TFE : placébo
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mc&le a écrit :dans la douleur, le placebo peut etre utile car le fait de croire qu'on avale un vrai medicament contre la douleur fait activer une zone de notre cerveau pour lutter contre la douleur...
Si c'était vous, votre père, votre mère, souhaiteriez-vous qu'on vous donne un placebo si vous avez mal ?
Outre le fait qu'on trahit la confiance de notre patient, je ne vois pas l'intérêt de donner un placebo pour la douleur, alors qu'il existe tant de médicaments efficaces.
TFE : PEC douleur & placebo
bonjour
je fais mon TFE sur la prise en charge de la douleur et sur le placebo... je recherche des IDE qui voudraient bien repondre à mon questionnaires d'enquetes MERCI
vous trouverez mon questionnaire ci joint:
QUESTIONNAIRES D’ENQUETES
La prise en charge de la douleur a toujours été une question prioritaire dans le domaine de la santé. C’est pourquoi dans le cadre de mon travail de fin d’études, j’ai réalisé un travail de recherche sur le rôle de l’IDE dans la prise en charge de la douleur aigue et sur les effets du placebo.
Afin de répondre à ma question de recherche je me permets de vous solliciter et vous demande de bien vouloir répondre aux questionnaires suivant.
Je précise que ce questionnaire est totalement anonyme et vous remercie pour votre disponibilité.
……………………..……………………………………………………………………………
1) Prenez vous en charge fréquemment des patients douloureux dans votre service?
2) Quels sont vos actions face à un patient douloureux ?
3) En cas de résistance aux traitements médicamenteux, que faites-vous ?
4) Utilisez-vous des moyens non médicamenteux auprès des patients douloureux ? Si oui, lesquels ?
5) S’avez-vous ce qu’est le placebo ? Qu’en pensez-vous ?
6) Avez-vous déjà utilisez un placebo auprès d’un patient douloureux? Si oui, était ce de votre rôle propre ou du rôle prescrit ?
7) De quoi était constitué ce placebo et pourquoi l’avez-vous utilisé ?
A-t-il était efficace sur le patient? si non pourquoi ? et si oui, qu’en avez vous pensé après son utilisation?
MERCI.
je fais mon TFE sur la prise en charge de la douleur et sur le placebo... je recherche des IDE qui voudraient bien repondre à mon questionnaires d'enquetes MERCI
vous trouverez mon questionnaire ci joint:
QUESTIONNAIRES D’ENQUETES
La prise en charge de la douleur a toujours été une question prioritaire dans le domaine de la santé. C’est pourquoi dans le cadre de mon travail de fin d’études, j’ai réalisé un travail de recherche sur le rôle de l’IDE dans la prise en charge de la douleur aigue et sur les effets du placebo.
Afin de répondre à ma question de recherche je me permets de vous solliciter et vous demande de bien vouloir répondre aux questionnaires suivant.
Je précise que ce questionnaire est totalement anonyme et vous remercie pour votre disponibilité.
……………………..……………………………………………………………………………
1) Prenez vous en charge fréquemment des patients douloureux dans votre service?
2) Quels sont vos actions face à un patient douloureux ?
3) En cas de résistance aux traitements médicamenteux, que faites-vous ?
4) Utilisez-vous des moyens non médicamenteux auprès des patients douloureux ? Si oui, lesquels ?
5) S’avez-vous ce qu’est le placebo ? Qu’en pensez-vous ?
6) Avez-vous déjà utilisez un placebo auprès d’un patient douloureux? Si oui, était ce de votre rôle propre ou du rôle prescrit ?
7) De quoi était constitué ce placebo et pourquoi l’avez-vous utilisé ?

MERCI.
Dernière modification par Juju5544 le 16 mai 2010 20:23, modifié 1 fois.
Raison : Titre modifié
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Re: le placebo
samia05 a écrit :bonjour
je fais mon TFE sur la prise en charge de la douleur et sur le placebo... je recherche des IDE qui voudraient bien repondre à mon questionnaires d'enquetes MERCI
vous trouverez mon questionnaire ci joint:
QUESTIONNAIRES D’ENQUETES
La prise en charge de la douleur a toujours été une question prioritaire dans le domaine de la santé. C’est pourquoi dans le cadre de mon travail de fin d’études, j’ai réalisé un travail de recherche sur le rôle de l’IDE dans la prise en charge de la douleur aigue et sur les effets du placebo.
