Reconversion

[L0ngimanus]

Bonjour,
Pourquoi "gâcher" ton diplôme? Tu es IDE et maintenant tu fais ce que tu veux...Tu ne gâches pas ton diplôme... tu peux faire plein de choses avec, c'est une chance dans notre métier et profites en!

[binoute1]

le diplôme lui ne se gêne pas pour nous pourrir

[lafolldingue]

le diplôme lui ne se gêne pas pour nous pourrir

Personne ne nous a forcé à le passer en même temps....

Bonjour,
Pourquoi "gâcher" ton diplôme? Tu es IDE et maintenant tu fais ce que tu veux...Tu ne gâches pas ton diplôme... tu peux faire plein de choses avec, c'est une chance dans notre métier et profites en!

Tout à fait! Après tu as certainement tes raisons pour souhaiter changer de voie. Mais tu as également des DU qui te permettent de t'orienter vers l'ETP, la recherche, l'hypnose, les SP, etc...
Mais pourquoi pas naturopathe, je ne sais pas quelle formation est nécessaire...

[Lady Cat]

Le DE t'ouvre plein de portes ! Tu peux travailler en libéral, en psychiatrie, être prof en IFSI ou IFAS ou autre, tu peux te spécialiser dans la gestion du bien-être (sophrologie, yoga...), travailler en entreprise, ou reprendre des études : Master en soins infirmiers ou en IPA, ou faire médecine ou autre.... Le choix est vaste, selon le rôle que tu octroies à ton diplôme.

Tu as bossé durement pour l'obtenir, tu as révisé pour tes examens, réussi à survivre à la mauvaise ambiance de certains stages... Et tu as tout réussi !

Prends le temps de voir ce qui tu aimes faire et ce que ton diplôme peut t'apporter pour y accéder. Tu peux aussi choisir une orientation, un métier, en changer, faire une pause, le reprendre ou non, exercer en tant qu'IDE dans une autre branche que le milieu hospitalier ou non... Toutes les combinaisons. Sont possibles

Ton diplôme ne te pourrie pas, mais le caractère toxique de certains de tes collègues peuvent, eux, pourrirent ta vie.

Tu as pleins d'opportunités, prends le temps de les chercher et de les évaluer.

[Ludivine-diaco]

Coucou,

J'étais dans la même envie que toi mais avant de tout lâcher regarde toutes les possibilités qu'il y a !
Comme dit plus haut tu n'as pas eu ton diplôme dans un kinder surprise alors étudie toutes les autres possibilités du métier avant de vouloir changer radicalement...

Moi je me suis lancée dans la recherche clinique mais il y a plein d'autres "filières", certaines plus connues que d'autres et qui sont vraiment différentes des postes que l'on connait tous !

Laisse toi le temps

Bon courage

[nadia27]

Bonjour,
Ludivine, qu'entends tu par "recherche clinique" ?
Tu t'es lancée dans un master?

[Ludivine-diaco]

Bonjour,
Ludivine, qu'entends tu par "recherche clinique" ?
Tu t'es lancée dans un master?

Non je travaille au sein d'une unité de recherche clinique dans un hôpital public.
Je passe actuellement un DU ARC/TEC (Attaché de Recherche Clinique/Technicien de Recherche Clinique) pour avoir plus de connaissances et pouvoir prendre des études en charge globalement pas seulement l’aspect infirmier.

Mais ce DU ne dure que 5 semaines.

[binoute1]

le diplôme lui ne se gêne pas pour nous pourrir

Personne ne nous a forcé à le passer en même temps....

lafolldingue ??? je suis déçue sur ce coup là !
donc parce qu'on a choisi cette voie sans être forcé on devrait tout accepter ?
Dis moi que j'ai mal compris

parce que quand je l'ai passé c'était quand même autrement plus correct (tout simplement correct) dans les conditions de travail.

[alBO18]

Quand je dis que je ne veux pas "gâcher" mon diplôme, je veux dire par là que justement il a été assez difficile à obtenir pour balayer ça d'un revers de main. Parfois j'ai juste envie de ne plus entendre parler de ce métier et faire tout à fait autre chose, pourtant je sais ce qui m'a poussé à le faire et ce qui est important pour moi en tant que professionnelle. Je ne suis pas une scientifique née, la médecine pure et dure n'est pas ma priorité, je voudrais revenir à la relation avec le patient, centrée sur le bien être, c'est pourquoi les médecines alternatives m'intéressent. Il y a un bon nombres de possibilités c'est vrai, il faut réussir à faire un tri et également savoir quelle option pourra me permettre d'en vivre en quittant les services de soins.
Je trouve difficile d'en parler car mes collègues ont l'air d'apprécier ce qu'elles font, et j'ai parfois l'impression d'être un peu seule dans mes remises en question. Je suis rassurée de voir que d'autres choisissent de s'orienter vers différents secteurs.
Il faut réussir à prendre le temps de se poser les bonnes questions, mais je n'ai d'autres choix que de continuer à travailler en attendant !
La sophrologie et l'hypnose m'intéressent aussi, mais est il possible de vivre que de ces activités ?
A creuser..
Merci beaucoup pour vos réponses

