reconnaissance LMD
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Re: reconnaissance LMD
A moins d'être totalement obtus, personne ne doute que la reconnaissance d'un diplôme se fait sur l'obtention d'un titre et ce quel que soit le chemin parcouru pour l'obtenir.
Peu importe que ce diplôme ait été obtenu par promotion professionnelle puisque les études sont identiques.....!
Il a fallu à ces personnes fournir le même travail, subir les mêmes épreuves, et tout cela avec un bagage de départ inférieur.....beau chemin qui ne peut que conforter le mérite du titre!
Quant à la supériorité d'un titre sur un autre pour l'accès de première intention à une formation ce n'est que du pipeau....il faut bien mettre un curseur quelque part!
D'ailleurs si on veut aller au bout des choses, la valeur d'un BAC d'il y a 20 ou 30 ans est-elle la même que celle d'un bac d'aujourd'hui?
Donc on se fiche du départ.....l'essentiel est l'arrivée.
Et pour le reste, seul les salaires permettent une vraie reconnaissance des formations diplômantes. Quel intérêt d'avoir un master ou un doctorat pour toucher le même salaire? Après cela on s'étonne que la formation ne fasse pas salle pleine! Le masochisme a ses limites.
Peu importe que ce diplôme ait été obtenu par promotion professionnelle puisque les études sont identiques.....!
Il a fallu à ces personnes fournir le même travail, subir les mêmes épreuves, et tout cela avec un bagage de départ inférieur.....beau chemin qui ne peut que conforter le mérite du titre!
Quant à la supériorité d'un titre sur un autre pour l'accès de première intention à une formation ce n'est que du pipeau....il faut bien mettre un curseur quelque part!
D'ailleurs si on veut aller au bout des choses, la valeur d'un BAC d'il y a 20 ou 30 ans est-elle la même que celle d'un bac d'aujourd'hui?
Donc on se fiche du départ.....l'essentiel est l'arrivée.
Et pour le reste, seul les salaires permettent une vraie reconnaissance des formations diplômantes. Quel intérêt d'avoir un master ou un doctorat pour toucher le même salaire? Après cela on s'étonne que la formation ne fasse pas salle pleine! Le masochisme a ses limites.
"Le savoir est un fantasme qui n'est fait que pour la jouissance" J. LACAN
"Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" J. LACAN
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Re: reconnaissance LMD
Allez... Un peu de droit.
Stop à la désinformation qui veut nous faire croire que la licence professionnelle est une "sous-licence" (j'ai même lu quelque part, histoire de la dénigrer, qu'on l'appelait "licence professionnelle de technicien"... Ce qui ne veut strictement rien dire).
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTex ... dateTexte=" target="_blank
Où l'on peut lire, entre autre:
"Art. 1er. - Dans le cadre des études universitaires régies par l'arrêté du 9 avril 1997 susvisé, la licence professionnelle est un diplôme national de licence répondant aux dispositions du présent arrêté."
Ou encore:
"La licence professionnelle est un diplôme homologué au niveau II de la nomenclature interministérielle des niveaux de formation établie en application de l'article 8 de la loi du 16 juillet 1971 susvisée.
Le grade de licence est conféré aux titulaires d'une licence professionnelle."
Conclusions:
- La licence professionnelle est une "vraie" licence
- Elle confère le grade de licencié, comme une licence "normale"
- Et en tant que tel, même si l'année en université apporte 60 ECTS, elle confère au final à son détenteur le même nombre d'ETCS (180) qu'une licence obtenue par la voir classique.
Au passage, voici ce que dit l'université d'Orléans sur la Licence professionnelle: "Il s’agit d’une 3ème année de Licence permettant en 60 crédits, après 120 crédits validés dans un autre parcours de Licence ou équivalent (DUT, BTS, CPGE notamment), d’acquérir une professionnalisation en vue d’une insertion professionnelle immédiate."
Il va de soit que si les IDE rentrent dans le système Licence pro, les deux premières années en IFSI auront également une valeur de 120 ECTS.
Pour ce qui est de poursuivre en Master par la suite:
Le Master professionnel (ancien DESS) est là pour ça. C'est la suite logique pour ceux qui voudront se spécialiser (IBODE, IADE, etc...).
Le doctorat:
En principe réservé aux titulaires de Master Recherche (ancien DEA). Mais ça reste possible par dérogation pour les Master Pro.
Mais, entre nous, ça concerne combien d'IDE ?
Pour finir, la tendance actuelle, dans le monde du travail, est de privilégier les cursus professionnels au détriment des cursus strictement universitaires qui se révèlent peu adapté au monde "réel".
Ce combat est d'un autre âge. Bien heureusement, on a enfin compris dans la vrai vie que le mot "professionnel" n'avait rien d'infâmant, et que les "professionnels" savaient penser. Je dis moi que ceux que ça heurte auraient dû choisir une autre voie. Car rien n'est plus professionnalisant que les études d'infirmier. Et ça doit le rester.
Je n'ai pas honte, loin de là, d'être issu d'une filière professionnelle.
A part ça, je n'ai rien contre une licence "normale", mais je n'arrive absolument pas à cerner ce qu'elle apporterait de plus, à part peut être le doctorat dont je doute que ce soit la préoccupation principale de 99.99% des IDE.
Mais doit-on remettre à plat tout le processus histoire de flatter l'égo des 0.01% qui restent ?
Stop à la désinformation qui veut nous faire croire que la licence professionnelle est une "sous-licence" (j'ai même lu quelque part, histoire de la dénigrer, qu'on l'appelait "licence professionnelle de technicien"... Ce qui ne veut strictement rien dire).
