TEFE: douleur de l'enfant qq soit âge, vos questions
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Lézard a écrit :Je ne sais pas où tu te situes mais généralement en région parisienne les équipes utilisent bien les moyens contre la douleur mis à leur disposition, chez l'enfant.
Je ne suis pas sûr que la prise en charge de la douleur chez l'enfant soit liée à la position géographique de l'établissement. Comme pour beaucoup d'autres choses, il y a du bon et du mauvais à Paris et en Province.
Pour sexapple, vous devez être capable de prendre du recul et traiter les remarques sur votre questionnaire pour leur côté constructif. Quand on demande à ce que certains termes d'un questionnaire soient explicités, c'est peut-être que ceux qui le lisent sont tous des gros nuls, et c'est peut-être que ce qui vous semble à vous évident ne l'est pas pour les lecteurs de votre questionnaire. Dans le deuxième cas, il n'y a qu'une seule issue : expliciter ce qui est implicite.
- p_titpoussin
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1. Quels sont les moyens contre la douleur que vous connaissez?
emla, kalinox (ou meopa), rassurer l'enfant, détourner son attention, présence des parents (ou pas, des fois ca engendre la douleur si ils restent, à l'ide de juger), lui expliquer ce qu'on va faire (parfois avec l'aide de son doudou)
2. parlez vous et expliquez vous à l'enfant et ses parents ce que vous allez lui faire, ce qu'il va ressentir... ?
oui et c'est meme par là que ton soin commence. il faut biensur expliquer aux parents, mais aussi à l'enfant. autrement il ne sera pas coopératif
3. Savez vous bien utiliser les moyens contre la douleur?
oui mais des formation existent. l'utilisation des moyens contre la douleur sont une priorités et l'objectif premier de ma surveillante et du chef de service
4. Le faite vous à chaque fois ?
oui c'est devenu une habitude
5. A part les moyens antalgiques et sur PM, utilisez vous d'autres moyens ? en connaissez vous ?
oui ils sont déjà cités à la réponse 1
6. Pensez vous que c'est vraiment nécessaire pour une simple piqure ?
biensur, autrement l'enfant associe la "piqure" à une punition, ce qui n'est pas l'objectif du soins. et après pour les autres soins tu n'auras plus sa coopération
7. Avez vous eu une formation et par qui ?
IFSI, formations internes à l'hopital
par les labos qui viennent faire leur pub
8 Quel est le tps de pose de l'EMLA et sa durée d'action selon vous ?
tps de pose de l'EMLA : minimum 1h
sa durée d'action : entre 3 et 4 heures
9. Quelles sont les résistances que vous pouvez rencontrer, qu'est ce qui fait que vous n'en utilisez pas ou peu ? (ex : pas de formation, pas de PM ou protocole, ca sert à rien, le service ne s'en préocupe pas, une piqure c'est rien...)
chez nous c'est une obligation.
si pas de PM, il y a des protocoles et meme c'est tellement rentré dans nos petites tete qu'on le fait systématiquement
10. Dans les services ou vous êtes allez est-ce automatique ou pas ?
je me répète c'est une obligation et c'est systématique!!!
voilà j'espère que ca pourras t'aider...
et comme les autres je te conseille de revoir ton questionnaire car on se répète beaucoup. n'utilise pas le mot "piqure" car ca ne fait pas très professionnel. et ton TFE s'adresse à un jury de professionnels et non à des enfants
bon courage
si tu as d'autres questions n'hésite pas
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p_titpoussin a écrit :présence des parents (ou pas, des fois ca engendre la douleur si ils restent, à l'ide de juger)
Je ne suis pas d'accord, ça n'est pas à l'ide de juger. C'est aux parents de choisir de rester ou pas, mais on doit toujours leur proposer de sortir s'ils ne souhaitent pas rester. Cas particulier, le grand enfant ou l'adolescent, qui peut ne pas souhaiter la présence de ses parents.
