer par une commission, ça se prépare aussi, autant que de négocier un licenciement (sauf cas particulier, hasard de la vie etc).