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTex ... dateTexte=" target="_blank
Où l'on peut lire, entre autre:
"Art. 1er. - Dans le cadre des études universitaires régies par l'arrêté du 9 avril 1997 susvisé, la licence professionnelle est un diplôme national de licence répondant aux dispositions du présent arrêté."
Ou encore:
"La licence professionnelle est un diplôme homologué au niveau II de la nomenclature interministérielle des niveaux de formation établie en application de l'article 8 de la loi du 16 juillet 1971 susvisée.
Le grade de licence est conféré aux titulaires d'une licence professionnelle."
Conclusions:
- La licence professionnelle est une "vraie" licence
- Elle confère le grade de licencié, comme une licence "normale"
- Et en tant que tel, même si l'année en université apporte 60 ECTS, elle confère au final à son détenteur le même nombre d'ETCS (180) qu'une licence obtenue par la voir classique.
Au passage, voici ce que dit l'université d'Orléans sur la Licence professionnelle: "Il s’agit d’une 3ème année de Licence permettant en 60 crédits, après 120 crédits validés dans un autre parcours de Licence ou équivalent (DUT, BTS, CPGE notamment), d’acquérir une professionnalisation en vue d’une insertion professionnelle immédiate."
Il va de soit que si les IDE rentrent dans le système Licence pro, les deux premières années en IFSI auront également une valeur de 120 ECTS.
Pour ce qui est de poursuivre en Master par la suite:
Le Master professionnel (ancien DESS) est là pour ça. C'est la suite logique pour ceux qui voudront se spécialiser (IBODE, IADE, etc...).
Le doctorat:
En principe réservé aux titulaires de Master Recherche (ancien DEA). Mais ça reste possible par dérogation pour les Master Pro.
Mais, entre nous, ça concerne combien d'IDE ?
Pour finir, la tendance actuelle, dans le monde du travail, est de privilégier les cursus professionnels au détriment des cursus strictement universitaires qui se révèlent peu adapté au monde "réel".
Ce combat est d'un autre âge. Bien heureusement, on a enfin compris dans la vrai vie que le mot "professionnel" n'avait rien d'infâmant, et que les "professionnels" savaient penser. Je dis moi que ceux que ça heurte auraient dû choisir une autre voie. Car rien n'est plus professionnalisant que les études d'infirmier. Et ça doit le rester.
Je n'ai pas honte, loin de là, d'être issu d'une filière professionnelle.
A part ça, je n'ai rien contre une licence "normale", mais je n'arrive absolument pas à cerner ce qu'elle apporterait de plus, à part peut être le doctorat dont je doute que ce soit la préoccupation principale de 99.99% des IDE.
Mais doit-on remettre à plat tout le processus histoire de flatter l'égo des 0.01% qui restent ?
J'ai des questions à toutes vos réponses (W. Allen)
Re: reconnaissance LMD

En fait vous êtes tous des nuls ...
vous savez bien que nous sommes tous en demande d'un doctorat !
Grâce à cela on fera de meilleurs soins à nos patients qui ne comprendront plus rien à nos explications fumeuses et doctorantes.
Ce qui est amusant c'est cette capacité pour des infirmiers qui ne sont pas universitaires de dire aux universitaires que leur licence est minable ou insuffisante pour nous. C'est une marque d'humilité et de modestie remarquable ! Quand je m'invite quelque part je n'impose pas mes règles.
Un peu de réalisme dans les demandes.
Ok pour le LMD mais arrêtons de se la péter haut et fort, car ça va finir par nous revenir dans la figure.
Pour l'instant, si vous regardez finement la grille européenne de classement des métiers, basée sur l'autonomie professionnelle, on a du mal à se maintenir dans la catégorie des techniciens supérieurs... de là à doctoriser...
Une licence pro a de sacrés avantages professionnels et j'ose espérer que la grande majorité des IDE garde un esprit professionnel. C'est cela qui doit être valorisé. Mais si tout le monde veut un doctorat, je m'incline...
Jérôme
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Re: reconnaissance LMD
Il vous reste encore des clous à enfoncer? 

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Re: reconnaissance LMD
Comptons sur l'ONI pour défendre TOUTE la profession et parler au nom de TOUTE la profession...
Ça c'est une planche complète de clous sur laquelle on va devoir se coucher... par-dessus-nous, pour avoir bien chaud, on posera une plaque de béton médicale et on invitera tout le monde sur cette plaque pour danser et chanter à l'obtention du premier doctorat en sciences infirmières.
Jérôme
Ça c'est une planche complète de clous sur laquelle on va devoir se coucher... par-dessus-nous, pour avoir bien chaud, on posera une plaque de béton médicale et on invitera tout le monde sur cette plaque pour danser et chanter à l'obtention du premier doctorat en sciences infirmières.
Jérôme
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Re: reconnaissance LMD
jjland83 a écrit :Trop de précipitation nuit...
Le petit exemple des vaccinations anti-grippales est excellent. On ronchonne fort en exigeant de faire un acte technique nouveau mais assez logique, contre l'avis de nos amis médecins. On obtient un texte en bonne et due forme. Et maintenant, les IDE libérales rouspètent en se disant que pour un acte comme cela on n'est pas cher payé. Elles n'ont pas tort. Mais qui a négocié un truc pareil au moment où il le fallait. Personne ou presque. Et maintenant ce sera dur de faire entendre cette revendication. Le LMD arrivera, mais la majorité des IDE s'en fiche ! Ce qu'ils attendent c'est une considération de leur métier et pas d'un hypothétique D.
Je ne crois pas avoir lu ici des gens qui seraient totalement opposés au LMD.
Par contre l'agitation et les arguments erronés font quelques dégats... Par exemple, l'infirmier qui a témoigné dans l'émission les infiltrés sur la maltraitance a évoqué la baisse du nombre d'heures de formation et la non reconnaissance européenne de notre diplôme car il aurait reçu la veille un communiqué... ouais j'ai eu le même.