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Je ne suis pas d'accord, ça n'est pas à l'ide de juger. C'est aux parents de choisir de rester ou pas, mais on doit toujours leur proposer de sortir s'ils ne souhaitent pas rester. Cas particulier, le grand enfant ou l'adolescent, qui peut ne pas souhaiter la présence de ses parents.
tout à fait d'accord avec toi de laisser le choix aux parents, mais pour certains soins il est quand meme préfèrable de laisser les parents dehors.
c'est rare mais ca arrive.
par moment les parents sont trop envahissant et sont une "gène" au bon déroulement du soin. et parfois leurs propos m'agacent, du style "ne t'inquiète pas mon chéri c'est l'ide la méchante". si si je t'assure je l'entends assez souvent. donc je préfère leur conseiller d'attendre dehors.
et puis certains médecins nous précise faire le soin sans les parents.
mais comme je l'ai dis c'est rare.
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p_titpoussin a écrit :par moment les parents sont trop envahissant et sont une "gène" au bon déroulement du soin
Je pense qu'il faut reprendre le problème à la base. Notre métier en pédiatrie comprend la prise en charge des parents, soigner (au sens de "prendre soin de") les parents participe aux soins à l'enfant. Les parents ne sont donc pas trop envahissants, ils sont comme ils sont et c'est à nous de faire avec.
p_titpoussin a écrit :parfois leurs propos m'agacent, du style "ne t'inquiète pas mon chéri c'est l'ide la méchante". si si je t'assure je l'entends assez souvent.
Oui, je l'ai entendu aussi, ou "le méchant infirmier va te faire mal mais après papa va faire un calin", ou "c'est presque finit" alors que ça n'a pas commencé...
Là encore, je considère le problème à la base. Faire un soin avec un parent présent implique qu'il y ait un contrat entre l'ide et le parent. Dans la plupart des cas, ce contrat est implicite, chacun connaît son rôle, et il suffit de quelques mots pour le préciser. Parfois, le parent n'a pas compris son rôle, n'a pas compris mon rôle, ou veut m'atribuer un rôle et veut s'atribuer un rôle vis-à-vis de son enfant. Le plus souvent, on le sent avant que ça ne commence. Parfois, on le découvre au cours du soin.
Si un parent dit "le méchant infirmier", je stoppe le soin et je discute. Je rappelle que je suis là pour soigner, pas pour faire mal, et que si le parent n'est pas convaincu de l'intérêt du soin, il peut s'y opposer, et que si il s'y oppose, je ne réaliserai pas le soin. Bref, je remets tout à plat, je discute avec le parent sur le rôle de chacun, on se met d'accord sur ce que nous allons faire pour son enfant, et on repart sur de bonnes bases.
p_titpoussin a écrit :donc je préfère leur conseiller d'attendre dehors.
Je pense que le grand principe, c'est que le choix doit être fait par le parent. Il faut l'informer de ce qui va se passer, puis lui laisser le choix de rester ou de sortir (il ne faut pas non plus lui imposer de rester).
p_titpoussin a écrit :certains médecins nous précise faire le soin sans les parents.
Il faudrait leur proposer de lire la charte de l'enfant hospitalisé...
J'en reviens à mon cheval de bataille à ce sujet : il faut que l'encadrement (infirmier et médical) prenne clairement position sur le sujet. Est-ce que chez vous votre cadre sup et votre chef de service ont exprimé clairement leur point de vue à ce sujet ?