[mil0u]

Bonjour,
Comme beaucoup, j'aime ce métier mais qui m epuise et me pèse au niveau charge mentale et d autant plus depuis que je suis maman.
J'ai changer de structure (ehpad) il y a peu de temps car là où je bossais avant, durant 5ans la direction était catastrophique et L impression qu'on devenait maltraitant + une chef tyrannique.
J'ai changé d ehpad et ouf, l ephad et équipe soignante sont vrt bien. Mais..... moi je me noie enfait... autant changer d orgabisation pas de soucis mais L impression de devoir refaire mes preuves, de faire en sorte que mes collegues m apprécie et fasse confiance (important pour moi ) et là charge de travail est telle que j'ai l impression de ne pas être à la hauteur, après on galère toute, et on fini quasi jamais à l'heure les derniers temps, mais depuis une quinzaine de jours j'ai l impression d être submerger et de ne pas réussir à gérer et trop de poids sur les épaules vu que nous sommes seul ide par poste. Bref j'en ai marre des responsabilités de notre métier. J'en ai marre de rentrer chez moi, et 1h plus tard rappeler les services pcq j'ai oublier de transmettre telle info, marre de me refaire en boucle de situations pour savoir si j'ai bien gérer ou non, si je suis passé à côté de qqchose ou non, marre de me bosser et au milieu de mon poste me dire "oh merde faut vite que j'aille faire ça " "mince j'ai zappé ça, vite j'y retourne" j'ai l impression de cavaler comme une dingue de penser à 1 million de choses maos non, il faut penser à 1.5million de choses. Faire les 10 perfs, les 5 pansements, appeler les 8 médecins, aller chez Mme x, y retourner pcq finalement on la trouve pas bien, mais on c pas quoi, prendre ses constantes, qui sont pas terribles mais pas alarmantes non plus mais pas de médecin traitnant joignable (c'est pas drôle sinon ce serai trop simple, mtnt c sur nos epaules que la situation est a gérée.. la personne est pas "assez mal" pour appeler le 15 et "trop mal" pour ne pas rappeler de medecin mais entre temps à nous de gérer...) Bon on continue avec les médocs, une chute, ah faut retourner voir Mme x, elle est pas bien, même constant que 20min plus tôt mais tt le monde te demande "tu as vu Mme x? Elle est pas bien hein?" Et on perds 10min a expliquer et reexpliquer la situation que 2h plus tard on communiquera au médecin qui sera peut être enfin joignable mais qu'on embête et qui passera peut être si il a le temps.... zut on a tjs pas fais les trans et il reste 4 perfs a poser et encore des ordos a ranger et zut une famille veut nous voir et mince fallait refaire une commande de soluté glucose mais mtnt la pharma est fermée et l inr de Mr y. est limite mais le médecin de répond pas.. Bon on va temporiser jusqu'à demain en espérant qu'il ne se passe rien pcq sinon on l aura ds le baba..
Bref un rythme soutenu mais ça encore ça va, mais c'est surtout le poids de nos responsabilités mêle avec toute cette charge de travail que je ne tient plus. J'ai plus envie de rentrer chez moi en me demandant si Mme machin ne va pas tomber en hypo cette nuit comme elle l'a fait 2j auparavant, espérer que pour Mme x on n'ai pas passer à côté de qqchose, se souvenir que demain fait absolument que tel médecin passe pr faire une regul et un autre prescrive les stup... j'ai l impression d voir le cerveau saturé et si il y a un oubli ou loupé ben objectivement c pr notre pomme!
Autant avt je savais que mes collègues me faisait confiance donc j'avais moins cette pression déjà car je sentais que je serai soutenue, là même si je suis dans une super équipe je sens que je dois refaire mes preuves et enfait ça me bouffe.. je crois que je commence à être a bout d avoir autant sur les épaules. J'ai envie de venir bosser, puis rentre et fini. Je n arrive jamais à déconnecté avec ce boulot..

Du coup, je songe à me réorienter professionnellement, et ma question est: comment faire? Lol non mais comment faire un bilan de compétence? Ou est ce que ce ça se fait? Il faut être au chômage pour cela?
J'ai déjà penser à secrétaire médicale ou assistante dentaire mais je ne sais pas vers qui me diriger pour avoir des renseignements sur les démarches à faire.