Le problème c'est que c'est faux, mais ça marque les esprits. Ma voisine s'est inquiétée pour moi... Et quand on vous démontre que c'est faux vous passez pour un blaireau... La plupart des associations ne mettent pas cet argument en avant, on se demande pourquoi !
Un jour, un collègue cadre expliquait que finalement le cadre infirmier c'était une sorte d'ingénieur en soins infirmiers. Et puis la directrice des soins présente a un peu modéré les choses en lui rappelant qu'elle était arrivé là en passant par les cases ASH, AS, IDE, cadre, cadre sup, directrice... pas mal pour une non bachelière... mais qu'il manquait de modestie à se comparer à un ingénieur. Faut-il stopper ce type de parcours et se priver de ces personnels, qui acquierrent au fil du temps du métier ? Je serais curieux également de savoir combien d'IDE ont commencé par médecine avant de plonger dans les Ifsi. Car je soupçonne une sorte de frustration professionnelle parfois, consciente ou non.
Le LMD à tout prix, sans y réfléchir ne sera que déception. Où est l'esprit d'autonomie, comment ne pas plonger droit dans une formation d'exécutant paramédical aux ordres stricts du médecin ? La licence pro est loin d'être dégradante. Alors que presque tous les métiers sortent un peu de l'université pour coller au terrain. On fait le chemin inverse. Tout ça pour des clopinettes ! Ouh lala les déçus vont être nombreux.
Jérôme
c'est pour rebondir sur cette histire de cadre et de directrice.
je ne vois pas en quoi ce cadre doit faire preuve de modestie ? en quoi le fait de ce reconnaitre au titre d'ingenieur (à chacun sa vision) traduit un manque de modestie.A oui nous ne sommes que des infirmiers.Cela reste dans la droite ligne de "tu peux faire le menage ,tu n'es qu'un ide , pour qui tu te prend !! "Bref on n'arrive pas à en décoller.
il n' y a pas de sous metiers .il n'y a que des metiers.
Cette directrice a un tres beau parcours.Mais en quoi celui-ci minimise la reconnaissance au titre "d'ingenieur ou autre" .elle n'a pas eu son Bac .Mais on s"en fou .Elle a eu d'autres diplomes qui l'ont fait arriver au meme niveau que ce qui l'on eu , voir bien au dessus
j'ai un amis tres proche , qui est aujourd'hui .Chef de projet dans une "grande maison de l'industie francaise "avec un cabinet d'ingenieur sous sa coupe .Et pourtant il ne sort pas des arts et metiers , ou centrale .il a meme debuté avec un cap/bep (un parcour exeptionnel à mes yeux il a repris ensuite ses etudes) .....mais il a des centraliens dans son equipe /Alors .....
scincerement je crois que notre reconnaissance est en lien avec notre autonomie.
dans mon quotidien . j'ai un patient vu par un doc .Validation d'une technique au vu de la consulte.et c'est parti;Le jour de l'intervention je suis autonome dans le sens ou je reste d'en ma fonction iade et pas celle d'un Mar .Mais que celui-ci ne verra presque pas le patient, il sera informé de sa presence et de sa prise en charge le rest c'est mon boulot .
je crois que c'est dans ce type d'autonomie que l'on gagnera à evoluer .Mais il faut accepter une certaine responsabilité .
il est claire que l'on peut developer des sciences infirmieres , developper des connaissances et de l'autonomie .Mais aujourd'hui où est cette autonomie , cette responsabilité .
on critique le fait de travailler en terme de mission .Mais si on regarde en anesthesie .c'est ce que l'on fait .Le texte dit applique les gestes et les techniques necessaires à la realisation d'une ag d'une alr sans pose de dispositif...." c'est une mission .Certain developpe des gestes et competences .Selon son lieu d'exercice .ensuite il est clair qu'il faudra batailler vis à vis du corps medicale qui au travers de ces instances ne reconnaissent pas la pratique mais qui dans bon nombre de lieux ,de cliniques existent .tout en restant dans un cadre juridique.
et ce n'est pas du sous medicale .
Ce 'n'est pas de la frustration post medecine .Je n'ai pas fait medecine

ce n'est qu'un point de vu sur un sujet bien difficile et qui fait ressortir certains affectes peut-etre.
scincerement arretons cette guere de LMD PRO ou pas pro ..Autre exemple Ma soeur a un licence pro et bien au bout de 2 ans son entreprise l'a integré dans la grille d'ingenieur et elle est reconnue par son entreprise et lors de ces entretiens au titre d'ingenieur (// salaire /horaire /responsabilte/).c'est son travail et ses capacités qui l'on fait reconnaitre .Pro ou pas .elle dit etre "reconnue "comme ingenieur" (aujourd'hui ingenieur expert ) par validation par "ses peres" mais elle n'a pas de 'titres ou de diplome d'ecole d'ingenieur de sa specialité ...).et pourtant elle n'a que 30 ans .
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Re: reconnaissance LMD
Franchement?jjland83 a écrit :Comptons sur l'ONI pour défendre TOUTE la profession et parler au nom de TOUTE la profession...
Ça c'est une planche complète de clous sur laquelle on va devoir se coucher... par-dessus-nous, pour avoir bien chaud, on posera une plaque de béton médicale et on invitera tout le monde sur cette plaque pour danser et chanter à l'obtention du premier doctorat en sciences infirmières.
Jérôme
Je suis bien marri d'avoir eu raison.
Comme je l'ai souvent dis , j'aurais bien aime me tromper pour l'ONI et c'est parti pour être comme celui des MKs: une usine à gaz ou se sera coopté une bande de potes ayant les mêmes intérèts. Et ces intérèts ne seront pas ceux de la profession.
