<°)))< Prescription infirmière

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Gengis
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Message par Gengis »

cedr1c a écrit : pourquoi, mais pour le patient :lol:

c'est ce qu'on m'a répondu en première page quand j'ai tenu ces propos :lol:

:clin: je pense qu'on s'est compris
cependant je pense qu'il est certaines situations où on doit mettre le patient de côté... être malade est un état, plus ou moins long (je pense qu'il faut mettre de côté l'apitoiement ou plutôt la compassion dans certaines circonstances), infirmiers nous le sommes par formation... c'est vrai que nous avons sa reconnaissance éternelle, mais est-ce que ça nourrit son homme, est-ce que cela fait avancer la profession dans le bon sens, vers l'avant ?...
Je pense que de toujours ramener le malade quand on parle de grèves, de mobilisations, de réquisistion, est une façon de vouloir nous faire culpabiliser et lacher prise.
Je l'ai déjà dit mais je ne sais plus sur quel sujet... personnellement je pense qu'il ne faut pas tout mélanger et qu'il y a un temps pour tout... de plus le patient ne peut que profiter d'une meilleure reconnaissance de la profession.
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
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Message par Bracciano-Galley »

si le pourquoi du comment de ce texte et l'histoire et suites de ce comment vous interesse :clin: :lol: , l'un des syndicats negociateurs de ce projet s'exprime sur le sujet >>là<<

vous pouvez même prendre part à la conversation :clin: :)

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prescription infirmière

Message par giarsi »

je vous laisse reflechir sur le texte rédigé par une collegue :

La problématique de la prescription infirmière date de plusieurs années. Elle a été notamment formalisée dans le Rapport Anne Marie Brocas en 1999 relatif à l'exercice libéral. Cependant, cette question de préscription concerne toutes les infirmières et si une telle possibilité est ouverte alors elle devrait s'appliquer quel que soit le domaine d'exercice. La possibilité de prescrire doit être déterminée par des connaissances et des qualifications et non par le lieu d'exercice ce qui est le cas pour les autres professions (médecins, sages femmes...).

Le fait de préscrire enjendre de nouvelles résponsabilités qui doivent être assorties d'une rémunération en conséquence.

Le fait que les infirmières puissent préscrire dans des domaines clairement identifiés soient qu'ils relèvent de leur rôle autonome soit en lien avec la prescription médicale (en référence à la réglementation actuelle) va dans le sens des évolutions et de l'histoire.

D'après les études que j'ai réalisées la prescription par les infirmières de dispositifs médicaux recueille généralement l'assentiment des infirmières et des médecins. Mais la prescription de certains médicaments reste à débattre car les uns et les autres sont réticents pour des raisons,entre autres, de niveau de connaissances.



Par ailleurs, cette question est également posée dans le cadre de l'expérimentation, suite au rapport Berland, relative à la coopération entre professions de santé. Un premier bilan de ces expérimentations a été fait. La HAS est chargée d'évaluer les expérimentations et devrait rendre ses conclusions en 2007.



­- Comment sera établie la liste des dispositifs qui doit faire l’objet d’un décret ?

La liste sera établie par la HAS. Cependant, il est possible qu'il y ait des arbitrages.



- Quelles recommandations feriez-vous concernant cette nouvelle compétence donnée aux infirmiers ?

La prescription doit être assortie d'une formation permettant aux infirmières de la maîtriser dans ses différents aspects fond et forme : conniassance du dispositif, réglementation, éthique et déontologique (ex. indépendance vis-à-vis des laboratoires pharmaceutiques...), responsabilités



La prescription doit être encadrée réglementairement



Il convient de mettre en cohérence les textes en vigueur et d'assortir la possibilité de préscription à une rémunération, par exemple à la consultation et plus uniquement à l'acte.
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Message par Bracciano-Galley »

merci guy :)

