glycémie capillaire par aides-soignants

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danette_c
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glycémie capillaire par aides-soignants

Message par danette_c »

bonjour,
encore une question sur la délégation de soins aux aide-soignants. Il existe tellement de légendes urbaines et de version différentes que je pense que JAMAIS je n'arriverais à savoir de façon claire et précise quels soins peuvent leur être délégués et lesquels non :x :

Ma question est donc; un aide-soignant a-t-il le droit de faire une glycémie capillaire? Et quelque soit la réponse, quelle est votre source?
Parce-que la question se pose dans mon établissement, et quand je fais des recherches sur le net, sur des sites tout aussi fiables les uns que les autres (malheureusement je ne peux pas mettre mes sources ici) , un coup je trouve que oui si elle a été formée par une IDE au préalable un coup je trouve que non......
je deviens un peu chèvre :lol:
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Jo_bis
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Re: glycémie capillaire par aides-soignants

Message par Jo_bis »

Non, l'aide soignant n'est pas habilité à faire des glycémies capillaires.
Voici un extrait du référentiel de formation, notamment le module 2 "Etat clinique de la personne" :
Module 2. - L'état clinique d'une personne

Compétence : apprécier l'état clinique d'une personne.

Objectifs de formation :

Dans le cadre du rôle propre de l'infirmier, en collaboration avec lui et sous sa responsabilité, être capable de :

- observer la personne et apprécier les changements de son état clinique ;

- identifier les signes de détresse et de douleur ;

- mesurer les paramètres vitaux en utilisant les outils spécifiques et réaliser les courbes de surveillance ;

- identifier les anomalies au regard des paramètres habituels liés aux âges de la vie ;

- identifier les risques liés à la situation de la personne ;

- discerner le caractère urgent d'une situation et alerter.

Savoirs associés :

Théoriques et procéduraux :

Anatomie et physiologie du corps humain : les organes des sens, les systèmes neuromusculaire, osseux, cardio-circulatoire, respiratoire, uro-génital, digestif, endocrinien.

Anatomie et physiologie de la peau et des muqueuses.

Situations pathologiques et conséquences sur l'état clinique de la personne : la maladie aiguë, la maladie chronique, les situations d'urgence, les situations de fin de vie, la douleur et son expression, la souffrance, le deuil.

Notion de maladie :

- lien entre santé et maladie ;

- maladie somatique et maladie psychique ;

- les processus pathologiques ;

- les situations de soins.

Paramètres vitaux :

- mesure quantitative et qualitative ;

- signes d'alerte.

Sémiologie et vocabulaire médical : signes, symptômes, syndrome, diagnostic, maladie. Démarche d'observation d'une situation : signes cliniques, changement de l'état clinique, alerte et urgence.

Règles d'hygiène et de sécurité dans la mesure des paramètres vitaux.

Pratiques :

Mesure des paramètres vitaux chez l'adulte et chez l'enfant : pulsations, température, pression artérielle, rythme respiratoire, mensurations, conscience, volume urinaire.

Surveillance des signes cliniques : couleur de la peau et des téguments, vomissements, selles, urines.

Observation de la douleur et du comportement.

Réalisation de prélèvements non stériles : selles, urines, expectorations.

Utilisation des outils de mesure.

Transcription de la mesure des paramètres vitaux : réalisation de courbes de surveillance.

Niveau d'acquisition et limites d'exigence :

L'enseignement en anatomie et physiologie doit être suffisant pour appréhender le fonctionnement général du corps humain, sans entrer dans un niveau de détail trop important (description du fonctionnement des grands systèmes sans entrer dans l'anatomie de chaque organe) préjudiciables à une compréhension globale.

Les connaissances relatives aux paramètres vitaux doivent viser l'exactitude de leur mesure.

L'identification des signes et des seuils d'alerte est approfondie et comprise en liaison avec les situations à risque.

Les modalités de signalement de l'alerte en cas de risques sont développées.

Evaluation :

Critères de résultat :

- la mesure des différents paramètres (température, diurèse, rythme cardiaque, tension artérielle, fréquence respiratoire, poids, taille) est effectuée avec fiabilité ;

- les changements d'état et les situations à risque sont repérés et les interlocuteurs compétents sont alertés en fonction du degré de risque.