Afin de répondre à ma question de recherche je me permets de vous solliciter et vous demande de bien vouloir répondre aux questionnaires suivant.
Je précise que ce questionnaire est totalement anonyme et vous remercie pour votre disponibilité.
……………………..……………………………………………………………………………
1) Prenez vous en charge fréquemment des patients douloureux dans votre service?
Au quotidien(salle de réveil),c'est méme l'essence de mon travail.
2) Quels sont vos actions face à un patient douloureux ?
Protocoles ATG,et réassurance du patient,bcp de relationnel et d'explications car je suis convaincue que l'anxiété a un role ds le ressenti de la douleur.
EVA toutes les 10 a 15min.
3) En cas de résistance aux traitements médicamenteux, que faites-vous ?
C'est rare,mais si besoin l'Atarax ou le Droleptan sont trés efficaces(voir réponse ci dessus).
4) Utilisez-vous des moyens non médicamenteux auprès des patients douloureux ? Si oui, lesquels ?
Le relationnel,réinstallation du patient aussi.
5) S’avez-vous ce qu’est le placebo ? Qu’en pensez-vous ?
Tout dépend de la douleur,en post op immédiat je n'y crois pas trop!
6) Avez-vous déjà utilisez un placebo auprès d’un patient douloureux? Si oui, était ce de votre rôle propre ou du rôle prescrit ?
Oui,en chir,une patiente se plaignait uniquement lors des visites familiales,injection S/C de....sérum phy,le pire c'est que ca amarché,mais je n'étais pas fiére....
7) De quoi était constitué ce placebo et pourquoi l’avez-vous utilisé ?
Voir ci dessus.
A-t-il était efficace sur le patient? si non pourquoi ? et si oui, qu’en avez vous pensé après son utilisation?
Ci dessus encore.
MERCI.
Re: le placebo
1) Prenez vous en charge fréquemment des patients douloureux dans votre service?
Oui, surtout dans le cadre de fins de vie ou de pathologies non traitées (cancer, fractures) pour les morphiniques.
2) Quels sont vos actions face à un patient douloureux ?
La grille ECPA pour obtenir une prescription d'antalgique, observer interroger pour cerner la douleur, me concerter avec mes collègues pour regrouper les informations (douleurs pendant la toilette? perte d'appétit?). Parfois ce n'est que par expérience et empathie qu'on met en place un traitement antalgique (cas de problèmes neuros type SEP ou DCB)
3) En cas de résistance aux traitements médicamenteux, que faites-vous ?
En cas de résistance aux antalgiques, on envisage la sédation.
4) Utilisez-vous des moyens non médicamenteux auprès des patients douloureux ? Si oui, lesquels ?
L'aide de l'ergo thérapeute pour travailler sur l'installation, le sondage vésical pour limiter les mobilisations, le relationnel.
5) Savez-vous ce qu’est le placebo ? Qu’en pensez-vous ?
C'est très utile, mais rarement pour le traitement de douleurs. Plus souvent comme anxiolytique ou hypnotique.
6) Avez-vous déjà utilisez un placebo auprès d’un patient douloureux? Si oui, était ce de votre rôle propre ou du rôle prescrit ?
Oui sur rôle propre, pour un patient souhaitant son interdose en même temps que sa dose fixe de morphinique. Ou sur pm en diminuant la dose sans en informer le patient et voir s'il s'en aperçoit, si ses douleurs ont augmenté.
7) De quoi était constitué ce placebo et pourquoi l’avez-vous utilisé ?
Une simple gélule vide.
A-t-il était efficace sur le patient? si non pourquoi ? et si oui, qu’en avez vous pensé après son utilisation?
Ca a été efficace pour évaluer le dosage mais c'est utilisé très sporadiquement, dans des cas très particuliers, lorsque nous avions des doutes sur la cohérence des plaintes. Jamais le placebo ne prend la place de l'antalgique, il vient en complément.
Oui, surtout dans le cadre de fins de vie ou de pathologies non traitées (cancer, fractures) pour les morphiniques.
2) Quels sont vos actions face à un patient douloureux ?
