un besoin de Virginia Henderson la sexualité
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
un besoin de Virginia Henderson la sexualité
Re moi...il ya quelques temps entre collègues nous nous sommes menés à débatre de la sexualité des patients ..cela est arrivé car un patient a soulevé un problème..
et vous ?
et vous ?
Et avec plus d'informations sur ton lieu de travail, les patients que tu es amené à prendre en charge, ça aiderait peut être pour te répondre....
Long séjour, psychiatrie, ... ???
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Economies de climatisation dans nos services : d'un côté, mettez ceux qui nous pompent l'air, de l'autre ceux qui brassent de l'air pour rien !
STOP au langage SMS sur les forums !!!
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En ce qui concerne la structure pour accueillir les sdf, je ne vois pas trop en quoi vous pouvez intervenir sur le sujet : ne sont-ils pas seulement de passage dans cette structure ??
Pour les pratiques allemandes... no comment, personnellement, j'ai du mal à cautionner cela, mais ceci n'est que mon point de vue
Pour les pratiques allemandes... no comment, personnellement, j'ai du mal à cautionner cela, mais ceci n'est que mon point de vue
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Re: exercice
jcb2005 a écrit :
la c'est dans une structure de sdf que la question c'est posé nous en sommes même venu a dicsuter qu'il paraît en allmegne c'est autorisais de faire venir une femme qui assure des "plaisir" aux patienst qui ont un lour handicap...
.
En Allemagne je ne sais pas mais aux Pays-Bas, ça se pratique, d'ailleurs il me semble qu'on en avait débattu ici
Sur ce sujet il me semble
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
un besoin de Virginia Henderson la sexualitéCode : Tout sélectionner
Et oui.
Comme tout le monde. :lol:
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Re: exercice
jcb2005 a écrit : nous en sommes même venu a dicsuter qu'il paraît en allmegne c'est autorisais de faire venir une femme qui assure des "plaisir" aux patienst qui ont un lour handicap...
.
En Suisse aussi puisque j'ai fait un stage dans une structure où certains handicapés pouvaient être conduits vers une prostituée. A l'époque ils parlaient même de la faire venir dans l'établissement. Je trouve cela très sain bien au contraire. Comment peut-on prendre en charge un jeune homme handicapé de 25 ans en faisant totalement abstraction de son besoin de sexualité ?


ESI promo 2006-2009
+ 1! D'ailleurs, j'avais vu un film là-dessus avec au moins un acteur francais, mais je ne me souviens plus du titre. Ca devait etre sur la 5 ou arte il y a peut-etre 2 ans.
Se pose également le problème du "statut" des prostituées. Au risque d'en choquer plus d'un, je pense que cette activité doit etre légalisée, comme n'importe qu'elle profession libérale (donc sans mac). Il y a en effet des hommes ou des femmes qui ont choisi ce travail délibérément.
Se pose également le problème du "statut" des prostituées. Au risque d'en choquer plus d'un, je pense que cette activité doit etre légalisée, comme n'importe qu'elle profession libérale (donc sans mac). Il y a en effet des hommes ou des femmes qui ont choisi ce travail délibérément.
chez nous en long séjour, certains résidents ont des relations dans la mesure qu'ils soient assez conscients ( si l'un des deux est très dément , on intervient même si sa libido est démesurée, ferait-il 3 fois par jour l'amour avec 3 partenaires différents en milieu institutionnel s'il avait toutes ses capacités?)
les familles sont parfois choquées mais on leur explique que ce sont des adultes et c'est leur intimité...
on ferme les yeux, on reporte les soins et on retient les visites un moment sous prétexte de soins....ce ne sont pas vraiment des liaisons, juste des pulsions ponctuelles, que l'on respecte
les familles sont parfois choquées mais on leur explique que ce sont des adultes et c'est leur intimité...
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chipie50 a écrit :+ 1! D'ailleurs, j'avais vu un film là-dessus avec au moins un acteur francais, mais je ne me souviens plus du titre. Ca devait etre sur la 5 ou arte il y a peut-etre 2 ans.

Dans un foyer pour handicapés près de Toulon, René est unanimement détesté de tous. Myopathe de cinquante ans, il possède un caractère irascible et rebelle. Mais ses provocations ne résistent pas à la candeur et à la droiture de Julie, une éducatrice specialisée débutante. Il lui avoue qu'il veut faire l'amour avec une femme avant que sa maladie évolutive ne le rattrape définitivement. Julie se met en quête d'une de ces prostituées qui oeuvrent en camping-car le long de la nationale 7.