On peut rajouter pour la reflexion aussi ça :

http://www.irdes.fr/En_ligne/DocTrav/profinf.pdf

http://www.irdes.fr/En_ligne/DocTrav/effeff.pdf

http://www.sante.gouv.fr/drees/etude-resultat/er406/er406.pdf

mais le pb de cette proposition de droit de prescription est surtout dans le fait qu'il ne s'agit que de delagation de compétence dans la cadre du rôle prescrit et qu'il ne reconnait aucun droit de prescription dans le cadre du rôle propre IDE :clin:
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Message par lulla »

pour ma part, je n'aurais rien contre mais je ne vois pas ce qu'on pourrait precrire du point de vue infirmier. 90% de nos actes quotidiens relevent du role sur prescription, donc necessite d'avoir un medecin.
par contre la ou je trouvre qu'il y a quelque chose a faire c la priseen charge dee la douleur. c de notre role propre, evaluation de la douleur et mise en place d'un ttt adequat. mais la encore il faut un medecin pour faire soit une prescrption soit un protocole. en gros on sert juste a faire un recueil de donnees, et a quemander au medecin des antalgiques
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Message par Bracciano-Galley »

lulla a écrit :pour ma part, je n'aurais rien contre mais je ne vois pas ce qu'on pourrait precrire du point de vue infirmier. 90% de nos actes quotidiens relevent du role sur prescription, donc necessite d'avoir un medecin.

en hospitalisation peut-être....koike :clin: ..à domicile cela est très différent.

pour rappel les actes du rôle propre IDE :
1° Soins et procédés visant à assurer l'hygiène de la personne et de son environnement ;
2° Surveillance de l'hygiène et de l'équilibre alimentaire ;
3° Dépistage et évaluation des risques de maltraitance ;
4° Aide à la prise des médicaments présentés sous forme non injectable ;
5° Vérification de leur prise ;
6° Surveillance de leurs effets et éducation du patient ;
7° Administration de l'alimentation par sonde gastrique, sous réserve des dispositions prévues à l'article R. 4311-7 et changement de sonde d'alimentation gastrique ;
8° Soins et surveillance de patients en assistance nutritive entérale ou parentérale ;
9° Surveillance de l'élimination intestinale et urinaire et changement de sondes vésicales ;
10° Soins et surveillance des patients sous dialyse rénale ou péritonéale ;
11° Soins et surveillance des patients placés en milieu stérile ;
12° Installation du patient dans une position en rapport avec sa pathologie ou son handicap ;
13° Préparation et surveillance du repos et du sommeil ;
14° Lever du patient et aide à la marche ne faisant pas appel aux techniques de rééducation ;
15° Aspirations des sécrétions d'un patient qu'il soit ou non intubé ou trachéotomisé ;
16° Ventilation manuelle instrumentale par masque ;
17° Utilisation d'un défibrillateur semi-automatique et surveillance de la personne placée sous cet appareil ;
18° Administration en aérosols de produits non médicamenteux ;
19° Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la connaissance de l'état de santé de la personne et appréciation des principaux paramètres servant à sa surveillance : température, pulsations, pression artérielle, rythme respiratoire, volume de la diurèse, poids, mensurations, réflexes pupillaires, réflexes de défense cutanée, observations des manifestations de l'état de conscience, évaluation de la douleur ;
20° Réalisation, surveillance et renouvellement des pansements non médicamenteux ;
21° Réalisation et surveillance des pansements et des bandages autres que ceux mentionnés à l'article R. 4311-7 ;
22° Prévention et soins d'escarres ;
23° Prévention non médicamenteuse des thromboses veineuses ;
24° Soins et surveillance d'ulcères cutanés chroniques ;
25° Toilette périnéale ;
26° Préparation du patient en vue d'une intervention, notamment soins cutanés préopératoires ;
27° Recherche des signes de complications pouvant survenir chez un patient porteur d'un dispositif d'immobilisation ou de contention ;
28° Soins de bouche avec application de produits non médicamenteux ;
29° Irrigation de l'oeil et instillation de collyres ;
30° Participation à la réalisation des tests à la sueur et recueil des sécrétions lacrymales ;
31° Surveillance de scarifications, injections et perfusions mentionnées aux articles R. 4311-7 et R. 4311-9 ;
32° Surveillance de patients ayant fait l'objet de ponction à visée diagnostique ou thérapeutique ;
33° Pose de timbres tuberculiniques et lecture ;
34° Détection de parasitoses externes et soins aux personnes atteintes de celles-ci ;
35° Surveillance des fonctions vitales et maintien de ces fonctions par des moyens non invasifs et n'impliquant pas le recours à des médicaments ;
36° Surveillance des cathéters, sondes et drains ;
37° Participation à la réalisation d'explorations fonctionnelles, à l'exception de celles mentionnées à l'article R. 4311-10, et pratique d'examens non vulnérants de dépistage de troubles sensoriels ;
38° Participation à la procédure de désinfection et de stérilisation des dispositifs médicaux réutilisables ;
39° Recueil des données biologiques obtenues par des techniques à lecture instantanée suivantes :a) Urines : glycosurie acétonurie, protéinurie, recherche de sang, potentiels en ions hydrogène, pH ;b) Sang : glycémie, acétonémie ;
40° Entretien d'accueil privilégiant l'écoute de la personne avec orientation si nécessaire ;
41° Aide et soutien psychologique ;
42° Observation et surveillance des troubles du comportement.


