TFE : fin de vie
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- Testarossa
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la deuxième question aussi pour moi
pour ce qui est des pistes ou des lectures je te conseille
"la mort intime" de Marie de Hennezel
"le travail émotionnel des soignants à l'hopital" de Catherine Mercadier
essaies de retrouver ce qui,dans ta vie personnel ou dans tes stages,pourrait expliquer pourquoi CET accompagnement a été plus impliquant pour toi!
revois le déroulement du travail de deuil!
je vais y réfléchir plus précisément à tête reposée et je te ferais part de mes ouvertures

pour ce qui est des pistes ou des lectures je te conseille
"la mort intime" de Marie de Hennezel
"le travail émotionnel des soignants à l'hopital" de Catherine Mercadier
essaies de retrouver ce qui,dans ta vie personnel ou dans tes stages,pourrait expliquer pourquoi CET accompagnement a été plus impliquant pour toi!
revois le déroulement du travail de deuil!
je vais y réfléchir plus précisément à tête reposée et je te ferais part de mes ouvertures

"Les parents sont des os sur lesquels les enfants font leurs dents." 

A mon tour, je vais tenter de répondre à ton questionnaire.
1. Je travaille dans un service d'onco, d'hématologie et de rhumatologie (le mélange des spé bizarre, je sais).
2. J'y travaille depuis janvier (soit 9 mois).
3. Non, je n'ai pas eu le choix de mon service.
4. La mort est la fin ineluctable de la vie, un passsage obligé , qui peut être vécu douloureusement ou non.
5. Oui.
--> le patient a-t-il conscience de son agonie. Faut-il lui dire ? Que lui répondre s'il pose la question.
--> tourner un patient douloureux agonisant est-ce un service à lui rendre ou l'emm... inutilement ? (idem pour les piqures....)
--> l'envie de bien faire quand il n'y plus rien à faire (que l'on pourrait traduire par "savoir baisser les bras")
--> ne pas trop s'investir pour ne pas s'en prendre plein la figure après le décès
6. J'essaie de comprendre ses besoins: le laisser exprimer son angoisse, soulager sa douleur, ne pas l'embêter "pour bien faire"
7. Parfois une relative indifférence (rarement), de la compassion.
8. Le DU de soins palliatifs est en projet.
9. Professionnellement, j'ai de moins en moins envie de m'acharner sur des patients impiquables en fin de vie... personnellement, j'essaie d'en tirer une philosophie de vie humaine et épicurienne.
10. Nous avons une psychologue à demeure dans le sevice depuis peu et c'est bien agréable d'avoir qqun avce qui discuter des cas difficiles. Sinon, nous nous épargnons entre collègues (ça c'est cool).
Bon courage pour ton TFE.
1. Je travaille dans un service d'onco, d'hématologie et de rhumatologie (le mélange des spé bizarre, je sais).
2. J'y travaille depuis janvier (soit 9 mois).
3. Non, je n'ai pas eu le choix de mon service.
4. La mort est la fin ineluctable de la vie, un passsage obligé , qui peut être vécu douloureusement ou non.
5. Oui.
--> le patient a-t-il conscience de son agonie. Faut-il lui dire ? Que lui répondre s'il pose la question.
--> tourner un patient douloureux agonisant est-ce un service à lui rendre ou l'emm... inutilement ? (idem pour les piqures....)
--> l'envie de bien faire quand il n'y plus rien à faire (que l'on pourrait traduire par "savoir baisser les bras")
--> ne pas trop s'investir pour ne pas s'en prendre plein la figure après le décès
6. J'essaie de comprendre ses besoins: le laisser exprimer son angoisse, soulager sa douleur, ne pas l'embêter "pour bien faire"
7. Parfois une relative indifférence (rarement), de la compassion.
8. Le DU de soins palliatifs est en projet.
9. Professionnellement, j'ai de moins en moins envie de m'acharner sur des patients impiquables en fin de vie... personnellement, j'essaie d'en tirer une philosophie de vie humaine et épicurienne.
10. Nous avons une psychologue à demeure dans le sevice depuis peu et c'est bien agréable d'avoir qqun avce qui discuter des cas difficiles. Sinon, nous nous épargnons entre collègues (ça c'est cool).
Bon courage pour ton TFE.
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Re: recherche IDE pour questionnaire sur la fin de vie
bibiche a écrit :1.Dans quel service travaillez vous ?
Je suis intérimaire. Je travaille principalement en chirurgie et urgences 55%, en oncologie 20%, en maison de retraite 15%
bibiche a écrit :2.Depuis combien de temps y travaillez-vous ?
Je suis diplômé depuis bientôt 3ans
bibiche a écrit :3.Votre venue dans ce service repose t il sur un choix personnel? Si oui, quelles étaient vos motivations à votre arrivée dans ce service?
oui je choisis mes missions mais elles sont toujours brèves. Maximum 4 jours consécutifs dans un même service.
Je choisis des missions ou je trouve des patients atteints de pathologies que j'aime traitées et où le côté relationnel est pris en compte +++
J'aime accompagner les gens, les aider à surmonter ou à accepter ce qu'ils traversent.
bibiche a écrit :4.Que représente pour vous la mort ?
Une conclusion, une fin (de la vie) et un commencement (deuil, apprentissage de la vie sans l'autre, ...)
Elle amène à une explosion de sentiments, d'émotions (extériorisés ou non)
Elle peut être douloureuse :
- - parfois pour celui qui la vit
- souvent pour la famille et l'entourage
- parfois pour les soignants surtout quand elle est source de révolte ou de remise en question (je pense à la mort de patients jeunes, à des morts imprévues, ...)
bibiche a écrit :5.Avez-vous des difficultés à prendre en charge un patient en fin de vie ?
Si oui, d’où proviennent elles ?
En début de carrière, oui.
Appréhension (peur de ne pas savoir quoi dire au patient, à la famille, crainte de faire souffrir, peur de la réaction de la famille, impression d'échec parfois aussi...)
et puis je n'ai jamais aimer dire au revoir