La grille ECPA pour obtenir une prescription d'antalgique, observer interroger pour cerner la douleur, me concerter avec mes collègues pour regrouper les informations (douleurs pendant la toilette? perte d'appétit?). Parfois ce n'est que par expérience et empathie qu'on met en place un traitement antalgique (cas de problèmes neuros type SEP ou DCB)
3) En cas de résistance aux traitements médicamenteux, que faites-vous ?
En cas de résistance aux antalgiques, on envisage la sédation.
4) Utilisez-vous des moyens non médicamenteux auprès des patients douloureux ? Si oui, lesquels ?
L'aide de l'ergo thérapeute pour travailler sur l'installation, le sondage vésical pour limiter les mobilisations, le relationnel.
5) Savez-vous ce qu’est le placebo ? Qu’en pensez-vous ?
C'est très utile, mais rarement pour le traitement de douleurs. Plus souvent comme anxiolytique ou hypnotique.
6) Avez-vous déjà utilisez un placebo auprès d’un patient douloureux? Si oui, était ce de votre rôle propre ou du rôle prescrit ?
Oui sur rôle propre, pour un patient souhaitant son interdose en même temps que sa dose fixe de morphinique. Ou sur pm en diminuant la dose sans en informer le patient et voir s'il s'en aperçoit, si ses douleurs ont augmenté.
7) De quoi était constitué ce placebo et pourquoi l’avez-vous utilisé ?
Une simple gélule vide.

Ca a été efficace pour évaluer le dosage mais c'est utilisé très sporadiquement, dans des cas très particuliers, lorsque nous avions des doutes sur la cohérence des plaintes. Jamais le placebo ne prend la place de l'antalgique, il vient en complément.
IDE en SSR
Re: le placebo
hello,
1/oui,je travaille aux urgences donc douleurs de différents types médical,chir,traumatique....
2/évaluation de la douleur,type,localisation,durée,intensité...eva
antalgiques sur pm
3/réévaluation de la douleur,relationnel,
4/réinstallation,massages
pose su,immobilisation quand lésions traumatiques.systématique avec lésions,fractures confirmées)
5/le placébo est un médicament de substitution constitué de produit inactif.
l'action est pour moi plus psychologique.
6/utilisation sur pm suite plainte persistante,suite demande incessante de médicaments.Quand doute de la demande.
7/gélule à base de lactose ou gélule vide
efficacité d'ordre plus psychologique
1/oui,je travaille aux urgences donc douleurs de différents types médical,chir,traumatique....
2/évaluation de la douleur,type,localisation,durée,intensité...eva
antalgiques sur pm
3/réévaluation de la douleur,relationnel,
4/réinstallation,massages
pose su,immobilisation quand lésions traumatiques.systématique avec lésions,fractures confirmées)
5/le placébo est un médicament de substitution constitué de produit inactif.
l'action est pour moi plus psychologique.
6/utilisation sur pm suite plainte persistante,suite demande incessante de médicaments.Quand doute de la demande.
7/gélule à base de lactose ou gélule vide
efficacité d'ordre plus psychologique
TFE : utilisation du placebo à des fins thérapeutiques
Bonjour,
J'aurais besoin d'un petit coup de pouces de votre part cher(e)s Infirmier(e)s!
Mon sujet de mémoire porte sur l'utilisation du placébo à des fins thérapeutiques et sur le problème éthique que celui ci soulève quant au droit à l'information du patient.
J'aurai voulu quelques avis de votre part pour étoffer mes entretiens déjà existant.
Je poste donc aujourd'hui ma grille d'entretien, si le sujet vous en dit^^
A votre bon coeur Msieur, Dame! Merci aux belles âmes qui se donneront la peine (ou la joie^^) de répondre!
Temps d’exercice de la profession :
1 - Pouvez-vous définir le terme « placebo » ?
2 - Que représente pour vous le placebo et que pensez-vous de son utilisation à des fins thérapeutiques ?
3 - Le plus souvent, la décision de prescrire un placebo à un patient est elle prise en équipe ?
4 - Quelle attitude relationnelle adoptez-vous lors de la dispensation d’un placebo par rapport à un autre traitement ?
5 - Lors de la distribution des traitements (IV, per os …), expliquez-vous l’intérêt de chacun d’entre eux au patient ? Si oui ou non, pouvez-vous développer?
6 - Comment expliquez-vous l’utilisation du placebo à votre patient ?