cela laisse quand même un paquet de trucs à prescrire n'est-ce pas ? en commençant par le materiel de maintien à domicile et ensuite tout ce qui relève des soins proprement dits :clin:
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Message par lulla »

franchement jene vois pas quel type de prescirption tu voudrais faire. je connais tres bien role propre
1° Soins et procédés visant à assurer l'hygiène de la personne et de son environnement ;
2° Surveillance de l'hygiène et de l'équilibre alimentaire ;
peut etre lui prescrire un regime salade sans graisses! ou lui precrire de se laver tous les jours

3° Dépistage et évaluation des risques de maltraitance ; rien a prescrire si ce n'est une bonne paire de lunettes pour bien les distinguer

° Aide à la prise des médicaments présentés sous forme non injectable ;
5° Vérification de leur prise ;
6° Surveillance de leurs effets et éducation du patient
la c'est le medecin qui precrit ses ttt, tu n'as qu'a surveiller lap rise et les effets secondiares, ne releve d'aucune prescription
Administration de l'alimentation par sonde gastrique, sous réserve des dispositions prévues à l'article R. 4311-7 et changement de sonde d'alimentation gastrique ;
8° Soins et surveillance de patients en assistance nutritive entérale ou parentérale ;
la t'as besoin du medecin pour qu'il te prescrive l'alimentation et lessondes, donc on pourrait effectivementfaire quelque chose pour ca

9° Surveillance de l'élimination intestinale et urinaire et changement de sondes vésicales ;
la tu ne fais que surveiller, jene vois pas ce qu'un infirmier pourrait precrire. changement de sonde vesicale pas besoin de le precire vu que t'as la precription medicale initiale, donc la encore on a rien a precire

Soins et surveillance des patients sous dialyse rénale ou péritonéale ;
11° Soins et surveillance des patients placés en milieu stérile ;
12° Installation du patient dans une position en rapport avec sa pathologie ou son handicap ;
13° Préparation et surveillance du repos et du sommeil ;
14° Lever du patient et aide à la marche ne faisant pas appel aux techniques de rééducation ;
je ne vois toujours rien a prescrire
20° Réalisation, surveillance et renouvellement des pansements non médicamenteux ;
21° Réalisation et surveillance des pansements et des bandages autres que ceux mentionnés à l'article R. 4311-7 ;
je ne vois pas faire une prescirption d'un pansement non medicamenteux tous les jours