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J'en reviens à mon cheval de bataille à ce sujet : il faut que l'encadrement (infirmier et médical) prenne clairement position sur le sujet. Est-ce que chez vous votre cadre sup et votre chef de service ont exprimé clairement leur point de vue à ce sujet ?
non pas clairement et de toute facon ca depend de pleins de choses. c'est le cas par cas. ma surveillante nous dis faites comme vous pensez que c'est le mieux, pour l'enfant, les parents et le bon déroulement du soin.
mais il est vrai qu'on préfère avoir la présence des parents. moi je les encourage souvent à venir, juste histoire que l'enfant se sente moins seul. après si une de mes collègue n'est pas à l'aise avec la présence des parents, et bien je lui conseille de prévenir les parents.
après pour en revenir aux médecins sonvent ils réalisent des soins sans les parents car ils ne souhaitent pas leur présence. je pense nottement à la PL et à une réduction de fracture faites en salle de soins.
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Est-ce que chez vous votre cadre sup et votre chef de service ont exprimé clairement leur point de vue à ce sujet ?
p_titpoussin a écrit :non pas clairement
Dans un service de pédiatrie où j'ai travaillé, la position du chef de service était claire et connue : les parents ont le droit de rester, quelles que soient les circonstances. Un certain nombre de médecins (en particulier les internes) l'avaient interpelé à ce sujet "et pour une PL ?", "et pour une réa ?", et sa réponse avait été claire : c'est leur gosse, ils ont le droit de rester s'ils le souhaitent, mais vous devez leur proposer de sortir. Si vous pensez que le geste peut les traumatiser, vous devez leur expliquer ce qui va se passer, mais ce sont les parents en dernier ressort qui prendront la décision.
Il faut savoir que si ça va jusqu'à l'afrontement (si un parent demande à voir le directeur de l'hôpital car il a mal vécu le fait de s'être fait sortir), l'ide aura toujours tort. Et pour cause : les recommandations à ce sujet sont des textes légaux, des circulaires, et elles ont été acceptées par les directeurs des hôpitaux.
pour en revenir aux médecins sonvent ils réalisent des soins sans les parents car ils ne souhaitent pas leur présence.
Je ne peux pas m'opposer à ce qu'un médecin fasse sortir les parents. Mais ça n'est pas à moi à le gérer : si le médecin ne souhaite pas la présence des parents, c'est à lui de le leur dire.
De la même façon, même si nous ne sommes pas du même avis, je n'interfèrerai pas dans la relation entre une autre ide et les parents. Si c'est moi qui fait le soin, c'est moi qui gère ma relation avec les parents. Si c'est une autre ide et que je ne suis là qu'en tant qu'aidant, c'est elle qui gère sa relation avec les parents.
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si le médecin ne souhaite pas la présence des parents, c'est à lui de le leur dire.
je n'ai jamais dis que c'était moi qui le disais aux parents si c'était un souhait du médecin.
je n'interfèrerai pas dans la relation entre une autre ide et les parents
là aussi c'est ce que j'ai dis chacun gère sa relation avec l'enfant et ses parents
mais là je crois qu'on s'éloigne du sujet de départ qui est la douleur de l'enfant
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Vous avez des enfants ?
non pas encore
et vous?
son TFE est sur la douleur de l'enfant et non sur la présence des parents lors des soins.
bien que la présence des parents peut être un moyen de lutte contre la douleur lors d'un soin, ceci sera qu'une partie de son mémoire.
il y a pleins d'autres moyens à développer
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Faire sortir les parents ? Et comment ferais-tu à domicile alors ?
Les enfants que tu vois à domicile ont vu en général le pédiatre en urgence, ou le médecin de garde, souvent pour une grosse otite ou une infection urinaire, une bronchiolite, (je ne parle pas de maladie chronique comme les muco par exemple ,c'est un autre problème) Nous sommes donc appelées pour des injections d'ATB, pas rigolo pour un gamin, ni un adulte d'ailleurs. Tu arrives chez les gens, en règle générale, tout le monde est énervé, un rien angoissé, le gamin est cramoisi, il pleure il a 40°....la maman a du courir à la pharmacie, le papa sait plus quoi faire pour couvrir les pleurs du bébé, les frères et soeurs font le petit train à grand bruit autour de la table du salon...........Bref c'est la joie!