Merci pour votre défense du personnel ayant gravis les échelons, c'est courageux et intelligent.
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Re: reconnaissance LMD
Mais La mouche rien n'interdit un IDE de se considérer comme un ingénieur... je pourrais même vous montrer ma convention collective... vous seriez surpris de lire ingénieur dans le titre... mais je n'ai pas fait une école d'ingénieur et ça ne me pose aucun problème.
Le jour où les Ifsi seront classées dans les grandes écoles ingénieur vous m'appelez.
Ce n'est pas souffrir de frustration que dire cela, c'est du bon sens.
Mais il y a des limites à la reconnaissance professionnelle du plus grand nombre.
Quelle est votre autonomie professionnelle ? Attention prenez la définition stricte de l'autonomie. L'autonomie ça ne veut pas dire agir tout seul. Ca ne veut pas dire faire des actes non reconnues ou tolérés ou presque normaux dans une clinique à but lucratif. Ca c'est de l'insouciance ou de l'inconscience.
L'autonomie ça veut dire agir par soi-même sans répondre à une autorité supérieure dans le cadre légal prévu pour la profession. Alors l'Iade a des secteurs d'activités un peu plus autonomes que d'autres, autant qu'un cadre, un ibode ou une ide puer. Ok.
Et ce n'est pas une question de durée détude. Une Ide puer, directrice d'une grosse crèche, c'est quelque chose.
Mais l'IDE, c'est quoi son autonomie ? Le rôle propre ? D'accord. Mille fois d'accord. Et qui réalise des actes du rôle propre de l'IDE ? Des IDE bien sur, mais aussi les Aides soignantes. Nous avons une autonomie professionnelle infirmière que les AS mettent en oeuvre avec nous et sous notre contrôle. Mais de vous à moi, une aide-soignante s'en sort drôlement bien avec nos actes de notre rôle propre autonome. Ils savent faire sans souci.
Il est donc assez scandaleux d'expliquer aux IDE qu'ils méritent de rejoindre les doctorants, alors que les docteurs en sciences infirmières seront à terme quelques uns (jetez un oeil au Québec qui a une filière sciences infirmières depuis des lustres) et dans le même temps dire aux AS, qui n'ont pas le Bac, vous ne méritez pas de rentrer dans notre LMD. Il faut arrêter cette démagogie et ce sectarisme.
Oui pour le LMD, oui pour le développement de la profession, oui pour la création de spécialités nouvelles masterisantes (IDE spécialisée en gériatrie, ça sortira un jour non ?), oui au tranferts de compétences (cf rapport Berland où certaines IDE font un boulot remarquable), oui au LMD pro ou non,
mais de grâce ne m'expliquez pas qu'aujourd'hui dans notre système franco-français nous sommes globalement autonomes. Une IDE libérale qui fait signer et valider sa démarche de soins infirmiers (rôle propre normalement autonome) c'est le genre d'exemple qui me fait penser que nous avons une tutelle sacrément envahissante. Et ne confondons pas le glissement de tâche qui permet aux médecins de nous laisser faire des choses parfois illégales, quand ça les arrange, et le transfert de compétences qui doit transférer compétences, mais aussi responsabilités, reconnaissance et rémunération. Et pour l'instant je n'entends rien là-dessus. On réclame un LMD parce qu'on fait trois ans d'études. Mais vous entendez un seul universitaire qui fait trois ans d'université venir demander un DE infirmier ? Ce qui compte c'est le contenu et la finalité de la formation. Et je suis désolé de rappeler que là-dedans il y a un patient, et interrogez-vous sur ce que le patient demande d'une IDE.
Jérôme
Le jour où les Ifsi seront classées dans les grandes écoles ingénieur vous m'appelez.
Ce n'est pas souffrir de frustration que dire cela, c'est du bon sens.
Mais il y a des limites à la reconnaissance professionnelle du plus grand nombre.
Quelle est votre autonomie professionnelle ? Attention prenez la définition stricte de l'autonomie. L'autonomie ça ne veut pas dire agir tout seul. Ca ne veut pas dire faire des actes non reconnues ou tolérés ou presque normaux dans une clinique à but lucratif. Ca c'est de l'insouciance ou de l'inconscience.
L'autonomie ça veut dire agir par soi-même sans répondre à une autorité supérieure dans le cadre légal prévu pour la profession. Alors l'Iade a des secteurs d'activités un peu plus autonomes que d'autres, autant qu'un cadre, un ibode ou une ide puer. Ok.
Et ce n'est pas une question de durée détude. Une Ide puer, directrice d'une grosse crèche, c'est quelque chose.
Mais l'IDE, c'est quoi son autonomie ? Le rôle propre ? D'accord. Mille fois d'accord. Et qui réalise des actes du rôle propre de l'IDE ? Des IDE bien sur, mais aussi les Aides soignantes. Nous avons une autonomie professionnelle infirmière que les AS mettent en oeuvre avec nous et sous notre contrôle. Mais de vous à moi, une aide-soignante s'en sort drôlement bien avec nos actes de notre rôle propre autonome. Ils savent faire sans souci.
Il est donc assez scandaleux d'expliquer aux IDE qu'ils méritent de rejoindre les doctorants, alors que les docteurs en sciences infirmières seront à terme quelques uns (jetez un oeil au Québec qui a une filière sciences infirmières depuis des lustres) et dans le même temps dire aux AS, qui n'ont pas le Bac, vous ne méritez pas de rentrer dans notre LMD. Il faut arrêter cette démagogie et ce sectarisme.