Maintenant moins. je gère mieux mes émotions, j'arrive à m'impliquer suffisament pour apporter du soutien à mes patients et me préserver (les missions courtes aident beaucoup à prendre du recul)
Si la charge émotionnelle est trop importante pour moi je partage la tache avec mes collègues
bibiche a écrit :6.Quelles attitudes avez-vous face à la personne mourante ?
Je l'écoute avec tous les moyens qui me sont offerts (paroles, soupirs, regards, attitudes, ...)
Je fais en sorte de subvenir à ses besoins au maximum (confort +++)
Je lui parle, je la regarde, je la considère ... Si je le peux et si elle le souhaite je reste à ses côtés (quand je bosse de nuit principalement)
Empathie ...
J'essaye de faire en sorte que ce moment soit le plus paisible pour mon patient d'abord puis pour sa famille
bibiche a écrit :7.Pouvez-vous préciser quel genre de réactions émotionnelles avez-vous
ressenties à la mort des patients ?
suivant la situation : soulagement, tristesse, colère, surprise, remise en question, ...
bibiche a écrit :8.Souhaiteriez-vous avoir une formation complémentaire spécialisée sur
l’accompagnement des patients en fin de vie ?
Parfois oui mais ce n'est pas ma priorité de formation
bibiche a écrit :9.Quelles sont les répercussions sur votre vie professionnelle et personnelle ?
Professionellement : un meilleur savoir-faire et savoir-être.
Personnellement : ça me rappelle de profiter de ma vie et des personnes qui m'entourent.
Il ya surement plus de répercussions que ça

Si je le demande, je peux avoir du soutien de mes collègues. En général, si j'ai besoin de soutien, je le trouve ailleurs que sur mon lieu de travailbibiche a écrit :10.Vous sentez-vous suffisamment soutenu et écouté dans votre service ?
oui ? non ? Sinon pourquoi ?
J'espère que mes réponses pourront t'aider
et qu'elles sont suffisament explicites et complètes. Vu l'heure j'en doute mais j'ai fait mon possible


