sutures enfants

[augusta]

C'est encore une nouvelle fois très juste Leopold.......après tout il n'est pas inné de savoir faire face à une situation difficile.....
Et lorsque des parents doivent avoir recours au système de santé....(U ou hospi)....et qu'ils se montrent completement déboussolés.....c'est aussi le rôle des soignants que de les prendre en charge....pas pour jouer à la nounou....mais pour les faire avancer.....pour les aider à relativiser quand c'est possible....pour dédramatiser.....et les aider eux .....c'est aussi aider l'enfant.....non??

[titifilosofecelimene]

pourtant ça fait partie du prendre soin de l'enfant

Pas forcément. IL faut voir le contexte et non pas par exemple suivre sans réfléchir le check-list. En ce qui me concerne, c'était l'établissement qui avaient appelé les urgences suite à l'incident (arcade ouverte) et fait un mot d'accompagnement. Il y a des mots qui font plus mal que certains actes.

et l'IDE qui faisait le soin était au courant ?

je pense également qu'un parent présent et anxiogène fait plus de mal qu'un parent qui "attend sagement dehors"
d'abord oui nous avons le rôle de la méchante, c'est comme ça que les enfants se représentent les IDE parce qu'on va leur faire mal, et oui il y a toujours des oins douloureux malgré tous nos maoyens, et toute la représentation autour de l'hopital cet endroit où il ya des gens malades
mais garder les parents peut parfois les faire passer aux yeux de leurs enfants pour des méchants parce qu'ils ne nous empechent pas de faire mal
de plus il est plus facile de rassurer un enfant et de détourner son attention si on est sans ses parents

[Anonyme222222]

et l'IDE qui faisait le soin était au courant ?

Oui, mot donné lors de l'admission.

[titifilosofecelimene]

alors je suis bien d'accord avec toi , il y a un problème

[dialaflow]

Pour répondre à Leopold anasthase
Il y a une dimension qui n'apparaît pas dans ton analyse. Les parents ont besoin de nous. Nous sommes là pour les aider, pour faire en sorte que leur enfant ait les soins appropriés, c'est un contrat entre eux et nous. Vous amenez votre enfant pour un problème nous sommes là pour essayer de régler le problème et les choses se passeront d'autant mieux si nous travaillions ensemble.Les parents doivent être acteurs des soins mais pas une barrière aux soins. Malgré tout, sans penser tout savoir, nous connaissons notre travail, donc un minimum de confiance de leur part est nécessaire. Bien entendu cela passe par le dialogue et des explications claires, en même temps ce n'est pas une séance de psychothérapie et mon travail est aussi d'aller de l'avant et de donner l'impulsion pour que les soins se réalisent.
Il faut trouver le juste équilibre , ne pas nous montrer arrogant mais savoir diriger les soins de façon efficace .

[Leopold Anasthase]

je pense également qu'un parent présent et anxiogène fait plus de mal qu'un parent qui "attend sagement dehors"

1) Vous êtes-vous imaginé(e) dans le rôle du parent qui attend sagement dehors ? Que l'on a dépossédé de son enfant, ou que l'on a viré "parce que certains parents sont toxiques" ? Et qui entend son enfant crier, pleurer, appeler ses parents ?

2) Encore une fois (ça ne fait que vingt ans que je le répète...), les parents communiquent aux enfants ce qu'ils ressentent. S'ils sont angoissés, ils communiqueront leur angoisse. S'ils sont rassurés, confiants, ils seront rassurants et réconfortants. Donc si vous les avez rassurés, ils seront rassurants.

d'abord oui nous avons le rôle de la méchante

C'est souvent comme ça qu'on nous voit, et c'est dramatique. Mais le pire, c'est qu'un bon nombre de soignants l'acceptent.

Non, je ne suis pas le méchant, je suis là pour soigner, pour prendre soin de mon patient. Et je ne laisse personne me donner le rôle du méchant.

[...] garder les parents peut parfois les faire passer aux yeux de leurs enfants pour des méchants parce qu'ils ne nous empechent pas de faire mal

Là encore, c'est parce que ni l'enfant ni le parent, et hélas parfois ni le soignant ne sont persuadés de l'intérêt du soin.

Si les parents sont partie prenante du soin, ils ne seront pas spectateur désespérés mais participants positifs. Un bon nombre de parents restent parce qu'ils s'y sentent obligés, parce qu'ils ont peur de passer à leurs yeux et à ceux de leur enfant comme des parents pas assez fort, ou qui abandonnent leur enfant. Mais comme ils ont du mal à gérer leurs émotions, à voir les chose avec pragmatisme et à prendre du recul, ils vivent très mal ces moments. C'est pourquoi il faut toujours proposer de sortir, de façon non culpabilisante.

il est plus facile de rassurer un enfant et de détourner son attention si on est sans ses parents

Pour moi, c'est exactement l'inverse. J'ai réalisé bon nombre de soins avec les parents en utilisant la tactique suivante :

-le parent (sauf exception, je ne garde pas deux parents, c'est beaucoup plus complexe à gérer, et ça n'apporte pas grand chose de plus à l'enfant) s'occupe de son enfant ; il le regarde, il lui parle, il le rassure ; l'attention de l'enfant est totalement centrée sur son père ou sa mère ;

-pendant ce temps, je m'installe, j'explique ce que j'ai à faire avec un langage simple, et je le fais ; bon nombre de fois, l'enfant n'exprime qu'une petite gêne, et le parent vous dit « c'est déjà finit ? ».