Critères de compréhension :

- le candidat explique comment il observe l'état de la personne et fait le lien entre les résultats de cette observation et les risques potentiels ;

- le candidat identifie des signes de détresse et de douleur en lien avec l'état et la pathologie de la personne ;

- le candidat fait des liens entre les modifications de l'état de la personne et les risques potentiels.
Comme vous pouvez le voir, la glycémie capillaire n'y figure pas.

Référence = Legifrance >>>ICI<<<
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Re: glycémie capillaire par aides-soignants

Message par dlam »

bonjour

confirmation du post de jo_bis

l'aide soignant n'est pas habilite de part sa fonction à réaliser de glycemie capillaire

référentiel d’activités des Aides soignant(e)s :
- Circulaire DGS/PS3/DH/FH1 n°96-31 du 19 janvier 1996
- Annexe IV à l’arrêté du 25 janvier 2005 relatif aux modalités d’organisation de la validation des acquis de l’expérience pour l’obtention du diplôme professionnel d’aide-soignant


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Re: glycémie capillaire par aides-soignants

Message par Rrrrh »

Non en effet comme dit plus haut nous ne sommes pas habilités à prélever une glycémie capillaire. Cela ne figure pas dans notre référentiel de compétence. Malgré ça dans bon nombre de services les AS font les dextro en binôme avec les IDE.
AS en Réanimation Polyvalente de nuit.
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Re: glycémie capillaire par aides-soignants

Message par Florent L »

Les pompiers aussi les font....les patients aussi.

Je serais d'ailleurs très intéressé de connaitre le cadre légal pour les pompiers...
Aux quat' coins d'Paris qu'on va l'retrouver éparpillé par petits bouts façon puzzle... Moi quand on m'en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite... j'disperse...j'ventile...j'pose un G5%
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danette_c
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Re: glycémie capillaire par aides-soignants

Message par danette_c »

Je serais d'ailleurs très intéressé de connaitre le cadre légal pour les pompiers...
Oui tiens moi aussi...





Merci pour vos réponses. Effectivement, ça se fait beaucoup "hors cadre" mais je voulais savoir ce qu'en dit vraiment le cadre légal. Donc selon vos réponses je peux en conclure que légalement, non les AS ne peuvent pas le réaliser. merci de vos réponses
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Re: glycémie capillaire par aides-soignants

Message par execho »

et bien pour aller plus loin,il me semble que l'action qui porterait préjudice au patient suite à un test non personnellement effectué par l'infirmière est une faute professionnelle.L'infirmière ne devant pas se fier au résultat annoncé par l'aide soignante.Dans l'état actuel de la loi.
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Re: glycémie capillaire par aides-soignants

Message par dlam »

bonjour

pour les pompiers, la prise de la glycemie capillaire (GC) est souvent enseignée, en effet, le GNR emploi activité formation de tronc commun des SP prévoit la possibilité de formation complémentaire.
dans les faits, de nombreux pompiers peuvent etre amené à effectuer une prise de GC.

cependant légalement, cela ne rentre pas dans leur attribution et pourtant c'est une demande forte des sapeurs pompiers de pouvoir légalement faire des GC

En juillet dernier, lors d'un Comité national de suivi du référentiel Samu-Sdis d’organisation sur le secours à personne et l’aide médicale urgente, les représentants des sapeurs-pompiers ont souligné l’opportunité de permettre, à l’instar de nombreux pays, aux sapeurs-pompiers secouristes formés SAP de mesurer la glycémie capillaire. La DGOS saisira la Direction générale de la santé de cette question.
source http://www.pompiers.fr/federation/actua ... enou%C3%A9

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Re: glycémie capillaire par aides-soignants

Message par Jo_bis »

Dianette a écrit : mais je voulais savoir ce qu'en dit vraiment le cadre légal.
Le référentiel de compétence est une partie de l'Arrêté du 22 octobre 2005 relatif à la formation conduisant au diplôme d'Etat d'aide-soignant.
Donc, vous l'avez, votre fameux cadre légal. :roll:
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Re: glycémie capillaire par aides-soignants

Message par Juriste MACSF »

Bonjour,

1- S’agissant de votre question concernant les principes régissant la collaboration IDE-AS :

Au terme de l'article R 4311-4 du code de la santé publique, le soin aide-soignant trouve son origine dans la délégation et la collaboration infirmière et s’inscrit donc dans le cadre des textes qui réglementent le rôle propre de l’infirmier. Les actes qui relèvent de ce rôle propre peuvent en effet faire l’objet d’une collaboration avec l’aide-soignant.

