étudiant(e)s et dépressions
Modérateurs : Modérateurs, ESI
Salut moi je suis en 3ème année à Nice... (et pas de syndrome dépressif généralisé apparent dans ma promo!)
Juste pour souligner que certes les études sont moralement, psychologiquement épuisantes, mais la force de surmonter ses difficultés, autant la trouver le plus tôt possible, parce que les problèmes ne s'arrêtent pas le jour où t'as ton DE, AU CONTRAIRE!!! Dans les services tu as du stress, de la pression, des responsabilités, des querelles, une hiérarchie, tout cela rendant la moindre erreur que tu commets encore plus difficile à vivre que quand tu es élève... Moi je pense qu'à l'IFSI je suis encore dans un petit cocon douillet!
Ca c'est pour la théorie, mais dans la pratique, c'est vrai que pour les gens qui sont comme moi de nature anxieuse, perfectionniste et qui ont peu confiance en soi, c'est dur!
Menfin faut pas vous en faire trop, pour ma part, plus les études avancent, et plus je gère tout ça!!! Des gens méchants qui te cassent, te blessent, te critiquent, y'en a partout, pas que chez les IDE! Le tout c'est de relativiser et de garder son cap et ses valeurs.
Allez gardons le moral et le sourire c'est une profession tellement enrichissante, intense qui nous attend!
Juste pour souligner que certes les études sont moralement, psychologiquement épuisantes, mais la force de surmonter ses difficultés, autant la trouver le plus tôt possible, parce que les problèmes ne s'arrêtent pas le jour où t'as ton DE, AU CONTRAIRE!!! Dans les services tu as du stress, de la pression, des responsabilités, des querelles, une hiérarchie, tout cela rendant la moindre erreur que tu commets encore plus difficile à vivre que quand tu es élève... Moi je pense qu'à l'IFSI je suis encore dans un petit cocon douillet!
Ca c'est pour la théorie, mais dans la pratique, c'est vrai que pour les gens qui sont comme moi de nature anxieuse, perfectionniste et qui ont peu confiance en soi, c'est dur!
Menfin faut pas vous en faire trop, pour ma part, plus les études avancent, et plus je gère tout ça!!! Des gens méchants qui te cassent, te blessent, te critiquent, y'en a partout, pas que chez les IDE! Le tout c'est de relativiser et de garder son cap et ses valeurs.
Allez gardons le moral et le sourire c'est une profession tellement enrichissante, intense qui nous attend!
Un sourire coûte moins cher que l'électricité, mais donne autant de lumière!
[ Abbé Pierre ]
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J'ai l'impression que c'et le syndrôme de la 2ème année, nous c'est pas encore à ce point, enfin je crois pas, mais dès le début de l'année c'étais l'horreur, on en pouvait déjà plus, on se demandais si on était fait pour la formation, on fait fuir les formateurs et ont parle trop en cours, c'est désespérant!!
Enfin là il y a stage j'espère sincèrement que ça iras mieux...
Enfin là il y a stage j'espère sincèrement que ça iras mieux...
Infirmière en chirurgie gynéco
- daphnée
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Nouvelle a écrit :On nous a pas poussé de passer ce concours, on savait ce qui nous attendait, mais ausi pourquoi on est là, pourquoi on veut être là!
Maintenant, c'est sur, il faut avoir les épaules, pouvoir le supporter, et si ce n'est pas le cas, il faut arréter de suite, il en va de sa santé mais aussi de la santé et de la sécurité de ses patients!!!!![]()
Malheureusement entre le savoir, en avoir conscience et le vivre réellement lorsqu'on commence la formation il y a une différence. Je veux faire ce métier depuis l'âge de 6 ans et pourtant en 2 ans j'ai failli plus d'une fois rendre mon tablier. D'ailleurs si je n'avais pas eu des amies qui m'ont "remises" à plusieurs reprises dans le droit chemin ainsi qu'une formatrice de 1ère année géniale c'est ce que j'aurai fait. Pour moi il est important de pouvoir s'appuyer sur des personnes que ce soit à l'intérieur de l'ifsi ou à l'extérieur. Des personnes qui savent nous écouter, nous conseiller, preter une épaule simplement quand on en a besoin.
Cette formation est très dure psychologiquement. On n'est souvent épuisé, on se remet constamment en question (d'un côté il faut mais quand on le fait de trop c'est pas mieux) et chez certains on peut rajouter le stresse, l'angoisse qui multiplient et amplifient encore tout. J'ai une copine qui est en larme avant chaque éval avant chaque msp. Elle se met une pression incroyable et angoisse facilement. Je me demande parfois si elle supportera la 3ème année avec l'enchainement cours, stages, éval, msp et TFE

Il y a eu pas mal de TS ou de suicides dans mon ifsi. Trop de pression de la part de la directrice il parait + notre propre pression et les soucis à côté

J'ai parfois des coups de blues. Je me demande souvent si je suis faite pour celà et si je suis capable d'y arriver mais bon on est pas mal à passer par là