Oui pour le LMD, oui pour le développement de la profession, oui pour la création de spécialités nouvelles masterisantes (IDE spécialisée en gériatrie, ça sortira un jour non ?), oui au tranferts de compétences (cf rapport Berland où certaines IDE font un boulot remarquable), oui au LMD pro ou non,
mais de grâce ne m'expliquez pas qu'aujourd'hui dans notre système franco-français nous sommes globalement autonomes. Une IDE libérale qui fait signer et valider sa démarche de soins infirmiers (rôle propre normalement autonome) c'est le genre d'exemple qui me fait penser que nous avons une tutelle sacrément envahissante. Et ne confondons pas le glissement de tâche qui permet aux médecins de nous laisser faire des choses parfois illégales, quand ça les arrange, et le transfert de compétences qui doit transférer compétences, mais aussi responsabilités, reconnaissance et rémunération. Et pour l'instant je n'entends rien là-dessus. On réclame un LMD parce qu'on fait trois ans d'études. Mais vous entendez un seul universitaire qui fait trois ans d'université venir demander un DE infirmier ? Ce qui compte c'est le contenu et la finalité de la formation. Et je suis désolé de rappeler que là-dedans il y a un patient, et interrogez-vous sur ce que le patient demande d'une IDE.
Jérôme
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Re: reconnaissance LMD
Pourquoi désolé, il est aussi concerné même si il est pas au courant de se qui se passejjland83 a écrit : On réclame un LMD parce qu'on fait trois ans d'études.
Ce qui compte c'est le contenu et la finalité de la formation. Et je suis désolé de rappeler que là-dedans il y a un patient, et interrogez-vous sur ce que le patient demande d'une IDE.
Jérôme
C'est vrai que du malade on en parle pas, oublié ? pas le sujet ?
Fo pas oublier non plus qu'en exercice il y a encore un nombre non négligeable d'ide qui n'ont pas fait 3 ans d'études ... qu'en fera-t-on ? une sous catégorie ? Tiendra-t-on compte de leurs parcours, des formations engagées tout le long de la "carrière" ?
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Re: reconnaissance LMD
jland, il ne s'agit en aucuns cas d'exercice illegale.N'allez pas croire cela .Nous repectons les textes."insouscience ou inconscience ???? " arretons , j'ai passer l'age et ce n'est en aucuns comme cela que de nombreux iade travaillent .et ils sont toujour sous une autorité .merci d'avoir eu l'autorité parentale pour rapeller aux jeunes enfants que le parc est ouvert !!
Le free lands n'est pas pour moi.
Le sujet "ingenieur" etait en lien avec la reaction de cette directrice .Point .Dans le sens rien de choquant a ce qu'un cadre s'évalue au niveau ingenieur. vous le mettez vous meme en avant.
Mais une chose me questionne.vous pensez developper une filiaire infirmiere uniquement sur le role propre?
Dans le sens ou nous sommes rattachés malgres tout à la science , la medecine , la recherche, la psychia, la psycho, la socio....
Bref ,Si nous developpons des professionnels avec des transferts de taches donc en lien direct avec la medecine.comment evaluer alors lors niveau puisqu'ils seront toujours sous une dependance medicale. Donc sans autonomie (et je trouve cela normale) .Donc en dehors du role prore .(que les as font tres bien )point de salut.
Au final ne pensez-vous que tout individu est dependant d'un autre .A tout niveau.il y a des regles . des recommandations , des statuts, des superieurs , des objectifs .Bref l'automie existe -elle vraiment?
qu'est ce que l'autonomie ?Puisque c'est en cela que nous serons +/- jugés ? les ides spc ou non.
perso ce sera licence pro et master pro .Et je suis bien d'accord sur le fait que le doctorat ne consernera qu'une minorité*.
Le free lands n'est pas pour moi.
Le sujet "ingenieur" etait en lien avec la reaction de cette directrice .Point .Dans le sens rien de choquant a ce qu'un cadre s'évalue au niveau ingenieur. vous le mettez vous meme en avant.
Mais une chose me questionne.vous pensez developper une filiaire infirmiere uniquement sur le role propre?
Dans le sens ou nous sommes rattachés malgres tout à la science , la medecine , la recherche, la psychia, la psycho, la socio....
Bref ,Si nous developpons des professionnels avec des transferts de taches donc en lien direct avec la medecine.comment evaluer alors lors niveau puisqu'ils seront toujours sous une dependance medicale. Donc sans autonomie (et je trouve cela normale) .Donc en dehors du role prore .(que les as font tres bien )point de salut.
Au final ne pensez-vous que tout individu est dependant d'un autre .A tout niveau.il y a des regles . des recommandations , des statuts, des superieurs , des objectifs .Bref l'automie existe -elle vraiment?
qu'est ce que l'autonomie ?Puisque c'est en cela que nous serons +/- jugés ? les ides spc ou non.
perso ce sera licence pro et master pro .Et je suis bien d'accord sur le fait que le doctorat ne consernera qu'une minorité*.
Re: reconnaissance LMD
Et bien alors où est le problème ?
Ca fait des semaines que je plaide pour défendre la filière professionnelle et dire que l'on doit s'affranchir de la tutelle médicale...
Je vais être caricatural mais si l'Iade travaille essentiellement dans un domaine parfaitement cadré avec des prescriptions pour tout ou presque, des protocoles en nombre, et on est bien d'accord que tout cela dépend d'une tutelle médicale, il y a des secteurs d'activités soignantes dans lesquels on pourrait faire émerger un rôle IDE spécifique, y compris pour les Iade bien entendu. C'est le cas de l'éducation thérapeutique ou en santé, c'est le cas du suivi des maladies chroniques, c'est le cas dans la formation... et puis c'est le cas dans toutes les spécialités développées ... au Québec. La plupart sont transposables dans notre système.