L'article R.4311-4 du CSP énonce que "Lorsque les actes accomplis et les soins dispensés relevant de son rôle propre sont dispensés dans un établissement ou un service à domicile à caractère sanitaire, social ou médico-social, l'infirmier ou l'infirmière peut, sous sa responsabilité, les assurer avec la collaboration d'aides-soignants, d'auxiliaires de puériculture ou d'aides médico-psychologiques qu'il encadre et dans les limites de la qualification reconnue à ces derniers du fait de leur formation."

Ainsi, plusieurs conditions cumulatives sont nécessaires pour que l’IDE puisse déléguer un acte de soin à un aide-soignant :

- l’acte doit relever de la compétence propre de l’IDE, c'est-à-dire faire partie de ceux limitativement énumérés à l'article R 4311-5 du code de la santé publique.
- L’acte qui fait l’objet de la collaboration doit entrer dans le cadre de la qualification reconnue à l'aide-soignant. Cela signifie que les actes confiés sont dépendants de la personne à qui ils sont confiés. Une vérification de la formation de ce dernier s'impose.
- L'IDE doit encadrer l'aide. Cela suppose donc que ce dernier ne soit pas livré à lui-même. L'IDE doit intervenir: avant la réalisation de l'acte, pour donner les consignes, pendant l'acte, en cas de difficulté et après l'acte pour s'assurer de la bonne réalisation des soins.

En revanche, si l’acte concerné, fait au contraire, partie de ceux que l’IDE ne peut réaliser que sur prescription médicale avec ou non la présence du médecin, il ne pourra pas être réalisé en collaboration avec un aide-soignant.


2- S’agissant de votre question concernant la glycémie capillaire :

Il est nécessaire au préalable de définir précisément en quoi cela consiste.

La glycémie capillaire, ou hémoglucotest (HGT) est une technique de lecture instantanée de la glycémie vasculaire capillaire (cf. soins infirmier.com), nécessitant une ponction du doigt pour prélever une goutte de sang, posée ensuite sur une bandelette réactive, introduite dans un glucomètre, qui l’analyse (Cf. Larousse médical).

Pour ce qui concerne le cas particulier de la glycémie capillaire, deux dispositions du code de la santé public semblent s’opposer, ce qui explique certainement les divergences dont vous faites état.

• En premier lieu, l’article R 4311-5 du CSP énonce :
« Dans le cadre de son rôle propre, l'infirmier ou l'infirmière accomplit les actes ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage :
39° Recueil des données biologiques obtenues par des techniques à lecture instantanée suivantes :
a) Urines : glycosurie acétonurie, protéinurie, recherche de sang, potentiels en ions hydrogène, pH ;
b) Sang : glycémie, acétonémie ».


Par une lecture rapide, on pourrait en déduire que la glycémie capillaire relève du rôle propre de l’infirmier. Toutefois une autre lecture, réduit la portée de cette interprétation. En effet, ce qui relève du rôle propre de l’IDE, ce n’est pas la technique elle-même mais « le recueil des données, issues de cette technique ».

• En second lieu l’article R 4311-7 du CSP énonce quant à lui :
« L'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin :
35° Prélèvements de sang par ponction veineuse ou capillaire ou par cathéter veineux ».


Ainsi, selon ce texte, « le prélèvement de sang capillaire » ne peut être réalisé par l’infirmier que sur la base d’une prescription ou d’un protocole médical. Or, la technique de glycémie capillaire implique préalablement « une ponction du doigt ».

