Damien Sarméo, étudiant en 3e année, nouveau président de la FNESI

Comme chaque année, c’est lors de son Congrès annuel, qui s’est tenu du 2 au 5 octobre, que la Fédération nationale des étudiants en sciences infirmières (FNESI) a élu son nouveau Bureau. Damien Sarméo, en troisième année de licence infirmière à Lyon et vice-président en charge de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’orientation lors du précédent mandat, remplace donc Ilona Denis à la présidence de l’organisation. Le reste du Bureau se compose dans son intégralité de :

• Clara Schmitt, Secrétaire générale en charge des Affaires sociales et des Relations presse - M1 Science de l’éducation – Strasbourg
• François Rolando, Trésorier en charge des Partenariats - L3 - Le Havre
• Chloé Strasser, Secrétaire générale adjointe en charge de la Formation - L3 – Strasbourg
• Marie Cadio, Vice-Présidente en charge de la Coordination nationale du réseau - L3 – Rouen
• Rémi Le Bihan, Vice-Président en charge de l’Enseignement supérieur et de la recherche - L2 – Thouars
• Cloé Gislais, Vice-Présidente en charge de la défense des droits et de la lutte contre les discriminations - M1 Santé Publique – Bordeaux
• Ambre Alligier, Vice-Présidente en charge de l’Innovation sociale - L3 - Clermont-Ferrand
• Juliette Ribaillier, Vice-Présidente en charge du Tutorat et de l'orientation - L3 - Saint Brieuc.

Universitarisation et conditions d'apprentissage, toujours au cœur des actions

Ce 25ème Congrès a « une fois de plus démontré la force d’un réseau solidaire et engagé pour porter les revendications à la hauteur des besoins étudiants », se félicite la FNESI dans un communiqué. Vingt-cinq ans après sa création, la Fédération se trouve en effet face à un moment charnière : la réingénierie de la formation, qui fait suite à la publication de la nouvelle loi infirmière, alors que le processus d’universitarisation initié en 2009 est loin d’être achevé. Elle entend continuer à défendre « une vision claire et ambitieuse : une formation universitaire exigeante et adaptée aux réalités du terrain en suivant l’évolution de la profession » et qui encourage la recherche, « premier levier » de l’amélioration des pratiques et de la qualité des soins.

L’évolution de la formation infirmière devra également prendre en compte une autre donnée, qui reste au cœur des préoccupations de la FNESI : celle des conditions d’apprentissage, alors que la dernière enquête Bien-être de la FNESI concluait que la grande majorité des étudiants (93%) s’estimaient « mentalement épuisés », un état de santé que les difficultés économiques creusées par l’inflation ne font qu’aggraver. « Un étudiant sur trois saute des repas et ne mange pas à sa faim. Il est primordial que chaque ESI ait accès aux services étudiants tels que les repas à tarification sociale et les aides sociales du CROUS », rappelle-t-elle en exemple, pointant notamment un accès aux services universitaires qui demeure compliqué.