Prévention et soins d'escarres ; oui prescription des produits anti escarre, chouette ca caut le coup de se battre pour prescrire de l'intrasit

le fait est que notre boulot est tres axe prevention et surveillance de potentiels risques. mais a l'hosto bien sur je precise, notre boulot c bilans perf, pansemen,t IV diverses des tas de soins techniques qui relevent de la prescription medicale alors que c nous qui faisons tout ca. jep ense que c la dessus qu'il faudrait voir pour les presciptions IDE
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Message par Bracciano-Galley »

lulla a écrit :franchement jene vois pas quel type de prescirption tu voudrais faire. je connais tres bien role propre
1° Soins et procédés visant à assurer l'hygiène de la personne et de son environnement ;
2° Surveillance de l'hygiène et de l'équilibre alimentaire ;
peut etre lui prescrire un regime salade sans graisses! ou lui precrire de se laver tous les jours

3° Dépistage et évaluation des risques de maltraitance ; rien a prescrire si ce n'est une bonne paire de lunettes pour bien les distinguer

° Aide à la prise des médicaments présentés sous forme non injectable ;
5° Vérification de leur prise ;
6° Surveillance de leurs effets et éducation du patient
la c'est le medecin qui precrit ses ttt, tu n'as qu'a surveiller lap rise et les effets secondiares, ne releve d'aucune prescription
Administration de l'alimentation par sonde gastrique, sous réserve des dispositions prévues à l'article R. 4311-7 et changement de sonde d'alimentation gastrique ;
8° Soins et surveillance de patients en assistance nutritive entérale ou parentérale ;
la t'as besoin du medecin pour qu'il te prescrive l'alimentation et lessondes, donc on pourrait effectivementfaire quelque chose pour ca

et bien justement si, tu en as besoin en libéral :? quelque soit la sonde d'ailleurs...

9° Surveillance de l'élimination intestinale et urinaire et changement de sondes vésicales ;
la tu ne fais que surveiller, jene vois pas ce qu'un infirmier pourrait precrire. changement de sonde vesicale pas besoin de le precire vu que t'as la precription medicale initiale, donc la encore on a rien a precire
et le medecin doit, non seulement prescrire le soin mais aussi te prescrire le materiel pour pouvoir faire ton boulot..

idem pour tout le reste : du glucometer à la bandelette en passant par l'aiguille pour le stylo à insuline...de la bande de contention aux compresses en passant par le sparadrap..sans compter le lit medicalisé, le matelas anti-escarre, le lève-malade etc etc etc ...c'est aussi tout cela qu'une IDE pourrait prescrire..que ce soit en libéral ou en sortie d'hospi par exemple

jette un oeil sur la liste proposée par une association IDEL un peu plus haut, et tu comprendras :clin: :)

si l'independance sur le rôle propre IDE est à peu près entré dans les moeurs en structure de soins, et que ce genre de prescription, en effet, ne vous vient pas à l'idée, puisque ce materiel est mis à votre disposition par la structure d'hospitalisation, à domicile nous en sommes encore très..;mais alors trèèèèèèèèèèèèssss :lol: .. loin d'être indépendants des medecins, même pour le materiel plus que "basique" , bien que nous ayons tous les mêmes responsabilités par rapport à ce rôle propre :?

Alors je sais, le libéral, ce n'est pas la majorité de la profession :clin: , mais chaque IDE peut un jour choisir d'aller y faire un tour donc peut être un jour concerné . Donc, pourquoi deux poids deux mesures pour une seule et même profession ?
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Message par English boy »

cedr1c a écrit :on risque de passer d'infirmier (lire iade pour toi) a "sous medecin"
etre "sous quelquechose", ça ne m'intéresse pas


On est déjà considéré comme ça en France, quand tu vois des médecins étrangers qui n'ont pas le droit d'exercer leur métier en France, mais alors, ils peuvent bosser comme infirmiers! Tu vois déjà l'hierarchie dans l'esprit du pouvoir et du puiblic français. Ca se fait jamais en Grande Bretagne: un médecin ne bosse jamais comme infirmier - il n'a pas le dipmôme et ce n'est pas le même boulot. Pourtant, les infirmers Britanniques ont gagné le droit de préscrire. Si cela les rends des "sous médecins" je m'en fous. Ce qui m'intéresse le plus, c'est la qualité des soins. Je pense aux équipes de nuit, qui doit faire attendre les malades puisque l'interne est occupé aux urgences. Bien sûr, tu peux prendre une ordre verbale, mais en France ce n'est pas légal et en cas de problème tu es foutu. Déjà, certaines infirmiers donnent les trucs comme le Doliprane sans ordonnance même si c'est interdit - formalisons ça pour mieux protéger les infirmers au niveau légal, et ne pas faire attendre les malades.