- Testarossa
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tfe role ide dans un contexte de fin de vie a domicile
pouvez vous m'aidé a trouver une problématique en lien avec mon thème. Merci d'avance
TFE : la fin de vie une realite cachee
coucou
je passe ma soutenance dans 2semaines
ma situation traite d'un patient en fin de vie a qui l'on a pas dit sa maladie par choix de la personne de confiance (l'épouse) et du médecin ce qui a entraine une position de fuite des inf (impression de mentir) et un patient qui se renferme sur lui et qui en vient a te dire au bout de 15jr d'hospit qui c que quelque chose se passe mais qui c meme pas contre quoi y doit se battre , qu'il a entendu parler de chimio... BREF a craqué et heureusement pour lui qu il a reussi a exterioriser son mal etre car personne ne l aurai aider pour
(car mal a l aise attention je ne juge pas)
bref dc je traite en question de depart : en quoi la qualite d'accompagnement d'une personne en fin de vie, ne connaissant pas son diagnostic vital, passe par la conception d'equipe?
donc par la suite je parle de relation d'aide, d'ecoute, communication verbale, non verbale, soins palliatifs, epuisement professionnel que cela entraine, de transfert contre transfert, des benefices du travail en equipe (ne pas trouver seule face a de tels situations), accompagnement de la famille,des soins palliatifs, groupe de parole pour aider le personnel a avancer. en fait ma formatrice etait a fond pour qu'on dise la verite au patient car c plus lui laisser sa place d etre humain responsable je suis plutot d accord mais vais essayer tout de meme de nuancer a la soutenance pour montrer que suis ouverte d esprit lol. les entretiens m ont permis de me questionner sur l enrichissement des formations dans ce type de service ou la fin de vie est presente d'ou ma question centrale : dans quelle mesure les formations professionnelles peuvent elles aider les inf a accompgner un patient en fin de vie qui n a pas connaissance de son diagnostic vital?
qu'en pensez vous?
avez vous d'autres idees que je n'aurai pas abordé?
merci beaucoup
je passe ma soutenance dans 2semaines


bref dc je traite en question de depart : en quoi la qualite d'accompagnement d'une personne en fin de vie, ne connaissant pas son diagnostic vital, passe par la conception d'equipe?
donc par la suite je parle de relation d'aide, d'ecoute, communication verbale, non verbale, soins palliatifs, epuisement professionnel que cela entraine, de transfert contre transfert, des benefices du travail en equipe (ne pas trouver seule face a de tels situations), accompagnement de la famille,des soins palliatifs, groupe de parole pour aider le personnel a avancer. en fait ma formatrice etait a fond pour qu'on dise la verite au patient car c plus lui laisser sa place d etre humain responsable je suis plutot d accord mais vais essayer tout de meme de nuancer a la soutenance pour montrer que suis ouverte d esprit lol. les entretiens m ont permis de me questionner sur l enrichissement des formations dans ce type de service ou la fin de vie est presente d'ou ma question centrale : dans quelle mesure les formations professionnelles peuvent elles aider les inf a accompgner un patient en fin de vie qui n a pas connaissance de son diagnostic vital?
qu'en pensez vous?
avez vous d'autres idees que je n'aurai pas abordé?
merci beaucoup