Et toi tu dois faire ton injection dans le calme en gérant toute cette petite famille bien sympatique ET en tenant compte de ton petit patient.Faut pas rêver, à domicile rares sont les praticiens qui prescrivent des patchs d'emla, et ceux qui les prescrivent ne disent pas forcément comment s'en servir, les pharmacies idem,et les parents n'écoutent pas forcément non plus d'une oreille attentive.Du coup, quand tu débarques, la boite d'emla est encore au fond du sachet........................
Donc, tu t'assois gentiment ( tu as pris la précaution de plannifier ton soin en fin de tournée, pour avoir du temps) tu expliques clairement à tout le monde ce que tu vas faire, tu proposes à la famille d'aider, le grand frère va tenir le petit sachet poubelle, la petite soeur va sortir le flacon d' ATB de la boite, le papa va prendre le petit dernier qui est malade sur ses genoux (technique à montrer), la maman va prendre les mains du petit et va lui faire des bisous, tu prépares ton injection, tout le monde retient son souffle, ils sont tous intrigués, même bébé s'est arrêté de pleurer(ça va pas durer...) il te sourit, du coup les parents sont aux anges, la moitié du travail est fait. Ensuite tu fais ton injection, c'est la que ça se corse, mais ça va vite. Les enfants ne sont pas rancunier, mais quand tu reviens le lendemain, c'est sure qu'ils ne te regarde plus du même oeil, c'est souvent la soupe à la grimace mais, tu as un allier de poids; les parents ont compris le truc, tout le monde reprend son rôle de la veille, et en général ça se passe bien.
La douleur, elle est là, je ne peux pas l'a supprimer, mais je pense que j'arrive peut être à faire en sorte que tout le monde la surmonte, comme une épreuve que toute la famille aura surmontée, ils auront participé et soutenu leur enfant, ils n'auront pas eu le sentiment de l'abandonner, et l'enfant aura vu tout le monde concerné autour de lui, il en profitera bien pour réclamer une cochonnerie agréable à manger, et il aura bien raison.
Nul ne saurait le lui refuser.
Les enfants que tu vois à domicile ont vu en général le pédiatre en urgence, ou le médecin de garde, souvent pour une grosse otite ou une infection urinaire, une bronchiolite, (je ne parle pas de maladie chronique comme les muco par exemple ,c'est un autre problème) Nous sommes donc appelées pour des injections d'ATB, pas rigolo pour un gamin, ni un adulte d'ailleurs. Tu arrives chez les gens, en règle générale, tout le monde est énervé, un rien angoissé, le gamin est cramoisi, il pleure il a 40°....la maman a du courir à la pharmacie, le papa sait plus quoi faire pour couvrir les pleurs du bébé, les frères et soeurs font le petit train à grand bruit autour de la table du salon...........Bref c'est la joie!
Et toi tu dois faire ton injection dans le calme en gérant toute cette petite famille bien sympatique ET en tenant compte de ton petit patient.Faut pas rêver, à domicile rares sont les praticiens qui prescrivent des patchs d'emla, et ceux qui les prescrivent ne disent pas forcément comment s'en servir, les pharmacies idem,et les parents n'écoutent pas forcément non plus d'une oreille attentive.Du coup, quand tu débarques, la boite d'emla est encore au fond du sachet........................
Donc, tu t'assois gentiment ( tu as pris la précaution de plannifier ton soin en fin de tournée, pour avoir du temps) tu expliques clairement à tout le monde ce que tu vas faire, tu proposes à la famille d'aider, le grand frère va tenir le petit sachet poubelle, la petite soeur va sortir le flacon d' ATB de la boite, le papa va prendre le petit dernier qui est malade sur ses genoux (technique à montrer), la maman va prendre les mains du petit et va lui faire des bisous, tu prépares ton injection, tout le monde retient son souffle, ils sont tous intrigués, même bébé s'est arrêté de pleurer(ça va pas durer...) il te sourit, du coup les parents sont aux anges, la moitié du travail est fait. Ensuite tu fais ton injection, c'est la que ça se corse, mais ça va vite. Les enfants ne sont pas rancunier, mais quand tu reviens le lendemain, c'est sure qu'ils ne te regarde plus du même oeil, c'est souvent la soupe à la grimace mais, tu as un allier de poids; les parents ont compris le truc, tout le monde reprend son rôle de la veille, et en général ça se passe bien.
