Le dispositif s'appelle Covisan et il est en ce moment même au stade de l'expérimentation. Lancé par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) à partir de quatre sites pilotes, il est effectif depuis mercredi 15 avril à la Pitié-Salpêtrière, est désormais également testé à Bichat (18e) et Louis-Mourier à Colombes (Hauts-de-Seine), et depuis le 22 avril à Avicenne à Bobigny. Robert-Debré (19e) et l’Hôtel-Dieu (4e) doivent le rejoindre en fin de semaine, précise Le Monde qui a suivi une équipe de la Pitié-Salpêtriêre. C'est justement tout le principe de ce dispositif. Une équipe mobile de soignants intervient au domicile de personnes potentiellement contagieuses au Covid-19 pour les tester et leur proposer des solutions d’isolement. Pour endiguer la transmission du virus à l’entourage : diagnostic, équipements et hébergement à l’hôtel si nécessaire sont proposés pour la personne à isoler (le dispositif a été lancé avec l’appui du groupe Accor).
Si les résultats sont concluants, Covisan sera étendu à l’ensemble de l’Ile-de-France puis à tout le pays. Comme l'avait annoncé le gouvernement, le but est à présent d'identifier et d'isoler les personnes contaminées (et donc contaminantes) dont l'état ne nécessite pas de soins à l'hôpital, jusqu'au sein des familles, en vue du déconfinement, prévu à partir du 11 mai. L'objectif : éviter à tout prix une deuxième vague.
TÉMOIGNAGE
Ma vie d’infirmière immigrée au Québec
PRATIQUE AVANCÉE
«On est bien conscients de ce qu'on sait faire ou pas, on ne se prend pas pour des médecins!»
ACTUALISATION DES CONNAISSANCES
Bonnes pratiques ou fakes ? 5 idées reçues expertisées
LOI INFIRMIÈRE
Décret infirmier : les IDEL contre la délégation d’actes aux aides-soignants