Vos peurs et vos dégoûts pendant les stages.
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Re: se sentir mal en voyant un geste médical ?
La tolérance, il y a des maisons pour ça. Mais elles sont closes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.aucona a écrit :la tolérence est ce une valeur infirmière pour vous?
Re: se sentir mal en voyant un geste médical ?
Je ne vois pas le rapportÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.Leopold Anasthase a écrit :La tolérance, il y a des maisons pour ça. Mais elles sont closes.aucona a écrit :la tolérence est ce une valeur infirmière pour vous?
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Re: se sentir mal en voyant un geste médical ?
Oh, pourquoi voulez-vous voir le rapport ? Pour ça, il faudrait entrer dans la maison close...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.aucona a écrit :Je ne vois pas le rapport
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Mais lui répondre ainsi:
-Ne fais pas avancer les choses
-Vous met à la même aune de réponses que vous désaprouvez.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
-Ne fais pas avancer les choses
-Vous met à la même aune de réponses que vous désaprouvez.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Je ne trouve pas justifié d'attaquer et de juger des gens d'une façon aussi violente. Pour moi un infirmier est quelqu'un de tolérant et de compréhensif, et je trouve cette prise de bec honteuse... Pour moi les gens qui passent ici viennent chercher du réconfort après un épisode mauvais ou d'autres s'inquiètent de la facon dont ils vont réagir. Ils ne méritent en aucun cas les termes qui ont été écrits sur le forum. Ils sont sensibles ? Et alors ??? Chacun a ses point forts et ses points faibles. Et ils deviendront encore meilleurs si ils arrivent à passer au delà.
On est là pour se serrer les coudes, pas pour se détruire, la profession est déjà suffisament éprouvante comme ça !!
Si Léopold n'aime pas ce topic, rien ne l'oblige à y passer... Mais comme il a l'air de tenir à avoir le dernier mot...alors, affaire à suivre...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
On est là pour se serrer les coudes, pas pour se détruire, la profession est déjà suffisament éprouvante comme ça !!
Si Léopold n'aime pas ce topic, rien ne l'oblige à y passer... Mais comme il a l'air de tenir à avoir le dernier mot...alors, affaire à suivre...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Personellement (mais j'avoue j'ai du mal à suivre mes propres conseils
) je pense qu'il vaux mieux ignorer la personne que l'on ressent de mauvaise foi ou agressif. Bien sur c'est tjs plus dur lorsque l'on se sent agressé dans qq chose auquel on tient et encore plus si l'on est concerné.
Je suis ce sujet, mais je n'interviens pas. Ce qui m'interesse ce sont les réactions de tout un chacun fasse à la douleur, le sang, etc... Je me dis que cela peut peut être améliorer ma prise en charge d'étudiants.
Enfin derrière les mots (sans doute volontairement provocateurs) de Léopold je tente de comprendre. S'agit il de passer à l'acte pour ne pas trop s'écouter? Je ne suis pas sur de comprendre vu que la ou je suis (en psy) s'écouter permet de comprendre le patient lui même. Donc j'avoue être dérouté.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Je suis ce sujet, mais je n'interviens pas. Ce qui m'interesse ce sont les réactions de tout un chacun fasse à la douleur, le sang, etc... Je me dis que cela peut peut être améliorer ma prise en charge d'étudiants.
Enfin derrière les mots (sans doute volontairement provocateurs) de Léopold je tente de comprendre. S'agit il de passer à l'acte pour ne pas trop s'écouter? Je ne suis pas sur de comprendre vu que la ou je suis (en psy) s'écouter permet de comprendre le patient lui même. Donc j'avoue être dérouté.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Je ne suis jamais tombée dans les pommes, mais j'ai déja eu tellement peur de me sentir mal que j'ai bien failli me sentir mal... sans rien voir.
En fait, quand je sais que quelquechose peut éventuellement me poser problème (j'ai du mal avec les odeurs, par exemple), j'agis sans réfléchir. Je met les mains dedans, en gros, pour pas avoir le temps de cogiter, et je pars m'aérer après coup.
La seule fois ou je me suis sentie mal, c'était quand c'était moi la "patiente": un don du sang ou on m'a triturer l'aiguille dans le bras pendant 10mn (ça coulait que quand l'aiguille était en mouvement, une vrai torture, j'ai fini par dire stop, sinon j'étais bonne pour tomber dans les pommes)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En fait, quand je sais que quelquechose peut éventuellement me poser problème (j'ai du mal avec les odeurs, par exemple), j'agis sans réfléchir. Je met les mains dedans, en gros, pour pas avoir le temps de cogiter, et je pars m'aérer après coup.
