tfe émotions soignante

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mimi67
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Message par mimi67 »

j'ai vu en effet qu'il existe des articles sur la distance thérapeutique mais comme tu le dis, ca concerne plus la psy et j'ai pas envie de cerner mon sujet autour de la psy.
j'ai plus envie de baser mon étude sur un service conventionnel ou la réa, t'en pense quoi?
si t'as enfin compris de quoi je voulais parler (j'avoue c'est encore tres flou!) tu crois qu'il peut etre validé par l'ifsi? tu crois que je peux trouver une question de depart?
merci!
mimi67
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Message par mimi67 »

et tu crois qu'un truc plus simple genre, en quoi les emotions ressentis par les soignants lors de situations difficiles (réa, racisme) influencent elles dans les soins? serait plus facile a aborder? parce que ce sujet m'interesse aussi beaucoup!
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Gengis
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Message par Gengis »

mimi67 a écrit : j'ai plus envie de baser mon étude sur un service conventionnel ou la réa, t'en pense quoi?

Que du bien si ça fait partie de ton vécu
mimi67 a écrit :si t'as enfin compris de quoi je voulais parler (j'avoue c'est encore tres flou!) tu crois qu'il peut etre validé par l'ifsi? tu crois que je peux trouver une question de depart?
merci!

Grosso-modo (cette expression va prêter à confusion :oops: ) je pense que je vois sur quelles bases tu veux te lancer, cependant il te reste à formuler clairement ta question de départ et je dois te dire que je suis assez mal placé pour t'aider à ce niveau là, je n'ai pas les bases de la méthodologie ayant un diplôme qui remonte à Mathusalem :oops:

mimi67 a écrit :et tu crois qu'un truc plus simple genre, en quoi les emotions ressentis par les soignants lors de situations difficiles (réa, racisme) influencent elles dans les soins? serait plus facile a aborder? parce que ce sujet m'interesse aussi beaucoup!


Je ne sais pas s'il est judicieux de mélanger des situations de soins difficiles ou inconfortables pour le soignant et le racisme :?: (c'est une question que je me pose)

En ce qui concerne les textes que tu as mis en lien hier soir, il y a de bonnes pistes, cependant il y a beaucoup d'éléments qui ne peuvent pas être pris en compte pour une reflexion sur le système "à la française"... mais je ne sais pas de quelle manière tu veux t'en servir ?

Si tu l'estime utile, je peux t'en dire ce que j'en pense mais j'ai peur de ne pas savoir faire court :lol:
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Message par abye91 »

personnellement je crois qu'être soignant au sens propre duterme veut dire soigner et ceci concerne tous les sujets.
La question du jugement de valeur, ceux qui heurtent nos principes et valeurs intimes ont leur place dans nos soins.
Tu peux aller vers la notion de distance thérapeutique qui à la fois protège le patient de nos jugements et nous protège nous de ce qu'il nous renvoi.
Cette distance est la seule solution pour travailler sereinement.
La limite si elle se pose à nous peut résider dans le fait de savoir passer le relais à un collègue si c'est possible.
mimi67
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Message par mimi67 »

j'aimerais bien (si tu en as le tps) que tu me dise ce qui , dans l'article ne peut pas etre exploité pour la france (la macdonalisation tu crois?)
on doit faire un résumé de 2 articles pour notre prochaine guidance TFE du 6 mars. je vais résumer ceux là et on verra bien ce qu'en pense les formateurs!!
et pour toi , qu'est ce qui est interessant dans ces articles pour mon thème (parce que j'ai un peu peur de sélectionner des infos inexploitables à l'hopital francais!)
merci beaucoup!!
mimi67
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Message par mimi67 »

j'aimerais bien (si tu en as le tps) que tu me dise ce qui , dans l'article ne peut pas etre exploité pour la france (la macdonalisation tu crois?)
on doit faire un résumé de 2 articles pour notre prochaine guidance TFE du 6 mars. je vais résumer ceux là et on verra bien ce qu'en pense les formateurs!!
et pour toi , qu'est ce qui est interessant dans ces articles pour mon thème (parce que j'ai un peu peur de sélectionner des infos inexploitables à l'hopital francais!)
merci beaucoup!!
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Gengis
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Message par Gengis »

abye91 a écrit :
La question du jugement de valeur, ceux qui heurtent nos principes et valeurs intimes ont leur place dans nos soins.
Tu peux aller vers la notion de distance thérapeutique qui à la fois protège le patient de nos jugements et nous protège nous de ce qu'il nous renvoi.
Cette distance est la seule solution pour travailler sereinement.
La limite si elle se pose à nous peut résider dans le fait de savoir passer le relais à un collègue si c'est possible.