La douleur, elle est là, je ne peux pas l'a supprimer, mais je pense que j'arrive peut être à faire en sorte que tout le monde la surmonte, comme une épreuve que toute la famille aura surmontée, ils auront participé et soutenu leur enfant, ils n'auront pas eu le sentiment de l'abandonner, et l'enfant aura vu tout le monde concerné autour de lui, il en profitera bien pour réclamer une cochonnerie agréable à manger, et il aura bien raison.
Nul ne saurait le lui refuser.
- paondujour
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Bonsoir, moi c'est pareil, je suis pour toujours favoriser la présence des parents, peut être parcequ'en tant que mère je ne m'imaginerai pas ailleurs qu'auprès de ma fille dans ce genre de situation...
Je ne crois pas que la présence parentale a une action propre sur la douleur de l'enfant, mais elle permet à l'enfant d'être soutenu et entouré et ainsi d'être moins angoissé (du moment que l'on a expliqué le déroulement du soin à l'enfant et aux parents et comme l'a dit anksoun, le rôle de chacun).
Cela fait partie pour moi d'un moyen "non médicamenteux" de lutte contre la douleur. Pour moi, les parents sont de véritables partenaires de soins que l'on ne peut dissocier du soin à l'enfant quel qu'il soit.
Je ne crois pas que la présence parentale a une action propre sur la douleur de l'enfant, mais elle permet à l'enfant d'être soutenu et entouré et ainsi d'être moins angoissé (du moment que l'on a expliqué le déroulement du soin à l'enfant et aux parents et comme l'a dit anksoun, le rôle de chacun).
Cela fait partie pour moi d'un moyen "non médicamenteux" de lutte contre la douleur. Pour moi, les parents sont de véritables partenaires de soins que l'on ne peut dissocier du soin à l'enfant quel qu'il soit.
Bientôt en province...Youpi !
A moi la campagne... Toute la famille est heureuse !
IDE en cardiologie
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attendez là je n'ai jamais dis que je mettais les parents dehors lors des soins, au contraire!!!
quand j'aurais un enfant, biensur que ma place sera auprès de lui, surtout lors d'une hospitalisation. je ne concoit pas une bonne prise en charge de l'enfant sans les parents. ils sont un lien très important entre le soignant et l'enfant.

quand j'aurais un enfant, biensur que ma place sera auprès de lui, surtout lors d'une hospitalisation. je ne concoit pas une bonne prise en charge de l'enfant sans les parents. ils sont un lien très important entre le soignant et l'enfant.
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p_titpoussin a écrit :attendez là je n'ai jamais dis que je mettais les parents dehors lors des soins, au contraire!
quand j'aurais un enfant, biensur que ma place sera auprès de lui[...]
Bien sûr. Nous n'avons qu'un petit point de désacord, c'est quand vous écrivez
p_titpoussin a écrit :[...] présence des parents (ou pas, des fois ca engendre la douleur si ils restent, à l'ide de juger) [...]
Or pour moi c'est au parent de juger (je mets parent au singulier car si je ne refuse jamais la présence d'un parent, je peux insister pour qu'il n'y en ait qu'un). C'est au parent de choisir, et c'est pour ça qu'il faut lui offrir le choix, celui de rester, celui de sortir.
Et c'est pour ça que je vous ai interpellé sur votre position en tant que mère : si vous pensez qu'il faut donner le choix à l'ide, pensez-vous cela aussi pour vos enfants ?