- Testarossa
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- Localisation : DANS LES YEUX DES BLEUS!!!
je trouve pas cela très clair non plus!
tu veux savoir quoi, que l on a besoin de formation en sp?(on a besoin de formation continue dans notre metier pas plus en sp qu'ailleur mais c'est mon avis!
j'y bosse, enfin je suis en had donc on fait aussi du sp, j'ai eu le cas de personne ne connaissant pas leur diagnostique, moi je ne prend pas parti, ce n'est pas au soigant d'en faire le choix! c'est au medecin d'annoncer un diagnostique c'est tout!
explique moi plus ce que tu attend de moi, j'essaierai de t'aider au mieux (desolé de ne pas avoir repondu plus tot!)
tu veux savoir quoi, que l on a besoin de formation en sp?(on a besoin de formation continue dans notre metier pas plus en sp qu'ailleur mais c'est mon avis!
j'y bosse, enfin je suis en had donc on fait aussi du sp, j'ai eu le cas de personne ne connaissant pas leur diagnostique, moi je ne prend pas parti, ce n'est pas au soigant d'en faire le choix! c'est au medecin d'annoncer un diagnostique c'est tout!
explique moi plus ce que tu attend de moi, j'essaierai de t'aider au mieux (desolé de ne pas avoir repondu plus tot!)
infirmière libérée
oui en fait dans mes entretiens j ai interroge des ide recemment diplomees et ce sont elles qui m ont dit que dans la formation initiale elles manque de formations a ce sujet pour pouvoir avoir parfois du recul tandis que les inf qui avaient beneficie de ces formations arrivaient mieux a gerer la fin de vie c'est pour ca que j'ai rebondi la dessus car je l avais pas pris en consideration avant. dans ma phase exploratoire
en suite dans mon tfe je sais que l ide ne revele pas le diagnostic medical mais qu'en equipe on ait plus fort et chacun observe des choses differentes et c'est a nous qui sommes souvent avec le patient de dire au medecin ou au cadre de service quand le patient ne se sent pas bien (dans le sens ou ne nous sommes pas que des executrices). enfin je sais aussi que l on a besoin d etre forme tout au long de notre carriere mais j appuie la dessus sur les sp car mon sujet est sur la fin de vie et exemple pas sur l hygiene... c'est plus clair ou pas du tout?
en suite dans mon tfe je sais que l ide ne revele pas le diagnostic medical mais qu'en equipe on ait plus fort et chacun observe des choses differentes et c'est a nous qui sommes souvent avec le patient de dire au medecin ou au cadre de service quand le patient ne se sent pas bien (dans le sens ou ne nous sommes pas que des executrices). enfin je sais aussi que l on a besoin d etre forme tout au long de notre carriere mais j appuie la dessus sur les sp car mon sujet est sur la fin de vie et exemple pas sur l hygiene... c'est plus clair ou pas du tout?

attention a ne pas citiquer l'enseignement de l'ifsi, ça peut te porter prejudice, moi, perso je n'ai pas eu de probleme avec ça, j'ai 2ans de DE et surtout on a une psycho ouverte a toute question.
après je suis desolé mais je ne comprend toujours pas ce que tu veux savoir!
oui le travail d'equipe est essentiel en sp, après par experience, surtout qu'en had on travail toujours avec des medecins differents, y en a qui prendront en compte ce que tu dis, d'autre non, là c'est dur mais tant pis pour toi et malheureusement le patient, après je ne suis pas persuadé de la necessité de toujours dire le diagnostique, j'ai eu un patient de 100ans a qui on a decouvert un cancer du poumons, la famille n'a pas souhaité qu'il soit au courant car cela l'aurait angoissé et qu'a son age il risquait surment de mourrir d'autre chose avant son cancer (ce qui fut vrai!)
essai de pose clairement ta ou tes questions et je verrais ce que je peux faire!
après je suis desolé mais je ne comprend toujours pas ce que tu veux savoir!
oui le travail d'equipe est essentiel en sp, après par experience, surtout qu'en had on travail toujours avec des medecins differents, y en a qui prendront en compte ce que tu dis, d'autre non, là c'est dur mais tant pis pour toi et malheureusement le patient, après je ne suis pas persuadé de la necessité de toujours dire le diagnostique, j'ai eu un patient de 100ans a qui on a decouvert un cancer du poumons, la famille n'a pas souhaité qu'il soit au courant car cela l'aurait angoissé et qu'a son age il risquait surment de mourrir d'autre chose avant son cancer (ce qui fut vrai!)
essai de pose clairement ta ou tes questions et je verrais ce que je peux faire!
infirmière libérée
Quelque chose m'interpelle : dans le législation, n'est-ce pas le patient lui même qui doit être averti du pronostic en premier et décider oui ou non d'en faire part à son entourage
J'ai l'impression que dnas son cas, c'est le contraire ! Pourtant il a l'air conscient, non ?!? Ce point serait peut etre a expliciter .... En tout cas, ta situation de départ me choque ! 


Il paraît que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs ... Ca vaut peut être la peine de vérifier par soi même, non ?