C'est bien résumé abye91 8)

mimi67 a écrit : j'aimerais bien (si tu en as le tps) que tu me dise ce qui , dans l'article ne peut pas etre exploité pour la france (la macdonalisation tu crois?)

Ce qui me heurte c'est le principe de la prescription émotionnelle telle que décrite dans le 1e article et largement reprise dans le second... mais après une deuxième (et même plus) lecture, je pense que c'est exploitable dans le sens qu'on peut arriver à démontrer qu'un tel système n'est pas viable chez nous (pour le moment du moins).
D'autre part dans le 2e article, la place accordée au "soigné" est réduite à la portion congrue... on y juge des émotions du soignant sans même les mettre en parallèle avec les comportements du malade... mais en fait c'est dans la logique d'une standardisation des comportements.
mimi67 a écrit :on doit faire un résumé de 2 articles pour notre prochaine guidance TFE du 6 mars. je vais résumer ceux là et on verra bien ce qu'en pense les formateurs!!
et pour toi , qu'est ce qui est interessant dans ces articles pour mon thème (parce que j'ai un peu peur de sélectionner des infos inexploitables à l'hopital francais!)
merci beaucoup!!

1/
C’est un document canadien, alors il est fait référence sans arrêt au client (d’ailleurs il émet même un parallèle avec le secteur de services)
D’emblée il annonce la couleur, le but vers ce que tout cela tend : la dimension émotive faisant partie de la tâche, les employeurs peuvent (ou veulent-ce n’est pas clair) exercer un contrôle sur les activités émotives des employés à travers la formation et la supervision… il met cela sur le même plan que « comment apprendre à répondre au téléphone ».
Si je suis bien les théories, les qualifications émotives (comment se comporter émotionnellement vis-à-vis de l’autre) est quelque chose qui s’acquière, qui s’apprend. Au final il assimile cela à jouer la comédie (ou un drame). Il s’agit d’être convainquant, afin de donner l’image de soi qui doit rentrer dans le moule attendu (les objectifs de service). Il faut être performant même dans les émotions.
Je perçois cela comme une uniformisation, à tel sentiment exprimé, il y a une réponse standardisée… comme un protocole en fait… au début de l’article j’ai du mal à repérer ce qu’il en pense
Il admet cependant qu’il y a un fossé entre le « être » et le « paraître » et que ce fossé est préjudiciable à sa propre image (celle que le soignant a de lui-même). Le fait de jouer un rôle le dépersonnalise et peut même conduire à la dépression.
En fait à trop vouloir se protéger, on arrive à l’effet inverse. Les nouvelles contraintes de travail ne favorisent pas les échanges relationnels mais le soignant (pour la plupart et sans vouloir généraliser) en a besoin. C’est aussi une manière d’être reconnu en tant que personne et pas seulement en tant que professionnel (l’un étant indissociable de l’autre-jusqu’à un certain point).
La santé psychologique des travailleurs du secteur de la santé est lourde de conséquences
La performance émotive n’est pas tant de recevoir les émotions de l’autre que de contrôler ses propres émotions.

2/
Le 2e article « la prescription des émotions pour les infirmières…Contrôle de soi et juste distance au malade »
Il met le doigt d’emblée sur le fait que les émotions ont longtemps été perçues comme tabous et que c’est par l’intermédiaire du stress qu’on a été amené à s’intéresser aux émotions
Tout de suite ce qui me dérange, c’est le terme « prescription des émotions » . Ce qui est du domaine des sentiments, du subjectif est mis sur le même plan que ce qui est matériellement quantifiable comme la prescription d’un soin ou d’un médicament.
Une personne sans émotion est une personne handicapée socialement et il ramène cela aux besoins relationnels de l’économie (même référence au client). Voilà les émotions doivent devenir un atout pour avancer (pour le moment, toujours du côté soignant).
Peut-on prescrire les états affectifs dans le travail relationnel : il n’existe pas de règles établies = les relations humaines sont personnalisées et imprévisibles… moi je préfère dire individuelles dans le sens de propres à chaque individu (unique en lui-même).
Ce qui me gène c’est cette volonté de tout encadrer, de tout formater, de tout standardiser, ce qui peut l’être comme ce qui relève de la pensée, des sentiments, des comportements propres à chacun et ne relevant que de son jugement personnel.
Ensuite, comme il est difficile à chaque établissement de définir ses règles propres, il propose que chaque infirmière arrive avec « la qualité relationnelle » dans son bagage (sous-entendu qu’elle les ait acquises lors de sa formation de base). C'est-à-dire qu’en sortant de l’école toute personne doit être apte émotionnellement à faire face à n’importe quelle situation, ce qui sous-entend ainsi de les avoir au préalable répertoriées… il n’y a plus de place pour l’imprévu, tout devra rentrer dans les cases et que fera t-on en face du malade devant lequel on ne se reconnaîtra pas ? (sans doute un « mauvais malade »)
Je zappe volontairement la comparaison avec le travail associatif (à tort peut-être) parce que le bénévolat et l’absence de formation fausse un peu (beaucoup) les données.
Une bonne question : « comment introduire une certaine proximité dans des rapports qui à la base sont des rapports d’inégalité (entre le soignant et le soigné, voire le soignant et sa hiérarchie ) ? » (la proximité reste quend même à définir) et une autre « Quel est le bon positionnement pro ? »