7 -Quel est votre ressenti par rapport au patient suite à la dispensation d’un placebo ?
J'aurais besoin d'un petit coup de pouces de votre part cher(e)s Infirmier(e)s!
Mon sujet de mémoire porte sur l'utilisation du placébo à des fins thérapeutiques et sur le problème éthique que celui ci soulève quant au droit à l'information du patient.
J'aurai voulu quelques avis de votre part pour étoffer mes entretiens déjà existant.
Je poste donc aujourd'hui ma grille d'entretien, si le sujet vous en dit^^
A votre bon coeur Msieur, Dame! Merci aux belles âmes qui se donneront la peine (ou la joie^^) de répondre!
Temps d’exercice de la profession :
1 - Pouvez-vous définir le terme « placebo » ?
2 - Que représente pour vous le placebo et que pensez-vous de son utilisation à des fins thérapeutiques ?
3 - Le plus souvent, la décision de prescrire un placebo à un patient est elle prise en équipe ?
4 - Quelle attitude relationnelle adoptez-vous lors de la dispensation d’un placebo par rapport à un autre traitement ?
5 - Lors de la distribution des traitements (IV, per os …), expliquez-vous l’intérêt de chacun d’entre eux au patient ? Si oui ou non, pouvez-vous développer?
6 - Comment expliquez-vous l’utilisation du placebo à votre patient ?
7 -Quel est votre ressenti par rapport au patient suite à la dispensation d’un placebo ?
Dernière modification par Juju5544 le 08 nov. 2010 23:03, modifié 1 fois.
Raison : Titre modifié
Raison : Titre modifié
ex AS, ESI fev 2008/avril 2011 Angers
Re: TFE : utilisation du placebo à des fins thérapeutiques
hello,
répondu en mp
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TFE : douleur & placebo
Salut !!
Sa y'é les galères du TFE commencent...^^
Je le fais en ce moment sur l'utilisation, par l'ide, du placebo dans la prise en change de la douleur,défini comme un "mensonge thérapeutique".
J'ai vraiment du mal à trouver ma kestion de départ. J'ai fé une premiere question, que ma guidante, ma di de modifier, surtout la fin:
Le « mensonge thérapeuthique » qu’induit l’infirmière par l’administration d’un placebo dans la prise en charge de la douleur, peut-elle altérer la relation entre le soignant et le soigné ?
Je ne sais pas comment reformuler ma kestion...
Merci d'avance
Sa y'é les galères du TFE commencent...^^
Je le fais en ce moment sur l'utilisation, par l'ide, du placebo dans la prise en change de la douleur,défini comme un "mensonge thérapeutique".
J'ai vraiment du mal à trouver ma kestion de départ. J'ai fé une premiere question, que ma guidante, ma di de modifier, surtout la fin:
Le « mensonge thérapeuthique » qu’induit l’infirmière par l’administration d’un placebo dans la prise en charge de la douleur, peut-elle altérer la relation entre le soignant et le soigné ?
Je ne sais pas comment reformuler ma kestion...
Merci d'avance
Dernière modification par Juju5544 le 10 avr. 2011 15:52, modifié 1 fois.
Raison : Titre modifié
Raison : Titre modifié
Re: TFE douleur et placebo
Déjà en le reformulant dans un français intelligible, ce serait pas mal, non ?
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: TFE douleur et placebo
bonsoir, peut être quelque chose comme : la prise en charge de la douleur pourrait-elle modifier la relation soigné-soignant si " le mensonge thérapeutique" est employé ?justforyou72 a écrit :Salut !!
Sa y'é les galères du TFE commencent...^^
Je le fais en ce moment sur l'utilisation, par l'ide, du placebo dans la prise en change de la douleur,défini comme un "mensonge thérapeutique".
J'ai vraiment du mal à trouver ma kestion de départ. J'ai fé une premiere question, que ma guidante, ma di de modifier, surtout la fin:
Le « mensonge thérapeuthique » qu’induit l’infirmière par l’administration d’un placebo dans la prise en charge de la douleur, peut-elle altérer la relation entre le soignant et le soigné ?
Je ne sais pas comment reformuler ma kestion...
Merci d'avance
ESI - IFSI Cahors
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Re: TFE douleur et placebo
Quelles peuvent être les conséquences de l'administration d'un placebo sur la relation soignant/soigné?