Je vends mes charmes Et mes armes Ma violence et ma douceur. Je vends ce que je vaux Et si ça ne vaut pas un clou Tant pis, je donnerai tout. Je vends mon âme au diable et j'envoie ma vie en l'air;
vous parlez bp des études comme facteur causal
mais il ne faut pas sous estimer tout ce qu'il y a autours et tout ce que l'on connait quand on est étudiant, la galère économique, le cocon familial fraichement quitté et la solitude des dimanches après midi à travailler ou à flemmarder, le passage à l'âge adulte et toutes ses responsabilités à assumer, le deuil d'une enfance dorée...
mais il ne faut pas sous estimer tout ce qu'il y a autours et tout ce que l'on connait quand on est étudiant, la galère économique, le cocon familial fraichement quitté et la solitude des dimanches après midi à travailler ou à flemmarder, le passage à l'âge adulte et toutes ses responsabilités à assumer, le deuil d'une enfance dorée...
Je crois que non seulement cette formation est difficile et épuisante, mais aussi que l'on se remet beaucoup en question de par les responsabilités que l'on aura par la suite
A cela se rajoutent les soucis perso et familiaux... PAs étonnant que certains craquent. Et qui n'a jamasi craqué ?
Nouvelle, la volonté ne suffit pas malheureusement
Tu le verras par toi même 

A cela se rajoutent les soucis perso et familiaux... PAs étonnant que certains craquent. Et qui n'a jamasi craqué ?
Nouvelle, la volonté ne suffit pas malheureusement


Infirmière puéricultrice
- daphnée
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O°Mystiq°O a écrit :Je crois que non seulement cette formation est difficile et épuisante, mais aussi que l'on se remet beaucoup en question de par les responsabilités que l'on aura par la suite
A cela se rajoutent les soucis perso et familiaux... PAs étonnant que certains craquent. Et qui n'a jamasi craqué ?
Nouvelle, la volonté ne suffit pas malheureusementTu le verras par toi même
clair.
A 40h de cours par semaine. Les révisions, les stages et les msp à bosser parfois y a de quoi pêter un boulon. Mes dernières vacances remontent en juillet. Les prochaines sont le 23 décembre. Y a une chance que la moitié de ma promo pête un fusible début décembre

On a beau etre motivé, on a beau être plein de volonté, savoir que l'on veut faire ce métier plus que tout : on craque toujours
Je vends mes charmes Et mes armes Ma violence et ma douceur. Je vends ce que je vaux Et si ça ne vaut pas un clou Tant pis, je donnerai tout. Je vends mon âme au diable et j'envoie ma vie en l'air;
J'ai aussi connu une période de déprime, mais je n'ai pas eu recours aux antidépresseurs... J'avais des soucis persos et j'ai eu un stage très dur. C'était en 2e année...LA PIRE! Car on ne voit pas le bout de la formation, on sait qu'il reste un an à tirer derrière...Cette formation c'est du stress permanent, on nous met une pression peut être encore pire que celle que j'ai connu en filière scientifique au lycée (et encore cette année, ça va!) ... Quand je vois comme on enchaine, comparé à d'autres formations (notamment à la fac,où les étudiants ont des vacances à rallonge..)... La période la + dure est de fin août à mi décembre, car on n'a zéro vacances... et le temps libre qu'on a c'est pour se plonger dans les cours... c'est une vie??? 

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gobo49 a écrit :Nouvelle a écrit :Gardons en tête nos propres objectifs et mettont tt en oeuvre pour les atteindre, dans la vie, il suffit de volonté et de beaucoup de motivations, c'est tout
il suffit de...il faut....
j'espère bien que tu sortiras pas ça à tes patients
Franchement, les il suffit et il faut, ça vaut aussi pour mes prochains patients, dans le sens où on sait maintenant que l'éat psychique des patients contribuent à une guérison plus rapide, alors, c'eqst pas en les plaigant que ça va les aider, au contraire!!

Et même pour nous si on ne se donne pas les moyens, on arrivera à rien de ce métier !! Moi je ne serai même pas ESI, alors......Je ne retire rien de se que j'ai dit

ESI 3eme année
IDE, oui, et sinon ?
Projet pro : puer' ou sage-femme !!!
Envie d'aller plus loin...
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Nouvelle a écrit :..Franchement, les il suffit et il faut, ça vaut aussi pour mes prochains patients, dans le sens où on sait maintenant que l'éat psychique des patients contribuent à une guérison plus rapide, alors, c'eqst pas en les plaigant que ça va les aider, au contraire!!![]()
Et même pour nous si on ne se donne pas les moyens, on arrivera à rien de ce métier !! Moi je ne serai même pas ESI, alors......Je ne retire rien de se que j'ai dit
Tu vas quand même pas croire qu'il suffira de dire "il faut..." pour guérir d'un cancer ou d'un syndrome de glissement ?
2e année en suspens car en pause maternité...
- Nouvelle
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euh, je crois que si je croyais ça, j'aurai pas fait infirmière, mais Dieu!!

Non sincèrement, je sais que ça ne guérit pas toujours, mais garder l'espoir est quand même le mieu dans ce genre de situation!!
Crois moi, je parle en connaissance de cause, d'une femme qu'on disait fichue et qui s'est battue pour sa petite fille. A l'heure où je te parle elle est toujours de ce monde et tous les médecins qu'ells à vu la prenne pour un miracle
Et même si ça finit pas toujours comme ça, on moins pour sa dignité et sa fierté aux yeux de lui même et de ses proches, c'est toujours ça , non?

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- daphnée
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yuyu7 a écrit :Et tu vas faire comment face à quelqu'un qui refuse les soins? ou qui a perdu espoir et plein d'angoisse?
Je pense qu'on ne peut pas apporter de réponses consistantes tant qu'on a pas été en stage au moins une fois.

Je vends mes charmes Et mes armes Ma violence et ma douceur. Je vends ce que je vaux Et si ça ne vaut pas un clou Tant pis, je donnerai tout. Je vends mon âme au diable et j'envoie ma vie en l'air;