« Comment contrôler l’effet des émotions des soignants ? »
Tout cela dans le but de faire face à l’usure psychologique qui provoque des défections et une critique des conditions de travail et rend plus difficile le recrutement… en fait on s’intéresse à ta santé pas du côté de ton bien être, mais pour ce que cela peut apporter à la collectivité… en terme de rendement.
On en arrive enfin au malade : « contrôler l’effet des émotions des soignants sur la relation avec le malade [et l’institution] c’est établir une certaine confiance.
Les techniques de la prescription émotionnelle
Le soignant doit se débrouiller, au besoin se former, en tout cas, il doit contrôler ses propres émotions et surtout il doit induire chez le soigné des émotions « désirables et facilitant le travail de soin » Ce travail émotionnel pour être efficace doit être invisible et surtout ne pas apparaître comme un travail !!!
J’ai quand même du mal à saisir le sens de tout cela quand on sait que ces attitudes sont chez la plupart des personnes, des attitudes qui vont de soi…. Et toujours le même but à attendre, rendre le malade facilitant… donc docile.
On en arrive à la recherche de la bonne distance thérapeutique avec le malade (et là les malades sont classés en catégories). Le relationnel pose évidemment problème car difficile de le rentrer dans des cases, de le codifier et l’objectif est alors de le standardiser (sous forme de protocoles) : en fonction de telle situation, il faudra réagir ainsi… tout ceci dans un souci d’objectivité, de comparabilité… Le soignant peut ainsi se concentrer sur la technique et ne pas se laisser déborder par ses émotions, ne pas être pris au dépourvu… la relation est complètement dépersonnalisée mais le soignant CONTRÔLE tout
Le but des protocoles est de rendre la relation plus efficace et moins traumatisante pour le soignant… on se place exclusivement du côtés soignant, le soigné n’a qu’à bien se tenir.

Quelle efficacité pour quel résultat ?
Une gestion des émotions imposée de l’extérieur, sans spontanéité risque d’avoir des effets pervers : effets indésirables sur la vie émotionnelle hors travail, marginalisation d’avec le groupe de travail dont les normes ne sont plus acceptables et surtout culpabilisation
Entre la sympathie et l’antipathie, le soignant doit viser l’empathie (définie comme une neutralité affective). On est toujours avec le soignant, sans doute le soigné n’a-t-il d’autre choix que d’être un « bon malade »
L’empathie, ce n’est pas la neutralité affective, ce n’est pas non plus se mettre « à la place de l’autre » comme on le voit souvent écrit… erreur sans doute due à l’étymologie du mot. C’est une capacité à se mettre au niveau de l’autre dans son ressenti…. A pouvoir l’écouter dans les yeux
De plus en parlant de neutralité, il sous-entend que c’est forcément une bonne place.
Tout cela est un formatage préconisé par une administration (en l’occurrence canadienne) qui veut absolument maîtriser ce qui jusqu’à présent fait que l’être humain ne peut pas complètement rentrer dans un moule préformé par la société économique.
Je pense qu’on peut apprendre à maîtriser ce qu’on ressent en face de l’autre (y compris le malade) par d’autres méthodes que celle-ci (la prescription)
Je ne crois pas non plus que tout cela s’improvise. Il y a des personnes qui ont plus ou moins des dispositions, qui « ressentent » la situation, ensuite il existe des outils qui nous aident à nous apprivoiser afin de mieux approcher les autres… dont les malades font partie.
C’est une question d’investissement, de savoir dans quelle mesure on a envi de s’impliquer (et si on a envi de le faire), de « payer de sa personne » car la démarche n’est souvent pas sans souffrance dans le sens remise en question et donc instabilité temporaire qui en découle.
Je pense qu’au final, c’est une démarche bénéfique professionnellement dans l’approche et la compréhension de la personne soignée, socialement également dans tous les rapports humains et personnellement (c’est souvent dans ce domaine qu’on constate en premier lieu une avancée remarquable par rapport à ses attitudes passées)