Si vous pouvez un peu m aiguiller?

Merci de m'avoir lue

[Mimine]

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bon courage

[pearwy]

Bonjour j'ai lu vite fait les posts et j'y ai vu le mot "larbin", et c'est exactement ce à quoi je pense en ce moment. Dans mon service nous sommes pris par les patients comme étant à leur disposition, service public c'est à dire au service du public, ils ne veulent pas prendre rendez-vous, on a beau leur dire et tout les ans c'est la même chose. De plus nous nous doutons bien que les médecins de notre service ont un emploi du temps en dehors du travail et ont probablement recours à du personnel domestique pour faire ne serait-ce que le ménage chez eux, mais ils ont une forte tendance à nous assimiler à leur personnel de maison en nous considérant de la même manière. Bref je me sens comme un larbin, malheureusement nous ne pouvons rien y faire car nous sommes ne serait-ce que obligé et contraint de demander si ils n'ont pas besoin de nous avant de quitter notre travail et sommes astreint à suivre quasiment leurs horaires, si ils prennent des consultations en plus, ou bien au cas où ils auraient à gérer une situation un peu complexe, bref nous devons nous tenir à leur disposition et d'un autre côté les patients veulent par leur attitude que nous nous tenions à leur disposition. Ranger les cabinets de consultation après le passage de certains d'entre eux me fait penser au personnel domestique, ainsi que de rester à leur disposition en cas de problème. Ce qui signifie que je sens pour ma part que la profession infirmière est en train de changer, c'est-à-dire que pour les médecins elle se tourne de plus en plus vers l'utilisation des nouvelles technologie voir de la robotique, et pour les infirmière vers une profession de domestique

[Bouriquet30]

Bonjour à tous,
Je suis en plein questionnement sur une possible reconversion vers le métier d'IDE.
Je suis aujourd'hui directrice d'un établissement medico social mais je ne supporte plus le management et la gestion financière. Je veux retrouver du sens et réaliser mon rêve de toujours: être sur le terrain. Je suis pleinement consciente de la perte financière...mais on a qu'une vie!

Mais voilà, je suis très intéressée par l'aspect hospitalier du métier. J'aimerai pouvoir diversifier mes expériences et connaitre le bloc, les urgences, la réa, la médecine interne, la pédiatrie...etc. J 'aimerai également (pourquoi pas) intégrer les pompiers volontaires et peut être un jours poursuivre vers IBODE ou IADE.

Bref, j'ai plein d'envies mais il y a le principe de réalité: J'ai 40 ans.

Même s'il me reste 20 ans à travailler je me demandais si il était possible selon votre expérience d'accéder à ces services en commençant si tard. J'ai peur, vu mon âge d'être cantonnée à des postes qui m'intéresseraient moins (EHPAD, Psy, SSIAD).

J'ai lu beaucoup de postes sur les reconversions mais qu'en ai t-il de l'intégration des jeunes diplômées de plus de 40 ans? Comment sont elles perçues dans les services? Ont elles accès facilement à la formation ou à la mobilité au sein de l'hôpital?

Merci d'avance de vos réponses.

[Lenalan]

J'ai été IDE à 41 ans. Les secteurs qui t'attirent ne me plaisent pas, donc je les ai évités (sauf médecine interne, j'ai pas trop eu le choix), mais sinon j'ai eu des entretiens partout et on m'a demandé ce que je voulais (médecine, chirurgie, gériatrie) et ce que je ne voulais pas (urgences, réa, bloc), personne ne m'a jamais parlé de mon âge... Par contre on est dans un contexte d'emploi où on ne débute pas forcément dans les services qu'on voudrait, mais là où il y a des postes disponibles (généralement les choses pas trop demandées, comma la médecine ou la gériatrie ).

Il y a des gens de 22 ans qui travaillent en EHPAD ou en psy (par choix, parce que pour travailler dans ses services on a les mêmes compétences que quelqu'un qui travaille en réa, on est pas là que par défaut, parce qu'on est vieux ou incompétent!) et des gens de 50 ans qui entrent en réa pour leur 1er poste, je pense que tu te fais des idées fausses sur ces différents services et le profil des IDE

[Bouriquet30]

Merci pour cette réponse rassurante.

Je suis bien consciente que tous les gouts sont dans la nature et il n'y a pas des postes pour les jeunes et pour les vieux. C'est juste que beaucoup de choses fonctionnent à l'ancienneté dans la fonction publique. Alors je craignais que le cumul age avancé et peu d'ancienneté ne permette pas de se réaliser dans une carrière (formation, mobilité etc...)
Apres, je suis consciente que sur le marché du travail, à 45 ans, vous êtes senior et on imagine que vous êtes moins motivée ou moins performant... D'où mes craintes.