La seule fois ou je me suis sentie mal, c'était quand c'était moi la "patiente": un don du sang ou on m'a triturer l'aiguille dans le bras pendant 10mn (ça coulait que quand l'aiguille était en mouvement, une vrai torture, j'ai fini par dire stop, sinon j'étais bonne pour tomber dans les pommes)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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J'ai remonté un peu le topic. En fait, j'ai retrouvé un message intéressant qui n'a pas été commenté :
-oui, la confrontation des expériences permet de déculpabiliser, en se rendant compte que d'autres ont eu les mêmes soucis ; ce qui m'ennuie un peu, c'est qu'il faille un forum pour que les gens discutent ; vous ne causez pas entre collègues de promotion ? de mon temps, il n'y avait pas internet, mais on se racontait tout ça à la pause, ou lors de soirées "refaire le monde" ;
-l'inconvénient, c'est qu'en poussant le bouchon, ça devient "je m'écoute avoir peur, je me mets le doigt partout pour savoir où j'ai mal" ; c'est un peu comme à la primaire, quand on se racontait ses plaies et bosses, "que même d'abord moi c'était plus grave que toi" ;
-le problème de s'écouter, c'est qu'on s'y complait ; on se complait dans ses peurs, dans ses phobies, et on développe des techniques d'évitement ; j'ai une vision pragmatique : mon objectif est de soigner, si je dégueule dans le champ, ça va faire désordre ; alors je cherche des techniques non pas pour fuir, mais pour pouvoir travailler avec mes dégouts ; parce que oui, comme tout le monde j'ai des choses que j'aime moins que d'autres (une fois, en intubant un patient, j'ai cru que j'allais lui vomir dans la bouche tellement il refoulait du goulot ; j'ai pris une grande respiration et je l'ai intubé en apnée) ;
-à chaque époque ses tabous ; de mon temps, on rigolait bien d'un malaise (bien souvent avec la personne qui avait fait le malaise), on le chariait un peu ("petite nature" est effectivement mieux adapté que "dégonflette") ; aujourd'hui, je me fais huer parce que j'écris qu'on a mieux à faire que tomber dans les pommes ; il y a donc des choses qu'il est interdit de dire, voire de penser ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Fernand de La Gasque a écrit :Y aurait pas un pompier ici qui aurait peur du feu par hasard? Ou un maître-nageur qui a peur de l'eau? [...] Espèces de petites natures va...
Moi, provocateur ? C'est pas mon genre... }:->)Argrath le Troll a écrit :Enfin derrière les mots (sans doute volontairement provocateurs) de Léopold
Oui, c'est un peu ça. En observant ce topic, je remarque plusieurs choses :Argrath le Troll a écrit :S'agit il de passer à l'acte pour ne pas trop s'écouter?
-oui, la confrontation des expériences permet de déculpabiliser, en se rendant compte que d'autres ont eu les mêmes soucis ; ce qui m'ennuie un peu, c'est qu'il faille un forum pour que les gens discutent ; vous ne causez pas entre collègues de promotion ? de mon temps, il n'y avait pas internet, mais on se racontait tout ça à la pause, ou lors de soirées "refaire le monde" ;
-l'inconvénient, c'est qu'en poussant le bouchon, ça devient "je m'écoute avoir peur, je me mets le doigt partout pour savoir où j'ai mal" ; c'est un peu comme à la primaire, quand on se racontait ses plaies et bosses, "que même d'abord moi c'était plus grave que toi" ;
-le problème de s'écouter, c'est qu'on s'y complait ; on se complait dans ses peurs, dans ses phobies, et on développe des techniques d'évitement ; j'ai une vision pragmatique : mon objectif est de soigner, si je dégueule dans le champ, ça va faire désordre ; alors je cherche des techniques non pas pour fuir, mais pour pouvoir travailler avec mes dégouts ; parce que oui, comme tout le monde j'ai des choses que j'aime moins que d'autres (une fois, en intubant un patient, j'ai cru que j'allais lui vomir dans la bouche tellement il refoulait du goulot ; j'ai pris une grande respiration et je l'ai intubé en apnée) ;
-à chaque époque ses tabous ; de mon temps, on rigolait bien d'un malaise (bien souvent avec la personne qui avait fait le malaise), on le chariait un peu ("petite nature" est effectivement mieux adapté que "dégonflette") ; aujourd'hui, je me fais huer parce que j'écris qu'on a mieux à faire que tomber dans les pommes ; il y a donc des choses qu'il est interdit de dire, voire de penser ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.