Je pense aussi aux infirmiers en consultation infirmière, comme les infirmers cliniciens spécialisés ou autres situations, comme les libéraux. Ne les donne pas le Vidal entier, bien sûr, mais permettons les préscrire les médicaments spécifiques selon leurs compétences.
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Message par lulla »

donc si jesuis bien les prescriptions infirmieres serviraient surtout aux IDEL, mais pour des prescriptions de materiel. il est evident que ce ne donne pas envie aux IDE de specialement se mobiliser. il faudrait que ca ait une utilite plus large et qui puisse servir a tous les infirmiers y compris hospitaliers, de sorte qu'il y ait un reseau avec les IDEL et les hospit a domicile.du coup on se sentirait plus concernes et plus solidaires. parceque pour le moment, dans mon quotidien infirmier les prescriptions IDE ne me manquent pas!
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Message par Bracciano-Galley »

Et bien voila Lulla, tu as très justement tout resumé :) les disparités d'exercice font que la confraternité est pratiquement inexistante dans cette profession et donc qu'elle est attaquable par n'importe qui :lol: :lol:

Pour info : le texte de l'article 34 du PLFSS 2007 a été voté en l'état le 25/10 à l'assemblée nationale..
je vous donne le compte rendu du court débat sur cet texte...il est vraiment très très interessant :clin: :lol:

ART. 34

M. Jean-Luc Préel – Une meilleure coordination des professionnels de santé est hautement souhaitable, et je soutiens le transfert des tâches qui est envisagé dans cet article. Mais il reste à traduire la reconnaissance des études des infirmiers et des sages-femmes dans le cadre de la réforme LMD, ce qui n’est pas encore le cas, et à revaloriser les actes infirmiers et les indemnités de déplacement – mais l’ONDAM le permettra-t-il ? L’article donne donc aux infirmiers la possibilité de prescrire certains dispositifs médicaux. C’est un progrès, timide, qui permettra d’améliorer la pratique. Dans le même esprit, je présenterai un amendement autorisant les pharmaciens d’officine à dispenser des médicaments dans certains cas précis. Cette proposition a été repoussée par la commission après une intervention ironique du président Dubernard – ce qui m’amène incidemment à regretter que le compte rendu des commissions ne dise rien des mouvements de séance … (Sourires). Mon amendement répondait à une situation pourtant fréquente, où le pharmacien, face à l’urgence, délivre des médicaments sans ordonnance, la validation n’intervenant qu’ensuite.

M. le Ministre – Le droit de prescription est une question très importante, mais il serait préférable que les professions intéressées en débattent entre elles avant que nous arbitrions. Vous avez parlé de progrès « timide», qualificatif que je fais mien. Il est vrai que la concertation et la discussion doivent aller de l’avant, plus vite que ce n’est le cas actuellement. S’agissant des infirmiers, nous avons souhaité créer un ordre, et ce projet, dans lequel vous vous êtes beaucoup investi, Monsieur Préel, est en passe d’aboutir. Mais pour ce qui est de la délégation des tâches, beaucoup reste à faire, et nous voulons que le mouvement s’accélère. Les problèmes de garantie qui avaient été soulevés ont trouvé réponse. Il faut maintenant passer à l’action.

Se pose également la question de l’exercice. Nous sommes dans la dernière étape de l’enquête de représentativité, à l’issue de laquelle j’aurai à me prononcer sur les éligibilités. Ensuite, devront s’ouvrir sans tarder et se conclure rapidement des négociations conventionnelles entre l’assurance maladie et les infirmiers. Les décisions ne peuvent pas être éternellement reportées. Le protocole d’accord signé la semaine dernière avec cinq organisations syndicales donne une plus grande lisibilité à de nombreux professionnels, dont les aides-soignants mais aussi les infirmiers. Une revalorisation sera accordée pour les infirmières en fin de carrière dès décembre 2006.