Ce que j'essaye de faire passer comme messages :

-les parents ont le droit de rester auprès de leurs enfants pendant qu'ils sont à l'hôpital, y compris pendant les soins ;

-il est tout à fait possible de réaliser les soins en présence des parents ; une fois que vous vous êtes fait à l'idée, et que vous avez appris à le faire, ça n'est pas plus difficile (vous vous demanderez pourquoi vous n'y avez pas pensé plus tôt) ;

-il est possible également de gérer des situations d'apprentissage (apprendre à l'étudiant en soins infirmiers, encadrer les nouveaux arrivants dans le service) en présence des parents ; il faut juste bien préparer son coup.

Au total, la présence des parents pendant les soins, c'est un investissement :

-pour le bon déroulement du soin, il faut souvent le préparer ; ça peut sembler être au départ une perte de temps, mais à long terme ça fait gagner du temps, et surtout de la qualité de soin ;

-pour l'enfant, c'est également un investissement positif ; vous avez investi votre temps, mais au final, l'enfant vit mieux le soin, et donc il est mieux soigné (c'est la "bientraitance", pour parler de concepts à la mode...) ;

-pour les parents, c'est une énorme satisfaction ; ce bien-être qu'ils ont ressenti à avoir apporté quelque chose à leur enfant, ils le transmettent à leur enfant, et également à vous ; dans un monde qu'ils considèrent comme hostile mais auquel ils ne peuvent pas échapper, on leur donne le choix d'être ou de ne pas être là, on les replace dans leur rôle de parent bientraitant, de ceux qui ont pris soin de leur enfant ; c'est loin d'être négligeable ;

Oui, ça peut sembler difficile au départ. En particulier quand on manque d'assurance, on préfère ne pas avoir de témoins de ses propres difficultés. Mais une fois que vous avez franchi le pas, vous vous rendez compte que vous avez tout à y gagner.

[Calimera]

Bonjour à tous,

mon fils de 4 ans et demi s'est ouvert le menton durant nos vacances, le samedi 13 août. Je me suis donc rendue aux urgences de L. dans l'A.

Mon fils et moi sommes pris en charge par une infirmière rassurante qui désinfecte la plaie puis pose un gel sur la plaie en me disant que le gel n'aura pas le temps de faire effet car il faut 30 minutes de pose pour qu'il soit efficace mais que le médecin arrive tout de suite, donc, elle explique à mon fils et à moi qu'elle va pouvoir soulager la douleur avec du Meopa.

Le médecin arrive en effet tout de suite. Sans bonjour. Ni présentation.
Il soulève la compresse du menton de mon fils sans lui parler non plus. Il appelle l'infirmière en mettant ses gants et en prenant le matériel de suture. L'infirmière lui dit qu'elle va lui mettre le masque pour le Meopa, il refuse. L'infirmière insiste ; il refuse. Je lui demande de bien vouloir donner le Meopa, il m'ignore. Je n'ose pas insister. Le médecin suture donc à vif, mon fils hurle de douleur. Je demande à nouveau qu'il ait un peu de Méopa pour la dernière suture. Nouveau refus du médecin.
Certes, il n'y a que 2 points de suture à réaliser, mais qu'est-ce que cela coutait de soulager la douleur de mon fils? Et qu'est-ce que cela lui aurait couté de le rassurer en lui parlant et en le regardant dans les yeux au moins une fois?
Quel manque de respect de ce médecin pour ce petit patient de 4 ans et demi. Un manque d'éthique médicale aussi.
Pas de au revoir, ni à mon fils, ni à moi. Évidemment.

Est-ce normal de traiter le enfants de cette manière? sans considération aucune, sans respect...Même les brancardiers agissent avec plus de respect pour les patients.

Il ne s'agit dans ce cas précis que de quelques points de suture, mais je pense que c'est révélateur d'un problème plus profond de prise en charge de la douleur des enfants dans cet hôpital. Sans compter que mpon fils ne fera plus jamais confiance aux médecins...

Par contre, l'infirmière a été professionnelle, rassurante, elle parlait à mon fils autant qu'à moi. Elle a insisté deux fois pour que mon fils ait du Méopa, et j'ai bien vu qu'elle ne pouvait pas s'opposer plus au médecin.

Pourriez-vous me dire si je dois faire un courrier à la direction de cet hôpital, ou bien si c'est moi qui me trompe?