Comme je disais, la majorité de la doc internet sur la distance thérapeutique concerne la psy et on se demande bien pourquoi, qui ne s’est pas posé la question, quel que soit le service où il travaille… dans tous nous pouvons être amenés à vivre des situations qui sont difficiles face à des malades ou à leur famille. Tout le monde n’a pas la volonté d’affronter ces situations (inconfortables, voire dérangeantes)… il faut être au plus clair avec soi-même. Il faut bien se dire aussi que si certaines situations sont difficiles à gérer, c’est parce qu’elles nous renvoient à nous-mêmes.

La prescription émotionnelle n’est à mon avis pas pour demain, quel être humain va accepter d’être robotisé dans ce domaine ? C’est plutôt une politique à visée économique pour rendre rentable le soin, afin que le soignant ne s’égare pas dans des considérations personnelles qui ralentissent son travail.

Les groupes de travail, la mise en place de structures à l’écoute des personnels sont par contre des perspectives du domaine du réalisable pour peu que les hôpitaux, les services d’une manière générale, veuillent s’en doter et surtout se donnent les moyens de les faire fonctionner...

Bon finalement je pense que ces deux textes sont bon à résumer en mettant en valeur, ce qui est du domaine du réalisable dans la vision humaine du travail des soignants dans sa relation à la personne soignée.

C'est un peu brouillon, mais j'ai pas fais le résumé de texte :lol:

*************************************************

peut-être interessant à consulter et/ou lire :

:fleche: Psychologie et Ethique médicales, Anthropologie Culturelle des Soins

je n'ai lu que l'article intitulé émotions et sentiments (c'est documentaire)

un ajout tardif mais pas ininteressant :mrgreen:

:fleche: la relation soignant/soigné et la relation client/fournisseur
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Message par mimi67 »

merci beaucoup d'avoir pris le temps de m'ecrire tout ca. je vais prendre le temps de le lire consciencieusement et je te dirai ce que j'en pense.
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Message par mimi67 »

lors de notre 1ere guidance tfe, les formateurs m'ont dit que je partais du préjugé que les soignants ont des emotions. ils veulent que je le prouve, et que je démontre pourquoi. mais pour moi ca coule de source que les soignants ont des emotions lors d'une relation avec le soigné, mais comment le prouver sans tomber dans les prejugés comme ils disent???
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Gengis
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Message par Gengis »

mimi67 a écrit :lors de notre 1ere guidance tfe, les formateurs m'ont dit que je partais du préjugé que les soignants ont des emotions. ils veulent que je le prouve, et que je démontre pourquoi. mais pour moi ca coule de source que les soignants ont des emotions lors d'une relation avec le soigné, mais comment le prouver sans tomber dans les prejugés comme ils disent???


Je trouve quand même que c'est le serpent qui se mord la queue :lol:
Qui n'a pas de préjugé ?
Qui n'a pas d'émotion ?
Ce sont deux termes qui caractérisent l'être humain... l'absence d'émotion est pathologique

Je ne souhaite pas t'induire en erreur, surtout que personne d'autre ne s'exprime sur la question ce qui est bien dommage pour toi.

Comment se débarrasser des préjugés : par la réflexion et l’esprit critique, mais nous ne pouvons pas faire cela seuls car la pression sociale est importante et c’est notre culture qui est en jeu (les valeurs de la société et notre mode d'éducation entre autre...).
Parce que nous sommes des êtres humains, nous éprouvons des sentiments et même en plaçant le curseur des préjugés au minimum, nous éprouvons encore des émotions.
Quelqu’un qui n’éprouve rien en face d’une autre personne est quelqu’un de figé, qui n’exprime rien, qui ne renvoie rien de lui-même, de ce qu’il pense, de ce que l’autre lui renvoie dans la communication, c’est quelqu’un qui ne sait pas communiquer (penser aux différents niveaux de la communication) Or nous avons besoin du miroir de l’autre pour nous reconnaître.