Dans quelle mesure l'administration d'un placebo peut-elle modifier la relation soignant-soigné?
Sujet qui porte à polémique!
Ne pas oublier que l'ide administre ce que le médecin prescrit au patient.
Ne pas oublier qu'un placebo peut avoir un rôle bien précis quand il est adapté au patient.
Quant "au mensonge thérapeutique", la définition n'est sans doute pas à prendre qu'au pied de la lettre.
Bon courage (et soigner son écriture est une excellente idée!!)
Dans quelle mesure l'administration d'un placebo peut-elle modifier la relation soignant-soigné?
Sujet qui porte à polémique!
Ne pas oublier que l'ide administre ce que le médecin prescrit au patient.
Ne pas oublier qu'un placebo peut avoir un rôle bien précis quand il est adapté au patient.
Quant "au mensonge thérapeutique", la définition n'est sans doute pas à prendre qu'au pied de la lettre.

Bon courage (et soigner son écriture est une excellente idée!!)
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
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Re: TFE douleur et placebo
Effectivement ma question était très mal écrite, et longue...
Je vais changer de direction au niveau de mon sujet et partir plus sur le ressentis de l'ide face a l'administration du placebo, que je spécifierai surement au niveau de la douleur...
Quand je fais des recherches, je tombe souvent sur les problèmes éthiques...
Donc à voir, c'est une peu le désordre dans ma tête sur ce sujet, et j'ai vraiment du mal avec ma question de départ... faut rien lacher maintenant, c'est un peu^^
Je vais changer de direction au niveau de mon sujet et partir plus sur le ressentis de l'ide face a l'administration du placebo, que je spécifierai surement au niveau de la douleur...
Quand je fais des recherches, je tombe souvent sur les problèmes éthiques...
Donc à voir, c'est une peu le désordre dans ma tête sur ce sujet, et j'ai vraiment du mal avec ma question de départ... faut rien lacher maintenant, c'est un peu^^
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Re: TFE douleur et placebo
un peu dur* ^^
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Re: TFE douleur et placebo
Punaise, j'ai l'impression de revenir vingt ans en arrière...
Allez, en vrac, les mensonges et contre-vérités concernant la douleur :
-la morphine ça rend toxicoman (c'est vrai, quand on en prend alors qu'on n'en a pas besoin ; c'est faux si on en prend alors qu'on a mal) ;
-la morphine, ça donne des apnées (c'est vrai, quand on en prend à la mauvaise dose ; c'est faux si on l'utilise correctement) ;
-fais-lui une injection de sérum phy, ça marche aussi bien que la morphine (eh non, la morphine a une activité bien supérieure au placebo, sinon on ne l'utiliserait pas) ;
-celle-là, elle n'a pas mal, elle fait un syndrome méditerranéen (ce qu'on appelle à tort le syndrome méditerranéen est une façon qu'ont certains de manifester leurs émotions ou leur douleur ; ça n'est pas parce que les manifestations sont différentes de celles dont on a l'habitude que la douleur n'existe pas).
Concernant le tfe, pourriez-vous préciser les choses :
-quelle est votre situation d'appel ?
-dans quel cadre le placebo est-il donné (prescrit, non prescrit) ?
Allez, en vrac, les mensonges et contre-vérités concernant la douleur :
-la morphine ça rend toxicoman (c'est vrai, quand on en prend alors qu'on n'en a pas besoin ; c'est faux si on en prend alors qu'on a mal) ;
-la morphine, ça donne des apnées (c'est vrai, quand on en prend à la mauvaise dose ; c'est faux si on l'utilise correctement) ;
-fais-lui une injection de sérum phy, ça marche aussi bien que la morphine (eh non, la morphine a une activité bien supérieure au placebo, sinon on ne l'utiliserait pas) ;
-celle-là, elle n'a pas mal, elle fait un syndrome méditerranéen (ce qu'on appelle à tort le syndrome méditerranéen est une façon qu'ont certains de manifester leurs émotions ou leur douleur ; ça n'est pas parce que les manifestations sont différentes de celles dont on a l'habitude que la douleur n'existe pas).
Concernant le tfe, pourriez-vous préciser les choses :
-quelle est votre situation d'appel ?
-dans quel cadre le placebo est-il donné (prescrit, non prescrit) ?