Pour ce qui est des étudiants infirmiers, je leur présenterai avant la fin novembre un calendrier pour la mise en place du cursus LMD, à laquelle nous travaillons en concertation avec le ministère de l’éducation. Le problème est que la requalification d’agents de classe B en agents de classe A, qu’induira nécessairement le LMD, ne sera pas neutre sur le plan budgétaire. Il faut évaluer les montants en jeu et fixer un échéancier. Mais la question ne sera pas reportée aux calendes grecques. Le LMD sera mis en place pour les infirmiers, mais aussi les orthophonistes, les sages-femmes et l’ensemble des professions para-médicales.

M. Claude Évin – Je partage les propos du ministre sur la délégation de tâches, sujet ancien qui ne fait pas débat entre les responsables politiques. Nous pensons tous que les missions des personnels doivent évoluer, non seulement pour permettre des économies, mais aussi pour améliorer les procédures. Je souhaiterais, comme le ministre, que les négociations entre les professionnels aillent plus vite, mais il faut reconnaître à leur décharge que les instances dans lesquelles ils peuvent débattre de ces sujets sont peu nombreuses : nous devrions peut-être leur faciliter la tâche.

S’agissant du LMD, nous ne devons pas perdre de vue qu’à la différence d’un grand nombre d’autres pays européens, le statut de la fonction publique hospitalière qui existe en France procure aux professionnels des avantages particuliers, que n’ont pas leurs homologues européens. Si nous n’en tenions pas compte lors de la mise en place du nouveau cursus, très vite se créeraient d’importantes disparités avec les autres pays et le nouveau dispositif aurait des conséquences extrêmement importantes sur tous les modes d’exercice, dont il n’est pas sûr qu’elles seraient économiquement supportables. Si, dans une dynamique européenne, le sujet ne doit pas être abordé à reculons, les professionnels doivent savoir qu’inévitablement, d’autres éléments de leur statut actuel devront être rediscutés.

M. Jean-Michel Dubernard, président de la commission des affaires culturelles – Il importe de regarder ce qui se fait à l’étranger. Un grand nombre de pays européens et d’États américains acceptent déjà une délégation de tâches qui peut parfois aller très loin et n’est alors pas sans poser de problèmes. Ainsi les infirmières se spécialisent selon les disciplines médicales, ce qui n’est concevable que si, comme aux Etats-Unis, cette spécialisation couronne l’aboutissement d’une carrière commencée comme infirmière généraliste.

Il faut mettre en place le LMD sans plus tarder, comme le souhaitent d’ailleurs les étudiants infirmiers. Seuls certains responsables d’écoles d’infirmières se sont jusqu’à présent montré réticents. Le LMD permettra, j’en suis convaincu, aux professionnels de santé de mieux travailler ensemble.

M. Jean-Luc Préel – J’ai déjà défendu l’amendement 88.

M. Jean-Marie Rolland, rapporteur – Même si nous sommes favorables à la délégation de tâches, la commission a repoussé cet amendement. En effet, la mesure proposée ne saurait être envisagée qu’après une concertation approfondie avec les professionnels. Il faudrait par ailleurs encadrer plus strictement la dérogation accordée aux pharmaciens.

M. le Ministre – Avant qu’une mesure comme celle que propose cet amendement puisse être envisagée, mesure qui va au-delà de ce qui existe déjà concernant la pro-pharmacie, notamment dans certains territoires isolés où on rend ainsi un service particulier, les professionnels doivent en débattre préalablement. Dans l’état actuel des choses, je ne peux pas être favorable à cet amendement.

M. Jean-Luc Préel – La prescription par les infirmières sous le contrôle du médecin est une bonne chose. S’agissant des pharmaciens, chacun sait que, même si ce n’est pas légalement autorisé, il leur arrive, en cas d’urgence, de renouveler l’ordonnance de patients atteints d’affections de longue durée, ce renouvellement étant ultérieurement validé par le médecin. Mieux vaudrait donc encadrer la procédure et en prévoir expressément les modalités dans la loi.