Justement en relisant ici, je me souviens d’avoir lu un livre il y a quelques années dont le titre est "le non-dit des émotions" (C.Olivenstein)

Deux liens qui me semblent interessants :
:fleche: les genres d’émotions, qui explique leur importance
:fleche: à quoi servent les émotions
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
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Message par mimi67 »

apres reflexion, peut etre que je pourrai plus baser mon etude sur les moens qui sont mis en place par les IDE (ou les cadres) pour reussir a contenir leurs emotions. je pourrai donc parler de la distance therapeutique, des formations proposées et parler brievement de la notion de macdonalisation des soins qu'il existe au canada et qui peut peut etre ariver en france.t'en pense quoi?
en fait, j'aimerais bien arriver a faire un lien entre la notion de "prescription emotionnelle "( en trouvant un autre mot) et le fait que les emotio,s sont naturelles et donc quasi impossibles a gerer.
j'aimerais mettre ene avant le paradoxe qu'il y a entre l'hopital qui veut la nuetralité emotionnelle et le veritable ressenti des IDE. qu'est ce que t'en pense?
tu crois que je peux trouver une question de depart qui relit ces deux theme?
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Message par Gengis »

mimi67 a écrit : apres reflexion, peut etre que je pourrai plus baser mon etude sur les moens qui sont mis en place par les IDE (ou les cadres) pour reussir a contenir leurs emotions. je pourrai donc parler de la distance therapeutique, des formations proposées et parler brievement de la notion de macdonalisation des soins qu'il existe au canada et qui peut peut etre ariver en france.t'en pense quoi?

C'est une bonne idée surtout qu'il y a beaucoup de ressources à exploiter...
mimi67 a écrit : en fait, j'aimerais bien arriver a faire un lien entre la notion de "prescription emotionnelle "( en trouvant un autre mot) et le fait que les emotio,s sont naturelles et donc quasi impossibles a gerer.

Tu veux dire impossible à gérer par les autres, car pour nous-même il y a toujours moyen de gérer. [édit] Et encore je veux dire que la gestion peut se faire par l'accompagnement, ce que je ne comprends pas, c'est comment on peut gérer en codifiant les émotions comme si elles pouvaient être identique en chaque circonstance... elles varient suivant les individus...
Je pense que le lien peut se faire par la formation et la connaissance de soi mais ça a peu à voir avec ce que les canadiens appellent "la precription émotionnelle".
mimi67 a écrit : j'aimerais mettre ene avant le paradoxe qu'il y a entre l'hopital qui veut la nuetralité emotionnelle et le veritable ressenti des IDE. qu'est ce que t'en pense?
tu crois que je peux trouver une question de depart qui relit ces deux theme?

J'en pense que dire que l'hôpital veut une "neutralité émotionnelle" est subjectif car je n'ai rien trouvé dans ce sens au sens strict du mot neutralité, je parlerai plutôt de "juste distance" (tout aussi subjectif" qui se rapproche plus de l'empathie préconisée dans la relation d'aide ou dans la "relation d'accompagnement" expression que pour ma part, je préfère employer (aide pour moi est trop vague, fourre tout)
En ce qui concerne la question de départ, je crois qu'il serait bien que quelqu'un d'autre vienne donner son avis ... :oops: bien que je pense que c'est faisable :clin:
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Message par mimi67 »

dans son livre, catherine mercadier parle de neutralité emotionnelle préconisée par l'hopital. mais c vrai que j'ai trouvé cette expression seulement dans son bouquin. tu crois que je dois quand meme trouver un autre mot?
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Gengis
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Message par Gengis »

mimi67 a écrit :dans son livre, catherine mercadier parle de neutralité emotionnelle préconisée par l'hopital. mais c vrai que j'ai trouvé cette expression seulement dans son bouquin. tu crois que je dois quand meme trouver un autre mot?


Je ne peux pas te répondre, n'ayant pas lu le livre (ceci dit j'envisage de le faire)
Toutefois je pense que le mot "neutralité" peut prêter à confusion en ce domaine.

En cherchant le titre de mme Mercadier, je suis tombé sur cette bibliographie qui me semble interessante.
La collection "Pratiquer" de chez Lamarre est à mon avis bien faite (j'en ai lu quelques-uns)
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
mimi67
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Message par mimi67 »

la bibliographie que tu as mise en lien est justement le livre de catherine mercadier dont je t'ai parlé (ou elle evoque la neutralité emotionnelle). par contre as tu un lien pour la collection pratiquer car je ne trouve rien.merci!
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