Au regard de ces textes, deux phases dans la réalisation de la technique doivent donc à mon sens être distinguées : En premier lieu, le prélèvement ou la ponction soumis à prescription et ne pouvant donc être réalisé par un aide-soignant et, en second lieu, la lecture (ou recueil) du résultat, qui relève du rôle propre de l’IDE et peut, en vertu des principes énoncés précédemment, être confiée à un aide-soignant sous la responsabilité de l’IDE.

En pratique, la difficulté réside dans le fait que ces deux phases sont difficilement dissociables dès lors que la technique est dite instantanée. Le résultat apparaît en quelques secondes seulement après la ponction. Il n’est donc pas concevable, en réalité, d’en partager l’exécution entre l’IDE et l’aide-soignant. Pour autant, rien ne l’en empêche.

Dans ces conditions et puisque la technique implique un prélèvement, son exécution dans son intégralité doit être assurée par l’IDE, agissant sur prescription médicale ou sur la base d’un protocole, mais ne peut être confiée à un aide-soignant, sauf éventuellement pour la lecture du résultat.

Cordialement,

Juriste MACSF
"Attention, la réponse ci-jointe correspond à une analyse de la situation à la date de ce jour et ne peut préjuger d'éventuelles modifications législatives ou réglementaires."
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Re: glycémie capillaire par aides-soignants

Message par danette_c »

ah parfait! Merci pour cette réponse ultra-précise. :) Maintenant je suis bien au clair avec le truc :)
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Re: glycémie capillaire par aides-soignants

Message par Anonyme5469 »

Et qu'en est-il d'une infirmière scolaire? peut-elle réaliser une GC sans PM ?
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Re: glycémie capillaire par aides-soignants

Message par Dop@mine »

Une réponse juridique à la fois édifiante et consternante...
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Re: glycémie capillaire par aides-soignants

Message par loulic »

Master thief a écrit :Les pompiers aussi les font....les patients aussi.

Je serais d'ailleurs très intéressé de connaitre le cadre légal pour les pompiers...
Pas LES pompiers, mais DES pompiers.

Le cadre légal ? C'est simple, rien ne les y autorise hormis pour les membres du SSSM.
Dop@mine a écrit :Une réponse juridique à la fois édifiante et consternante...
Une de plus.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
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Re: glycémie capillaire par aides-soignants

Message par loulic »

dlam a écrit :bonjour

pour les pompiers, la prise de la glycemie capillaire (GC) est souvent enseignée, en effet, le GNR emploi activité formation de tronc commun des SP prévoit la possibilité de formation complémentaire.
dans les faits, de nombreux pompiers peuvent etre amené à effectuer une prise de GC.

cependant légalement, cela ne rentre pas dans leur attribution et pourtant c'est une demande forte des sapeurs pompiers de pouvoir légalement faire des GC

En juillet dernier, lors d'un Comité national de suivi du référentiel Samu-Sdis d’organisation sur le secours à personne et l’aide médicale urgente, les représentants des sapeurs-pompiers ont souligné l’opportunité de permettre, à l’instar de nombreux pays, aux sapeurs-pompiers secouristes formés SAP de mesurer la glycémie capillaire. La DGOS saisira la Direction générale de la santé de cette question.
source http://www.pompiers.fr/federation/actua ... enou%C3%A9

cdlt
Oui les pompiers ont le droit à des formations complémentaires, ça ne les autorise pas à faire des gestes supplémentaires. La demande est très forte parce que la portée et l'intérêt de ce geste ne sont pas compris par la plupart de ceux qui demandent à le réaliser.

La demande est très forte parce que certains se verraient bien paramedic à peu de frais et que si un infirmier sait faire ça, un sapeur doit bien savoir le faire aussi. Déjà qu'on est bien bon d'autoriser les infirmiers à faire de l'aptitude ...

La demande est très forte parce que des syndicats corporatistes médicaux sont en train de monter le bourrichon à quelques uns dans le seul but de tuer toute échelon intermédiaire autonome entre le médecin et le secouriste.



C'est non seulement un geste interdit pour le secouriste, mais encore c'est un geste qui n'a strictement aucun intérêt fait par un intervenant qui ne peut rien faire de plus en aval.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Verrouillé