Et bien entendu que tout le monde est interdépendant. On a toujours un chef quelque part. Sauf que l'autonomie c'est ce qui est en dehors de la relation au chef. Et la grille européenne relève l'autonomie professionnelle.
On confond glissement de tâches et transferts de compétences et on est en train de passer à côté de certains choses, je l'ai dit pour le rapport Berland. Pour une fois qu'un médecin évoque une possibilité de nous confier des tâches, profitons en pour aller plus loin et dépasser son initiative en montrant ce que l'on sait faire.
Et tant qu'on restera effectivement sur notre rôle prescrit, indispensable bien entendu et un rôle propre particulièrement étriqué, que l'on ne défend pas, pire on le dénigre en considérant le travail des AS comme ingrat et d'un bas niveau, indigne d'une entrée en LMD, on aura du mal à sortir une filière sciences infirmières. Ce ne peut être qu'une sous-filière médicale.
Depuis belle lurette les écoles cadres ont des partenariats universitaires. Et à force de faire des cours communs Ifcs et université, vous avez légitimement des présidents d'université qui réclament pour leurs ouailles la délivrance du diplôme cadre de santé. Et heureusement il y a une toute petite ligne dans les textes cadres de santé qui protègent ce diplôme (il faut détenir un diplôme soignant), mais le jour où tout ça est universitaire...
Donc allons gaiement dans un LMD classique, avec une profession en l'état et je prends les paris que le "L" deviendra une totale dépendance prescrite, des petites mains médicales... Pourquoi pas. Mais ce n'est pas le métier d'infirmier que j'ai choisi.
Ma voisine, personne âgée hospitalisée, cherche une IDE, bien dans sa peau, bien dans sa tête, capable de faire ses pansements en douceur et d'améliorer la cicatrisation, de lui contrôler sa glycémie, de prendre le temps de lui parler, de lui expliquer les choses, de la rassurer, d'avoir un regard professionnel sur ses besoins. Elle veut une IDE disponible et heureuse de lui apporter des soins.
Idéal ? non, c'est un minimum ! Mais qu'on donne aux IDE les moyens de faire cela. Je ne suis pas sur que la perspective d'un "D" change quelque chose.
Jérôme
Ca fait des semaines que je plaide pour défendre la filière professionnelle et dire que l'on doit s'affranchir de la tutelle médicale...
Je vais être caricatural mais si l'Iade travaille essentiellement dans un domaine parfaitement cadré avec des prescriptions pour tout ou presque, des protocoles en nombre, et on est bien d'accord que tout cela dépend d'une tutelle médicale, il y a des secteurs d'activités soignantes dans lesquels on pourrait faire émerger un rôle IDE spécifique, y compris pour les Iade bien entendu. C'est le cas de l'éducation thérapeutique ou en santé, c'est le cas du suivi des maladies chroniques, c'est le cas dans la formation... et puis c'est le cas dans toutes les spécialités développées ... au Québec. La plupart sont transposables dans notre système.
Et bien entendu que tout le monde est interdépendant. On a toujours un chef quelque part. Sauf que l'autonomie c'est ce qui est en dehors de la relation au chef. Et la grille européenne relève l'autonomie professionnelle.
On confond glissement de tâches et transferts de compétences et on est en train de passer à côté de certains choses, je l'ai dit pour le rapport Berland. Pour une fois qu'un médecin évoque une possibilité de nous confier des tâches, profitons en pour aller plus loin et dépasser son initiative en montrant ce que l'on sait faire.
Et tant qu'on restera effectivement sur notre rôle prescrit, indispensable bien entendu et un rôle propre particulièrement étriqué, que l'on ne défend pas, pire on le dénigre en considérant le travail des AS comme ingrat et d'un bas niveau, indigne d'une entrée en LMD, on aura du mal à sortir une filière sciences infirmières. Ce ne peut être qu'une sous-filière médicale.
Depuis belle lurette les écoles cadres ont des partenariats universitaires. Et à force de faire des cours communs Ifcs et université, vous avez légitimement des présidents d'université qui réclament pour leurs ouailles la délivrance du diplôme cadre de santé. Et heureusement il y a une toute petite ligne dans les textes cadres de santé qui protègent ce diplôme (il faut détenir un diplôme soignant), mais le jour où tout ça est universitaire...
Donc allons gaiement dans un LMD classique, avec une profession en l'état et je prends les paris que le "L" deviendra une totale dépendance prescrite, des petites mains médicales... Pourquoi pas. Mais ce n'est pas le métier d'infirmier que j'ai choisi.
Ma voisine, personne âgée hospitalisée, cherche une IDE, bien dans sa peau, bien dans sa tête, capable de faire ses pansements en douceur et d'améliorer la cicatrisation, de lui contrôler sa glycémie, de prendre le temps de lui parler, de lui expliquer les choses, de la rassurer, d'avoir un regard professionnel sur ses besoins. Elle veut une IDE disponible et heureuse de lui apporter des soins.
Idéal ? non, c'est un minimum ! Mais qu'on donne aux IDE les moyens de faire cela. Je ne suis pas sur que la perspective d'un "D" change quelque chose.
Jérôme
Infirmier, cadre de santé - Formateur indépendant
Re: reconnaissance LMD
pour le D entierement d'accord.
ce qui m'interroge c'est que l'evolution envisagée s'ecarte de la technicité ,du soins techniques , qui en lien directe avec la "medecine" .
Developper l'education ,l'enseignement , le suivis des maladies chroniques...OUI, oui .Je crois scinrement à cela //irc, diabete,soins aux PA et autonomie Ect...
Mais dans ce cas que deviennent les spécialités "techniques" qui, il est vraie, sont centrés sur le "soins" et moins sur le patient .Et encore cela reste à voir .
Ce domaine pourra t'il voir une evolution .J'ose y croire.