Là, mon fils doit se faire enlever les fils demain (les fils ne sont pas résorbables)
et je vous laisse imaginer dans quelle état d’appréhension il est...

[augusta]

Perso j'expliquerais à mon fils que comme dans tous les métiers, il y a des bons et des moins bons, et que les médecins ne dérogent pas à la règle. J'expliquerais aussi que sur ce coup-là vous êtes tombés sur un champion du monde, mais qu'il en existe par ailleurs de très très bien.
Et si tu es motivée, et surtout si ça peut te faire du bien, un petit courrier ça peut pas faire de mal.

[Zomig]

Est-ce normal de traiter le enfants de cette manière? sans considération aucune, sans respect...Même les brancardiers agissent avec plus de respect pour les patients.

attention terrain glissant!! tu as eu un problème avec UN médecin, tu ne peux t'attaquer aux brancardiers, il n'y a aucun rapport.

[Calimera]

Bonjour

Augusta, merci pour votre réponse
Je vais en effet faire un courrier, avec copie à l'association Sparadrap.

Zomig, vous m'avez mal comprise
Je dis que les brancardiers sont des professionnels qui ont souvent un petit mot gentil pour les patients qu'ils acheminent d'un service à l'autre, c'est rassurant, et humain.
Rassurer, respecter l'autre... Le genre de chose qu'on est en droit d'attendre avant tout des médecins, et de TOUT médecin, de part le cadre déontologique dans lequel s'inscrit la profession.

Bonne semaine à vous deux.

[malorie21]

coucou !!

alors je lis ce topic, alors que je rentre seulement à l'ecole en septembre.

alors je vous parle seulement de mon experience en tant que maman avec ceux garçons casse coup.

alors mon fils qui s'est ouvert le cuir chevelu qd il avait deux ans. la plaie nécessitait trois points. le medecin ne l'a pas anesthesié car selon selon lui c'était inutile de faire deux petites piqûres pour seulement 3ans !! et ben pour moi c'est de la barbarie !!!


deux experience : mon fils (tjs le meme).... s'est ouvert (coupé carrément !!!) la levre supérieure(en tombant sur un verre. ouvert sur 3 cm !). l'interne lui a mis un masque.... l'a emmailloté dans un drap, et l'a anesthesié (et a recousu sans meme attendre que ca fasse effet).... bref mon fils a hurlé à la mort et depuis ne plus aller dans un hôpital .... !!! mauvaise experience !!!!

voilà !!!!

[malorie21]

coucou !!

alors je lis ce topic, alors que je rentre seulement à l'ecole en septembre.

alors je vous parle seulement de mon experience en tant que maman avec ceux garçons casse coup.

alors mon fils qui s'est ouvert le cuir chevelu qd il avait deux ans. la plaie nécessitait trois points. le medecin ne l'a pas anesthesié car selon selon lui c'était inutile de faire deux petites piqûres pour seulement 3ans !! et ben pour moi c'est de la barbarie !!!


deux experience : mon fils (tjs le meme).... s'est ouvert (coupé carrément !!!) la levre supérieure(en tombant sur un verre. ouvert sur 3 cm !). l'interne lui a mis un masque.... l'a emmailloté dans un drap, et l'a anesthesié (et a recousu sans meme attendre que ca fasse effet).... bref mon fils a hurlé à la mort et depuis ne plus aller dans un hôpital .... !!! mauvaise experience !!!!

voilà !!!!

°°°° pour seulement 3 points oups !!!!!!

[la mouche]

je vais passer peut etre pour un chieur mais j'avoue que j'aurais aussi du mal a accepter ce type de soins .Notament consernant certaines surtures sur le visage .il y a un aspect esthetique a respecter .Je ne vois pas comment on peut surturer techniquement un enfant avec soins sur la levre superieure avec un enfant qui hurle et s'agite...

scincerement ayant vecu cette situation (mais plus de points ) .
Quelles sont vos experiences sur la prise en charge de ce type de plaie => chez l'enfant < 5 ans.

[la mouche]

pour ma part ce type de situation a toujours fini au bloc afin d'assurer un aspect esthetique (apres essais Parent present , Meopa , HPN ir, preparation et explication a l'enfant ).Mais finir par le draps /contention et l'enfant qui hurle , j'avoue ne pas approuver ce type de prise en charge car je ne vois pas comment on peut garantir un apect esthetique si le "champs " de l'operateur est constament en mouvement.Ex hurlement /levre sup .Mais bon j'ai peut etre tord.Ce jour là je ne l'ai pas accepté.

[Leopold Anasthase]

Quelles sont vos experiences sur la prise en charge de ce type de plaie => chez l'enfant < 5 ans.

Cf. début du sujet. Les gosses d'aujourd'hui sont des grosses chochottes. De mon temps, les garçons ne chialaient pas pour un ou deux points sur la lèvre, le menton ou le crâne.