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Re: exercice
Ecila a écrit :Je trouve cela très sain bien au contraire. Comment peut-on prendre en charge un jeune homme handicapé de 25 ans en faisant totalement abstraction de son besoin de sexualité ?
D'année en année, on retrouve les mêmes refrains sur le forum... Et on retrouve les mêmes raisonnements erronés...
1) Partir d'une assertion vraie, d'un fait indiscutable, sur lequel tout le monde est d'accord
En l'occurence, c'est "nous avons tous des besoins sexuels".
2) Commencer un raisonnement tout à fait exact
En l'occurence, c'est "une prise en charge globale doit tenir compte de l'ensemble des problèmes de la personne prise en charge, qu'ils soient physiques, émotionnels, sociaux, et donc cela inclue les problèmes de sexe".
3) Introduire une donnée contestable, mais on nous pardonne parce qu'on a dit tellement de choses justes avant
"Eh oui c'est pas tabou on a le droit d'en parler d'ailleurs je le prouve, ma, foufoune, je suis à la pointe du progrès car je parle de sexe".
(En fait, ça fait des dizaines d'années qu'on en parle, mais si ça fait plaisir à quelqu'un de se dire qu'il est le premier, pourquoi le décevoir ?)
4) Il ne reste plus qu'un tout petit pas à franchir pour tomber dans la contre-vérité. Si c'est bien amené, ça passe tout seul...
En l'occurence, il s'agit de nous faire croire que la prise en charge doit satisfaire le besoin de sexe du patient. Eh oui, "prendre en compte" n'implique pas nécessairement qu'on fasse une masturbation (s'il a la cmu), une petite turlute (s'il a la mutuelle) ou une partouze (sur réservation, supplément à régler à la commande).
Au fait, on évoque souvent ce problème avec les handicapés. Mais pourquoi n'en parle-t-on pas pour les autres patients ? On l'évoque souvent pour des hommes et on propose d'introduire des prostituées (voire de former des infirmières spécialisées... encore plus délirant), mais pourquoi ne l'évoque-t-on jamais pour les patientes ?
De nombreux patients ont plein de problèmes qu'on ne peut résoudre (conflits familiaux, problèmes de logement, problèmes financiers...). Pour certains, nous pouvons les orienter vers des personnes à même de les aider. Mais faut-il, dès que le patient a passé la porte de l'hôpital, résoudre tous ses problèmes ?
Dites-le moi, je me fais hospitaliser demain ;-)
Dernier exemple montrant l'ineptie, imaginons qu'on prenne en charge un patient dont l'obsession est de faire le tour du monde à la voile. Seul léger problème, il lui manque quelques dizaines de milliers d'Euros. Le patient exprime clairement ses attentes, "c'est sûr docteur, si je peux faire ce voyage, ça ira beaucoup mieux". Et c'est sûrement vrai...
Leopold Anasthase, je répondais à un forumeur qui était contre le fait que des handicapés (hommes ou femmes d'ailleurs) puissent avoir recours aux services de prostitués pour satisfaire leurs besoins sexuels.
Dans cette institution, qui est un lieu de vie pour ces personnes handicapées, le besoin de sexualité fait partie du dossier de soin de chaque patient (qu'il ait 20 ou 80 ans, homme ou femme, marié ou célibataire etc) au même titre que les 14 autres besoins de Virginia Anderson. Je ne vois pas en quoi cela est une obsession que de vivre sa sexualité de la manière la plus épanouissante possible (ce n'est pas une lubie, un rêve à réaliser etc).
Cela est une évidence : ce besoin fait partie intégrante de chaque être humain, alors pourquoi n'apparaissait-il pas dans aucun autre dossier de soin que j'ai pu voir dans tous les autres établissements dans lesquels j'ai fait mes stages ? (OK j'ai très peu d'expérience je suis en 2ème année
).
La prise en charge n'est forcément pas la même suivant l'établissement dans lequel, aussi bien patients qu'infirmiers, se trouvent. Mais croyez-moi, j'ai choqué beaucoup de monde autour de moi (y compris de nombreux étudiants de ma promo) quand nous avons évoqué cela ...... à mon grand désespoir !!!
Dans cette institution, qui est un lieu de vie pour ces personnes handicapées, le besoin de sexualité fait partie du dossier de soin de chaque patient (qu'il ait 20 ou 80 ans, homme ou femme, marié ou célibataire etc) au même titre que les 14 autres besoins de Virginia Anderson. Je ne vois pas en quoi cela est une obsession que de vivre sa sexualité de la manière la plus épanouissante possible (ce n'est pas une lubie, un rêve à réaliser etc).
Cela est une évidence : ce besoin fait partie intégrante de chaque être humain, alors pourquoi n'apparaissait-il pas dans aucun autre dossier de soin que j'ai pu voir dans tous les autres établissements dans lesquels j'ai fait mes stages ? (OK j'ai très peu d'expérience je suis en 2ème année

La prise en charge n'est forcément pas la même suivant l'établissement dans lequel, aussi bien patients qu'infirmiers, se trouvent. Mais croyez-moi, j'ai choqué beaucoup de monde autour de moi (y compris de nombreux étudiants de ma promo) quand nous avons évoqué cela ...... à mon grand désespoir !!!
ESI promo 2006-2009