Juste une precision;L'iade travaille sur protocole.oui Mais celui ci est" libre ".
Ex AG diprivan/suf/trac=> c'est le protocole .Pas de posolgie , pas de mode d'admininstration, pas d'indication specifique.Bref les deux ans nous valident cette activité et cette "autonomie" .Ex l'induction je vais faire 150 mg , puis au suivant 225 mg , car je suis juge de mon anesthesie en lien avec ma formation .c'est justement l'inverse à mes yeux c'est loin d'etre cadrée dans un domaine aussi precis ;et heureusement sinon il ne sere à rien de faire 2 ans de spec centrées specifiquement sur anesthesie .en 6 mois l'affaire est close juste apprendre les soins techniques type intubation et c'est bon (type camu).c'est en cela que j'estime voir de l'autonomie .J'adapte pour le soins prescris en fonction de mes connaisances. bref je suis autorisé a decoller avec un type d'appareil pour arriver à tel endroit .si je veux raser le sol c'est mon droit , je peux , l'important c'est que le passager soit bien pris en charge.
Article R. 4311-12
L'infirmier ou l'infirmière, anesthésiste diplômé d'Etat, est seul habilité, à condition qu'un médecin anesthésiste-réanimateur puisse intervenir à tout moment, et après qu'un médecin anesthésiste-réanimateur a examiné le patient et établi le protocole, à appliquer les techniques suivantes :
1° Anesthésie générale ;pas de precison
2° Anesthésie loco-régionale et réinjections dans le cas où un dispositif a été mis en place par un médecin anesthésiste-réanimateur ;
est-ce de l'autonomie ? => non reconnue au titre des grilles europennes ? donc dans ce cas l'iade ne repondrais pas au titre de master car il ne se detache pas de l'ide puis qu'il na pas plus d'autonomie selon vos dires puisqu'il est tout le temps sous tutelle medicale.
bref on respecte des recommandations et des lois , ainsi que des protocoles medicaux.
C'est comme demander de faire un pansement pour des soins d'escarre .mais d'avoir la liberté dans le choix de ce pst refection de celui-ci(apres avoir toutes les connaissances pour avoir ce choix).
je trouve ce sujet interessant ,Pas dans le sens ou je veux defendre ma profession bec et ongle san reflechir ;mais vous amenez un argumentaire different.
en attendant je suis en accord avec l'idée d'une filiaire pro .
ce qui m'interroge c'est que l'evolution envisagée s'ecarte de la technicité ,du soins techniques , qui en lien directe avec la "medecine" .
Developper l'education ,l'enseignement , le suivis des maladies chroniques...OUI, oui .Je crois scinrement à cela //irc, diabete,soins aux PA et autonomie Ect...
Mais dans ce cas que deviennent les spécialités "techniques" qui, il est vraie, sont centrés sur le "soins" et moins sur le patient .Et encore cela reste à voir .
Ce domaine pourra t'il voir une evolution .J'ose y croire.
Juste une precision;L'iade travaille sur protocole.oui Mais celui ci est" libre ".
Ex AG diprivan/suf/trac=> c'est le protocole .Pas de posolgie , pas de mode d'admininstration, pas d'indication specifique.Bref les deux ans nous valident cette activité et cette "autonomie" .Ex l'induction je vais faire 150 mg , puis au suivant 225 mg , car je suis juge de mon anesthesie en lien avec ma formation .c'est justement l'inverse à mes yeux c'est loin d'etre cadrée dans un domaine aussi precis ;et heureusement sinon il ne sere à rien de faire 2 ans de spec centrées specifiquement sur anesthesie .en 6 mois l'affaire est close juste apprendre les soins techniques type intubation et c'est bon (type camu).c'est en cela que j'estime voir de l'autonomie .J'adapte pour le soins prescris en fonction de mes connaisances. bref je suis autorisé a decoller avec un type d'appareil pour arriver à tel endroit .si je veux raser le sol c'est mon droit , je peux , l'important c'est que le passager soit bien pris en charge.
Article R. 4311-12
L'infirmier ou l'infirmière, anesthésiste diplômé d'Etat, est seul habilité, à condition qu'un médecin anesthésiste-réanimateur puisse intervenir à tout moment, et après qu'un médecin anesthésiste-réanimateur a examiné le patient et établi le protocole, à appliquer les techniques suivantes :
1° Anesthésie générale ;pas de precison
2° Anesthésie loco-régionale et réinjections dans le cas où un dispositif a été mis en place par un médecin anesthésiste-réanimateur ;
est-ce de l'autonomie ? => non reconnue au titre des grilles europennes ? donc dans ce cas l'iade ne repondrais pas au titre de master car il ne se detache pas de l'ide puis qu'il na pas plus d'autonomie selon vos dires puisqu'il est tout le temps sous tutelle medicale.
bref on respecte des recommandations et des lois , ainsi que des protocoles medicaux.
C'est comme demander de faire un pansement pour des soins d'escarre .mais d'avoir la liberté dans le choix de ce pst refection de celui-ci(apres avoir toutes les connaissances pour avoir ce choix).
je trouve ce sujet interessant ,Pas dans le sens ou je veux defendre ma profession bec et ongle san reflechir ;mais vous amenez un argumentaire different.
en attendant je suis en accord avec l'idée d'une filiaire pro .
Re: reconnaissance LMD
Nous sommes d'accord que la richesse du métier, toutes spécialités confondues repose non pas sur l'activité technique, ni trop sur ce qu'on appelle le rôle propre, mais sur ce que l'on finit par faire de tout ce que l'on a appris. D'accord que l'Iade a son domaine d'activité. Mais le MAR engage sa responsabilité dans les protocoles mis en place et si vous lisez la revue droit déontologie et soins, la jurisprudence est chargée pour les Mar, pardon le Mar qui aura négligé une salle au profit d'une autre. L'Iade n'est pas tout seul et reste sous tutelle médicale, ce qui ne retire rien à la notion de compétence, mais réduit la notion d'autonomie professionnelle. Actuellement IDE , Iade, Ibode sont d'ailleurs dans la même case de la grille européenne. Les techniciens supérieurs et assimilés.