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Re: TFE douleur et placebo
Dans le cadre de notre formation infirmière, nous effectuons plusieurs stages dans différentes spécialités (médecine, chirurgie, gériatrie…). Lors de deux de mes stages en 2ème année, deux situations similaires m’ont particulièrement interpelée concernant le placebo.
1ère situation :
En effet, j’ai effectué un stage dans un établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes, j’avais à prendre en soins quatre patients, dont Mme X de 91 ans qui était rentrée depuis 5 ans pour un déséquilibre du diabète. Elle présentait une escarre sacrée, ce qui la rendait très douloureuse lors des soins et mobilisations. Elle manifestait sa douleur par des cris et demandes incessantes de sa « gélule de morphine » (Skénan 60mg), qu’elle prenait à 8h avec l’ensemble de ses traitements. En plus de son traitement et afin de la soulager au maximum, la toilette et les soins de confort s’effectuaient à deux, et les soins infirmiers étaient faits au même moment. Voyant qu’elle se plaignait toujours, je l’ai signalé au médecin afin de réévaluer son traitement. Ce dernier m’a expliqué que son traitement avait été revu à plusieurs reprises mais qu’il allait le revoir tout de même lors de la visite médicale.
Le lendemain, lors des transmissions orales, j’ai pu constater que Mme X n’avait plus de morphine de prescrite, mais un antalgique de niveau II (dextropropoxyphène), ainsi qu’un placebo à donner avant chaque soin. M’interrogeant sur cette nouvelle prescription médicale, le médecin m’a expliqué que cette dame avait une réelle dépendance à la morphine, et qu’il tentait de lui prescrire un placebo pour évaluer l’origine de ses plaintes et douleurs. Il me spécifiait aussi de rappeler à Mme X, que ce médicament, était de la morphine et que l’on avait augmenté les doses.
Il était 9 heures, l’heure de la toilette de Mme X. Je suis passée dans sa chambre afin de lui apporter son placebo et l’installer pour la toilette. Mme X m’a confié à ce moment là : « Je suis contente que le Docteur me donne maintenant ma gélule avant la toilette ». Ensuite, l’aide soignante et moi avons commencé la toilette et à notre grande surprise, elle ne criait plus, elle était contente et se disait apaisée. Ceci était le cas les jours suivants.
2ème situation :
Lors d’un stage en géronto-psychiatrie, j’avais en charge une patiente, Mme Y, atteinte d’une psychose maniaco-dépressive. Elle réclamait sans cesse à avoir un traitement pour des raisons diverses tels que la douleur, mal de tête… Elle était décrite par l’équipe soignante comme une personne hypochondriaque et très anxieuse. Elle avait particulièrement des plaintes concernant son sommeil : elle disait ne pas dormir de la nuit. Mme Y avait déjà un traitement hypnotique (Xanax), ce dont elle ignorait lorsque je l’ai interrogé. Le soir, je lui ai donné ses médicaments, dont son Xanax, en lui rappelant bien que c’était « le médicament pour dormir ». Le lendemain, elle me spécifiait qu’elle avait très bien dormi grâce à son traitement. Je me suis ainsi rendu compte, que Mme Y avait besoin de savoir qu’elle avait un traitement qui répondait à sa demande, et que le fait de lui avoir dit, avait régler ses problèmes d’endormissements. Les jours d’après, elle me demandait plus si elle avait son traitement hypnotique, elle savait qu’il y était, et son sommeil était retrouvé. Ainsi, j’ai résolu son « problème », qui avait malgré tout déjà sa solution depuis plusieurs mois (Xanax) mais dont elle ignorait l’existence. Lors de la visite médicale, je confis au médecin, cette situation à laquelle j’avais été confronté. Le médecin pris la décision d’essayer de remplacer son traitement hypnotique par un placebo, et de pas lui en informer. Les jours suivants Mme Y, n’avais toujours plus de plaintes, le médecin a donc pris l’initiative de laisser la prescription de placebo en place.
Ces deux situations m’ont particulièrement interpelé du fait qu’en leur donnant un placebo, je leur mentais et les trompais. Cependant, je n’ai pas vécu les situations de la même façon. En effet, la prise en charge de Mme X concernant l’administration de son placebo m’a été plus difficile : Mme X me confrontait quotidiennement à mon « mensonge ». Tous les matins, lors des soins, elle me faisait part de ses propos exprimant sa satisfaction à prendre ce nouveau traitement, ce qui n’était pas le cas de Mme Y.