Il est vrai que les différentes professions de santé ont du mal à travailler ensemble, chacune s’attachant à préserver ce qu’elle considère comme son domaine exclusif. Mais il faudrait dépasser ces querelles de territoires pour prendre en compte la réalité des faits. Tel était le sens de mon amendement.

L'amendement 88, mis aux voix, n'est pas adopté.
L'article 34, mis aux voix, est adopté.

AMENDEMENT N° 88

présenté par

M. Préel

----------

ARTICLE 34

Avant l’alinéa 1 de cet article, insérer les deux alinéas suivants :

« I. – L’article L. 4221-1 du code de la santé publique est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des médicaments que les pharmaciens sont autorisés à dispenser, sauf en cas d’indication contraire du médecin traitant. ».

EXPOSÉ SOMMAIRE

Les pharmaciens sont des acteurs essentiels du système de soins. Ils pourraient dispenser en cas d’urgence, des médicaments, dont la liste serait fixée par voie réglementaire, pour des affections de longue durée et selon un protocole de soins précis
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Message par nozinan »

Merci beaucoup pour la retranscription de ce débat!

Enfin le mot est laché : Passage en catégorie A de la fonction publique! Enfin!

Une étude déjà publiée depuis longtemps montre les disparités entre deux professions : Les professeurs des écoles (cat A) et les infirmières (catB).

Notre profession évolue et je me réjouis!
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Message par nozinan »

Voici le lien sur l'étude :" la profession infirmière sous payée : mythe ou réalités ?"
http://www.bdsp.tm.fr/Base/Scripts/ShowA.bs?bqRef=276704

Trés instructif!! à diffuser.
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Message par lulla »

nous ne devons pas perdre de vue qu’à la différence d’un grand nombre d’autres pays européens, le statut de la fonction publique hospitalière qui existe en France procure aux professionnels des avantages particuliers, que n’ont pas leurs homologues européens

quels avantages avons nous que les IDE n'ont pas en europe? parceque si c pour renoncer a nos RTT, nombre de vacnces ou 13 eme mois, franchement je m'en fous de la reforme LMD
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Message par Bracciano-Galley »

nozinan a écrit :Enfin le mot est laché : Passage en catégorie A de la fonction publique! Enfin!

HOLA !! Nozinan ..respire :lol: :lol: et ne te rejouie peut-être pas trop vite... le mot est en effet laché :lol: mais la suite n'est pas sans conséquence :clin:

X. Bertrand a écrit : Le problème est que la requalification d’agents de classe B en agents de classe A, qu’induira nécessairement le LMD, ne sera pas neutre sur le plan budgétaire. Il faut évaluer les montants en jeu et fixer un échéancier. Mais la question ne sera pas reportée aux calendes grecques.


Cl. Evin a écrit : Si nous n’en tenions pas compte lors de la mise en place du nouveau cursus, très vite se créeraient d’importantes disparités avec les autres pays et le nouveau dispositif aurait des conséquences extrêmement importantes sur tous les modes d’exercice, dont il n’est pas sûr qu’elles seraient économiquement supportables. Si, dans une dynamique européenne, le sujet ne doit pas être abordé à reculons, les professionnels doivent savoir qu’inévitablement, d’autres éléments de leur statut actuel devront être rediscutés.


ce qui veut déjà dire que
1- c'est pas encore fait et c'est pas pour tout de suite (pas les calendes grecques mais pas de date non plus :lol: ).. et l'echéancier n'est pas encore fixé
2- c'est pas encore chiffré :clin: mais on sait déjà que ça va couter très cher, et on n'est pas certain que cela sera acceptable
3- donc si cela se fait ce sera forcement au detriment d'autres éléments du statut actuel

bref, c'est bien de se rejouir :lol: ... mais faut aussi lire :clin: :)
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne :)
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