Où se trouve les propositions des uns et des autres et surtout de ceux qui agitent ce débat sans être bien clair sur le sujet. A part nous dire que réduire le temps de formation serait dramatique et antieuropéen. Ce qui est faux. D'ailleurs c'est rigolo mais dans un Ifsi une heure de cours c'est 50 minutes et dans un autre c'est 45 minutes. Au final je serais curieux de savoir le temps de formation effectif.
Je rêve de faire un programme généraliste "raisonnable" en trois ans pour permettre à un infirmier de pouvoir travailler dans presque tous les services. Et ensuite permettre selon les envies et les aspirations passer un ou deux ans de plus en Ifsi ou à la fac pour se spécialiser dans un domaine : iade ou ibode, ou personnes âgées ou psychiatrie ou je ne sais quoi d'autres, c'est hyper vaste. Rien n'empêcherait d'intégrer via une VAE les anciens Ide. Et dans le cas d'une filière pro on restera au contact du terrain et de ses besoins, sans oublier la promotion professionnelle de ceux qui protègent notre rôle propre, les AS.
C'est le y'a qu'à LMD parce que 3 ans d'études qui me fatigue un peu.
Tant qu'on ne met rien dedans, ça ne sert à rien, sinon faire bien de pouvoir un jour afficher son hypothétique diplôme de docteur en sciences infirmières.
L'agitation est forte parce que les élections actuelles dans la profession sont nombreuses. Mais que va t-il sortir de tout cela ? On le saura un jour, mais ce qui est sur c'est que les médecins sont très proches des décideurs. Il faudrait les convaincre. Mais les querelles de pouvoir fausse toute mobilisation d'une profession qui affiche plus de 150 associations dites représentatives. Comment voulez-vous être crédible avec un truc pareil ! Ils décideront pour nous...
Jérôme
Où se trouve les propositions des uns et des autres et surtout de ceux qui agitent ce débat sans être bien clair sur le sujet. A part nous dire que réduire le temps de formation serait dramatique et antieuropéen. Ce qui est faux. D'ailleurs c'est rigolo mais dans un Ifsi une heure de cours c'est 50 minutes et dans un autre c'est 45 minutes. Au final je serais curieux de savoir le temps de formation effectif.
Je rêve de faire un programme généraliste "raisonnable" en trois ans pour permettre à un infirmier de pouvoir travailler dans presque tous les services. Et ensuite permettre selon les envies et les aspirations passer un ou deux ans de plus en Ifsi ou à la fac pour se spécialiser dans un domaine : iade ou ibode, ou personnes âgées ou psychiatrie ou je ne sais quoi d'autres, c'est hyper vaste. Rien n'empêcherait d'intégrer via une VAE les anciens Ide. Et dans le cas d'une filière pro on restera au contact du terrain et de ses besoins, sans oublier la promotion professionnelle de ceux qui protègent notre rôle propre, les AS.
C'est le y'a qu'à LMD parce que 3 ans d'études qui me fatigue un peu.
Tant qu'on ne met rien dedans, ça ne sert à rien, sinon faire bien de pouvoir un jour afficher son hypothétique diplôme de docteur en sciences infirmières.
L'agitation est forte parce que les élections actuelles dans la profession sont nombreuses. Mais que va t-il sortir de tout cela ? On le saura un jour, mais ce qui est sur c'est que les médecins sont très proches des décideurs. Il faudrait les convaincre. Mais les querelles de pouvoir fausse toute mobilisation d'une profession qui affiche plus de 150 associations dites représentatives. Comment voulez-vous être crédible avec un truc pareil ! Ils décideront pour nous...
Jérôme
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Re: reconnaissance LMD
si je peux me permettre une réflexionla mouche a écrit : C'est comme demander de faire un pansement pour des soins d'escarre .mais d'avoir la liberté dans le choix de ce pst refection de celui-ci(apres avoir toutes les connaissances pour avoir ce choix).

Ou alors on estime que la formation amenant au DE d'infirmier ne développe pas toutes les compétences et connaissances nécessaires pour le rôle propre... et dans ce cas -là, y'a un gros kekechose qui ne va pas

ce qui me ramène à la question posée déjà : qu'est-ce qu'on veut former comme professionnels ?
Je vais vous donner le fond de ma pensée . Le bon Dr Calmette a ecrit un jour, y'a bien longtemps :
"Nous redoutons par dessus tout que vous commettiez comme il arrive trop souvent, l’erreur de sortir de votre rôle de collaboratrice des médecins, et de vous croire assez instruites des choses de la médecine pour donner des conseils d’ordre médical. En agissant ainsi, vous ferez le plus grand tort à vous-mêmes et à toute la corporation des visiteuses d’hygiène. N’oubliez jamais que vous ne devez, en aucune circonstance, poser ou discuter un diagnostic, ni formuler la moindre critique sur un traitement prescrit. Il appartient au médecin seul d’indiquer ce que vous avez à faire, et ce n’est que lorsque vous ne pouvez pas recourir à lui, ou en attendant sa venue, qu’il vous est permis de prendre une initiative dont vous lui rendrez compte aussitôt que vous le pourrez" (source : http://www.sante.gouv.fr/drees/serieetu ... tud58a.pdf à lire

et bien, près d'un siècle plus tard, nous sommes encore et toujours en plein dedans....
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 