1ère situation :
En effet, j’ai effectué un stage dans un établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes, j’avais à prendre en soins quatre patients, dont Mme X de 91 ans qui était rentrée depuis 5 ans pour un déséquilibre du diabète. Elle présentait une escarre sacrée, ce qui la rendait très douloureuse lors des soins et mobilisations. Elle manifestait sa douleur par des cris et demandes incessantes de sa « gélule de morphine » (Skénan 60mg), qu’elle prenait à 8h avec l’ensemble de ses traitements. En plus de son traitement et afin de la soulager au maximum, la toilette et les soins de confort s’effectuaient à deux, et les soins infirmiers étaient faits au même moment. Voyant qu’elle se plaignait toujours, je l’ai signalé au médecin afin de réévaluer son traitement. Ce dernier m’a expliqué que son traitement avait été revu à plusieurs reprises mais qu’il allait le revoir tout de même lors de la visite médicale.
Le lendemain, lors des transmissions orales, j’ai pu constater que Mme X n’avait plus de morphine de prescrite, mais un antalgique de niveau II (dextropropoxyphène), ainsi qu’un placebo à donner avant chaque soin. M’interrogeant sur cette nouvelle prescription médicale, le médecin m’a expliqué que cette dame avait une réelle dépendance à la morphine, et qu’il tentait de lui prescrire un placebo pour évaluer l’origine de ses plaintes et douleurs. Il me spécifiait aussi de rappeler à Mme X, que ce médicament, était de la morphine et que l’on avait augmenté les doses.
Il était 9 heures, l’heure de la toilette de Mme X. Je suis passée dans sa chambre afin de lui apporter son placebo et l’installer pour la toilette. Mme X m’a confié à ce moment là : « Je suis contente que le Docteur me donne maintenant ma gélule avant la toilette ». Ensuite, l’aide soignante et moi avons commencé la toilette et à notre grande surprise, elle ne criait plus, elle était contente et se disait apaisée. Ceci était le cas les jours suivants.
2ème situation :
Lors d’un stage en géronto-psychiatrie, j’avais en charge une patiente, Mme Y, atteinte d’une psychose maniaco-dépressive. Elle réclamait sans cesse à avoir un traitement pour des raisons diverses tels que la douleur, mal de tête… Elle était décrite par l’équipe soignante comme une personne hypochondriaque et très anxieuse. Elle avait particulièrement des plaintes concernant son sommeil : elle disait ne pas dormir de la nuit. Mme Y avait déjà un traitement hypnotique (Xanax), ce dont elle ignorait lorsque je l’ai interrogé. Le soir, je lui ai donné ses médicaments, dont son Xanax, en lui rappelant bien que c’était « le médicament pour dormir ». Le lendemain, elle me spécifiait qu’elle avait très bien dormi grâce à son traitement. Je me suis ainsi rendu compte, que Mme Y avait besoin de savoir qu’elle avait un traitement qui répondait à sa demande, et que le fait de lui avoir dit, avait régler ses problèmes d’endormissements. Les jours d’après, elle me demandait plus si elle avait son traitement hypnotique, elle savait qu’il y était, et son sommeil était retrouvé. Ainsi, j’ai résolu son « problème », qui avait malgré tout déjà sa solution depuis plusieurs mois (Xanax) mais dont elle ignorait l’existence. Lors de la visite médicale, je confis au médecin, cette situation à laquelle j’avais été confronté. Le médecin pris la décision d’essayer de remplacer son traitement hypnotique par un placebo, et de pas lui en informer. Les jours suivants Mme Y, n’avais toujours plus de plaintes, le médecin a donc pris l’initiative de laisser la prescription de placebo en place.
Ces deux situations m’ont particulièrement interpelé du fait qu’en leur donnant un placebo, je leur mentais et les trompais. Cependant, je n’ai pas vécu les situations de la même façon. En effet, la prise en charge de Mme X concernant l’administration de son placebo m’a été plus difficile : Mme X me confrontait quotidiennement à mon « mensonge ». Tous les matins, lors des soins, elle me faisait part de ses propos exprimant sa satisfaction à prendre ce nouveau traitement, ce qui n’était pas le cas de Mme Y.